La loi Léonetti d - Prepabagatelleasap2017

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La loi Léonetti d'avril 2005
Fixe les droits des malades et de la fin de vie.
Objectifs:
1 - Eviter les pratiques illégales d'euthanasie.
2 - Empêcher l'acharnement thérapeutique.
3 - Permettre aux patients de choisir un cadre précis et l'arrêt de son traitement si
celui-ci est trop lourd ou devenu insupportable.
Historique :
La nouvelle loi Léonetti (version 2) examinée au parlement en mars 2015:
Deux points sont en discussion:
1 - L'aide médicalisée à mourir et le droit à "une sédation profonde et continue".
2 - L'accent est mis sur les "directives anticipées" qui deviennent alors
contraignantes.
Mercredi 11 Mars 2015: la Léonetti-Claeys est approuvée en partie.
1 - Les députés ont approuvé "la mort par sédation": sédation profonde et continue
jusqu'au décès.
2 - Ils ont refusé la légalisation de l'euthanasie: "l'assistance médicalisée active à
mourir".
Le médecin peut le décider après avoir également refusé l'obstination déraisonnable
(maintien artificiel en vie).
La loi Léonetti s'inscrit dans un cadre précis, elle concerne les malades incurables
dont le pronostic vital est engagé à très court terme. Cette loi permet également de
souligner la possibilité de la part du patient de subir un acharnement thérapeutique, il
s'agit des directives anticipées. Elle prévoit qu'une limitation voire un arrêt des
traitements peut être proposé(e) afin d'éviter tout acharnement thérapeutique :
«l’obstination déraisonnable». Avec l'impératif catégorique que le patient ne souffre
pas.
Les directives anticipées dans le cadre de la loi Léonetti
Dans une telle situation de ce type, si le malade est en capacité de s'exprimer, alors
le médecin doit lui expliquer les bénéfices et les risques attendus de la réanimation :
malade et médecin décideront ensemble de ce qu'il doit être fait. Si en revanche le
malade n'est pas en capacité d'exprimer sa propre volonté ; alors la réflexion devra
être menée par plusieurs médecins (ou soignants), il faudra alors prendre en compte
les « directives anticipées du malade » et bien sûr l'avis de sa « personne de
confiance », plus l’avis d'un intervenant extérieur.
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