Terminale. TES3. 2008-2009. Fiche de lecture TITCH Khadija « Mythes et paradoxes de l’histoire économique », Paul BAIROCH, 1999 Editions La Decouverte, « sciences humaines et sociales » Chapitre(s) du cours auxquels ce livre est lié (reprendre intitulé des p.6-7 de votre livre) Partie I : portrait général du livre Objet du livre. Thèse soutenue dans le livre Dans ce livre, l’auteur fait une étude approfondit des idées fausses en matière d’histoire économique. Ces idées fausses qu’il qualifie de « mythes » constituent le centre de cet ouvrage. Par le terme « mythe », l’auteur entend la fausse perception d’un phénomène de l’histoire économique rependu chez de nombreux économistes et spécialistes d’autres sciences sociales. Parmi les vingt mythes dénoncés dans cette étude, on peut distinguer celui du libre échange, doctrine presque sacrée défendue par un groupe de conservateurs qui la considère comme la clé de la réussite économique, or l’auteur nous rappelle que la politique libérale européenne fut la période économique la plus négative du XXème siècle. Un autre mythe, celui qui voit en la colonisation l’enrichissement des occidentaux au détriment d’un tiers monde oppressé est également dénoncé. Paul Bairoch ne soutient donc pas une thèse bien précise mais tente de nous convaincre de ces vérités parfois difficiles à croire mais pourtant incontestable puisque des données chiffrées et des explications complètes sont là pour nous le prouver. Son positionnement Le livre ne témoigne pas d’une prise de position dans un débat, mais plutôt d’une contestation puisque l’auteur ne fait qu’un constat de faits historiques réels qui lui permet ensuite de contester et de réfuter ces idées reçus qui reste encrées dans l’esprit collectif. Résumé du livre. (Structure du livre) PARTIE I : Les grands mythes concernant le monde développé (p.11 à 81) 1. le krach de 1929 et la grande dépression 2. le libre échange connut-il un âge d’or en Europe ? 3. le libre échange était-il pratiqué dans le reste du monde ? 4. l’impacte du protectionnisme fut-il toujours négatif ? Dans cette partie, les intentions de l’auteur sont énoncées dès le début du second chapitre « le libre-échange est l’exception et le protectionnisme la règle ». En effet il montre qu’en Europe tous les pays avait une politique commerciale très protectionnisme a l’exception de la Grande Bretagne qui jusqu’en 1932 constituait le berceau du libre-échange. Le libre-échange a connut un âge d’or en Grande Bretagne et non pas dans toute l’Europe où le libéralisme a été de très courte durée dans les autres pays. PARTIE II : Les grands mythes sur le rôle du tiers monde dans le développement occidental (p.83 à 137) 5. les matières premières du tiers monde furent-elles indispensable à l’industrialisation occidentale Terminale. TES3. 2008-2009. Fiche de lecture 6. les débouchés coloniaux jouèrent-ils un rôle décisif dans le développement des industries occidentales ? 7. le colonialisme joua-t-il un rôle important dans le déclenchement de la révolution industrielle ? 8. le bilan du colonialisme Dans cette partie l’auteur dement le mythe du rôle considérable du tiers monde dans le developpement du monde occidental. Dans le huitieme chapitre l’auteur souligne le fait que l’occident n’a rien gagné au colonialisme et que parralellement, que le tiers monde y a enormément perdu. Dans un premier temps, il dit que la disparition des industries découle directement du colonialisme et examine essentiellement les aspects et conscéquences économiques et sociales les plus grave de la colonisation européenne. PARTIE III : Les grands mythes concernant le tiers monde (p.139 à 182) 9. les écarts de revenus entaient-ils important avant le développement économique moderne ? 10. a-t-on assisté à une détérioration séculaire des termes de l’échange ? 11. l’essor des exportations de produits tropicaux explique-t-il l’augmentation des importations de denrées alimentaires ? 12. la croissance démographique : toujours = toujours mieux ? PARTIE IV : mythes « secondaire » et tournants historiques inaperçus (p. 185 à 223) 13. quelques mythes de moindre importance 14. quelques tournants historiques généralement passés inaperçus Dans dette partie, l’auteur traite des mythes passé inaperçus plus ou moins de moidre importance comme celui de l’esclavage par exemple. En effet, il souligne que les européens n’étaient pas les uniques traffiquants d’esclave, en rappelant que les peuple musulmans du moyen-orient ont également été de grand traffiquant d’esclaves. Il présente également d’autres mythes bien plus proche du domaine de l’économie comme celui qui decrit l’après guerre comme une période de crise en affirmant que ce fut une des periode de croissance économique des plus élevée. Avis personnel de lecteur/rice à propos du livre 1.1.1 Ce que j’ai apprécié/ ce qui m’a 1.1.2 intéressé 1. J’ai trouvé le sujet intéressant et pertinent. 2. L’aspect historique 3. L’auteur nous fait par de son expérience personnelle Ce que j’ai moins apprécié/ ce que j’ai trouvé problématique au moment de la lecture 1 .le nombre considérable de donnés chiffré m’a parfois fait perdre le fil. 2 .j’ai décroché plusieurs fois parce que les explications très détaillées requièrent beaucoup d’attentions. 3 .les tableaux ne sont pas toujours compréhensibles. Terminale. TES3. 2008-2009. Fiche de lecture Partie II : Quelques éléments de détail à l’intérieur du livre Idée 1 (p33) J’ai trouvé particulièrement intéressante l’idée d’alterner les deux politiques commerciales afin de renforcer l’économie (chapitre 2). En effet, l’auteur montre que pour certains protectionnistes comme List, le protectionnisme n’est pas un objectif en soi mais plutôt une phase provisoire qui va permettre une économie puissante et solide. L’auteur explique que dans un premier temps, le protectionnisme est favorable à l’économie car il permet au pays de développer son industrie qui ne sera pas menacé par la concurrence des industries étrangères, cette première phase de protection constitue « l’apprentissage de l’industrialisation », qui peut générer des couts si les résultats sont négatif en matière de croissance économique durant cette période. Quand l’industrie du pays est suffisamment développé et qu’elle peut supporter la concurrence alors le libre-échange doit être « de règle ».La combinaison de politiques commerciales libérales et protectionniste est donc nécessaire a une économie qui se veut puissante. Idée 2 Le passage où l’auteur affirme que la première guerre mondiale n’a pas été précédé d’une crise a particulièrement attiré mon attention.Cette idée fausse de provenance marxiste est en effet facilement contestable lorsque l’on observe les chiffres qui présente une croissance économique des plus correcte avec un taux de croissance économique par habitants de 1.5% entre 1900 et 1913. L’idée qu’il y aurait eu une crise serai surprenante vu que ce taux était de 1.2% durant la période 1890-1900 de 0.5% entre 1830 et 1890. L’avant guerre était donc une période de réussite économique. Et il en ai de même pour la production et le commerce international. Extrait 1 : l’occident n’avait pas besoin du tiers monde, ce qui est une bonne nouvelle pour le tiers monde (p136) « Écrire que c’est une bonne nouvelle pour le tiers monde que l’occident ne lui doive pas son développement économique peut paraitre paradoxal ou provocateur. Mais considérons les arguments ci-dessous. Si l’exploitation du tiers monde avait été la cause principale ou même seulement un élément important de la révolution industrielle et/ou du premier siècle de développement en occident, ce serai très grave. Cela signifierait effectivement que le développement économique ne peut être réalisé qu’au prix de l’exploitation de vastes régions et que, comme le tiers monde ne peut satisfaire à ces conditions, son développement économique serait impossible. C’est donc une chance que l’expérience de l’occident démontre que le processus du développement est possible sans exploitation d’autres régions. Cela ne signifie pourtant pas que la voie du développement économique soit facile pour le tiers monde. J’était déjà très pessimiste quant aux chances d’une croissance rapide voilà trente ans, dans ma thèse consacré à ce sujet. J’ai publié en 1971 Le tiers monde dans l’impasse. je n’ai pas voulu changer le titre pour l’édition révisée et élargie parue en 1983, alors que pour la première édition je m’étais demandé s’il ne fallait pas y mettre un point d’interrogation. » Extrait 2 : quelques mythes de moindre importance (p187) « Je traiterai ci-dessous des sept mythes suivants : 1. Il est généralement admis que le commerce extérieur est un des moteurs de la croissance économique ; l’histoire montre pourtant que ce n’est pas le cas. 2. Les années qui on précédé la première guerre mondial ont souvent été décrites comme une période de crise ; les données exhaustives dont ont dispose actuellement montrent que ce n’est certainement pas vrai. 3. Le fait que les exportations de presque tous les pays du tiers monde aient été presque entièrement composées de produits primaires amena les économistes à conclure que les Terminale. TES3. 2008-2009. Fiche de lecture exportations de produits primaires mènent au sous développement. la réalité est beaucoup plus complexe puisque quelques-uns des pays aujourd’hui développé ont autrefois été de grands exportateurs de produits primaires. 4. Le mythe qui veut que le XIXe siècle ait été une période de forte croissance économique dans le monde développé est sans doute moins répandu aujourd’hui qu’il y a dix ou vingt ans. Mais on réalise rarement combien cette croissance était lente. » Partie III : Et pour préparer collectivement le bac… Chapitre(s) du cours auxquels ce livre est lié (reprendre intitulé des titres des chapitres p.6-7 de votre livre) : le commerce international, croissance et developpement Vous devez trouver dans ce livre de quoi approfondir et illustrer des idées du cours, et la faire partager aux autres pour qu’ils aient plus de munitions le jour du bac 1.En quoi ce livre permet-il d’éclairer une partie du cours ? Laquelle et comment ? Ce livre permet d’éclairer la partie du cours sur le commerce international, en particulier sur les limites et les effets positifs du libre echange et du protectionnisme. L’auteur en effet, souligne qu’il n’y a pas une bonne et une mauvaise politique économique comme cetrains groupe le prétende. Il rappelle que l’economie est une combinaison de facteurs diverse et variés qui nécessitent une étude au cas par cas. 2. En quoi ce livre vous permet-il d’avoir une meilleure compréhension du monde qui vous entoure ? Ce livre m’a permis de prendre conscience de la complexité d’une analyse économique .Comme le dit l’auteur « il n’existe pas de règles, de lois en économie ». Par exemple une même politique commerciale peut avoir diverses conséquences sur l’économie d’un pays et peu lui être favorable ou non. En effet, le libre échange n’est pas synonyme de dépression (baisse de la croissance économique) et protectionnisme n’est pas synonyme de reprise et vice-versa. Une analyse qui laisse apparaitre des paradoxes, des contradictions et qui peut nécessiter une remise en question ne peut que nous rapprocher de la vérité alors que au contraire une analyse trop simpliste ne peut que nous en éloigner. 3. Présentez trois informations/ exemples/ raisonnements/ éléments historiques Information 1 :La Grande Bretagne est le berceau du libre échange en Europe est le SEUL pays qui connut un âge d’or du libre-échange au XIXème siecle (on a tendance à l’associer a l’ensemble des pays en Europe où le libre échange a été de courte durée). Information 2 :Le choixc de la politique commerciale en Grande Bretagne a constitué une lutte entre les industriel et les aristocrates qui veulent proteger l’agriculture nationale contre les importations de céréales étrangères. La corn law de 1815 interdit l’importation de blé tant que le prix du quarter n’atteint pas 80 shillings ce qui va maintenir le prix des denrées à un niveau relativement élevé. Mais des groupes de pressions composés d’industriels se forment car cette situation ne leurs est pas favorable (car salaires bas) et souhaitent une reduction des droits de douanes afin de permettre l’exportation de machines, domaine où la grande bretagne excèle puisqu’elle est la première puissance industrielle. Information 3 : à la fin de la période coloniale en 1950, le niveau de vie était beaucoup plus faible dans les économies du tiers monde que dans celles des pays développés, et cet écart économique est toujopurs d’actualité. Terminale. TES3. 2008-2009. Fiche de lecture