Jeudi, 30 septembre 2010 Séance 5 : Et c`est fini Les Croix de Bois

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Jeudi, 30 septembre 2010
Séance 5 : Et c’est fini
Les Croix de Bois
Roland Dorgelès
1885 – 1973
Temps et Récit entre l’Histoire et fiction
I/Le souvenir
Je relève le verbe qui renvoie au moment de l’écriture
Je me souviens :
C’est un présent d’actualité, d’énonciation
Je relève le verbe qui renvoie au moment du souvenir :
Avez-vous crié ce soir-là mes camarades
Je relève le verbe qui renvoie, on oubliera :
Je leur disais : ‘’Un jour viendras ‘’ ou (l13, l 14, l15)
Le futur est employé pour rapporter des paroles au discours direct
Ces paroles ont été prononcées par le narrateur alors qu’il combattait avec ses camarades.
Ce futur renvoie donc au passé et nous dirons avec un sourire : << C’était le bon temps ! >>
L’imparfait est employé pour rapporter les paroles des soldats. Les soldats évoquent l’avenir, le
moment où ils pourront se souvenir de la guerre et dire : <<C’était le bon temps. >>
Présent d’actualité :
Je me souviens
Passé composé :
Avez-vous crié ce soir là
Futur
C’est vrai on oubliera
L’emploi du discours direct :
Futur pour évoquer le passé des soldats
Imparfait :
<<C’était le bon temps >>
(l15) Nos Copains, nos misères, nos rigolades, tranché
Mes camarades, une telle joie, je vous ai entendus rire
On a bien rit
3) Le narrateur dit : << C’était le bon temps>>
Car la camaraderie la fraternité, restait essentielle.
Malgré des conditions de vie terribles il restait uni et réussissait à rire de leur malheur.
II/ Les reprises anaphoriques
Termes qui sont employés pour désigner les camarades du narrateur :
L(12) Je leurs disait, nos copains. Mes camarades et vous, vous et mes camarades
Reprises
Reprises
Pronominales
Lexicales
Ces termes traduisent l’amitié, la compassion, le sentiment de fraternité que le narrateur éprouve
ses camarades.
On appelle reprise anaphorique qui, au fil d’un texte, désigne un être ou une chose.
On remplace un mot pour éviter une répétition, mais aussi souvent, pour ajouter
Pour ajouter une valeur péjorative ou méliorative, laudative.
1. Les expressions on a bien ri, c’était le bon temps
La répétition crée un effet d’insistance
2. La comparaison
Le souvenir provoque une blessure lancinante qui le fera éternellement souffrir.
Connotations du terme acide : blessure vie, douloureuse qui ne pourra pas se refermer.
IV / La tâche de l’écrivain :
Pour raconter la vie de ses camarades le narrateur a emprunté en songe le même chemin qu’eux
Afin de mieux décrire les villages, les tranchés, les boyaux.
Mais le narrateur estime qu’il n’aurait peut-être pas dû rire des malheurs des soldats
Il craint de ne pas avoir respecté leurs souffrances, il a scrupule à rire de leur souffrance
Remarque :
Le cœur de l’homme filtre les souvenirs et ne garde que ceux des beaux jours.
C’est un présent de vérité générale.
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