Recos BHRe JRH 2013 - CClin Sud-Est

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Recommandations
BHR émergentes
Richard Bonnet
CNR Résistance aux antibiotiques BLSE/Céphalosporinases
Laboratoire de Bactériologie Clinique
CHU Clermont-Ferrand
Olivier Baud
ARlin Auvergne
Service d’Hygiène Hospitalière CHU Clermont-Ferrand
BMR BHRe
•
•
•
•
•
•
•
•
•
SAMR Staphyloccocus aureus Résistant à la méticilline
EBLSE Entérobactéries productrices de bétalactamase à spectre étendu
PARC Pseudomonas aeruginosa résistant à la ceftazidime
ABRI Acinetobacter baumanii résistant à l’imipénème
HrCASE Entérobactéries hyperproductrices de céphalosporinases
GISA Staphyloccocus aureus intermédiaires aux glycopeptides
ERG Enterococcus faecalis résistants aux glycopeptides
ERG Enterococcus faecium résistants aux glycopeptides
EPC Entérobactéries productrices de carbapénémase
Définition (1)
Bactéries
Hautement
Résistantes aux antibiotiques
émergentes
Définition (2)
Bactérie commensale du tube digestif
Résistante à de nombreux antibiotiques
Avec des mécanismes transférables entre bactéries
Emergente
sous un mode sporadique ou
un mode épidémique limité
En 2013, BHRe =
• Entérobactéries productrices de carbapénémases (EPC)
• Enterococcus faecium résistant aux glycopeptides (ERG)
Ce que ne sont pas les BHRe
Les bactéries saprophytes comme A. baumannii ou P.
aeruginosa, quelle que soit leur multi-résistance aux
antibiotiques
Bactéries non commensales du tube digestif, peu de risque de diffusion
communautaire, diffusion hospitalière dans les services à risque
Les bacilles à Gram négatif résistants aux carbapénèmes sans
production de carbapénémases
Les bactéries multi résistantes (BMR) aux antibiotiquesStaphylococcus
aureus résistant à la méticilline (SARM) et sensible aux glycopeptides
Les entérobactéries produisant des β-lactamases à spectre étendu (EBLSE)
Enterococcus faecalis résistant aux glycopeptides
E. faecalis est rarement impliqué dans les épidémies Il doit être géré comme une
BMR
Phénomène émergent
Les EBLSE une implantation
réussi
L’épidémie à notre porte …
K. pneumoniae Carbapénémase +
Impasse thérapeutique
PIP
TIC
AMX
CAZ
AMC
FOX
CTX
ATM
NOR
FEP
CIP
K. pneumoniae
Sauvage
BLSE
Carbapénémase Oxa 48
PIP
TCC
FOX
TIC
AMX
CAZ
AMC
CTX
ATM
Oxa 48
AMX
TIC
AMC
TCC
CF
PIP
CTX
CAZ
AMC
ETP
CFM
FEP
CXM
ATM
FOX
IPM
TZP
BLSE + Oxa 48
AMX
TIC
AMC
TCC
CF
PIP
CTX
CAZ
AMC
ETP
CFM
FEP
CXM
ATM
FOX
IPM
TZP
PENICILLINES CEPHALOSPORINES
Amoxicilline
Pipéracilline
Aztreonam
Céfuroxime-axétil
Céfpodoxime-proxétil
Céfixime
PENICILLINES + inhibteurs Céfuroxime
Céfotaxime
Amoxicilline + Acide
Ceftriaxone
clavulanique
Céftazidime
Ticarcilline + Ac clavulanique
AMINOSIDES
Céfépime
Pipéracilline + Tazobactam
Gentamicine
Céfoxitine
QUINOLONES
Tobramycine
Acide Pipémidique
Amikacine
Norfloxacine
CARBAPENEMES
Péfloxacine
Imipénème
Ofloxacine
Dopripenem
Ciprofloxacine
Ertapeneme
Lévofloxacine
Meropeneme
Moxifloxacine
Où sont les BHR ?
Carte du monde prenant en compte l’incidence des diarrhées chez les enfants
www.worldmapper.org
des textes, des
textes, des
textes, des textes
1. CTINILS. Avis « maîtrise de la diffusion des ERG dans les établissements de santé français » Comité
Technique des Infections Nosocomiales et Infections Liées aux Soins (CTINILS), octobre 2005.
2. CTINILS. Fiche technique opérationnelle du 09/10/06 « Prévention de l’émergence des épidémies d’ERG
dans les établissements de santé ».
3. Note DGS/DHOS du 06/12/06 : Prévention de l’émergence des épidémies d’ERG dans les ES.
4. HCSP. Recommandations relatives aux mesures à mettre en œuvre pour prévenir l’émergence des
entérobactéries BLSE et lutter contre leur dissémination. HCSP février 2010.
5. HCSP. Rapport relatif à la maîtrise de l’émergence et de la diffusion des entérocoques résistants aux
glycopeptides (ERG) dans les établissements de santé français. Haut Conseil de la santé publique.
Commission spécialisée « Sécurité des patients : infections nosocomiales et autres évènements indésirables
liés aux soins et aux pratiques ». Mars 2010.
6. HCSP. Maîtrise de la diffusion des bactéries commensales multi-résistantes aux antibiotiques importées
en France lors de la prise en charge de patients rapatriés de l’étranger. Commission spécialisée « Sécurité
des patients » (CsSP), Haut Conseil de la santé publique (HCSP). Mai 2010.
7. HCSP. Maîtrise de la diffusion des BMR importées en France par des patients rapatriés ou ayant des
antécédents d’hospitalisation à l’étranger. CsSP, HCSP. Novembre 2010.
8. Circulaire N°DGS/RI/DGOS/PF/2010/413 du 6 décembre 2010 relative à la mise en œuvre de mesure de
contrôles des cas importés d’entérobactéries productrices de carbapénémases (EPC).
9. Instruction DGS/DUS/RI N°2011/224 du 26/08/2011 relative aux mesures de contrôle des EPC.
10. Instruction DGS/DUS/CORRUSS N°2012/188 du 9 mai 2012 relative à l’organisation des rapatriements
sanitaires vers la France de patients porteurs de maladies transmissibles nécessitant un isolement ou de
bactéries multi-résistantes (BMR).
Efficacité des textes …
Episodes d’EPC signalés entre 2004 et avril 2013 en France (n= 482)
1ères recos EPC
BMR BHR
• Actualiser les recommandations de détection
et de prise en charge des patients colonisés ou
infectés par des BHR
• Harmoniser les recommandations françaises
• Rendre ces recommandations plus
opérationnelles et compréhensibles pour les
établissements de santé
– Fiches techniques (CAT) en fonction des risques et
des circonstances de découverte
Mode de Dissémination
⇒Maîtrise de la transmission
Manuportage
Environnement
Gants / Tenue
Excreta
Bio-nettoyage
Précautions complémentaires de type contact
100% d’application – d’observance ?
= 0% dissémination
Astagneau Pascal
Médecin de santé publique
Baud Olivier
Médecin hygiéniste
Berthelot Philippe
Médecin hygiéniste
Blanckaert Karine
Médecin hygiéniste
Bonnet Richard
Microbiologiste
Bouscarra Joël
Médecin rééducateur
Coignard Bruno
Médecin épidémiologiste
Ducron Corinne
Cadre de santé hygiéniste
Fournier Sandra
Médecin infectiologue
Grandbastien Bruno
Médecin hygiéniste
Jarlier Vincent
Microbiologiste
Le Coustumier Alain
Microbiologiste
Lepelletier Didier
Médecin hygiéniste
Lucet Jean-Christophe
Médecin hygiéniste
Mallaval Franck-Olivier
Médecin hygiéniste
Nicolas-Chanoine Marie-Hélène Microbiologiste
Rabaud Christian
Médecin infectiologue
Souweine Bertrand
Médecin réanimateur
van de Woestyne Philippe
Directeur administratif
van der Mee-Marquet Nathalie Microbiologiste, hygiéniste
Vaux Sophie
Pharmacien épidémiologiste
Gagnaire Julie
Assistante hospitalo-universitaire
Lasserre Camille
Assistante hospitalo-universitaire
Anna-Pelagia Magiorakos
Epidémiologiste
Roland Leclercq
Microbiologiste
Nicolas Fortineau
Microbiologiste
Christian Brun-Buisson
Réanimateur
Joseph Hajjar
Médecin hygiéniste
Pierre Parneix
Médecin hygiéniste
Thierry Lavigne
Médecin hygiéniste
Yasmina Berrouane
Médecin hygiéniste
CCLIN Paris-Nord, Paris, CSSP
ARLIN Auvergne, Clermont-Ferrand
CHU Saint Etienne, CSSP, Président de la SF2H, co-pilote groupe BHRe 2013
ARLIN Nord, Lille
CHU Clermont-Ferrand, CA-SFM, CNR associé, SFM
SSR, Collioures
InVS, Saint-Maurice, CSSP
CH Béthune
AP-HP, Paris
CHU Lille, président de la CSSP, SF2H
AP-HP, Paris, CA-SFM
CH Cahors, ColBVH
CHU Nantes, CSSP et SF2H, co-pilote et rapporteur du groupe BHR 2010 et BHRe 2013
AP-HP, Paris, SF2H
CH Chambéry
AP-HP, Paris, Présidente de l’ONERBA, CA-SFM
CHU Nancy, CSSP, CCLIN Est, Président de la SPILF
Clermont-Ferrand, membre du GT EBLSE, HCSP 2010
CHU Lille
CHU Tours, Réseau des Hygiénistes du Centre, ARLIN
InVS, Saint-Maurice
CHU Saint-Etienne
CHU Nantes, actuellement CHU Brest
Antimicrobial Resistance and Healthcare-Associated Infections eCDC, Stockholm, Sweden
Laboratoire expert du CNR Entérocoques, CHU Caen
Laboratoire associé du CNR Résistance aux antibiotiques, Bicêtre, AP-HP, Paris
Président de la COSPIN (DGOS), CHU Créteil, AP-HP, Paris
CH Valence
Responsable du CClin Sud-Ouest
CHU Strasbourg
CHU Nice
Méthodes
– Avis d’experts
• Basés sur la revue de la littérature scientifique, des recommandations
internationales, des interviews, du GT et des relecteurs
• Pas de méthode GRADE ou DELPHI
– Chapitres synthétisant l’ensemble des recommandations existantes
• Introduction/Généralités sur la diffusion de la résistance bactérienne
• Définitions (BHRe, patient s cibles et contact, niveau de risque de
diffusion, modalités de prise en charge, etc.)
• Les mesures de maîtrise de la diffusion (PS, PCC, PBHRe)
• L’organisation de la surveillance/communication, le dépistage et le
diagnostic microbiologique
• Les fiches opérationnelles (n=8) en fonction de la situation
épidémiologique et de découverte du portage
Avant-propos du guide
•
•
•
•
Différents niveaux de la maîtrise de la diffusion
Recommandations adaptées aux connaissances connues en 2013
Deux cibles : les patients porteurs et les patients contacts
Application effective de ces mesures dans les services +++++
Expertise locale de l’EOH (Cclin/Arlin)
• Différents temps auxquels a lieu la détection du patient porteur
de BHRe (admission, cours d’hospitalisation, etc.)
• Situation épidémiologique (cas sporadique, cas secondaire,
épidémie)
• Filières de soins concernées
Une même situation pourra donc être prise en
charge différemment selon le contexte mais
dans tous les cas, la prise en charge doit éviter
toute perte de chance pour le patient afin de
garantir une qualité et sécurité des soins et une
orientation dans la filière de soins adaptée à sa
prise en charge.
Différents niveaux de risque
Risque faible lorsque le patient porteur a été pris en charge en
PCC dès son admission
Risque moyen lorsque le patient porteur a été identifié en cours
d’hospitalisation,–Le risque devenant faible si aucun cas
secondaire n’a été identifié après 3 dépistages
Risque élevé si au moins un patient porteur (cas secondaire) est
identifié parmi les patients contact (situation épidémique)–Le
risque redevenant moyen si la situation épidémique est
complètement maîtrisée
10 éléments d’appréciation
du risque de transmission croisée
1.
2.
3.
4.
5.
6.
Nombre de patients porteurs de BHRe
Typologie des patients présents (autonomie et charge en soins) ;
Ratio personnel paramédical/patients
Leadership et travail en équipe de l’unité de soins
Délai entre l’admission et mise en place des mesures = durée d’exposition
Architecture du service : chambres individuelles, possibilité de regroupement
/ sectorisation ; WC individuels, lave bassin, utilisation de douchettes
7. Organisation de soins, dotation en personnel, formation des personnels ;
8. Niveau d’observance
– des PS notamment l’hygiène des mains (consommation de SHA, audits,
etc.),
– bon usage des gants
– gestion des excréta
– application des PCC ;
9. Qualité de l’entretien de l’environnement ;
10. Disponibilité de l’EOH pour former, informer accompagner de jour et de nuit
Qu’elle que soit la situation
Qu’elle que soit la situation
Prévention de la
transmission croisée
• Ch. individuelle avec PCC
• Gestion des excréta
• Organisation des soins
• Evaluer la pertinence du contrôle ou
arrêt des transferts et du dépistage des
contact
• Renforcement hygiène des mains
• Renforcement bionettoyage
Qu’elle que soit la situation
Prévention de la
transmission
croisée
Communication
Information
• Ch. individuelle
avec PCC
• Gestion des excréta
patient
• Organisation •des
soins/ famille
• patients
si dépistage
• Evaluer la pertinence
ducontact
contrôle
ou
• services
ES fréquentés
arrêt des transferts
et du ou
dépistage
des
• laboratoire de microbiologie
contact
• médecin
traitant
• Renforcement
hygiène des
mains
• personnels
soignants concernés
• Renforcement
bionettoyage
• signalement e-sin
• médecin traitant
• préparer un communiqué de presse si
épidémie
Qu’elle que soit la situation
Prévention de la
transmission
croisée
Communication
Information
Cellule de crise, de
• Ch. individuelle
avec PCC
• Gestion des excréta
décision, de concertation
patient
• Organisation •des
soins/ famille
• patients
si dépistage
• Evaluer la pertinence
ducontact
contrôle
ou
Composition
: Direction, EOH, Biologiste,
• services
ES •fréquentés
arrêt des transferts
et du ou
dépistage
des
• laboratoire deInfectiologue,
microbiologie Responsables du pôle et
contact
service concernés, président de la CME,
• médecin
traitant
• Renforcement
hygiène des
mains
Directions
des Soins, Coordinateur de la
• personnels
soignants
concernés
• Renforcement
bionettoyage
gestion des risques et un membre du
• signalement e-sin
réseau CClin-ARlin pour les petits ES
• médecin traitant
• Concertation
sur les si
mesures
• préparer un communiqué
de presse
• Prendre les décisions sans délai
épidémie
Qu’elle que soit la situation
Prévention de la
transmission
croisée
Communication
Information
Cellule de crise, de
• Ch. individuelle
avec PCC
• Gestion des excréta
décision, de
concertation
patient
Evaluation
• Organisation •des
soins/ famille
• patients
si dépistage
• Evaluer la pertinence
ducontact
contrôle
ou
Composition
: •Direction,
EOH, Biologiste,
• services
ES •fréquentés
Moyens matériels
arrêt des transferts
et du ou
dépistage
des
du pôle et
• laboratoire deInfectiologue,
microbiologie Responsables
• Moyens humains
contact
service concernés,
président de de
la CME,
• médecin
traitant
• Modifications
l’offre de soins
• Renforcement
hygiène des
mains
Directions
des Soins,
Coordinateur
de la
• personnels
soignants
concernés
• Moyens
du laboratoire
• Renforcement
bionettoyage
gestion des risques
et un membre dude l’EOH
• signalement e-sin
• Accompagnement
réseau CClin-ARlin
pour les petits
• médecin traitant
• Surveillance
des ES
prescriptions ATB
• Concertation
sur les si
mesures
• préparer un communiqué
de presse
• Prendre les décisions sans délai
épidémie
Les différentes situations
1. Admission d’un patient hospitalisé à l’étranger dans l’année
2. Découverte « fortuite » d’un porteur de BHRe
3. Epidémie = diffusion secondaire
4. Admission d’un patient connu porteur de BHRe
5. Admission d’un patient contact en situation épidémique
6. Admission d’un patient contact hors situation épidémique
7. Transfert d’un patient porteur de BHRe vers une structure
d’aval : SSR, HAD, EHPAD, domicile
Admission d’un patient hospitalisé à
l’étranger dans l’année précédente
• Chambre individuelle, PCC
• Dépistage du patient à la recherche de BHRe
Dépistage négatif
• Levée des PCC
• Renouvellement dépistage si ATB
Dépistage positif
• Renforcement personnel paramédical
• Personnel dédié ou marche en avant
Pas de PCC
Pas d’équipe dédiée
PCC d’emblée
Pas d’équipe dédiée
PCC d’emblée puis équipe
dédiée
Cf. fiche découverte
fortuite d’un cas
• Dépistages hebdo des
contacts tant que le porteur
est présent
• et un dépistage des
contacts après la sortie du
porteur
• Si transfert d’un contact
négatif : PCC + un dépistage
Au moins un dépistage
des contacts avant
équipe dédiée
• Poursuite des transferts
Découverte fortuite d’une BHRe en
cours d’hospitalisation
• PCC Chambre individuelle
• Renforcement perso paramédical
• Personnel dédié si impossible marche en avant
• Arrêt des transferts du porteur et des contacts
• Identifier contacts, dans l’unité et transférés
• PCC pour les contacts déjà transférés
• Dépistages hebdomadaire des contacts, répétés 3 fois
Dépistages négatifs
PCC mais pas d’équipe dédiée
• Dépistages hebdo des contacts
présents tant que le porteur est
présent
• + au moins un dépistage des
contacts après la sortie du porteur
• Si transfert d’un contact : PCC + au
moins un dépistage
Dépistages positifs cf. fiche 4
PCC + d’équipe dédiée
• Poursuite des dépistages non
obligatoire
• Reprise transfert contacts
Contrôle d’une épidémie de BHRe
• Activer le plan local de maîtrise d’une épidémie
• Arrêter les transferts des porteurs et des contacts
• Arrêter temporairement les admissions
• Regrouper porteurs, contacts, indemnes en 3 secteurs distincts avec
personnels dédiés
• Dépistage hebdomadaire des contacts
• Dépistage des contacts déjà transférés dans un autre établissement
• Alerte informatique pour repérer réadmission
Epidémie considérée comme contrôlée si, depuis la découverte du dernier porteur :
• les porteurs , les contacts, les indemnes sont pris en charge par du personnel distinct
• au moins 3 dépistages des contacts présents sont négatifs
• Reprise des transferts des contacts si nécessaire
• PCC pour les contacts transférés
• Poursuite des dépistages hebdomadaires des contacts
• Si hospitalisation prolongée, dépistages espacés, mais renouvelés si ATB
• Avis référent en antibiothérapie avant ATB
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