Comment utiliser un document Google? Questions courtes — Économie et développement >> CONSIGNES Pour répondre aux questions de ce dossier de révision, utilise les documents qui se trouvent ci-dessous. Pour chacune des questions, justifie ta réponse en indiquant le document qui lui correspond. 1. En observant le document 5, donne deux caractéristiques des réseaux d’échange autochtones avant l’arrivée des Européens. (Caractériser une réalité historique) 2. Les documents 1 à 4 présentent des politiques économiques qui ont été appliquées dans l’histoire du Canada. Inscris le ou les numéros des quatre documents. (Mettre en relation des faits) Politique économique Numéro du ou des documents Protectionnisme Libre-échange Mercantilisme 3. Nomme un effet du développement du commerce du bois sur la société canadienne. (Déterminer des facteurs explicatifs et des conséquences) 4. Explique comment l’entente conclue entre les compagnies et l’État affecte l’exploration du territoire de la Nouvelle-France. Dans ta réponse, tu dois préciser les éléments suivants et les lier entre eux : ● les obligations et le privilège des compagnies 1 ● l’objectif poursuivi par les compagnies ● les actions des compagnies sur le territoire de la Nouvelle-France (Établir des liens de causalité) 5. Explique pourquoi Macdonald décide d’adopter la Politique nationale en 1879 et en quoi elle consiste. (Déterminer des facteurs explicatifs et des conséquences) 6. Nomme des ressources naturelles exploitées pendant la seconde phase d’industrialisation ainsi qu’un effet de cette exploitation sur le développement du territoire. (Établir des faits) 7. Classe les documents 12 et 13 selon qu’ils présentent les activités économiques principales avant ou après 1810. (Situer dans le temps et dans l’espace) 8. Indique un changement dans le rapport du gouvernement à l’économie à partir de la Révolution tranquille. (Déterminer des éléments de continuité et des changements) 2 >> Documents historiques Document 1 « Le pacte colonial qui lie la Grande-Bretagne à l’Amérique du Nord britannique va grandement profiter aux habitants des deux Canadas. En 1795, l’Angleterre avait déjà voté des tarifs préférentiels pour ses colonies nord-américaines. Une taxe de 10 schillings est imposée par charge de bois en provenance de la Baltique*. » * La Baltique : mer intérieure située au nord de l’Europe qui relie des pays tels que la Norvège, la Suède, le Danemark, la Pologne et la Russie. Plusieurs de ces pays étaient de grands producteurs de bois aux 18e et 19e siècles. Source : Jacques Lacoursière, Jean Provencher et Denis Vaugeois, Canada-Québec (1534-2000), nouvelle édition, Sillery, Septentrion, 2001, p. 264. Source de l’image : William Henry Bartlett, Dépôt de bois près de Québec (vers 1838), Bibliothèque et Archives Canada, C016549, MIKAN 2897014. Licence : image du domaine public. 3 Document 2 « La politique impériale [...] favorisait le monopole et [...] considérait les colonies comme des fournisseurs de ressources naturelles d’une part, et comme des marchés pour les produits manufacturés de la métropole, d’autre part. [...] Le commerce colonial était encouragé, mais non la production de biens qui eussent fait concurrence aux produits français. » Source : John A. Dickinson et Brian Young, Brève histoire socioéconomique du Québec, nouvelle édition, Sillery, Septentrion, 2003, p. 100. Source de l’image : Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social. Licence : Creative Commons (BY-NC-SA). 4 Document 3 ALENA : mis en oeuvre en 1994 entre les gouvernements des ÉtatsUnis, du Canada et du Mexique, cet accord commercial a réduit considérablement les barrières tarifaires, facilitant ainsi le commerce des biens, des services et des capitaux. Source : Équipe Perspective Monde, Brève définition de l’ALENA, Perspective Monde. Source de l’image : Logo de l’ALENA, Wikimedia Commons. Licence : Creative Commons (BY). 5 Document 4 En 1879, John A. Macdonald instaure la Politique nationale qui consiste entre autres à hausser les tarifs douaniers et à protéger l’industrie manufacturière canadienne. Voici la traduction de la caricature : « En sautant la clôture » L’officier Macdonald dit : «On ne saute pas la clôture, Jonathan. Passe par le poste frontalier et paie les frais de douanes.» Source de l’image : James Weston, En sautant la clôture, Musée McCord, M993X.5.809. Licence : Creative Commons (BY-NC-ND). 6 Document 5 Source : Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social. Licence : Creative Commons (BY-NC-SA). 7 Document 6 Voici un extrait de l’Acte pour l’établissement de la Compagnie des CentAssociés signé par le cardinal de Richelieu en avril 1627, principal ministre du Roi de France. « [Les associés] promettront faire passer audit pays de la Nouvelle-France, deux à trois cents hommes de tous métiers dès l’année prochaine 1628, et pendant les années suivantes en augmenter le nombre jusqu’à quatre mille de l’un et de l’autre sexes [...]. En chacune habitation qui sera construite par les associés, afin de vaquer à la conversion des sauvages et consolation des Français qui seront en la Nouvelle France, y aura trois ecclésiastiques, [que les] associés seront tenus loger, fournir de vivres, ornements, et généralement les entretenir de toutes choses nécessaires, tant pour leur vie que fonction de leur ministère [...] Davantage, Sa Majesté accordera aux dits associés, pour toujours, le trafic de tous cuirs, peaux et pelleterie de la dite Nouvelle-France [...]. » Source : « Acte pour l'établissement de la Compagnie des Cent Associés pour le commerce du Canada, contenant les articles accordés à la dite Compagnie par M. le Cardinal de Richelieu », dans Édits, ordonnances royales, déclarations et arrêts du Conseil d’État du roi concernant le Canada, Québec, E.-R. Fréchette, 1854, vol. 1, p. 68, en ligne. Source de l’image : Philippe de Champaigne, Cardinal de Richelieu (vers 1633), National Gallery, London / Wikimedia Commons. Licence : image du domaine public. 8 Document 7 « Le 9 mai 1873, affolement à la Bourse de Vienne. Une semaine après l'ouverture de l'Exposition universelle destinée à magnifier le règne de l'empire austro-hongrois, c'est le krach. La bulle spéculative immobilière de l'Autriche éclate. En quelques heures, des centaines de banques font faillite, entraînant la ruine de centaines de milliers de petits épargnants. [...] Les faillites se déclenchent en cascade. La crise devient panique le 20 septembre 1873, quand Wall Street doit fermer dix jours après la faillite de la plus grande banque américaine de l'époque, la Jay Cooke. » Source de l’image : « Le vendredi noir du 9 mai 1873 à la bourse de Vienne », Die Presse Cette crise économique touche l’ensemble des pays Edition (1873), Wikimedia Commons. Licence : image du domaine public. occidentaux, dont le Canada, surtout dans les années 1873-1879. Source : F. Lewino et G. Dos Santos, « 9 mai 1873. En Europe, aux États-Unis, les Bourses plongent, le chômage flambe... Déjà », Le Point.fr, 9 mai 2012, en ligne. 9 Document 8 Source de l’image : Service national du RÉCIT, domaine de l'univers social. Licence : Creative Commons (BY-NC-SA). 10 Document 9 Le schéma ci-contre illustre les trois volets de la Politique nationale adoptée par le premier ministre du Canada John A. Macdonald en 1879. Source : Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social. Licence : Creative Commons (BY-NC-SA). 11 Document 10 « La coupe du bois s’effectue dans des concessions forestières [...]. Ces concessions sont louées pour une année par le commissaire des Terres de la Couronne ou vendues par le gouverneur en conseil, soit par enchères publiques, soit par vente privée. [...] Le système de vente des concessions forestières a permis la fondation d’empires dont certains dépassent de beaucoup en superficie l’Ile-du-Prince-Édouard. Les sobriquets dont on affuble les grands concessionnaires - « Lumber Lords », « Barons du bois », « King-Lumbers » - en disent long sur le prestige social dont ils jouissent. On les dit tout-puissants. [...] Ils sont les grands argentiers des partis politiques, notamment du parti conservateur. » Source : Jean Hamelin et Yves Roby, Histoire économique du Québec (1851-1896), Montréal, Fides, 1971, p. 208-209. Source de l’image : William Notman, Alex Baptist [l’un des Barons du bois] (1871), Musée McCord, I-66121.1. Licence : Creative Commons (BYNC-ND). 12 Document 11 « [Dans le dernier tiers du 17e siècle], la NouvelleFrance connaît une formidable expansion territoriale, qui s'explique par le retour de l'économie basée sur l'exploitation des fourrures. En effet, les explorations vers l'intérieur du continent sont principalement motivées par le besoin de nouveaux territoires de traite, puisque les fourrures se raréfient dans la vallée du Saint-Laurent. De plus, les guerres iroquoises, par leurs attaques contre les Hurons et les Outaouais, alliés habituels des Français, interrompent les arrivages de fourrures à Montréal. Pour contourner ce problème, les Montréalais se passent des intermédiaires et se rendent dans la région des Grands Lacs. » Source : Christine Conciatori, « Montréal, plaque tournante des explorations françaises en Amérique », Cap-auxDiamants, n°66 (2001), p. 10. Source de la carte : Service national du RÉCIT, domaine de l'univers social. Licence : Creative Commons (BY-NC-SA). 13 Document 12 Les cageux assemblent le bois équarri en radeau afin de le transporter sur les rivières. Ils vivent plusieurs jours ou plusieurs semaines sur leur cage. Source de l’image : Frances Ann Hopkins, Le train de bois, Bibliothèque et Archives Canada, C150716, MIKAN 2898289. Licence : image du domaine public. 14 Document 13 Le castor n’est pas le seul animal dont la peau soit objet de commerce. Cet inventaire en nomme plusieurs autres, dont la loutre, la martre, le chevreuil, l’ours, l’orignal, le cerf ou le renard. Néanmoins, le castor demeure le plus populaire. Source de l’image : L’état des pelleteries provenant de la traite du fort Frontenac vendues aux enchères à Québec, Bibliothèque et Archives Canada, série C11A, microfilm F-20, MIKAN 3050336. Image du domaine public. 15 Document 14 Au fil du temps, le gouvernement du Québec crée plusieurs sociétés d’État pour offrir des services à la population et participer au développement de certains secteurs de l’économie. Source : Linteau, Paul-André, René Durocher, Jean-Claude Robert et François Ricard, Histoire du Québec contemporain, tome II : Le Québec depuis 1930. Montréal, Boréal, 1989, p. 463. 16 Document 15 « De surcroît, les compagnies, aux prises avec des contestations de leur monopole et dépendantes d’un commerce de fourrures rendu irrégulier par les guerres entre les nations amérindiennes, veillaient davantage à rentrer dans leurs fonds qu’à peupler cette contrée à leurs frais ou à en favoriser l’évangélisation. » Source : Jacques Mathieu, La Nouvelle-France. Les Français en Amérique du Nord, XVIe-XVIIIe siècle, Paris/Québec, Belin/Les Presses de l’Université Laval, 1991, p. 67. Source de l’image : Claude Joseph Sauthier, Médaillon d’une scène de commerce des fourrures (détail, 1777), Bibliothèque et Archives du Canada, C-007300, MIKAN 2926912. Licence : image du domaine public. Le contenu de ce document, sauf mention contraire, est sous licence Creative Commons 17