File - Julie

publicité
CORRIGÉ
Les propositions infinitives
(A) Identifier les propositions infinitives dans le texte suivant et donner en la justification.
Afin que notre voyage se déroule comme prévu, voici quelques consignes que vous vous devez
d’écouter. Premièrement, tout bon apprenti aventurier écoute Stevette Hervin expliquer les
règles de survie du désert (1). Lorsqu’il entend des aborigènes hurler et courir dans la
direction (2), il sait qu’il doit se sauver le plus rapidement que possible. L’explorateur aperçoit
toujours le tigre foncer sur lui à toute vitesse (3). Il laisse alors venir l’animal (4) en se
préparant à toutes éventualités. Cependant, lorsqu’il voit la panthère affamée courir vers lui
(5), le bon apprenti retourne directement à la camionnette. Voici venir le temps de passer à
l’action!(6)
(1)
(2)
(3)
(4)
(5)
(6)
C’est un verbe à l’infinitif et le sujet est «Indinette Jones», celui de la phrase principale est
«tout bon apprenti».
Ce sont deux verbes à l’infinitif et le sujet est «des aborigènes», celui de la phrase principale
est «il».
C’est un verbe à l’infinitif et le sujet est «le tigre», celui de la phrase principale est
«l’explorateur».
C’est un verbe à l’infinitif et le sujet est «l’animal», celui de la phrase principale est «il».
C’est un verbe à l’infinitif et le sujet est «la panthère affamée», celui de la phrase principale
est «il».
C’est un verbe à l’infinitif et le sujet est «le temps de passer à l’action».
(B) Former une seule phrase, en utilisant la proposition infinitive. Justifier la place du sujet.
a) J’ai senti le soleil. Le soleil brûle ma peau.
J’ai senti le soleil brûler ma peau.
C’est la structure habituelle, sujet-verbe-complément.
b) Je vois l’orage. L’orage fonce droit sur nous. (attention : remplacer le sujet par un pronom)
Je la vois foncer droit sur nous.
On place le pronom devant le verbe, car l’infinitif est employé sans COD.
c) Les herbes de la savane se laissent bercer. La douce brise matinale berce la savane.
Les herbes de la savane se laissent bercer par la douce brise matinale.
On utilise la préposition par car l’infinitif dépend d’un verbe pronominal.
d) Il fera répéter les consignes. La guide devra répéter les consignes.
Il fera répéter les consignes à la guide.
On emploi la préposition à, car l’infinitif dépend du verbe faire et a un COD.
e) La guide entend un de ses protégés. Il se lamente.
La guide entend un de ses protégés se lamenter.
On place le sujet avant le verbe, car l’infinitif est un verbe pronominal.
CORRIGÉ
L’emploi de la négation
Compléter les phrases suivantes avec l’adverbe de négation approprié. Donner la
justification.
Choisir parmi la liste suivante :
Ne … pas, Ne … point, Ne … plus, Ne … jamais, Ne … guère, Ne … aucunement ( Ne …
nullement ou Ne … pas du tout) Ne … pas encore, Ne … toujours pas, Ne … nulle part, Ne … pas
… non plus
Attention : n’utiliser qu’une seule fois chacun des adverbes.
(1) Gente dame, il NE faut POINT vous affoler devant ses aborigènes affamés.
C’est une phrase plutôt littéraire, indice : gente dame.
(2) Dans cette forêt, vous NE devez aller NULLE PART sans l’autorisation de votre guide.
On veut dire en aucun lieu.
(3) Depuis le début de l’expédition, je N’ ai NULLEMENT ressenti de fatigue due à cette
chaleur extrême.
On veut ici amplifier la négation, on veut dire pas du tout.
(4) Les Nenapas N’ avaient GUÈRE le temps d’apprendre d’autres langues, la leur était déjà très
complexe.
On veut dire qu’ils n’avaient pas beaucoup de temps.
(5)Après la fouille archéologique, vous NE pourrez PLUS venir explorer cette grotte.
On veut dire le contraire de encore.
(6) –Je N’ ai PAS vu de crocodile dans le lac aujourd’hui.
–Je N’ ai PAS vu NON PLUS.
1- C’est une négation simple
2- On veut dire le contraire de aussi.
(7)Il est tout à fait normal que vous NE sachiez PAS ENCORE vous orienter part vous même,
c’est votre premier voyage dans la brousse!
On s’oppose ici à déjà.
(8) En vingt ans de métier, je NE ai JAMAIS vu d’apprentis explorateurs aussi passionnés.
On veut dire en aucun temps, à aucun moment.
(9) C’est étrange, Pierre-Jean Jacques N’ est TOUJOURS PAS revenu de sa petite balade dans
la savane.
On veut marquer ici l’inquiétude.
CORRIGÉ
Exercices récapitulatifs
Former une seule phrase, en utilisant la proposition infinitive. (2 questions)
(1) Je vois l’orage. L’orage fonce droit sur nous.
A – Je vois foncer droit sur nous.
B – Je vois l’orage foncer droit sur nous.
(2) Les herbes de la savane se laissent bercer. La douce brise matinale berce la savane.
A – Les herbes de la savane se laissent la douce brise matinale bercer.
B – Les herbes de la savane se laissent bercer par la douce brise matinale.
C – Les herbes de la savane se laissent bercer la douce brise matinale.
Mettre la phrase à la négative en utilisant l’adverbe de négation approprié.
C’est étrange, Pierre-Jean Jacques est revenu de sa petite balade dans la savane.
A – C’est étrange, Pierre-Jean Jacques n’ est toujours revenu de sa petite balade dans la
savane.
B – C’est étrange, Pierre-Jean Jacques est jamais revenu de sa petite balade dans la
savane.
C – C’est étrange, Pierre-Jean Jacques n’ est toujours pas revenu de sa petite balade
dans la savane.
Téléchargement