Source : F. Lewino et G. Dos Santos, « 9 mai 1873. En Europe, aux

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Questions courtes — Économie et développement
>> CONSIGNES
Pour répondre aux questions de ce dossier de révision, utilise les documents qui se trouvent ci-dessous. Pour chacune des questions, justifie ta
réponse en indiquant le document qui lui correspond.
1. En observant le document 5, donne deux caractéristiques des réseaux d’échange autochtones avant l’arrivée des Européens. (Caractériser
une réalité historique)
2. Les documents 1 à 4 présentent des politiques économiques qui ont été appliquées dans l’histoire du Canada. Inscris le ou les numéros des
quatre documents. (Mettre en relation des faits)
Politique économique
Numéro du ou des
documents
Protectionnisme
Libre-échange
Mercantilisme
3. Nomme un effet du développement du commerce du bois sur la société canadienne. (Déterminer des facteurs explicatifs et des
conséquences)
4. Explique comment l’entente conclue entre les compagnies et l’État affecte l’exploration du territoire de la Nouvelle-France. Dans ta
réponse, tu dois préciser les éléments suivants et les lier entre eux :
● les obligations et le privilège des compagnies
1
● l’objectif poursuivi par les compagnies
● les actions des compagnies sur le territoire de la Nouvelle-France
(Établir des liens de causalité)
5. Explique pourquoi Macdonald décide d’adopter la Politique nationale en 1879 et en quoi elle consiste. (Déterminer des facteurs explicatifs
et des conséquences)
6. Nomme des ressources naturelles exploitées pendant la seconde phase d’industrialisation ainsi qu’un effet de cette exploitation sur le
développement du territoire. (Établir des faits)
7. Classe les documents 12 et 13 selon qu’ils présentent les activités économiques principales avant ou après 1810. (Situer dans le temps et
dans l’espace)
8. Indique un changement dans le rapport du gouvernement à l’économie à partir de la Révolution tranquille. (Déterminer des éléments de
continuité et des changements)
2
>> Documents historiques
Document 1
« Le pacte colonial qui lie la Grande-Bretagne à
l’Amérique du Nord britannique va grandement profiter
aux habitants des deux Canadas. En 1795, l’Angleterre
avait déjà voté des tarifs préférentiels pour ses colonies
nord-américaines. Une taxe de 10 schillings est imposée
par charge de bois en provenance de la Baltique*. »
* La Baltique : mer intérieure située au nord de l’Europe
qui relie des pays tels que la Norvège, la Suède, le
Danemark, la Pologne et la Russie. Plusieurs de ces pays
étaient de grands producteurs de bois aux 18e et 19e
siècles.
Source : Jacques Lacoursière, Jean Provencher et Denis
Vaugeois, Canada-Québec (1534-2000), nouvelle édition,
Sillery, Septentrion, 2001, p. 264.
Source de l’image : William Henry Bartlett, Dépôt de bois près
de Québec (vers 1838), Bibliothèque et Archives Canada, C016549, MIKAN 2897014. Licence : image du domaine public.
3
Document 2
« La politique impériale [...] favorisait le monopole et
[...] considérait les colonies comme des fournisseurs
de ressources naturelles d’une part, et comme des
marchés pour les produits manufacturés de la
métropole, d’autre part. [...] Le commerce colonial
était encouragé, mais non la production de biens qui
eussent fait concurrence aux produits français. »
Source : John A. Dickinson et Brian Young, Brève histoire
socioéconomique du Québec, nouvelle édition, Sillery,
Septentrion, 2003, p. 100.
Source de l’image : Service national du RÉCIT, domaine de
l’univers social. Licence : Creative Commons (BY-NC-SA).
4
Document 3
ALENA : mis en oeuvre en 1994 entre les gouvernements des ÉtatsUnis, du Canada et du Mexique, cet accord commercial a réduit
considérablement les barrières tarifaires, facilitant ainsi le commerce
des biens, des services et des capitaux.
Source : Équipe Perspective Monde, Brève définition de l’ALENA, Perspective
Monde.
Source de l’image : Logo de l’ALENA, Wikimedia Commons. Licence : Creative
Commons (BY).
5
Document 4
En 1879, John A. Macdonald instaure la Politique nationale qui
consiste entre autres à hausser les tarifs douaniers et à protéger
l’industrie manufacturière canadienne.
Voici la traduction de la caricature :
« En sautant la clôture »
L’officier Macdonald dit : «On ne saute pas la clôture, Jonathan. Passe
par le poste frontalier et paie les frais de douanes.»
Source de l’image : James Weston, En sautant la clôture, Musée McCord,
M993X.5.809. Licence : Creative Commons (BY-NC-ND).
6
Document 5
Source : Service national du RÉCIT,
domaine de l’univers social. Licence :
Creative Commons (BY-NC-SA).
7
Document 6
Voici un extrait de l’Acte pour l’établissement de la Compagnie des CentAssociés signé par le cardinal de Richelieu en avril 1627, principal ministre du
Roi de France.
« [Les associés] promettront faire passer audit pays de la Nouvelle-France,
deux à trois cents hommes de tous métiers dès l’année prochaine 1628, et
pendant les années suivantes en augmenter le nombre jusqu’à quatre mille
de l’un et de l’autre sexes [...].
En chacune habitation qui sera construite par les associés, afin de vaquer à la
conversion des sauvages et consolation des Français qui seront en la Nouvelle
France, y aura trois ecclésiastiques, [que les] associés seront tenus loger,
fournir de vivres, ornements, et généralement les entretenir de toutes choses
nécessaires, tant pour leur vie que fonction de leur ministère [...]
Davantage, Sa Majesté accordera aux dits associés, pour toujours, le trafic de
tous cuirs, peaux et pelleterie de la dite Nouvelle-France [...]. »
Source : « Acte pour l'établissement de la Compagnie des Cent Associés pour le
commerce du Canada, contenant les articles accordés à la dite Compagnie par M. le
Cardinal de Richelieu », dans Édits, ordonnances royales, déclarations et arrêts du
Conseil d’État du roi concernant le Canada, Québec, E.-R. Fréchette, 1854, vol. 1, p. 68, en ligne.
Source de l’image : Philippe de Champaigne, Cardinal de Richelieu (vers 1633),
National Gallery, London / Wikimedia Commons. Licence : image du domaine public.
8
Document 7
« Le 9 mai 1873, affolement à la Bourse de Vienne. Une
semaine après l'ouverture de l'Exposition universelle
destinée à magnifier le règne de l'empire austro-hongrois,
c'est le krach. La bulle spéculative immobilière de
l'Autriche éclate. En quelques heures, des centaines de
banques font faillite, entraînant la ruine de centaines de
milliers de petits épargnants. [...]
Les faillites se déclenchent en cascade. La crise devient
panique le 20 septembre 1873, quand Wall Street doit
fermer dix jours après la faillite de la plus grande banque
américaine de l'époque, la Jay Cooke. »
Source de l’image : « Le vendredi noir du 9 mai 1873 à la bourse de Vienne », Die Presse
Cette crise économique touche l’ensemble des pays Edition (1873), Wikimedia Commons. Licence : image du domaine public.
occidentaux, dont le Canada, surtout dans les années
1873-1879.
Source : F. Lewino et G. Dos Santos, « 9 mai 1873. En Europe, aux
États-Unis, les Bourses plongent, le chômage flambe... Déjà », Le
Point.fr, 9 mai 2012, en ligne.
9
Document 8
Source de l’image : Service national du RÉCIT, domaine de
l'univers social. Licence : Creative Commons (BY-NC-SA).
10
Document 9
Le schéma ci-contre illustre les trois volets de la
Politique nationale adoptée par le premier ministre du
Canada John A. Macdonald en 1879.
Source : Service national du RÉCIT, domaine de l’univers
social. Licence : Creative Commons (BY-NC-SA).
11
Document 10
« La coupe du bois s’effectue dans des concessions forestières
[...]. Ces concessions sont louées pour une année par le
commissaire des Terres de la Couronne ou vendues par le
gouverneur en conseil, soit par enchères publiques, soit par vente
privée. [...]
Le système de vente des concessions forestières a permis la
fondation d’empires dont certains dépassent de beaucoup en
superficie l’Ile-du-Prince-Édouard. Les sobriquets dont on affuble
les grands concessionnaires - « Lumber Lords », « Barons du bois »,
« King-Lumbers » - en disent long sur le prestige social dont ils
jouissent. On les dit tout-puissants. [...] Ils sont les grands
argentiers des partis politiques, notamment du parti conservateur.
»
Source : Jean Hamelin et Yves Roby, Histoire économique du Québec
(1851-1896), Montréal, Fides, 1971, p. 208-209.
Source de l’image : William Notman, Alex Baptist [l’un des Barons du
bois] (1871), Musée McCord, I-66121.1. Licence : Creative Commons (BYNC-ND).
12
Document 11
« [Dans le dernier tiers du 17e siècle], la NouvelleFrance connaît une formidable expansion territoriale,
qui s'explique par le retour de l'économie basée sur
l'exploitation des fourrures. En effet, les explorations
vers l'intérieur du continent sont principalement
motivées par le besoin de nouveaux territoires de
traite, puisque les fourrures se raréfient dans la vallée
du Saint-Laurent. De plus, les guerres iroquoises, par
leurs attaques contre les Hurons et les Outaouais, alliés
habituels des Français, interrompent les arrivages de
fourrures à Montréal. Pour contourner ce problème, les
Montréalais se passent des intermédiaires et se
rendent dans la région des Grands Lacs. »
Source : Christine Conciatori, « Montréal, plaque tournante
des explorations françaises en Amérique », Cap-auxDiamants, n°66 (2001), p. 10.
Source de la carte : Service national du RÉCIT, domaine de
l'univers social. Licence : Creative Commons (BY-NC-SA).
13
Document 12
Les cageux assemblent le bois équarri en
radeau afin de le transporter sur les rivières.
Ils vivent plusieurs jours ou plusieurs
semaines sur leur cage.
Source de l’image : Frances Ann Hopkins, Le train
de bois, Bibliothèque et Archives Canada, C150716, MIKAN 2898289. Licence : image du
domaine public.
14
Document 13
Le castor n’est pas le seul animal dont la peau soit objet de
commerce. Cet inventaire en nomme plusieurs autres, dont la loutre,
la martre, le chevreuil, l’ours, l’orignal, le cerf ou le renard.
Néanmoins, le castor demeure le plus populaire.
Source de l’image : L’état des pelleteries provenant de la traite du fort
Frontenac vendues aux enchères à Québec, Bibliothèque et Archives Canada,
série C11A, microfilm F-20, MIKAN 3050336. Image du domaine public.
15
Document 14
Au fil du temps, le gouvernement du
Québec crée plusieurs sociétés d’État pour
offrir des services à la population et
participer au développement de certains
secteurs de l’économie.
Source : Linteau, Paul-André, René Durocher,
Jean-Claude Robert et François Ricard, Histoire
du Québec contemporain, tome II : Le Québec
depuis 1930. Montréal, Boréal, 1989, p. 463.
16
Document 15
« De surcroît, les compagnies, aux prises avec des
contestations de leur monopole et dépendantes d’un
commerce de fourrures rendu irrégulier par les
guerres entre les nations amérindiennes, veillaient
davantage à rentrer dans leurs fonds qu’à peupler
cette contrée à leurs frais ou à en favoriser
l’évangélisation. »
Source : Jacques Mathieu, La Nouvelle-France. Les Français
en Amérique du Nord, XVIe-XVIIIe siècle, Paris/Québec,
Belin/Les Presses de l’Université Laval, 1991, p. 67.
Source de l’image : Claude Joseph Sauthier, Médaillon
d’une scène de commerce des fourrures (détail, 1777),
Bibliothèque et Archives du Canada, C-007300, MIKAN
2926912. Licence : image du domaine public.
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