CCBCL INFO Contact C/o Alliance Belgo Congolaise Av. de la Justice 2703 , Kinshasa Gombe R.D.Congo SOMMAIRE Heures d’ouvertures du secrétariat Du lundi au vendredi de 8 h 30 à 16 h 30 Actualité de la Chambre p. 1 - 2 Nouvelles de Lubumbashi p. 3 Téléphone 081 88 48 319 089 89 49 292 Courriel [email protected] Annonces p. 4 - 7 Site web Affaires juridiques p. 8 - 9 Dossier p. 10 - 12 Appels d’offres p. 13 Échos du Congo p. 14 - 18 Échos de l’Etranger p. 19 - 20 Ce bulletin est réalisé grâce à l’appui du SPF Affaires Etrangères et des Régions N° 78 Janvier 2013 www.ccbc—rdc.be Actualité ACTIVITES DU MOIS DE DECEMBRE 2012 Mission économique multisectorielle en RDCongo et en République du Congo du 9 au 15 décembre 2012 Une importante délégation d’hommes d’affaires belges s’est rendue à Kinshasa et à Lubumbashi entre le 9 et le 15 décembre 2012 dans le cadre d’une mission économique multisectorielle organisée par les trois Régions du Royaume de Belgique autour du thème des financements bi et multilatéraux dans les secteurs de la santé, de l’énergie, de l’eau, de la construction, des infrastructures, du transport et de l’agroforesterie. Au total, plus d’une centaine d’entreprises belges étaient représentées. Après les allocutions d’ouverture, prononcées par SEM Michel LASTSCHENKO, Ambassadeur du Royaume de Belgique, SEM Matata PONYO MAPON, Premier Ministre Congolais, et Madame Christ’l Joris, Chef de la délégation belge et Présidente du Conseil d’Administration de Flanders Investment and Trade, le Conseiller économique et commercial des trois Régions de Belgique en RDC, Jérôme ROUX, a présenté les entreprises belges participants à la mission. Des entretiens interentreprises, des visites et des workshop étaient au programme de la mission, qui s’est poursuivie pour certains à Lubumbashi, pour d’autres au CongoBrazzaville. Cocktail avec la délégation belge, le mardi 11 décembre 2012 A l’occasion de la venue de la mission économique belge susmentionnée, tous les membres de la Chambre de Commerce Belgo-Congolaise-Luxembourgeoise étaient chaleureusement invités par Madame Kathryn BRAHY, Déléguée Wallonie-Bruxelles, à rencontrer les hommes d’affaires belges lors d’un cocktail qu’elle a organisé en sa résidence, 44 Boulevard Colonel Tshatshi, Kinshasa/Gombe, le mardi 11 décembre 2012. De nombreux membres étaient présents au cocktail. Déjeuner-Conférence, le jeudi 13 décembre 2012 La Chambre a organisé son dernier déjeuner-conférence de l’année sur le thème « Commentaires sur les nouvelles dispositions fiscales du 21 septembre 2012 », le jeudi 13 décembre 2012, dans la salle Véranda du restaurant Le Petit Trianon (Maison de France), de 12h30 à 14h00. Ce déjeuner-conférence était animé par Monsieur Samuel MANZAMBIKAVAKO, Directeur Général de M&M Partners Congo, Expert Comptable et Fiscal. Il était assisté par Monsieur MABIALA, fiscaliste et enseignant à l’Université de Kinshasa. Ce troisième et dernier déjeuner-conférence de l’année 2012 a une fois encore rencontré un franc succès, avec 102 participants au total. 1 Actualité ACTIVITES DU MOIS DE JANVIER 2013 Conseil d’administration, le jeudi 31 janvier 2013 Le premier conseil d’administration de l’année 2013 se tiendra le jeudi 31 janvier 2013 à la Chambre. ACTIVITES DU MOIS DE FEVRIER 2013 Déménagement de la CCBCL : mi-février 2013 Nous vous informons que la Chambre de Commerce Belgo-Congolaise-Luxembourgeoise quittera les locaux qu’elle occupe actuellement au sein de l’ABC, avenue de la Justice, pour emménager dans de nouveaux bureaux à UTEXAFRICA, avenue Colonel Mondjiba, Kinshasa/Ngaliema aux alentours du 15 février. Pour se rendre aux nouveaux bureaux de la Chambre, prendre la rue à droite immédiatement après l’Ambassade de France. Les bureaux sont situés dans le bâtiment qui se trouve dans le parc arboré à gauche, avant la barrière qui permet d’accéder à la nouvelle concession UTEXAFRICA. Conseil d’administration, le jeudi 28 février 2013 Le conseil d’administration se réunira le jeudi 28 février 2013 à la Chambre. ACTUALITE DIVERSE Assemblée Générale annuelle de la CCBCL L’Assemblée Générale annuelle de la CCBCL se tiendra exceptionnellement cette année dans le courant de la première quinzaine du mois de mars 2013. Toutes les informations pratiques suivront prochainement. L’Assemblée Générale sera suivie d’un cocktail de présentation des vœux. 2 Nouvelles de Lubumbashi ACTIVITES DU MOIS DE DECEMBRE 2012 Déjeuner-Conférence, le vendredi 7 décembre 2012 L’Antenne de Lubumbashi a organisé son dernier Déjeuner-Conférence de l’année 2012 sur le thème « La dédollarisation de l’économie en RDC » le vendredi 7 décembre dernier à 12h30, au Cercle Hellénique de Lubumbashi. Cette conférence a été animé par Son Excellence le Ministre Provincial des Finances du Katanga, Monsieur Christian Mwando Simba en présence de plus de 70 participants. ACTIVITES DU MOIS DE JANVIER 2013 Prochaine réunion de l’Antenne, le 29 janvier 2013 L’Antenne de Lubumbashi tiendra sa première réunion de l’année le 29 janvier 2013. Cocktail, le jeudi 31 janvier 2013 Monsieur Philip HEUTS, Ministre-Conseiller au Consulat Général de Belgique, organise son traditionnel cocktail de nouvel an en sa résidence le jeudi 31 janvier 2013 à 18h30. Tous les membres de la Chambre sont chaleureusement invités. Monsieur Melchior Wathelet, Secrétaire d’Etat à l’Environnement, à l’Energie, à la Mobilité et aux Réformes institutionnelles, en visite au Katanga à la semaine prochaine, assistera également au cocktail. ACTIVITES DU MOIS DE FEVRIER 2013 Déjeuner-Conférence L’Antenne a l’intention d’organiser au mois de février son premier Déjeuner-Conférence de l’année sur le thème « La relance de la Gécamines ». Vous recevrez un bulletin d’inscription et des informations supplémentaires en temps utiles. Les activités et les services organisés par la CCBCL, située à Lubumbashi sont automatiquement valables pour les membres qui se trouvent à Kinshasa et vice versa ! 3 Annonces a) Programme des foires et salons 2013 BOUWBEURS ROESELARE Salon de la construction et de la rénovation Lieu: Stedel. Expohallen Roeselare Diksmuidsesteenweg 400, 8800 Roeselare, Belgique Organisation: Unizo Diensten Roeselare Izegem Arme klarenstraat 55, 8800 Roeselare, Belgique Tél.: +32(0)51/267 623 Email: [email protected] Site web: www.artexis.com BATIMONS Le Salon du Bâtiment et de son Confort Lieu: Lotto Mons Expo Avenue Thomas Edison 2, 7000 Mons, Belgique Organisation: Les Associations Réunies asbl Chaussée de Mons 439, 7810 Maffle (Ath), Belgique Tél.: +32(0)68/66 57 07 - Fax: +32(0)68/66 57 06 Email: [email protected] Site web: www.demomat.be 02/02 - 10/02/2013 02/02 - 10/02/2013 1ère Foire du développement industriel Exposition pour la présentation des différents produits fabriqués et exportés par l’Iran, en vue de promouvoir le commerce entre l’Iran et le reste du monde Lieu: Téhéran, Iran 06/02 - 09/02/2013 Site web: www.irtsn.ir BUILD-IT Bâtir, Rénove, Immobilier: Le seul événement ICT pour le secteur de la construction en Belgique Lieu: Brussels Expo Place de Belgique 1, 1020 Bruxelles, Belgique Organisation: FISA Lenniksebaan 451, 1070 Bruxelles, Belgique& 21/02 - 22/02/2013 Tél.: +32(0)2/663 14 00 - Fax: +32(0)2/660 47 13 Site web: www.fisa.be BATIBOUW JOURNÉES PROFESSIONNELLES Salon international du bâtiment, de la rénovation et de la décoration Lieu: Brussels Expo Place de Belgique 1, 1020 Bruxelles, Belgique Organisation: FISA Lenniksebaan 451, 1070 Bruxelles, Belgique Tél.: +32(0)2/663 14 00 - Fax: +32(0)2/660 47 13 Site web: www.fisa.be 21/02 - 22/02/2013 SECOND HOME INTERNATIONAL Bâtir, Rénove, Immobilier : L’unique salon Belge de la seconde résidence Lieu: Flanders Expo (Artexis Group - Exhibition & Congress Centres) Maaltekouter 1, 9051 Gent (St Denijs-Westrem), Belgique Organisation: Fairs Consult Maaltekouter 1, 9051 Gent, Belgique 22/02 - 24/02/2013 4 Annonces Tél.: +32(09)/241 99 97 - Fax: +32(0)9/270 32 56 Email: [email protected] Site web: www.fairsconsult.be BATIBOUW Bâtir, Rénove, Immobilier: le Salon International de la Construction, de la Rénovation et de l'Aménagement intérieur Lieu: Brussels Expo Place de Belgique 1, 1020 Bruxelles, Belgique Organisation: FISA Lenniksebaan 451, 1070 Bruxelles, Belgique 23/02 - 03/03/2013 Tél.: +32(0)2/663 14 00 - Fax: +32(0)2/660 47 13 Site web: www.fisa.be SALON MAISON-JARDIN & LOISIRS 200 exposants vous présentent toutes les tendances en matière de construction, rénovation, ameublement et décoration. Journées thématiques, ateliers interactifs. Lieu: Charleroi Expo Expo Center Avenue de l'Europe 21, 6000 Charleroi, Belgique Organisation: Charleroi Expo Fair Organizer Avenue de l'Europe 21, 6000 Charleroi, Belgique 09/03 - 17/03/2013 Tél.: +32(0)71/20 99 95 - Fax: +32(0)71/20 99 91 Email: [email protected] Site web: www.charleroiexpo.be MAISON BELLE EXPO Forum de rencontre entre particuliers ayant un projet de construction ou de rénovation, et professionnels dans le domaine de l'habitat Lieu: Hall de Criée Rue de Charneux 94, 4650 Herve, Belgique Organisation: Comunica Hauptstrooss 46, 9972 Lieler, Luxembourg 15/03 - 17/03/2013 Tél.: +352/99 81 49 21 - Fax: +352/26 95 75 16 Site web: www.maisonbelle.be IDEAAL WONEN IN HUIS EN TUIN Bâtir, Rénove, Immobilier Lieu: Brabanthal Brabantlaan 1, 3001 Leuven, Belgique Organisation: Handelaarsverbond Leuven Tiensevest 170, 3000 Leuven, Belgique Tél.: +32(0)16/22 93 50 - Fax: +32(0)16/29 05 53 Email: [email protected] Site web: www.hvleuven.be SALON BOIS & HABITAT Le salon de l'aménagement et de la construction en bois Lieu: Namur Expo (Artexis Group - Exhibition & Congress Centres) Avenue Sergent Vrithoff 2, 5000 Namur, Belgique Organisation: Artexis (Public & Trade Fairs) Maaltekouter 1, 9051 Gent, Belgique Tél.: +32(0)9/241 92 11 - Fax: +32(0)9/241 93 25 Email: [email protected] Site web: www.artexis.com 15/03 - 24/03/2013 22/03 - 25/03/2013 5 Annonces SALON BOIS & HABITAT Le salon de l'aménagement et de la construction en bois Lieu: Namur Expo (Artexis Group - Exhibition & Congress Centres) Avenue Sergent Vrithoff 2, 5000 Namur, Belgique Organisation: Artexis (Public & Trade Fairs), Maaltekouter 1, 9051 Gent, Belgique Tél.: +32(0)9/241 92 11 - Fax: +32(0)9/241 93 25 Email: [email protected] Site web: www.artexis.com 22/03 - 25/03/2013 AFRICA-EUROPA Convention d’affaires Euro-Africaine : 2éme Edition Lieu: Rouen, France Organisation: Chambre de Commerce d’industrie de Rouen, en collaboration avec les Chambres Consulaires d’une vingtaine de pays d’Afrique et d’Europe 22/04 - 24/04/2013 Site web: www.africa-europa.net Pour tous renseignements, prière de contacter la FEC au 081 24 88 909, soit écrire à [email protected] FORUM D’AFFAIRES ET EXPOSITION COMMERCIALE A l’occasion de la visite d’une délégation d’hommes d’affaires Kenyans qui sera conduite par le Ministre du Commerce du gouvernement de la république du Kenya Lieu: Grand Hôtel de Kinshasa, Kinshasa / Gombe 05/02 - 09/02/2013 b) Ex-Change-Expertise La newsletter de notre partenaire Ex-Change-Expertise est disponible à l’adresse url suivante : www.ex-change-expertise.be/newsletter/NL017 (lien actif pendant environ 3 mois). Pour rappel, Ex-Change-Expertise, association belge pour l’envoi d’experts bénévoles à l’étranger asbl, est une Association Sans But Lucratif regroupant des experts bénévoles mis temporairement à la disposition d’entreprises ou institutions des pays du Sud qui en font la demande. Par ses interventions dans les domaines demandés par les promoteurs locaux, ExChange-Expertise aide ceux-ci à surmonter une difficulté technique, organisationnelle ou managériale. Pour de plus amples informations en général sur Ex-Change-Expertise, nous vous invitons à consulter le site www.ex-change-expertise.be, à envoyer un mail à [email protected] ou à prendre contact avec le secrétariat de la Chambre (tél : 081 88 48 319 ; email : [email protected]). c) Proposition d’affaires La présente rubrique est constituée d’annonces dont l’insertion n’engage pas la responsabilité de la CCBCL La société espagnole ORIENTE AZUL S.L., spécialisée dans la production d’appareils fonctionnant à l’énergie solaire, est à la recherche de distributeurs pour ses produits. Les membres intéressés peuvent prendre contact avec le Directeur Général de la société, Monsieur José Manuel Melcon Lopez-Mingo au +35 605 549 639 ou par email : [email protected] 6 Annonces d) Divers • Formation organisée par la Société Plenisciences1 La Société Plenisciences propose une formation pour concevoir et piloter un projet de formation en entreprise. Cette formation est destinée au formateur et à la personne chargée des actions de formation dans l’entreprise. Elle ne nécessite aucun pré requis. Elle apporte des réponses concrètes aux questions suivantes : comment analyser une demande de formation? Comment étudier la faisabilité du projet de formation? Comment définir les objectifs et la durée d’un stage de formation? Comment élaborer le déroulé d’un stage? Comment réaliser les supports pédagogiques? Comment évaluer les résultats du projet de formation et le mettre sous assurance qualité? Cette formation est organisée à Kinshasa (R.D.Congo) du 25 au 26 février 2013 (2 jours). Le prix par participant est de 790,00 € HTVA. Pour plus d’informations, veuillez vous adresser au secrétariat de la Chambre (tél : 081 88 48 319 ; email : [email protected]). • Formation organisée par le Cabinet G&A Business Solutions (Johannesbourg), en collaboration avec le Cabinet Business Consultants (Kinshasa) Le Cabinet G&A Business Solutions (Johannesburg), en collaboration avec le Cabinet Business Consultants (Kinshasa) souhaite organiser, en mars ou avril 2013 à Kinshasa, 2 ateliers de Transformation en Leadership, dont les thèmes seront les suivants: 1. La Discipline de l'Exécution 2. Les Pratiques Fondamentales du Management Ce programme s'adresse prioritairement, mais pas uniquement, aux dirigeants, aux managers, à toute personne ayant de grandes responsabilités de supervision, aux personnels d'encadrement récemment promus dans d'importantes fonctions de supervision. Pour plus d’informations, veuillez vous adresser au secrétariat de la Chambre (tél : 081 88 48 319 ; email : [email protected]). 1 Cette société a participé à la Mission économique multisectorielle en RD Congo du mois de décembre 2012 par l’intermédiaire de sa gérante, Madame Raïssa Malu. Pour rappel, la société Plenisciences est une société belge spécialisée dans le coaching, les cours particuliers, la formation continue, l’édition et la diffusion de supports pédagogiques. Elle a lancé en République Démocratique du Congo un service de formations professionnelles pour cadres et dirigeants sous la marque Investing in People Training. 7 Affaires juridiques JOURNAL OFFICIEL Veuillez noter que dans le cadre de notre abonnement 2012, le Journal Officiel de la RDC nous a transmis les numéros suivants : Ière Partie • n°1/Ière partie/2012 • n°2/Ière partie/2012 • n°3/Ière partie/2012 • n°4/Ière partie/2012 • n°5/Ière partie/2012 • n°6/Ière partie/2012 • n°9/Ière partie/2012 NOUVEAU • n°10/Ière partie/2012 • n°12/Ière partie/2012 • n°13/Ière partie/2012 • n°14/Ière partie/2012 Les numéros spéciaux n° spécial/Ière partie 20 janvier 2012 Taxe sur la Valeur Ajoutée n° spécial/Ière partie/8 février 2012 n° spécial/Ière partie/23 février 2012 n° spécial/Ière partie/28 mars 2012 n° spécial/Ière partie/24 avril 2012 n° spécial/Ière partie/28 avril 2012 (Comité de pilotage pour l’amélioration du climat des affaires et des investissements) • n° spécial/Ière partie/30 avril 2012 (Ordonnance portant nomination d’un Premier Ministre ; Ordonnance portant nomination des Vice-Premiers Ministres, des Ministres, d’un Ministre-Délégué et des Vice-Ministres) • n° spécial/Ière partie/5 mai 2012 (Comité de pilotage pour l’amélioration du climat des affaires et des investissements) • n° spécial/Ière partie/30 mai 2012 (Comité de pilotage pour l’amélioration du climat des affaires et des investissements) • n° spécial/Ière partie/24 septembre 2012 (Ordonnances-loi n°001/2012, 002/2012, 003/2012, 004/2012, 005/2012, 006/2012 du 21 septembre 2012) • n° spécial/Ière partie/25 septembre 2012 (Ordonnances-loi n°008/2012 du 21 septembre 2012 fixant la nomenclature des droits, taxes et redevances du pouvoir central) NOUVEAU : • n° spécial/Ière partie/20 décembre 2012 (Arrêté Ministériel n°049/CAB/MIN/ETPS/MBL/2012 du 10 décembre 2012 relatif à l’affiliation des employeurs à l’immatriculation des travailleurs ainsi qu’aux modalités et conditions de versement des cotisations de la sécurité sociale) • • • • • • Ainsi que les deux volumes spéciaux OHADA. Vous êtes les bienvenus à la Chambre si vous souhaitez consulter un de ces exemplaires. 8 Affaires juridiques TEXTES LEGAUX TRANSMIS PAR LA FEC Arrêté ministériel CAB/MIN/FINANCES/2012/N°101 du 26 septembre 2012 portant suspension de la perception de la Taxe sur la Valeur Ajoutée sur certains produits de première nécessité (Source : Ministre Délégué auprès du Premier Ministre, chargé des finances) INFORMATION TRANSMISE PAR LA FEC Min. Justice – Passage du Plan Comptable Général Congolais au système comptable OHADA « (…) En effet, je vous informe que le Conseil des Ministre de l’OHADA a accédé à la requête de la République Démocratique du Congo de différer l’application de l’Acte Uniforme portant organisation et harmonisation des comptabilités des entreprises dont l’entrée en vigueur, pour les comptes personnels des entreprises le 1er janvier 2014 et pour les comptes consolidés et les comptes combinés le 1er janvier 2015. (…) » (extrait de la lettre du 9 janvier 2013 ref : 1636/LW/466/MM/CAB/MIN/J&DH/2012, adressée par la Ministre de la Justice, Madame Wivine MUMBA Matipa, au Secrétaire Général de la FEC) 9 Dossier Le Congo doit diversifier son économie et penser à l’après-pétrole Source : www.worldbank.org du 18/01/2013 (Article) LES POINTS MARQUANTS • • • Le Congo dispose d’atouts qui vont lui permettre de devenir un acteur économique majeur à condition qu’il diversifie son économie Le Congo doit développer le secteur privé afin de créer des emplois Le rôle de la Banque mondiale est d’aider le Congo à définir des politiques qui répondent aux besoins de la population et de l’économie Brazzaville, le 18 janvier 2013 - Dans une interview récente, Eustache Ouayoro, le directeur des opérations de la Banque mondiale pour les deux Congo (RDC et République du Congo), évoque les perspectives de développement du Congo. Tosolola News, journal de la Banque mondiale : Selon vous, de quels atouts bénéficie le Congo dans la poursuite de ses objectifs de développement? Eustache OUAYORO : Le Congo dispose de nombreux atouts qui peuvent lui permettre de devenir l’une des locomotives économiques de la sous-région : une population relativement faible (4,1 millions d’habitants), un taux de croissance de l’ordre de 3%, une densité de population de 11 habitants au km2, un niveau d’urbanisation assez élevé (65% de la population est concentrée dans les centres urbains). Il dispose de terres en quantité suffisante (dix millions d’hectares), d’un réseau hydrographique très développé, d’un climat favorable à l’agriculture, de forêts (qui couvrent près de 22 millions d’hectares) et de ressources pétrolières et minières. Ajoutons à cela une stabilité politique reconquise et la réduction de sa dette par l’atteinte du point d’achèvement au titre de l’Initiative PPTE (pays pauvres très endettés). Le Congo est donc l’un des pays qui doit faire la différence en Afrique parce qu’il dispose de tous les atouts pour lui permettre d’avancer Tosolola News : Cependant, il reste de nombreux défis à affronter… Eustache OUAYORO : Outre ces atouts incontestables, il est en effet important de souligner que le Congo devra surmonter un certain nombre d’obstacles liés au manque d’infrastructures ainsi qu’à des problèmes de gouvernance. Seuls 36% de la population ont accès à l’électricité et près de 80% des entreprises doivent recourir à des groupes électrogènes afin de limiter les pertes occasionnées par les coupures d’électricité. L’indice de perception de la corruption de Transparency International montre que le Congo (qui obtient un score très bas) a encore beaucoup de chemin à faire en matière de lutte contre la corruption. Les indicateurs de développement humain sont également à la traîne avec un taux de mortalité maternelle très élevé (781 décès pour 100.000 naissances), un taux de vaccination faible (74%), un taux d’achèvement de l’école primaire d’environ 77% et un taux de chômage élevé chez les jeunes en milieu urbain (25%), et qui est encore plus élevé chez les femmes. Le climat des affaires devra également être amélioré. Il faut par exemple 160 jours pour créer une entreprise au Congo, alors que cela ne prend que trois jours dans d’autres pays. Ce genre d’indicateurs doit radicalement changer pour permettre au pays de remonter dans le classement Doing Business. La part du secteur privé (hors pétrole) reste également très faible, l’économie dépendant principalement du secteur pétrolier qui représente 70% du PIB, 90% des exportations et 80% des revenus. L’agriculture représente moins de 10% de l’économie et le pays doit importer 25% de sa nourriture. 10 Dossier Tosolola News : Pourquoi le pays doit-il impérativement diversifier son économie ? Eustache OUAYORO : La prépondérance de l’industrie pétrolière rend le pays particulièrement vulnérable à une chute des cours du pétrole. De plus, il s’agit d’un secteur capitalistique qui ne crée pas beaucoup d’emplois, le pétrole étant une activité offshore qui a très peu de liens avec l’économie locale. Le Congo doit donc diversifier son économie s’il veut lutter efficacement contre la pauvreté car des secteurs comme l’agriculture (y compris l’agro-alimentaire) sont créateurs d’emplois. Par ailleurs, l’essentiel des investissements sont réalisés par le gouvernement et il n’existe que peu d’entreprises privées. Il faut donc améliorer le climat des affaires et rendre le pays plus attractif pour que les opérateurs privés s’installent et produisent davantage dans les secteurs manufacturiers, tels que la transformation du bois, le transport et les télécommunications. La Banque mondiale encourage le développement du secteur privé en apportant son soutien à des projets d’infrastructures. Il est en effet difficile de produire sans électricité. Il faut également des routes, des chemins de fer et des infrastructures portuaires afin d’assurer un acheminement des marchandises dans des délais et à des prix raisonnables. De même, à l’heure de la mondialisation, si vous voulez vendre, il faut que vos produits soient moins chers que les autres et de bonne qualité. Vous ne pouvez pas vendre moins cher si les facteurs de production qui sont liés à l’électricité, à l’eau ou aux intrants sont coûteux et de mauvaise qualité. Si vous n’avez pas de personnel qualifié qui sait produire et qui est capable de s’adapter aux nouvelles technologies, vous ne serez pas compétitif. Tosolola News : Face à ces nombreux défis, comment la Banque mondiale entend-elle accompagner le Congo ? Eustache OUAYORO : Depuis la reprise des activités de la Banque mondiale au Congo après la guerre, en 2001, il a d’abord fallu remettre le pays sur les rails. La Banque mondiale a participé activement à la reconstruction du pays et des évolutions positives ont été enregistrées comme les réformes faites dans le secteur des télécommunications, l’industrie forestière et les finances publiques. Il faut maintenant aller plus loin. Dans le cadre du nouveau partenariat entre la Banque mondiale et le Congo, une attention particulière sera portée sur la manière d’utiliser les ressources pétrolières épuisables et de penser à l’après-pétrole. En résumé, il s’agit d’aider le Congo à utiliser ses ressources, à diversifier son économie et à réduire la pauvreté, parce qu’il n’est pas normal que 50% de la population reste pauvre dans ce pays qui possède autant de ressources financières et humaines et qui a la volonté d’améliorer la vie quotidienne de sa population. Tosolola News : Quels sont les secteurs à développer en priorité afin que la croissance du Congo soit pleinement effective ? Eustache OUAYORO : Le secteur des infrastructures est l’un des secteurs prioritaires au Congo parce qu’un pays ne peut pas se développer sans infrastructures. Le gouvernement s’est lancé dans un vaste programme de développement des infrastructures (la production d’électricité et la capacité de production a été multipliée par plus de trois, passant de 172 Mégawatts à près de 600 Mégawatts). Il existe très peu de pays en Afrique qui ont une capacité de production d’électricité supérieure à leurs besoins comme c’est le cas du Congo. Beaucoup de routes se construisent, dont la route BrazzavillePointe-Noire (le tronçon entre Pointe-Noire et Dolisie est déjà achevé). Le pays a aussi investi dans les chemins de fer et le port de Pointe-Noire et cherche à améliorer l’accès à l’eau potable dans les villes de Brazzaville et de Pointe-Noire en particulier. La sélection des investissements sur la base de critères précis est un domaine où des efforts considérables sont encore à faire. Ceux-ci doivent être judicieux et répondre à des critères de rentabilité économique et/ou sociale afin de relancer l’économie tout en améliorant les conditions de vie des populations. La faible densité de la population est une variable dont il faut tenir compte dans le choix et la nature des investissements. 11 Dossier Le second secteur est celui de l’agriculture. Le Congo dispose de suffisamment de terres et d’eau et a donc le potentiel de devenir un gros exportateur de nourriture sachant que les besoins en nourriture pour l’Afrique sont estimés à US$100 milliards en 2015. La gouvernance du secteur pétrolier devra être améliorée. Le Congo doit pour cela se conformer à l’ITIE (Initiative pour la transparence des industries extractives). Les revenus du pétrole doivent être connus, transparents, versés dans les caisses de l’Etat qui les utilisera de la manière la plus appropriée. La formation professionnelle est également un secteur prioritaire. Un projet sur la formation qualifiante est en cours de préparation. Les nouvelles technologies de l’information sont aussi un vecteur important de croissance économique avec le câble sous-marin, un projet régional sur la fibre optique, qui va assurer l’accès au haut débit, une bonne couverture en terme de télécommunications à coûts réduits et contribuer à la création d’un environnement permettant aux secteurs public et privé d’être plus compétitifs. Concernant la téléphonie mobile, on note la présence dans le pays de plusieurs opérateurs et un taux de pénétration du téléphone de près de 100%, qui est l’un des plus élevés d’Afrique. Le taux de pénétration à l’Internet est encore très faible (6,5%) mais le projet sur la fibre optique, soutenu par la Banque mondiale, devrait améliorer significativement l’accès de la population à l’Internet. Tosolola News : Le Congo, pays émergent à l’horizon 2025 ? Qu’entend-on par « pays émergent »? Eustache OUAYORO : Le Congo ambitionne de devenir un pays émergent à l’horizon 2025. Je crois que c’est une bonne chose, car cela donne déjà une vraie direction au pays. Qu’est ce qu’un « pays émergent » ? Il n’existe pas vraiment de définition précise, mais il s’agit de pays qui ont décidé de changer le cours de leur histoire en se propulsant sur la voie du développement. Il s’agit, dans bien des cas, de pays dont le taux de croissance est resté élevé sur de très longues périodes et qui sont devenus de véritables acteurs mondiaux dans le domaine du commerce international. La Banque mondiale a étudié le cas de 13 pays qui ont réussi depuis 1950 à présenter des taux de croissance annuelle moyenne de 7% sur une durée de 25 ans. Un taux de croissance élevé et soutenu sur une longue période est essentiel pour réduire la pauvreté. Il est impératif également que la croissance soit inclusive. Bien que le taux de croissance économique du Congo ait été très élevé ces dernières années, ce taux a connu des hauts et des bas au cours des années passées. Des taux de croissance en dents de scie sont généralement dus à des chocs exogènes et à l’absence de diversification de l’économie. D’autre part, les pays émergents ont su tirer profit de la mondialisation. Le Congo devra donc échanger avec la sous-région, l’Afrique et le monde et proposer des produits diversifiés et de qualité. La Banque mondiale va accompagner le Congo dans sa marche vers l’émergence. Des aspects importants comme la bonne gouvernance, la transparence financière et la participation de la population aux affaires du pays sont à considérer. La participation de la société civile ne doit donc ni être ignorée, ni négligée... 12 Appels d’offres Avis d’appel d’offres pour Fourniture de Véhicules, Camion, Motos, Vélos, Générateur, Accessoires et Pièces de rechanges Responsable: COOPI Date limite: le 12 février 2013 Tél.: 099 83 63 983 – 099 93 07 755 Email: [email protected] – [email protected] Adresse: 67, Avenue Ring, Macampagne, Kinshasa / Ngaliema Avis d’appel d’offres pour Fourniture et Livraison des Consommables, Réactifs et matériels et laboratoire Ziehl Financement: Fonds Mondial Responsable: Caritas Congo Date limite: le 21 février 2013 Tél.: 081 50 86 620 - 097 07 89 308 Email: [email protected] – [email protected] Avis d’appel d’offres pour Fourniture et livraison de 50 appareils de Radiographie Rayons X et Accessoires Financement: Fonds Mondial Responsable: Caritas Congo Date limite: le 21 février 2013 Tél.: 081 50 86 620 - 097 07 89 308 Email: [email protected] – [email protected] Avis d’appel d’offres pour Fourniture, installation de deux outils logiciels en gestion de projet et en élaboration de procédure Responsable: PA2D Date limite: le 22 février 2013 Tél.: 082 16 83 237 - 099 70 16 529 Email: [email protected] Site web: www.cofed.cd – www.ugpag.cd Adresse : Immeuble Mayumbé, Blvd du 30 juin, 1er étage, Appt. 4, Kinshasa - Gombe Avis d’appel d’offres pour Fourniture de 73.247 m3 de ballast 25/50 Financement: IDA Responsable: CEPTM Date limite: le 01 mars 2013 Tél.: 099 99 43 589 - 099 84 65 444 Email: [email protected] - [email protected] Adresse: Bâtiment de la Direction Générale, 115 Place de la Gare, Lubumbashi, RDCongo Avis d’appel d’offres pour Acquisition de buses métalliques de type ARMCO Financement: IDA Responsable: CEPTM Date limite: le 18 mars 2013 Tél.: 099 99 43 589 - 099 84 65 444 Email: [email protected] - [email protected] Adresse: Bâtiment de la Direction Générale, 115 Place de la Gare, Lubumbashi, RDCongo Avis d’appel d’offres pour Fourniture de 7.900 tonnes de rails neufs de type UIC 54E3 Financement: IDA Responsable: CEPTM Date limite: le 18 mars 2013 Tél.: 099 99 43 589 - 099 84 65 444 Email: [email protected] - [email protected] Adresse: Bâtiment de la Direction Générale, 115 Place de la Gare, Lubumbashi, RDCongo 13 Echos du Congo Adhésion de la RDC à l’Ohada : des entrepreneurs congolais recourent à l’expertise de CAC Source : www.lepotentielonline.com du 28/01/2013 (écrit par Rich Ngapi) Il s’est tenu, le 25 janvier 2013 au Fleuve Congo Hôtel, une rencontre professionnel sur l’adhésion de la République démocratique du Congo à l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (Ohada). Le thème central était « L’adhésion de la RDC à l’Ohada : comment gérer les changements juridiques, comptables et technologiques au sein de l’entreprise? ». Animées par des experts de Cameroun Audit Conseil (CAC International), ces assises ont connu la participation de nombreuses personnalités du monde des affaires et de la haute administration congolaise, dont la ministre de la Justice et Droits humains, Wivine Mumba Matipa et le vice-ministre du Plan, Sadock Biganza. Dans la présentation de CAC et de son offre, le PDG Gérôme Minlend s’est dit très « flatté » d’être dans ce plus grand pays de l’espace Ohada. « En organisant cette rencontre professionnelle, CAC a voulu faire bénéficier aux entrepreneurs congolais de sa longue expérience dans la pratique du droit uniforme des affaires issu de l’Ohada », a-t-il dit. Trois exposés, animés par des experts de CAC, et axés sur certains enjeux importants ont retenu l’attention des participants. Dans le premier exposé, Noé Momha a expliqué « la gestion des changements juridiques dans l’entreprise ». Selon l’orateur, à l’heure de l’adhésion à l’Ohada plusieurs paramètres doivent être pris en compte, notamment le choix d’organisation des sociétés anonymes dans lesquelles l’Etat est actionnaire unique ; le sort des succursales des sociétés étrangères ; le choix du nombre d’actionnaires dans les sociétés anonymes ; le choix du lieu de tenue des assemblées générales ; ainsi que la possibilité de prendre des décisions par consultation écrite. Dans le deuxième exposé, Mme Olive Ngono s’est penchée sur « la gestion du passage au système comptable Ohada ». Elle a apporté des réponses très pratiques à différentes préoccupations des entrepreneurs. Mais l’oratrice a également relevé des difficultés que les entreprises rencontrent dans la mise en œuvre de ces changements comptables. En un mot Mme Ngono a prévenu les entreprises de bien gérer ces changements comptables au risque de s’exposer aux sanctions de l’Acte uniforme de l’Ohada. Un autre expert de la CAC, Bertrand Bille, a exposé sur «les transformations technologiques liées au passage à l’Ohada». Pour lui, il est important d’accéder aux nouvelles technologies qui soient compatibles avec le nouveau mode de gestion. Et CAC est prêt à mettre à la disposition des entreprises des machines avec logiciels adaptés. SECURITE DANS LE CLIMAT DES AFFAIRES Bien auparavant, le ministre de la Justice avait salué l’initiative prise par CAC d’organiser ces assises en terre congolaise. « Avec cette adhésion, notre pays s’ouvre aux investisseurs étrangers lesquels trouvent ici une sécurité dans le climat des affaires », a-t-elle indiqué. Mme Mumba a tenu à préciser que le Conseil des ministres de l’Ohada a concédé de différer la mise en harmonie de l’Acte uniforme à janvier 2014. Il s’ouvre donc, pour la RDC, une période de transition. « Nous sommes entrés dans une phase décisive (…) et nous comprenons la nécessité de nous entourer des précautions et de recourir aux experts », a déclaré pour sa part le vice-ministre du Plan, qui a par ailleurs, souhaité une transition sans risques. En effet, les officiels congolais ont souligné qu’une étape importante a été franchie avec le dépôt des instruments de ratification du traité Ohada, le 13 juillet 2012, par le gouvernement de la République démocratique du Congo au cours d’une cérémonie officielle organisée à Dakar. Cela a ouvert définitivement la voie à l’entrée effective du droit Ohada en RDC. 14 Echos du Congo A l’expiration de l’échéance établie, le 13 septembre, tout le monde s’interrogeait sur la suite des événements et les grands changements en cours dans le cadre de ce processus. Certes, le temps pris et les contraintes accumulées pour arriver au dépôt des instruments sont révélateurs des efforts consentis et à venir. Cependant, « beaucoup reste encore à faire », tel que souligné par les experts de CAC : le nouveau registre de commerce et de crédit immobilier, l’identifiant unique, etc. L’adhésion à l’Ohada a un impact direct sur au moins cinq indicateurs: la création d’entreprises, l’accès au crédit, la protection des investisseurs, l’exécution des contrats et la fermeture d’entreprise ou résolution de l’insolvabilité. Du côté des milieux d’affaires, il est essentiel de mener ces réformes à leur terme pour garantir un climat apaisé. Cette rencontre vient donc à point nommé. Campagne agricole 2013 : les gouvernements provinciaux s’activent à gagner le pari Source : www.lepotentielonline.com du 24/01/2013 (écrit par Olivier Kaforo) Placée parmi les priorités du gouvernement Matata, la relance du secteur agricole est l’un des programmes-clés des gouvernements provinciaux. Dans toutes les provinces, les énergies sont canalisées vers la réussite de ce programme de développement. La campagne agricole va être accrue en 2013 sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo. Pour rendre effective cette promesse du gouvernement, les gouvernements provinciaux accélèrent les travaux. Ceux-ci s’activent notamment autour des trois piliers essentiels. La réhabilitation et l’entretien des routes de desserte agricole, le secteur hydraulique (forage des puits d’eau pour améliorer l’environnement des paysans et des éleveurs) ainsi que la production végétale, animale et piscicole. Dans la province du Bandundu, le gouverneur coordonne depuis quelques mois, plus des champs cultivés à travers la province. L’exécutif provincial affiche l’ambition de faire du Bandundu l’un des véritables greniers de la RDC. Parmi les innovations observées dans cette province, il y a le programme « Villages agricoles ». Il s’agit d’un programme qui consiste en une concentration de villages en vue de créer des centres de production. Ce programme vise à augmenter significativement la production agricole, favoriser l’abondance des produits aux marchés locaux et urbains ainsi qu’à améliorer les infrastructures de base. A en croire les autorités provinciales du Bandundu, « villages agricoles » vise à aider les familles paysannes, principales bénéficiaires, à réduire leurs dépendances extérieures sur le plan alimentaire. « Il est appelé à lutter contre la pauvreté par la création des emplois », renseignent-ils. Le programme a été mis en place avec un financement d’environ 1,5 million USD du gouvernement central. Il a également bénéficié d’un appui logistique du gouvernement à travers le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, qui a offert 33 tracteurs à la province. SE METTRE AU TRAVAIL Pour la saison A (2012), plus de 3 000 ha ont été labourés dans 14 villages agricoles où ont été mises à contribution les cultures d’arachides, de maïs, de courge, de niébé, de riz et autres. Au Katanga, le mot d’ordre du gouvernement central a également été entendu. Des champs de maïs et autres produits agricoles sont cultivés. Surtout lorsqu’on sait qu’en 2012, la campagne agricole a enregistré un « succès perceptible » certaines provinces telles que le Katanga, le Nord-Kivu, le SudKivu, la Province Orientale et le Bandundu. L’objectif visé étant de s’émanciper face à la dépendance aux importations alimentaires. Toutes les autres provinces de la RDC ont emboîté le pas. « La production végétale a tenu compte de l’identification des besoins en fonction de consommation des produits de base par province », a relevé le 31 décembre 2012 à Kinshasa la réunion de la Troïka 15 Echos du Congo stratégique du gouvernement. Selon le vice-Premier ministre et ministre du Budget, Daniel Mukoko Samba, « l’orientation ainsi prise a valeur de recommandation ». Les acteurs clés impliqués dans le processus, convoqués fin 2012 par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Jean Chrysostome Vahamuiti, ont constaté « un succès et des demandes de plus en plus accrues », après une vingtaine d’années. Le BCECO et la DGCMP sont des acteurs intermédiaires « majeurs » dans cette campagne agricole 2012-2013. Leurs interventions s’avèrent impératives, notamment, en ce qui concerne le respect de la législation dans l’attribution des marchés publics (semences améliorées, vaccins pour les petits ruminants, forage des puits d’eau et entretien des routes agricoles) répondant à « une batterie de conditionnalités pour des structures ayant souscrit à rendre service ». Amélioration du climat des affaires : le CPCAI s’ouvre au public avec le lancement de son site web Source : www.lepotentielonline.com du 19/01/2013 (écrit par F. K.) Les efforts d’amélioration du climat des agraires en République démocratique du Congo ont pris une autre dimension avec le lancement hier vendredi du site Web du Comité de pilotage pour l’amélioration du climat des affaires et des investissements (CPCAI). Le Comité de pilotage pour l’amélioration du climat des affaires et des investissements en RDC (CPCAI) est passé à la vitesse supérieure en vue d’atteindre le plus grand public possible dans son travail de vulgarisation des efforts du gouvernement en matière d’assainissement de l’environnement des affaires. Il vient à cet effet de se doter d’un site Web, censé centraliser toutes les informations portant sur l’amélioration du climat des affaires. C’est hier vendredi au salon rouge de l’hôtel Venus que ce site a été présenté à la presse. Intervenant pour la circonstance, le délégué principal du CPCAI, Alexis Mangala, s’est voulu rassurant, soulignant que ce site est « un des instruments dans la stratégie de communication du CPCAI ». Selon lui, ce site se veut « interactif » pour permettre de répondre à toutes les préoccupations du monde des affaires. Avec le lancement de ce site, libellé en deux adresses Internet : www.cpcai-rdc.org et www.cpcai.cd, le travail d’amélioration du climat des affaires en RDC ne devait ni être un sujet tabou ni faire mystère dans différents milieux de la vie nationale, a fait comprendre le délégué principal du CPCAI, espérant recueillir au travers de ce site des suggestions et remarques pertinentes en vue de permettre au gouvernement et à sa structure d’innover au jour le jour en matière d’amélioration du climat des affaires. Il faut dire qu’à côté d’autres services techniques du ministère du Plan, sa tutelle, le CPCAI est une structure créée par décret, avec pour principaux objectifs : simplification des formalités relatives à l’exercice des activités économiques et commerciales ; réduction du nombre de procédures administratives ; réduction du délai de traitement des dossiers, de délivrance des documents administratifs ; allègement des taux d’impôts, droits, taxes et redevances ; transparence des procédures administratives dans les relations entre les services publics et les opérateurs économiques ; élimination des tracasseries administratives et policières. LE CPCAI EN BREF Présidé par le ministre du Plan et Suivi de la mise en œuvre de la Révolution de la modernité, plusieurs ministres font partie également du CPCAI. Le président de la Fédération des entreprises du Congo y siège en tant que membre permanent. Dans la réalisation de sa mission, le CPCAI a, entre autres, stratégie : implication des services concernés par la réforme à faire à travers des concertations et des consultations à plusieurs niveaux; 16 Echos du Congo communication et dialogue permanent avec les opérateurs économiques ; vulgarisation de la réforme menée auprès des services publics et des opérateurs économiques. Dans sa méthodologie de travail, il intègre des actions visant à l’identification précise des difficultés auxquelles il faut apporter une solution ; la formulation des actions à mener et détermination de l’acte à prendre, à travers une feuille de route validée par le CPCAI ; l’élaboration de l’acte (projet de loi, d’ordonnance, de décret ou d’arrêté) par le service concerné ou avec l’implication de ce service ; la mise en œuvre de la réforme ; le suivi-évaluation de l’application de la réforme. Le lancement de ce site Web complète donc son plan média. Tout devait concourir à plus de visibilité et de lisibilité dans les efforts que continue de fournir le gouvernement pour améliorer davantage l’environnement des affaires en RDC. D’ores et déjà, le site du CPCAI donne une vue d’ensemble sur les réformes menées par le gouvernement et celles en cours dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires. Pour le CPCAI, le prochain test pour juger de la capacité de son action sur le terrain est le rapport Doing Business 2014 dont les enquêtes menées par des experts de la Banque mondiale s’étendent sur la période de janvier à mai 2014. Gécamines envisage un investissement de 1,5 milliards $ sur trois mines de cuivre Source : www.mediacongo.net du 17/01/2013 (Agence Ecofin/MCN, via Mediacongo.net) Apres avoir acquis 60% de la Compagnie minière du Sud-Katanga et les intérêts de Copperbelt Minerals dans 2 mines kantagaises (Dewiza et Ecaille C), la société publique minière de la République Démocratique du Congo (RDC) prévoit, d’ici 2015, un investissement de 1,5 milliards $ pour valoriser les gisements. Cet investissement comprendra une usine de capacité de traitement de 200 000 tonnes de minerais par an. Les réserves des deux mines de Copperbelt Minerals sont estimées à 4,8 millions de tonnes de cuivre. La Gécamines, ou Société générale des carrières et des mines, est une société d'État gérant une grande partie des exploitations minières de la province du Katanga en République démocratique du Congo. Elle fut créée en 1966 pour remplacer l'Union minière du Haut Katanga. Ses productions majeures sont le cuivre, le cobalt, le zinc, le nickel, et accessoirement l’uranium. Cuivre: la Gécamines acquiert deux mines au Katanga Source : www.mediacongo.net du 16/01/2013 (Zone Bourse / MCN, via Mediacongo.net) La Générale des carrières et des mines (Gécamines) possède désormais la totalité les deux gisements de cuivre de Deziwa et Ecaille C, en République Démocratique du Congo. Jusqu’à présent, elle en détenait 68%, dans le cadre d’une joint-venture avec Copperbelt Minerals, une petite compagnie immatriculée aux Iles Vierges. Les deux gisements ont des réserves cumulées de cinq millions de tonnes de cuivre, selon Gécamines. Avant de les exploiter, celle-ci prévoit de construire une usine métallurgique d’une capacité de 200.000 tonnes, afin de traiter les minerais. Ces sites sont parmi les plus prometteurs du Katanga, la province du sud-est de la RDC, riche en minerais. Gécamines est une entreprise publique, détenue à 100% par l’Etat congolais. Sa production a atteint un pic à la fin des années 1980, avant de diminuer de manière régulière. 17 Echos du Congo Dysfonctionnement du barrage d’Inga : la Snel annonce la mise en place d’un « plan de sauvetage » Source : www.lepotentielonline.com du 11/01/2013 (écrit par Olivier Kaforo) Depuis le début de l’année 2013, le barrage hydroélectrique d’Inga a connu trois dysfonctionnements. Ceux-ci ont occasionné, à deux reprises, des pannes générales d’électricité à Kinshasa, au Bas-Congo et au Katanga. Pour assurer la survie du réseau électrique d’Inga, l’Administrateur délégué de la Société nationale d’électricité (Snel), Eric Mbala, a réuni le mercredi 9 janvier 2013 à Inga (Bas-Congo), les experts chargés de la production et du transport de l’électricité de cette entreprise, en vue d’élaborer un plan de sauvetage. Le complexe hydroélectrique d’Inga a donc connu les 3 et 7 janvier 2013, des pannes d’électricité à large échelle. Pour la Snel, ces pannes étaient principalement liées aux coups de foudre. « L’un des groupes d’Inga a même été endommagé », renseigne la Snel. Le service technique de la Snel estime, pour sa part, que la foudre est un phénomène naturel que l’on ne peut empêcher. Interrogé par radio Okapi, M. Jean-Baptiste Myaza, directeur national de production à la Snel, a estimé qu’au niveau de la Snel, on ne peut que limiter les dégâts que la foudre peut provoquer. « Il est difficile lorsqu’il pleut, de contrecarrer une foudre. Ce que nous sommes capable de faire, c’est de minimiser l’impact du black–out », a-t-il ajouté. Pour sa part, l’Administrateur délégué général de la Snel, Eric Mbala, a assuré que des mesures de sauvetage étaient déjà prises, pour protéger le barrage d’Inga et éviter les coupures généralisées. « Nous avons pris des options pour qu’au cas où Inga n’est pas opérationnel, la centrale de Zongo ne puisse pas s’arrêter. On ne doit pas craindre l’arrêt total d’Inga. Pour le moment, ce n’est pas Inga qui a amené ces perturbations. Inga n’a fait que subir le coup », a-t-il affirmé, souhaitant une solution rapide aux problèmes que connaît Inga actuellement. « Nous espérons, a-t-il ajouté, que dans un délai de trois mois il y aura des choses que nous allons maîtriser et qui vont nous mettre à l’abri de ce genre de perturbations ». Par ailleurs, l’ADG de la Snel a déploré l’affaiblissement de la ligne haute tension Inga-Kinshasa occasionné par le vol des câbles de contrepoids. Le vol de ces câbles expose tout le réseau aux foudres. DES PERTURBATIONS INCESSANTES Signalons que la Société nationale d’électricité (Snel) a annoncé, le lundi 7 janvier 2013, que des perturbations dans la fourniture de l’électricité observées depuis le vendredi 4 janvier à Kinshasa, se poursuivront jusqu’au dimanche 13 janvier. Le département de distribution de Kinshasa a expliqué que les travaux d’entretien périodique du groupe 8, prévus à la centrale d’Inga II, seraient à la base de cette situation. La Snel a toutefois précisé que la situation pourrait être rétablie plus tôt si les travaux s’achevaient avant la date indiquée. Les abonnés de la Snel de Kinshasa se sont plaints des coupures intempestives du courant électrique en période de fêtes de fin d’année. Fin octobre 2012, bon nombre de Kinois avaient réclamé des compteurs qui détermineraient avec précision la consommation de l’électricité dans les ménages. Selon certains Kinois, les factures établies par la Snel ne correspondent pas toujours à la qualité et à la quantité de l’énergie fournie. La desserte en électricité dans plusieurs quartiers de la capitale se caractérise notamment par des coupures intempestives et des délestages prolongés. Dans les communes de Masina et de N’Djili, par exemple, faute de compteurs, les habitants se plaignaient de payer des factures forfaitaires. 18 Echos de l’étranger Le forum économique de Davos se clôt sur une note d’optimisme prudent Source: www. rfi.fr du 26/01//2013 (avec l’envoyé spécial de RFI à Davos, Mounia Daoudi) C'est la fin du Forum économique mondial de Davos, rendez-vous annuel de l'élite de la finance. Parmi les intervenants du samedi 26 janvier 2013, quatrième et dernière journée : le milliardaire et investisseur américain George Soros, mais aussi le chef de la Banque mondiale Jim Yong Kim, et la directrice générale du FMI Christine Lagarde. Bilan de cette édition 2013. Cette édition a surtout été marquée par un retour au calme, un an après les violents soubresauts qui ont secoué la zone euro, au point où beaucoup s'interrogeaient sur la viabilité de l'union monétaire. Star de ce forum de Davos, Mario Draghi, patron de la Banque centrale européenne (BCE), est venu rassurer les participants, affirmant même qu'une reprise était attendue pour le second semestre en Europe. Autre moment fort de cette 43e édition : l'intervention du Premier ministre britannique, qui avait créé l'émoi en annonçant un référendum sur le maintien du Royaume-Uni au sein de l'Union européenne. David Cameron est venu rassurer les grands patrons réunis dans la petite station de ski des Alpes suisses. « L'Europe est en train d'être dépassée dans la compétition mondiale et il est grand temps d'en faire un moteur pour la croissance, et non une source de coûts pour le monde des affaires », a-t-il martelé devant un public conquis. Les crises comme la Syrie ou le Mali se sont également invitées à Davos. Plusieurs conférences y ont été consacrées. L'indignation était de mise, des appels à une plus grande mobilisation de la communauté internationale ont été lancés. L'élite économique et financière peut maintenant retourner à ses affaires. 2012, année de l'euro, mais il faut faire plus pour relancer l'économie Source: www. levif.be du 25/01//2013 (Patricia Labar d’après AFP) L'année 2012 a été celle de l'euro, mais il faut désormais en faire plus pour relancer l'économie, après l'embellie perceptible aujourd'hui sur les marchés financiers, a jugé vendredi à Davos le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi. L'année 2012 sera certes pour les générations futures celle de la "relance de l'euro", mais le "jury est toujours là", car le redressement observé sur les marchés ne s'est malheureusement pas étendu à l'économie réelle, a-t-il expliqué, lors d'un débat devant le 43e Forum économique mondial. "Et c'est là que nous devons faire beaucoup plus", a-t-il ajouté. Le président de la Banque centrale européenne s'est félicité des "progrès extraordinaires" accomplis par les gouvernements européens en l'espace d'un an. "Si on devait trouver un dénominateur commun (...) pour définir pourquoi 2012 restera dans les mémoires, je pense que l'on dira que c'est l'année de la relance de l'euro", a-t-il ainsi jugé. Après les mesures prises par la BCE, comme les baisses des taux, les prêts massifs aux banques ou le programme de rachat de dette lancé mi-2012, la situation s'est nettement améliorée, a-t-il expliqué. 19 Echos de l’étranger "Globalement, la situation est considérablement plus favorable qu'elle ne l'était l'an dernier", a-t-il souligné, confirmant que la BCE s'attendait à une reprise au cours du second semestre de cette année. Taxe sur les transactions financières : l'UE dit oui à 11 pays Source: www. lesoir.be du 22/01//2013 (Belga) Onze pays de l’Union européenne, dont la Belgique, ont obtenu l’aval des autres Etats membres pour mettre en place une taxe sur les transactions financières. La décision a été prise lors de la réunion des ministres des Finances européens mardi à Bruxelles. Il s’agissait de l’ultime feu vert dont avaient besoin les 11 pays pour mettre en place cette taxe, après celui de la Commission européenne en octobre et celui du Parlement européen en novembre. Pour la toute première fois, la taxe sur les transactions financières sera appliquée à l’échelle régionale. Un ensemble de pays représentant les deux tiers du PIB européen va mettre en place cette taxe ensemble, et ainsi répondre aux demandes de longue date de leurs concitoyens », a déclaré Algirdas Semeta, le commissaire européen en charge de la Fiscalité Quels sont les pays concernés ? Il s’agit de la première coopération renforcée entre pays européens dans le domaine de la fiscalité. La France, l’Allemagne, la Belgique, le Portugal, la Slovénie, l’Autriche, la Grèce, l’Italie, l’Espagne, la Slovaquie et l’Estonie en sont les premiers signataires. Qu’est-ce qui sera taxé ? Ce sont donc les institutions financières qui sont visées – et non leurs clients (même si l’on ne peut exclure que celles-là répercutent, partiellement, le coût de la taxe sur ceux-ci). Selon la proposition initiale faite par la Commission à l’ensemble des 27 il y a un an et demi, mais qui pourrait être modifiée, devraient donc être taxées toutes les transactions entre institutions financières (banques, Bourses, sociétés d’investissement, compagnies d’assurance, hedge funds). Les échanges d’actions et d’obligations seraient taxés à un taux de 0,1% et les contrats dérivés à un taux de 0,01%. La taxe s’appliquerait dès lors qu’au moins un établissement financier participant à la transaction est établi dans l’UE, même si la transaction a lieu hors de l’Union. Une « taxe Tobin » ? Pas vraiment… Ce n’est pas une taxe Tobin puisque son concepteur proposait de taxer les transactions de change. Il ne s’agit pas réellement « d’une taxe Tobin » puisque son concepteur proposait de taxer les transactions de change. James Tobin, l’économiste américain et Nobel d’économie 1981, a proposé en 1972, de taxer les transactions en devises. Avec un taux d’imposition de 1%, histoire de « jeter du sable » dans les rouages du système financier international pour réduire la volatilité des taux de change et de préserver une certaine autonomie des politiques monétaires nationales. 20