Expérience et efficacité, une combinaison durable(1,2)

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Expérience et efficacité,
une combinaison durable
(1,2)
Traitement concomitant et adjuvant à la radiothérapie
externe dans le cancer de la prostate localement avancé
(Stade T3-T4 de la classification TNM ou
Stade C de la classification AUA)
(Indication non remboursée ni agréée aux collectivités
(demande d’admission à l’étude))
(EnantonE® LP 3,75 mg, LP 11,25 mg et LP 30 mg)
Cancer de la prostate localement avancé ou métastatique
(EnantonE® LP 3,75 mg et EnantonE® LP 11,25 mg)
Cancer de la prostate localement avancé et avancé
requérant une suppression androgénique, en relais
d’une autre formulation à libération prolongée de
l’agoniste de la GnRH (EnantonE® LP 30 mg)
1/ Tunn UW, Wiedey K. Safety and clinical efficacy of a new 6-month depot
formulation of leuprorelin acetate in patients with prostate cancer
in Europe. Prostate Cancer Prostatic Dis. 2009 Mar;12(1):83-87
Etude retenue lors de l’évaluation de l’AMM : étude 404.
2/ Wechsel et al. Randomized open labelled comparative study of the efficacy,
safety and tolerability of leuprorelin acetate 1M and 3M depot in patients
with advanced prostatic cancer. Eur Urol 1996 ; 30 (suppl 1) : 7-14.
Etude retenue lors de l’évaluation de l’AMM.
FichePosoEnantone-26juillet2016-HD.indd 1
04/08/2016 16
TRAITEMENT DU CANCER DE LA PROSTATE
LOCALEMENT AVANCÉ OU MÉTASTATIQUE
CASTRATION CHIMIQUE
EFFICACE ET DURABLE
(2)
Chute de la testostéronémie dès le 1er mois
inférieure au seuil de castration (50 ng/dL*) (2)
Testostérone (ng/dL)
Évolution du taux de testostérone (ng/dl)
(n=22-32)
(n=42-67)
Baseline
D’après Wechsel et al 2
Cet effet persiste aussi longtemps que le produit est administré.(3)
ETUDE WECHSEL ET AL : Etude prospective comparative randomisée, ouverte, de
phase II, multicentrique. Traitements : Enantone® LP 3,75 mg toutes les 4 semaines
(n=80) versus Enantone® LP 11,25 mg tous les 3 mois (n =157) administrés en SC. Durée
9 mois, chez des patients présentant un cancer de la prostate avancé ou métastatique :
Enantone® LP 3,75 mg : 42,5% T3N0M0, 57,5% T1-4N1-3M0 ou T1-4N0-3M1 ; Enantone®
LP 11,25 mg : 43,3% T3N0M0, 54,1% T1-4N1-3M0 ou T1-4N0-3M1, non évalué 2,6%.
Critère principal : Maintien de la testostéronémie sous le seuil de castration (≤ 50 ng/dl).
Critères secondaires : Taux sériques de gonadotrophines, de DHT, de PSA et d’acétate
de leuproréline ; taux de réponses objectives, évalué à l’aide de critères EORTC (rémission
complète, partielle, maladie stable ou progression); tolérance.
* NCCN (National Comprehensive Cancer Network) Clinical Practice Guidelines in Oncology Prostate
Cancer V2. 2007 - 09/04/07 (www.nccn.org).
1/ Tunn UW, Wiedey K. Safety and clinical efficacy of a new 6-month depot formulation of leuprorelin acetate
in patients with prostate cancer in Europe. Prostate Cancer Prostatic Dis. 2009 Mar;12(1):83-87
Etude retenue lors de l’évaluation de l’AMM : étude 404.
2/ Wechsel et al. Randomized open labelled comparative study of the efficacy, safety and tolerability of leuprorelin
acetate 1M and 3M depot in patients with advanced prostatic cancer. Eur Urol 1996 ; 30 (suppl 1) : 7-14.
Etude retenue lors de l’évaluation de l’AMM.
3/ Résumés des Caractéristiques des Produits EnantonE LP 3,75 mg et EnantonE LP 11,25 mg.
ePosoEnantone-26juillet2016-HD.indd 2
®
®
04/08/2016 16:21
Expérience et efficacité,
une combinaison durable
(1,2)
)2,1(
POUR 97% DES DOSAGES EFFECTUÉS
maintien du taux moyen de testostéronémie
sous le seuil de castration au cours
des 9 mois(2)
TOLÉRANCE :
Les principaux effets indésirables (EI)
observés sous traitement par
EnantonE® LP 3,75 mg et EnantonE® LP 11,25 mg
sont en rapport avec une privation androgénique :
EnantonE®
LP 3,75 mg
EnantonE®
LP 11,25 mg
N (%)
N (%)
Nombre de patients
80
157
Bouffées de chaleur
48 (60,0)
75 (47,8)
Hypersudation
34 (42,5)
57 (36,3)
Diminution de la libido
23 (28,8)
37 (23,6)
Atrophie des testicules
24 (30,0)
33 (21,0)
Impuissance
19 (23,8)
35 (22,3)
Evénements indésirables
:
Se reporter aux RCP EnantonE® LP 3,75 mg et au RCP EnantonE® LP 11,25 mg
pour la liste complète des EI.
Pour plus d’information sur les Effets Indésirables, consultez le RCP.
FichePosoEnantone-26juillet2016-HD.indd 3
04/08/2016 16
Les valeurs médianes de la testostéronémie sont
< à 20 ng/dL du 1er au 12ème mois de traitement.(1)
Taux sériques de testostérone (ng/dl)
Taux sérique de testotérone (log médian),
ng/100 ml
lors du traitement par EnantonE® LP 30 mg
versus EnantonE® LP 11,25 mg pendant un an
(médianes de M1 à M12 : 12-15 ng/dl dans les deux groupes)(1)
1000
100
Taux de castration
s
oi
m
jo
-7
-1
ur
s
10
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
Mois
ETUDE TUNN :
Etude comparative, de phase III, randomisée en ouvert, multicentrique, réalisée chez
des patients récemment diagnostiqués pour un cancer de la prostate ou en rechute
biologique (PSA) après radiothérapie ou prostatectomie radicale.
3 bras de traitement :
• EnantonE® LP 11,25 mg (n = 58), 1 injection tous les 3 mois
• Leuproréline 22,5 mg (n = 118), 1 injection tous les 6 mois
• EnantonE® LP 30 mg (n = 120), 1 injection tous les 6 mois
Durée de l’étude : 12 mois.
Les résultats du bras 22,5 mg ne sont pas présentés, ce dosage n’étant pas disponible
en France.
Critère principal : Nombre d’effets indésirables (EI) et EI graves ; modifications
hématologiques, biochimiques et des signes vitaux ; évaluation de la tolérance locale.
Critères secondaires : Réponse clinique selon les critères EORTC ; indice de
performance ECOG et OMS ; taux sérique de testostérone, de PSA et d’acétate de
leuproréline
1/ Tunn UW, Wiedey K. Safety and clinical efficacy of a new 6-month depot formulation of leuprorelin acetate
in patients with prostate cancer in Europe. Prostate Cancer Prostatic Dis. 2009 Mar;12(1):83-87
Etude retenue lors de l’évaluation de l’AMM : étude 404.
2/ Wechsel et al. Randomized open labelled comparative study of the efficacy, safety and tolerability of leuprorelin
acetate 1M and 3M depot in patients with advanced prostatic cancer. Eur Urol 1996 ; 30 (suppl 1) : 7-14.
Etude retenue lors de l’évaluation de l’AMM.
ePosoEnantone-26juillet2016-HD.indd 4
04/08/2016 16:21
e
ate
87
elin
14.
Expérience et efficacité,
une combinaison durable
(1,2)
)2,
APRÈS LES 12 MOIS
DE TRAITEMENT
(1)
POUR 96% DES DOSAGES EFFECTUÉS
Taux sérique de testostérone ≤ 50 ng/dl
POUR 90% DES DOSAGES EFFECTUÉS
Taux sérique de testostérone ≤ 20 ng/dl
TOLÉRANCE :
Comparable pour EnantonE® LP 11,25 mg et
EnantonE® LP 30 mg(1).
Le principal effet indésirable est en rapport avec
la privation androgénique : bouffées de chaleur
EnantonE®
LP 11,25 mg
EnantonE®
LP 30 mg
N (%)
N (%)
Nombre de patients
58
120
Bouffées de chaleur
25 ( 43,1)
41 (34,2)
Hypersudation
6 (10,3)
7 (5,8)
Induration au point d'injection
2 ( 3,4)
7 (5,8)
Fatigue
1 (1,7)
2 (1,7)
Evénements indésirables
Pour plus d’information sur les Effets Indésirables, consultez le RCP.
FichePosoEnantone-26juillet2016-HD.indd 5
04/08/2016 16
POUR
VOS
PATIENTS
AU
POUR
VOS
PATIENTS
AU
* *
STADE
LOCALEMENT
AVANCÉ
STADE
LOCALEMENT
AVANCÉ
La survie
sans
progression
(SSP)
biologique
La survie
sans
progression
(SSP)
biologique
*(4) *(4)
et clinique
à 5 àans
a été
démontrée
et clinique
5 ans
a été
démontrée
Hormonothérapie
(HT)(HT)
Hormonothérapie
+ radiotherapie
+ radiotherapie
Hormonothérapie
(HT)(HT)
Hormonothérapie
90
90
Pourcentage de patients (%)
Pourcentage de patients (%)
100 100
80
80
70
70
60
60
50
50
40
40
30
30
20
20
10
10
0
0
0
0
365 365
730 730
1095 1095
1460 1460
1825 1825
à 5(biologique
ans (biologique
et clinique)
évaluée
avec
les critères
ASTRO
(jours)
SPP àSPP
5 ans
et clinique)
évaluée
avec les
critères
ASTRO
(jours)
AnsAns 0
0
HT HT 130 130
HT + HT
RT + RT
133 133
1
1
90 90
124 124
2
2
60 60
113 113
3
3
24 24
90 90
4
4
13 13
81 81
5
5
8 8
61 61
ETUDE
MOTTET
ET RICHAUD
(TAP32)
ETUDE
MOTTET
ET RICHAUD
(TAP32)
: :
prospective
de phase
III, multicentrique,
randomisée
des patients
présentant
EtudeEtude
prospective
de phase
III, multicentrique,
randomisée
chez chez
des patients
présentant
®
®
un cancer
la prostate
localement
avancé
N0)PT3N0M0
ou PT3N0M0
par Enantone
un cancer
de lade
prostate
localement
avancé
(T3-4(T3-4
N0) ou
traitéstraités
par Enantone
LP 11,25
et radiothérapie.
LP 11,25
mg etmg
radiothérapie.
Un total
de patients
273 patients
ontinclus
été inclus
et patients
264 patients
ontrandomisés
été randomisés
131 patients
Un total
de 273
ont été
et 264
ont été
: 131: patients
®
®
®
seul
et patients
133 patients
le bras
Enantone
et radiothérapie.
seul® et
133
dansdans
le bras
Enantone
et radiothérapie.
le bras
Enantone
dansdans
le bras
Enantone
Critère
principal
: Survie
progression
(biochimique
et clinique)
à 5 ans,
Critère
principal
: Survie
sans sans
progression
(SSP)(SSP)
(biochimique
et clinique)
à 5 ans,
les premiers
critères
ASTRO
de 1997
(en cours
au début
de l’étude),
réactualisés
selonselon
les premiers
critères
ASTRO
de 1997
(en cours
au début
de l’étude),
réactualisés
en en
devenir
les critères
Phœnix.
20052005
pour pour
devenir
les critères
Phœnix.
Critères
secondaires
: Survie
spécifique,
globale,
jusqu’à
récidive
Critères
secondaires
: Survie
spécifique,
surviesurvie
globale,
délaidélai
jusqu’à
récidive
locorégionale,
jusqu’à
récidive
à distance
et tolérance.
locorégionale,
délaidélai
jusqu’à
récidive
à distance
et tolérance.
la définition
de l’ASTRO
- Kaplan-Meier
estimâtes
of progression-free
5-yr progression-free
survival
* selon* selon
la définition
de l’ASTRO
- Kaplan-Meier
estimâtes
of 5-yr
survival
(PFS)(PFS)
(biologic/clinicalaccording
(a) initial
American
Society
for Therapeutic
Radiology
(biologic/clinicalaccording
to (a)toinitial
American
Society
for Therapeutic
Radiology
and and
Oncology
(ASTRO)
définition
Oncology
(ASTRO)
définition
4/ Mottet
N, Peneau
M, Mazeron
JJ, Richaud
al: Addition
of radiotherapy
to long-term
4/ Mottet
N, Peneau
M, Mazeron
JJ, Richaud
P et Pal:etAddition
of radiotherapy
to long-term
androgen
deprivation
in locally
advanced
prostate
cancer:
an open
randomised
androgen
deprivation
in locally
advanced
prostate
cancer:
an open
randomised
phasephase
3 trial.3 trial.
retenue
de l’évaluation
de l’AMM
Etude Etude
retenue
lors delors
l’évaluation
de l’AMM
: étude: étude
TAP 32TAP 32
Eur62:213-9,
Urol 62:213-9,
Eur Urol
2012.2012.
ePosoEnantone-26juillet2016-HD.indd 6
04/08/2016 16:21
ant
nee®
Expérience et efficacité,
une combinaison durable
ive
FS)
and
rm
ial.
)2,1
EnantonE®, traitement concomitant
et adjuvant à la radiothérapie externe dans
le cancer de la prostate localement avancé
(stade T3-T4 de la classification TNM et stade C
de la classification AUA).
Indication non remboursée ni agréée aux collectivités
(demande d’admission à l’étude).
SSP à 5 ans 60,9%(4)
des patients dans le bras HT-RT
SSP à 5 ans 8,5%(4)
pour le bras HT seul (p < 0,0001)
TOLÉRANCE :
Les résultats concernant la toxicité
uro-génitale et gastro-intestinale ont mis
en évidence un impact plus important de
la radio-hormonothérapie comparativement
à l’hormonothérapie
seule.
EnantonE®
®
EnantonE
LP 11,25 mg +
LP 11,25 mg
radiothérapie
nts
ns,
en
(1,2)
Nombre de patients
130
133
Vessie/urètre
18 %
29 %
Rectum
2%
14 %
Intestin grêle/colon
3%
13 %
Toxicité à 6 mois de grade 2-4
Se reporter aux RCP EnantonE® LP 3,75 mg, EnantonE® LP 11,25 mg
et EnantonE® LP 30 mg pour la liste complète des EI.
Pour plus d’information sur les Effets Indésirables, consultez le RCP.
FichePosoEnantone-26juillet2016-HD.indd 7
04/08/2016 16
MISES EN GARDE(3,5)
Risque accru de survenue de dépression
incidente (qui peut être sévère)
chez les patients traités par agonistes
de la GnRH, tels que la leuproréline.
Des cas isolés d’aggravation, le plus souvent
transitoire, des symptômes cliniques
(douleurs osseuses en particulier) ont été
rapportés lors de la mise en route d’un
traitement par les analogues de la GnRH.
En cas d’administration prolongée,
il est recommandé de surveiller la masse
osseuse afin de mieux prendre en compte
le risque d’ostéoporose comme avec
les autres agonistes de la GnRH.
3/ Résumé des Caractéristiques Produits EnantonE ® LP 3,75 mg, EnantonE ® LP 11,25 mg
5/ Résumé des Caractéristiques Produits EnantonE ® LP 30 mg
ePosoEnantone-26juillet2016-HD.indd 8
04/08/2016 16:21
Expérience et efficacité,
une combinaison durable
(1,2)
)2,
TOLÉRANCE(3,5)
EnantonE®
LP 3,75 mg
et 11,25 mg
EnantonE® LP
30 mg
Prise de poids
•
•
Nycturie
•
•
Dysurie
•
•
Sudation
•
Douleurs osseuses
et faiblesse musculaire
•
•
Bouffées de chaleur
•
•
Fatigue
•
•
Impuissance, atrophie testiculaire, trouble testiculaire
•
•
Baisse de la libido
•
•
EI Très fréquents (>1/10)
Réaction au point
d’injection, notamment
érythème, douleur, œdème,
prurit
•
Diminuant
généralement
à la poursuite
du traitement ;
des cas isolés
d’abcès ont été
observés.
Les principaux EI sont en rapport avec la privation androgénique.
Pour plus d’information sur les Effets Indésirables peu fréquents et rares,
consultez le RCP.
FichePosoEnantone-26juillet2016-HD.indd 9
04/08/2016 16
(3,5)
(3,5)
TOLÉRANCE
MISES EN GARDE
EnantonE®
EnantonE®
Risque(>accru
demg
dépression
LP 3,75
EI Fréquents
1/100)de survenue
LP 30 mg
et 11,25
mg
incidente (qui peut être
sévère)
chez les patients traités par agonistes
•
•
de la GnRH, tels que la leuproréline.
Perte d’appétit
Altération de l’humeur,
dépression lors des
traitements au long terme
•
•
Des cas isolés d’aggravation,
Céphalées
• le plus souvent
•
transitoire, des symptômes
Nausées
• cliniques •
(douleurs osseuses en particulier) ont été
•
•
rapportés lors de la mise en route d’un
Faiblesse
musculaire
•
traitement
par les analogues de la GnRH.
Douleurs articulaires
Gynécomastie
•
•
Fatigue
•
Œdème
Enpériphérique
cas d’administration prolongée,
•
Élévation de la gamma GT
•
•
Élévation de l’ALAT
•
il est recommandé de surveiller la masse
Paresthésie
•
osseuse
afin
de
mieux
prendre
en
compte
Troubles du sommeil
•
•
le risque d’ostéoporose comme avec
Élévation des taux de LDH
•
les autres agonistes de la •GnRH.
Élévation des
transaminases
•
3/ Résumé des Caractéristiques Produits EnantonE ® LP 3,75 mg, EnantonE ® LP 11,25 mg
5/ Résumé des Caractéristiques Produits EnantonE ® LP 30 mg
ePosoEnantone-26juillet2016-HD.indd 10
04/08/2016 16:21
EI Fréquents (> 1/100)
EnantonE®
LP 3,75 mg
et 11,25 mg
Élévation des phosphatases
alcalines
EnantonE®
LP 30 mg
•
Anémie
•
Dyspnée
•
Constipation
•
Pollakiurie, hématurie
•
Prurit
•
Douleur dorsale
•
Infections des voies
urinaires
•
Lymphœdème
•
Anorexie
•
Fonction hépatique
anormale
•
Réaction au point
d’injection, douleur,
œdème périphérique,
douleur au point
d’injection
•
•
Pour plus d’information sur les Effets Indésirables peu fréquents et rares,
consultez le RCP.
FichePosoEnantone-26juillet2016-HD.indd 11
04/08/2016 16
ENANTONE LP 3,75 mg,
poudre et solvant pour
suspension injectable (S.C. ou
I.M.) à libération prolongée.
ENANTONE LP 11,25 mg,
microsphères et solution pour usage parentéral (SC ou
IM) à libération prolongée. COMPOSITION Enantone LP
3,75 mg : 3,75 mg de leuproréline pour un flacon. Excipients : gélatine, copolymère
d’acide DL lactique et d’acide glycolique (75/25 mol pour cent), D-mannitol.
Enantone LP 11,25 mg : 11,25 mg de leuproréline pour un flacon. Excipients :
acide polylactique, mannitol. Ampoule de solvant : carmellose sodique, mannitol,
polysorbate 80, eau pour préparations injectables. INDICATIONS
THÉRAPEUTIQUES - Cancer de la prostate : Traitement du cancer de la prostate
localement avancé ou métastatique. Traitement concomitant et adjuvant à la
radiothérapie externe dans le cancer de la prostate localement avancé (stade T3-T4
de la classification TNM ou stade C de la classification AUA). - Traitement de
l’endométriose à localisation génitale et extragénitale (du stade I au stade IV).
L’expérience clinique relative au traitement de l’endométriose est limitée aux
femmes âgées de 18 ans et plus. Enantone LP 3,75 mg : - Traitement de la puberté
précoce (avant 8 ans chez la fille, avant 10 ans chez le garçon). - Traitement du
cancer du sein métastatique hormono-dépendant de la femme pré-ménopausée
quand une suppression de la fonction ovarienne est nécessaire. - Traitement
préopératoire des fibromes utérins : associés à une anémie (avec un taux
d’hémoglobine inférieur ou égal à 8 g/dl) ; dans le cas où une réduction de la taille
du fibrome est nécessaire pour faciliter ou modifier la technique opératoire :
chirurgie endoscopique, chirurgie transvaginale. La durée du traitement est limitée
à 3 mois. Enantone LP 11,25 mg : - Traitement de la puberté précoce centrale
avérée (avant 8 ans chez la fille, avant 10 ans chez le garçon). POSOLOGIE ET
MODE D’ADMINISTRATION Cancer de la prostate : Enantone LP 3,75 mg : Une
injection sous-cutanée qui sera renouvelée toutes les quatre semaines. Enantone
LP 11,25 mg : Une injection sous-cutanée ou intramusculaire à renouveler tous les
3 mois. Dans l’indication « Traitement concomitant et adjuvant à la radiothérapie
externe dans le cancer de la prostate localement avancé (stade T3-T4 de la
classification TNM ou stade C de la classification AUA) », il est recommandé de
poursuivre le traitement pendant 3 ans. Endométriose : Enantone LP 3,75 mg : Le
traitement doit être débuté dans les cinq premiers jours du cycle. Une injection
sous-cutanée ou intra-musculaire qui sera renouvelée toutes les quatre semaines.
Enantone LP 11,25 mg : Une injection sous-cutanée ou intra-musculaire à
renouveler tous les 3 mois. Durée : l’endométriose, quel que soit le stade, sera
traitée au maximum durant 6 mois. Toutefois dans les cas associés à une
symptomatologie pelvienne chronique et en l’absence de désir immédiat de
grossesse, la durée de traitement peut être portée à un an en associant ENANTONE
à une hormonothérapie de substitution (« add-back therapy ») à partir du 3e mois. Le
schéma thérapeutique validé est : ENANTONE en association avec du valérate
d’œstradiol micronisé 2 mg par jour administré par voie orale et de la promégestone
0,5 mg par jour administrée par voie orale. Il n’est pas souhaitable d’entreprendre
une seconde cure par ENANTONE ou par un autre analogue de la GnRH. Enantone
LP 3,75 mg : Puberté précoce Une injection sous-cutanée qui sera renouvelée
toutes les quatre semaines (en ce qui concerne les enfants d’un poids inférieur à 20
kg, la dose administrée sera seulement de 1,88 mg, soit la moitié du volume de la
suspension reconstituée à partir des microcapsules contenues dans un flacon et les
ePosoEnantone-26juillet2016-HD.indd 12
04/08/2016 16:21
2 ml de solvant). Cancer du sein métastatique Une injection sous-cutanée ou
intra-musculaire qui sera renouvelée toutes les quatre semaines. Traitement
préopératoire des fibromes utérins Une injection sous-cutanée ou intramusculaire qui sera renouvelée toutes les quatre semaines. Durée : le traitement
sera limité à 3 mois. Coût de traitement journalier : 4,48 € Enantone LP 11,25 mg :
Puberté précoce centrale : Une injection par voie sous-cutanée à renouveler tous
les 3 mois. Cependant, chez les enfants ayant un poids inférieur à 20 kg, et comme
pour ENANTONE LP 3,75 mg, la dose administrée sera la moitié du volume de la
suspension reconstituée à partir des microsphères contenues dans un flacon et les
2 ml de solvant soit 5,625 mg. Coût de traitement journalier : 3,86 € CONTREINDICATIONS - Hypersensibilité à la GnRH, aux analogues de la GnRH ou à l’un des
constituants. - Hémorragie génitale de cause non déterminée. - Dans le cas d’un
traitement de l’endométriose associant ENANTONE et une hormonothérapie de
substitution, les contre-indications d’utilisation d’estroprogestatifs doivent être
respectées. MISES EN GARDE SPÉCIALES ET PRÉCAUTIONS D’EMPLOI Mises
en garde spéciales Il existe un risque accru de survenue de dépression incidente
(qui peut être sévère) chez les patients traités par agonistes de la GnRH, tels que la
leuproréline. Les patients doivent être informés en conséquence et traités de façon
appropriée si des symptômes apparaissent. Une apoplexie hypophysaire peut
survenir de façon très rare lors de la première administration chez des patients
présentant un adénome hypophysaire, en particulier gonadotrope. Les symptômes
qui peuvent évoquer cette pathologie sont des céphalées et des troubles visuels.
Cancer de la prostate Des cas isolés d’aggravation, le plus souvent transitoire, des
symptômes cliniques (douleurs osseuses en particulier) ont été rapportés lors de la
mise en route d’un traitement par les analogues de la GnRH. Ils justifient une
surveillance médicale particulièrement attentive durant les premières semaines du
traitement chez les patients porteurs d’une obstruction des voies excrétrices et chez
les malades présentant des métastases vertébrales (Cf Effets indésirables). Pour la
même raison, la mise en route du traitement chez les sujets présentant des signes
prémonitoires de compression médullaire doit être soigneusement pesée. Une
élévation transitoire des phosphatases acides en début de traitement peut être
observée. Endométriose, cancer du sein métastatique et traitement préopératoire des fibromes utérins Il est indispensable de vérifier avant toute
prescription d’ENANTONE, l’absence de grossesse. Il est conseillé conseillé,
comme avec tous les autres agonistes de la GnRH, de surveiller les patientes
présentant un état ostéoporotique lors de traitement prolongé. En cas d’association
d’une hormonothérapie de substitution au traitement de l’endométriose par
ENANTONE, les mises en garde et les précautions d’emploi des estroprogestatifs
doivent être respectées. Enantone LP 3,75 mg : Cancer du sein métastatique Chez
les patientes présentant un cancer du sein, comme avec les autres agonistes de la
GnRH, il peut y avoir une augmentation possible et transitoire, en début de
traitement, des signes et symptômes devant être traités de façon symptomatique.
Précautions d’emploi Cancer de la prostate La testostéronémie doit être vérifiée
périodiquement en cours de traitement sa valeur ne devant pas être supérieure à
1 ng/ml. Enantone LP 3,75 mg : La réponse thérapeutique peut être évaluée au
niveau osseux par examen scintigraphique et/ou scannographique; au niveau
prostatique, la réponse sera appréciée par (outre l’examen clinique et le toucher
rectal) échographie et/ou par examen scannographique. Enantone LP 11,25 mg :
Une appréciation de la réponse au traitement sera effectuée périodiquement par un
examen clinique et prostatique (toucher rectal), des dosages sanguins (dosage de
l’antigène prostatique spécifique ou PSA), voire une scintigraphie osseuse.
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Endométriose, cancer du sein et traitement
pré-opératoire des fibromes utérins
L’administration régulière d’une injection
d’ENANTONE entraîne constamment une
aménorrhée hypogonadotrophique. En dehors du
premier mois, la survenue de métrorragies au cours du traitement est anormale et
doit conduire à la réalisation d’un dosage du taux d’œstradiol plasmatique. Si celuici est inférieur à 50 pg/ml, la recherche d’éventuelles lésions organiques associées
doit être effectuée. Dans le cas d’un traitement de l’endométriose associant
ENANTONE et une hormonothérapie de substitution (« add-back therapy »), des
métrorragies peuvent se produire, en relation avec le traitement hormonal de
substitution. En cas d’association de l’hormonothérapie de substitution au
traitement de l’endométriose par ENANTONE, des précautions particulières sont
nécessaires afin d’écarter des patientes présentant une thrombophilie. En cas
d’administration prolongée il est recommandé de surveiller la masse osseuse afin
de mieux prendre en compte le risque d’ostéoporose (Cf Effets indésirables).
GROSSESSE ET ALLAITEMENT - Grossesse : Chez l’animal, les études
effectuées n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet
tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas
attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans
l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien
conduites sur deux espèces. En clinique, l’utilisation par mégarde d’analogues de la
GnRH, sur des effectifs limités de grossesses exposées, n’a révélé aucun effet
malformatif ou fœtotoxique particulier à ce jour. Toutefois, des études
complémentaires sont nécessaires pour vérifier les conséquences d’une exposition
en cours de grossesse. Allaitement : En l’absence de données concernant le
passage de ce médicament dans le lait et les effets éventuels sur l’enfant nourri au
sein, ENANTONE ne devra pas être utilisé en cas d’allaitement. EFFETS SUR
L’APTITUDE À CONDUIRE DES VÉHICULES ET À UTILISER DES MACHINES Les effets d’ENANTONE sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des
machines n’ont pas été étudiés. Les vertiges, les troubles de la vue, la faiblesse des
membres inférieurs, la fatigue et la somnolence étant des effets indésirables
possibles du traitement ou la conséquence de la maladie sous-jacente, l’aptitude à
conduire des véhicules et à utiliser des machines peut être altérée. EFFETS
INDÉSIRABLES - Dans tous les cas : Altération d’humeur, dépression ont été
fréquemment observées lors des traitements à long terme et peu fréquemment lors
des traitements à court terme. Une intolérance locale à type de réaction
inflammatoire ou de nodule sous-cutané au point d’injection a été rapportée, en
particulier chez l’enfant où elle peut être importante. Elle survient chez 4 % des
enfants (3-13% selon les études cliniques). Si celle-ci persiste, le traitement par
ENANTONE devra être interrompu. Comme avec d’autres agonistes de la GnRH, de
très rares cas d’apoplexie hypophysaire ont été rapportés au cours de la première
administration chez des patients porteurs d’un adénome hypophysaire. De très
rares cas de développement d’adénomes hypophysaires ont été décrits lors des
traitements par agonistes de la LH-RH. De très rares cas de réactions
anaphylactiques ont été rapportées (urticaire, angiœdème et exceptionnellement
choc anaphylactique) aussi bien chez les adultes que chez les enfants traités par la
leuproréline. Cancer de la prostate : Les effets indésirables rapportés avec une
fréquence supérieure ou égale à 0,5% chez des patients recevant de la leuproréline
sont listés ci-dessous selon la classification MedDRA (par classe organe et de
fréquence absolue). Les fréquences sont définies comme suit : très fréquent
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(> 1/10), fréquent (> 1/100, < 1/10), peu fréquent (> 1/1 000, < 1/100), rare
(> 1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), cas isolés, non connus (ne
pouvant être estimés à partir des données disponibles). Investigations : Très
fréquent : prise de poids. Fréquent : augmentation de l’alanine aminotransférase,
augmentation de la gamma glutamyl transférase, augmentation de la lactico
déshydrogénase. Peu fréquent : augmentation de la phosphatase alcaline.
Affections hématologiques et du système lymphatique : Fréquent : anémie.
Affections du système nerveux : Fréquent : céphalées. Peu fréquent :
étourdissement, paresthésie. Affections respiratoires, thoraciques et
médiastinales : Fréquent : dyspnée. Affections gastro-intestinales : Fréquent :
nausées, constipation. Peu fréquent : vomissement, diarrhées. Affections du rein et
des voies urinaires : Très fréquent : nycturie, dysurie. Fréquent : pollakiurie,
hématurie. Affections de la peau et du tissu sous-cutané : Très fréquent : sudation.
Fréquent : prurit. Peu fréquent : éruption. Affections musculo-squelettiques et
systémiques : Très fréquent : douleur osseuse, faiblesse musculaire. Fréquent :
douleur dorsale, arthralgie. Peu fréquent : myalgie, douleur des extrémités. Troubles
du métabolisme et de la nutrition : Fréquent : anorexie, diminution de l’appétit
Infections et infestations : Fréquent : infection des voies urinaires. Affections
vasculaires : Fréquent : lymphœdème. Troubles généraux et anomalies au site
d’administration : Très fréquent : fatigue. Fréquent : réaction au point d’injection,
douleur, œdème périphérique, douleur au point d’injection. Peu fréquent : douleur
thoracique, asthénie, œdème au point d’injection. Affections hépatobiliaires :
Fréquent : fonction hépatique anormale. Affections des organes de la reproduction
et du sein : Très fréquent : impuissance, atrophie testiculaire, trouble testiculaire.
Fréquent : gynécomastie. Affections psychiatriques : Très fréquent : diminution de
la libido. Fréquent : altération d’humeur, dépression, lors des traitements à long
terme, trouble du sommeil. Mise en route du traitement (Cf Mises en garde et
précautions d’emploi) : elle est parfois accompagnée d’une accentuation des
signes cliniques et des symptômes (en particulier des douleurs osseuses). Quelques
cas d’aggravation d’une hématurie préexistante ou d’une obstruction urinaire, de
sensations de faiblesse ou de paresthésies des membres inférieurs ont été signalés
avec les analogues de la GnRH. Ces manifestations sont habituellement transitoires,
disparaissant en 1 à 2 semaines lors de la poursuite du traitement. Néanmoins, la
possibilité d’une exacerbation temporaire des symptômes durant les premières
semaines de traitement doit être prise en compte chez des malades menacés par la
survenue de désordres neurologiques ou chez ceux présentant une obstruction
urinaire. En cours de traitement : Les effets indésirables les plus fréquents liés à
l’activité pharmacologique du produit sont : bouffées de chaleur, sueurs,
impuissance, diminution de la libido et diminution de la taille des testicules. Avec
d’autres agonistes de la GnRH, d’autres effets indésirables ont été observés : fièvre
(de l’ordre de 3 à 4 %), palpitations, troubles de la vue, chute des cheveux,
modification de la tolérance au glucose, leucopénie et thrombopénie (moins de 1%).
Variations de la densité osseuse : Une diminution de la densité osseuse a été
rapportée dans la littérature médicale chez les hommes ayant bénéficiés d’une
orchidectomie ou ceux traités par un agoniste de la GnRH. Il est probable qu’un
traitement à long terme par la leuproréline révèle des signes d’aggravation
d’ostéoporose, en ce qui concerne l’augmentation du risque de fracture d’origine
ostéoporotique. Puberté précoce : Les effets indésirables rapportés avec une
fréquence supérieure ou égale à 0,5% chez des patients recevant de la leuproréline
sont listés ci-dessous selon la classification MedDRA (par classe organe et de
fréquence absolue). Les fréquences sont définies comme suit : très fréquent
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(> 1/10), fréquent (> 1/100, < 1/10), peu
fréquent (> 1/1 000, < 1/100), rare (> 1/10
000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), cas
isolés, non connus (ne pouvant être estimés à
partir des données disponibles). Affections du
système nerveux : Fréquent : céphalées. Affections gastro-intestinales :
Fréquent : douleur abdominale. Peu fréquent : vomissement. Affections de la peau
et du tissu sous-cutané : Fréquent : acné. Peu fréquent : éruption. Affections
vasculaires : Fréquent : bouffées de chaleur. Troubles généraux et anomalies au
site d’administration : Fréquent : réaction au point d’injection, inflammation au
point d’injection, douleur au point d’injection. Peu fréquent : induration au point
d’injection. Affections des organes de la reproduction et du sein : Fréquent :
vaginite, métrorragies. Peu fréquent : leucorrhées. Affections psychiatriques :
Fréquent : instabilité émotionnelle, altération d’humeur, dépression lors des
traitements à long terme. La survenue éventuelle de petites hémorragies génitales
après la première injection chez les filles ne justifie l’adjonction d’un traitement
freinateur que si celles-ci se poursuivent au delà du premier mois de traitement.
Enantone LP 3,75 mg : Endométriose et traitement préopératoire des
fibromes utérins : Les effets indésirables rapportés avec une fréquence
supérieure ou égale à 0,5% chez des patientes recevant de la leuproréline sont
listés ci-dessous selon la classification MedDRA (par classe organe et de fréquence
absolue). Les fréquences sont définies comme suit : très fréquent (> 1/10), fréquent
(> 1/100, < 1/10), peu fréquent (> 1/1 000, < 1/100), rare (> 1/10 000, < 1/1
000), très rare (< 1/10 000), cas isolés, non connus (ne pouvant être estimés à
partir des données disponibles). Investigations : Fréquent : prise de poids, perte de
poids. Peu fréquent : augmentation de l’alanine aminotransférase, augmentation de
la lactico déshydrogénase, augmentation du phosphore sanguin, augmentation des
triglycérides. Affections cardiaques : Peu fréquent : palpitation. Affections du
système nerveux : Très fréquent : céphalées. Fréquent : étourdissements,
paresthésies, hypertonie. Peu fréquent : hypoesthésie. Affections oculaires : Peu
fréquent : trouble visuel, amblyopie. Affections gastro-intestinales : Fréquent :
nausées, douleur abdominale, constipation. Peu fréquent : flatulence, bouche
sèche, vomissement, diarrhées. Affections du rein et des voies urinaires : Peu
fréquent : dysurie. Affections de la peau et du tissu sous-cutané : Fréquent :
sueurs, acné, éruption, sécheresse cutanée. Peu fréquent : séborrhée, alopécie,
trouble du cheveu, ecchymose. Affections musculo-squelettiques et systémiques :
Fréquent : arthralgie, raideur des épaules, douleur dorsale. Peu fréquent : douleur
de la nuque, myalgies, raideur de la nuque, arthropathie. Troubles du métabolisme
et de la nutrition : Peu fréquent : hypercholestérolémie, anorexie. Affections
vasculaires : Très fréquent : bouffées de chaleur. Troubles généraux et anomalies
au site d’administration : Fréquent : asthénie, douleur, œdème périphérique,
douleur au point d’injection, induration au point d’injection, douleur thoracique. Peu
fréquent : frissons, fatigue, rougeur au point d’injection. Affections des organes de
la reproduction et du sein : Très fréquent : vaginite. Fréquent : sécheresse vaginale,
douleur mammaire. Peu fréquent : douleur pelvienne, atrophie mammaire,
leucorrhée. Affections psychiatrique : Très fréquent : trouble du sommeil. Fréquent :
altération d’humeur, dépression, lors des traitements à long terme, instabilité
émotionnelle, diminution de la libido, nervosité. Peu fréquent : anxiété, confusion.
Les effets indésirables liés au mode d’action du produit et à l’hypoestrogénie induite
sont : bouffées de chaleur, céphalées, modification de la libido, sécheresse vaginale,
dyspareunie, troubles de l’humeur, asthénie (ces manifestations sont généralement
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bien tolérées), myalgies, diminution du volume mammaire, modification de la
densité osseuse (l’utilisation prolongée entraîne une diminution de la densité
osseuse, facteur de risque d’une éventuelle ostéoporose). Dans le cadre d’un
traitement de l’endométriose associant ENANTONE à une hormonothérapie de
substitution (« add-back therapy »), on note également des métrorragies. Cancer
du sein métastatique : Les effets indésirables rapportés avec une fréquence
supérieure ou égale à 0,5% chez des patientes recevant de la leuproréline sont
listés ci-dessous selon la classification MedDRA (par classe organe et de fréquence
absolue). Les fréquences sont définies comme suit : très fréquent (> 1/10), fréquent
(> 1/100, < 1/10), peu fréquent (> 1/1 000, < 1/100), rare (> 1/10 000, < 1/1
000), très rare (< 1/10 000), cas isolés, non connus (ne pouvant être estimés à
partir des données disponibles). Investigations : Fréquent : prise de poids.
Affections du système nerveux : Très fréquent : céphalées. Fréquent :
étourdissements. Affections gastro-intestinales : Très fréquent : nausées.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané : Très fréquent : sueurs. Affections
musculo-squelettiques et systémiques : Très fréquent : douleur osseuse.
Fréquent : raideur des épaules, douleur lombaire. Affections vasculaires : Très
fréquent : bouffées de chaleur. Troubles généraux et anomalies au site
d’administration : Très fréquent : fatigue. Fréquent : douleur, réaction au point
d’injection. Affections des organes de la reproduction et du sein : Très fréquent :
métrorragies. Affections psychiatriques : Très fréquent : diminution de la libido.
Fréquent : altération d’humeur, dépression, lors des traitements à long terme,
insomnie. Les effets indésirables les plus fréquents sont liés à l’activité
pharmacologique du produit : notamment bouffées de chaleur et crises sudorales.
Rarement, comme avec les autres agonistes de la GnRH, une hypercalcémie peut
survenir à la mise sous traitement chez les patientes présentant des métastases
osseuses. Enantone LP 11,25 mg : Endométriose : Les effets indésirables
rapportés avec une fréquence supérieure ou égale à 0,5% chez des patientes
recevant de la leuproréline sont listés ci-dessous selon la classification MedDRA
(par classe organe et de fréquence absolue). Les fréquences sont définies comme
suit : très fréquent (> 1/10), fréquent (> 1/100, < 1/10), peu fréquent (> 1/1 000,
< 1/100), rare (> 1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), cas isolés, non
connus (ne pouvant être estimés à partir des données disponibles). Investigations :
Fréquent : prise de poids, perte de poids. Peu fréquent : augmentation de l’alanine
aminotransférase, augmentation de la lactico deshydrogénase, augmentation du
phosphore sanguin, augmentation des triglycérides. Affections cardiaques : Peu
fréquent : palpitation. Affections du système nerveux : Très fréquent : céphalées.
Fréquent : étourdissements, paresthésies, hypertonie. Peu fréquent : hypoesthésie.
Affections oculaires : Peu fréquent : trouble visuel, amblyopie. Affections gastrointestinales : Fréquent : nausées, douleur abdominale, constipation. Peu fréquent :
flatulence, bouche sèche, vomissement, diarrhées. Affections du rein et des voies
urinaires : Peu fréquent : dysurie. Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
Fréquent : sueurs, acné, éruption, sécheresse cutanée. Peu fréquent : séborrhée,
alopécie, trouble du cheveu, ecchymose. Affections musculo-squelettiques et
systémiques : Fréquent : arthralgie, raideur des épaules, douleur dorsale. Peu
fréquent : douleur de la nuque, myalgies, raideur de la nuque, arthropathie. Troubles
du métabolisme et de la nutrition : Peu fréquent : hypercholestérolémie, anorexie.
Affections vasculaires : Très fréquent : bouffées de chaleur. Troubles généraux et
anomalies au site d’administration : Fréquent : asthénie, douleur, œdème
périphérique, douleur au point d’injection, induration au point d’injection, douleur
thoracique. Peu fréquent : frissons, fatigue, rougeur au point d’injection. Affections
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des organes de la reproduction et du sein :
Très fréquent : vaginite. Fréquent : sécheresse
vaginale, douleur mammaire. Peu fréquent :
douleur pelvienne, atrophie mammaire,
leucorrhée. Affections psychiatriques : Très
fréquent : trouble du sommeil. Fréquent : altération d’humeur, dépression lors des
traitements à long terme, instabilité émotionnelle, diminution de la libido, nervosité.
Peu fréquent : anxiété, confusion. Instauration du traitement : L’instauration du
traitement peut s’accompagner d’une exacerbation des symptômes de
l’endométriose (douleurs pelviennes, dysménorrhée) qui peut être observée lors de
l’augmentation initiale et transitoire du taux plasmatique d’estradiol ; ces signes
disparaissent en une à deux semaines. La survenue de métrorragies peut être
observée dans le mois suivant la première injection. En cours de traitement : Les
effets les plus fréquemment rapportés : bouffées de chaleur, céphalées, sécheresse
vaginale, diminution de la libido, trouble de l’humeur et dyspareunie sont liés au
blocage hypophyso-ovarien. L’utilisation prolongée entraîne une perte osseuse,
facteur de risque d’une éventuelle ostéoporose. Dans le cadre d’un traitement de
l’endométriose associant ENANTONE à une hormonothérapie de substitution
(« add-back therapy » ), on note également des métrorragies. Déclaration des effets
indésirables suspectés La déclaration des effets indésirables suspectés après
autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue
du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent
tout effet indésirable suspecté via l’Agence nationale de sécurité du médicament et
des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance.
Site internet : www.ansm.sante.fr. PROPRIÉTÉS PHARMACODYNAMIQUES
ANALOGUE DE L’HORMONE ENTRAINANT LA LIBÉRATION DE
GONADOTROPHINES. Code ATC : LO2AE02. La leuproréline est un nonapeptide
de synthèse analogue de la GnRH naturelle. Les études conduites chez l’homme
comme chez l’animal ont montré qu’après une stimulation initiale, l’administration
prolongée de leuproréline entraîne une diminution de la sécrétion gonadotrope,
supprimant par conséquent les fonctions testiculaires chez l’homme, et la sécrétion
d’œstradiol gonadique chez la femme. Elle provoque une involution des tissus
soumis à une influence hormonale : - telle une atrophie endométriale lors
d’endométrioses et d’hémorragies endométriales - ainsi que les tissus tumoraux du
cancer de la prostate et du cancer du sein. Cet effet est réversible à l’arrêt du
traitement. À la suite de certaines études animales, un autre mécanisme d’action a
été évoqué : il s’agit d’un effet direct par diminution de la sensibilité des récepteurs
gonadotropes. Chez l’homme, après administration de la première dose, il se
produit une élévation des taux sanguins de LH et FSH ce qui a pour corollaire une
augmentation initiale des taux de stéroïdes gonadiques (testostérone et
dihydrotestostérone chez l’homme et oestradiol chez la femme). La poursuite du
traitement entraîne une diminution des taux de LH et FSH conduisant, dans un délai
de 3 à 4 semaines à des taux d’androgènes ou d’œstrogènes équivalents à ceux
observés après castration ou après ménopause ; aussi longtemps que le produit est
administré. Dans le cadre du traitement de l’endométriose par ENANTONE combiné
à une hormonothérapie de substitution ( « add-back therapy » ), des données
cliniques sur une période thérapeutique de un an ont été obtenues avec le schéma
posologique comportant du valérate d’œstradiol micronisé 2 mg par jour administré
par voie orale et de la promégestone 0,5 mg par jour administrée par voie orale.
Chez l’enfant, l’inhibition de l’hyperactivité gonadotrope hypophysaire se manifeste,
dans les deux sexes, par la suppression de la sécrétion d’estradiol ou de
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testostérone, par l’abaissement du pic de LH et par une amélioration du rapport âge
statural/âge osseux. La stimulation gonadique initiale peut être responsable de
petites hémorragies génitales. PROPRIÉTÉS PHARMACOCINÉTIQUES Enantone
LP 3,75 mg : Après une montée pendant les deux premiers jours, due à une phase
de libération rapide du principe actif à partir des microsphères, les taux plasmatiques
diminuent et se stabilisent aux environs de 0,3 à 0,5 ng/ml pendant une période de
1 mois. Enantone LP 11,25 mg : La concentration plasmatique de leuproréline
s’élève pendant les jours qui suivent l’injection, en raison d’une libération rapide du
principe actif à partir des microsphères ; les concentrations diminuent ensuite et se
stabilisent aux environs de 0,2 à 0,4 ng/ml pendant une période de 3 mois.
INCOMPATIBILITÉS En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne
doit pas être mélangé avec d’autres médicaments. CONSERVATION 3 ans. A
conserver à température ambiante, à l’abri de la chaleur. PRÉCAUTIONS
PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION ET DE MANIPULATION - Mettre le pouce sur
le point bleu et casser l’ampoule de solvant en exerçant une flexion à ce niveau. - À
l’aide de la seringue et de l’aiguille ROSE, soutirer le contenu de l’ampoule de
solvant et l’introduire dans le flacon de poudre pour reconstituer la suspension. Ce
solvant est spécifique d’ENANTONE LP 3,75 mg : il ne devra jamais être remplacé
par un autre solvant. - Bien agiter la préparation. - Aspirer le mélange obtenu en
s’assurant que la totalité de la suspension a bien été soutirée. - Changer l’aiguille
afin de procéder à l’injection : il conviendra d’utiliser l’aiguille BLEUE pour une
injection sous-cutanée et l’aiguille VERTE pour une injection intra-musculaire. Injecter la suspension immédiatement après la reconstitution. - La présence du
système de sécurité de l’aiguille est destinée à protéger le personnel soignant
contre le risque de piqûre accidentelle. NUMÉRO D’AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ Enantone LP 3,75 mg : 375 752-5 ou 34009 375 752 5 6 : 44,15 mg
de poudre en flacon (verre) + 2 ml de solvant en ampoule (verre) avec un dispositif
d’administration; avec système de sécurité (safe system) ; boîte de 1. Prix Public
TTC : 125,45 €. Enantone LP 11,25 mg : 375 753-1 ou 34009 375 753 1 7 :
130 mg de poudre en flacon (verre) + 2 ml de solvant en ampoule (verre) avec un
dispositif d’administration ; avec système de sécurité (safe system) ; boîte de 1. Prix
Public TTC : 347,43 € CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
Liste I. Agréé collect. Remboursé Séc. Soc. 65%. Indication « Traitement
concomitant et adjuvant à la radiothérapie externe dans le cancer de la prostate
localement avancé (stade T3-T4 de la classification TNM ou stade C de la
classification AUA) » non remboursée ni agréée aux collectivités (demande
d’admission à l’étude). TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ Takeda France, 11-13 cours Valmy, Immeuble Pacific – 92800 Puteaux.
Tel : 01 46 25 16 16. Information médicale et pharmacovigilance.
Tel : 01 46 25 12 00. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE 22/07/2016.
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ENANTONE LP 30 mg,
poudre et solvant pour
suspension injectable (SC) à
libération prolongée en seringue
pré-remplie. COMPOSITION Acétate de Leuproréline 30 mg. Équivalent à leuproréline base 28,58 mg.
Pour une seringue pré-remplie. Excipients : Poudre : acide polylactique,
mannitol ; Solvant : carmellose sodique, mannitol, polysorbate 80, eau pour
préparations injectables. INDICATIONS THÉRAPEUTIQUES - Traitement du
cancer de la prostate localement avancé et avancé requérant une suppression
androgénique, en relais d’une autre formulation à libération prolongée de l’agoniste
de la GnRH. Traitement concomitant et adjuvant à la radiothérapie externe dans le
cancer de la prostate localement avancé (stade T3-T4 de la classification TNM ou
stade C de la classification AUA). POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION Une injection sous-cutanée à renouveler tous les 6 mois (26 semaines). Comme
pour les autres spécialités administrées par voie sous-cutanée, le site d’injection
doit être modifié périodiquement. Durée du traitement : la nécessité de poursuivre
le traitement par ENANTONE LP 30 mg sera évaluée par le médecin traitant. Dans
l’indication « Traitement concomitant et adjuvant à la radiothérapie externe dans le
cancer de la prostate localement avancé (stade T3-T4 de la classification TNM ou
stade C de la classification AUA) », il est recommandé de poursuivre le traitement
pendant 3 ans. La mesure de la testostéronémie doit être réalisée au moins tous les
six mois pendant un traitement par ENANTONE LP 30 mg. CTJ : 3,65 € .CONTREINDICATIONS - Ce médicament ne doit pas être prescrit en cas d’hypersensibilité
à la GnRH, aux analogues de la GnRH ou à l’un des constituants. MISES EN GARDE
SPÉCIALES ET PRÉCAUTIONS D’EMPLOI - Mises en garde spéciales Il existe un
risque accru de survenue de dépression incidente (qui peut être sévère) chez les
patients traités par agonistes de la GnRH, tels que la leuproréline. Les patients
doivent être informés en conséquence et traités de façon appropriée si des
symptômes apparaissent. Des cas isolés d’aggravation des symptômes (en
particulier de douleurs osseuses), souvent transitoires, ont été observés lors de
l’instauration d’un traitement par les analogues de la GnRH. Une surveillance
attentive sera effectuée lors de l’instauration du traitement par leuproréline et
pendant les premières semaines suivant celle-ci : - chez les patients porteurs d’une
obstruction des voies excrétrices ; - chez les malades présentant des métastases
vertébrales (Cf Effets indésirables) ; - chez les sujets présentant des signes
annonçant une compression médullaire. En début de traitement, une augmentation
transitoire des phosphatases acides peut être observée. Veiller à ne pas injecter la
suspension par voie intra-artérielle. Précautions d’emploi La testostéronémie doit
être vérifiée périodiquement en cours de traitement, sa valeur ne devant pas être
supérieure à 1 ng/ml. Une appréciation de la réponse au traitement sera effectuée
périodiquement par un examen clinique et prostatique (toucher rectal), des dosages
sanguins (dosage de l’antigène prostatique spécifique ou PSA), voire une
scintigraphie osseuse. Si l’on observe un changement de couleur des microsphères
à libération prolongée ou une turbidité au niveau du solvant de dilution avant la mise
en suspension, ne pas utiliser la seringue pré-remplie. Sur une durée très prolongée
de traitement, il existe un risque potentiel d’ostéoporose, augmentant le risque de
fracture. Il est rare d’observer des abcès provoqués par une injection. Si un tel
phénomène se produisait avec ENANTONE LP 30 mg, surveiller la testostéronémie
; en effet, une augmentation de la testostéronémie peut se produire, due à une
absorption inadéquate de la leuproréline contenue dans les microsphères. Dans
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l’éventualité de l’apparition de signes cliniques de progression malgré un traitement
adéquat, il est recommandé de surveiller régulièrement le patient en cours de
traitement par ENANTONE LP 30 mg par la réalisation d’examens adaptés, examen
clinique incluant le toucher rectal, l’échographie, la scintigraphie osseuse, et/ou la
tomodensitométrie ainsi que par un suivi biologique des taux sanguins de
phosphatases, de PSA et de testostéronémie. GROSSESSE ET ALLAITEMENT Non évalué, cette formulation n’étant pas indiquée chez la femme. EFFETS SUR
L’APTITUDE À CONDUIRE DES VÉHICULES ET À UTILISER DES MACHINES Les effets d’ENANTONE LP 30 mg sur l’aptitude à conduire des véhicules et à
utiliser des machines n’ont pas été étudiés. La fatigue, la faiblesse musculaire et les
troubles du sommeil étant des effets indésirables possibles du traitement ou la
conséquence de la maladie sous-jacente, l’aptitude à conduire des véhicules et à
utiliser des machines peut être altérée. EFFETS INDÉSIRABLES - Ils sont en partie
dus à l’activité pharmacologique du produit, soit la privation hormonale. La
fréquence d’observation des évènements indésirables au cours des essais cliniques
avec ENANTONE LP 30 mg est définie comme suit : très fréquente (> 1/10),
fréquente (> 1/100, < 1/10), peu fréquente (> 1/1 000, < 1/100), rare (> 1/10
000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000). Troubles du système immunitaire : Peu
fréquent : réactions allergiques généralisées (fièvre, prurit, éosinophilie et rash
cutané). Troubles du système métabolique et nutritionnel : Fréquent : perte
d’appétit. Rare : modification du métabolisme du glucose (diminution ou
augmentation). Troubles psychiatriques : Fréquent : Altération d’humeur,
dépression ont été fréquemment observées lors des traitements à long terme et peu
fréquemment lors des traitements à court terme. Troubles du système nerveux :
Fréquent : céphalées. Rare : sensation de malaise, altérations transitoires du goût.
Très rare : comme avec d’autres agonistes de la GnRH, des cas d’apoplexie
hypophysaire ont été rapportés après administration initiale de leuproréline chez des
patients porteurs d’un adénome hypophysaire. Troubles vasculaires : Très
fréquent : bouffées de chaleur. Rare : modification de la pression artérielle
(hypertension ou hypotension). Troubles gastro-intestinaux : Fréquent : nausées.
Peu fréquent : diarrhée. Troubles de la peau et du tissu sous-cutané : Peu
fréquent : sécheresse cutanée ou des muqueuses. Rare : alopécie. Troubles des os,
du tissu musculo-squelettique : Très fréquent : douleurs osseuses. Fréquent :
douleurs articulaires, faiblesse musculaire. Troubles du système reproducteur et
mammaire : Très fréquent : troubles de la libido, impuissance, réduction de la taille
des testicules. Fréquent : gynécomastie. Peu fréquent : douleurs testiculaires.
Troubles rénaux et urinaires : Très fréquent : nocturie, dysurie. Troubles généraux
et conditions locales d’administration : Très fréquent : réactions au point
d’injection, notamment érythème, douleur, œdème, prurit. Ces évènements
diminuent généralement lors de la poursuite du traitement ; des cas isolés d’abcès
ont été observés. Très fréquent : sueurs. Fréquent : fatigue, œdème périphérique,
paresthésies, troubles du sommeil. Autres observations : Très fréquent : prise de
poids. Peu fréquent : perte de poids. Altération des paramètres biologiques :
Fréquent : des cas d’élévation des taux sanguins de LDH, des transaminases, de
gamma-GT et des phosphatases alcalines ont été notés, pouvant être liés à la
maladie sous-jacente ; diminution du taux sanguin d’hémoglobine. Déclaration des
effets indésirables suspectés : La déclaration des effets indésirables suspectés
après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance
continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé
déclarent tout effet indésirable suspecté via l’Agence nationale de sécurité du
médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de
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Pharmacovigilance. Site internet : www.ansm.
sante.fr.
PROPRIÉTÉS
PHARMACODYNAMIQUES ANALOGUE DE L’HORMONE
ENTRAINANT
LA
LIBÉRATION
DE
GONADOTROPHINES. Code ATC : LO2AE02. Le principe actif d’ENANTONE LP
30 mg, la leuproréline, est un nonapeptide de synthèse, analogue de la GnRH
naturelle, hormone ayant pour effet de contrôler la libération des hormones
gonadotropes LH (luteinizing hormone) et FSH (follicle-stimulating hormone) par le
lobe antérieur de la glande hypophysaire. La leuproréline est 80 fois plus puissante
que l’hormone naturelle, mais elle agit de manière opposée : en utilisation chronique,
elle bloque les récepteurs de la LHRH de la glande hypophysaire et, après une
phase initiale de stimulation, elle désensibilise ces récepteurs. Il se produit ainsi une
suppression réversible des gonadotrophines hypophysaires, suivie d’une diminution
rapide des taux sanguins de testostérone, stoppant ainsi la croissance du cancer
prostatique (en effet, celle-ci est habituellement stimulée par la dihydrotestostérone
qui est formée à partir de la testostérone au niveau des cellules de la prostate).
L’administration régulière d’acétate de leuproréline conduit à une réduction du
nombre et/ou de la sensibilité des récepteurs à la GnRH de la glande hypophysaire
et donc à une diminution des taux de LH, FSH et DHT (dihydrotestostérone),
réduisant ainsi le taux de testostérone en dessous du seuil de castration. L’effet
inhibiteur anti-androgène de l’acétate de leuproréline sur la croissance du cancer
prostatique a été démontré chez l’animal. Des études expérimentales et cliniques
ont démontré qu’un traitement de 6 mois avec ENANTONE LP 30 mg conduit à une
inhibition de la libération de gonadotrophines après un effet initial stimulant.
L’administration sous cutanée d’ENANTONE LP 30 mg produit une augmentation
des taux sanguins de LH et de FSH, entraînant une augmentation initiale des taux
de stéroïdes gonadiques (testostérone et DHT). Des cas isolés d’exacerbation des
symptômes durant les quelques premières semaines de traitement par agoniste de
la GnRH ont été rapportés ; l’administration concomitante d’un anti-androgène
approprié pourra être envisagée en début de traitement par leuproréline. La
poursuite du traitement entraîne une diminution des taux de LH et de FSH chez tous
les patients, conduisant ainsi à une diminution des taux d’androgènes à des taux
comparables à ceux d’une castration chirurgicale. Ceci se produit généralement
dans un délai de 2 à 3 semaines après le début du traitement par l’agoniste de la
GnRH et se maintient aussi longtemps que le produit est administré. De plus,
l’administration d’ENANTONE LP 30 mg permet de vérifier la sensibilité hormonale
du cancer de prostate en cours de traitement. Elle représente une alternative à la
castration chirurgicale. À ce jour, il a été démontré que la leuproréline pouvait
maintenir le taux de testostérone sous le seuil de castration durant 5 ans en
administration continue. La réponse clinique au traitement par ENANTONE LP
30 mg peut être évaluée en mesurant les taux sériques de testostérone, de
phosphatase acide et de PSA (Prostate Specific Antigen). En particulier, il est
généralement observé une augmentation du taux de testostérone suivie d’une
diminution exponentielle puis d’une phase de stabilisation suggérant une
suppression de la testostérone (taux inférieur au seuil de castration) qui se poursuit
tout au long du traitement. PROPRIÉTÉS PHARMACO-CINÉTIQUES - La
leuproréline administrée par voie sous-cutanée est bien absorbée. L’acétate de
leuproréline, substance active, est libéré en continu à partir des polymères d’acide
lactique durant 26 semaines (6 mois) après l’injection d’ENANTONE LP 30 mg. Les
microsphères, dans lesquelles la substance active est enchâssée, se résorbent par
la suite. Le premier pic de concentration plasmatique est atteint 2 heures après
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l’injection. Celui-ci est suivi d’une diminution rapide pour atteindre un niveau
minimum de concentration. Un second pic de concentration est observé à la
4e semaine ; les concentrations diminuent ensuite lentement pour atteindre un
niveau inférieur à 100 pg/ml (observé à la 20e semaine après l’injection). DONNÉES
DE SÉCURITÉ PRÉCLINIQUE - Évaluation toxicologique Des études de toxicité
aiguë chez la souris et le rat (mâles et femelles) ont été menées avec la leuproréline
administrée selon 4 voies (parentérale, intramusculaire, sous-cutanée et orale).
Aucun décès n’a été observé à des doses allant jusqu’à 2000 mg et 5000 mg
respectivement d’acétate de leuproréline. Toxicité en administration répétée
Des études de toxicité en utilisation continue ont été menées chez le rat et le chien,
recevant des injections d’acétate de leuproréline : - durant 13 semaines, en souscutané ou en intramusculaire, à des doses allant jusqu’à 8 mg/kg/semaine ; - et
durant 12 mois, en sous-cutané, à des doses pouvant aller jusqu’à 32 mg/kg/mois.
À tous les dosages testés (au minimum 0,8 mg/kg/mois) ont été observés des
lésions au niveau du site d’injection ainsi qu’une atrophie des organes reproducteurs.
Chez le rat, les cellules du foie ainsi que les cellules épithéliales tubulaires rénales
ont présenté des vacuoles à tous les dosages. Les modifications des organes
reproducteurs sont dues à l’effet endocrine de la substance active. Carcinogénicité,
mutagénicité, effet sur la fertilité Carcinogénicité Des études de carcinogenèse
ont été menées chez le rat et la souris sur une durée de 2 ans. Une augmentation
dose-dépendante d’adénomes hypophysaires a été observée chez le rat
secondairement à une administration quotidienne sous-cutanée de leuproréline à
des doses allant de 0,6 à 4 mg ; tandis qu’aucun adénome hypophysaire n’a été
observé chez la souris lors d’administrations quotidiennes durant 2 ans de 60 mg/
kg de leuproréline. Mutagénicité Des études in vitro et in vivo avec l’acétate de
leuproréline n’ont pas montré de potentiel mutagène en termes de mutations
génétiques ou chromosomiques. INCOMPATIBILITÉS - En l’absence d’études de
compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments.
CONSERVATION - 3 ans. À conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
À conserver dans l’emballage extérieur d’origine, à l’abri de la lumière. La stabilité
de la suspension reconstituée a été démontrée pendant 24 heures à 25°C. Toutefois
du point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION ET DE MANIPULATION - La
seringue pré-remplie est constituée de 2 compartiments. Chaque compartiment est
délimité par 2 joints mobiles en matière plastique. La préparation de la suspension
s’effectue de la manière suivante : - Visser le piston au bout de la seringue préremplie (côté opposé à l’aiguille) jusqu’à ce que le joint en plastique commence à
tourner dans la seringue. - Désagglomérer la poudre de microsphères en tapant
doucement sur la seringue. - Pousser le piston jusqu’à ce que les 2 joints mobiles
séparant les 2 chambres atteignent la limite bleue gravée sur la seringue. Ne pas
dépasser cette limite. Homogénéiser la suspension en maintenant la seringue
verticalement, aiguille vers le haut : taper légèrement mais fermement la seringue
contre la main libre. Ne pas secouer afin d’éviter la formation de bulles.
L’uniformisation de la suspension peut prendre 30 secondes en raison de la grande
quantité de poudre. Si un amas de poudre persiste, taper légèrement sur une autre
face de la seringue (faire tourner la seringue en la maintenant verticalement). La
suspension ainsi obtenue doit être homogène et lactescente. Il est ensuite possible
de procéder à l’injection sous cutanée d’ENANTONE LP 30 mg après avoir ôté le
capuchon protecteur de l’aiguille. Injecter dans les sites habituels de la voie souscutanée immédiatement après reconstitution de la suspension. La présence du
système de sécurité de l’aiguille est destinée à protéger le personnel soignant
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contre le risque de piqûre accidentelle.
NUMÉRO D’AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ 384 583-8 ou 34009 384 583 8 1 :
270 mg de poudre + 1 ml de solvant en seringue pré-remplie à double compartiment,
avec système de sécurité; boîte de 1. Prix Public TTC : 665,11 € CONDITIONS DE
PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE Liste I. Agréé collect. Remboursé Séc. Soc.
100%. Indication « Traitement concomitant et adjuvant à la radiothérapie externe
dans le cancer de la prostate localement avancé (stade T3-T4 de la classification
TNM ou stade C de la classification AUA) » non remboursée ni agréée aux
collectivités (demande d’admission à l’étude). TITULAIRE DE L’AUTORISATION
DE MISE SUR LE MARCHÉ Takeda France, 11-13 cours Valmy, Immeuble Pacific
- 92800 Puteaux. Tel : 01 46 25 16 16. Information médicale et pharmacovigilance.
Tel : 01 46 25 12 00. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE 22/07/2016.
« Vous avez reçu un délégué de Takeda France. Conformément aux dispositions
de la Charte de la Visite Médicale, vous pouvez faire part de votre appréciation sur
cette visite, notamment en termes de qualité scientifique, d’objectivité, de qualité
des informations délivrées ainsi que d’organisation et de fréquence des visites,
auprès du Pharmacien Responsable de notre laboratoire ou en envoyant un e-mail
à [email protected]. »
« Takeda France dispose d’une base de données destinée à optimiser l’information
qui vous est délivrée et la visite médicale. Les informations traitées sont réservées
à l’usage de Takeda France et de ses prestataires de services. En application des
dispositions des articles 39 et suivants de la loi « informatique et libertés » du
6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification auprès
du Pharmacien Responsable de Takeda France. Vous pouvez également, pour des
motifs légitimes, vous opposer aux traitements des données vous concernant. »
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ÉVALUATION DU RISQUE
DE RECHUTE BIOLOGIQUE
À 10 ANS APRÈS TRAITEMENT
LOCAL, SELON D’AMICO(6)
FAIBLE
STADE
TNM
SCORE DE
GLEASON
TAUX
DE PSA
(ng/ml)
T1c
INTERMÉDIAIRE
T2a
HAUT
T2c
ou T2a
à T2b
ou T3a
≤6
7 ou
≤ 6 si PSA > 20
≥8
< 10
10 à 20
> 20
6/ J.L. Davin, V. Delmas, T. Lebret, V. Molinié, Y. Neuzillet, P. Richaud, D. Rossi, M. Soulié,
M. Zerbib - Cancer de la prostate à haut risque - Progrès en Urologie (2006).
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Expérience et efficacité,
une combinaison durable
(1,2)
)2,
RAPPEL DE LA CLASSIFICATION
DE GLEASON(7)
La classification de Gleason est fondée
sur le degré de différenciation de la tumeur,
coté du grade 1 à 5.
Le score de Gleason, coté de 2 à 10, est la
somme des deux grades les plus fréquemment
représentés dans la tumeur analysée.
1
2
3a
3b
3c
4a
4b
5a
5b
Prolifération monotone de glandes simples,
arrondies, étroitement regroupées.
Nodules arrondis aux bords bien dessinés.
Glandes simples, arrondies, plus dispersées.
Masses vaguement arrondies, aux bords mal définis.
Glandes simples, de taille moyenne, de forme,
de taille et d’espacement irréguliers.
Masses irrégulières aux bords déchiquetés.
Glandes simples, de très petite taille, de forme,
de taille et d’espacement irréguliers.
Masses irrégulières aux bords déchiquetés.
Massifs épithéliaux cribriformes ou papillaires,
à bords réguliers. Zones irrégulières constituées
de cylindres et massifs arrondis.
Massifs épithéliaux de glande fusionnées. Massifs
et cordons irréguliers de glandes fusionnées.
Même aspect que 4A, avec présence de cellules
claires. Massifs et cordons irréguliers.
Aspects d’« hypernéphrome ».
Massifs arrondis, papillaires ou cribriformes avec
nécrose centrale. Cylindres et massifs arrondis
disposés de façon variable, avec nécrose
(« comédocarcinome »).
Adénocarcinome anaplasique.
Massifs très irréguliers.
7/ HAS - Guide ALD 30 - Cancer de la prostate - Septembre 2008.
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Expérience et efficacité,
une combinaison durable
(1,2))
FORME MENSUELLE
ENANTONE® LP 3,75 mg • 125,45 €
Coût de traitement journalier (CTJ) : 4,48 €
FORME TRIMESTRIELLE
ENANTONE® LP 11,25 mg • 347,43 €
Coût de traitement journalier (CTJ) : 3,86 €
FORME SEMESTRIELLE
Coût de traitement journalier (CTJ) : 3,65 €
En relais d’une autre formulation
à libération prolongée de l’agoniste
de la GnRH
3/ Résumés des Caractéristiques produits EnantonE ® LP 3,75 mg et EnantonE ® LP 11,25 mg
5/ Résumé des Caractéristiques produit EnantonE ® LP 30 mg
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16/01/6 573 804 7/PM/001 - D-15/0370 - Janvier 2016
ENANTONE® LP 30 mg • 665,11 €
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