E. Gestion de l`Espace

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A. Les habitats naturels
Les habitats naturels rencontrés dépendent étroitement des conditions situationnelles, et
des exploitations des terres, principalement agricoles, réalisées par le passé. La totalité du
territoire communal se situe dans l’étage collinéen à tendances supra méditerranéennes. Il
est globalement colonisé par une forêt aux espèces méditerranéennes, d’origine entropique
(pin maritime) ou naturelle (chênes). Le degré de colonisation et donc de développement de
la strate arborescente est corrélé avec l’ancienneté de la déprise agricole. La nature des
espèces végétales est liée à la nature du substrat. La taille en hauteur et diamètre des
espèces arborescentes et arbustives, la stratification du couvert, sont en lien direct avec la
profondeur et la fertilité du sol, et avec l’exposition.
On rencontre ainsi :
Une ripisylve (galerie forestière bordant les cours d’eau) aux abords du Chassezac
dont la composition est très dégradée et où dominent des espèces invasives non indigènes
comme le robinier faux acacia. Plus localement, on trouve des îlots de peupliers, peuplier
noir et tremble, du frêne commun et de l’aulne glutineux, et ponctuellemnt, une saulaie. La
ripisyle est étroite en raison de l’encaissement de la rivière et des activités humaines qui ont
entrainé la disparition d’une partie de la forêt originelle, surtout dans la partie la plus
occidentale du cours d’eau. Le lit mineur du Chassezac présente des milieux très diversifiés
et donc favorables à l’avifaune, aux poissons et aux odonates.
1.
Habitats recensés sur la zone (CODE Corine Biotope) :

3250-1 Végétation pionnière des rivières méditerranéennes à Glaucière jaune et
Scrophulaire des chiens

3280 - Rivières permanentes méditerranéennes du Paspalo-Agrostidion avec rideaux
boisés riverains à Salix et Populus alba
2.
Une plaine partiellement utilisée à des fins agricoles et où la recolonisation naturelle
s’est faite à partir des espèces possédant la plus forte dynamique parmi lesquelles le
robinier, voire l’ailante. On rencontre donc des taillis de robinier faux acacia, résultant de la
colonisation d’anciennes terres agricoles Certaines portions de peuplements feuillus
endogènes subsistent mais de façon assez isolée.
3.
Des forêts à dominante feuillue, sur versants dominant directement le Chassezac,
constituées le plus souvent par une futaie sur souche de chêne issue du vieillissement d’un
taillis. Le couvert est souvent épais et le sous bois peu développé. Sur les parties les plus
thermophiles, le chêne vert est omniprésent. Dans les situations plus fraiches, en se
rapprochant des vallons transversaux, le chêne pubescent devient majoritaire. Dans ces
zones ou le couvert est plus clair et le sol plus fertile, le chêne se mélange de frêne, alisier
blanc, divers érables, principalement de l’érable champêtre ;
4.
Des zones de friches et landes herbeuses en cours de colonisation par un prébois
feuillu (alisier, frêne, puis chênes). Localement, sur les emprises de lignes électriques, une
fruticée composée principalement d’églantier. Les landes herbeuses en cours
d’enfrichement présentent quelques ilots d’arbustes, de pins et de chênes formant des
bourrelets de colonisation, sur les terrains gréseux pauvres ;
5.
Une pinède à pin maritime où dominent fougères et bruyère en sous bois ; une partie
assez dense et une partie plus clairièrée avec des feuillus (chênes) en mélange ;
6.
Des crêtes avec des sols très superficiels ou la végétation arbustive et arborescente
est rare.
Voir la situation de ces différents habitats sur le plan joint.
Les secteurs les plus intéressants sont :
Les ripisyles et rivières, habitats favorables pour la faune aquatique, les libellules, les
oiseaux et diverses plantes de milieux frais ou humides. La conservation de la ripysilve en
bord de ruisseaux est une condition importante pour éviter le réchauffement et
l’eutrophisation des eaux.
les fruticées, et zones en cours d’enfrichement, milieux transitoires, en cours
d’évolution vers la forêt, qui restent assez ouverts et présentent une grande variété
d’espèces végétales. Ce sont des espaces qui constituent des zones de refuge et de gagnage
pour la grande faune terrestre. L’importance des plantes à fleurs et des fruits produits attire
une avifaune et une entomofaune diversifiées.
De façon plus générale, toutes les zones de transition entre espaces boisés et espaces
ouverts (landes, prés), donc principalement les lisières, qui regroupent des espèces de
milieux forestiers et de milieux ouverts, et constituent des couloirs de migration privilégiés.
On ne recense pas sur le territoire de barrière urbanistique infranchissable pour la faune
terrestre et l’ensemble des espaces forestiers sont interconnectés. Voir carte ci-après.
Voir carte des milieux naturels
B. Les zones de protection identifiées
Les informations livrées ici proviennent de la DIREN Rhône Alpes. Le territoire de la
commune de Les Salelles n’est concerné par aucune protection réglementaire à l’exception
d’une servitude liée à l’aire d’adhésion au Parc National des Cévennes (zone périphérique),
pour 0.02% de sa superficie: articles L 331.1 et suivants du code de l'environnement
On ne relève sur le territoire, à la date du diagnostic, ni réserve naturelle, ni arrêté
préfectoral de protection de biotope, ni réserve intégrale ou autre réserves, ni sites classé ou
inscrit, ni secteurs sauvegardés, ni zones de protection.
Par ailleurs on n’observe pas sur le territoire d’espaces naturels sensibles du département de
l’Ardèche (source : Conseil Général du département de l’Ardèche), ni de réserve naturelle
régionale (source : Conseil Régional Rhône Alpes).
C. Les inventaires du patrimoine naturel et paysager
Patrimoine naturel
On relève une Zone Naturelle d'Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF) de
type 2 sur le territoire, référencée sous le numéro 0716 et dénommée « Ensemble
fonctionnel forme par l’ardeche et ses affluents (ligne, baume, drobie, chassezac…)» pour
une surface globale de 22 630 hectares et 1ZNIEFF de type 1 référencée ainsi : 07160016
Vallée du Chassezac (surface : 593 hectares).
Les ZNIEFF sont des inventaires des milieux. Elles informent de la richesse faunistique et
floristique des milieux. Elles permettent donc de la prendre en compte dans les opérations
d’aménagement des territoires qu’elles concernent.
Il n’existe pas de Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux (ZICO) ou de tourbière
référencées sur le territoire.
A l’inventaire des zones humides, 3 secteurs ont été individualisés :


07CRENmg0119 Le Chassezac T1 (surface : 17 hectares)
07CRENmg0120 Le Chassezac T2 (surface : 30 hectares)

07CRENmg0121 Le Chassezac T3 (surface : 13 hectares)
Situation de la ZNIEFF de
type 1 concernant la
commune
Description de la ZNIEFF locale
Données Diren Rhône -Alpes
07160016 « Vallée du Chassezac ».
Cette zone concerne la partie Sud-est
du territoire communal, au sud du
hameau de Luminière, jusqu’à la
rivière Chassezac..
Elle s’inscrit dans une vaste zone
naturelle aux contours digités qui met
en exergue l’ensemble fonctionnel
remarquable formé par la rivière
Ardèche, ses milieux annexes ainsi
que ses principaux affluents, donc le
Chassezac.
Le Schéma Directeur d’Aménagement
et de Gestion des Eaux du Bassin
Rhône-Méditerranée-Corse identifie à
l’échelle du bassin la basse vallée de
l’Ardèche parmi les milieux
aquatiques remarquables au
fonctionnement peu ou pas altéré. Il
rappelle que la basse Ardèche s’inscrivait historiquement dans le domaine vital des poissons
migrateurs rhodaniens.
Elle conserve d’ailleurs des frayères fonctionnelles (Alose feinte du Rhône) et fait partie du
plan de reconquête des axes de migration, qui souligne à cet égard l’intérêt particulier des
axes Beaume-Chassezac et Ardèche-Rhône, avec de plus la présence d’espèces piscicoles
rares ou endémiques du bassin rhodanien (Apron).
Cet ensemble fluviatile conserve par ailleurs un patrimoine remarquable tant dans le
domaine piscicole (Bouvière, Lamproie de Planer, Toxostome…), qu’en matière de
crustacées (Ecrevisse à pattes blanches), d’insectes (très grande richesse en libellules, dont
des espèces à répartition méditerranéenne très localisées dans la région comme le Gomphus
de Graslin, l’Agrion bleuâtre, l’Agrion blanchâtre ou la Cordulie splendide, Magicienne
dentelée, coléoptère Cétoine bleue…), de reptiles et de batraciens (Seps tridactyle, Lézard
ocellé, Coronelle lisse, Pélobate cultripède, Rainette méridionale …), mais aussi d’avifaune
(Aigle botté et Aigle de Bonelli, Hirondelle rousseline, voire Percnoptère d’Egypte nicheur
jusque dans des périodes récentes…), ou de mammifères (nombreux chiroptères dont le
Minioptère de Schreibers, Castor d’Europe, Loutre…).
La flore, qui comporte des espèces remarquables (Ciste de Pouzolz, circonscrit à quelques
stations du piémont cévenol…) et des plantes endémiques du Massif Central (cas de l’OEillet
du granite), présente également un grand intérêt. Celui-ci va de pair avec la présence de
types d’habitats naturels remarquables (lits de graviers méditerranéens…).
Enfin, le site est concerné par une nappe phréatique, dont il faut rappeler qu’elle recèle ellemême une faune spécifique. Il s’agit d’un peuplement à base d’invertébrés aquatiques
aveugles et dépigmentés. Ainsi, 45% des espèces d’Hydrobiidae (la plus importante famille
de mollusques continentaux de France avec une centaine de taxons : Moitessieria,
Bythinella…) sont des espèces aquatiques qui peuplent les eaux souterraines et notamment
les nappes.
Un crustacé amphipode endémique est par ailleurs connu de la nappe phréatique de
l'Ardèche et du Chassezac. La biodiversité est ainsi considérée comme importante dans celleci.
Le zonage de type II traduit le bon état de conservation général de cet ensemble, au sein
duquel la richesse du patrimoine biologique est retranscrite par plusieurs zones de type I
souvent soumises à de fortes interactions, et délimitant les espaces abritant les habitats ou
les espèces les plus remarquables (tourbières, landes et prairies humides, escarpements
rocheux…).
Il souligne également particulièrement les fonctionnalités naturelles liées à la préservation
des populations animales ou végétales, en tant que zone de passages et d’échanges entre les
Cévennes et le piémont méditerranéen (et zone d’échange avec le fleuve Rhône pour ce qui
concerne la faune piscicole), corridor écologique fluvial, zone d’alimentation ou de
reproduction pour de multiples espèces, dont celles précédemment citées. Certaines
d’entre-elles exigent un vaste territoire vital (Aigle de Bonelli…).
Le cas des populations d’Apron disséminées sur plusieurs des rivières concernées, et la
nécessité d’assurer la pérennité des échanges entre celles-ci, est un exemple qui illustre
l’intérêt d’une prise en compte global du fonctionnement d’un tel ensemble. Le zonage de
type II souligne enfin la sensibilité particulière du bassin versant, en rapport avec le maintien
des populations locales d’espèces fluviatiles réputées pour leur sensibilité particulière vis à
vis de la qualité du milieu (cas de l’Ecrevisse à pattes blanches).
Les ZNIEFF de type 1 correspond à des sites particuliers caractérisés par une faune, une flore
ou des milieux spécifiques et souvent de forte valeur patrimoniale ou scientifique. Certaines
espèces rares ou en déclin ont pu être identifiée sur ces espaces. D’autres sont en limite de
leur aire de répartition.
Cette zone concerne la vallée du Chassezac et remonte dans le vallon de l’EScourt.
L’intérêt faunistique majeur de la vallée de Chassezac est lié à la présence de la Loutre. Ce
mammifère fréquente tous les milieux aquatiques, mais préfère les eaux douces. La
présence de végétation sur les berges est très importante bien qu'elle ne s'en nourrisse pas.
La flore est également riche et variée. Les prairies humides du bord du Chassezac abritent
ainsi la Gratiole officinale encore appelée "Grâce de Dieu". La Spiranthe d'été, assez bien
représentée en Cévennes méridionale, présente également des populations localisées en
bordure de cours d'eau. Plus discrète, l'Ophioglosse (ou "Langue de serpent") est petite
fougère de dix à vingt centimètres de haut. Son unique feuille est composée d’un limbe
ovale et d’un épi de sporanges (fructifications). D’autres ptéridophytes remarquables
peuvent être observées. Haute de 60 à 200 cm, l’Osmonde royale, par exemple, est l’une des
plus grandes et des plus belles fougères de la flore française. Citons également le Dryoptéris
des Cévennes. Cette fougère endémique (c'est à dire dont l'aire de répartition est limitée à
une zone géographique restreinte) pousse à la base de blocs et de rochers siliceux. Ces
rochers accueillent une autre rareté : la Saxifrage de Clusius. Cette plante est cantonnée en
région Rhône-Alpes à la Cévennes ardéchoise.
Zones humides
Elles concernent exclusivement les
abords du Chassezac. Les tronçons ont
été délimités d’après la présence d’une
végétation hygrophile tout en tenant
compte du critère hydrologie lequel sous
entend une prise en compte du lit
mineur.

Zone
07CRENmg0119
Le
Chassezac T1 (surface : 17 hectares)
Nature : COURS DES RIVIERES BANCS DE
VASE DES COURS D’EAU, AVEC
VEGETATION ANNUELLE
EUROSIBERIENNE
Saussaies à Argousier - Galeries d'Aulnes
méditerranéennes occidentales
FONCTION D'HABITAT POUR LES
Zone
T1
Zone
T2
Zone
T3
POPULATIONS ANIMALES OU VEGETALES
De nombreuses espèces végétales et animales vivent de façon permanente ou transitoire
dans ce type de zone. Ces dernières assurent ainsi des fonctions d'alimentation et de
reproduction.
Cette zone a un rôle de corridor biologique en permettant les échanges et déplacements de
la faune.

Zone 07CRENmg0119 Le Chassezac T2 (surface : 30 hectares)
Nature : COURS DES RIVIERES
BANCS DE VASE DES COURS D’EAU, AVEC VEGETATION ANNUELLE EUROSIBERIENNE
Voiles des cours d'eau
Saussaies à Saule pourpre méditerranéennes
Galeries de Peupliers provenço-languedociennes
FONCTION D'HABITAT POUR LES POPULATIONS ANIMALES OU VEGETALES
De nombreuses espèces végétales et animales vivent de façon permanente ou transitoire
dans ce type de zone. Ces dernières assurent ainsi des fonctions d'alimentation et de
reproduction.
Cette zone a un rôle de corridor biologique en permettant les échanges et déplacements
d'un grand nombre d'animaux à l'échelle d'un territoire permettant de rallier divers habitats
en fonction des besoins.
Intérêt floristique : Gratiole officinale, Gratiola officinalis; Spiranthe d'été, Spiranthes
aestivalis (Données CBNMC, 1998)
Expansion naturelle des crues (contrôle des crues; écrêtement des crues; stockage des eaux
de crues prévention des inondations)
La végétation rivulaire a un rôle primordial dans l'écrêtement des crues. En effet, celles-ci en
augmentant la rugosité du lit; elle dissipe l'énergie atténuant ainsi les forces érosives et donc
l'intensité de l'onde de crue.
Fonctions d'épuration (rétention de sédiments et de produits toxiques; recyclage et stockage
de matière en suspension; régulation des cycles trophiques par exportation de matière
organique; influence sur les cycles du carbone et de l'azote) /
La végétation rivulaire a un rôle dans la protection et/ou l’amélioration de la qualité des
eaux par la végétation qui peut capter et stocker une partie des nutriments et polluants
Rôle naturel de protection contre l'érosion / Le système racinaire d'une ripisylve contribue
au maintien des berges.
Habitats partiellement dégradés.
Ce type de zones induit de nombreuses espèces dont certaines ont un caractère patrimonial.

Zone 07CRENmg0119 Le Chassezac T3 (surface : 13 hectares)
Lits de graviers méditerranéens
BANCS DE VASE DES COURS D’EAU, AVEC VEGETATION ANNUELLE EUROSIBERIENNE
BANCS DE VASE DES COURS D’EAU, AVEC VEGETATION MEDITERRANEENNE
Voiles des cours d'eau
Saussaies à Saule pourpre méditerranéennes
Galeries méditerranéennes de grands Saules
FONCTION D'HABITAT POUR LES POPULATIONS ANIMALES OU VEGETALES
De nombreuses espèces végétales et animales vivent de façon permanente ou transitoire
dans ce type de zone. Ces dernières assurent ainsi des fonctions d'alimentation et de
reproduction.
Cette zone a un rôle de corridor biologique en permettant les échanges et déplacements
d'un grand nombre d'animaux à l'échelle d'un territoire permettant de rallier divers habitats
en fonction des besoins.
HABITATS
3250-1 Végétation pionnière des rivières méditerranéennes à Glaucière jaune et
Scrophulaire des chiens
3280 - Rivières permanentes méditerranéennes du Paspalo-Agrostidion avec rideaux boisés
riverains à Salix et Populus alba
Expansion naturelle des crues (contrôle des crues; écrêtement des crues; stockage des eaux
de crues; prévention des inondations) : Les ripisylves ont un rôle primordial dans
l'écrêtement des crues. En effet, celles-ci en augmentant la rugosité du lit; elle dissipe
l'énergie atténuant ainsi les forces érosives et donc l'intensité de l'onde de crue.
Fonctions d'épuration (rétention de sédiments et de produits toxiques; recyclage et stockage
de matière en suspension; régulation des cycles trophiques par exportation de matière
organique; influence sur les cycles du carbone et de l'azote) / La végétation rivulaire a un
rôle dans la protection et/ou l’amélioration de la qualité des eaux par la végétation qui peut
capter et stocker une partie des nutriments et polluants
Habitats très fortement dégradés : Connexion biologique perturbée, fonctionnement
hydrologique artificielle. Présence d'habitats d'intérêts communautaires
Patrimoine paysager
Le territoire communal est à cheval sur 3 unités
paysagères :
291-Ar Vallées de la Haute-Cévenne (surface : 78 782
hectares)
294-Ar Collines de la Basse-Cévenne gréseuse (surface
Vallées de la
HauteCévenne
Basse-Cévenne
gréseuse
: 15 149 hectares)
295-Ar Dépression d’Aubenas aux Vans (surface : 7
369 hectares)
Dans l’inventaire des paysages de la Région Rhône
Alpes, ces unités sont intégrées à la famille des
Dépression
d’Aubenas aux Vans
ans
« paysages ruraux patrimoniaux ».
Il n’existe pas de parcs et jardins inscrits à l’inventaire
de la région Rhône Alpes.
D. Engagements internationaux pour la protection des milieux et
espèces
On ne recense pas sur le territoire communal de sites proposés par la France pour être
désignés au titre de la directive européenne 92/43/CEE, Directive « Habitats faune-flore »,
ou pour être désignés au titre de la directive européenne 79/409/CEE, Directive « Oiseaux ».
On ne rencontre pas non plus de zones humides d’importance internationale relevant de la
convention de RAMSAR.
E. Gestion de l’Espace
La totalité du territoire de la commune est inclus dans le périmètre du Parc Naturel Régional
des Monts d’Ardèche. Le territoire supporte donc les servitudes établies par les articles L
331.1 et suivants du code de l'environnement.
L’article L.121-1 du code de l’urbanisme issu de la loi SRU définit les principes du
développement durable en matière d’urbanisme :
-
assurer l’équilibre entre le développement des communes urbaines et rurales et la
protection des espaces naturels et des paysages en respectant les objectifs du
développement durable ;
-
assurer la diversité des fonctions et la mixité sociale dans l’habitat ;
-
assurer une utilisation économe de l’espace, la maîtrise des besoins de déplacement,
la préservation de la qualité de l’air, de l’eau, du sol et du sous-sol ainsi que la préservation
des espaces naturels et des paysages naturels et urbains.
La charte du Parc adoptée par les communes du territoire en 2001 vise à concilier le
développement des communes avec la préservation et la valorisation des patrimoines
(naturels, agricoles, bâtis, paysagers). Les communes se sont engagées dans un projet de
développement dans lequel les paysages constituent un atout majeur.
Les documents d’urbanisme doivent ainsi être compatibles avec la charte du Parc et doivent
répondre :
- en matière de mode d'urbanisation:
-
au respect des formes urbaines spécifiques à chaque entité ;
-
à la limitation du mitage ;
-
à la recherche d'expansion "en greffe" des villages et hameaux ;
-
à la préservation des espaces agricoles et des paysages
- en matière d'architecture :
-
à ce que la volumétrie et l'orientation des façades et toitures soient coordonnées
avec l'existant ;
-
au rapport des "pleins" et des "vides", couleurs et matériaux ;
-
à l'adaptation à la pente.
F. Protection de l’eau et des milieux humides
La commune est concernée par le Schéma d'Aménagement des Eaux (SAGE) de l’Ardèche,
document adopté par la Commission Locale de l’Eau le 4 juillet 2012 et approuvé par arrêté
préfectoral en août 2012. Les actions préconisées dans le SAGE Ardèche trouvent leur
déclinaison locale dans le contrat de rivière du Chassezac, porté par le syndicat du Chassezac
qui regroupe 35 communes du bassin versant (23 sur l’Ardèche, 11 sur la Lozère et 1 sur le
Gard). Elle relève du SDAGE (Schéma directeur d’Aménagement des Eaux) du bassin Rhône
Méditerranée Corse approuvé par le préfet coordonnateur de bassin le 20 décembre 1996.
On ne relève pas de zones sensibles à l’eutrophisation ou de zones vulnérables aux nitrates.
Liste des enjeux du SAGE de l’Ardèche:

Partage de la ressource : faible ressource disponible, fortement sollicitée en période
estivale essentiellement pour l'AEP (forte augmentation de population)

Gestion des débits d'étiage : cours d'eau méditerranéen, étiage sévère aggravé par
les prélèvements

Gestion du risque inondation : crues soudaines et brutales

Gestion du transport solide et de la dynamique fluviale : déficit de matériaux et
espaces de mobilité restreints

Territoire support de nombreuses activités sportives et de loisirs liés aux cours d'eau
: garantir la sécurité des usagers et l'équilibre des écosystèmes aquatiques

Mettre en cohérence politiques de l'eau et aménagement du territoire
Milieux aquatiques:
Eaux douces superficielles
Eaux souterraines
Superficie : 2430 km²
Nombre d'habitants: 117 000
Motivation de la démarche et des objectifs poursuivis:

Le SAGE devra permettre d'identifier des objectifs de débits nécessaires à la
satisfaction des usages et la préservation du milieu.

La définition de débits d'objectifs s'accompagnera d'objectifs de qualité.

La gestion du risque inondation passe par la mise en place de divers outils techniques
et/ou réglementaires d'organisation et de gestion de l'espace et de protection des
populations. Le SAGE doit permettre l'optimisation de l'annonce et de l'alerte des crues.

Le développement du tourisme et des activités de pleine nature, en particulier les
loisirs liés à l'eau, nécessitent une organisation et une gestion à l'échelle du bassin versant
afin de préserver l'environnement, dans la continuité du travail en cours sur le contrat de
rivière Ardèche et affluents amonts (schéma d'accompagnement et d'organisation des
activités sportives et de loisirs).

De nombreuses démarches sont menées en parallèle à l'élaboration du SAGE ; elles
concernent l'aménagement du territoire et son développement économique. Des
partenariats doivent se mettre en œuvre afin de garantir la cohérence des projets et leurs
compatibilités avec les préoccupations du SAGE et l'objectif de la Directive Cadre sur l'Eau :
l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau en 2015.
Caractéristiques physiques du bassin:
Le bassin versant de l'Ardèche couvre une superficie de 2 430 km² entre la bordure cévenole
du Massif Central et la Vallée du Rhône. Il se caractérise par une diversité de paysages liée
aux rapides variations du relief et à une très grande richesse géologique. Ce territoire joue
un net rôle de transition entre les plateaux de la Lozère à l'ouest et du Velay au nord et la
vallée du Rhône au sud-est. Le contraste accusé du relief et de la végétation souligne le
caractère de raccord du talus vivarois. Sur les 120 km qu'elle parcourt de sa source à sa
confluence avec le Rhône, l'Ardèche reçoit de nombreux affluents dont les spécificités
(superficie du bassin versant, pente¿) s'expriment en fonction de la nature des terrains
traversés. Au total, le bassin versant est drainé par plus de 3400 km de linéaire de ruisseaux
et de rivières. Le climat est marqué par des influences multiples. La partie du Bas-Vivarais à
tendance fortement méditerranéenne se caractérise par une sécheresse estivale. Le haut
bassin est marqué par un caractère montagnard qui influence le climat : les précipitations
annuelles sont plus importantes. Globalement, les cours d'eau du bassin présentent les
caractéristiques d'un régime hydrologique de type cévenol, avec une période de forts débits
en automne et au printemps, et des étiages sévères en période estivale (voire hivernale).
Certains enregistrent même des assecs sur tout ou partie de leur cours (Auzon, Ibie,
Chassezac).
Caractéristiques socio-économiques du bassin:
Le bassin versant de l'Ardèche demeure un territoire à dominante rurale fortement marqué
par l'agriculture, bien que celle-ci ait subit une régression constante ces dernières décennies.
L'activité touristique se démarque très nettement des autres activités économiques. Ainsi,
une grande partie des communes ardéchoises se " transforme " en été en multipliant
fortement leur population. Cela est particulièrement vrai dans le secteur de Vallon-Pontd'Arc. L'augmentation de la population estivale n'est pas sans conséquence sur le territoire.
Elle exerce localement une pression importante sur les infrastructures publiques que se soit
en termes de réseau et d'ouvrages routiers, d'alimentation en eau ou d'assainissement. Les
problèmes les plus cruciaux que pose l'augmentation de la population en période estivale
concernent directement le SAGE :
- augmentation des consommations en eau,
- augmentation de la charge polluante d'origine humaine,
- fréquentation élevée des milieux aquatiques.
Ces trois événements ont lieu au moment où la ressource en eau est qualitativement la plus
sensible et quantitativement la moins disponible.
Caractéristiques institutionnelles du bassin:
Le territoire du SAGE couvre la totalité du bassin versant de l'Ardèche (2430 km²) et
concerne 158 communes réparties sur trois départements (Ardèche, Gard, Lozère) et 2
régions (Rhône Alpes et Languedoc Roussillon). La structure porteuse du SAGE, le syndicat
Ardèche Claire, fédère 62 communes et porte également un second contrat de rivière pour
la vallée de l'Ardèche. Le territoire compte également deux autre syndicats de rivière : le
syndicat Beaume Drobie et le Syndicat d'étude du bassin versant du Chassezac qui porte le
contrat de rivière Chassezac.
Contenu du contrat de rivière du Chassezac pour atteindre les objectifs du SDAGE et du
SAGE
Volet 1/ AMELIORER LA GESTION QUANTITATIVE DES RESSOURCES EN EAU
Enjeux sur le tronçon concernant la commune de Les Salelles.
Chassezac en aval du barrage de Malarce :
- Choix des modalités de relèvement du débit réservé du barrage de Malarce
(proposition d’un régime réservé en cours d’examen par la DREAL LanguedocRoussillon)
- Respect des débits réservés pour les canaux
- Précision du débit objectif d’étiage et des débits de crise du Chassezac à Chaulet
- Respect des objectifs de gestion de l’étiage fixés dans le SAGE :
- Maintien d’un écoulement de 300 l/s au droit des pertes karstiques
- Réexamen du scénario d’adaptation du soutien d’étiage proposé dans la
disposition b7 du SAGE compte-tenu des modalités de relèvement du débit réservé
du barrage de Malarce
- Vérification de la compatibilité des prélèvements avec le respect des objectifs de
gestion.
OBJECTIFS ET ACTIONS ASSOCIES pour LA GESTION QUANTITATIVE DES RESSOURCES EN
EAU
L’objectif global est d’atteindre ou de maintenir le bon état des milieux aquatiques
en réduisant ou en prévenant les déséquilibres quantitatifs.
La résorption et la prévention des déséquilibres quantitatifs sont guidées par les
objectifs suivants :
- Respecter les débits objectifs d’étiage en moyenne 8 années sur 10
- Disposer de modalités de gestion adaptées en cas de crise
- Respecter les débits réservés et au besoin mettre en place des régimes
réservés (modulation du débit réservé sur l’année) pour tenir compte des
contraintes des usages et des milieux naturels)
- Connaître les besoins actuels et futurs pour planifier une gestion adaptée
- Encourager une gestion économe des ressources en eau en vue d’atteindre
les objectifs quantitatifs compte-tenu des usages actuels et de limiter
l’augmentation prévisible des besoins liée aux perspectives d’évolution
démographique et de changement climatique
Volet 2/ PRESERVER OU AMELIORER LA QUALITE DES EAUX
Le volet « qualité des eaux » du contrat de rivière répond à deux objectifs
principaux :
- contribuer à l’atteinte et au maintien du bon état ou du bon potentiel
écologique des masses d’eau
- assurer une qualité sanitaire des eaux de baignade satisfaisante.
Volet 3/ PRESERVER OU RESTAURER LA FONCTIONNALITE DES MILIEUX AQUATIQUES ET
CONTRIBUER A LA PREVENTION DU RISQUE INONDATION
Etat général moyen des ripisylves dans la zone de Les Salelles – voir carte issue du contrat
de rivière ci-après.
Le contrat de rivière recense par ailleurs une zone humide à Montachard haut.
Les enjeux en matière de gestion des zones humides sur le tronçon intéressant la commune
peuvent être résumés de la manière suivante : secteur de Zones humides alluviales :
restauration des fonctionnalités hydromorphologiques dans le cadre du plan de gestion et
de restauration physique des cours d’eau.
L’objectif global est d’atteindre ou de maintenir le bon état des masses d’eau et conservant
la fonctionnalité des milieux aquatiques tout en contribuant à prévenir le risque inondation.
Actions :
- Entretien programmé des cours d’eau et gestion des espèces envahissantes
- Suivi des évolutions géomorphologiques et piscicoles
- Elaboration et mise en œuvre de plans de gestion de zones humides
Volet 4/ CONCILIER ACTIVITES DE LOISIRS LIEES A L’EAU ET PRESERVATION DES MILIEUX
AQUATIQUES
Enjeux :
- la Préservation des milieux aquatiques et de leurs annexes
Afin de limiter les risques de dégradations des milieux aquatiques, des actions
d’amélioration des conditions d’accueil et de gestion de la fréquentation ont déjà été
entreprises sur certains sites et méritent d’être renforcée (gestion des parkings,
chemins d’accès, mise en place de sanitaires, mise en place de zones de quiétude sur
les sites les plus sensibles, sensibilisation des pratiquants et des professionnels…).
- l’amélioration des conditions de pratiques et de sécurité des usagers
Afin de prévenir les risques, plusieurs dispositions peuvent être prises ou renforcées :
mise en place d’une signalétique adaptée, aménagement de quelques sites surveillés
répartis de manière cohérente, aménagement de parkings, gestion de la
fréquentation par une organisation voire une règlementation des pratiques…
- le respect des règlementations et la réduction des risques juridiques pour les élus
La mise en œuvre de la directive baignade doit être poursuivie afin de garantir la
qualité sanitaire des eaux de baignade. Les actions de planification et d’organisation
des activités visant une amélioration de la sécurité contribueront à limiter les risques
juridiques encourus par les élus.
- la pérennité des usages
La pérennité des activités de loisirs liées à l’eau passe par :
o le maintien d’une bonne qualité des eaux de baignade,
o la préservation de la qualité des milieux aquatiques, support de l’attractivité
touristique
o le maintien des accès aux sites de loisirs. Pour cela, l’accès au public pourrait être
pérennisé sur quelques sites répartis de manière cohérente au moyen d’une maîtrise
foncière par les collectivités (acquisitions, baux, conventionnements avec les
propriétaires). Cette maîtrise foncière serait indispensable dans le cas
d’investissements publics visant une gestion de la fréquentation. Dans tous les cas,
une importante concertation avec les propriétaires des terrains est indispensable,
notamment pour limiter les risques de fermetures d’accès et la création d’accès
réservés payants. Les propriétaires doivent y trouver un avantage, par exemple au
moyen de conventionnements leur permettant de s’affranchir des risques juridiques.
Actions :
L’objectif global est de concilier activités de loisirs liées à l’eau et préservation des milieux
aquatiques tout en assurant de bonnes conditions d’accueil et de pratique des activités.
Mise en œuvre du Schéma de Cohérence des Activités sportives et de Loisirs liées à l’eau
(SCAL)
G. Synthèse
Les milieux naturels les plus riches correspondent avec la ripisylve , le lit et les rives du
Chassezac ainsi que son prolongement dans le ravin de l’Escourt, qui mériteront une
attention particulière quant à la préservation des habitats et des espèces.
Bien que des espèces à forte valeur patrimoniale soient ici recensées aucun de ces milieux
ne fait l’objet de protection réglementaire spécifique. Le contrat de rivière en cours
d’élaboration pourra préciser les priorités en particulier en matière de préservation de la
faune et de la flore. Ces milieux occupent des espaces peu ou pas urbanisés. Compte tenu du
risque d’inondabilité et des accès difficiles dans la partie Ouest (vallon encaissé) une
urbanisation à terme est très improbable. Il conviendra toutefois d’intégrer la présence de
zones humides et boisement rivulaires à forte valeur écologique dans toute action
d’aménagement.
Globalement, beaucoup de parties de la commune présentent un intérêt environnemental :
les espaces en déprise colonisés par une fruticée et une friche de composition variable selon
le substrat, évoluant naturellement vers la chênaie ou la pinède, sont particulièrement
favorables à la présence d’une avifaune variée et de la grande faune terrestre.
La forêt occupe la majeure partie du territoire. Elle se décline en deux grandes entités :
chênaie et futaie de pin maritime au couvert plus ou moins clair abritant parfois un sous bois
feuillu, à dominante de chêne et de châtaignier. Dans les deux cas les peuplements
présentent une variété d’espèces arborescentes et arbustives, une stratification verticale
assez élaborée et une couverture herbacée développée. Ce sont autant de conditions
propices à une faune et une flore diversifiée, bien qu’on ne relève pas d’espèces
remarquables dans la plupart des cas. Par ailleurs le couvert végétal garantit une protection
des sols contre l’érosion. Il participe à leur stabilisation. Il limite le ruissellement des eaux de
pluies qui imprègnent le sol forestier avant de s’évacuer progressivement par gravité vers les
parties basses. La lame d’eau dévalant les pentes est ainsi atténuée (étalée dans le temps)
en période de fortes précipitations. Pour l’ensemble de ces raisons, il sera nécessaire de
réfléchir au classement des peuplements forestiers situés dans les zones sommitales en
espaces boisés à conserver au titre de l’article L 130 du code de l’urbanisme.
Sauf aux abords immédiats des hameaux et zones déjà bâties, le territoire est remarquable
par l’enchevêtrement de milieux. Ils composent une vaste mosaïque dont la taille des
éléments est variable. La topographie tourmentée et la variabilité des substrats rencontrés
déterminent une gamme étendue de conditions écologiques. L’abandon progressif de
l’agriculture, son maintien dans des situations enclavées au cœur de massifs forestiers
génèrent une alternance d’espaces boisées, de friches et de prés ou de cultures en terrasses.
Des écosystèmes forestiers, milieux fermés, cohabitent intimement avec des écosystèmes
d’espaces plus ouverts. Les situations de lisière, les chapelets d’espaces semi ouverts,
langues de friches ou forêts claires forment de nombreux corridors écologiques. Ils
permettent un déplacement des espèces caractéristiques des écosystèmes prairiaux ou
forestiers. En cas d’urbanisation sur des zones en cours d’enfrichement, il faudra veiller à la
conservation de tels couloirs de migration pour la faune. Cette précaution vise plus
particulièrement la frange centrale du territoire des lieux-dits « Les Rieux» au hameau de
« Luminière », partie du territoire qui concentre une urbanisation développée plus
linéairement autour des voies de communication, qui reste discontinue mais tend à se
densifier. Il faudra veiller ici à préserver la connectivité entre les massifs forestiers situés
immédiatement au Nord et les landes, les espaces boisés ou semi boisés situés au Sud.
Les ripisylves qui participent à la qualité des eaux des ruisseaux et rivières devront bien sûr
être préservées.
Pour résumer les milieux naturels sur la commune :
 Des espaces naturels omniprésents qui font le cadre et l’attrait de la commune,
 Les rives du Chassezac concentrent les zones les plus intéressantes,
 La forêt de pin maritime domine,
 Il existe des interfaces et zones de transition nombreuses entre espaces ouverts,
landes, prés, cultures et espaces fermés, pinède et chênaie,
 L’ensemble du territoire fait partie du Parc Naturel Régional des Monts d’Ardèche,
 La commune est concernée par le SAGE « Ardèche » et le contrat de
rivière « Chassezac» mais peu d’actions ciblées sont envisagées sur le tronçon qui
intéresse le territoire
 Il existe 1 ZNIEFF de type 2 sur la commune et 1 ZNIEFF de type 1, 3 zones humides
répertoriées à l’inventaire régional ;
 Il n’y a pas d’autres périmètres réglementés au titre de la protection des milieux sur
la commune qui pour une infime partie est concernée par la zone périphérique du
Parc National des Cévennes
Le contexte réglementaire – articles L 110 et L 121 du code de l’urbanisme
prévoit :
 De préserver la qualité des milieux naturels et la diversité écologique,
L’article R.123- 2 du code de l’urbanisme et le décret n°2005-608 du 27 mai 2005
prévoient que :
 Le rapport de présentation du PLU doit analyser l’état initial et évaluer les incidences
du document d’urbanisme sur l’environnement, exposer la manière dont il prend en
compte le souci de sa préservation et de sa mise en valeur.
 les PLU devront désormais prendre en compte, lorsqu'ils existent, les schémas
régionaux de cohérence écologique, élaborés conjointement par les régions et l'Etat
afin d'identifier la trame verte et la trame bleue, dont l'objectif est d'enrayer la perte
de biodiversité en participant à la préservation, à la gestion et à la remise en bon état
des milieux nécessaires aux continuités écologiques, tout en prenant en compte les
activités humaines, et notamment agricoles, en milieu rural (articles L 371-1 et
suivants du code de l'environnement).
En conséquence, les enjeux retenus pour la commune sont :
 Préserver les milieux et espèces remarquables recensées sur la commune
o réfléchir à l’opportunité de classement des peuplements forestiers situés dans
les zones sommitales en espaces boisés à conserver
o préserver la ripisylve du Chassezac et la qualité de ses eaux
 Conserver les connexions existantes entre les milieux naturels
o conserver des couloirs de migration pour la faune
o Porter une attention particulière aux zones de passage, d’échange et de
connexion biologique.
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