Les associations canadiennes et britanniques ont beaucoup

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Les associations canadiennes et
britanniques ont beaucoup en commun
À la fin d’octobre, le président de la B r i t i s h
Association for Cardiovascular Prevention &
Rehabilitation (BACPR), John Buckley, s’est
rendu à Montréal pour répondre à une invitation
du conseil de l’Association canadienne de
réadaptation cardiaque (ACRC) de participer
à sa conférence annuelle. Sa visite avait trois
volets : tout d’abord, une présentation orale de sa
recherche sur les indices de fréquence cardiaque
durant les épreuves de marche en navette, ensuite
un discours liminaire sollicité sur l’activité
physique et l’obésité et, enfin, une participation
aux réunions de conseil en vue d’examiner les
éventuelles collaborations avec la BACPR.
John a affirmé que « les similitudes entre
l’ACRC et la BACPR sont étonnantes, tout
comme le sont les défis que doivent relever les
deux associations :
• Elles sont toutes deux affiliées à une société
mère, la Société canadienne de cardiologie
dans un cas.
• Leur effectif est composé, en majeure partie,
d’infirmières mais aussi de physiothérapeutes
et de professionnels de l’exercice physique.
• La plupart des services offerts d’un bout à
l’autre du pays sont dirigés par des infirmières
spécialisées.
• Elles se heurtent à des difficultés en matière
de prestation de services en raison d’une
population multiethnique répartie en poches
urbaines et doivent également gérer les
nombreux services ruraux dépourvus de
ressources.
• Les services de réadaptation cardiaque
(RC) mènent leurs activités au sein d’un
service dirigé par l’État et restreint en
ressources, lequel doit composer avec le fait
que différentes provinces utilisent divers
systèmes pour assurer leurs services de
gestion et d’approvisionnement (tout comme
dans le cas de l’Angleterre, l’Irlande du Nord,
l’Écosse et le Pays de Galles).
• La participation des patients est de l’ordre
de 30 à 40 %, les données étant recueillies à
partir d’un registre national (très semblable au
NARC) lequel est soutenu par le parrainage
d’entreprises.
• Leur conseil est chapeauté par un groupe de
bénévoles issus de diverses professions, à
l’instar du conseil de la BACPR.
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• Chacune des associations est d’avis que la
prestation de la RC doit être axée davantage
sur une approche bio psycho sociale en vue
d’aider les patients à mieux s’autogérer et à
être plus motivés et plus à même d’adopter
un mode de vie plus sain.
• Les associations font face à un défi constant,
soit celui de convaincre les décideurs
cliniques clés dans les régions d’accepter qu’il
existe des preuves solides voulant que la RC
constitue la « meilleure option » et puisse
donner des résultats cliniques de taille.
Les diététistes sont mieux représentés dans
l’association canadienne que celle du Royaume
Uni, que ce soit par leurs activités ou par leur
effectif, et il était intéressant de constater
que les deux parrains clés de leur conférence
étaient Kellogg et General Mills, qui offraient
des déjeuners et des dîners santés aux délégués.
Les diététistes ont un ensemble de directives
extrêmement complet et à jour mais sont très
envieux du programme éducatif de la BACPR,
surtout de la prestation interprofessionnelle
des cours et du fait que cette association offre
une formation destinée particulièrement aux
instructeurs d’éducation physique.
John espère qu’il sera possible d’entretenir
des communications en permanence entre la
BACPR et l’ACRC puisque nous pouvons nous
aider mutuellement à trouver des solutions
aux problématiques similaires auxquelles nous
faisons face.
John en compagnie du président entrant de l’ACRC, Bob Reid,
de l’ancien président Paul Oh et de la directrice exécutive Marylin
Thomas, lors de la conférence annuelle de l’ACRC tenue le 23
octobre 2010 à Montréal.
Aspects psychosociaux de la réadaptation cardiaque
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