REFERENCES NOTIONS UTILISEES ENTETIEN E.P.S. NOTIONS Estime de soi Définitions Sentiment subjectif qui se construit par le regard des autres et les expériences passées Sentiment d’efficacité personnelle Croyance qu’a chacun d’être capable d’influencer son fonctionnement psychosocial et les évènements qui affectent sa vie Maîtrise : progresser dans la maîtrise de la tache Performance : être meilleur que les autres Investissement consenti par le sujet pour réaliser une tâche But de maîtrise / but de performance Effort consenti Attribution causale Interprétation de la Hypothèses validées - Pour protéger l’estime de soi, un apprenant peut être tenté d’éviter d’apparaître incompétent donc éviter d’apprendre !!! Stratégie d’auto-handicap, recherche d’excuses, valorisation morale de ne rien faire - Pour développer l’estime de soi : être bienveillant, faire confiance à l’élève, travailler sur les attributions causales, développer une conception progressiste de l’habileté physique (opposé au « don »), rechercher des buts de maîtrise - Les individus appartenant à un groupe socialement défavorisé intègre ce jugement ! (les enfants noirs de 4 ans préfèrent jouer avec la gentille poupée blanche !) - Les filles intègrent des attentes sociales différentes des garçons !!! Quatre façons de modifier le sentiment d’efficacité : - vivre des expériences de maîtrise (succès) - l’observer dans son entourage : modelage social (versus intégration incapacité sociale !!!) - persuasion sociale : encouragements réalistes, évaluation auto-centrée - réduction du stress, augmentation de la force physique Réf. J.P. Famose Conf. Poitiers - Si un groupe fonctionne sur des buts de maîtrise (et que les tâches sont adaptées) il y aura plus d’apprentissage et l’estime de soi des individus sera augmenté. - Si un élève fonctionne naturellement sur des buts de performances et qu’il ne se sent pas performant il évitera de paraître incompétent… Lié à l’estimation de la difficulté de la tâche à réaliser : dans un premier temps proportionnel à la difficulté estimée puis au delà d’une certaine limite (tâche paraissant finalement trop difficile) chute brutale. (Kukla 92) J.P. Famose Conf. Poitiers Deux paramètres : localisation (interne, externe), stabilité de la cause. (Weiner Archi. C.13 A. Ba D 12 nd ura Sciences humaines n°148 Lexique Théma. D. Delignières P. Duret Vigot 95 Lexique C.13 cause des réussites ou échecs Motivation intrinsèque Versus extrinsèque La motivation 72) Suivant l’attribution causale, la motivation peut ou non être suscitée… Interne/Stable : Habileté Interne/Instable : Effort Externe/Stable : Difficulté Externe/Instable : Chance Remarque : L’intelligence est perçue comme une disposition stable par une majorité d’individu : représentation totalement fausse qui entraîne une baisse de la motivation (perte contrôlabilité !). Lorsque que les enfants perçoivent que l’intelligence est une aptitude non stable, ils se fixent des buts d’apprentissage… Intrin : bénéfices que le La poursuite de motifs extrinsèques peut nuire à l’atteinte des motifs sujet pourra tirer intrinsèques (Deci 75) : phénomène se surjustification (change de raison de directement de son s’investir dans la tâche !!!) activité (sentiment de compétence, autodétermination, contacts sociaux, sensations) Extrin. : « récompenses » Quatre facteurs jouant sur la motivation : - La perception de compétence (sentiment d’auto-efficacité (Bandura) construit par expériences vécue et vicariante, puis de manière moins nette par la persuasion verbale et l’état émotionnel de l’individu) - L’autodétermination ( répond à un des trois besoins sociaux : se sentir compétent, autonome et socialement intégré (Deci et Ryan) / se sentir responsable de ses actes (libre)) - La perception de la valeur de l’objet d’étude : utilité et intérêt d’atteindre le but (attention désengagement psychologique si difficulté, car besoin de protéger son estime de soi donc dévalorisation du but et baisse encore plus sensible de la motivation !) - La perception de la contrôlabilité de l’apprentissage. Existence de différentes stratégies de protection de l’estime de soi en cas de Théma. D. Delignières P. Duret Vigot 95 Lexique Théma. D. Delignières P. Duret Vigot 95 J.N. Foulin M.C Toczek Armand Colin L 29 difficulté dont l’auto-handicap (ne travaille pas…) Attention observation parfois d’une résignation acquise sentiment de perte totale de contrôle de son apprentissage (si échecs répétés !!!) Influence d’un Les possibilités de transfert horizontal semblent limitées. L’habileté apparaît très apprentissage antérieur spécifique. (Famose – Durand 88) sur l’acquisition d’une habileté nouvelle : il peut être positif ou négatif L’apprentissage auto-régulé Processus actif et L’efficacité en E.P.S. vient de : constructif par lequel - l’habileté physique (connaissances, métaconnaissances, stratégies les apprenants se fixent cognitives d’apprentissage, processus d’attention et d’activation, des buts pour leur cognitions de contrôle et dévaluation de la performance) apprentissage et puis - le sentiment d’être habile tentent d’enregistrer, - la motivation optimale réguler et contrôler leur - la gestion des émotions cognition, leur - aspects biologiques motivation et leurs - environnement comportements, guidés par leur but et leur environnement. Autonomie de l’élève et Deux types de règles : - La façon dont un élève apprend et celle dont il se comporte en groupe intégration des règles en - sociales sont liées, c’est le même processus d’attribution ou non attribution de E.P.S. - apprentissages sens par rapport à l’ensemble de ces règles qui détermine les attitudes. (aussi règles d’action) - La règle doit être mise en lien avec sa finalité, l’enfant doit en comprendre l’histoire. Quatre types de rapports à la règle : anomie (refus de…), hétéronomie (obéissance passive), autorégulation ( compréhension de la fonction), autonomie (création de règles) L’élève autonome est dérangeant car il veut du pouvoir… “Donner du sens aux Du sens … Transfert vertical (même nature de tâche, difficulté supérieur), horizontal ( même difficulté mais nature différente) Lexique Théma. D. Delignières P. Duret Vigot 95 D 13 J.P. Famose EPS n° 300 D 14 J.A. Méard EPS1 n° 96 P. Bordès D 21 apprentissages” une direction, une orientation … savoir où l’on va (projet) une signification : comprendre ce que l’on fait, pourquoi on le fait (et comment on le fait) - des sensations :le mouvement, une expérience globale de « corporéité », d’unité de la personne, d’histoire personnelle et surtout d ‘émotions … Pour les enseignants l’école sert à acquérir un savoir, pour certains élèves ils cherchent un diplôme ! Nécessité de construire l’école comme lieu de culture, de symboles, de valeurs et de l’ouvrir sur la société (donner du sens sur leur vie, la société, le monde…) - Rapport aux savoirs Psychologie sociale Ensemble de rapports d’expériences. - Engagement - Conception intelligence - Travail de groupe - Discrimination sociale L’autorité E.P. et prise de risque - Les décisions que l’on prend ou que l’on parvient à nous faire prendre, nous engagent. Plus l’enfant se sent libre et responsable de ses actes, plus il se sentira engagé par ces derniers La croyance en la stabilité de l’intelligence constitue un véritable handicap pour la réussite scolaire Même si son travail n’est pas satisfaisant, l’élève doit être traité et se percevoir comme une personne de valeur afin d’éviter les conduites d’auto-protection contre productives. Pour un travail en groupe productif, les élèves doivent percevoir qu’ils ont besoin les uns des autres pour réaliser leur tâche collective. Les conditions nécessaires à ‘obtention de la discrimination sociale sont minimales : « nous/eux » suffit ! L’appartenance à un groupe conduit à favoriser ce groupe au détriment des autres Le recours à l’autorité déresponsabilise, il induit l’obéissance, pas l’apprentissage. Il diminue l’attention. L’ampleur du risque que nous acceptons de prendre ne serait pas imposée par la situation mais correspondrait à un niveau jugé optimal et recherché par l’individu (théorie de l’homéostasie du risque : aménagement routier) Un cause de la prise de risque réside dans le rapport subjectif que EPS 232 B. Ch D 23 arl ot Ed. Sc. Humaines L 13 N.C. Toczek D.Mar tinot Armand Colin 04 Attribution causale Importance cohésion du groupe Eléments de base de l’apprentissage coopératif Intéraction sociale Groupe si : but commun, perception comme un « nous » l’individu va considérer entre risques et bénéfices (gain de temps en voiture !!!) - La recherche de sensations correspondrait à un trait de personnalité. - Nous planifions notre comportement en fonction de trois types de croyances : les enjeux, le regard de l’autre et le coût. - L’attribution causale proposée par l’élève pour rendre compte de ses succès ou de ses échecs détermineraient des émotions spécifiques chez lui qui, à leur tour, influenceraient son niveau de motivation, don un comportement à venir plus ou moins motivé - Attribution à un manque de capacité = danger - L’enseignant devra éviter que l’élève explique son échec par des attributions internes, stables et contrôlables. La cohésion du groupe fait que les individus s’engagent mieux. Pour la favriser différents points : - poursuivre un but commun - renforcement attribué au groupe (et non en fonction des individus) en fonction de la productivité - présence d’une menace extérieure, ou d’adversaires… Attention paresse sociale si mauvaise perception de son rôle dans le groupe. Nécessité de mettre en place : - interdépendance positive : besoin les uns les autres (complémentarité…Cf. Cirque) - responsabilité individuelle - tâche commune - interaction stimulante :entraide dans l’apprentissage - relations interpersonnelles : création de liens entre les individus - feed-back à chacun des membres du groupe et à la classe entière. L’enfant progresse mieux si son activité de résolution de problème l’engage dans un rapport avec autrui (construction d’une maquette par des enfants de 6 ans) Nécessité de formuler sa position personnelle après conflit « socio-cognitif » pour augmenter efficacité J.N. Foulin M.C Toczek Armand Colin L 29 J.N. Foulin M.C Toczek Armand Colin L 29 M.J. Rémigny ED. Sc. Humaines D 22 Les A.P.S. : plaisir de l’acte moteur ou devoir de santé Psychologie de la créativité La créativité dépend d’une combinaison interactive de facteurs cognitifs ( intelligence, connaissance), conatifs (style cognitif, personnalité, motivation), émotionnels et environnementaux. L’affectivité dans l’apprentissage Métaémotion Comment motiver les élèves et les rendre plus autonomes ? Compréhension que le sujet a de la nature, des causes et des possibilités de contrôle des émotions et ensuite, la capacité du sujet à réguler les émotions. Orientation active, persistante et sélective qui caractérise le comportement. BOUET (69) C. Compte rendu étude médicale. D. Per D 25 Les personnes qui perçoivent la pratique physique comme un impératif de santé, rin vivent mal cette norme extérieure qu’elles ne peuvent atteindre et de fait, Colloque pratiquent peu ! AFRAPS Seul le plaisir vécu dans les situations est un gage d’une pratique à long terme ! Les environnements les plus contraignants comme les plus laxistes ne sont pas L 17 Todd favorables au développement créatif (idem cognitif) . Nécessité de mettre en lubart place des règles souples ! Armand Il faut encourager : Colin - l’apprentissage indépendant - l’enseignement coopératif - les pensées divergentes et flexibles - éviter les jugements hâtifs - favoriser l’auto-évaluation - prendre au sérieux les questions et les suggestions des élèves - offrir un environnement riche en matériels - aider les élèves à dépasser la frustration et l’échec. Certains élèves présentent des déficits dans la construction de leurs savoir-être L 21 L. relation avec autrui et soi même : capacité à agir avec ses paris, à intégrer des Lafortune valeurs et règles relationnelles, à éprouver de l’empathie pour autrui, à gérer des P. affects négatifs (frustration, colère, envie…) ou les conflits inter-personnels. Mongeau Comment développer la « métaémotion » Presses université Québec 02 En jouant : J. Méard L 23 - sur l’activité proposée (nouvelle, émotion forte, dimension sociale, S. Bertone émotions spécifiques, interdisciplinarité) EPS Doss. - sur les contenus proposés (accessibles, finalisés, fondamentaux, à 38 construire (autodétermination)) - sur l’évaluation (faire réussir (sentiment de compétence), auto-évaluation (auto détermination, analyse cause d’échec), buts de maîtrise, co- Besoins et motivation évaluation (dynamique de groupe, métacognition, apprentissage social… - sur les procédures : faire réussir, mettre en projet, responsabiliser… - sur les types d’intervention de l’enseignant (imposition (M. dominateur/sécurité et identification = transfert), incitation (développe estime de soi, besoin de feed-back), négociation (guidage, tutelle)) Marc Durand distingue trois besoins principaux à l’origine de la motivation dans le domaine du sport : - le besoin d’accomplissement (recherche du succès) - le besoin hédonique ( plaisir dans la tâche) - le besoin d’affiliation (établir des contacts) Lexique Théma. D. Delignières P. Duret Vigot 95