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Message de Monsieur Alain JOYANDET
Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des affaires étrangères et européennes
chargé de la Coopération et de la Francophonie
A l’occasion du 3ème Congrès international des associations
francophones de science politique
Grenoble – 7 septembre 2009
Madame la Présidente de l’Association française de science politique
(AFSP),
Monsieur le Secrétaire général, cher Yves Déloye,
Monsieur le Directeur de l’Institut d’études politiques de Grenoble,
Monsieur le Député-Maire de Grenoble,
Mesdames et Messieurs les élus,
Monsieur le Président de la Fondation nationale des sciences
politiques,
Mesdames et Messieurs les professeurs,
Mesdames et Messieurs,
Cher(e)s ami(e)s politistes francophones,
Je tiens à m’associer par ce message à votre 10ème congrès et à la
célébration du 60ème anniversaire de la création de l’Association
française de science politique.
A cette occasion, ici même à Grenoble, vous avez choisi de réunir
votre 3ème congrès international des associations francophones de
science politique où vous traiterez de la science politique francophone,
notamment de son unité, de sa diversité ou de son exportation.
Mesdames et Messieurs, vous le savez, la Francophonie est un espace
de solidarité qui regroupe aujourd’hui, 70 Etats répartis sur les cinq
continents mais c’est aussi un tissu associatif formidable qui concourt
à une francophonie populaire que j’appelle de mes vœux.
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La Francophonie agit naturellement pour la promotion du français
dans le monde, ce qui forme son socle fondateur, mais elle va bien audelà. En effet, notre langue commune véhicule un véritable corpus de
valeurs. Je pense en particulier à la démocratie et au respect des droits
de l’Homme, à la diversité culturelle et linguistique, à la protection de
notre planète, à la fraternité et bien sur à la tolérance et à la solidarité.
Pour la France, la francophonie est un élément de son influence et un
vecteur d’avenir.
Le Président Nicolas Sarkozy l’a rappelé avec force : la francophonie
est une priorité de la diplomatie française.
C’est la raison pour laquelle la France mène une politique
francophone ambitieuse, une politique assumée d’influence française
et francophone.
La France a ainsi inscrit, le 21 juillet 2008, pour la première fois de
son histoire, la notion de francophonie dans la Constitution de la
République. Notre pays soutient aussi un extraordinaire réseau
diplomatique, culturel et d’enseignement du français à l’étranger.
Notre réforme de l’audiovisuel extérieur français a permis de renforcer
l’identité et la signature de la chaîne internationale TV5Monde qui est
aujourd’hui l’un des 3 grands réseaux mondiaux de télévision aux
côtés de MTV et de CNN.
Le 20 mars prochain, à l’occasion de la journée internationale de la
Francophonie sera inaugurée la Maison de la Francophonie à Paris :
Un espace unique situé près de la Tour Eiffel et mis à disposition
gracieusement par la France pour 50 ans au bénéfice de l’Organisation
internationale de la Francophonie.
Pour 2010, je travaille également à d’autres projets. Je pense en
particulier au lancement d’une plate-forme du volontariat international
qui conduira à tripler chaque année, sur la durée du quinquennat, le
nombre de volontaires internationaux.
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Je pense aussi au chantier difficile de la création d’un visa
francophone qui renforcera l’identité et la visibilité de notre
appartenance à un espace commun et facilitera les échanges, en
particulier pour les artistes et les chercheurs francophones.
Je pense enfin à la création d’un portail numérique francophone qui
aura vocation à créer une passerelle entre les continents et un véritable
réflexe de francophonie dans le monde.
Mesdames et Messieurs, en regroupant un tiers des membres des
Nations-Unies, deux membres du G8 et 800 millions de personnes à
travers le monde, la Francophonie est aussi un forum politique NordSud unique qui agit en concertation sur des sujets d’intérêt commun,
des sujets politiques qui engagent l’avenir de nos sociétés.
Ainsi, lors du dernier Sommet des Chefs d’Etats et de gouvernements
de l’espace francophone qui s’est réuni à Québec en octobre dernier,
la Francophonie s’est engagée sur la crise financière internationale, la
crise climatique ou la crise alimentaire.
Sans cesse, de nouveaux défis se présentent à nous. Dès lors, la
francophonie populaire et moderne est une chance pour la
mondialisation afin de l’équilibrer, de la diversifier, bref de
l’humaniser. Les valeurs que nous avons en commun, la francophonie
en porte tous les espoirs.
Dans cette perspective, je vous souhaite plein succès dans vos travaux
et un fructueux congrès.
Je vous remercie de votre aimable attention.
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