II – cartographie anatomo-fonctionnelle classique de Lazorthes

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2 – Cerveau humain - néocortex : cartographie & engramme
Cortex et noyaux : ensembles de neurones (reseaux)
Connexions : commissures, faisceaux (axones et dendrites)
Cortex : aires primaires, secondaires associées et associatives
I – neuroanatomie fonctionnelle du cerveau
aire
primaire
neocortex
aire
secondaire
paleocortex
aire
associative
cortex
cerveau
striatum
noyaux sous
corticaux
amygdale
septum
/ !/ abus de langage : cerveau pour dire neocortex
stres sous corticales :
- noyau caudé (striatum)
- n lenticulaire
- amygdale
- septum et noyau accumbens
- thalamus
stre corticales : cortex cerebral
- parties ancienne : archicprtex (hippocampe) et paleocortex
- plus recentes : neocortex
néocortex subdivise en trois :
1 - Six lobes et les aires primaires qui y sont localisées
lobe frontal : attention, motricité
si lésion : paralysie
lobe temporal : audition, contient l’aire primaire auditive
si lésion : surdité. Oreille fctne mais pas TTT des sons captés
lobe occipital : contient aire primaire visuelle
si lesion : cécité
2 – Cerveau humain - néocortex : cartographie & engramme
aire pariétale : aire primaire somesthesique (touchern pression…)et kinesthesique
(perception du corps en mvt, tendons, muscles)
si lesion : une partie du corps n’est plus sentie
Lobe insulaire (Insula) : loc. dans la profondeur de la sc. de Silvius. Gustation entre autre
Lobe limbique : c’est le paleocortex. Olfaction, memorisation des elements de lordre de
l ‘affectivité
2 - Les connexions
Les commissures blanches : intra-hémispheriques ou inter-hemispherique
Intrahémisphérique
- faisc occipito/parieto-frontal : voies du mvt et perception de la forme
- faisc arqué (ou longitudinal) avec 2 bras
- faisc unciné : temporo-frontal antérieur
Interhémisphérique
- corps calleux
- trigone
ls connexions evoluent avec l’age (=l’apprentissage) : renforcement ou disparition
avec l’age :
- connexions longues se renforcent
- courtes s’affaiblissent
maturation du cerveau atteinte vers 22ans
II – cartographie anatomo-fonctionnelle classique de Lazorthes
modele ancien et un peu dépassé
aire I (primaire) : a. sensible (=sensation)
Aire II (secondaire) : a. psychique (=perception secondaire)
Aire III : a. gnosique (memoire secondaire)
Le fonctionnement est decrit comme linéaire (on va de la sensation à la perception à la
memoire)
Aires associatives : entre les aires perceptives
III – le cerveau triunique de Mac Lean : approche phylogenetique
modele ancien mais encore utilisé
phylogenetique : on s’interesse au cerveau à travers les especes
trois grands cerveaux
1 - cerveau reptilien
Instinctif, imitatif et stereotypé
2 – Cerveau humain - néocortex : cartographie & engramme
cerveau primitif qui peut nous gouverner parfois
le plus ancien phylogenetiquement.
essentiellement sous cortical (striatum)
cerveau vital pour survie, reproduction…
apprentissage par imitation
conscient, même si dominé par d’autres instances.
Selon R.Girard : violence, desir, amour peuvent etre aussi mimetiques. Neurones
mimetiques de l’action sont loc dans le cortex.
2 – cerveau du paleo-cortex (paleomammalien)
se dvpe chez les mammiferes.
Cerveau affectif, passionnel, emotionnel
Motivation affective
Apprentissage par recompense/punition
Arrive à maturation tot chez l’homme
3 – neocortex (neomammalien)
C'est le cerveau cognitif, raisonnant et représentationnel.
La connaissance du monde
L'existence, la conscience (du monde et de soi)...
La mémoire, deux questions :
Comment se constitue la mémoire ?
Y a-t-il une trace mnésique significative d'un apprentissage ou d'un souvenir ?
IV – a la recherche de l’engramme de 1930-1960
Problématique de l’epoque : si on apprend qqch, des traces doivent etre laissées qqpart
dans le cerveau
1 – Lashley : la delocalisation de la memoire (40-50)
W sur des rats (centaines) dans des labyrinthes en retirant progressivement un partie
du cortex (jsq à 90%)
la memoire n’est pas localisée
effet de masse : plus il y a de cortex plus l’apprentissage est facile à faire
equipotentialité : toutes les zones se valent, elles sont equivalentes pour loger la
memoire
2 – Cerveau humain - néocortex : cartographie & engramme
il y a globalité dans la perception comme dans la memorisation. C’est l’ensemble percu
ou mémorisé qui importe
(rejoint la th de la gestalt : on reconnaît un visage dans sa globalité, pas en addition de
details)
2 - Penfield : localisation des fonctions
W avec des epileptiques et a identifié une zone du cerveau epileptogène.
W par stimulation de zones cérébrales sur des sujets anesthésiés mais pas endormis
Classification des zones cerebrales en fct des reponses en diff categories
- sensorielles (bruits, eblouissements) ou motrices (ebauches de mvt)
- psychiques interpretatives (croit vivre des scènes du futur) et psychiques
experientielles (revit des scenes du passé)
- muettes (qd stimulation ne se passe rien)
on peut declencher artificiellement une sensation de « voyance » de « deja vu » en
stimulant le cortex temporal
une fonction (comme le langage) peut solliciter diff zones chez deux personnes de meme
age et de meme sexe
suite à penfield, on a conclu que :
- mémoire est localisée et
- certaines zones du cerveau ne sont pas utilisées
Aujourd’hui : une interpretation intermediaire entre celle de Lashley et Penfield
3 - Hunter : la specificité des modalités sensorielles
Destruction de l’aire visuelle primaire chez singes aveugles et placement dans un
labyrinthe. Ces aires qui ne recevaient plus d’informations visuelles participaient quand
même à la vision
chaque zone participe selon sa modalité sensorielle à la mémoire
Les zones ne sont pas equipotentielles, au contraire elles sont specifiques :
sensoriellement spécialisées
V – trois modeles de mémoire
type de mémoire
Localisée
Holistique
bibliothèque
holographique
stockage
localisé
distribué
zones
spécialisées
équipotentielles
engramme
analogique
non analogique
évocation
relecture
reconstruction
Nb : le modele connexionniste est dominant à l’heure actuelle
Le modèle anatomique-localisateur : type bibliothèque.
Connexionniste
distribué
spécialisées
non analogique
reconstruction/relecture
2 – Cerveau humain - néocortex : cartographie & engramme
L'information est stockée à un endroit donné (un souvenir = un livre). Ce qui est stocké
est spécifique d'un souvenir : il y a une identité analogique entre ce qui est stocké et
l’information.
Le modèle holistique : type holographique.
Absence d’identité analogique entre ce qui est stocké et ce qui va ré-apparaître.
Chaque endroit de la plaque contient des informations sur la totalité de l’objet, aucune
zone n'est spécifique d'une partie de l'image stockée
En éclairant la plaque, l’objet réapparaît, les traces seules ne suffisent pas, de même, il
faut qu'une activité électrique parcourt le cerveau pour que l’information contenue
réapparaisse.
Le moi holographique de Lévy-Strauss.
Le modèle connexionniste : type réseau de neurones
La mémoire est à la fois globale (comme l'hologramme) et spécifique (comme la
bibliothèque).
La mémoire est distribuée sur l’ensemble du cerveau-réseau.
Chaque module, chaque petite zone est spécifique d'une sensation, d'une partie de
l'information.
VI – Les nouvelles cartographies cérébrales fonctionnelles (1970-1980)
Approches neuroanatomique et electrophysiologique
1 – lesions cerebrales et degenerescence axonale
11 - Neuroanat
exp de Jones et Powel : destruction d’un corps cell, axone et dendrites associés
dégénèrent
Maj zones cerebrales reliés à une seule fct sensorielle
zones associatives : deux modalités sensorielles
zone scissure temporale supérieure : seule à associer les trois senssation
conclusion de leur expé :
- peu de z. associatives (2modalités) et une seule zone avec les 3
modalités(STS)
- lobe frontal recoit toutes les sensations à partir du cortex post
- modalité visuelle : large part du cortex cerebral post et temp inf
- qqs zones frontales ne recoivent pas d’info sensorielles
12 – exp electrophysio
sur le chat
enregistre act cerebrale selon la position d’un point lumineux dans le chps de vision
retinotopie : projection de point en point de la retine au cerveau
existe 9 retinotopies diff (chez le chat)
Chaque zone traite diff éléments de l’image : couleur, forme, distance…
2 – Cerveau humain - néocortex : cartographie & engramme
Invariance de objet : qq soit son mvt ou sa position. thx certaines zones visuelles de
construction où abs de retinotopie
Certains animaux ne le font pas.
Mis en place tot chez homme par apprentissage (par exple reconnaître un visage)
L’impression d’unité apparaitrait lsq synchronisation des act des diff zones
Pas de reconstruction de image iniale (pas d’analogie, image fabriquee par cerveau n’est
pas comme image percue)
Exple : illusions visuelles
C’est l’act simultanée de nbses zones depositaires d’info diff au sujet de l’image qui la fait
jaillir.
On obs les memes process pour audition et somesthésie
Exple : chez singe 4 cochléotopies (=4 z de projection d’un son unique) et 4
somatotopies (=zones de projection du corps)
VII – La représentation de l’espace dans le cerveau (1997-205) : multisensorielle
Représentation multisensorielle :
Le cortex occipital : réaction spécifique à des aspects différents du stimulus visuel.
Le cortex pariétal : évaluation des données comme la position du corps et de la cible
dans l'espace (intégration et anticipation).
Le cortex préfrontal : anticipation et planification d'une trajectoire.
L'hippocampe : mémorisation des lieux.
Le cervelet : correction en permanence des erreurs entre la trajectoire désirée et la
trajectoire effectuée (à l'image du système de GPS de notre voiture ou du pilote
automatique d'un avion).
Multiplicité de zones engagées pour la rpz spatiale
Les deux processus, comme hypothèses de base : aires intermed + réseau réccurent
intégratif
1 – Des aires intermédiaires (=associatives) et un codage populationnel
Les informations (sensorielles et posturales) convergent sur des ensembles temporaires
de neurones au sein d'aires intermédiaires (associatives) : codage populationnel
(population de neurones).
2 – Un réseau réccurent (=rétro-actif) intégratif
Les voies de communication nerveuse sont à double sens (rétro-actives), et permettent
ainsi à l'information de circuler de manière itérative d'une région à l'autre : intégration
multisensorielle et prédiction.
Les zones vont se renvoyer les info en boucles = boucles de récurrence
Nous allons maintenant étudier les principales fonctions associées aux différents lobes
corticaux.
VIII – Etudes des aires néo-corticales et la mémoire conceptuelle et sémantique
2 – Cerveau humain - néocortex : cartographie & engramme
1 – le cortex temporal (supérieur et inférieur)
Ce lobe peut-être sous-divisé en deux fonctionnellement
Le Cortex temporal supérieur => l’audition et la compréhension du langage. Avec l’aire
auditive primaire avec les cochléotopie
Le Cortex temporal inférieur (ou inféro-temporal) => la reconnaissance des objets, des
lieux, des visages.
Il faudrait distinguer : le Cortex Temporal Gauche et le Cortex Temporal Droit.
11 – Cortex temporal sup : audition et compréhension du langage
3 zones, 3 étapes et 3 types de mémoires auditives chez l’homme.
111 - La mémoire sensorielle pré-catégorielle
Hémisphères gauche et droit
Selon M. H. Giard cette zone va également se subdiviser :
zone de fréquence du son : grave ou aigu
zone de l’intensité : fort ou faible.
zone de la durée d'un son : long, bref.
zone du timbre (=variations dans les fréquences) d'un son : ses
harmoniques.
Rectotono est l’utilisation d’un même ton pour parler
112 - La mémoire auditive catégorielle : discrimination auditive
Ce son : un bruit, une note de musique, un chant, un mot ?
Notion "identique à" ou "différent de"
Un des rôles du CxTS est de permettre cette discrimination auditive.
Mémoriser le 1er son pour comparer au 2ème: partie antérieure du cortex temporal
supérieur.
Catégorisation fonctionnelle des sons (mémoire lexicale)
On fait des catégories sonores, cette catégorisation se fait avant la compréhension
Elle se fait avant la compréhension, catégorie de mots :
Mots ou séquences de mots qui reviennent souvent
logiques (et, ou ...),
de liaison (je, tu ...),
autres mots...
La compréhension peut modifier ou aider à catégoriser (rétroaction).
113 - La mémoire sémantique ...
Avec la mémoire sémantique apparaît une multitude de catégories.
Dans l’aire de Wernicke, le traitement va permettre
Compréhension des mots à gauche
Identification des cris, des bruits à droite.
2 – Cerveau humain - néocortex : cartographie & engramme
Nouvelle catégorisation de mots, catégorisation classique :
- Concrets :
o objets naturels (légumes, fruits...) ou
o manufacturés (voiture, vêtement, Hifi ...) ...
-
Abstraits : spécifique du sujet.
La lecture selon St. Deheane pour la lecture
Le langage en IRMf 2009
114 - Les aphasies
Les aires du langage.
Animation lors de la lecture :
 Sensorielle : surdité
 Motrice : paralysie
12 – Le cortex temporal inférieur (=inféro-temporal)
reçoit la plupart de ses informations du cortex occipital.
Si lésion : déficits visuels très importants : cécité psychique
Reconnaissance : objets, mots (Hg), visages, lieux et paysages (zones voisines).
Test de discrimination visuelle chez le singe :
13 – lésion temporale chez l’homme : troubles divers
Non reconnaissance des visages (prosopagnosie) et des lieux : visages et lieux vus :
(description possible (Hg)) mais pas reconnus (Hd) (tout est étranger)
Le mécanisme de reconnaissance de visage chez l’homme :
- Perception des invariants du visage : Gyrus fusiforme. (nez, bouche, yeux)
- Reconnaissance du visage familier (déjà vu) ou pas : Sillon temporal
supérieur. Trois zones successives (post, médian, anté) : orientation (profil
Gauche /Droit, face), symétrie, identification du visage.
- Reconnaissance de la personne associée au visage, aspects émotionnels,
contextuel : Complexe amygdalien.
2 – Cerveau humain - néocortex : cartographie & engramme
-
Donner l'historique et le nom : Aire du langage, dans le sillon temporal
supérieur gauche.
L'hyperfamiliarité : HG détail du visage, HD reconnaissance globale du visage
Des visages inconnus sont reconnus à tort.
Hypothèse : l'hémisphère temporal droit lésé ne freine plus l'activité de reconnaissance
verbale de l'hémisphère temporal gauche
=> fausses identifications, du "déjà vu" erroné.
Le syndrome de Capgras : visages reconnus mais considérés comme étrangers. Abs de
reconnaissance ("C'est le visage de mon père mais ce n'est pas mon père, c'est un autre")
2 – Cortex pariétal
21 – Généralités
Lieu de la perception du corps : de la perception du moi vivant (=perception du moi
existentiel, fabrication du schéma corporel) + perception du corps et de ses mouvements
dans l’espace. Avec estimation non chiffrée des grandeurs et quantités.
Toucher (somesthésie) + mouvement (kinesthésie) => sens haptique (tactilokinesthésique).
Afférences : somesthésiques, kinesthésiques, vestibulaires, visuelles.
Fonctionnellement il peut être divisé en 3 grandes parties :
Le Cortex Pariétal Antérieur : somatotopies et la création du schéma corporel.
Le Cortex Pariétal Postérieur Supérieur : en lien avec la perception de l’espace.
Le Cortex Pariétal Postérieur Inférieur : il est en relation l'estimation des grandeurs et
des quantités d'objets (c’est plus grand, ou plus loin que…). (Doigts = comptage)
Le pariétal gauche il permet le dénombrement.
Selon S. Dehaene : "Le concept de nombre précède le nom de nombre"
22 – Lésions du cortex pariétal
destruction chez le singe :
Déficit discriminatif tactile contra-latéral.
Intensification des réactions d’évitement tactile car le corps dans l espace ne se situe pas
Diminution de l’activité d’exploration du champ extra-personnel contra-latéral = héminégligence gauche ou droite
Erreurs de pointage vers une cible.
Selon Pohl, un singe lésé bilatéralement au niveau du cortex pariétal postérieur :
n’a pas de problème visuel,
mais la notion "près de… " n'a plus de sens.
Lésion chez l’homme
Mêmes troubles que chez le singe
Apraxie de l’habillage : ne plus savoir mettre ses vêtements. C’est une activité complexe
que de s’habiller
Troubles spécifiques : apparition de membres fantômes
Inversement : refuser de ses propres membres la négation du déficit (anosognosie).
23 – connaissances nouvelles sur le cortex pariétal
Permet de connecter la vision et l'audition, Gentaz, E. 2009
2 – Cerveau humain - néocortex : cartographie & engramme
Le toucher facilite l'apprentissage de la lecture chez l'adulte et chez de jeunes enfants :
le fait de toucher les lettres permet de mieux les reconnaître visuellement.
L'évaluation des données sur la position du corps et de la cible dans l'espace : Corps,
Tête, Yeux, Cible.
Association : des neurones intègrent des informations spatiales provenant de signaux
visuels, sonores, vestibulaires, proprioceptifs et mécaniques à la surface du corps .
Localisation dans un repère invariant : des neurones "géomètres" pour localiser les
objets dans l'espace.
Des neurones effectuent une combinaison de la carte visuelle corticale avec des
informations posturales.
Ce calcul de coordonnées spatiales permet de localiser un objet dans l'espace dans un
repère invariant.
Anticipation : production de modèles internes du mouvement à effectuer, avant les
cortex prémoteur et moteur
3 – Le cortex insulaire : Insula
31 - généralités
dvpt récent
loc dans la scissure de Sylvius
recoit :
-
sensations gustatives
sensations internes générales de l’organisme
afférences arrivent du thalamus dans insula post vers insula anté
efferences vers cortex interne (affectif) : préfrontal ventro-médian et cortex cingulaire
antérieur
32 – Lésions
incap ou difficulté à ressentir une émotion (indifférence)
incap ou difficulté à ressentir globalement son corps
33 – Rôles
Permet de ressentir : sensations intra-corporelles : chaud, froid, respiration, exercice
physique, excitation sexuelle, battements cardiaques
Émotions : le dégoût, la douleur...
Genèse de l’identité de soi : cons de soi en action
permet l'attribution d'une action à soi : le "moi acteur" (à la différence des neurones
miroirs)
 création du moi qui agit et qui désire
4 – le cortex frontal et pré-frontal
41 – Cortex frontal
Généralités
Frontale : zones motrices ou pré-motrice
La partie postérieure (frontale ascendante) : faisceau pyramidal
Aire motrice supplémentaire (AMS) associée à la partie motrice.
2 – Cerveau humain - néocortex : cartographie & engramme
Aire pré-motrice (dont la zone de Broca) participe à la conception des sons à partir des
mots et la conception de gestes.
42 – Cortex préfrontal
Généralités
non motrice, permet la pensée dans le sens ou elle va bloquer la motricité et empêcher
d’agir.
Cap d’attention, inhibition, réflexion
Partie supérieure est plus cognitive, attention réflexion inhibition action.
Partie inférieure est un affectif social, se situer affectivement et socialement dans le
monde. Affectif culturel acquis.
Supérieure : Dorsal latéral
externe : Orbito-frontal.
interne : Ventro-médian.
Stre cérébrale fonctionnelle en deux parties :
- cortex dorso-latéral : cognition logique
o soutien act cognitives (MdT)
o focalisation de l’attention sur un élément spécifique (distractibilité
élevée)
- cortex orbito-frontal : cognition sociale
o soutien act affective (mémoire sociale)en lien avec cortex cingulaire
o gestion des conflits (désinhibition)
o inhibition d’act inadéquates : pensées, désirs, comportements
(comportement de persévérations)
o réflexion sur soi et autrui
Si lésion chez le singe
Incapacité à mémoriser à court terme (Jacobsen), liée à une distractibilité très élevée. La
capacité à focaliser son attention augmente avec l’âge.
Hyperactivité générale en lien avec un déficit attentionnel. TDA trouble déficitaire de
l’attention qui peut être transitoire.
Désinhibition globale : apparition de comportements inadaptés à la situation.
Mouvements de persévérations. toujours faire le même geste voire des TOC avec l
incapacité à pouvoir bloquer le même geste.
 cortex sert le blocage vis-à-vis de l’envt.
Si lésion chez homme (sujets dits frontaux)
Meme tableau que chez singe
Anosognosie
chez certains autistes, déficit fctnel du lobe frontal :
- inattention
- cognition logique rationnelle normale
- cognition sociale dysfctnelle
- TOC from déficit d’inhbition du cortex fronto-orbitaire
2 – Cerveau humain - néocortex : cartographie & engramme
Connexion fronto-limbique et recompense
Expé Dubois 2002, IRM : tache complexe demandée à trois groupes à qui on a promis
une récompense plus ou moins importante. La récompense n’a aucune incidence sur la
performance cognitive.
Cortex prefrontal ventral permet de deconnecter partiellement le systeme limbique
pour filtrer et inhiber les emotions (afin d’empecher les emotions de perturber les
processus cognitifs)
Le cortex prefrontal dorsal TTT essentiellement les act cognitives
-
l’importance de la recompense n’intervint pas dans le niv de perf atteint par
les sujets
l’intensité de l’activation prefrontale dorsal est proportionnelle à la difficulté
de la tache (reflexion logique, execution de la tache)
Cortex prefrontal : attention, hierarchisation, selection, inhibition
Cortex
anterieur
(decision,
selection
)
Cortex
limbique
(TTT
affectif)
Cortex
post
(TTT
cognitif)
Noyau
gris de la
base (pré
TTT)
Entree/sortie
1 : distrib : info arrive par TC et est distrib par le thalam sur diff zones du cortex
2 : TTT : resultat du TTT cognitif et du TTT affectif convergent vers le cortex prefrontal
3 : Pré TTT, filtrage : les stres sous corticales activées vont servir à filtrer les infos
entrantes
le cortex prefrontal permettrait la selection des infos
seules les données qui montent au cortex ou neocortex sont accessibles à la conscience
2 – Cerveau humain - néocortex : cartographie & engramme
introspection (fleming 2010) : activation du cortex prefrontal antérieur
Cortex pré-frontal : MCT, MDT
attentionnalité : cap d’independance par rapp aux diverses sollicitations du milieu (=cap
de focaliser sur 1 chose en inhibant les autres. Exple des schizo et troubles de
l’attention)
rappel des données necessaires à la reconstitution de l’info (en abs de celle-ci) (à court
terme on ne memorise pas un élément en tant que tel mais le processus de rappel qui y
est associé. Le procesus de rappel est loc en préfrontal)
projection dans le futur à partir du passé (avec hippocampe)
le cortex prefrontal nous permet de nous situer dans la gamme temporlle :
passé/present/futur
une application en psychochirurgie est la leucotomie (section pour supprimer
connexions) : une section entre le cortex prefrontal (cerveau attentionnel) et le cortex
limbique (cerveau affectif)
plus utilisé aujourd’hui
svt confondu avec lobotomie : ablation d’un lobe
IX - La multiplicité des zones activées dans les mécanismes de calcul et
d’évaluation des chiffres
1 - Généralités
Fonction élémentaires simples (c percevoir un stimulus visuel) : localisé
Des que fonction un peu plus complexe (c ce qui a trait aux chiffres) : on ne peut pas
parler de localisation car pls zones mobilisées
Qu’est ce qu’un chiffre ?
- une quantité : XXXX, IIII
- un son : « katr »
- un symbole : 4
- une écriture : quatre
S. Dehaene : multiplicité des zones sollicitées pour une comparaison entre deux chiffres
- voir
- identifier (symbole)
- estimer (quantité)
- comparer
- agir (ordre moteur envoyé)
pour toutes ces actions une zones différentes, alors que tache paraît simple
le ruban des chiffres : si on prend un chiffre dans un ruban et on compare, si chiffres
sont eloignes on repond plus vite(comparer 4 et 66) que deux chiffres proches (61 et
66)
une lesion sous corticale (Ny lenticulaire) bloque la recitation :
2 – Cerveau humain - néocortex : cartographie & engramme
-
tables de multiplication
alphabet
pas les méca de comparaisons, ni soustractions
2 - les trois circuits corticaux du calcul son Dehaene (2003)
1 – visuo-spatial : topologique et logarithmique
rpz mental d’une ligne des nb/quantité : comparaison
nb : le langage se greffe sur cette opération
2 – numerique : TT les operations simples (visuelles, concretes) sur les quantité :
addition et soustraction
3 – operations (abstraites) liées au langage et à la mémoire : de multiplication, division,
integration, … logique
culture et calcul (2006) : les chinois ne calculent pas comme les belges ou les anglais
pour des taches de calcul (9+7= ?) ou de comparaison :
- chinois : zones visuo-spatiales
- anglais : zones impliquées dans le langage
ce serait lié à la variété des apprentissages dans les ecoles : tables de calcul contre
ideogrammes et bouliers .
dans les deux cas la zone parietale est active.
Intuition du nb et de l’espace : Indiens d’amazonie
Mundurucus : syst de comptage simpliste pour designer les nb (mot pour compter de 1 à
3 puis : « bcp »)
Estiment les quantités selon une ech logarithmique (relation nb-esp : il y a plus de diff
entre 1 et 2 qu’entre 1000 et 1001)
Enfant occidental : rpz° linéaire avec écart constant entre les nb se met en place entre 6
et 10ans (avt : rpz logarithmique)
Carte des objets dans le cortex
3 - Conclusion
Il y a bien des fonctions de bases localisées dans le cortex, mais leur activation depend :
- de ce que le sujet recherche
- de la maniere dont l’experimentateur definit la tache à effectuer
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