Sensibilité extéroceptive

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Sensibilité somesthesique
=sensibilité somato-sensorielle
=somatique
=somato-sensitif
En neurophysiologie, il existe deux types de sensibilités :
- somatique : apporte des info relatives à l’état des revêtements et stres
profondes du corps (from peau, viscères, muscles)
- sensorielle : perçue par des sens spécifiques (vision, audition, gustation,
olfaction, équilibre)
il existe trois types de sensibilité somesthésique :
- sensibilité viscéroceptive : captée par intérocepteurs
- sensibilité proprioceptive : captée par des propriocepteurs
- sensibilité extéroceptive captée par des extérocepteurs
I – Récepteurs somesthésies
1 – Intérocepteurs et sensibilité visceroceptive
On les retrouve dans les parois des vaisseaux, des viscères et des séreuses
Séreuses : membranes qui entourent les poumons (plèvre), le cœur (péricarde) et
intestins (péritoine)
La sensibilité viscéroceptive est transmise par le SNV
2 – Propriocepteurs
Sensibilité proprioceptive
localisés dans l’appareil locomoteur :
- muscles stries squelettiques : fuseaux neuromusculaires (sensibles à
étirement du muscle)
- tendons : R tendineux de Golgi (sensibles à tension musculaire)
Les influx proprioceptifs sont issus des structures profondes du corps (muscles
squelettiques, ligaments, articulation). Ces influx sont à l’origine de la perception
douloureuses mais aussi de perception des positions et mouvements articulaires (=
kinesthésie).
Ces influx jouent un rôle fondamental dans l’élaboration du schéma corporel et dans
l’organisation des mouvements volontaires.
3 – Exterocepteurs
Sensibilité extéroceptive
Cf poly 2 schéma 1 & 2
exterocepteurs sensibilite
terminaison
nerveuse libre
Disque
de
Merkel
douloureuse,
thermique
mecanique
(toucher léger)
localisation
champ
recepteur
adaptation
epiderme,
lente
derme
epiderme de la petits (diam : lente
peau
glabre, 2-4mm)
gaine
Sensibilité somesthesique
corpuscule
meissner
corpuscule
ruffini
corpuscule
pacini
de mecanique
(toucher
appuyé)
de mecanique
de mecanique
epitheliale
externe
des
poils
epiderme de la petits
peau glabre
rapide
derme
grands
lentes
hypoderme
grands
rapide
Il existe 4 types de R sensitives cutanés sensibles à 4 modalité de sensation differente :
- toucher
- pression
- chaleur
- nociception
Ces diff R sont localises dans la peau, issus des stres superficielles du corps, ils donnent
une info sur l’environnement au contact immédiat de ce corps.
Les influx extéroceptifs sont à l’origine de pls types de perceptions :
- perception et discrimination élémentaires (toucher, pression, temperature,
douleur)
- perceptions plus elaborées (localisation et mvt de stimuli sur la peau,
reconnaissance des objets par manipulation)
II – voies de la sensibilité extéroceptive
On distingue deux types de sensibilité exteroceptive :
- nociceptive (=protopathique) :
o informe des dangers (douleurs),
o transmise par des fibres minces peu myélinisées à vitesse de
conduction lente
- épicritique
o plus délicate
o donne conscience spatiale et discriminative des impressions tactiles
o transmise par grosses fibres nerveuses myélinisées dont le
cheminement est rapide
cf poly 1 derniere page tableau
Les protoneurones qui vehiculent l’info sensitive en provenance des régions somatiques
du corps penetrent dans la ME en empruntant successivement les nerfs peripheriques
(rachidiens) qui peuvent etre sensitifs purs ou mixtes puis les racines posterieures
des nerfs rachidiens. Leur corps cellulaire y sont regroupés au sein des ganglions
rachidiens (=spinaux). Ce sont des neurones en T.
Chaque racine post inerve une region cutanée limitée appelée dermatome. Le corps est
ainsi découpé en 31 segments spinaux avec certains chevauchements.
Cf poly 2 page 2
Sensibilité somesthesique
Somatotopie : preservation de l’organisation segmentaire tout au long des voies
somesthésiques (des R au cortex)
A partir de entrée de ME jsq cortex les signaux sensitifs sont ensuite transmis par deux
voies distinctes :
- Syst lemniscal (=syst des cordons posterieurs)(=des colonnes dorsales)
- Syst extra-lemniscal (=des cordons antero-latéraux)
Cf poly 1 page 10 schéma haut droite
Ces deux syst se rejoignent partiellement au niv du thalamus.
1 - Syst lemniscal
Cf poly 2 page 2 schéma haut droite
Transmet la sensibilité épicritique.
Dans ce syst le protoneurone pénètre dans ME par racine post puis emprunte les
faisceaux gracile et cunéiforme dans les colonnes dorsales de la ME jsq bulbe rachidien
ou se fait le premier relais au niv des noyaux gracile et cuneiforme.
Le deutoneurone issu de ces noyaux croise immediatement le plan sagittal (=médian),
transite par le lemnisque median et gagne le noyau ventro-postero-latéral du thalamus
(=VPL).
Un troisième neurone remonte par la capsule interne jsq aux aires corticales
somesthésiques.
L’organisation somatotopique est respectée tout au long de la voie. Le syst lemniscal est
composé de grande fibres nerveuses myelinisees qui transmettent les infos à des
vitesses comprises entre 30 et 110 m/s
Le syst lemniscal est une voie directe, rapide, paucisynaptique (= peu de synapses) avec
une grande fidélité temporelle et spatiale.
Nb : ce qui joue sur la rapidité de transmission est le nb de synapse (plus élevé plus
vitesse lente) que la longueur de la fibre)
2 – systeme extra lemniscal
cf poly 2 page 2 schéma haut droite
se termine dans les noyaux de la corne post de la ME
les signaux prennent leur origine dans corne post de la SG de ME . le deutonoeurone
croise le plan sagittal en avant du canal épendymaire puis gagne les faisceaux anterolateraux de la SB.
Ces faisceaux gagnent les noyaux thalamiques non specifiques soit directement soit
indirectement apres relais dans la formation reticulée du TC.
Les fibres se distribuent ensuite très largement sur le cortex
Les signaux transmis par le syst extra lemniscal sont relatifs à la douleur, chaleur, froid,
tact grossier, chatouillement ou démangeaisons
Sensibilité somesthesique
Ce syst est composé de fibres myélinisées plus petites (diam 4microm) et des vitesses de
conduction comprises entre qqs-40 m/s
Le syst extra lemniscal est une voie indirecte, multi synaptique qui transmet une info qui
n’a pas besoin de transmission rapide ni grande fidelite spatiale.
III – Cortex somesthésiques
Localisé en arrière de la scissure de Rolando, dans les aires de Brodman (1,2,3, 5,7,40).
Ces aires constituent à peu pres le lobe pariétal du cortex.
Poly 1 page 10 schéma 3
Deux aires distinctes recoivent des afférences directes en provenance de relais
somesthesiques du thalamus : aires somesthesiques primaire et secondaire
1 – aires primaires (aire SI)
en arrière de Rolando, située au niv de la circonvolution pariétale ascendante,
corespond aux aires 1, 2, 3 de Brodman.
Cette aire est directement reliée au thalamus
La projection des fibres thalamiques au niveau de l’aire S1 se fait de façon ordonnée. Les
diff parties du corps sont rpzées sur des régions distinctes de l’aire S1 : on parle
d’homonculus sensitif (à ne pas confondre avec l’homonculus moteur).
Cf poly 2 page 2 schéma bas droite
La tete est representee au niv de la zone la plus latérale de S1, tandis que la partie inf du
corps est rpzée au niv de la zone mediane.
La surface corticale qui reçoit les influx d’une region corporelle donnée est
proportionnelle au nb de R de cette région. Ainsi les lèvres la face et le pouce occupent
une surface importes tandis que la totalité du tronc et la partie inf du corps sont rpzées
sur des surfaces relativement petites.
Chaque coté du cortex recoit exclusivement des informations sensitives issues des
régions corporelles controlatérales (le cortex primaire somesthésique gauche recoit des
infos from hémicorps droit)
2 – aire secondaire (SII)
beaucoup plus petite
localisée en arrière et en dessous de la terminaison lat de S1
reçoit des influx en provenance de noyaux ventero-postero-lateraux thalamiques et des
influx en provenance de SI)
la localisation des diff parties du corps est moins nette sur SII. La face est rpzée sur la
partie antérieure, les bras sur partie centrale, jambes sur partie post.
3 – aire associative
localisée en arrière de S1, au dessus de S2 au niv des aires 5 et 7 de Brodman
reçoit signaux from S1, diff noyaux thalamiques et aussi du cortex visuel et auditif.
Sensibilité somesthesique
Cette aire joue un role dans l’integration des infos spatiales, notmt d’origines somatique
et visuelle en vue du guidage du mvt.
IV – douleur et nociception
1 - définitions
Douleur : sensation désagréable et une experience emotionnelle en relation avec un
dommage tissulaire présent ou potentiel ou décrit en ces termes
Expérience subjective, événement neuropsychologique pluridimensionnel avec
principalement 4 composantes :
- sensori-discriminative : correspond au x mécanismes neurophysiologiques de
la nociception qui permettent la detection du stimulus ainsi que l’analyse de
ses caract qualitatifs spatiaux et temporels
- affective : exprime la connotation désagréable et pénible associée à la
perception douloureuse
- cognitive : ref à un ens de process susceptibles de moduler les autres
dimensions de la douleur (exple : attention, distraction, anticipation, )
comportementale : correspond à l’ensemble des manifestations observables :
physiologiques
(paramètres
somato-végétatifs),
verbales
(plaintes,
gémissements, ...) ou
motrices (immobilité, agitation, attitudes antalgiques).
La douleur est un mécanisme de protection du corps : elle survient dès que
les tissus sont
endommagés et elle incite l’individu à réagir afin d’éliminer le stimulus
nocif.
La douleur est un système sensitif à haut seuil. Ces stimulations sont
dites nocives et les
récepteurs mis en jeu par ces stimulations qualifiés de nocicepteurs.
2 - deux types de douleur : douleur aiguë et douleur sourde
La douleur est classée en 2 types : douleur aiguë et douleur sourde.
Les voies de conduction pour ces 2 types de douleur sont différentes et
chacune d’entre elle
a des caractéristiques particulières.
21 - Douleur aiguë :
La douleur aiguë survient en moins de 0,1 seconde après l’application du
stimulus
Douloureux (=nocif).
Douleur aiguë = douleur vive, douleur de piqûre, douleur rapide, décharges
électriques, etc…
Ce type de douleur est ressenti lors d’une piqûre d’aiguille, d’une coupure
Sensibilité somesthesique
au couteau ou sous l’effet d’un choc électrique.
Elle n’est pas ressentie dans les tissus les plus profonds du corps.
La douleur aiguë est transmise par les fibres de douleur de type Aδ avec
des vitesses de conduction entre 6-30m/s
22 - Douleur sourde :
La douleur sourde se manifeste avec un délai d’1 seconde ou plus après
l’application du
stimulus douloureux, et s’accroît lentement pendant plusieurs secondes et
même parfois plusieurs minutes.
Douleur sourde = douleur de brûlure, courbatures, douleurs lancinantes…
Ce type de douleur est habituellement associé à des destructions
tissulaires. Elle peut devenir atroce et conduire à des souffrances
intolérables.
Elle survient à la fois au niveau de la peau et dans la plupart des tissus
ou organes profonds.
La douleur chronique résulte de la stimulation de fibres plus primitives,
périphériques lentes de type C, vitesse de conduction conduise entre 0,52m/s
Une stimulation nociceptive soudaine transmise par ce double système
d’innervation,
provoque une double sensation douloureuse : une douleur aiguë rapide et, un
peu plus tard, une douleur sourde brûlante.
3 - Nocicepteurs
Largement répartis dans la peau mais aussi des tissus profond comme le
périoste, les parois artérielles, les surfaces articulaires ou la voute
cranienne.
La plupart des autres tissus profonds ne sont que faiblement pourvus de
terminaisons nociceptives.
Ce qui explique pourquoi on a bcp de mal à localiser une douleur abdominale
Caract physiologique :
- pas ou très peu adaptables, ce qui permet de maintenir le sujet
informé d’un stimulus préjudiciable tant qu’il persiste.
- Seuil très élevé : il faut que la stimulation soit suffisamment
Sensibilité somesthesique
forte pour que la sensation soit transmise
4 – contrôle de la douleur
Il existe des mécanismes analgésiques, dont le principal est le contrôle
segmentaire de la douleur (= gate control).
Segmentaire : au niv de la ME.
Ce syst met en jeux les fibres nociceptives et
La corne postérieure de la moelle, premier lieu d’intégration de la douleur,
joue un rôle stratégique dans le traitement des informations nociceptives.
L’activation des afférences cutanées de grand diamètre provoque des effets
inhibiteurs importants sur la réponse des neurones spinaux à la stimulation
nociceptive.
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