CCBCL Info Janvier 2013 - Chambre de Commerce Belgo

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CCBCL INFO
Contact
C/o Alliance Belgo
Congolaise
Av. de la Justice
2703 , Kinshasa
Gombe
R.D.Congo
SOMMAIRE
Heures d’ouvertures
du secrétariat
Du lundi au vendredi
de 8 h 30 à 16 h 30
Actualité de la Chambre p. 1 - 2
Nouvelles de Lubumbashi p. 3
Téléphone
081 88 48 319
089 89 49 292
Courriel
[email protected]
Annonces p. 4 - 7
Site web
Affaires juridiques p. 8 - 9
Dossier p. 10 - 12
Appels d’offres p. 13
Échos du Congo p. 14 - 18
Échos de l’Etranger p. 19 - 20
Ce bulletin est réalisé grâce à l’appui du SPF Affaires Etrangères et des Régions
N° 78
Janvier 2013
www.ccbc—rdc.be
Actualité
ACTIVITES DU MOIS DE DECEMBRE 2012
Mission économique multisectorielle en RDCongo et en République du Congo du 9 au 15
décembre 2012
Une importante délégation d’hommes d’affaires belges s’est rendue à Kinshasa et à
Lubumbashi entre le 9 et le 15 décembre 2012 dans le cadre d’une mission économique
multisectorielle organisée par les trois Régions du Royaume de Belgique autour du thème des
financements bi et multilatéraux dans les secteurs de la santé, de l’énergie, de l’eau, de la
construction, des infrastructures, du transport et de l’agroforesterie. Au total, plus d’une
centaine d’entreprises belges étaient représentées.
Après les allocutions d’ouverture, prononcées par SEM Michel LASTSCHENKO,
Ambassadeur du Royaume de Belgique, SEM Matata PONYO MAPON, Premier Ministre
Congolais, et Madame Christ’l Joris, Chef de la délégation belge et Présidente du Conseil
d’Administration de Flanders Investment and Trade, le Conseiller économique et commercial
des trois Régions de Belgique en RDC, Jérôme ROUX, a présenté les entreprises belges
participants à la mission.
Des entretiens interentreprises, des visites et des workshop étaient au programme de la
mission, qui s’est poursuivie pour certains à Lubumbashi, pour d’autres au CongoBrazzaville.
Cocktail avec la délégation belge, le mardi 11 décembre 2012
A l’occasion de la venue de la mission économique belge susmentionnée, tous les membres de
la Chambre de Commerce Belgo-Congolaise-Luxembourgeoise étaient chaleureusement
invités par Madame Kathryn BRAHY, Déléguée Wallonie-Bruxelles, à rencontrer les
hommes d’affaires belges lors d’un cocktail qu’elle a organisé en sa résidence, 44 Boulevard
Colonel Tshatshi, Kinshasa/Gombe, le mardi 11 décembre 2012.
De nombreux membres étaient présents au cocktail.
Déjeuner-Conférence, le jeudi 13 décembre 2012
La Chambre a organisé son dernier déjeuner-conférence de l’année sur le thème
« Commentaires sur les nouvelles dispositions fiscales du 21 septembre 2012 », le jeudi 13
décembre 2012, dans la salle Véranda du restaurant Le Petit Trianon (Maison de France), de
12h30 à 14h00. Ce déjeuner-conférence était animé par Monsieur Samuel MANZAMBIKAVAKO, Directeur Général de M&M Partners Congo, Expert Comptable et Fiscal. Il était
assisté par Monsieur MABIALA, fiscaliste et enseignant à l’Université de Kinshasa.
Ce troisième et dernier déjeuner-conférence de l’année 2012 a une fois encore rencontré un
franc succès, avec 102 participants au total.
1
Actualité
ACTIVITES DU MOIS DE JANVIER 2013
Conseil d’administration, le jeudi 31 janvier 2013
Le premier conseil d’administration de l’année 2013 se tiendra le jeudi 31 janvier 2013 à la
Chambre.
ACTIVITES DU MOIS DE FEVRIER 2013
Déménagement de la CCBCL : mi-février 2013
Nous vous informons que la Chambre de Commerce Belgo-Congolaise-Luxembourgeoise
quittera les locaux qu’elle occupe actuellement au sein de l’ABC, avenue de la Justice,
pour emménager dans de nouveaux bureaux à UTEXAFRICA, avenue Colonel Mondjiba,
Kinshasa/Ngaliema aux alentours du 15 février.
Pour se rendre aux nouveaux bureaux de la Chambre, prendre la rue à droite immédiatement
après l’Ambassade de France. Les bureaux sont situés dans le bâtiment qui se trouve dans le
parc arboré à gauche, avant la barrière qui permet d’accéder à la nouvelle concession
UTEXAFRICA.
Conseil d’administration, le jeudi 28 février 2013
Le conseil d’administration se réunira le jeudi 28 février 2013 à la Chambre.
ACTUALITE DIVERSE
Assemblée Générale annuelle de la CCBCL
L’Assemblée Générale annuelle de la CCBCL se tiendra exceptionnellement cette année dans
le courant de la première quinzaine du mois de mars 2013. Toutes les informations pratiques
suivront prochainement. L’Assemblée Générale sera suivie d’un cocktail de présentation des
vœux.
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Nouvelles de Lubumbashi
ACTIVITES DU MOIS DE DECEMBRE 2012
Déjeuner-Conférence, le vendredi 7 décembre 2012
L’Antenne de Lubumbashi a organisé son dernier Déjeuner-Conférence de l’année 2012 sur le
thème « La dédollarisation de l’économie en RDC » le vendredi 7 décembre dernier à 12h30,
au Cercle Hellénique de Lubumbashi.
Cette conférence a été animé par Son Excellence le Ministre Provincial des Finances du
Katanga, Monsieur Christian Mwando Simba en présence de plus de 70 participants.
ACTIVITES DU MOIS DE JANVIER 2013
Prochaine réunion de l’Antenne, le 29 janvier 2013
L’Antenne de Lubumbashi tiendra sa première réunion de l’année le 29 janvier 2013.
Cocktail, le jeudi 31 janvier 2013
Monsieur Philip HEUTS, Ministre-Conseiller au Consulat Général de Belgique, organise son
traditionnel cocktail de nouvel an en sa résidence le jeudi 31 janvier 2013 à 18h30. Tous les
membres de la Chambre sont chaleureusement invités. Monsieur Melchior Wathelet,
Secrétaire d’Etat à l’Environnement, à l’Energie, à la Mobilité et aux Réformes
institutionnelles, en visite au Katanga à la semaine prochaine, assistera également au cocktail.
ACTIVITES DU MOIS DE FEVRIER 2013
Déjeuner-Conférence
L’Antenne a l’intention d’organiser au mois de février son premier Déjeuner-Conférence de
l’année sur le thème « La relance de la Gécamines ». Vous recevrez un bulletin d’inscription
et des informations supplémentaires en temps utiles.
Les activités et les services organisés par la CCBCL, située à Lubumbashi sont
automatiquement valables pour les membres qui se trouvent à Kinshasa et vice
versa !
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Annonces
a) Programme des foires et salons 2013
BOUWBEURS ROESELARE
Salon de la construction et de la rénovation
Lieu: Stedel. Expohallen Roeselare
Diksmuidsesteenweg 400, 8800 Roeselare, Belgique
Organisation: Unizo Diensten Roeselare Izegem
Arme klarenstraat 55, 8800 Roeselare, Belgique
Tél.: +32(0)51/267 623
Email: [email protected]
Site web: www.artexis.com
BATIMONS
Le Salon du Bâtiment et de son Confort
Lieu: Lotto Mons Expo
Avenue Thomas Edison 2, 7000 Mons, Belgique
Organisation: Les Associations Réunies asbl
Chaussée de Mons 439, 7810 Maffle (Ath), Belgique
Tél.: +32(0)68/66 57 07 - Fax: +32(0)68/66 57 06
Email: [email protected]
Site web: www.demomat.be
02/02 - 10/02/2013
02/02 - 10/02/2013
1ère Foire du développement industriel
Exposition pour la présentation des différents produits fabriqués et exportés par l’Iran, en
vue de promouvoir le commerce entre l’Iran et le reste du monde
Lieu: Téhéran, Iran
06/02 - 09/02/2013
Site web: www.irtsn.ir
BUILD-IT
Bâtir, Rénove, Immobilier: Le seul événement ICT pour le secteur de la construction en
Belgique
Lieu: Brussels Expo
Place de Belgique 1, 1020 Bruxelles, Belgique
Organisation: FISA
Lenniksebaan 451, 1070 Bruxelles, Belgique&
21/02 - 22/02/2013
Tél.: +32(0)2/663 14 00 - Fax: +32(0)2/660 47 13
Site web: www.fisa.be
BATIBOUW JOURNÉES PROFESSIONNELLES
Salon international du bâtiment, de la rénovation et de la décoration
Lieu: Brussels Expo
Place de Belgique 1, 1020 Bruxelles, Belgique
Organisation: FISA
Lenniksebaan 451, 1070 Bruxelles, Belgique
Tél.: +32(0)2/663 14 00 - Fax: +32(0)2/660 47 13
Site web: www.fisa.be
21/02 - 22/02/2013
SECOND HOME INTERNATIONAL
Bâtir, Rénove, Immobilier : L’unique salon Belge de la seconde résidence
Lieu: Flanders Expo (Artexis Group - Exhibition & Congress Centres)
Maaltekouter 1, 9051 Gent (St Denijs-Westrem), Belgique
Organisation: Fairs Consult
Maaltekouter 1, 9051 Gent, Belgique
22/02 - 24/02/2013
4
Annonces
Tél.: +32(09)/241 99 97 - Fax: +32(0)9/270 32 56
Email: [email protected]
Site web: www.fairsconsult.be
BATIBOUW
Bâtir, Rénove, Immobilier: le Salon International de la Construction, de la Rénovation et
de l'Aménagement intérieur
Lieu: Brussels Expo
Place de Belgique 1, 1020 Bruxelles, Belgique
Organisation: FISA
Lenniksebaan 451, 1070 Bruxelles, Belgique
23/02 - 03/03/2013
Tél.: +32(0)2/663 14 00 - Fax: +32(0)2/660 47 13
Site web: www.fisa.be
SALON MAISON-JARDIN & LOISIRS
200 exposants vous présentent toutes les tendances en matière de construction, rénovation,
ameublement et décoration. Journées thématiques, ateliers interactifs.
Lieu: Charleroi Expo Expo Center
Avenue de l'Europe 21, 6000 Charleroi, Belgique
Organisation: Charleroi Expo Fair Organizer
Avenue de l'Europe 21, 6000 Charleroi, Belgique
09/03 - 17/03/2013
Tél.: +32(0)71/20 99 95 - Fax: +32(0)71/20 99 91
Email: [email protected]
Site web: www.charleroiexpo.be
MAISON BELLE EXPO
Forum de rencontre entre particuliers ayant un projet de construction ou de rénovation, et
professionnels dans le domaine de l'habitat
Lieu: Hall de Criée
Rue de Charneux 94, 4650 Herve, Belgique
Organisation: Comunica
Hauptstrooss 46, 9972 Lieler, Luxembourg
15/03 - 17/03/2013
Tél.: +352/99 81 49 21 - Fax: +352/26 95 75 16
Site web: www.maisonbelle.be
IDEAAL WONEN IN HUIS EN TUIN
Bâtir, Rénove, Immobilier
Lieu: Brabanthal
Brabantlaan 1, 3001 Leuven, Belgique
Organisation: Handelaarsverbond Leuven
Tiensevest 170, 3000 Leuven, Belgique
Tél.: +32(0)16/22 93 50 - Fax: +32(0)16/29 05 53
Email: [email protected]
Site web: www.hvleuven.be
SALON BOIS & HABITAT
Le salon de l'aménagement et de la construction en bois
Lieu: Namur Expo (Artexis Group - Exhibition & Congress Centres)
Avenue Sergent Vrithoff 2, 5000 Namur, Belgique
Organisation: Artexis (Public & Trade Fairs)
Maaltekouter 1, 9051 Gent, Belgique
Tél.: +32(0)9/241 92 11 - Fax: +32(0)9/241 93 25
Email: [email protected]
Site web: www.artexis.com
15/03 - 24/03/2013
22/03 - 25/03/2013
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Annonces
SALON BOIS & HABITAT
Le salon de l'aménagement et de la construction en bois
Lieu: Namur Expo (Artexis Group - Exhibition & Congress Centres)
Avenue Sergent Vrithoff 2, 5000 Namur, Belgique
Organisation: Artexis (Public & Trade Fairs),
Maaltekouter 1, 9051 Gent, Belgique
Tél.: +32(0)9/241 92 11 - Fax: +32(0)9/241 93 25
Email: [email protected]
Site web: www.artexis.com
22/03 - 25/03/2013
AFRICA-EUROPA
Convention d’affaires Euro-Africaine : 2éme Edition
Lieu: Rouen, France
Organisation: Chambre de Commerce d’industrie de Rouen, en collaboration avec les
Chambres Consulaires d’une vingtaine de pays d’Afrique et d’Europe
22/04 - 24/04/2013
Site web: www.africa-europa.net
Pour tous renseignements, prière de contacter la FEC au 081 24 88 909, soit écrire à
[email protected]
FORUM D’AFFAIRES ET EXPOSITION COMMERCIALE
A l’occasion de la visite d’une délégation d’hommes d’affaires Kenyans qui sera conduite
par le Ministre du Commerce du gouvernement de la république du Kenya
Lieu: Grand Hôtel de Kinshasa, Kinshasa / Gombe
05/02 - 09/02/2013
b) Ex-Change-Expertise
La newsletter de notre partenaire Ex-Change-Expertise est disponible à l’adresse url suivante :
www.ex-change-expertise.be/newsletter/NL017 (lien actif pendant environ 3 mois).
Pour rappel, Ex-Change-Expertise, association belge pour l’envoi d’experts bénévoles à
l’étranger asbl, est une Association Sans But Lucratif regroupant des experts bénévoles mis
temporairement à la disposition d’entreprises ou institutions des pays du Sud qui en font la
demande. Par ses interventions dans les domaines demandés par les promoteurs locaux, ExChange-Expertise aide ceux-ci à surmonter une difficulté technique, organisationnelle ou
managériale.
Pour de plus amples informations en général sur Ex-Change-Expertise, nous vous invitons à
consulter le site www.ex-change-expertise.be, à envoyer un mail à [email protected] ou à prendre contact avec le secrétariat de la Chambre (tél : 081 88 48 319 ;
email : [email protected]).
c) Proposition d’affaires
La présente rubrique est constituée d’annonces dont l’insertion n’engage pas la responsabilité de la CCBCL
La société espagnole ORIENTE AZUL S.L., spécialisée dans la production d’appareils
fonctionnant à l’énergie solaire, est à la recherche de distributeurs pour ses produits.
Les membres intéressés peuvent prendre contact avec le Directeur Général de la société,
Monsieur José Manuel Melcon Lopez-Mingo au +35 605 549 639 ou par email :
[email protected]
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Annonces
d) Divers
• Formation organisée par la Société Plenisciences1
La Société Plenisciences propose une formation pour concevoir et piloter un projet de
formation en entreprise. Cette formation est destinée au formateur et à la personne chargée
des actions de formation dans l’entreprise. Elle ne nécessite aucun pré requis. Elle apporte des
réponses concrètes aux questions suivantes : comment analyser une demande de formation?
Comment étudier la faisabilité du projet de formation? Comment définir les objectifs et la
durée d’un stage de formation? Comment élaborer le déroulé d’un stage? Comment réaliser
les supports pédagogiques? Comment évaluer les résultats du projet de formation et le mettre
sous assurance qualité?
Cette formation est organisée à Kinshasa (R.D.Congo) du 25 au 26 février 2013 (2 jours). Le
prix par participant est de 790,00 € HTVA.
Pour plus d’informations, veuillez vous adresser au secrétariat de la Chambre (tél : 081 88
48 319 ; email : [email protected]).
• Formation organisée par le Cabinet G&A Business Solutions (Johannesbourg),
en collaboration avec le Cabinet Business Consultants (Kinshasa)
Le Cabinet G&A Business Solutions (Johannesburg), en collaboration avec le Cabinet
Business Consultants (Kinshasa) souhaite organiser, en mars ou avril 2013 à Kinshasa, 2
ateliers de Transformation en Leadership, dont les thèmes seront les suivants:
1. La Discipline de l'Exécution
2. Les Pratiques Fondamentales du Management
Ce programme s'adresse prioritairement, mais pas uniquement, aux dirigeants, aux managers,
à toute personne ayant de grandes responsabilités de supervision, aux personnels
d'encadrement récemment promus dans d'importantes fonctions de supervision.
Pour plus d’informations, veuillez vous adresser au secrétariat de la Chambre (tél : 081 88
48 319 ; email : [email protected]).
1
Cette société a participé à la Mission économique multisectorielle en RD Congo du mois de décembre 2012 par
l’intermédiaire de sa gérante, Madame Raïssa Malu. Pour rappel, la société Plenisciences est une société belge
spécialisée dans le coaching, les cours particuliers, la formation continue, l’édition et la diffusion de supports
pédagogiques. Elle a lancé en République Démocratique du Congo un service de formations professionnelles
pour cadres et dirigeants sous la marque Investing in People Training.
7
Affaires juridiques
JOURNAL OFFICIEL
Veuillez noter que dans le cadre de notre abonnement 2012, le Journal Officiel de la RDC
nous a transmis les numéros suivants :
Ière Partie
• n°1/Ière partie/2012
• n°2/Ière partie/2012
• n°3/Ière partie/2012
• n°4/Ière partie/2012
• n°5/Ière partie/2012
• n°6/Ière partie/2012
• n°9/Ière partie/2012
NOUVEAU
• n°10/Ière partie/2012
• n°12/Ière partie/2012
• n°13/Ière partie/2012
• n°14/Ière partie/2012
Les numéros spéciaux
n° spécial/Ière partie 20 janvier 2012 Taxe sur la Valeur Ajoutée
n° spécial/Ière partie/8 février 2012
n° spécial/Ière partie/23 février 2012
n° spécial/Ière partie/28 mars 2012
n° spécial/Ière partie/24 avril 2012
n° spécial/Ière partie/28 avril 2012 (Comité de pilotage pour l’amélioration du climat
des affaires et des investissements)
• n° spécial/Ière partie/30 avril 2012 (Ordonnance portant nomination d’un Premier
Ministre ; Ordonnance portant nomination des Vice-Premiers Ministres, des Ministres,
d’un Ministre-Délégué et des Vice-Ministres)
• n° spécial/Ière partie/5 mai 2012 (Comité de pilotage pour l’amélioration du climat des
affaires et des investissements)
• n° spécial/Ière partie/30 mai 2012 (Comité de pilotage pour l’amélioration du climat
des affaires et des investissements)
• n° spécial/Ière partie/24 septembre 2012 (Ordonnances-loi n°001/2012, 002/2012,
003/2012, 004/2012, 005/2012, 006/2012 du 21 septembre 2012)
• n° spécial/Ière partie/25 septembre 2012 (Ordonnances-loi n°008/2012 du 21
septembre 2012 fixant la nomenclature des droits, taxes et redevances du pouvoir
central)
NOUVEAU :
• n°
spécial/Ière
partie/20
décembre
2012
(Arrêté
Ministériel
n°049/CAB/MIN/ETPS/MBL/2012 du 10 décembre 2012 relatif à l’affiliation des
employeurs à l’immatriculation des travailleurs ainsi qu’aux modalités et
conditions de versement des cotisations de la sécurité sociale)
•
•
•
•
•
•
Ainsi que les deux volumes spéciaux OHADA.
Vous êtes les bienvenus à la Chambre si vous souhaitez consulter un de ces exemplaires.
8
Affaires juridiques
TEXTES LEGAUX TRANSMIS PAR LA FEC
Arrêté ministériel CAB/MIN/FINANCES/2012/N°101 du 26 septembre 2012 portant
suspension de la perception de la Taxe sur la Valeur Ajoutée sur certains produits de
première nécessité (Source : Ministre Délégué auprès du Premier Ministre, chargé des
finances)
INFORMATION TRANSMISE PAR LA FEC
Min. Justice – Passage du Plan Comptable Général Congolais au système comptable
OHADA
« (…) En effet, je vous informe que le Conseil des Ministre de l’OHADA a accédé à la requête
de la République Démocratique du Congo de différer l’application de l’Acte Uniforme
portant organisation et harmonisation des comptabilités des entreprises dont l’entrée en
vigueur, pour les comptes personnels des entreprises le 1er janvier 2014 et pour les comptes
consolidés et les comptes combinés le 1er janvier 2015. (…) » (extrait de la lettre du 9 janvier
2013 ref : 1636/LW/466/MM/CAB/MIN/J&DH/2012, adressée par la Ministre de la Justice,
Madame Wivine MUMBA Matipa, au Secrétaire Général de la FEC)
9
Dossier
Le Congo doit diversifier son économie et penser à l’après-pétrole
Source : www.worldbank.org du 18/01/2013 (Article)
LES POINTS MARQUANTS
•
•
•
Le Congo dispose d’atouts qui vont lui permettre de devenir un acteur économique
majeur à condition qu’il diversifie son économie
Le Congo doit développer le secteur privé afin de créer des emplois
Le rôle de la Banque mondiale est d’aider le Congo à définir des politiques qui
répondent aux besoins de la population et de l’économie
Brazzaville, le 18 janvier 2013 - Dans une interview récente, Eustache Ouayoro, le directeur des
opérations de la Banque mondiale pour les deux Congo (RDC et République du Congo), évoque les
perspectives de développement du Congo.
Tosolola News, journal de la Banque mondiale : Selon vous, de quels atouts bénéficie le Congo
dans la poursuite de ses objectifs de développement?
Eustache OUAYORO : Le Congo dispose de nombreux atouts qui peuvent lui permettre de devenir
l’une des locomotives économiques de la sous-région : une population relativement faible (4,1
millions d’habitants), un taux de croissance de l’ordre de 3%, une densité de population de 11
habitants au km2, un niveau d’urbanisation assez élevé (65% de la population est concentrée dans les
centres urbains). Il dispose de terres en quantité suffisante (dix millions d’hectares), d’un réseau
hydrographique très développé, d’un climat favorable à l’agriculture, de forêts (qui couvrent près de
22 millions d’hectares) et de ressources pétrolières et minières.
Ajoutons à cela une stabilité politique reconquise et la réduction de sa dette par l’atteinte du point
d’achèvement au titre de l’Initiative PPTE (pays pauvres très endettés). Le Congo est donc l’un des
pays qui doit faire la différence en Afrique parce qu’il dispose de tous les atouts pour lui permettre
d’avancer
Tosolola News : Cependant, il reste de nombreux défis à affronter…
Eustache OUAYORO : Outre ces atouts incontestables, il est en effet important de souligner que le
Congo devra surmonter un certain nombre d’obstacles liés au manque d’infrastructures ainsi qu’à des
problèmes de gouvernance. Seuls 36% de la population ont accès à l’électricité et près de 80% des
entreprises doivent recourir à des groupes électrogènes afin de limiter les pertes occasionnées par les
coupures d’électricité. L’indice de perception de la corruption de Transparency International montre
que le Congo (qui obtient un score très bas) a encore beaucoup de chemin à faire en matière de lutte
contre la corruption.
Les indicateurs de développement humain sont également à la traîne avec un taux de mortalité
maternelle très élevé (781 décès pour 100.000 naissances), un taux de vaccination faible (74%), un
taux d’achèvement de l’école primaire d’environ 77% et un taux de chômage élevé chez les jeunes en
milieu urbain (25%), et qui est encore plus élevé chez les femmes.
Le climat des affaires devra également être amélioré. Il faut par exemple 160 jours pour créer une
entreprise au Congo, alors que cela ne prend que trois jours dans d’autres pays. Ce genre d’indicateurs
doit radicalement changer pour permettre au pays de remonter dans le classement Doing Business.
La part du secteur privé (hors pétrole) reste également très faible, l’économie dépendant
principalement du secteur pétrolier qui représente 70% du PIB, 90% des exportations et 80% des
revenus. L’agriculture représente moins de 10% de l’économie et le pays doit importer 25% de sa
nourriture.
10
Dossier
Tosolola News : Pourquoi le pays doit-il impérativement diversifier son économie ?
Eustache OUAYORO : La prépondérance de l’industrie pétrolière rend le pays particulièrement
vulnérable à une chute des cours du pétrole. De plus, il s’agit d’un secteur capitalistique qui ne crée
pas beaucoup d’emplois, le pétrole étant une activité offshore qui a très peu de liens avec l’économie
locale. Le Congo doit donc diversifier son économie s’il veut lutter efficacement contre la pauvreté car
des secteurs comme l’agriculture (y compris l’agro-alimentaire) sont créateurs d’emplois.
Par ailleurs, l’essentiel des investissements sont réalisés par le gouvernement et il n’existe que peu
d’entreprises privées. Il faut donc améliorer le climat des affaires et rendre le pays plus attractif pour
que les opérateurs privés s’installent et produisent davantage dans les secteurs manufacturiers, tels que
la transformation du bois, le transport et les télécommunications. La Banque mondiale encourage le
développement du secteur privé en apportant son soutien à des projets d’infrastructures. Il est en effet
difficile de produire sans électricité. Il faut également des routes, des chemins de fer et des
infrastructures portuaires afin d’assurer un acheminement des marchandises dans des délais et à des
prix raisonnables.
De même, à l’heure de la mondialisation, si vous voulez vendre, il faut que vos produits soient moins
chers que les autres et de bonne qualité. Vous ne pouvez pas vendre moins cher si les facteurs de
production qui sont liés à l’électricité, à l’eau ou aux intrants sont coûteux et de mauvaise qualité. Si
vous n’avez pas de personnel qualifié qui sait produire et qui est capable de s’adapter aux nouvelles
technologies, vous ne serez pas compétitif.
Tosolola News : Face à ces nombreux défis, comment la Banque mondiale entend-elle
accompagner le Congo ?
Eustache OUAYORO : Depuis la reprise des activités de la Banque mondiale au Congo après la
guerre, en 2001, il a d’abord fallu remettre le pays sur les rails. La Banque mondiale a participé
activement à la reconstruction du pays et des évolutions positives ont été enregistrées comme les
réformes faites dans le secteur des télécommunications, l’industrie forestière et les finances publiques.
Il faut maintenant aller plus loin. Dans le cadre du nouveau partenariat entre la Banque mondiale et le
Congo, une attention particulière sera portée sur la manière d’utiliser les ressources pétrolières
épuisables et de penser à l’après-pétrole.
En résumé, il s’agit d’aider le Congo à utiliser ses ressources, à diversifier son économie et à réduire la
pauvreté, parce qu’il n’est pas normal que 50% de la population reste pauvre dans ce pays qui possède
autant de ressources financières et humaines et qui a la volonté d’améliorer la vie quotidienne de sa
population.
Tosolola News : Quels sont les secteurs à développer en priorité afin que la croissance du Congo
soit pleinement effective ?
Eustache OUAYORO : Le secteur des infrastructures est l’un des secteurs prioritaires au Congo
parce qu’un pays ne peut pas se développer sans infrastructures. Le gouvernement s’est lancé dans un
vaste programme de développement des infrastructures (la production d’électricité et la capacité de
production a été multipliée par plus de trois, passant de 172 Mégawatts à près de 600 Mégawatts). Il
existe très peu de pays en Afrique qui ont une capacité de production d’électricité supérieure à leurs
besoins comme c’est le cas du Congo. Beaucoup de routes se construisent, dont la route BrazzavillePointe-Noire (le tronçon entre Pointe-Noire et Dolisie est déjà achevé). Le pays a aussi investi dans les
chemins de fer et le port de Pointe-Noire et cherche à améliorer l’accès à l’eau potable dans les villes
de Brazzaville et de Pointe-Noire en particulier.
La sélection des investissements sur la base de critères précis est un domaine où des efforts
considérables sont encore à faire. Ceux-ci doivent être judicieux et répondre à des critères de
rentabilité économique et/ou sociale afin de relancer l’économie tout en améliorant les conditions de
vie des populations. La faible densité de la population est une variable dont il faut tenir compte dans le
choix et la nature des investissements.
11
Dossier
Le second secteur est celui de l’agriculture. Le Congo dispose de suffisamment de terres et d’eau et a
donc le potentiel de devenir un gros exportateur de nourriture sachant que les besoins en nourriture
pour l’Afrique sont estimés à US$100 milliards en 2015.
La gouvernance du secteur pétrolier devra être améliorée. Le Congo doit pour cela se conformer à
l’ITIE (Initiative pour la transparence des industries extractives). Les revenus du pétrole doivent être
connus, transparents, versés dans les caisses de l’Etat qui les utilisera de la manière la plus appropriée.
La formation professionnelle est également un secteur prioritaire. Un projet sur la formation
qualifiante est en cours de préparation.
Les nouvelles technologies de l’information sont aussi un vecteur important de croissance économique
avec le câble sous-marin, un projet régional sur la fibre optique, qui va assurer l’accès au haut débit,
une bonne couverture en terme de télécommunications à coûts réduits et contribuer à la création d’un
environnement permettant aux secteurs public et privé d’être plus compétitifs. Concernant la
téléphonie mobile, on note la présence dans le pays de plusieurs opérateurs et un taux de pénétration
du téléphone de près de 100%, qui est l’un des plus élevés d’Afrique. Le taux de pénétration à
l’Internet est encore très faible (6,5%) mais le projet sur la fibre optique, soutenu par la Banque
mondiale, devrait améliorer significativement l’accès de la population à l’Internet.
Tosolola News : Le Congo, pays émergent à l’horizon 2025 ? Qu’entend-on par « pays émergent
»?
Eustache OUAYORO : Le Congo ambitionne de devenir un pays émergent à l’horizon 2025. Je crois
que c’est une bonne chose, car cela donne déjà une vraie direction au pays.
Qu’est ce qu’un « pays émergent » ? Il n’existe pas vraiment de définition précise, mais il s’agit de
pays qui ont décidé de changer le cours de leur histoire en se propulsant sur la voie du développement.
Il s’agit, dans bien des cas, de pays dont le taux de croissance est resté élevé sur de très longues
périodes et qui sont devenus de véritables acteurs mondiaux dans le domaine du commerce
international.
La Banque mondiale a étudié le cas de 13 pays qui ont réussi depuis 1950 à présenter des taux de
croissance annuelle moyenne de 7% sur une durée de 25 ans. Un taux de croissance élevé et soutenu
sur une longue période est essentiel pour réduire la pauvreté. Il est impératif également que la
croissance soit inclusive. Bien que le taux de croissance économique du Congo ait été très élevé ces
dernières années, ce taux a connu des hauts et des bas au cours des années passées. Des taux de
croissance en dents de scie sont généralement dus à des chocs exogènes et à l’absence de
diversification de l’économie. D’autre part, les pays émergents ont su tirer profit de la mondialisation.
Le Congo devra donc échanger avec la sous-région, l’Afrique et le monde et proposer des produits
diversifiés et de qualité.
La Banque mondiale va accompagner le Congo dans sa marche vers l’émergence. Des aspects
importants comme la bonne gouvernance, la transparence financière et la participation de la population
aux affaires du pays sont à considérer. La participation de la société civile ne doit donc ni être ignorée,
ni négligée...
12
Appels d’offres
Avis d’appel d’offres pour Fourniture de Véhicules, Camion, Motos, Vélos, Générateur,
Accessoires et Pièces de rechanges
Responsable: COOPI
Date limite: le 12 février 2013
Tél.: 099 83 63 983 – 099 93 07 755
Email: [email protected][email protected]
Adresse: 67, Avenue Ring, Macampagne, Kinshasa / Ngaliema
Avis d’appel d’offres pour Fourniture et Livraison des Consommables, Réactifs et matériels
et laboratoire Ziehl
Financement: Fonds Mondial
Responsable: Caritas Congo
Date limite: le 21 février 2013
Tél.: 081 50 86 620 - 097 07 89 308
Email: [email protected][email protected]
Avis d’appel d’offres pour Fourniture et livraison de 50 appareils de Radiographie Rayons
X et Accessoires
Financement: Fonds Mondial
Responsable: Caritas Congo
Date limite: le 21 février 2013
Tél.: 081 50 86 620 - 097 07 89 308
Email: [email protected][email protected]
Avis d’appel d’offres pour Fourniture, installation de deux outils logiciels en gestion de
projet et en élaboration de procédure
Responsable: PA2D
Date limite: le 22 février 2013
Tél.: 082 16 83 237 - 099 70 16 529
Email: [email protected]
Site web: www.cofed.cd – www.ugpag.cd
Adresse : Immeuble Mayumbé, Blvd du 30 juin, 1er étage, Appt. 4, Kinshasa - Gombe
Avis d’appel d’offres pour Fourniture de 73.247 m3 de ballast 25/50
Financement: IDA
Responsable: CEPTM
Date limite: le 01 mars 2013
Tél.: 099 99 43 589 - 099 84 65 444
Email: [email protected] - [email protected]
Adresse: Bâtiment de la Direction Générale, 115 Place de la Gare, Lubumbashi, RDCongo
Avis d’appel d’offres pour Acquisition de buses métalliques de type ARMCO
Financement: IDA
Responsable: CEPTM
Date limite: le 18 mars 2013
Tél.: 099 99 43 589 - 099 84 65 444
Email: [email protected] - [email protected]
Adresse: Bâtiment de la Direction Générale, 115 Place de la Gare, Lubumbashi, RDCongo
Avis d’appel d’offres pour Fourniture de 7.900 tonnes de rails neufs de type UIC 54E3
Financement: IDA
Responsable: CEPTM
Date limite: le 18 mars 2013
Tél.: 099 99 43 589 - 099 84 65 444
Email: [email protected] - [email protected]
Adresse: Bâtiment de la Direction Générale, 115 Place de la Gare, Lubumbashi, RDCongo
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Echos du Congo
Adhésion de la RDC à l’Ohada : des entrepreneurs congolais recourent à
l’expertise de CAC
Source : www.lepotentielonline.com du 28/01/2013 (écrit par Rich Ngapi)
Il s’est tenu, le 25 janvier 2013 au Fleuve Congo Hôtel, une rencontre professionnel sur l’adhésion
de la République démocratique du Congo à l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du
droit des affaires (Ohada). Le thème central était « L’adhésion de la RDC à l’Ohada : comment
gérer les changements juridiques, comptables et technologiques au sein de l’entreprise? ».
Animées par des experts de Cameroun Audit Conseil (CAC International), ces assises ont connu la
participation de nombreuses personnalités du monde des affaires et de la haute administration
congolaise, dont la ministre de la Justice et Droits humains, Wivine Mumba Matipa et le vice-ministre
du Plan, Sadock Biganza.
Dans la présentation de CAC et de son offre, le PDG Gérôme Minlend s’est dit très « flatté » d’être
dans ce plus grand pays de l’espace Ohada. « En organisant cette rencontre professionnelle, CAC a
voulu faire bénéficier aux entrepreneurs congolais de sa longue expérience dans la pratique du droit
uniforme des affaires issu de l’Ohada », a-t-il dit.
Trois exposés, animés par des experts de CAC, et axés sur certains enjeux importants ont retenu
l’attention des participants. Dans le premier exposé, Noé Momha a expliqué « la gestion des
changements juridiques dans l’entreprise ».
Selon l’orateur, à l’heure de l’adhésion à l’Ohada plusieurs paramètres doivent être pris en compte,
notamment le choix d’organisation des sociétés anonymes dans lesquelles l’Etat est actionnaire unique
; le sort des succursales des sociétés étrangères ; le choix du nombre d’actionnaires dans les sociétés
anonymes ; le choix du lieu de tenue des assemblées générales ; ainsi que la possibilité de prendre des
décisions par consultation écrite.
Dans le deuxième exposé, Mme Olive Ngono s’est penchée sur « la gestion du passage au système
comptable Ohada ». Elle a apporté des réponses très pratiques à différentes préoccupations des
entrepreneurs. Mais l’oratrice a également relevé des difficultés que les entreprises rencontrent dans la
mise en œuvre de ces changements comptables. En un mot Mme Ngono a prévenu les entreprises de
bien gérer ces changements comptables au risque de s’exposer aux sanctions de l’Acte uniforme de
l’Ohada.
Un autre expert de la CAC, Bertrand Bille, a exposé sur «les transformations technologiques liées au
passage à l’Ohada». Pour lui, il est important d’accéder aux nouvelles technologies qui soient
compatibles avec le nouveau mode de gestion. Et CAC est prêt à mettre à la disposition des entreprises
des machines avec logiciels adaptés.
SECURITE DANS LE CLIMAT DES AFFAIRES
Bien auparavant, le ministre de la Justice avait salué l’initiative prise par CAC d’organiser ces assises
en terre congolaise. « Avec cette adhésion, notre pays s’ouvre aux investisseurs étrangers lesquels
trouvent ici une sécurité dans le climat des affaires », a-t-elle indiqué.
Mme Mumba a tenu à préciser que le Conseil des ministres de l’Ohada a concédé de différer la mise
en harmonie de l’Acte uniforme à janvier 2014. Il s’ouvre donc, pour la RDC, une période de
transition.
« Nous sommes entrés dans une phase décisive (…) et nous comprenons la nécessité de nous entourer
des précautions et de recourir aux experts », a déclaré pour sa part le vice-ministre du Plan, qui a par
ailleurs, souhaité une transition sans risques.
En effet, les officiels congolais ont souligné qu’une étape importante a été franchie avec le dépôt des
instruments de ratification du traité Ohada, le 13 juillet 2012, par le gouvernement de la République
démocratique du Congo au cours d’une cérémonie officielle organisée à Dakar. Cela a ouvert
définitivement la voie à l’entrée effective du droit Ohada en RDC.
14
Echos du Congo
A l’expiration de l’échéance établie, le 13 septembre, tout le monde s’interrogeait sur la suite des
événements et les grands changements en cours dans le cadre de ce processus. Certes, le temps pris et
les contraintes accumulées pour arriver au dépôt des instruments sont révélateurs des efforts consentis
et à venir.
Cependant, « beaucoup reste encore à faire », tel que souligné par les experts de CAC : le nouveau
registre de commerce et de crédit immobilier, l’identifiant unique, etc. L’adhésion à l’Ohada a un
impact direct sur au moins cinq indicateurs: la création d’entreprises, l’accès au crédit, la protection
des investisseurs, l’exécution des contrats et la fermeture d’entreprise ou résolution de l’insolvabilité.
Du côté des milieux d’affaires, il est essentiel de mener ces réformes à leur terme pour garantir un
climat apaisé. Cette rencontre vient donc à point nommé.
Campagne agricole 2013 : les gouvernements provinciaux s’activent à
gagner le pari
Source : www.lepotentielonline.com du 24/01/2013 (écrit par Olivier Kaforo)
Placée parmi les priorités du gouvernement Matata, la relance du secteur agricole est l’un des
programmes-clés des gouvernements provinciaux. Dans toutes les provinces, les énergies sont
canalisées vers la réussite de ce programme de développement.
La campagne agricole va être accrue en 2013 sur toute l’étendue de la République démocratique du
Congo. Pour rendre effective cette promesse du gouvernement, les gouvernements provinciaux
accélèrent les travaux. Ceux-ci s’activent notamment autour des trois piliers essentiels. La
réhabilitation et l’entretien des routes de desserte agricole, le secteur hydraulique (forage des puits
d’eau pour améliorer l’environnement des paysans et des éleveurs) ainsi que la production végétale,
animale et piscicole.
Dans la province du Bandundu, le gouverneur coordonne depuis quelques mois, plus des champs
cultivés à travers la province. L’exécutif provincial affiche l’ambition de faire du Bandundu l’un des
véritables greniers de la RDC. Parmi les innovations observées dans cette province, il y a le
programme « Villages agricoles ». Il s’agit d’un programme qui consiste en une concentration de
villages en vue de créer des centres de production.
Ce programme vise à augmenter significativement la production agricole, favoriser l’abondance des
produits aux marchés locaux et urbains ainsi qu’à améliorer les infrastructures de base.
A en croire les autorités provinciales du Bandundu, « villages agricoles » vise à aider les familles
paysannes, principales bénéficiaires, à réduire leurs dépendances extérieures sur le plan alimentaire. «
Il est appelé à lutter contre la pauvreté par la création des emplois », renseignent-ils. Le programme a
été mis en place avec un financement d’environ 1,5 million USD du gouvernement central. Il a
également bénéficié d’un appui logistique du gouvernement à travers le ministère de l’Agriculture et
du Développement rural, qui a offert 33 tracteurs à la province.
SE METTRE AU TRAVAIL
Pour la saison A (2012), plus de 3 000 ha ont été labourés dans 14 villages agricoles où ont été mises à
contribution les cultures d’arachides, de maïs, de courge, de niébé, de riz et autres.
Au Katanga, le mot d’ordre du gouvernement central a également été entendu. Des champs de maïs et
autres produits agricoles sont cultivés. Surtout lorsqu’on sait qu’en 2012, la campagne agricole a
enregistré un « succès perceptible » certaines provinces telles que le Katanga, le Nord-Kivu, le SudKivu, la Province Orientale et le Bandundu. L’objectif visé étant de s’émanciper face à la dépendance
aux importations alimentaires. Toutes les autres provinces de la RDC ont emboîté le pas.
« La production végétale a tenu compte de l’identification des besoins en fonction de consommation
des produits de base par province », a relevé le 31 décembre 2012 à Kinshasa la réunion de la Troïka
15
Echos du Congo
stratégique du gouvernement. Selon le vice-Premier ministre et ministre du Budget, Daniel Mukoko
Samba, « l’orientation ainsi prise a valeur de recommandation ».
Les acteurs clés impliqués dans le processus, convoqués fin 2012 par le ministre de l’Agriculture et du
Développement rural, Jean Chrysostome Vahamuiti, ont constaté « un succès et des demandes de plus
en plus accrues », après une vingtaine d’années.
Le BCECO et la DGCMP sont des acteurs intermédiaires « majeurs » dans cette campagne agricole
2012-2013. Leurs interventions s’avèrent impératives, notamment, en ce qui concerne le respect de la
législation dans l’attribution des marchés publics (semences améliorées, vaccins pour les petits
ruminants, forage des puits d’eau et entretien des routes agricoles) répondant à « une batterie de
conditionnalités pour des structures ayant souscrit à rendre service ».
Amélioration du climat des affaires : le CPCAI s’ouvre au public avec le
lancement de son site web
Source : www.lepotentielonline.com du 19/01/2013 (écrit par F. K.)
Les efforts d’amélioration du climat des agraires en République démocratique du Congo ont pris
une autre dimension avec le lancement hier vendredi du site Web du Comité de pilotage pour
l’amélioration du climat des affaires et des investissements (CPCAI).
Le Comité de pilotage pour l’amélioration du climat des affaires et des investissements en RDC
(CPCAI) est passé à la vitesse supérieure en vue d’atteindre le plus grand public possible dans son
travail de vulgarisation des efforts du gouvernement en matière d’assainissement de l’environnement
des affaires.
Il vient à cet effet de se doter d’un site Web, censé centraliser toutes les informations portant sur
l’amélioration du climat des affaires. C’est hier vendredi au salon rouge de l’hôtel Venus que ce site a
été présenté à la presse.
Intervenant pour la circonstance, le délégué principal du CPCAI, Alexis Mangala, s’est voulu
rassurant, soulignant que ce site est « un des instruments dans la stratégie de communication du
CPCAI ». Selon lui, ce site se veut « interactif » pour permettre de répondre à toutes les
préoccupations du monde des affaires.
Avec le lancement de ce site, libellé en deux adresses Internet : www.cpcai-rdc.org et www.cpcai.cd,
le travail d’amélioration du climat des affaires en RDC ne devait ni être un sujet tabou ni faire mystère
dans différents milieux de la vie nationale, a fait comprendre le délégué principal du CPCAI, espérant
recueillir au travers de ce site des suggestions et remarques pertinentes en vue de permettre au
gouvernement et à sa structure d’innover au jour le jour en matière d’amélioration du climat des
affaires.
Il faut dire qu’à côté d’autres services techniques du ministère du Plan, sa tutelle, le CPCAI est une
structure créée par décret, avec pour principaux objectifs : simplification des formalités relatives à
l’exercice des activités économiques et commerciales ; réduction du nombre de procédures
administratives ; réduction du délai de traitement des dossiers, de délivrance des documents
administratifs ; allègement des taux d’impôts, droits, taxes et redevances ; transparence des procédures
administratives dans les relations entre les services publics et les opérateurs économiques ; élimination
des tracasseries administratives et policières.
LE CPCAI EN BREF
Présidé par le ministre du Plan et Suivi de la mise en œuvre de la Révolution de la modernité,
plusieurs ministres font partie également du CPCAI. Le président de la Fédération des entreprises du
Congo y siège en tant que membre permanent.
Dans la réalisation de sa mission, le CPCAI a, entre autres, stratégie : implication des services
concernés par la réforme à faire à travers des concertations et des consultations à plusieurs niveaux;
16
Echos du Congo
communication et dialogue permanent avec les opérateurs économiques ; vulgarisation de la réforme
menée auprès des services publics et des opérateurs économiques.
Dans sa méthodologie de travail, il intègre des actions visant à l’identification précise des difficultés
auxquelles il faut apporter une solution ; la formulation des actions à mener et détermination de l’acte
à prendre, à travers une feuille de route validée par le CPCAI ; l’élaboration de l’acte (projet de loi,
d’ordonnance, de décret ou d’arrêté) par le service concerné ou avec l’implication de ce service ; la
mise en œuvre de la réforme ; le suivi-évaluation de l’application de la réforme.
Le lancement de ce site Web complète donc son plan média. Tout devait concourir à plus de visibilité
et de lisibilité dans les efforts que continue de fournir le gouvernement pour améliorer davantage
l’environnement des affaires en RDC.
D’ores et déjà, le site du CPCAI donne une vue d’ensemble sur les réformes menées par le
gouvernement et celles en cours dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires.
Pour le CPCAI, le prochain test pour juger de la capacité de son action sur le terrain est le rapport
Doing Business 2014 dont les enquêtes menées par des experts de la Banque mondiale s’étendent sur
la période de janvier à mai 2014.
Gécamines envisage un investissement de 1,5 milliards $ sur trois mines de
cuivre
Source : www.mediacongo.net du 17/01/2013 (Agence Ecofin/MCN, via Mediacongo.net)
Apres avoir acquis 60% de la Compagnie minière du Sud-Katanga et les intérêts de Copperbelt
Minerals dans 2 mines kantagaises (Dewiza et Ecaille C), la société publique minière de la République
Démocratique du Congo (RDC) prévoit, d’ici 2015, un investissement de 1,5 milliards $ pour valoriser
les gisements.
Cet investissement comprendra une usine de capacité de traitement de 200 000 tonnes de minerais par
an. Les réserves des deux mines de Copperbelt Minerals sont estimées à 4,8 millions de tonnes de
cuivre.
La Gécamines, ou Société générale des carrières et des mines, est une société d'État gérant une grande
partie des exploitations minières de la province du Katanga en République démocratique du Congo.
Elle fut créée en 1966 pour remplacer l'Union minière du Haut Katanga. Ses productions majeures
sont le cuivre, le cobalt, le zinc, le nickel, et accessoirement l’uranium.
Cuivre: la Gécamines acquiert deux mines au Katanga
Source : www.mediacongo.net du 16/01/2013 (Zone Bourse / MCN, via Mediacongo.net)
La Générale des carrières et des mines (Gécamines) possède désormais la totalité les deux gisements
de cuivre de Deziwa et Ecaille C, en République Démocratique du Congo. Jusqu’à présent, elle en
détenait 68%, dans le cadre d’une joint-venture avec Copperbelt Minerals, une petite compagnie
immatriculée aux Iles Vierges.
Les deux gisements ont des réserves cumulées de cinq millions de tonnes de cuivre, selon Gécamines.
Avant de les exploiter, celle-ci prévoit de construire une usine métallurgique d’une capacité de
200.000 tonnes, afin de traiter les minerais.
Ces sites sont parmi les plus prometteurs du Katanga, la province du sud-est de la RDC, riche en
minerais.
Gécamines est une entreprise publique, détenue à 100% par l’Etat congolais. Sa production a atteint un
pic à la fin des années 1980, avant de diminuer de manière régulière.
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Echos du Congo
Dysfonctionnement du barrage d’Inga : la Snel annonce la mise en place
d’un « plan de sauvetage »
Source : www.lepotentielonline.com du 11/01/2013 (écrit par Olivier Kaforo)
Depuis le début de l’année 2013, le barrage hydroélectrique d’Inga a connu trois
dysfonctionnements. Ceux-ci ont occasionné, à deux reprises, des pannes générales d’électricité à
Kinshasa, au Bas-Congo et au Katanga. Pour assurer la survie du réseau électrique d’Inga,
l’Administrateur délégué de la Société nationale d’électricité (Snel), Eric Mbala, a réuni le
mercredi 9 janvier 2013 à Inga (Bas-Congo), les experts chargés de la production et du transport de
l’électricité de cette entreprise, en vue d’élaborer un plan de sauvetage.
Le complexe hydroélectrique d’Inga a donc connu les 3 et 7 janvier 2013, des pannes d’électricité à
large échelle. Pour la Snel, ces pannes étaient principalement liées aux coups de foudre. « L’un des
groupes d’Inga a même été endommagé », renseigne la Snel. Le service technique de la Snel estime,
pour sa part, que la foudre est un phénomène naturel que l’on ne peut empêcher.
Interrogé par radio Okapi, M. Jean-Baptiste Myaza, directeur national de production à la Snel, a
estimé qu’au niveau de la Snel, on ne peut que limiter les dégâts que la foudre peut provoquer. « Il est
difficile lorsqu’il pleut, de contrecarrer une foudre. Ce que nous sommes capable de faire, c’est de
minimiser l’impact du black–out », a-t-il ajouté.
Pour sa part, l’Administrateur délégué général de la Snel, Eric Mbala, a assuré que des mesures de
sauvetage étaient déjà prises, pour protéger le barrage d’Inga et éviter les coupures généralisées. «
Nous avons pris des options pour qu’au cas où Inga n’est pas opérationnel, la centrale de Zongo ne
puisse pas s’arrêter. On ne doit pas craindre l’arrêt total d’Inga. Pour le moment, ce n’est pas Inga qui
a amené ces perturbations. Inga n’a fait que subir le coup », a-t-il affirmé, souhaitant une solution
rapide aux problèmes que connaît Inga actuellement. « Nous espérons, a-t-il ajouté, que dans un délai
de trois mois il y aura des choses que nous allons maîtriser et qui vont nous mettre à l’abri de ce genre
de perturbations ».
Par ailleurs, l’ADG de la Snel a déploré l’affaiblissement de la ligne haute tension Inga-Kinshasa
occasionné par le vol des câbles de contrepoids. Le vol de ces câbles expose tout le réseau aux
foudres.
DES PERTURBATIONS INCESSANTES
Signalons que la Société nationale d’électricité (Snel) a annoncé, le lundi 7 janvier 2013, que des
perturbations dans la fourniture de l’électricité observées depuis le vendredi 4 janvier à Kinshasa, se
poursuivront jusqu’au dimanche 13 janvier. Le département de distribution de Kinshasa a expliqué que
les travaux d’entretien périodique du groupe 8, prévus à la centrale d’Inga II, seraient à la base de cette
situation. La Snel a toutefois précisé que la situation pourrait être rétablie plus tôt si les travaux
s’achevaient avant la date indiquée.
Les abonnés de la Snel de Kinshasa se sont plaints des coupures intempestives du courant
électrique en période de fêtes de fin d’année.
Fin octobre 2012, bon nombre de Kinois avaient réclamé des compteurs qui détermineraient avec
précision la consommation de l’électricité dans les ménages.
Selon certains Kinois, les factures établies par la Snel ne correspondent pas toujours à la qualité et à
la quantité de l’énergie fournie. La desserte en électricité dans plusieurs quartiers de la capitale se
caractérise notamment par des coupures intempestives et des délestages prolongés.
Dans les communes de Masina et de N’Djili, par exemple, faute de compteurs, les habitants se
plaignaient de payer des factures forfaitaires.
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Echos de l’étranger
Le forum économique de Davos se clôt sur une note d’optimisme prudent
Source: www. rfi.fr du 26/01//2013 (avec l’envoyé spécial de RFI à Davos, Mounia Daoudi)
C'est la fin du Forum économique mondial de Davos, rendez-vous annuel de l'élite de la
finance. Parmi les intervenants du samedi 26 janvier 2013, quatrième et dernière journée : le
milliardaire et investisseur américain George Soros, mais aussi le chef de la Banque mondiale
Jim Yong Kim, et la directrice générale du FMI Christine Lagarde. Bilan de cette édition
2013.
Cette édition a surtout été marquée par un retour au calme, un an après les violents soubresauts qui
ont secoué la zone euro, au point où beaucoup s'interrogeaient sur la viabilité de l'union monétaire.
Star de ce forum de Davos, Mario Draghi, patron de la Banque centrale européenne (BCE), est venu
rassurer les participants, affirmant même qu'une reprise était attendue pour le second semestre en
Europe.
Autre moment fort de cette 43e édition : l'intervention du Premier ministre britannique, qui avait créé
l'émoi en annonçant un référendum sur le maintien du Royaume-Uni au sein de l'Union européenne.
David Cameron est venu rassurer les grands patrons réunis dans la petite station de ski des Alpes
suisses.
« L'Europe est en train d'être dépassée dans la compétition mondiale et il est grand temps d'en faire
un moteur pour la croissance, et non une source de coûts pour le monde des affaires », a-t-il martelé
devant un public conquis.
Les crises comme la Syrie ou le Mali se sont également invitées à Davos. Plusieurs conférences y ont
été consacrées. L'indignation était de mise, des appels à une plus grande mobilisation de la
communauté internationale ont été lancés. L'élite économique et financière peut maintenant retourner
à ses affaires.
2012, année de l'euro, mais il faut faire plus pour relancer l'économie
Source: www. levif.be du 25/01//2013 (Patricia Labar d’après AFP)
L'année 2012 a été celle de l'euro, mais il faut désormais en faire plus pour relancer
l'économie, après l'embellie perceptible aujourd'hui sur les marchés financiers, a jugé
vendredi à Davos le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi.
L'année 2012 sera certes pour les générations futures celle de la "relance de l'euro", mais le "jury est
toujours là", car le redressement observé sur les marchés ne s'est malheureusement pas étendu à
l'économie réelle, a-t-il expliqué, lors d'un débat devant le 43e Forum économique mondial. "Et c'est
là que nous devons faire beaucoup plus", a-t-il ajouté.
Le président de la Banque centrale européenne s'est félicité des "progrès extraordinaires" accomplis
par les gouvernements européens en l'espace d'un an.
"Si on devait trouver un dénominateur commun (...) pour définir pourquoi 2012 restera dans les
mémoires, je pense que l'on dira que c'est l'année de la relance de l'euro", a-t-il ainsi jugé.
Après les mesures prises par la BCE, comme les baisses des taux, les prêts massifs aux banques ou le
programme de rachat de dette lancé mi-2012, la situation s'est nettement améliorée, a-t-il expliqué.
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Echos de l’étranger
"Globalement, la situation est considérablement plus favorable qu'elle ne l'était l'an dernier", a-t-il
souligné, confirmant que la BCE s'attendait à une reprise au cours du second semestre de cette année.
Taxe sur les transactions financières : l'UE dit oui à 11 pays
Source: www. lesoir.be du 22/01//2013 (Belga)
Onze pays de l’Union européenne, dont la Belgique, ont obtenu l’aval des autres Etats
membres pour mettre en place une taxe sur les transactions financières.
La décision a été prise lors de la réunion des ministres des Finances européens mardi à Bruxelles. Il
s’agissait de l’ultime feu vert dont avaient besoin les 11 pays pour mettre en place cette taxe, après
celui de la Commission européenne en octobre et celui du Parlement européen en novembre.
Pour la toute première fois, la taxe sur les transactions financières sera appliquée à l’échelle
régionale. Un ensemble de pays représentant les deux tiers du PIB européen va mettre en place cette
taxe ensemble, et ainsi répondre aux demandes de longue date de leurs concitoyens », a déclaré
Algirdas Semeta, le commissaire européen en charge de la Fiscalité
Quels sont les pays concernés ?
Il s’agit de la première coopération renforcée entre pays européens dans le domaine de la fiscalité. La
France, l’Allemagne, la Belgique, le Portugal, la Slovénie, l’Autriche, la Grèce, l’Italie, l’Espagne, la
Slovaquie et l’Estonie en sont les premiers signataires.
Qu’est-ce qui sera taxé ?
Ce sont donc les institutions financières qui sont visées – et non leurs clients (même si l’on ne peut
exclure que celles-là répercutent, partiellement, le coût de la taxe sur ceux-ci).
Selon la proposition initiale faite par la Commission à l’ensemble des 27 il y a un an et demi, mais
qui pourrait être modifiée, devraient donc être taxées toutes les transactions entre institutions
financières (banques, Bourses, sociétés d’investissement, compagnies d’assurance, hedge funds).
Les échanges d’actions et d’obligations seraient taxés à un taux de 0,1% et les contrats dérivés à un
taux de 0,01%. La taxe s’appliquerait dès lors qu’au moins un établissement financier participant à la
transaction est établi dans l’UE, même si la transaction a lieu hors de l’Union.
Une « taxe Tobin » ? Pas vraiment…
Ce n’est pas une taxe Tobin puisque son concepteur proposait de taxer les transactions de change.
Il ne s’agit pas réellement « d’une taxe Tobin » puisque son concepteur proposait de taxer les
transactions de change.
James Tobin, l’économiste américain et Nobel d’économie 1981, a proposé en 1972, de taxer les
transactions en devises. Avec un taux d’imposition de 1%, histoire de « jeter du sable » dans les
rouages du système financier international pour réduire la volatilité des taux de change et de
préserver une certaine autonomie des politiques monétaires nationales.
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