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RAPPORT DE RECHERCHE
ORGANISATION INTERNATIONALE DE LA
FRANCOPHONIE
QUELLES MESURES FAUT-IL PRENDRE AFIN DE
PREVENIR LE CONFLIT EN CENTRAFRIQUE?
ECEGÜL AYTAÇ
MUNDP 2017 – Commitment to Development – Research Report
Comité: OIF
Question: Quelles mesures faut-il prendre afin de prévenir le conflit en Centrafrique ?
Membre de l’état-major et sa position: Ecegül Aytaç, Présidente de l’OIF
Introduction
La République centrafricaine, aussi appelée Centrafrique, est un pays en voie de
développement qui a pour capitale Bangui. Le système politique du pays est un régime présidentiel. Le
président de la République est le chef de l’État, chef de l'exécutif et responsable de pouvoir judiciaire.
Il existe une Assemblée Générale et un Sénat pour le système législatif. La population est d’environ
4,5 millions d’habitants. Les langues officielles de la république sont le français et le sango qui est
aussi considéré comme la langue nationale. Le français est l’une des langues officielles parce que dans
le passé le pays a été colonisé par la France ; il a obtenu son indépendance en 1960. Après, en 1976, le
pays est devenu l’Empire centrafricain et enfin en 1979 la République a été établie.
Plusieurs éléments rendent la situation actuelle de la Centrafrique instable. Tout d’abord, le
pays est entouré par le Cameroun, le Tchad, le Soudan et le Soudan du Sud, la République
démocratique du Congo et la République du Congo. Il se trouve donc au centre d’un territoire instable
et dangereux, parce que tous les pays voisins sont engagés dans des conflits armés. De plus, sa
population présente une grande diversité ethnique, avec dix grands groupes culturels.
En outre, on constate également une diversité de religions et de croyances, comme la religion
chrétienne, l’animisme et l’islam.
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MUNDP 2017 – Commitment to Development
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Récemment, en 2013, le pays a été plongé dans la tourmente lorsque les rebelles musulmans
du groupe Séléka ont pris le pouvoir dans ce pays à majorité chrétienne. Un groupe de milices
chrétiennes, nommé “Anti-Balaka”, s’est formé pour stopper Séléka. En 2014, sous la pression
internationale, Séléka a remis le pouvoir à un gouvernement de transition. Mais cela n’a pas été
suffisant pour faire cesser les violences dans le pays, malgré la présence de forces de maintien de la
paix de l'ONU et de troupes françaises. Ces troubles ont causé d’importants déplacements de
population, les habitants fuyant leur foyer pour échapper aux meurtres, viols et pillages commis par
des milices.
Enfin, d’autres éléments viennent aggraver encore les conditions de vie de la population
centrafricaine : le système de santé est insuffisant et dépend en grande partie des aides extérieures, la
mortalité maternelle et infantile reste élevée, le nombre de personnes infectées par les maladies
sexuellement transmissibles, comme le VIH reste très important. La population analphabet est de plus
de 60 %.
Définition des Termes Clés
Seleka:
La Seleka (“Coalition” en sango) est une coalition de plusieurs groupes rebelles musulmans,
créée en 2012, et dirigée par Michel Djotodia. En 2013, elle prend le pouvoir par la force, contraint le
président François Bozizé à fuire le pays et commet de nombreuses exactions contre la population
chrétienne. Elle est soutenue par certains pays, notamment le Tchad et le Soudan. Elle est opposée aux
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milices centrafricaines Anti-Balaka. Officiellement dissoute par Michel Djotodia en 2013, elle
continue néanmoins d’exister dans les faits (on parle d’ “ex-seleka”) et de poursuivre son action.
Anti-Balaka:
Les milices Anti-Balaka ont été créées avant le coup d'État de 2013. En effet, en 2009, le
président Bozizé ne parvient pas à assurer la sécurité dans le pays, miné par les “Zaraguinas”, des
bandits de grand chemin et des coupeurs de routes. Des milices d’auto-défense sont alors créées dans
les villages, afin d’assurer la sécurité des habitants au niveau local. L’origine du nom “Anti-Balaka”
reste floue : il peut signifier, en sango, “anti-machette”, mais certains pensent que ce nom vient du
français : “Anti balles (d’)AK (47)” (un AK47 étant une kalachnikov). Ainsi, les membres des milices
Anti-Balaka seraient résistants aux coups de machettes et aux balles de kalachnikovs.
En 2013, les Anti-Balaka luttent contre la Seleka. Le terme désigne alors tous ceux qui
s’opposent au niveau président Michel Djotodia : les membres des milices Anti-Balaka, mais
également les partisans du président Bozizé ainsi que d’anciens soldats des forces armées
centrafricaines. Certains combattants d’Anti-balaka prétendent lutter pour la protection des chrétiens
d'Afrique centrale, mais les leaders religieux ont nié ces allégations.
La première guerre civile centrafricaine :
Le conflit a commencé avec la rébellion de l'Union des Forces Démocratiques pour le
Rassemblement (UFDR), dirigée par Michel Djotodia, après que François Bozizé s'est emparé du
pouvoir par un coup d'État en 2003. L'UFDR a disposé de plusieurs alliés : le Groupe d'Action
Patriotique pour la Libération de Centrafrique (GAPLC), le Mouvement des Libérateurs Centrafricains
pour la Justice (MLCJ), et le Front Démocratique Centrafricain (FDC).
Accords de paix :
Un accord de paix est signé entre l’UFDR et le gouvernement en avril 2007. Celui-ci s’engage
à ne pas poursuivre l’UFDR, à le reconnaitre comme parti et à intégrer ses combattants dans l’armée.
Néanmoins, la paix reste très fragile.
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La seconde guerre civile centrafricaine :
Les forces rebelles, regroupées dans la Seleka, accusent François Bozizé de ne pas avoir
respecté l’accord de paix de 2007. La Seleka lance une offensive militaire le 10 décembre 2012, et
s’emparent de plusieurs grandes villes. Les Forces armées centrafricaines ne parviennent pas à faire
face à cette offensive. L’armée tchadienne est appelée en renfort, ainsi que l’armée française, mais
celle-ci refuse de prendre la défense de François Bozizé. Un accord est signé entre le gouvernement et
la Seleka le 11 janvier 2013, mais il ne tient que quelques jours. La Seleka prend le pouvoir en mars
2013, et François Bozizé s’enfuit au Cameroun.
Troupes de Maintien de la Paix de l’ONU :
Les troupes de maintien de la paix, autrement dit les Casques Bleus, sont des soldats qui sont
déployés par l’ONU en accord avec les décisions prises dans le Conseil de Sécurité. Leur objectif est
de restaurer ou maintenir la paix dans une région où le conflit est très violent et nécessite un
intervention externe. Aujourd’hui, plus de 100 000 Casques Bleus sont déployés partout dans le
monde. Pourtant, la légitimité et la crédibilité de ces interventions sont parfois remises en question.
Aperçu Général
À la fin du XIXe siècle, la France fonde la ville de Bangui (qui deviendra plus tard la capitale
de la Centrafrique). En 1905, le territoire de l’Oubangui-Chari (future Centrafrique) devient une
colonie française, qui fera partie de l’Afrique équatoriale française. La République centrafricaine est
proclamée en 1958 et obtient l’indépendance en 1960. En 1976, le président Bokassa s’autoproclame
empereur du pays qu’il a renommé l’Empire centrafricain. En 1979, il est évincé du pouvoir par le
coup d’État dirigé par David Dacko et soutenu par les troupes françaises. Le début du XXIe siècle est
marqué également par plusieurs coups d’État. Ainsi, depuis son indépendance en 1960, la Centrafrique
peine à trouver une stabilité politique.
Cette instabilité a entravé le progrès économique et social, et surtout causé de longues périodes de
guerres civiles qui ont plongé le pays dans le chaos. On peut penser que l’une des raisons majeures de
ces crises est que les présidents successifs ont toujours favorisé certains groupes ethniques.
Pour aider la population centrafricaine à traverser cette époque de chaos et de crise
humanitaire, les casques bleus et les troupes de maintien de la paix des Nations Unies sont entrés en
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Centrafrique. Outre cette intervention militaire de l’ONU, la France est le pays qui a envoyé le plus de
soldats. Mais l’aide militaire de la France a été contestée : d’une part, en tant qu’ancien pays
colonisateur, elle a encore des intérêts en Centrafrique ; et d’autre part, des cas d’abus sexuels et de
violence envers les civils ont été révélés. Après ces scandales, la France a annoncé qu’elle mettait fin à
l’opération Sangarin dans le pays.
Jean-Bedel Bokassa
Jean-Bedel Bokassa (1921-1996), ancien militaire de haut rang, prend le pouvoir en
Centrafrique en commettant un coup d’État en 1966. Il a été président de la République centrafricaine
de 1966 à 1976. En 1977, après avoir durci de plus en plus son régime, il s’autoproclame “Empereur
de Centrafrique”, en multipliant les références à Napoléon 1er. Considéré par beaucoup comme un
dictateur militaire, il perd le pouvoir en 1979. Son titre impérial n'a pas obtenu la reconnaissance
diplomatique internationale.
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Ange-Félix Patassé
Patassé (1937-2011) est élu président en 1993. Il est le premier président de Centrafrique à
avoir été élu par le peuple. Confronté à des mutineries dans l’armée, il parvient à rétablir le calme
grâce à l’aide militaire de la France mais aussi grâce à celui qu’il a nommé à la tête des armées
centrafricaines : François Bozizé. Réélu pour un second mandat, il est renversé en 2003 par son ancien
bras droit : François Bozizé. Ce coup d’État l’a contraint à l’exil.
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François Bozizé
François Bozizé a été président de la République centrafricaine de 2003 à 2013.
Sa prise de pouvoir, fortement contestée, a déclenché une guerre civile entre 2004 et 2007, suivie
d’une seconde entre 2012 et 2014. Certains considèrent qu’il n'a jamais fait du développement
national une priorité, préférant se concentrer sur son enrichissement personnel, ainsi que celui de sa
famille et de son clan.
Dans le conflit qui l’oppose à la Seleka, la coalition d’opposants au gouvernement, il a le
soutien des milices Anti-Balaka, à qui il offre une aide financière et matérielle.
Ayant pris le pouvoir par un coup d’État (après deux tentatives manquées), il perd lui-même le
pouvoir suite au coup d’État de la Séléka, le 24 mars 2013. Mais Bozizé refuse de s’avouer vaincu et
tente par tous les moyens de déstabiliser le gouvernement de transition.
L’après Bozizé
Après le coup d’État de 2013, la guerre civile s’intensifie et les violences entre les chrétiens
(majoritairement contre la Séléka) et la minorité musulmane (qui soutient majoritairement la Séléka)
sont devenues le quotidien des habitants du pays. Michel Djotodia, le leader de la Séléka, est élu
président d’un gouvernement de transition, par acclamation (sans vote). La Séléka fait régner la terreur
: elle incendie des villages, pille des milliers d’habitations et tue de nombreux civils. Les violences de
Séléka ont encouragé les milices Anti-Balaka, des groupes chrétiens opposés au régime de Séléka, à
réagir (la République Centrafricaine est sur une ligne de partage entre l’Afrique musulmane et
l’Afrique chrétienne). Ces milices Anti-Balaka ont mené d’horribles attaques contre les communautés
musulmanes dans de nombreux villages autour de la ville de Bossangoa.
Constatant que les droits de l’homme ne sont plus respectés, l’ONU envoie des soldats sur place pour
une mission de maintien de la paix en septembre 2014.
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Le conflit religieux
La guerre civile qui oppose notamment la Séléka aux Anti-Balaka est également un conflit
religieux. En effet, la Séléka est majoritairement musulmane, tandis que les Anti-Balaka sont
majoritairement chrétiens. En réponse aux actions des Anti-Balaka, les membres de la Séléka ont
attaqué la population chrétienne de Bangui. Les chrétiens ont alors riposté, avec comme objectif de
chasser les musulmans de Centrafrique. Et les violences des chrétiens envers les musulmans sont telles
que l’ONU parle de purification ethnique. Par conséquent, la France, puis l’Union africaine et enfin
l’ONU sont intervenus pour tenter de rétablir la paix. En 2015 le Pape a visité la Centrafrique, et a
appelé à la paix entre les musulmans et les chrétiens.
Les causes originelles de la crise sont beaucoup plus complexes que la réligion. En effet, les
différences religieuses n’étaient pas une source de conflit dans le passé de la Centrafrique. Le lien
entre la religion et l'économie, en revanche, avait été une source de ressentiment dans le passé. La
Centrafrique est un pays riche en minéraux précieux tels que les diamants et l'or. Or, depuis le début de
l’histoire de la Centrafrique, ce sont les musulmans qui ont contrôlé le commerce de diamants et d'or,
alors que les chrétiens ont été responsables de son l'exploitation.
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L’intervention militaire
Au plus fort de la crise, la France avait déployé environ 2 500 soldats, l’ONU presque 10.000
Casques Bleus. Cette intervention a stabilisé la région en diminuant la fréquence des conflits. Mais
des faits très graves entachent cette réussite : en effet, de nombreux cas d’abus sexuels commis par les
troupes de paix de l’ONU et par les troupes françaises ont été révélés. Le taux de ces crimes commis
par les casques bleus s’accroît, comme l’a montré un rapport récent de l’organisation AIDS-Free
World. Malheureusement, et cela ne concerne pas seulement la Centrafrique, ces actes criminels des
troupes de l’ONU restent dans l’impunité, ce qui met en question la crédibilité, et la nécessité des
interventions militaires par l’ONU en cas de conflit.
Pays et Organisations Concernés
L’union africaine
L’Union africaine (UA) est une organisation d’États africains créée en 2002 qui a pour but
d’améliorer les conditions de vie en Afrique et de trouver des solutions aux conflits régionaux, etc. La
présidente de la Commission de l'Union Africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, a été appelée pour
contrôler les dernières élections présidentielles et législatives dans la République Centrafricaine
(RCA). Celle-ci se félicite de l'atmosphère calme dans laquelle le premier tour des élections générales
ont eu lieu le 30 décembre 2015.
La France
La Centrafrique était une colonie de France, donc la France a beaucoup de troupes dans la
territoire maintenant et les relations entre les deux pays sont toujours graves. les troupes estoniennes et
français prennent en charge de la sécurité à l'aéroport de Bangui en vertu d'un mandat de l'Union
européenne précédente force française. Après, des soldats français auraient violé des enfants en
Centrafrique, en échange d'argent et de nourriture. Les faits se seraient déroulés entre décembre 2013
et juin 2014 dans un camp de réfugiés à Bangui. Les procureurs en France ont ouvert une enquête
judiciaire sur les allégations de violence envers les enfants par les soldats français en Centrafrique
pour pouvoir améliorer la situation.
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Le Cameroun
La crise en Centrafrique ne met pas en danger seulement son propre pays, mais elle menace la
stabilité et la santé économique du pays voisin, le Cameroun. L’UNHCR a récemment signalé que près
de 20 000 réfugiés sont entrés au Cameroun qui borde la voiture à l'Ouest. Cette crise a nui à
l'économie camerounaise légèrement, mais si la crise escalade, cela serait sans doute mal pour
l'économie camerounaise et ses associés économiques internationaux comme la Chine. Au moment la
violence se répand aux frontières, il a causé l’état d'alarme. Le Cameroun fut dans une prospérité
économique depuis l'indépendance. Malgré de cette stabilité économique, il y a un désaccord politique
interne entre les groupes idéologiques qui pourraient être exacerbé si la crise centrafricaine se répand à
l'intérieur des frontières du pays.
La Nigéria
Boko Haram, le groupe islamiste extrémiste qui s'oppose à toute influence occidentale et la culture
Islamique en Afrique, a augmenté son influence dans le Cameroun et au Nigéria. Le génocide potentiel
contre les musulmans qui se réalise en Centrafrique pourrait motiver Boko Haram notamment pour
prendre action à la Nigéria.
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Chronologie des Développements Récents
2013 mars
Les rebelles de la Séléka envahissent la
capitale et s'emparent du pouvoir. Le
Président Bozizé s'enfuit. Le chef rebelle
Michel Djotodia suspend constitution et
dissout le Parlement avec un coup d’etat
condamné par toutes les nations.
2013 août
Coup chef Michel Djotodia est titré le
président.
2013 septembre
Djotodia dissout la coalition de la Séléka.
Il est critiqué pour avoir raté de contrôler
les combattants.
2014 mars
Les combattants de l'alliance rebelle Séléka
ont prolongé dans la capitale Bangui.
2014 avril
Conseil de Sécurité des Nations Unies a
autorisé une force de de 12,000 troupes
pour maintenir la paix.
2015 décembre
Nouvelle Constitution approuvée dans un
référendum. Des élections présidentielles et
parlementaires sont passés sans tension,
mais la cour constitutionnelle a annulé les
résultats des élections législatives, citant
des irrégularités.
2016 février
Préparations pour refaire des élections
parlementaire, deuxième tour des élections
présidentielles
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2016 mai
Le chef de la mission des Nations Unies en
République Centrafricaine (RCA) a promis
de faire son tout pour éliminer
l'exploitation sexuelle et les mauvais
traitements infligés par ses troupes,
s'engageant à apporter une renaissance du
maintien de la paix. Pour atteindre son
objectif de "zéro accident" de violations
des droits de l'Homme; Parfait OnangaAnyanga, la tête de Minusca, a dit aux états
membres des Nations Unies qu’ils doivent
prendre sérieusement l’issue du maintien
de la paix et de former et d'équiper leurs
troupes suffisamment pour composer avec
les conditions dans un brutalisés terres.
Traités et Résolutions Concernés
2011 Décembre - Médecins Sans Frontières (MSF) a prévenu que la Centrafrique est dans un
état d'urgence médicale chronique en raison de maladies épidémiques et le conflit cause un
ralentissement économique et un système de santé inadéquat.
2013 octobre - Conseil de sécurité des Nations Unies approuve le déploiement d'une force de
maintien de la paix de l'ONU. Il appuierait troupes de l'Union africaine déjà sur le terrain et les troupes
françaises qui contrôlent l'aéroport.
S/RES/2127 (2013)-- suivre l’application des sanctions (embargo sur les armes) et pour
s’acquitter des tâches prévues-- Conseil de Sécurité a imposé pour la première fois un embargo
général et complet sur les armes visant de la République centrafricaine.
S/RES/2134 (2014)--décidé d'imposer des sanctions ciblées (embargo sur les armes, y compris
sur la formation et l'assistance financière, visant des personnes et entités, interdiction de voyager
visant certaines personnes et le gel des avoirs des personnes et entités désignées par le Comité).Le
Conseil de sécurité a en outre imposé une interdiction de voyager et un gel des avoirs aux paragraphes
30 et 32, respectivement, de sa résolution.
S/RES/2262 (2016)--Le Conseil de sécurité a décidé de prolonger les sanctions ciblées dans sa
résolution.
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Dans le cadre du régime de sanctions, le Comité est chargé de désigner des personne ou entités
conformément aux critères définis.
Le 11 octobre 2013, l’ONU a adopté une résolution prévoyant d’examiner l’envoi éventuel de
Casques bleus pour rétablir la sécurité d’ici plusieurs mois. Il a pour commencer décidé de renforcer la
Misca.
Le 5 décembre, l’ONU donne son accord pour une intervention française : 600 soldats sont
déjà sur place, et 600 autres sont attendus.
En avril 2014, à un moment où le pays traversait une crise profonde la Mission
multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine
(MINUSCA) a été établie.
Solutions Possibles
L’instauration des frontières à l’intérieur desquelles certaines communautés sont incapables de
cohabiter: Le conflit était d’abord civil; puis par l’instrumentalisation politique et l’ignorance des
habitants, et après il est devenu religieux. Enfin, sans intervention extérieure, la RCA a couru à la
catastrophe humanitaire car il n’y a plus d’état ni d’armée. Donc, il faut trouver des solutions pour les
différents problèmes qui unissent et créent un très grand problème.
Le lien de sang qui unit les Centrafricains entre eux et l’usage unique de la langue sango qui
caractérise la RCA, sont autant de facteurs déterminants qui devraient favoriser le règlement des crises
et la réconciliation nationale.
On peut diviser les mesures et solutions possibles à deux différents groupes.
Les troupes pour défendre et pour garantir la sécurité et un procès d’élimination des soldats
pour les recruter. Après, le pré-positionnement des unités pour une couverture judicieuse du territoire
national; l’axe d’effort principal devra être mis sur les zones d’insécurité. Le renforcement de la Force
Multinationale en Centrafrique (FOMUC). Compte tenu de l’étendue du territoire centrafricaine, et du
mandat de la FOMUC, il faudrait procéder à une montée en puissance de ces Forces CEMAC
(Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale).
La restructuration et le développement des Forces de Défense et de Sécurité est nécessaire afin
de donner à la République centrafricaine une armée professionnelle, opérationnelle et républicaine. La
réorganisation des Forces de Défense et de Sécurité, l’équilibre ethnique des Forces de Défense et de
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Sécurité, l’amélioration des conditions de vie et de travail, l’amélioration des ressources organique,
l’éducation des soldats et les personnelles, la réhabilitation des enfants et soldats qui sont l’avenir du
pays et renforcement de la coopération régionale peuvent être les mesures à prendre dans le but de
résoudre la situation en Centrafrique. Aussi, il faut que la communauté internationale maintienne son
engagement dans le pays afin d'empêcher une reprise du conflit.
La solution la plus urgente est d’arrêter la terreur et les massacres, sécuriser l'état, et aider les
citoyens. Après, le discours sur la relation entre chrétiens et musulmans doit être construit, mais aussi
il faut faire un effort sérieux pour résoudre les autres causes initiales qui ont permis à cette crise à se
réaliser en premier lieu comme; l’inégalité économique, les mauvais standards de vie etc.
Plus, le Cameroun a été affaibli par le Conseil National du Cameroun du Sud, qui exige son
indépendance du Cameroun. La corruption et la tension entre le nord et le sud a créé un état affaibli
qui pourrait encore agacer la crise centrafricain, donc les mesures qui concernent la sécurité et la
stabilité des pays voisins seront très crucial pour une solution durable.
En outre, une solution pour la juridiction des casques bleus et les troupes qui sont envoyés à la
Centrafrique est essentielle car les troupes françaises ont été déjà associées avec des viols horribles
contre les femmes et les enfants civils.
Vidéos Complementaires
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https://www.youtube.com/watch?v=Y1-Qjba997Q
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https://www.youtube.com/watch?v=vg4s2Rvzrec
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https://www.youtube.com/watch?v=mYB1xPxW-eE
-
https://www.youtube.com/watch?v=sSy-vwrFtlM
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