Proposition de thèse : Rôle des cellules dendritiques dans le contrôle de la cryptosporidiose: Etude du cross-talk IEC-DC-Lymphocyte. Financement : INRA-Région Centre, assuré Lieu de travail : INRA de Tours-Nouzilly, Unité Infectiologie Animale et Santé Publique http://www.tours.inra.fr/Pole_Sante_Animale/infectiologie_animale_et_sante_publique Equipe Contrôle et immunologie des Maladies Entériques du Nouveau-né Expérience souhaitée/profil : M2 en Immunologie ou infectiologie. Le candidat doit avoir un cursus Universitaire de grande qualité, avoir des bases solides en immunologie et une forte motivation. Modalité de candidature : Les personnes doivent contacter le Dr Fabrice LAURENT par e-mail ([email protected]) (CV et lettre de motivation), faire aussi une copie au Dr Isabelle Virlogeux-payant ([email protected]). Courte description du projet : Depuis de nombreuses années, l’équipe CIMEN travaille sur la réponse immunitaire à l’infection par le protozoaire Cryptosporidium parvum et étudie des approches d’immunostimulation pour mieux contrôler cette maladie à tropisme intestinal. Le développement de nouvelles méthodes d’immunoprophylaxie dépend d’une connaissance approfondie des mécanismes protecteurs mis en jeux lors de la réponse immune naturelle. Le but de ce projet est d’analyser le rôle précis des cellules dendritiques plasmacytoides (pDC) et conventionnelles (cDC) dans le processus de protection et la nature de leurs interactions avec les cellules épithéliales (seules cellules hôtes du parasite) et les lymphocytes effecteurs (lymphocytes intraépithéliaux (IEL) et/ou lymphocytes de la lamina propria (LPL)). Des expériences préliminaires consistant à éliminer sélectivement les deux grandes populations de cellules dendritiques (conventionnelle, ou plasmacytoide) ont été réalisées in vivo dans le modèle expérimental murin grâce à des anticorps spécifiques et un système original de souris transgéniques permettant d’éliminer sélectivement et temporairement les cellules dendritiques conventionnelles. Nos premiers résultats confirment notre hypothèse sur le rôle majeur de ces deux populations de cellules dendritiques dans le contrôle du développement parasitaire.