Afin de mettre en évidence les qualités de votre

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L’espace… A vos idées ! – Concours ODYSSEUS II
Fiche projet
Afin de mettre en évidence les qualités de votre candidature au concours Odysseus, nous
vous conseillons de compléter la totalité de la fiche projet ci-dessous. Prenez en
considération les différentes suggestions qui y sont faites, afin de soumettre votre
candidature dans les meilleures conditions et permettre aux évaluateurs de mieux
comprendre les objectifs et la méthodologie de votre travail. Pour votre information, les
différents paramètres présentés dans ce document correspondent aux critères
d’évaluation du projet.

Toutes les parties doivent être complétées.

La fiche projet du concours Odysseus peut être complétée dans n’importe quelle
langue officielle de la Communauté européenne.

Entrez votre texte dans les espaces réservés pour chaque partie.

La totalité des contenus de cette fiche ne doit pas dépasser 3000 mots (en excluant
les références documentaires). La longueur maximum de chacune des sections est
précisée au début de chacune d’entre elles.

Remplacer la mention “Titre du projet » en bas de page par le titre de votre projet.
Notez la catégorie à laquelle vous participez ainsi que le nom de votre équipe (pour
la catégorie Pioneers )

Pour chacune des cases, supprimer les indications avant d’intégrer votre texte.

You can add to this worksheet other files (images, videos…) and weblinks as
described in the contest’s rules : http://www.odysseus-contest.eu/rules/onlinesubmission/

Vous pouvez associer à cette fiche projet d’autres fichiers (images, vidéos…) et des
liens internet, comme cela est précisé dans le règlement du concours :
http://www.odysseus-contest.eu/fr/reglement/soumission-en-ligne/
Bonne chance!
Chasse à l’exoplanète, un sport de collégien?
1
Titre du projet: Chasse à l’exoplanète, un sport de
collégien ?
Sujet pour lequel la candidature est soumise :
Autre catégorie
Nom de l’équipe: les chasseurs d’exoplanètes
(pour la catégorie Pioneers)
Résumé (max. 400 mots)
Un peu partout ces derniers temps, nous entendons parler que des
scientifiques découvrent de nouvelles planètes autour d’autres étoiles que
le Soleil.
Nous avons deux objectifs :
- Montrer que ces méthodes de détection sont accessibles pour des
collégiens, et faciles à expliquer.
- Montrer que des collégiens peuvent contribuer à la recherche
d’exoplanètes.
Pour ce projet, nous avons demandé des conseils à plusieurs personnes :
Stéphane Basa, laboratoire d’Astrophysique de Marseille
Cyrille Baudouin, centre de physique des particules de Marseille
Fernand Emering, président honoraire des « astronomes amateurs du
Luxembourg »
Les lycéens de Notre Dame d’Espérance, à Saint-Nazaire, nous ont aussi
apporté de l’aide.
Pour notre 1er objectif, nous avons étudié trois méthodes, en fabriquant à
chaque fois des maquettes :
-
La méthode par imagerie directe :
Cette méthode, facile à comprendre, nécessite du matériel
professionnel de très haute qualité.
-
La méthode des transits planétaires :
Cette méthode est aussi assez facile à comprendre. De plus, on a
vu que nous pouvions l’utiliser pour détecter des exoplanètes. Pour
finir, nous avons vu aussi que cette méthode permet d’obtenir
plusieurs caractéristiques sur l’exoplanète.
-
La méthode par vitesse radiale :
Cette méthode, basée sur l’effet Doppler-Fizeau, est plus
compliquée à comprendre. Cependant, plusieurs maquettes
Chasse à l’exoplanète, un sport de collégien?
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peuvent l’illustrer. Nous avons vu que cette méthode n’est pas
envisageable pour nous afin de détecter une exoplanète.
Pour le 2ème objectif, nous avons utilisé deux méthodes :
-
En utilisant du matériel prêté par « Astro à l’Ecole », soit une lunette
de 80 mm avec un appareil photo. Nous n’avons pas réussi à cause
d’erreurs de notre part. La méthode reste, nous pensons, possible.
-
En utilisant le télescope pilotable à distance IRIS, situé à
l’Observatoire de Haute Provence. C’est un succès, nous avons pu
détecter trois exoplanètes par la méthode de transit planétaire.
Au final, nous avons montré que les méthodes pour détecter les
exoplanètes étaient abordables pour des élèves de collège. De plus, il est
même possible de participer à l’aventure en détectant nous même des
exoplanètes par la méthode du transit planétaire.
Chasse à l’exoplanète, un sport de collégien?
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Concept-clé du projet
(max. 600 mots)
Un peu partout ces derniers temps, nous entendons parler de la
découverte de nouvelles planètes tournant autour d’autres étoiles que le
Soleil.
(montage photo que nous avons réalisé)
Comme certains d’entre nous avaient une petite expérience sur
l’astronomie, (grâce au club astronomie du collège) nous avons fait le
choix de travailler sur les exoplanètes pour voir ce que nous pourrions
arriver à faire.
Même si c’est un sujet d’actualité, nous avions peur qu’il soit un peu trop
compliqué pour nous. Après avoir fait quelques recherches, nous nous
sommes rendu compte que ce sujet était finalement à notre porté, mais à
condition de se limiter à des situations simples.
Nous avons donc choisi de traiter ce sujet suivant un angle particulier, en
essayant de répondre à ces deux objectifs :
Chasse à l’exoplanète, un sport de collégien?
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-
Montrer que plusieurs méthodes de détection d’exoplanète sont
accessibles pour des élèves en collège, et faciles à expliquer.
Montrer que des collégiens motivés peuvent contribuer à la
recherche d’exoplanètes.
Pour le 1er objectif, nous avons ainsi cherché à traiter ce sujet de la façon
la plus simple possible, sans rentrer dans les détails, pour montrer que le
thème n’est pas trop compliqué pour des élèves de collège.
Nous avons ainsi choisi de réaliser un maximum de maquettes afin de
bien pouvoir expliquer les différentes méthodes pour détecter une
exoplanète, comme on pourrait le voir dans une émission comme « C’est
pas Sorcier », dans le but de les utiliser lors d’une présentation à l’oral.
Nous avons donc aussi fait le choix de nous limiter à des situations
simples :
-
Etudier le cas d’une étoile qui n’aurait qu’une exoplanète avec une
trajectoire circulaire.
Ne pas aborder les méthodes de détection d’exoplanètes trop
compliquées.
Limiter l’utilisation des lois mathématiques à ce que nous avons
l’habitude de faire en collège.
Pour notre 2ème objectif, soit voir s’il était possible de détecter une
exoplanète nous-même, nous avons testé deux méthodes différentes :
-
Sur le stade de notre collège avec une petite lunette astronomique
prêté par Astro à l’Ecole depuis quelques années.
Avec le télescope pilotable à distance IRIS, que nous avions déjà
utilisé l’année précédente pour un autre projet.
Comme cela, nous pourrons comparer leurs avantages et inconvénients.
Ensuite, nous avons vu que pour exploiter toutes les photos afin de
détecter l’exoplanète, il existe deux méthodes :
- Utiliser le logiciel Muniwin, qui fait tout tout seul.
- Utiliser le logiciel SalsaJ, qui demande de traiter les photos une par
une « A la main ».
Nous avons choisi la 1ère méthode, toujours dans l’esprit de traiter le
sujet de façon la plus abordable possible.
Par chance, cependant, notre professeur a été contacté par les élèves
du lycée de Notre Dame d’Espérance, à Saint-Nazaire, pour travailler
ensemble et partager nos photos. Ces élèves travaillent en utilisant le
logiciel SalsaJ. Grâce à eux, nous pourrons comparer les deux
méthodes, et savoir comment cela fonctionne lorsque l’on fait tout « tout
seul ».
Chasse à l’exoplanète, un sport de collégien?
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Pour ne pas demander de l’aide à notre professeur trop souvent, nous
avons demandé des conseils à plusieurs personnes. Nous en avons
trouvé certaines nous-mêmes et pour d’autres, c’est notre professeur qui
nous a donné leurs adresses mail :
-
Stéphane Basa, astrophysicien au laboratoire d’Astrophysique de
Marseille. Il pilote le projet IRIS
Cyrille Baudouin, du centre de physique des particules de Marseille.
Il travaille aussi sur le projet IRIS.
Fernand Emering, président honoraire des « astronomes amateurs
du Luxembourg »
Les lycéens de Notre Dame d’Espérance, à Saint-Nazaire, nous ont
donc aussi apporté de l’aide.
Chasse à l’exoplanète, un sport de collégien?
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Méthodologie et mise en oeuvre
(max. 1000 mots)
Premier objectif
« Montrer que les méthodes de détection des exoplanètes sont
accessibles pour des collégiens et faciles à expliquer. »
Nous avons principalement travaillé avec le site http://media4.obspm.fr/,
crée par l’observatoire de Paris. Nous l’avons jugé très fiable.
Aussi, nous avons souhaité travailler sur des maquettes pour comprendre
les informations que l’on a trouvé, mais aussi pour les utiliser lors d’une
présentation.
- Pour illustrer la méthode par imagerie directe, nous avons utilisé pour
représenter l’étoile un globe lumineux. Pour représenter l’exoplanète, nous
avons utilisé une petite ampoule branchée sur une pile de 4,5V.
Nous prendrons par la suite des photos à différentes distances pour
montrer le problème de cette méthode.
- Pour illustrer la méthode des transits planétaires, nous avons fabriqué
une autre maquette :
Nous faisons passer une petite boule en polystyrène devant le globe
lumineux de l’expérience précédente. Un luxmètre relié à un PC permet
de tracer la courbe de luminosité. La petite boule représente l’exoplanète
et le globe lumineux l’étoile.
Nous utilisons pour le déplacement de l’exoplanète des briques de Lego
programmable EV3 reliés à un moteur.
Chasse à l’exoplanète, un sport de collégien?
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Chasse à l’exoplanète, un sport de collégien?
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Un système d’engrenages permet de limiter la vitesse minimale du
moteur, trop importante :
A l’aide de cette maquette, nous pourrons réaliser plusieurs expériences.
Nous avons aussi fabriqué une maquette pour illustrer la 3ème loi de
Kepler, que nous avons découverte durant nos recherches :
Nous avons tendu un tissu sur le dessus d’une poubelle et poser au
centre une boule assez lourde, qui représentera l’étoile. La pente sur le
tissu représentera l’intensité de la gravité fabriquée par l’étoile.
En faisant rouler une bille sur ce tissu, on montre que lorsque la bille est
éloignée de l’étoile, et doit tourner lentement pour décrire un cercle
autour de l’étoile et lorsqu’elle est proche de l’étoile, et doit tourner plus
vite.
Une vidéo de cette maquette est en pièce jointe.
Chasse à l’exoplanète, un sport de collégien?
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- Pour illustrer la méthode de la vitesse radiale, nous avons fabriqué
deux maquettes :
Nous illustrons le fait que par gravité, l’étoile va légèrement être attiré par
sa planète, et décrire une trajectoire circulaire. Pour cela, nous avons
placé des aimants dans des boules et utilisé des Lego :
Pour la deuxième maquette, Nous plaçons dans un sac plastique un petit
buzzer soudé sur une pile que l’on fait tourner autour de notre tête. On
observe que le son change.
Nous montrons par cette expérience l’analogie entre l’effet DopplerFizeau sur la lumière et celui du son, mieux connu.
Deuxième objectif
« Montrer que des collégiens peuvent contribuer à la recherche
d’exoplanètes ».
Pour commencer, ne sachant pas par quoi commencé, nous avons
contacté par mail M. Baudouin, qui travaille au centre de physique des
particules de Marseille.
Il nous a conseillé d’utiliser le site suivant pour tester notre matériel sur
une cible déjà connue :
Chasse à l’exoplanète, un sport de collégien?
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http://var2.astro.cz/tresca/transits-prediction.php
Il suffit de préciser la latitude et la longitude de notre collège, et une liste
d’exoplanète est proposée pour la date choisie :
Une cible parfaite commence son transit en pleine nuit, est haute dans le
ciel, a son étoile brillante et possède un puits de lumière important. Ici,
HAT-P-32 b serait une cible correcte, même si elle est un peu basse dans
le ciel sur la fin.
Dans notre collège, nous avons une lunette de 8cm sur une monture
motorisée. (ED80 sur EQ5).
Nous avons aussi un appareil photo (CANON 1100D). C’est du matériel
prêté par le groupe Astro à l’Ecole.
Comme nous ne savons pas s’il est suffisant, nous avons parcouru sur le
site précédant les transits existant d’exoplanète et nous avons regardé le
matériel utilisé.
On a trouvé beaucoup d’exoplanètes fonctionnant avec du petit matériel,
mais souvent avec des caméras CCD et pas des appareils photos.
Nous avons ensuite trouvé quelqu’un qui a utilisé un gros télescope mais
avec le même appareil photo que le nôtre, M. Emering :
Chasse à l’exoplanète, un sport de collégien?
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Nous l’avons contacté par mail : par chance, ce monsieur est président
d’une grosse association d’astronomie au Luxembourg, et il parle
Français. Il nous a répondu qu’il était possible que cela fonctionne si on
choisissait bien notre exoplanète. Il nous a aussi donné des conseils
techniques sur les réglages à faire.
Nous choisissons l’exoplanète CoRoT- 1b, qui n’a que des avantages,
sauf une luminosité très faible.
Lors de la soirée notre professeur nous a beaucoup aider pour
l’installation et l’utilisation du matériel.
Au final, nous avons eu beaucoup de problèmes et il a fallu lancer les
photos alors que nous n’étions pas certains de bien viser l’étoile qui nous
intéressait.
Nous prendrons 81 photos avec des poses de 3 min à chaque fois. (ISO
1600).
Nous souhaitons aussi tester ce type de détection avec un télescope
beaucoup plus performant que notre lunette : le télescope IRIS
http://iris.lam.fr/
C’est un télescope de 50 cm de grande qualité. Il est pilotable à distance
et il est situé à l’Observatoire de Haute-Provence. (A côté du télescope qui
a découvert la 1ère exoplanète !)
Chasse à l’exoplanète, un sport de collégien?
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Nous avons eu cette idée car nous l’avons déjà utilisé l’an dernier pour un
autre projet. Il est très facile à utiliser.
Chasse à l’exoplanète, un sport de collégien?
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Cependant, comme nous avons décidé de faire ce projet assez tard, M.
Bonnafous n’a pas pu déposer pour nous ce projet pour obtenir des nuits
d’observation.
Nous avons alors contacté M. Basa, astrophysicien au laboratoire
d’Astrophysique de Marseille qui s’occupe du télescope, pour savoir s’il ne
pouvait pas nous trouver un peu de temps d’observation.
Nous avons eu de la chance car comme plusieurs samedis étaient libres,
il nous les a attribués.
Pour notre 1ère soirée, nous choisissons la cible XO-1b à l’aide du site
http://var2.astro.cz/tresca/transits-prediction.php :
M. Basa nous donne aussi des conseils sur les réglages à faire pour
prendre les photos d’une exoplanète.
Pour notre 2ème nuit, le choix se porte sur WASP-104b et TrES-3b
Chasse à l’exoplanète, un sport de collégien?
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Avant notre deuxième nuit d’observation avec IRIS, notre professeur a été
contacté par un Lycée de Saint-Nazaire. (Voir la version complète pour
plus d’informations.)
Chasse à l’exoplanète, un sport de collégien?
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Impact pour la société
(max. 200 mots)
Les médias parlent depuis plusieurs années des nombreuses avancées
faites en astronomie, notamment la découverte de nouvelles exoplanètes.
Notre projet a montré qu’il est tout à fait possible pour des collégiens de
travailler sur ce domaine. C’est un sujet concret qui permet de demande
de travailler sur des expériences, faire des mathématiques, de la physique,
et donc de donner ou de renforcer le gout pour les sciences.
De plus, il est même possible, en se lançant dans la détection
d’exoplanètes, de publier ses résultats et d’apporter une petite pierre à la
science.
Notre projet a donc montré que l’étude des exoplanètes peut permettre à
des élèves de collège de faire de l’astronomie très concrètement sur un
sujet assez populaire ces derniers temps.
Impact durable pour l’environnement
(max. 200 mots)
La recherche d’exoplanète sert à deux choses :
C’est une étape indispensable pour peut-être, un jour, trouver une autre
planète habitable. C’est important car on sait que l’humanité ne pourra pas
rester sur la Terre éternellement.
Ainsi, cela nous rappelle qu’actuellement, notre planète est la seule que
nous ayons. Il faut donc à tout prix la préserver car il faudra encore
beaucoup de temps pour pouvoir se rendre sur une autre planète
habitable.
Chasse à l’exoplanète, un sport de collégien?
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Résultats et conclusions
(max. 600 mots)
I.
Etudier une exoplanète
La méthode par imagerie directe est simple à comprendre : on détecte sur
une image la faible lumière d'une planète à côté de son étoile. Elle est cependant
très compliquée à utiliser car lorsque l’on s’éloigne de l’exoplanète, sa lumière
est vite noyée dans celle de son étoile, comme on peut le voir sur nos photos cidessous :
Chasse à l’exoplanète, un sport de collégien?
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La méthode des transits planétaires est aussi assez simple à comprendre :
Si on a la chance d'observer un système étoile-planète exactement "par la
tranche", alors on peut assister à un transit de la planète devant son étoile, c’està-dire que la planète passe entre nous et son étoile.
Lors de ce transit, une partie de la lumière de l’étoile est cachée par la planète.
Ainsi, le signal lumineux en provenance de l'étoile chute légèrement durant ce
passage.
Avec notre maquette, on a obtenu les résultats suivant :
Chasse à l’exoplanète, un sport de collégien?
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Nous avons aussi vu que ces courbes permettaient d’obtenir des informations
sur l’exoplanète. (voir la version « exposé » de notre projet )
La méthode par la vitesse radiale est plus compliquée car basée l'effet
Doppler-Fizeau. Cependant, plusieurs maquettes et expériences nous ont permis
de bien comprendre et de pouvoir expliquer ce phénomène. (voir la version
« exposé » de notre projet )
II.
Détecter une exoplanète par la méthode de transit planétaire
Avec la lunette ED 80 et son appareil photo, c’est un échec.
Nous n’arrivons pas à trouver notre étoile sur nos photos.
Sur la photo suivante tirée du site http://var2.astro.cz, elle est au centre :
Chasse à l’exoplanète, un sport de collégien?
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Et voilà ci-dessous l’une de nos photos.
Le cadre bleu correspond environ à la taille de la photo précédente.
De plus, l’étoile que l’on cherche doit être brillante comme les moins brillantes de
notre photo. L’utilisation du logiciel Muniwin nous apprendra que sur les étoiles
de faibles intensités de notre photo, moins d’une dizaine de photos sur les 81
prises sont utilisables par le logiciel pour tracer la courbe de luminosité, ce qui
est trop faible.
Conclusion de cet essai :
- Il est important de vérifier que l’étoile est bien dans le champ avant de
lancer toutes les photos.
- Pour notre matériel, il est important de choisir une étoile assez lumineuse.
Chasse à l’exoplanète, un sport de collégien?
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-
La préparation et l’utilisation de la lunette sont très compliquées : nous
serions incapables de refaire cette soirée sans une aide importante de
notre professeur.
Ainsi, on a vu aussi que détecter une exoplanète avec du matériel amateur est
possible, mais demande de grandes connaissances sur l’utilisation du matériel et
des logiciels.
Avec le télescope pilotable à distance IRIS, trouver l’étoile qui nous intéresse est
très facile car elle est au centre de l’image. Nous obtenons de bons résultats en
utilisant le logiciel Muniwin.
XO-1b :
TrES-3b :
Chasse à l’exoplanète, un sport de collégien?
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WASP-104b :
Avec du matériel semi-professionnel comme le télescope IRIS, il est donc très
facile de détecter une exoplanète. Cela demande cependant de déposer un
dossier à l’avance pour obtenir du temps d’observation.
Chasse à l’exoplanète, un sport de collégien?
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III.
Détecter une exoplanète par la méthode de la vitesse radiale
Nous avons fait un essai avec un réseau pour voir si on pouvait utiliser le
télescope IRIS pour détecter une planète par la méthode radiale. Nous avons vu
que cette méthode n’est pas possible avec ce matériel.
Lors de ce projet, nous pensons avoir montrer que l’étude des exoplanètes est
possible pour des élèves en collège. De plus, nous avons montré qu’il était même
possible d’en détecter.
Nous avons vu aussi que plusieurs formules mathématiques permettaient de
connaitre des informations sur l’exoplanète. Pour plus de détails, vous pouvez
consulter la version « exposé ».
Chasse à l’exoplanète, un sport de collégien?
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Ressources
Sites internet :
-
-
http://iris.lam.fr/ (site du télescope IRIS) de décembre 2016 à
février 2017.
http://media4.obspm.fr/ (observatoire de Paris, projet
« Astrophysique sur Mesure ») de octobre 2016 à janvier 2017
http://var2.astro.cz (site répertoriant les exoplanètes connues,
avec de nombreuses informations pour préparer une soirée) de
octobre 2016 à mars 2017
https://fr.wikipedia.org décembre 2016
Ouvrage :
-
Cahier Clairaut N°135, Automne 2011, Tutoriel pour observer un
transit d'exoplanète
Remerciements pour l’aide apportée :
-
Astro à l'Ecole
Stéphane Basa, laboratoire d’Astrophysique de Marseille
Cyrille Baudouin, centre de physique des particules de Marseille
Fernand Emering, président honoraire des « astronomes
amateurs du Luxembourg »
Les lycéens de Notre Dame d’Espérance, à Saint-Nazaire (voir la
version complète de notre rapport pour les détails)
Logiciels gratuits utilisés :
-
EOS utility (pour la gestion de l’appareil photo)
Muniwin (pour traiter les images et tracer la courbe de luminosité)
PHD guiding 2 (pour la gestion de la caméra d’autoguidage)
Stellarium (pour la gestion de la monture du télescope)
Stellarium scope (pour la gestion de la monture du télescope)
Chasse à l’exoplanète, un sport de collégien?
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