Cours1: J.F LIOTARD " la condition posmoderne" 1979 "Le postmoderne expliqué aux enfants" J. Habermas " Le discours philosophique de la modernité." M. JIMENEZ " QU est ce que la philo ?" On retrouve la quesiton de l individu dans le cadre de la postmodernité. Liotard nous dit q il n y a plus de discours fondateur, plus de matarécit. Les méta langages sont nombreux, variés, comme l oeuvre d art ou un une mythologie. C est un langage qui permet de mettre a distance les choses. Petit a petit les discours fondateurs vont disparaitre dans la deuxieme moitié du 20 eme s. LA croyance en une utopie, d un discours qui permet de redempter la société est perdu. Nous avons perdu qqc de tres grave et nous sommes entré dans une air de communication. Merlt ponti a cette pretention de rassembler le monde, un discours qui cherche a tout elucider. C est un discours absolu et transparent, c ets un discours direct qui ne permet pas de reve, d interpretation. Tout se reduit a des communications efficaces. Il faut retenir de Liotard Une denonciation de l epoque contemporaine. Quand on veut tout theoriser a partir du constat de la postmodernité, il y a un risque de s enfermer dans toute la theorie. L oeuvre d art s appauvrie petit a petit par rapport a une epoque, par rapport a une insertion dans un temps. Les epoques ou les oeuvres ne sont plus comprises par ses contemporains, alors il y a un danger pour la democratie. Liotard reprend l idée du risque por la société a cause de le re de la communication. Ce constat a prit la forme de la postmodernité avec Liotard. Les limites entr el art et le on art sont devenues permeables, donc avoir une demarche d avantgarde n est plus vraiment d actualité. On rentre dans une epoque ou le retro va etre a la mode dans les années 70. Puisque c ets la fin de l utopie, tout est permis, on peut compiler les styles, vers ce qu on veut quand on veut. Le postmoderne, c ets tout et n importe quoi est permis. On peut prendre de colonnes grecque avec des fresques egyptiennes et les illuminer de lazer. C est ce qe pronne la postmodernité. On compile tout et n importe quoi. C ets la question meme de l absurdité de l epoque dans laquelle nous vivons. C est l epoque ou l on assume le passé eclectique. C est l idée de depart de la postmodernité. Les americains ont toujours été dans une sorte de frustration par rapport au vieu continent. A partir de 1983, les tenant et les aboutissants de la critique de l art contemporain critiquaient la fin de l epoque de la modernité. On parlait de vide de l oeuvre d art, de vide de l etre. D une part on a les defenseur des beaux arts, et d autre part ceux qui disent q on peut inventer ( en france ces oppositions ). L origine réelle du terme postmoderne date des années 50-60, d une part les architectes construcivistes du Bauhaus (Gropius, Breuer; Moholt Nagi, Miesvan Derrotte.) qui affirment la rationalisation des fonctions, rien qui peut faire joli. Les architectes de la generation suivante vont se revolter ( Ch. MOORE, Jenks ) Qui ont une idée de jouissance de la vie. Liotard publi en 79 son bouquin a propos de la postmodernité qui ets une constatation de l impuissance face a une société qui a tenté de tout rationnaliser. Dans l art il n y a pas que le discours de l efficace. Liotard regrette que dans ce monde communicationnel, il n y ait plus de place pour des discours fondateurs, les grands recits. ( L'illliade, l odyssée de Omer.) Il y a un vide car tout est direct, soit le message est recu, soit il ne l est pas, on devient presque automatique. Tres vite on dit que la periode moderne etait finie et donc qu il fallait faire des post avant gardes. Petit a petit, l italie s est approprié la postmodernité dans le mouvement post avant garde dans le constat d une crise de la société. N GOODMAN Liotard a été rattrapé par la notion de post avant garde, et a partir de ce moment la il va y avoir dans le champ de la critique d art tout un doute autour de moderne, post moderne et la question de la realité, cmment etre fidele et ifidele a la realité. Il va y avoir dans les années 80 une crise de l art, on va arriver a un constat echec generalisé car on arrive plus vraiment a definir l art. Texte 1: __________________________________________________________ Cours 3 J.F. LIOTARD "la condition postmoderne" J.Habermas " Le discours philosophique de la modernité." R.Rochlitz " Theorie esthetique apres Adorno" H.G. Gadamer " Langage et verité." G.Anders " L obsolessence de l homme" recommandé. Garouste: finalement faire, de la figuration, ca peut etre possible dans un espace muséal. On critiquait l auserité, l abstraction et nous voila dans la postmodernité. Postmoderne veut dire apres le moderne. Abermas dit qu on a jeté le moderne come un manteau trop vieu. C est une coupure qu aurait subi la modernité. Moderne, c ets ce qui nous distingue de l antiquité, Pour abermas ca comence au moment ou la chrétienté s etend vers l occident. Elle aurait ete mise en doute deux fois, une fois a la revolution vers 1750 puis avec les avants garde puis encore avec la postmodernité de frnacois Liotard. Abermas parle une seule fois de Liotard. Liotar dit qu on est desormé dans une air de la communication dan le mauvais sens du terme ou l information devait etre efficace a tout prix. Un systeme binaire, l info passe ou ne passe pas. Abermas part d une critique: il va reagir au texte de Liotard en 1980 et il va dire que la modernité reste un projet inachevé. Il va nous expliquer qu il y a un systeme industriel, eco qui va vouloir vampiriser notre monde. Ce systeme est soumis aux lois de la raison, cette logique la a tendance a disqualifier tout autre discours que l efficace. L oeure d art est capable de resister face a ce systeme la. Il parle de resistance alors que Liotard parle de restaurer un discours fondateur. Abermas dit qu on est pas sorti de la modernité parceque la modernité nous done les ressources pour qu elle continue. Liotard dit qu il faut faire une coupure. Abermas dit que finalemet c est une attitude conservatrice, parceque dire que la modernité c ets pas bien, c est nostalgique. Abermas va dire que ce sont de sgens qui sont conservateurs car ils en tentent pas de trouver des solution a la situation mais de changer les discours pour tenter de fuir, non pas en avant, mais en arriere. C ets aller vers l ailleurs, un ailleurs irrealiste ou nostalgique. Il dit que d une part il y a les jeunes conservateurs, les heritiers de nietszche et ils vont creer un anti modernisme impitoyable, il vont denigrer le principe de la raison au nom du principe de la creation. Ensuite il y a deuxieme categorie de conservateurs, ce sont les vieux conservateurs, ils critiquent tout, la modernisation, la raison du monde moderne, les avants gardes, ils trouvent qu avant c etait mieu.Il y a les Neo conservateurs: ils prennent acte dela modernisation, ils sont d accord avec le fait qu il y ait un progres dans la science et le conomie, mais ils refusent les avancées culturelles. Il range Jean francois Liotar dans la categorie de conservateurs jeunes, mais il lui attribu un role particulier, il le classe un peu aussi dans les neo conservateurs. Il va s appuyer sur Max Weber pour determiner la modernité. On ne pense pas le monde sur le schema divin, mais sur le schema que l homme essaye de comprendre le monde tout seul. L occident petit a petit va devenir plus rationnel. Desormais les criteres de raisonnement sont communs a tous. Le contrecoup, c est qu on a perdu notre rapport a la tradition, on a une tendance a etre moins spontané face a la tradition. A partir de la , Abermas va distinguer deux formes de modernité, l europe moderne qui croit au progres, et la deuxieme forme c est la modernité aujourdhui, qui est devenue de plus en plus abstraite, indifferente au cadre de l espace et au temps auquel elle s applique. (ex: grandes industries et société cotées en bourse ) degré g humanité reduit egalement. La modernité s imagine qu elle va se moderniser encore et encore, et encore. Abermas dit qu il faut denoncer la modernité, mais il dit qu il faut faire atention car a force de la denoncer, on va peut etre la depasser. Baudelaire va redefinir le moderne, et Abermas pense que c est peut etre mieu que de passer a une modernité. Une oeuvre d art aujourdhui n est plus eternelle, et elle doit reflechir le probleme du present et de l avenir. On ne peut pas faire table rase du passé et regarder uniquement vers l avenir. La mauvaise modernité est une modernité qui pense que la venir, et qui ne regarde pas le passé. Qui s attache a la notion du progrés, a la notion de creer toujours qqc de mieu dans le futur. TEXTE 2 DATE PARTIEL 1: Deux semaines apres la rentrée des vacances, le 22 MARS. Cours 4. G.DELEUZE "Pourparlés" F. ZURABICHVRI A. SAUVAGNARGUES P. MARRATI J. MARTIN Abermas a demoli Liotard. Pourquoi passe ton a Deleuze? Car lire deleuze ca permet de comprendre que la philosophie c est une experience. Ce qui est important pour Deleuze c ets qu il dit qu il n y a pas une philosophie eternelle, universelle. Il defend une idée de l experience de la philo, plutot dans l idée que la philo c ets qqc par laquelle il faut passer. Ce n est pas qc qui fait une distance par rapport a monde, c est au contraire qqc qui nous plonge dans les profondeurs de la realité. La philo permet de creuser la sensibilité. Deleuze est un philosophe du diverse, du multiple. Il y a quelquechose chez Deleuze qui fait dans le microscopique. On va comprendre comment il y a repli de la realité, pour pouvoir suivre qqc de l ordre de l heterogene. La tentative de pensée unique dans notre monde a été denoncée par foucault, Deleuze etc... Abermas le categorirais (Deleuze)comme un conservateur. Deleuze dit que nous entrons dans des socités qui ne sont plus forcement disciplinaires, nous entrons dans des sociétés de controle, par des controles continus, et de communication. Société de controle veut dire qu on a assimilé ce controle, desormis on ne se rend meme plus compte qu on est enfermé. Deleuze va dire que la communication c est la pire forme car c ets une forme de pensée unique qui se met en place. Quand on communique, on entre pas dans les details, donc on reste a la surface. Deleuze gilles est né en 1925- 1995, il a une formation de philosophe, il va commencer en philo en publiant des ouvrages a propos de... a propos d autres philosophes, notament Nietszche, splinosa... Il etait bien vu jusqu en 68 ou tout a basculé. Il va collaborer avec Guattari, et il vont essayé de dénoncé la psychologie post freudienne. Cette collaboration commence en 72. Apres il va travailler tout seul et va s interesser au cinema. Il va de plus en plus s afirmer comme philo createur de concepts. Il va fabriquer des nouveaux concepts, il va fabriquer des mots, meme si les concepts sont parfois paradoxaux, il faut que des concepts soient fabriqués. Pour lui la philo c est une philo en action, une philo qui accepte de se percuter aux evenements, et reagir, donc pas vouloir prendre de la distance. C est une philo qui s interesse au devenir. Qui accepte de se laisser impregner par les modifications pour les vivres et se laisser alterer par elles. Pour lui, le but du philosophe c ets de creer des trahison, de se debarasser des anciennes choses, qu on les trahisse et qu on en fasse de nouvelles choses. Il se refere plus a Platon. On devient donc traitre, mais traitre creatif. Deleuze tout au long de ses textes va dire qu il ets important de depasser nos limites concept un peu commence par Freud. Pour Freud, le desir lui faisait peur, donc il a inventé tout un schema pour controler la pulsion. Donc Deleuze dit que Freud a fabriqué le concept du desir mais aussi l alienation fasse au desir. Il dit qu il faut franchir les normes. Il faut toujours essayer de transgresser, se modifier, devenir autre. Le philosophe c ets qqn qui transgresse, et qui est a la fois actuel et Intempestif. Il refuse de laisser figer ses propres concepts. La philo creer des concepts de maniere rigoreuse. La philo est vant tout une discipline creatrice, totu ets multiple et les concepts doivent pouvoir subir des variations. CONCEPT de MULTIPLICATION .Puisquil y a variation, il faut partir du reel, du concret et si possible de faits simples. Il faut partir d evenements simples, "meute de chien" deja reinvente la notion de chien, car on ne peut pas prendre un chien, dix chiens, quinzes chiens pour l expliquer, le mot meute est plus que ca. 5 heure du soir par rapport a 5 heure du matin. Cette multiplicité dans laquelle on est ne peut pas etre synthetisée. CONCEPT de CRISTAL de TEMPS. On ets la et notre inconscient nous fait raisonner des choses que l on entend autrement, des images nous viennent a l esprit, et donc on est deja en train de recreer qqc a partir de ce qui se dit. On est completement en train de vivre une fiction, on est jamais dans la realité totalement, c est ce qui fait qu on est un etre animé. On est en train de refictionner l histoire. On fictionne le temps qu on est en train de vivre, on est des createurs sans cesse. Le temps peut parraitre plus long ou plus court selon ce qu on fait aussi. C est ca la notion d investissement du temps, le coté fantasme qui rend elastique le temps, soit le percevoir de maniere longue soit de maniere courte. Le temps ets investi de fantasmes, c est ca l investissement du temps. TROISIEME notion: la notion de PROBLEME.Tout philosophe qui cherche a fantaser enc reant pose les problemes differement. Exemple du caillou qu on voit ou pas, si on le remarque ca change notre regard, le caillou revet un sens surtout si on glisse dessus, mais si le caillou n interragit pas avec nous, alors il ne nous change pas, on le remarque pas. C est lorsqu on se heurte a la realité. C ets le meme principe quand on va voir une expo. Si on ecoute de la musique et qu on est inattentif, alors l oeuvre na pas de sens, mais si on s ouvre a elle, alors on se heurte a elle et elle prend sens. Le monde se reorganise sous nos yeux si on est attentif. Il ny a pas de verité a escompter d un echange, on aura juste plus d idées, c est en ca qu il trouve interessant de collaborer. QUATRIEME NOTION: Notion d IMMANENCE et de CROYANCE. L immanence c est qqc qui dans le reel s ouvre a nous, qqc qui d un coup est present, c est qqc qui va ouvrir l experience. C est pas qqc qui arrive doucement, c est qqc qui arrive par effraction, d un coup ca nous tombe dessus. Cette immanence est toujours liée a la croyance pour Deleuze car la croyance est qqc qui nous forme et donc quand on rencontre qqc de nouveau, on a toujours qqc pour l aborder. Notion de limite: idée qui passe par le corps, qqc qu on doit prendre a bras le corps. L idée de lire a partir d un millieu, c ets qqc qui se trouve a mi chemin entre l interiorité et l exteriorité. Bacon est interessant selon Deleuze car il y a qqc a voir chez lui des choses qui ont des contour instables. Il y a qqc qui est toujours en train d etre instable. Il y a qqc qui est tout le temps en train de nous echapper. Entre le regard de celui qui fabrique le tableau et le regard de celui qui voit le tableau, il y a toujours un devenir, un "troisieme oeil" qui courbe la notion d espace. La perception est qqc qui n ets pas stable, la sensation c ets le lieu des metamorphoses des perception du réel. Toujours dans l heterogeneité. Jamais d homogeneité. Texte: qu est ce que la philo. G. DELEUZE "Pourparler" "Cinema 1 l image mouvement" "Cinema 2 l image temps" J.C. MARTIN " La philosophie de G DELEUZE" F. ZOUBABICHUILI A. SAUVAGNAROUES P. MARZATI "la philosophie de DELEUZE" 15 mars de 12h-14h cours esthetique en 119. photographie ou il y a un espoir de reproduire la realité serait totalement ininteressant selon Deleuze On va parler surtout du cinema image temps. Deleuze prefere la notion de formule plutot que la notion de concept, la premiere notion est extraite du theatre de shaekespear, " le temps sorti de ses gonds". L intrusion de la metaphore, de l alegorie, de la formule (qui permet de choquer qqc bien ordonné dans notre pensée. ) qui permettent de creer un choque et de disjoindre la realité. La metaphore et notament dans le cinema ( flashback ) a bouleverser le temps, va sesurer le temps habituel ( en heures, minutes etc...) et on devra affronter une sorte de chaos constitué de present, de futur, de passé et qu on e peut pas dissocier. Deleuze veut le cinema neorealiste d apres guerre exploser la vision classqieu du temps: une chose en entraine une autre, un temps lineaire, numeraire. Lui il parle du temps louché, boiteu. Donc toute forme d intrusion dans cette chronologie la est bienvenue pour creer ce temps causal. Il veut nous faire prendre des chemins de traverse. Quelquepart on invente une nouvelle structure grammaticale. Il fait souvent des va et vien entre l allegorie et le concept qui permettent de casser otre evidence de voir le monde. Il y a deux formes de temps, et ces formes sont pas forcement incompatibles. le temps qui progresse, le temps lineraire. Le temps pur, une ouverture vers autre chose. La premiere forme de temps, on y esthabitué comme un temps du changement, c ets un temps qui change tout le temps et qui quelquepart et le lieu meme de nos perceptions. C est un temps changeant. Ce temps est egoiste, il est totalement investi de subjectivité, car pour nous ce temps c ets le moment ou il s est passé qqc pour nous. C ets un temps qui nous rassure. Tout s enchaine logiquement et c est donc rassurant. Le temps soit disant pur est un temps ou l on imagine que au moment ou on fait qqc, c ets comme si le monde volait en eclat et il se multiplie, c est un moment ou on arrete de penser a nous, ou on cesse de l investir de subjectivité. C est un temps qui coupe tout et du coups tout ne peut pas etre comme avant, c est comme si on regardait notre temps a travers plusieurs facettes. Nous devons percevoir le mouvement autrement, on devrait devoir echapper a ce rapport de mouvement qui est predeterminé. Il faut faire entrer l illogique dans ce mouvement pour acceder au temps pur. Film " eclipse" d antonioni. Deleuze nous dit que le cinema d apres guerre va creer ce choc en nous faisant faire l experience du temps pur. Deleuze va dire que Bergson est le seul a avoir vraiment pensé la notion de durée. Il a pensé la durée comme que l on ressent comme long ou court. Mais cette durée est toujorus subjective, alors que dans le cinema, la durée peut soudain depasser la dimension subjective. Exemple du sucre dans un verre d eau. Ca nous evoque des choses, pleins de choses vont s imbriquer dans ce moment, et le temps devient epais, dense, profond. C est le fait qu on arrive a s absorber dans qqc et qu on s oubli nous meme, c est ca le temps pur. Un autre type d enchainement, un outil qui correspond a une