NOUVELLE CLINIQUE DE TOURS PLUS

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N O U V E L L E C L I N I Q U E D E TO U R S P L U S - S A I N T G AT I E N
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ALLIANCE
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D ’ACC U E I L
SITE DE SAINT-GATIEN
8, Place de la Cathédrale - 37000 Tours - Tél. 02 47 21 15 15 - www.clinique-saint-gatien.com
SITE DE L’ALLIANCE
1, Bd Alfred Nobel 37540 - Saint-Cyr-sur-Loire - Tél. 02 47 88 37 37 - www.clinique-alliance.com
SOMMAIRE
Présentation ...........................................................................................................3
Votre séjour ............................................................................................................5
Soins ambulatoires ..............................................................................................12
Équipe de soins .....................................................................................................13
Équipe médicale ...................................................................................................14
Annuaire des praticiens .....................................................................................15
Urgences ...................................................................................................................20
Urgences cœur ......................................................................................................21
Pôle cardio-vasculaire ......................................................................................22
Centre de dialyse .................................................................................................26
Diabétogie ...............................................................................................................27
Pôle cancérologie ................................................................................................28
Médecine polyvalente ........................................................................................29
Chirurgie digestive et endoscopie ................................................................30
Chirurgie thoracique ...........................................................................................31
Orthopédie .............................................................................................................32
Chirurgie du dos ....................................................................................................33
Chirugie urologique ............................................................................................34
Chirurgie gynécologique & sénologiques .................................................35
Pôle ophtalmologie .............................................................................................36
Pôle laser .................................................................................................................36
Pôle laser dermatologique ...............................................................................36
Chirurgie maxillo-faciale et plastique de la face ..................................37
Chirurgie plastique ..............................................................................................37
Imagerie ...................................................................................................................38
Qualité et risques .................................................................................................39
Droits des patients ..............................................................................................40
La douleur ...............................................................................................................41
Vigilances ................................................................................................................42
Informations pratiques .......................................................................................47
Plans des cliniques ..............................................................................................48
Plans d’accès aux sites ......................................................................................49
Découvrez NCT+ ....................................................................................................50
LES CLINIQUES
LA NOUVELLE CLINIQUE TOURS PLUS - SAINT GATIEN  ALLIANCE résulte du regroupement de la Clinique de
l’Alliance et de la Clinique Saint-Gatien, deux établissements médico-chirurgicaux du Groupe Saint-Gatien.
Ces deux sites sont engagés dans un projet médical commun permettant le développement d’une offre de soins
polyvalente sur l’agglomération tourangelle, la prise en charge de la quasi-totalité des pathologies dans les
spécialités médico-chirurgicales.
Ces deux sites développent ENSEMBLE une politique de soins tournée vers la qualité et la création de pôles de
référence, plaçant le patient au cœur du système de santé.
Cette exigence d’excellence se retrouve dans la démarche de certification obligatoire par la Haute Autorité de Santé
et complétée par l’ISO 9001 instituée par le Groupe Saint-Gatien.
LA CLINIQUE SAINT GATIEN
LA CLINIQUE DE L’ALLIANCE
L’établissement a développé ces dernières années un
pôle cardiologique majeur comprenant : SOS Cœur,
chirurgie cardiaque, chirurgie vasculaire, cardiologie
interventionnelle, médecine cardiologique, rythmologie, réanimation, USIC, USC cardiologique, USI
chirurgie cardiaque, pôle imagerie cœur.
L’expérience reconnue des équipes médicales de
l’établissement dans le diagnostic et le traitement
des pathologies cardiovasculaires a permis le développement de la cardiologie interventionnelle au côté
de l’activité de chirurgie cardiaque.
Ces deux spécialités se retrouvent intriquées dans les
évolutions des techniques actuelles de traitement des
pathologies cardiaques percutanées (qui en intégrant
les équipes de cardiologie médicale et d’anesthésie
réanimation conduit à la notion de «heart team»).
La prise en charge des patients âgés est renforcée par
la présence d’une équipe de néphrologie et de réanimation assurant une prise en charge multidisciplinaires dans l’intérêt des patients.
Les performances des équipes médicales de SaintGatien sont également reconnues dans les domaines
de spécialisations suivants : ophtalmologique, orthopédique, chirurgie maxillo-faciale, chirurgie plastique, chirurgie du thorax, hémodialyse.
En effet, l’engagement de la clinique Saint-Gatien
s’est toujours fait en termes d’écoute des besoins,
notamment en proposant des soins à la pointe des
techniques médicales existantes.
Les activités de médecine et de chirurgie de la Clinique
Saint-Grégoire et de la Clinique Velpeau ont été
reprises par le Groupe Saint-Gatien en 2002 et regroupées sur le nouveau site de la Clinique de l’Alliance,
ouverte en août 2007.
L’Alliance dispose de deux pôles majeurs composant
son activité :
Un pôle de Médecine d’Urgence
ce pôle permet à la clinique de prendre en charge les
patients se présentant au service de médecine
d’urgence et de les orienter et les hospitaliser si
nécessaire.
Un pôle cancérologique
qui comprend des autorisations en chirurgie carcinologique pour les spécialités : urologie, gynécologie et
sein, digestive, ORL et maxillo-faciale, et la chimiothérapie, ainsi que des lits identifiés en soins palliatifs.
Les équipes de l’Alliance sont également reconnues
dans les domaines de spécialisations suivants :
orthopédie, urologie, chirurgie digestive, chirurgie
gynécologique, gastro-entérologie, chirurgie plastique et esthétique, ORL, stomatologie et pour ses
activités médicales : service de médecine polyvalente, pneumologie.
VOTRE SÉJOUR
LES CLINIQUES
Deux établissements du Groupe Saint Gatien
liés pour vous apporter une meilleure offre de soins :
NOS LIENS
DES ÉQUIPES MÉDICALES TRANSVERSALES : ANESTHÉSIE, RADIOLOGIE, LABORATOIRES
DES ÉQUIPES D’ENCADREMENT COMMUNES
DES PLATEAUX D’URGENCES COMPLÉMENTAIRES : SOS CŒUR ET URGENCES
DES PLATEAUX TECHNIQUES COMPLETS SUR LES 2 SITES UNE COOPÉRATION FORTE ENTRE LES PRATICIENS
NOS VALEURS
LES ENTRÉES PROGRAMMÉES
Elles ne concernent pas les urgences et constituent la majorité des admissions. Dans ce cas
vous entrez sous la responsabilité d'un médecin spécialiste exerçant à la clinique. II est le
médecin référent de votre hospitalisation ; c'est avec lui que vous avez choisi la date de
votre hospitalisation. II vous a indiqué votre durée de séjour, le secteur dans lequel vous
serez hospitalisé(e), et a ouvert votre dossier médical.
ÉCOUTE, MANAGEMENT PARTICIPATIF
ESPRIT D’ÉQUIPE, RESPONSABILISATION, SOLIDARITÉ
RESPECT DE LA PERSONNE
PERSONNALISATION DES SOINS, CONFIDENTIALITÉ DES INFORMATIONS
VOTRE CONSENTEMENT ÉCLAIRÉ
VISION
CONSTITUER UN PÔLE D’ÉTABLISSEMENTS PROCHES LES UNS DES AUTRES
DÉVELOPPER DES ÉTABLISSEMENTS DE POINTE ET SOLIDAIRES
(réalisation d’une misson de service public autour de la prise en charge des urgences)
AU SERVICE DE MISSIONS QUI NOUS SONT CHÈRES :
DES SOINS DE QUALITÉ
ET PERSONNALISÉS DANS UN
ENVIRONNEMENT SÉCURISÉ
Au cours de la consultation votre consentement
éclairé a été recueilli. Le consentement éclairé est
votre accord pour le « projet thérapeutique », choisi
après que vous ayez été informé(e) des risques et des
bénéfices des techniques possibles.
Parfois, pour s'assurer de votre compréhension, le
médecin référent peut vous demander d'informer un
proche de votre choix (membre de la famille, médecin
traitant, ami...) : c'est la personne de confiance.
Votre médecin traitant, celui que vous avez signalé à
votre caisse d'assurance maladie, va recevoir les
conclusions de la consultation du spécialiste, bouclant
ainsi le parcours de soins.
Ces trois étapes sont vérifiées lors de votre entrée administrative par le personnel du service des admissions. Si
la consultation du médecin spécialiste a lieu après votre
hospitalisation dans l'établissement, lors d'un transfert
par exemple, ces étapes restent valables.
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MINEURS HOSPITALISÉS
En cas d'hospitalisation d'un mineur, le consentement des deux parents est indispensable.
Les deux signatures sont nécessaires (apportez
livret de famille et cartes nationales d'identités).
Si un parent exerce unilatéralement l'autorité
parentale, il doit en apporter la preuve lors de
l'admission de l'enfant, avec le livret de famille ou
un acte de justice.
À partir de 15 ans, le mineur doit également donner
personnellement son consentement au praticien
responsable de l'acte.
La consultation du spécialiste est obligatoirement suivie
d'une consultation pré-anesthésique si une anesthésie
est prévue. Au cours de cette consultation, une information vous sera donnée sur le choix de votre anesthésie,
éventuellement sur la nécessité d'une transfusion
sanguine et sur la prise en charge de la douleur.
Des recommandations pour l'hospitalisation en
secteur ambulatoire, (hospitalisation sans nuit à la
Jean-Pierre ALFANDARI
1934 - 2007
Fondateur
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clinique) vous sont remises lors de cette consultation.
Lisez-les attentivement.
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VOTRE SÉJOUR
VOTRE SÉJOUR
VOTRE ENTRÉE ADMINISTRATIVE
Un bureau d'accueil est ouvert de 6h45 à 19h30. C'est là que vous réglerez vos formalités d'entrée et de sortie.
Lors de ce passage à la clinique, vous accomplirez les formalités de pré-admission et réserverez votre chambre.
Ces formalités sont indispensables pour la prise en charge de votre séjour à la clinique par l'Assurance Maladie
et les assurances complémentaires. La charte de la personne hospitalisée vous est remise avec ses grands
principes. Le texte intégral est consultable sur le site : www.sante.gouv.fr en braille et en plusieurs langues.
 Carnet de santé, ordonnances des traitements en
cours, tous documents ou informations susceptibles
d'être demandés par le chirurgien ou l'anesthésiste
(analyses, radios...).
FRAIS À PRÉVOIR
Le détail des frais d'hospitalisation à prévoir, en fonction de votre régime d'assurance obligatoire et complémentaire, pourra vous être indiqué par les secrétaires du service des admissions.
EFFETS PERSONNELS À PRÉVOIR
Pensez à apporter en priorité : plusieurs pyjamas ou
chemises de nuit, un peignoir ou une robe de chambre,
plusieurs serviettes de toilette, un drap de douche, une
trousse de toilette, une boîte pour appareil dentaire,
des sous-vêtements, des chaussons propres, votre
tenue pour la sortie.
DOCUMENTS À RÉUNIR
Dans tous les cas (entrée programmée ou non)
vous devez vous munir des documents suivants :
 Carte Vitale et son attestation. Ou prise en charge
au titre de la CMU.
 Carte d'adhésion ou contrat d'assurance complémentaire (mutuelle), ou attestation de prise en charge.
 Le cas échéant, la preuve de votre appartenance à
l'une des situations prévues par la loi : invalide de guerre,
accidenté du travail, bénéficiaire de l'aide sociale.
 Carte Santé (pour les personnes bénéficiant de
l'aide médicale).
AMBULANCES & VSL
Les transports en ambulance peuvent être pris en
charge par les caisses d'assurance sur justification médicale. Vous avez le libre choix de la compagnie de transport ambulancier pour votre entrée et votre sortie.
LA PERSONNE MALADE, UN ACTEUR DE SES SOINS
Lors de la ou les consultations préalables à votre hospitalisation, les informations de votre part concernant votre
état de santé sont indispensables à votre guérison.
 vos antécédents médicaux et chirurgicaux,
 votre risque d'être porteur d'un germe (infection récente, plaie cutanée, hospitalisation, antibiothérapie...),
 risque de développer une maladie rare : corticothérapie, immunodépression.
PATHOLOGIE PRINCIPALE & ASSOCIÉES
Au terme de ces consultations, vous êtes admis dans l'établissement avec un diagnostic d'entrée dépendant de
votre pathologie. A côté de cette pathologie principale vous présentez peut-être des pathologies autres, sans
rapport avec le motif de votre hospitalisation, appelées pathologies associées (diabète, goutte, antécédents
d'infarctus du myocarde...). Elles pourront venir compléter, modifier, ou rectifier le diagnostic d'entrée.
A votre sortie, l'analyse de votre dossier médical par un médecin codeur permettra d'établir un « résumé standardisé de sortie ». Ces éléments permettront aux services de la clinique d'établir un « résumé standardisé facturé »
pour votre Caisse d'Assurance Maladie.
Hospitalisation « sous X »
Pour des raisons personnelles, vous pouvez choisir d'être hospitalisé(e) sous X, c'est-à-dire de manière anonyme.
Vous devez en faire la demande au personnel des admissions lors de votre entrée. Le personnel soignant assurera
le maintien de votre anonymat par rapport à l'extérieur.
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Priorité à l'entrant
La plupart des hospitalisations sont prévues plusieurs jours à l'avance : ce sont les entrées programmées. Dans le
cadre de sa politique de qualité, les cliniques s'engagent à donner « priorité à l'entrant ». Ainsi, toute personne
qui aura retenu une chambre à l'avance sera assurée d'en disposer à la date indiquée en fonction des disponibilités
de la clinique le jour de l’admission, et pour le nombre de jours prescrits par le médecin. Si l'hospitalisation doit
se prolonger, débordant ainsi du « contrat » initial, il se peut qu'un changement de chambre s'impose, afin de
respecter le calendrier et la promesse faite à une autre personne. Toute modification d'une date de sortie entraînera une enquête interne, afin d'en connaître les causes et d'en éviter, autant que possible, le renouvellement.
PERSONNE DE CONFIANCE
Vous êtes majeur : vous pouvez, si vous le souhaitez,
désigner une « personne de confiance » que vous
choisissez librement dans votre entourage. Elle peut, ou
non, être la personne à prévenir en cas de nécessité.
Votre personne de confiance :
 pourra vous accompagner dans vos démarches et
assister à vos entretiens médicaux,
 sera consultée en priorité par l’équipe qui vous
prend en charge, dans le cas où, au cours de votre
hospitalisation, votre état de santé ne vous permettrait pas de donner votre avis ou de faire part de vos
décisions aux personnes qui vous soignent.
Vous pouvez en outre lui confier vos directives
anticipées.
La personne de confiance ne pourra pas obtenir communication de votre dossier médical à moins que vous
ne fassiez une procuration exprès en ce sens. Si vous
souhaitez que certaines informations ne lui soient pas
communiquées, elles demeureront confidentielles,
quelles que soient les circonstances.
COFFRE FORT
Un service gratuit de dépôt pour les espèces et les
objets de valeur est proposé lors de votre admission.
La responsabilité de la clinique ne pourra pas être
engagée en cas de perte ou de vol d’objets qui n’y
seraient pas consignés. N’oubliez pas de réclamer vos
valeurs à la sortie.
PRÉPAREZ VOTRE SORTIE
Votre date et votre heure de départ seront décidées
par le médecin qui vous a pris(e) en charge. En ambulatoire c’est une décision conjointe de l’anesthésite et
du chirurgien. Avant de quitter la clinique, vous devrez
accomplir, ou faire accomplir par un proche diverses
formalités administratives. Vous devrez également veiller
à ne rien oublier.
Récupérer tous les documents anciens que vous avez
apportés, ainsi que les nouveaux documents (radios,
examens de laboratoire...)
 Récupérer des valeurs déposées au coffre.
 Payer le forfait journalier (s’il n’est pas pris en
charge par votre mutuelle) et les divers suppléments
restant à votre charge. Une facture acquittée vous
sera remise.
 Remettre aux hôtesses vos réponses au questionnaire de sortie.
 Etablir un nouveau dossier au cas ou une future
hospitalisation serait programmée.
RESTAURATION : DES RÈGLES STRICTES
Le CLAN* veille
(*Comité de Liaison Alimentation-Nutrition)
La composition des menus est élaborée en suivant les
recommandations du Plan National Nutrition Santé
(PNNS). Le « CLAN* » est composé d’une équipe pluridisciplinaire représentant le corps médical, les pharmaciens, les services de soins, et le service restauration.
La mission du CLAN* est de veiller à la satisfaction des
patients, au respect des règles d’hygiène, à
l’adaptation des repas en fonction des pathologies et
du suivi nutritionnel.
CONSEILS POUR LA RESTAURATION :
Consultez le menu qui est à disposition dans votre
chambre. Lors de la prise de commande, indiquez
au personnel les changements désirés si un menu
ne vous convient pas.
Après une opération ou un examen, l’heure de
retour dans la chambre n’est pas toujours prévisible
avec précision. C’est pourquoi par mesure
d’hygiène, des plateaux froids sont prévus à cet
effet. La conservation d’un plat chaud pendant une
durée imprécise ne correspondrait pas au respect
de la chaîne du froid.
Pour ne rien oublier avant votre départ :
 Vérifier et compléter éventuellement votre dossier
administratif (Carte Vitale et mutuelle) avec les
hôtesses chargées de vos formalités de sortie.
 Retirer le bulletin de situation précisant la durée
d’hospitalisation. Il est destiné à votre employeur et à
votre Caisse d’Assurance Maladie.
 Récupérer auprès des infirmières ou des secrétariats
médicaux : ordonnance (pour les médicaments et les
soins éventuels), convocation à une consultation de
contrôle, éléments du dossier transfusionnel, éventuellment lettre de sortie pour votre médecin traitant.
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VOTRE SÉJOUR
VOTRE SÉJOUR
VOTRE SÉJOUR À LA CLINIQUE
Selon le motif médical justifiant son séjour en clinique, la personne malade sera admise soit dans l’un des
services d’hospitalisation, soit dans le service de soins ambulatoires.
L’admission dans un service d’hospitalisation avec hébergement est le cas le plus fréquent. Cette hospitalisation
s’effectue soit en médecine, soit en chirurgie. Au cours du séjour, des changements de chambres peuvent être
nécessaires pour bénéficier de certains équipements.
LA CHAMBRE PARTICULIÈRE
Si vous souhaitez être hospitalisé(e) dans une
chambre particulière, vous devez en faire la
demande dès votre préadmission, au moment de la
visite pré-anesthésique. Elle vous sera attribuée en
fonction des disponibilités.
Prise en charge de la chambre particulière
La prise en charge de la chambre particulière par les
assurances complémentaires dépend du contrat de
chacun. Elle va du refus jusqu’à la prise en charge
intégrale de ce supplément. Le service des admissions
peut, à la lecture de votre contrat, vous donner la
réponse exacte. Si cette prestation n’est pas
couverte par votre assutrance complémentaire, vous
aurez à en acquitter le montant à la sortie.
Respect du choix de votre chambre
Pour toute hospitalisation programmée, la clinique
peut s’engager à fournir la catégorie de chambre
choisie. Pour une hospitalisation non programmée, le
choix est respecté dans la mesure des disponibilités
soit dès l’entrée, soit en cours d’hospitalisation.
Carte hôtelière
Disponible dans chaque chambre, « La Carte »,
contient les principaux renseignements utiles pour
améliorer votre séjour ou celui de votre accompagnant.
Vous y trouverez les services payants proposés.
Boutique
« La Boutique » est à votre disposition près du
service des admissions. Elle vous propose une restauration rapide (sandwiches, tartines chaudes...), des
boissons, des produits de dépannage (gel douche,
rasoir...), des journaux, des petits bijoux et cadeaux.
Elle assume également la gestion des connexions TV
dans les chambres.
Distributeurs
Des distributeurs (boissons chaudes ou froides et
confiseries sont à votre disposition au niveau des
«admissions».
Télévision
Chaque lit de malade est équipé d’un téléviseur avec
télécommande proposant un large bouquet de
chaînes. Un casque d’écoute individuel est fourni
dans les chambres à deux lits. La demande doit être
faite directement à « La Boutique », ou par téléphone
depuis votre chambre. Un paiement (par tranches de
24 heures) est nécessaire. Dans le cas où votre hospitalisation se prolongerait, pensez à le signaler à « La
Boutique » afin que les programmes ne soient pas
coupés à la date initialement prévue.
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CULTE
Votre clinique est un établissement laïc. Elle peut
accueillir un représentant de votre culte, si vous le
désirez. Pour les repas, la carte hôtelière présente des
plats de substitution si le menu ne vous convient pas.
BIJOUX, ALLIANCE, PIERCINGS : NON
Au bloc opératoire, par mesure d'hygiène et de sécurité, les patients ne doivent porter aucun bijou.
Les personnes concernées devront donc les enlever
FLEURS : NON
Dans un souci d'hygiène, plantes et fleurs sont interdites dans les cliniques, la terre et l'eau stagnante
pouvant contenir des germes pathogènes.
APPAREILS DENTAIRES
Signalez aux infirmières que vous portez un appareil
dentaire. Vous pouvez acheter une boîte spéciale pour
le déposer, afin d'éviter toute perte ou casse.
JOURNAUX
La presse (quotidiens, magazines, revues, mots
croisés...) est disponible à « La Boutique ».
VOTRE AVIS
Avant de partir, merci de répondre, avant votre départ, au
questionnaire de sortie. Vos jugements et vos opinions
nous sont indispensables pour continuer à améliorer la
qualité de l'ensemble de nos services.
RESTAURATION
Repas
Les menus sont à votre disposition dans votre
chambre : au recto le menu de la semaine, au verso les
plats de remplacement.
N’hésitez pas à demander un changement auprès du
personnel soignant du service avant midi pour le soir,
la veille pour le déjeuner du lendemain. Les repas sont
servis uniquement dans les chambres.
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VISITES
Les visites sont autorisées dans l’établissement. Nous
conseillons à vos proches de venir l’après-midi et en
nombre restreint pour faciliter votre rétablissement.
FUMER : NON
Conformément à la législation, et comme dans tout
établissement recevant du public, il est interdit de
fumer dans l'enceinte de l'établissement.
UNE ASSISTANTE SOCIALE POUR VOUS AIDER
Une assistante sociale est à votre disposition pour vous
aider si vous le souhaitez, pour les questions de prise en
charge, d'aide à domicile, ou de recherche d'une place dans
un établissement de soins de suite.
N’hésitez pas à demander à la rencontrer en vous adressant
à l'infirmière de votre service.
Téléphone
Une ligne dotée d’un numéro d’appel direct est mise
à votre disposition à votre demande.
Les communications sont à votre charge.
L’accueil téléphonique dans la clinique est de 8h à
20h. Au-delà de cet horaire, le relais est assuré par le
service des urgences.
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avant leur transfert en salle d'opération. Le mieux est
de ne pas venir à la clinique avec des bijoux.
LE BON USAGE DE LA SONNETTE
La sonnette est un « outil » à n'utiliser qu'à bon escient et seulement en cas de nécessité. Tout abus doit être évité.
Les équipes de soins font en sorte que les malades aient le moins possible de raisons
d'appeler. Elles essaient de devancer les demandes, en particulier dans le cadre de la
lutte contre la douleur en vigueur dans nos établissements.
Cependant, ne laissez pas votre douleur s'installer, signalez-la au personnel.
TÉLÉVISION - TÉLÉPHONE
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PERSONNE ACCOMPAGNANTE
Si vous avez choisi de séjourner en chambre particulière, vous pourrez demander la présence d'un
accompagnant près de vous, pendant votre séjour.
La demande doit être faite lors de la pré-admission.
A l'arrivée de cette personne un « Pack séjour »
lui sera vendu à « La Boutique » ; il est composé
d'un nécessaire de toilette, des draps et des
produits d'accueil.
Pour les personnes ne pouvant bénéficier de cette
facilité, une liste d'hôtels proches de la clinique est
disponible à l'accueil.
La « Maison des Parents de Clocheville » (structure
associative) peut dans la mesure de ses disponibilités
héberger les familles de malades hospitalisés, près
des Halles de Tours.
Renseignements au 02 47 60 76 60.
SORTIE NON-AUTORISÉE
En cas de sortie non-autorisée, vous devez signer une
« fiche de sortie contre avis médical » dégageant l'établissement et le médecin de toute responsabilité.
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VOTRE SÉJOUR
VOTRE SÉJOUR
La clinique dispose d’un système informatique
destiné à faciliter la gestion des dossiers des patients,
à assurer la facturation des actes et, le cas échéant, la
télétransmission des feuilles de soins aux caisses de
sécurité sociale.
VOTRE DOSSIER MÉDICAL
Le dossier médical a un seul but, assurer la traçabilité
des informations et donc la sécurité du patient grâce
au partage de l’information entre tous les membres
de l’équipe soignante. Il se présente comme un
registre créé pour chaque hospitalisé. Il est ouvert à
l’initiative du médecin référent, responsable de
l’hospitalisation, dès la première consultation.
Toutes les observations des praticiens appelés à
participer aux soins y sont consignées, qu’il s’agisse
de prescriptions ou d’actes médicaux pratiqués, ainsi
que des observations des équipes paramédicales
chargées d’appliquer rigoureusement les prescriptions médicales.
Durant votre séjour, votre traitement habituel peutêtre modifié pour des raisons circonstanciées, liées à
votre pathologie.
Les informations qui vous sont demandées feront
l’objet, sauf opposition justifiée de votre part, d’un
enregistrement informatique.
Vous pouvez accéder aux informations vous concernant, auprès de votre professionnel de santé.
Le dossier médical est archivé par l’établissement
pendant la durée légale : 30 ans (ou 50 ans pour les
affections héréditaires).
Pour faciliter votre suivi médical, des documents vous
sont remis par le personnel soignant ou les secrétariats
médicaux à la sortie :
ARCHIVAGE PENDANT 30 OU 50 ANS
Ce document permet un suivi, afin d’éviter à
l’hospitalisé des actes inutiles, redondants ou antagonistes, ou encore des prescriptions inefficaces,
voire incompatibles. Certains éléments de ce dossier
sont extraits à des fins statistiques après avoir été
rendus anonymes par codage. La CNIL veille au
respect du secret.
 compte-rendu opératoire,
 compte-rendu radiologique et imagerie,
 résultats des examens biologiques significatifs,
 ordonnance et lettre de sortie destinée
au médecin traitant,
 documents transfusionnels s’il y a lieu.
VOTRE MÉDECIN DE FAMILLE :
UN INTERLOCUTEUR PRIVILÉGIÉ
COMMENT ACCÉDER À VOTRE DOSSIER ?
Les membres de l’équipe médico-chirurgicale de la
clinique ont une volonté forte d’information et de
concertation systématique avec votre médecin de
famille. Celui-ci est considéré comme un chef
d’orchestre par les praticiens de la clinique. Il a
votre confiance. Il connaît vos antécédents personnels et familiaux, il est souvent votre intermédiaire
concernant vos desideratas (choix des spécialistes,
conditions d’hébergement, etc.). Il peut participer à
« l’indication chirurgicale », en mesurant le rapport
risque/bénéfice des interventions pour votre cas
personnel.
Votre médecin de famille assurera la continuité des
soins après votre sortie. C’est pourquoi les médecins
des cliniques tiennent à l’informer de leurs actes et
décisions thérapeutiques. Il recevra un compte rendu
d’hospitalisation rédigé par votre médecin référent
après votre sortie.
Conformément au décret n° 2002-637 du 29
avril 2002 vous pouvez accéder directement à la
totalité de votre dossier médical en envoyant
une demande écrite à la direction générale de
NCT+.
Cette demande doit être accompagnée d’une
photocopie de votre carte d’identité.
Pour les ayants droits la demande doit être motivée
(connaître la cause du décès, défendre la mémoire
du défunt, faire valoir ses propres droits...) et
accompagnée du certificat d’héridité. Dans le
respect du décret, la demande peut-être faite :
focus sur...
EN HOSPITALISATION COMPLÈTE,
La Récupération Rapide Après Chirurgie (RRAC)
C’est un mode de prise en charge innovant centré
sur le patient. Ce concept vise à permettre au
patient de récupérer plus vite ses capacités fonctionnelles après une intervention chirurgicale et
réduire le risque de complications postopératoires. Il retrouve ainsi plus rapidement son environnement familial et ses activités quotidiennes,
en toute sécurité.
POUR LE PATIENT, c’est :
 un séjour ambulatoire ou des durées de séjour
les plus courtes possibles,
 un parcours de soins sécurisé qui couvre tout le
champ de la prise en charge très en amont de
l’hospitalisation et également en aval du séjour,
 les pratiques chirurgicales les plus récentes et
efficientes,
 un séjour entièrement anticipé avec une information complète et détaillée sur les démarches préopératoires médicales ou administratives ainsi que
sur les étapes du séjour dans l’établissement et la
préparation du retour à domicile.
Cette anticipation peut parfois conduire à une
admission le jour même de l’intervention voir un
accueil directement au bloc opératoire.
 Une autonomie tout au long de l’hospitalisation ou
mobilisation précoce en postopératoire (suppressions
des « fils à la patte » qui empêchent de se mobiliser
chirurgie : drain, sondes...) et une reprise précoce de
l’alimentation.
 Un patient acteur de sa guérison : les critères qu’il
devra atteindre avant de pouvoir rentrer chez lui en
toute sécurité sont connus du patient et il sait également parfaitement ce qu’il peut ou ne pas faire une
fois à son domicile.
L’ALIMENTATION
AVANT ET APRÈS L’INTERVENTION
Dans une prise en charge qui applique les
principes de la RRAC, nous privilégions le
jeûne moderne.
Cela veut dire que le patient peut s’alimenter
jusqu’à 6 heures et boire une boisson sucrée
jusqu’à 2 heures avant l’intervention.
Ainsi, il arrivera plus en forme pour lutter contre
le stress provoqué par l’opération.
Il est aujourd’hui scientifiquement prouvé que le
jeûne prolongé avant une intervention est plus
néfaste pour le patient.
 soit par l’intéressé ou son représentant légal
s’il est mineur ou incapable majeur (joindre une
copie de la CDI), ou ses ayants droits s’il est
décédé ;
 soit par le médecin qui prescrit l’hospitalisation,
sous réserve de l’accord de l’intéressé ou de ses
ayants droits.
La communication des informations s’effectue,
soit par consultation sur place avec copie du
document si besoin, soit par l’envoi de ces documents, si possible en AR aux frais du demandeur.
Les frais de délivrance de ces documents sont à la
charge du demandeur dans les conditions fixées
par l’article L-1111-7 du code de la santé publique.
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ALLIANCE
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L’ÉQUIPE DE SOINS
LES SOINS AMBULATOIRES
Les soins ambulatoires (sans aucune nuit d’hospitalisation) se sont développés au cours de
la dernière décennie, et généralisés dans un nombre croissant de spécialités, y compris pour
des actes très techniques. Les progrès en matière de chirurgie et d’anesthésie (actes opératoires mini-invasifs et anesthésies locorégionales) réduisent aujourd’hui les risques
d’infection nosocomiale et permettent au patient une récupération rapide après l’acte et un
retour à domicile le jour même.
DES CONSIGNES À RESPECTER
Avant l’intervention :
vous devez être joignable la veille de votre hospitalisation (téléphone fixe et/ou portable) pour être prévenu
en cas de changement d’horaire et éviter ainsi un temps
d’attente inutile. Vous devez respecter le protocole de
douche préopératoire et ne porter ni bijou, ni
maquillage, ni vernis à ongles sur les mains et sur les
pieds. Vous pouvez vous munir d’un livre ou d’une revue.
Pour certains actes, le chirurgien vous fournit l'ordonnance d'antalgique pour permettre une continuité du
traitement la première nuit de votre sortie, et anticipe
avec vous l'organisation de votre surveillance.
Le jour de l’intervention :
une prémédication et un protocole de jeûne simplifié
pour votre récupération rapide : après confirmation lors
de la consultation d’anesthésie préopératoire (en dehors
des actes d’endoscopies digestives), vous pouvez prendre
un repas normal 8 heures avant votre hospitalisation pour
les hospitalisations du matin ou un petit-déjeuner léger
jusqu’à 6 heures avant votre convocation. Pour vous
protéger d’un jeûne prolongé, source d’inconfort et de
ralentissement de la récupération postopératoire, vous
pouvez boire des boissons claires jusqu’à 2 heures avant
l’heure de votre convocation. Les traitements habituels
autorisés en consultation d’anesthésie doivent être pris
au plus tard 2 heures avant (soit avec la boisson claire).
Tabac et E-Cigarette, doivent être arrêtés 8 heures avant.
AVANT VOTRE SORTIE
Vous devez recevoir du médecin ou de son secrétariat
les certificats, ordonnances et dates du prochain
rendez-vous postopératoire.
L’infirmière du service devra également vous avoir remis
une fiche de sortie mentionnant les coordonnées des
praticiens à joindre en urgence.
UN ACCOMPAGNANT GARANT
DE VOTRE SÉCURITÉ
Vous devez impérativement avoir un accompagnant.
Sans lui, aucune sortie ne sera permise.
Il doit être présent auprès de vous non seulement lors du
trajet du retour à domicile, mais également en permanence durant la nuit suivante.
Votre accompagnant doit se présenter dans le service
ambulatoire où les modalités de sortie lui seront expliquées, et pourra même, sur demande et en fonction de
votre degré de mobilité, entrer son véhicule dans
l’enceinte de l’établissement.
UNE FOIS CHEZ VOUS
Votre accompagnant reste à vos côtés pour la nuit. Vous
devez disposer d’un téléphone et vous ne devez pas
quitter votre domicile, et encore moins conduire, jusqu’au
lendemain de l’intervention.
UNE ÉQUIPE DE SOINS À VOTRE ÉCOUTE EN PERMANENCE
Tous les membres de l'équipe paramédicale sans exception, sont à votre écoute en permanence.
Ils veillent à votre bien-être tout en assurant leurs autres missions. Tous sauront agir ou faire
intervenir la personne la plus compétente en cas d'urgence.
Durant votre séjour vous allez rencontrer différents personnels de santé, ainsi que des membres des services généraux. Tous sont
là pour vous soigner et veiller à votre bien-être. Ils sont identifiables par des badges de couleurs différentes :
Vert : pour les services logistiques
Marron : pour les services administratifs
Bleu : pour les médecins
Jaune : pour les kinésithérapeutes et l'assistante sociale
Pour des raisons d’hygiène, les infirmières et aides soignantes ne portent pas de badge.
Leur nom est inscrit directement sur leurs tenues (galon bleu pour les infirmières, galon vert pour les employés de service hospitalier, rose pour les aides soignantes).
N O U V E L L E C L I N I Q U E D E T O U R S P L U S - S A I N T G AT I E N
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ALLIANCE
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L’ÉQUIPE MÉDICALE
LISTE DES PRATICIENS
URGENCES CARDIOLOGIQUES 24H/24 : 02 47 21 12 35 (SITE DE SAINT-GATIEN)
URGENCES 24H/24 : 02 47 88 37 15 (SITE DE L’ALLIANCE)
ANESTHÉSIE-RÉANIMATION
Sites de Saint-Gatien et de l’Alliance
UNE ÉQUIPE DE QUALITÉ
Toutes les activités de soin (ou presque) seront réalisés au sein des 2 établissements par
plus de 100 médecins pour les activités programmées mais aussi pour les missions de
service public et de permanence de soins.
LES MÉDECINS...
Ils délivrent des soins d’une très bonne qualité qui
contribuent à l’excellente réputation des établissements et du groupe. Les résultats des questionnaires de
satisfaction des patients en attestent ainsi que la
présence de la clinique dans les classements nationaux.
 Accueil des urgences polyvalentes et SOS Cœur,
anesthésie, réanimation,
Chaque médecin facture librement ses honoraires.
Toutefois par commodité, c’est la clinique qui effectue
les opérations de facturation auprés de la clientèle.
Toute question relative aux honoraires doit être
posée directement au médecin concerné et si
possible avant l’admission. Certains médecins autorisés à pratiquer des honoraires libres (secteur 2)
ont signé un Contrat d’Accès aux Soins avec
l’assurance maladie.
SECTEUR
SAINT-GATIEN
ALLIANCE
Dr ADOLPH William
1
02 47 21 17 93
02 47 88 37 11
Dr BARBIEUX François
2
02 47 21 17 93
02 47 88 37 11
Dr CHOPIN Fabrice
2
02 47 21 17 93
02 47 88 37 11
Dr DELPLACE Xavier
2
02 47 21 17 93
02 47 88 37 11
Dr DELVALLEE Gabriel
1
02 47 21 17 93
02 47 88 37 11
Dr DOUCET Olivier
2
02 47 21 17 93
02 47 88 37 11
Dr GALEANO Alexandre
2
02 47 21 17 93
02 47 88 37 11
Dr LERAILLER Gaétan
1
02 47 21 17 93
02 47 88 37 11
Dr MANKIKIAN Bernard
1
02 47 21 17 93
02 47 88 37 11
Dr MOUCHON Stéphanie
2
02 47 21 17 93
02 47 88 37 11
Dr ORLOWSKI Philippe
1
02 47 21 17 93
02 47 88 37 11
Dr RIEANT Jean-François
1
02 47 21 17 93
02 47 88 37 11
Dr VOURC’H Ronan
2
02 47 21 17 93
02 47 88 37 11
CARDIOLOGIE, RÉANIMATION, LABORATOIRE D’ÉCHOGRAPHIE CARDIAQUE ET VASCULAIRE,
RYTHMOLOGIE INTERVENTIONNELLE
Site de Saint-Gatien
Dr BODSON Laurent
1
02 47 66 59 62
Dr BRUERE Didier
1
02 47 66 59 62
Dr CESARI Olivier
1
02 47 66 59 62
Dr DELANNOY Eric
1
02 47 66 59 62
Dr DOLL Gérard
1
02 47 66 59 62
Dr FREDERIC Joël
1
02 47 66 59 62
Dr LOOSE Christophe
1
02 47 66 59 62
Dr MEURISSE Yvon
1
02 47 66 59 62
Dr MULIGO Agnès
1
02 47 66 59 62
Dr RAPHAEL Pierre
1
02 47 66 59 62
Dr SEEMAN Aurélien
2
02 47 66 59 62
 médecine polyvalente, unité de cancérologie et
soins palliatifs, chimiothérapie, gastro-entérologie,
pneumologie, médecine cardiologique, diabétologie, hémodialyse,
 chirurgie cardiaque, vasculaire, cardiologie inter-
ventionnelle et rythmologie, chirurgies thoracique,
digestive, chirurgie mammaire, gynécologique,
urologique, orthopédique et traumatologique et
Médecine du sport, chirurgie ORL et maxillo-faciale,
stomatologie, ophtalmologique et chirurgie esthétique plastique et reconstructrice,
 radiologie : 1 IRM et 1 scanner par établissement,
 des programmes d’éducation thérapeutique sont
organisés pour le patient diabétique et l’insuffisant
cardiaque.
Les médecins exercent une activité libérale au sein
des cliniques, ils sont indépendants de la clinique. La
clinique doit fournir aux médecins un plateau technique et des moyens (en personnel et matériel) leur
permettant « l’exercice normal » de leur spécialité.
Chacun des cabinets, même installé au sein des
établissements, est une entreprise indépendante de
ces mêmes établissements.
14
...AU CŒUR DE LA QUALITÉ
Le corps médical, bien qu’extérieur au périmètre de
certification des établissements, joue un rôle primordial dans la qualité globale du service offert à nos
patients. Les médecins sont impliqués dans le management de la qualité de plusieurs façons : par leur
certification par la Haute Autorité en Santé, par leur
participation aux EPP (Évaluation des Pratiques
Professionnelles), par leur participation active aux
différents comités qui contribuent chacun dans un
domaine particulier à la prise en charge du patient, à
la dynamique d’amélioration continue (Equipe opérationnelle d’hygiène, Comité de Lutte contre la Douleur,
Centre de Coordination de Cancérologie...).
L’implication des présidents des Commissions Médicales d’Etablissement dans la revue de direction et en
tant que cosignataires de la politique qualité joue aussi
un rôle essentiel.
Leur participation aux registres nationaux, comme
fichier REIN et fichier RDPLF (néphrologie), ainsi que
leurs participations aux enquêtes : dans la lutte contre
les infections nosocomiales, avec le patient traceur
(HAS V4), les IPASS jouent un rôle déterminant.
Site de L’Alliance
Dr AUTRET Marie-Laurence
2
02 47 51 44 00
*Honoraires et «secteurs»
Selon la convention qu’ils ont signée avec la Sécurité Sociale, les praticiens relèvent soit du secteur 1, soit du secteur 2 (ou DP, dépassement permanent). Secteur 1 : les
honoraires sont fixés par les organismes d’assurance obligatoire.
Secteur 2 (ou DP) : les honoraires sont dits « libres ». En fait, ils doivent être demandés « avec tact et mesure » lors de l’admission du patient, après accord préalable de
celui-ci. Ils doivent être affichés dans la salle d’attente. Dans les contrats qui lient les médecins à la clinique, il est précisé : « Le médecin s’engage à moduler ses honoraires
afin de faire en sorte qu’aucun patient ne se trouve dans l’obligation de refuser son hospitalisation au sein de la clinique pour insuffisance de moyens financiers ».
CAS* Pour en savoir plus : voir en page 17
N O U V E L L E C L I N I Q U E D E T O U R S P L U S - S A I N T G AT I E N

ALLIANCE
15
LISTE DES PRATICIENS
LISTE DES PRATICIENS
SECTEUR
SAINT-GATIEN
ALLIANCE
CARDIOLOGIE INTERVENTIONNELLE, CORO-SCANNER / IRM CARDIAQUE
RADIOLOGIE VASCULAIRE DIAGNOSTIQUE ET INTERVENTIONNELLE
ALLIANCE
CHIRURGIE PLASTIQUE, RECONSTRUCTRICE ET ESTHÉTIQUE
Site de Saint-Gatien
Dr BAR Olivier
1
02 47 21 12 03
Dr BARBEY Christophe
2
02 47 21 12 03
Dr BLANCHARD Didier
1
02 47 21 12 03
Dr CHASSAING Stéphan
1
02 47 21 12 03
Dr TURMEL-RODRIGUES Luc
1
02 47 21 12 03
Dr CHATEL Didier
1
02 47 66 30 13
Dr LE PAGE Olivier
2
02 47 66 30 13
Dr BERTON Christophe
2
02 47 21 12 75
Dr LEPROVOST Nicolas
2
02 47 61 16 30
Dr METOIS David
2
02 47 21 12 75
Dr POUYAT Xavier
2
02 47 61 16 30
Dr BARAT Didier
2
02 47 42 57 93
Dr BARON Jean-Christophe
2
02 47 42 57 93
Dr DEZAEL Jean-Charles
2
02 47 42 57 93
Dr DUCHÊNE Franck
2
02 47 42 57 93
Dr BOUCHOU François
2
02 47 54 54 56
Dr DUPEYRON Franck
Dr MOR-MARTINEZ Caroline
Dr ROUSSEL Benjamin
Dr FAUGON Henri
2
02 47 05 38 46
Dr QUIGNON Richard
2
02 47 05 38 46
Dr RICCI Karine
2
02 47 05 38 46
Dr BONIN-GOGA Béatrice
02 47 51 65 65
02 47 51 65 65
2
02 47 51 65 65
02 47 51 65 65
2
02 47 51 65 65
02 47 51 65 65
2
02 47 51 65 65
02 47 51 65 65
Dr FIGNON Alain
1
02 47 85 55 20
Dr ROY-NIOX-CHATEAU Florence
2
02 47 85 55 20
Dr WAYNBERGER Sandrine
2
02 47 85 55 20
CHIRURGIE ORL
Dr BOUETEL Vincent
2
Dr CALLABE Antoine
2
Dr JACQUET Patrick
Dr LECERF Patrick
02 47 66 53 30
02 47 20 70 80
2
Dr BONHOMME Patrick
Dr GUIRE Christophe
2
02 47 21 12 33
Dr CAMIADE Christophe
2
02 47 21 12 33
DIABÉTOLOGIE, ENDOCRINOLOGIE, TABACOLOGIE
Prise de rendez-vous pour journée d’hospitalisation à temps partiel : 02 47 21 15 15 poste 61 11
2
02 47 05 50 58
02 47 60 21 60
GASTRO-ENTÉROLOGIE
1
02 47 66 53 30
Dr BARBEREAU Didier
1
Dr BEJANIN Hervé
1
02 47 53 02 27
02 47 53 02 27
02 47 31 10 00
Dr BURASCHI Annie
1
02 47 60 21 60
02 47 60 21 60
02 47 20 15 47
Dr GAUTIER-JUBE Florence
1
02 47 54 67 22
02 47 54 67 22
02 47 20 15 30
Dr GILLION Jean-Marie
1
02 47 30 70 80
02 47 30 70 80
Dr HAPPl Marcel
2
02 47 60 21 60
02 47 60 21 60
Dr LUCAS Elodie
1
02 47 54 40 33
02 47 54 40 33
Dr PANTIN Bernard
1
02 47 60 21 60
02 47 60 21 60
Dr SERVE-BRILLARD Marie-Pierre
1
02 47 44 83 77
02 47 44 83 77
Site de L’Alliance
Dr BABUSIAUX Damien
2
02 47 54 64 64
Dr COIPEAU Patrick
2
02 47 54 64 64
Dr DE ROUVRAY Thibault
2
02 47 54 64 64
Dr FRANÇOIS Patrick
2
02 47 49 09 63
Dr LE DU Christophe
2
02 47 54 64 64
Dr OUDET Didier
2
02 47 54 64 64
CAS* Pour en savoir plus : voir en page 17
2
Dr ANCELIN Jean-Phillppe
2
2
Dr BLEUET François
02 47 54 32 96
2
2
CHIRURGIE VASCULAIRE
Dr GERVAISE Nathalie
02 47 66 53 30
CHIRURGIE ORTHOPÉDIQUE
Site de Saint-Gatien
Dr BARTHELEMY Jean-Paul
02 47 21 12 25
CHIRURGIE UROLOGIQUE
2
CHIRURGIE GYNÉCOLOGIQUE
Dr HAMMOUDI Karim
1
Site de L’Alliance
CHIRURGIE DIGESTIVE, ENDOCRINIENNE ET BARIATRIQUE
Dr JANY Thomas
02 47 48 03 93
CHIRURGIE STOMATOLOGIQUE ET MAXILLO-FACIALE
Site de Saint-Gatien
CHIRURGIE THORACIQUE
Dr GILBERT Bruno
2
Site de L’Alliance
CHIRURGIE CARDIAQUE
16
SAINT-GATIEN
SECTEUR
02 47 60 21 60
02 47 41 82 82
CAS*
*Les contrats d’accès aux soins, initialement programmés au 1er juillet 2013, sont entrés en vigueur au 1er décembre 2013.
Ces contrats d’accès aux soins, à destination des médecins du secteur 2 (honoraires libres), ont pour objectif de favoriser l’accès des patients à des tarifs opposables (tarifs
sécurité sociale) et réduire leur reste à charge. Par exemple, pour une consultation de spécialiste de secteur 2 facturée 40 euros, le reste à charge du patient doit s’élever à
12 euros dans le cadre du contrat d’accès aux soins (contre 17 euros hors contrat), cette consultation étant remboursée sur la base de 28 euros (contre 23 euros auparavant).
L’accord sur les dépassements d’honoraires avait été conclu le 25 octobre 2012 après négociations entre l’assurance maladie, les syndicats de médecins et l’Union nationale
des organismes complémentaires d’assurance maladie.
Source : www.service-public.fr
17
LISTE DES PRATICIENS
LISTE DES PRATICIENS
SECTEUR
SAINT-GATIEN
ALLIANCE
LASER DERMATOLOGIQUE
ALLIANCE
PHLÉBOLOGIE - ANGIOLOGIE
Dr CAILLEUX Pascale
2
02 47 27 08 67
Dr MAUBOUSSIN Martine
1
02 47 80 96 00
Dr MONEGIER Dominique
1
02 47 05 01 46
Dr LANGE Gérard
Dr CHILLOU Christian
1
Dr ESTEPA Bernard
1
02 47 88 37 98
Dr SARI Fatih
1
02 47 88 37 98
Dr THIBAULT Jean-Michel
1
2
Dr GUYOMARC’H Frédéric
1
02 47 66 80 66
Dr HAZOUARD Eric
2
Dr MAFFRE Jean-Philippe
1
02 47 54 48 78
02 47 54 48 78
02 47 60 80 47
02 47 31 23 86
02 47 31 23 86
MÉDECINE ET TRAUMATOLOGIE DU SPORT
Dr LEBRUN Pierre
2
PNEUMOLOGIE
LABORATOIRE DE BIOLOGIE MÉDICALE
02 47 80 86 01
02 47 34 35 87
MÉDECINE INTERNE - ONCOLOGIE
RADIOLOGIE GÉNÉRALE, EXPLORATIONS VASCULAIRES
Scanner et IRM : Prise de rendez-vous : 02 47 70 60 50 ou à l’ accueil : 02 47 20 10 33
Dr ASQUIER Elizabeth
02 47 88 37 12
Dr AUBRY Jean-Claude
1
02 47 88 37 12
Dr CAILLEUX Jean-Baptiste
1
02 47 88 37 12
Dr COTTY Philippe
1
02 47 21 11 16
Dr DUTREIX Jean-Luc
1
02 47 21 11 16
Dr GERVEREAU Dominique
1
02 47 21 11 16
Dr GOMEZ Michel-Ange
1
02 47 21 11 16
Dr LETOURMY Jean-Marc
1
02 47 88 37 12
02 47 88 37 12
02 47 88 37 12
Dr BIELSA Claude
1
02 47 87 08 50
Dr MOREAU Laurence
1
02 47 88 37 12
Dr REISENLEITER Martine
1
02 47 87 08 50
Dr N'GUYEN Phuoc
2
02 47 88 37 12
Dr ROGER Rodolphe
1
02 47 21 11 16
02 47 88 37 12
Dr SORlN Bernard
1
02 47 21 11 16
02 47 88 37 12
NÉPHROLOGIE-HÉMODIALYSE
Dr BENSENOUCI Bouhafs Hadj
1
02 47 21 12 60
Dr VINIKOFF Catherine
1
02 47 21 11 16
Dr GAUTARD Ruxandra
1
02 47 21 12 60
Dr WARGNIER Olivier
1
02 47 21 11 16
Dr VON EY Friederike
1
02 47 21 12 60
Dr WOLMAN Frédéric
1
02 47 88 37 12
02 47 88 37 12
URGENCES
NEUROCHIRURGIE - CHIRURGIE DU DOS
Dr LORET Jean-Edouard
2
02 47 88 37 80
Dr BELHADJ Hafedh
1
02 47 88 37 15
Dr VINIKOFF Laurent
2
02 47 88 37 80
Dr CAO Huy Huu
1
02 47 88 37 15
Dr DEHIBA Zoheir
1
02 47 88 37 15
Dr PORNIN Antoine
1
02 47 88 37 15
OPHTALMOLOGIE, LASER EXCIMER
18
SAINT-GATIEN
SECTEUR
Dr BONISSENT Jean-François
2
02 47 31 65 00
Dr SPITZ Christine
1
02 47 88 37 15
Dr CHAVY Benoît
2
02 47 70 12 30
Dr RANDRIAMALALA Solo
1
02 47 88 37 15
Dr FAVARD Anne
2
02 47 70 12 30
Dr SUBTIL Florent
1
02 47 88 37 15
Dr GODIAZEK Anne
2
02 47 31 65 00
Dr HANTZ Emeric
2
02 47 70 12 30
Dr MALA Laurent
2
02 47 31 65 00
Dr RAZAVI Sam
2
02 47 31 65 00
Dr SELLAMI Louisa
2
02 47 70 12 30
02 47 70 12 30
CAS* Pour en savoir plus : voir en page 17
Les cabinets de consultation des médecins, bien que situés dans l’établissement, sont des lieux privés, indépendants de la clinique. Ils ne sont pas gérés par l’administation de la clinique et leur personnel est indépendant.
N O U V E L L E C L I N I Q U E D E T O U R S P L U S - S A I N T G AT I E N

ALLIANCE
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SITE
DE
L’A L L I A N C E
SITE
SA I N T- G AT I E N
URGENCES CŒUR
LES URGENCES
LES URGENCES, 24H/24
02 47 88 37 15
Le service d’urgences est un élément clef de
l’éventail de soins de L’Alliance, sa vocation est à la
fois simple et ambitieuse : répondre à tous les
besoins de santé de la population de Tours-Nord et à
celle du Nord-Touraine.
Or, parmi ces besoins, figurent le service d'accueil des
urgences reconnues comme mission de service public.
Des médecins urgentistes libéraux secondés par une
équipe de personnels soignants assurent la permanence
des soins. La structure créée fin 2004 a vite démontré
son utilité et son efficacité. Aujourd’hui, installée dans
ses nouveaux murs, elle reçoit plus de 20 000 patients
par an, et sa croissance se poursuit.
COMPÉTENCE HUMAINE ET MOYENS MATÉRIELS
Le service d’urgences est ouvert 24h sur 24. Deux
médecins sont présents, ainsi que des infirmières et aides
soignantes. L’un des urgentistes de L’Alliance définit ainsi le
champ d’action du service : « Nous prenons en charge tous
les types d’urgences, adultes et enfants, à l’exception des
polytraumatismes (accidents de la route avec fractures
multiples), des urgences psychiatriques lourdes et de la
néonatologie. En cas de besoin, nous orientons ces patients
vers les services hospitaliers adaptés. Nous travaillons avec
eux, main dans la main ».
À tout moment, pour faire leurs diagnostics, les urgen-
tistes de L’Alliance peuvent recourir aux moyens
d’investigation de la clinique : radiologie conventionnelle,
échographie, laboratoire d’analyses, scanner, IRM. Derrière
ce premier maillon de la prise en charge des patients, une
équipe d’astreinte couvrant l’ensemble des spécialités
médico-chirurgicales, est mobilisable à tout instant.
Le service d’urgences de L’ALLIANCE dispose d’un vaste
plateau fonctionnel, au centre duquel se trouve le poste
infirmier d’où est assurée la surveillance générale.
Huit boxes peuvent accueillir les patients à leur arrivée, chacun
disposant de l’équipement correspondant à sa vocation :
déchoquage, plâtre, sutures, pédiatrie, examens divers.
Une autre partie du service comprend huit lits de
« surveillance rapprochée » pour les patients en attente
d’adaptation de leur traitement.
Tous ces lits sont équipés d’appareils individuels de
surveillance monitorée - donc avec une sécurité optimum.
TRAUMATOLOGIE, URGENCE DU DOS
PROBLÈMES MÉDICAUX
La traumatologie (fractures, entorses, plaies, brûlures,
accidents domestiques, de sport ou du travail)
représente plus de la moitié des entrées dans le
service. Les cas restants sont des problèmes médicaux :
douleurs abdominales, thoraciques, urologiques, et
surtout, l’ensemble des pathologies liées à l’altération
de l’état général des personnes âgées.
En moyenne, 85 % des personnes qui passent au
service d'accueil des urgences retournent directement à leur domicile après leurs soins. Seuls 15 % de
patients provenant des urgences sont transférés dans
les services de chirurgie ou de médecine clinique, en
fonction de leur pathologie.
Une coopération avec d’autres structures spécialisées
est en place (ex : psychiatrie, grands brûlés, obstétrique, accidents vasculaires etc.).
QUAND ET COMMENT RECOURIR AU SERVICE D’URGENCES ?
Les médecins urgentistes recommandent de contacter en premier lieu le médecin traitant chaque fois que
possible, en particulier pour les problèmes médicaux (il connaît les antécédents de la personne, et jugera de
l’opportunité de recourir au urgences). Néamoins le recours au services des urgences est possible :
SERVICES DES URGENCES 7 JOURS SUR 7 ET 24H/24 :
Soit en appelant le 15
(où un médecin régulateur aiguillera la personne vers l’Alliance)
Soit en se présentant directement au service d’accueil des urgences de l’établissement.
URGENCES CŒUR 24H/24
02 47 21 12 35
Le service d’urgences cardiologiques répond
24h/24 à la mission de service public qui lui a été
attribuée par les pouvoirs publics :
L’ACCUEIL DES URGENCES CARDIOLOGIQUES
Il prend en charge des personnes adressées par un
autre établissement de soins, par un médecin de ville
(généraliste ou spécialiste), ou amenées directement
par un proche. Face aux situations les plus extrêmes, en
cas d’état de choc, avec arrêt cardio- respiratoire, engageant le pronostic vital à court terme, le malade est placé
directement dans le box de « déchocage » pour recevoir
les premiers actes de soins vitaux immédiats. En dehors
de ces situations - heureusement rarissimes - les patients
sont pris en charge par l’équipe de soins dans l’un des
trois box d’urgence du service, équipés d’appareils de
surveillance
électro-cardiographique
(ECG)
qui
contrôlent en continu, la fréquence cardiaque, la tension,
la fréquence respiratoire, l’oxygénation du sang.
Nuit et jour
En quelques minutes, l’un des cardiologues de garde
dispose ainsi des premières informations indispensables
lui permettant de prescrire d’éventuels examens
complémentaires à réaliser sans délai : bilan sanguin,
examens radiologiques et écho-cardiographiques, etc.
À tout moment, les troubles du rythme et de la conduction peuvent être pris en charge. Si nécessaire, la mobilisation peut s’amplifier. L’équipe de cardiologie interventionnelle peut réaliser en urgence, de nuit comme
de jour, une coronarographie puis éventuellement
procéder à la dilatation d’une artère coronaire.Au-delà,
une intervention chirurgicale majeure à cœur ouvert,
avec circulation extra-corporelle, peut également être
déclenchée à toute heure, l’ensemble de l’équipe
médico-chirurgicale complète étant mobilisable en
permanence.
RETOUR RAPIDE À DOMICILE OU HOSPITALISATION
Les situations les plus courantes sont évidemment
résolues sans le recours à cette mobilisation générale.
Sur les quelques 3 000 entrées annuelles au service
d’urgences cardiologiques, environ un tiers se
concluent par un diagnostic autre qu’un problème
cardiaque (ex : douleurs intercostales), et un retour
immédiat à domicile. Les autres cas sont suivis d’une
hospitalisation dans le service de la clinique le mieux
adapté à chaque situation. Parfois, en cas de découverte d’autres pathologies, un transfert pourra être
demandé vers un service public ou privé traitant la
maladie décelée.
La création du service d’urgences cardiologiques a
entraîné le renforcement des gardes médicales et du
personnel hospitalier. Chaque nuit, deux médecins
(cardiologues-réanimateurs ou anesthésistes-réanimateurs) sont présents sur le site de Saint-Gatien.
Un système d’astreinte des médecins et chirurgiens
leur permet de déclencher à tout instant la chaîne de
prise en charge des cas les plus graves.
LES 5 ÉTAPES DE LA PRISE EN CHARGE RAPIDE EN CAS D’APPARITION D’UN SYMPTÔME CARDIAQUE
Étape 1 : le malade ou sa famille appelle le centre 15 ou son médecin traitant ou spécialiste.
Étape 2 : une prise de contact est réalisée entre le médecin sur place et le médecin de garde aux urgences cardiologiques.
Étape 3 : sur la base de ce dialogue, des mesures vont être prises dont l’accueil du malade et les premiers
gestes à pratiquer dès son arrivée.
Étape 4 : le transport vers la clinique est assuré dans les meilleures conditions de sécurité.
Étape 5 : accueil et prise en charge du patient.
Nous recevons ainsi des patients porteurs d’affections cardiaques dont le traitement s’avère urgent, mais aussi des patients
venant d’autres établissements et dont l’état s’est aggravé ou nécessite un examen ou une intervention impossibles à réaliser
dans la première unité d’accueil.
SECOURS AUX CARDIAQUES : UNE ORGANISATION RÉGIONALE REMARQUABLE
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Par une autorisation spécifique du Schéma Régional d’Organisation Sanitaire et Sociale (SROSS), le site Saint-Gatien de NCT+
est autorisé à recevoir les urgences de cardiologie à travers un réseau de soins coordonnés comprenant le centre 15 et le SAMU.
Ainsi, toute personne atteinte d’une affection cardiaque peut être secourue dans les meilleurs délais dans toute la région Centre.
Le SAMU a même été doté d’un hélicoptère afin que chaque urgence soit gérée dans les meilleurs délais. Dans ce SROSS, la
Clinique St Gatien a une place importante avec son éventail de services et d’autorisations d’activités : urgences cardiologiques, USIC, réanimation, coronarographie et angioplastie coronaire, pose de pacemakers « triple chambre », pose de
défibrillateurs implantables, chirurgie cardiaque, mise en service d’un IRM pour optimiser les diagnostics.
N O U V E L L E C L I N I Q U E D E TO U R S P L U S - S A I N T G AT I E N
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ALLIANCE
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LE PÔLE CARDIO-VASCULAIRE
LE PÔLE CARDIO-VASCULAIRE
Le pôle cardio-vasculaire occupe une place importante dans notre établissement.
Ses praticiens (chirurgiens et médecins) mettent leurs compétences au service
des malades du grand centre-ouest de la France souffrant des maladies cardiovasculaires
les plus complexes, et en particulier relevant de la chirurgie cardiaque.
LA CHIRURGIE CARDIAQUE
La Nouvelle Clinique de Tours Plus - Saint Gatien 
Alliance sont les seuls établissements privés de la
région Centre autorisés à pratiquer la chirurgie
cardiaque : des interventions majeures pour traiter
des pathologies engageant le pronostic vital.
À ce titre, dans le cadre de la procédure du «consentement éclairé», les patients sont informés de leur
situation cardiaque, du risque opératoire et du bénéfice à attendre de l’intervention proposée.
Une équipe experte (composée de trois chirurgiens
spécialistes, d’anesthésistes-réanimateurs, de cardiologues, d’infirmières spécialisées de bloc opératoire et
d’aides-soignantes) est disponible 24h/24h tous les
jours de l’année pour réaliser ces interventions
(environ 700 par an).
La chirurgie des artères coronaires (pontages coronaires), des valves cardiaques, et de l’aorte thoracique
constitue la majorité de l’activité de chirurgie
cardiaque dans notre établissement. Ces interventions sont réalisées, dans leur grande majorité, sous
circulation extra-corporelle, à cœur arrêté.
disponibles : prothèses mécaniques, tous les concepts
de prothèses biologiques, prothèses per-cutanées
(TAVI), pour répondre aux besoins cliniques spécifiques de chaque patient.
 La chirurgie de la valve mitrale repose prioritairement sur les réparations valvulaires (plasties mitrales)
permettant de conserver la valve du patient.
Les trois chirurgiens cardiaques développent également dans l’établissement une activité de chirurgie
«miniinvasive» (courtes incisions, chirurgie vidéo-assistée), qui s’inscrit dans l’actualisation raisonnée de
l’offre de soins.
Des résultats fonctionnels et durables
Le souci constant des chirurgiens est double :
 supprimer la menace vitale et les symptômes dus à
la maladie cardiaque,
 rendre durables ces améliorations pronostiques et
symptomatiques.
Pour cela, les chirurgiens appliquent des techniques
opératoires sans cesse actualisées, en fonction des
progrès médicaux et chirurgicaux.
Les pontages coronaires (dérivations de sang pour
court-circuiter les segments obstrués des artères coronaires) sont réalisés exclusivement avec des artères
thoraciques (artères mammaires internes) permettant
un traitement complet des artères coronaires malades
(grâce à plusieurs pontages par patient) et un bénéfice
cardiaque pérenne, démontré par des études scientifiques.
 La chirurgie valvulaire concerne essentiellement la
valve aortique et la valve mitrale.
 La chirurgie de la valve aortique consiste le plus
souvent en un remplacement de la valve malade par
une prothèse (la réparation de la valve aortique étant
réservée à quelques patients moins nombreux). Pour
ces interventions de remplacement valvulaire
aortique, les chirurgiens sont capables de réaliser
toutes les techniques opératoires modernes en fonction des différentes prothèses valvulaires actuellement
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Une récupération plus rapide
En chirurgie cardiaque comme dans les autres secteurs de soins, les patients sont pris en charge à des âges de plus en plus
avancés. La chirurgie cardiaque des octogénaires est devenue une pratique courante.
Parallèlement, les durées d’hospitalisation se réduisent constamment, avant le transfert dans un établissement de rééducation spécialisée. La réhabilitation précoce post-opératoire est le résultat d’une prise en charge globale par divers
intervenants (médecins, infirmières, aides-soignantes, kinésithérapeutes), et particulièrement de la prise en charge de la
douleur au moyen de protocoles antalgiques mis au point et suivis par l’équipe de lutte contre la douleur (CLUD).
Ainsi les patients se disent souvent «très étonnés de leur prompte récupération post-opératoire», le vécu de leur chirurgie se révélant bien meilleur que ce qu’ils appréhendaient a priori.
LA CHIRURGIE VASCULAIRE
Les deux chirurgiens vasculaires de la clinique
prennent en charge l’ensemble des pathologies
vasculaires « périphériques » (qui ne concernent pas
le coeur et ne nécessitent pas de circulation extracorporelle). Selon les cas, l’action curative peut aller
de
l’intervention
chirurgicale
conventionnelle
(pontage,..) au traitement chirurgical endo-vasculaire
(dilatation, pose de stent,..) en passant par le traitement médical, la correction des facteurs de risque et
la rééducation. La spécificité de nos établissements
repose essentiellement sur le traitement des pathologies artérielles lourdes : sténoses carotidiennes,
anévrismes de l’aorte abdominale, artérite des
membres inférieurs… jusqu’aux pathologies veineuses
(principalement les varices).
Cette activité est en pleine croissance en raison du
vieillissement général de la population et des conséquences du tabagisme, notamment chez des femmes
de plus en plus jeunes.
LE PÔLE CARDIO-VASCULAIRE
LE PÔLE CARDIO-VASCULAIRE
LA CARDIOLOGIE INTERVENTIONNELLE
Les cardiologues interventionnels de la clinique
assurent une permanence de soins 24h/24, sur un
plateau technique composé de trois salles
d’angiographie numérisée équipées d’une installation d’imagerie informatique de pointe.
Ils réalisent à la fois des actes à vocation diagnostique
(exploration de malades atteints de pathologies coronariennes, valvulaires et myocardiques) ou à vocation
thérapeutique.
Concernant les maladies des artères du cœur, il s’agit
de dilatations coronaires visant à remettre à taille
normale le diamètre intérieur d’une artère coronaire
rétrécie par des plaques d’athérome. Ces dilatations
sont presque toujours accompagnées de la pose
d’une endoprothèse « Stent » (petit tube métallique),
pouvant être active (par diffusion d’un médicament
diminuant le risque de resténose). L’équipe de Saint
-Gatien traite ainsi, par angioplastie coronaire, environ
un millier de patients par an (un nombre sans cesse
LA RYTHMOLOGIE : À LA POINTE DU PROGRÈS
Les cardiologues de la clinique ont un objectif
permanent : proposer à leurs patients les traitements à la pointe de l’innovation.
A i n si, ils d é ve loppen t par ticu lièrement la
stimulation/défibrillation cardiaque et la rythmologie
interventionnelle qui permettent de traiter les anomalies d’excitation ou de conduction électrique du cœur,
responsables, selon les cas, d’accélération ou de
ralentissement du rythme cardiaque.
Stimulateurs et défibrillateurs
L’implantation d’un stimulateur cardiaque connecté
à une ou plusieurs sondes positionnées dans le cœur
(en passant par une veine sous la clavicule), s’adresse
à des patients dont le cœur est trop lent et nécessite
d’être stimulé.
Le défibrillateur implantable (appareil beaucoup plus
sophistiqué) peut, en plus, éradiquer les « emballements » dangereux du rythme. Un tel appareil
prévient les risques de mort subite.
Parfois, un stimulateur ou un défibrillateur pourra être
doté d’une fonction de « resynchronisation » avec une
sonde positionnée sur le côté gauche du cœur, le but
étant de stimuler en harmonie des parois qui ne se
contractent pas en phase et sont responsables
d’insuffisance cardiaque.
Cette technique complexe exige une collaboration
étroite entre divers cardiologues de l’équipe : rythmologues, échographistes, spécialistes de l’insuffisance
cardiaque, de l’IRM cardiaque…
Près de 400 stimulateurs, 100 défibrillateurs et 80
systèmes de resynchronisation cardiaque sont
implantés annuellement à NCT+.
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Supprimer les courts-circuits
Le grand domaine d’innovation est sans aucun doute
le traitement des troubles du rythme par « ablation »,
seule alternative pouvant conduire à une guérison si les
médicaments ne sont pas assez efficaces ou mal
supportés par le patient. Le principe est d’éradiquer
par brûlures les courts circuits responsables de tachycardies. L’intervention est réalisée avec une sonde
remontée jusqu’au cœur à partir d’un abord fémoral. La
brûlure est réalisée soit par la chaleur (radiofréquence)
soit par le froid (cryoablation). L’autorisation administrative d’ablation des troubles du rythme accordée à
la clinique Saint-Gatien est de niveau 2 (le plus élevé).
Il confirme la reconnaissance de la compétence de
notre équipe médicale par les instances sanitaires.
Outre l’ablation des tachycardies les plus faciles à
traiter, notre clinique était en 2012 l’un des trois seuls
établissements publics et privés de la région ayant
l’accréditation pour traiter les troubles du rythme complexes (type fibrillation atriale, tachycardie ventriculaire), techniques plus lourdes couplées le plus souvent
à l’utilisation de systèmes très perfectionnés de cartographie du coeur en trois dimensions (à l’aide d’un
système voisin du GPS) pour repérer au mieux les
zones de courts-circuits.
Ainsi, près de 300 ablations, dont une centaine
d’ablations dites « complexes », sont réalisées
chaque année dans nos cliniques... Des chiffres en
hausse permanente !
Le recours à ces techniques « lourdes » ne peut être
réalisé que grâce à la sécurité supplémentaire apportée par la présence, sur place, d’une équipe de chirurgie cardiaque prête à intervenir à tout moment, en cas
de nécessité.
croissant). Ces interventions sont pratiquées par
l’intermédiaire de sondes introduites par l’artère radiale
(poignet) ou fémorale (aine).
Une nouvelle avancée :
les valves aortiques percutanées
Concernant les maladies des appareils valvulaires, les
cardiologues
interventionnels
de
Saint-Gatien
pratiquent la pose de valves aortiques percutanées
depuis 2010, en collaboration étroite avec les équipes
de chirurgie cardiaque et d’anesthésie. Ils figurent
parmi les pionniers nationaux de cette technique qui
permet d’éviter, chez certains patients à haut risque, le
recours à la chirurgie cardiaque.
Une centaine de valves aortiques percutanées sont
posées chaque année à Saint-Gatien.
Les cardiologues interventionnels réalisent également l’ensemble des examens cardiaques IRM et
scanner. Plus de 1 000 IRM cardiaques sont ici réalisées annuellement.
LA RADIOLOGIE VASCULAIRE INTERVENTIONNELLE
La renommée du Dr Luc Turmel-Rodrigues, radiologue interventionnel, l’a amené à coprésider, à Tours, un congrès
international auquel ont participé environ 400 spécialistes, sur le thème de la fistule des dialysés.
Dans notre établissement, le docteur Turmel-Rodrigues consacre 90 % de son temps à ces fistules, à leur étude, à
l’enseignement, et à leur « dilatation » quand elles s’obstruent. Il réalise environ 1.000 dilatations par an au profit de
patients de toute la région. Des médecins étrangers viennent dans nos murs pour se former à ses côtés. « Durant
notre congrès, dit-il, nous, Français, avons attiré l’attention sur l’intérêt de créer des fistules à l’avant-bras, alors que
beaucoup de praticiens dans le monde les font au coude par commodité, mais avec des risques de complications
plus importants… S’il y a une bonne coopération entre le chirurgien, le néphrologue et le radiologue interventionnel
(comme ici, à Saint-Gatien), les fistules à l’avant-bras sont possibles, même lorsque les vaisseaux ne sont pas parfaits.
Et elles sont plus durables ». En contrepartie, elles sont plus difficiles à réaliser...
Mais cela n’effraie pas les spécialistes de notre établissement : ils sont à la pointe dans ce domaine.
N O U V E L L E C L I N I Q U E D E TO U R S P L U S - S A I N T G AT I E N
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ALLIANCE
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LA DIABÉTOLOGIE
LE CENTRE DE DIALYSE
Ouvert en 2002, le service de dialyse de Saint-Gatien est le seul centre privé de ce type en
Indre-et-Loire. Il est installé dans un bâtiment spécifique, à quelques dizaines de mètres du bâtiment principal. Trois médecins néphrologues en ont la responsabilité.
En donnant à Saint-Gatien l’autorisation de créer ce centre, les autorités sanitaires régionales ont
répondu à une logique médicale et à un besoin de la population.
La prise en charge globale du diabète à Saint-Gatien est rapidement devenue une référence dans
la région Centre par l’importance de l’équipe qui s’y consacre et l’originalité de sa démarche.
Le diabète étant un facteur de risque pour le cœur et les vaisseaux, notre clinique, avec son puissant pôle cardio-vasculaire et néphrologique, était la structure idéale pour prendre en charge le traitement de cette maladie et de ses complications multiples : cardiaques, vasculaires, rénales, ophtalmologiques...
Deux médecins endocrinologues-diabétologues assument la responsabilité du service, secondées par deux
infirmières spécialisées, deux diététiciennes et une éducatrice sportive.
90 PATIENTS EN HÉMODIALYSE
Le centre de dialyse est ouvert du lundi au samedi
de 7 h à 24 h. Ces horaires permettent trois séances
dans la journée. Au total, environ 90 personnes sont
prises en charge régulièrement, par roulement.
Evidemment, après le passage de chaque malade, une
désinfection de toutes les machines est effectuée.
La clinique dispose de vingt « générateurs » pour
l’activité habituelle. Elle maintient par ailleurs deux
générateurs disponibles à tout instant pour les
urgences dans les autres services de l’établissement.
L’ensemble des matériels est maintenu au niveau
opérationnel maximum grâce à la présence, sur place,
d’un technicien spécialisé.
ÉPURER LE SANG
La dialyse est destinée aux insuffisants rénaux chroniques. Ce traitement épure le sang en éliminant de
l’organisme les déchets et l’excès d’eau.
Il y a deux types de dialyse : l’hémodialyse et la
dialyse péritonéale. Dans le cas de l’hémodialyse, le
sang est épuré en passant à travers un « rein artificiel »
(dialyseur). Il est pris au niveau du bras, passe dans la
machine où il est débarrassé de ses substances toxiques.
Purifié, il est ensuite réintroduit dans le circuit sanguin.
La dialyse péritonéale a recours à un processus de
filtration similaire, mais dans ce cas, le sang est épuré à
l’intérieur de l’abdomen, via le péritoine.
La dialyse péritonéale se pratique à domicile. Elle
permet une grande autonomie du patient, mais exige
un apprentissage rigoureux, puis une surveillance
périodique en milieu hospitalier. Le service prend en
charge les deux types de dialyse.
COMPLÉMENTARITÉ
La complémentarité entre un pôle cardio-vasculaire de
pointe et un centre de dialyse s’impose d’elle même. Les
malades traités dans le pôle cardio-vasculaire présentent
parfois des complications rénales qui exigent de recourir à
l’hémodialyse. Dans l’autre sens, les insuffisants rénaux
chroniques « lourds » qui viennent à leurs séances
d’hémodialyse, ont parfois besoin d’être pris en charge en
urgence dans l’unité cardio-vasculaire de la clinique. La
sécurité supplémentaire apportée par le voisinage des
deux services est à double sens !
LA GREFFE DE REIN
Plusieurs insuffisants rénaux dialysés dans notre établissement ont pu bénéficier d’une greffe de rein. La greffe est,
pour un malade chronique, le seul moyen d’échapper à la
contrainte des dialyses trois fois par semaine. En France,
chaque année, on pratique environ 2.500 greffes de rein :
un nombre insuffisant, en regard des 8.500 patients en
liste d’attente ! La pénurie de greffons est liée au nombre
restreint de personnes qui, de leur vivant, font connaître
leur volonté de don d’organes, après leur décès.
LA FISTULE
Avant toute prise en charge en hémodialyse au long cours,
les patients doivent subir une intervention chirurgicale au
bras visant à raccorder une artère et une veine par une
fistule. C’est dans la veine, ainsi dilatée par la pression
sanguine, que sont placées, à chaque séance, les aiguilles
par lesquelles le sang est prélevé pour passer dans le
générateur, avant d’être réintroduit dans l’organisme.
L’un des radiologues de Saint-Gatien est spécialisé dans
le traitement percutané des complications qui
surviennent parfois au niveau de cette fistule.
DEUX TYPES DE PRISE EN CHARGE
Lors d’une hospitalisation dans un service de la
clinique, pour quelque motif que ce soit, toute
personne diabétique (ou chez qui sera dépisté un
diabète) est mise en relation avec l’équipe du service
de diabétologie pour adapter le traitement antidiabétique ou faire le point sur la maladie diabétique
(en complétant l’évaluation de son retentissement en
cas de complication), ou mettre en place des mesures
hygiénodiététiques.
En hospitalisation de jour, des « bilans-diabète »
sont effectués dans le service de diabétologie pour
aider les patients à dépasser les difficultés spécifiques rencontrées au quotidien : hygiène de vie,
observance du traitement, insulinothérapie, coordination des différents examens indispensables, acceptation de la maladie et de contraintes.
Tous les diabétiques de type 1 (traitement par insuline
exclusivement) ou de type 2 (traitement oral et/ou
insulinothérapie) sont concernés par cette prise en
charge.
DES « BILANS-DIABÈTE » EN UNE JOURNÉE
En accord avec le médecin traitant, et grâce à la
diversité des spécialités représentées sur le site de
Saint-Gatien, des « journées- bilans » peuvent être
organisées par petits groupes.
Ces journées sont bien rôdées, avec, en parallèle,
selon les besoins, la réalisation immédiate d’examens
complémentaires programmés à l’avance :




bilan biologique,
test d’effort,
fond d’œil,
examens d’imagerie.
Ces journées comprennent également :
 un temps spécifique « d’éducation thérapeutique »,
orienté notamment sur la diététique (animé par une
diététicienne),
 un petit-déjeuner et un déjeuner pris en commun
pour mettre en pratique les recommandations
d’équilibre alimentaire,
 une sensibilisation et une initiation à l’activité
physique, avec une éducatrice sportive spécialisée.
La journée (coordonnée par les deux infirmières) est
clôturée par une synthèse avec le médecin diabétologue responsable de l’hospitalisation : élaboration des
objectifs prioritaires d’éducation, du plan de traitement et du programme de surveillance ultérieure.
UNE PANOPLIE DE PROGRAMMES
D’ÉDUCATION SPÉCIFIQUES
D’autres programmes d’éducation spécifiques peuvent
être proposés par petits groupes, ou individuellement :
formation à l’insulinothérapie fonctionnelle, instauration d’un traitement par pompe à insuline en hospitalisation de jour, mesure en continu de la glycémie
(holter glycémique).
Plus récemment, ont été développés des programmes
de prise en charge de l’excès de poids, de préparation
à la chirurgie de l’obésité, ainsi qu’une prise en charge
des patientes atteintes de diabète gestationnel
(facteur de risque de diabète de type 2 et
d’événements cardiovasculaires).
L’ensemble de cette organisation constitue une panoplie complète, adaptable à chaque cas.
Contact : 02 47 21 15 15 poste 61 11.
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27
MÉDECINE POLYVALENTE
LE PÔLE CANCÉROLOGIE
La NCT+ répond aux directives du « Plan Cancer » national. En ce sens, elle s’est engagée à
soigner « autrement ».
Outre l’approche pluridisciplinaire et les hautes compétences en matière de chirurgie ou encore
de chimiothérapie, la prise en charge des malades comprend un accompagnement complet, un
soutien psychologique et social, pour faire face au cancer dans les meilleures conditions médicales et humaines…
MÉDECINE POLYVALENTE, L’ÉLÉMENT CLEF
Par sa polyvalence, le service de médecine interne est un élément clef. Il accueille des patients
présentant des pathologies très diverses : cancers, infections, insuffisances cardiaques, diabète,
problèmes rhumatologiques, pulmonaires, pathologies digestives...
Une partie de ces patients est adressée au service
par le médecin traitant ; d’autres sont transférés
depuis un service chirurgical ; beaucoup viennent
des urgences de la clinique, témoignant ainsi de la
coordination de ces deux services.
Le service de médecine polyvalente est dirigé par une
équipe de médecins internistes. D’une capacité de 48
lits, dont 9 lits de soins palliatifs, il est situé au
UN DISPOSITIF D’ANNONCE DE LA MALADIE
Une annonce maladroite de la maladie peut avoir de
graves répercussions sur l’efficacité du traitement et
sur la capacité du patient à faire face. C’est pourquoi
un dispositif d’annonce pluridisciplinaire est organisé
par étape. Le diagnostic est annoncé par le médecin
ou le chirurgien lors d’une ou plusieurs consultations.
Une coordination entre les différents intervenants
se met en place pour définir la stratégie thérapeutique, qui est proposée au patient sous la forme
d’un « contrat personnalisé de soins ». Un personnel
soignant dédié au diagnostic d’annonce assure
l’accompagnement du patient et de ses proches pour
leur apporter toute information complémentaire et
agir pour diminuer le stress et lever les doutes.
La liaison indispensable avec le médecin de famille est
assurée ainsi que la mise en relation avec l’équipe des
« soins de support ».
UNE ÉQUIPE PLURIDISCIPLINAIRE
POUR FAIRE FACE
Contre le cancer, les praticiens font équipe. Les décisions thérapeutiques sont prises collégialement entre
médecins, chirurgiens et radiothérapeutes, du
diagnostic aux bilans d’évolution. Après une éventuelle opération, les chimiothérapies sont prises en
charge dans le cadre des services de soins ambulatoires (hospitalisation de jour), avec un accueil spécialement adapté à ce type de thérapeutique.
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UN ACCOMPAGNEMENT COMPLET
Psychologues, socio-esthéticiennes, réflexologues et
assistantes sociales travaillent, en liens étroits avec les
soignants, pour résoudre les problèmes de nature affective ou matérielle que peuvent rencontrer les patients,
mais aussi leurs proches. Pour faire face au risque de
syndrome dépressif, pour mieux organiser la vie à domicile ou accompagner les démarches administratives ou
financières, ce soutien est primordial, de l’annonce du
diagnostic à la rémission, et même l’après rémission.
UNE PRISE EN CHARGE DU CANCER
QUI FAIT RÉFÉRENCE DANS LA RÉGION
L’équipe médicale est renforcée :
les oncologues dédiés et les spécialités chirurgicales sont organisés pour la prise en charge des
cancers en chirurgie mammaire, digestive, gynécologique, urologique, thoracique et la chimiothérapie, en utilisant les dernières techniques (chirurgie
robotique ou cœliochirurgie) et en permettant,
quand cela est possible, une prise en charge chirurgicale en ambulatoire.
Pour améliorer le confort du patient, une unité
d'oncologie pluridisciplinaire a été inaugurée en
2013 sur le site de l'Alliance, à Saint-Cyr-sur-Loire.
premier étage du site de l’Alliance, juste à côté du
service de surveillance continue.
Cette proximité, qui permet des transferts rapides de
l’un à l’autre, est une sécurité supplémentaire.
La présence, sur place, de tous les moyens de diagnostic, en particulier en matière d’imagerie médicale, ainsi
que du laboratoire d’analyses, sont des atouts précieux
pour la rapidité et l’efficacité de la prise en charge.
Environ un quart de l’activité de ce service concerne
la cancérologie, depuis le diagnostic jusqu’au suivi
après rémission, en passant par le choix des thérapeutiques, l’adaptation des traitements, la chimiothérapie…
LES SOINS PALLIATIFS
Les 9 lits de soins palliatifs du site de l’Alliance
sont dédiés à des patients atteints de pathologies
cancéreuses.
Le responsable de l’unité tient à souligner que
l’hospitalisation en soins palliatifs ne signifie pas systématiquement présence au long cours, jusqu’en fin de
vie. C’est parfois, seulement, un passage provisoire : « Il
arrive que nous recevions dans cette section des
personnes qui repartent chez elles, après rééquilibrage
de leur traitement, et après que nous ayons trouvé des
aides pour les prendre en charge. C’est pour cela
qu’une infirmière coordinatrice de l’hospitalisation à
domicile passe toutes les semaines dans nos murs ».
N O U V E L L E C L I N I Q U E D E TO U R S P L U S - S A I N T G AT I E N
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ALLIANCE
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CHIRURGIE DIGESTIVE ET ENDOSCOPIE
CHIRURGIE THORACIQUE
Le pôle de chirurgie des sites Saint-Gatien et de l’Alliance conjuguent hautes compétences humaines
et plateaux techniques de pointe, pour prendre en charge toutes les pathologies relevant des chirurgies « digestive et viscérale », « endocrinienne » et « thoracique ».
Des investigations aux interventions, tout est mis en œuvre pour privilégier les techniques
les moins « invasives ».
Notre pôle digestif, qui a été l’un des pionniers de la chirurgie mini-invasive dans notre région,
s’est adjoint, ces dernières années, un pôle thoracique, notamment axé sur le traitement du
cancer du poumon.
DES INTERVENTIONS DE PLUS
EN PLUS « LÉGÈRES » POUR LE PATIENT
Lorsque la chirurgie conventionnelle n’est pas indispensable, la cœlioscopie ou encore la thoracoscopie
permettent d’éviter la plaie opératoire classique grâce
à l’utilisation de mini-instruments et d’un système de
visualisation introduits par de mini-incisions dans la
cavité abdominale ou thoracique. Une technique qui
s’avère bien sûr plus « légère » pour le patient qui
connaît ainsi des suites opératoires plus simples et
souvent plus brèves. Souvent confrontés aux cancers,
les spécialistes de chirurgie générale participent régulièrement au réseau local de cancérologie (ONCO 37).
DES GASTRO-ENTÉROLOGUES,
DU DIAGNOSTIC AU THÉRAPEUTIQUE
En lien avec les chirurgiens viscéraux et les médecins
du service des urgences, les gastro-entérologues
réalisent des investigations avec des endoscopes
(examens souvent sous anesthésie et en soins ambulatoires) qui, outre l’établissement du diagnostic,
permettent d’effectuer des actes thérapeutiques tels
que d’arrêter un saignement profond ou encore de
retirer des polypes ou des tumeurs.
L’unité d’endoscopie de NCT+ dispose d’un plateau
technique de pointe : des écho-endoscopes
permettent les échographies par voie interne et
certains prélèvements à distance et des duodénoscopes sont utilisés dans le traitement des maladies
des voies biliaires et pancréatiques. Cette haute
technicité contribue pleinement à l’amélioration de la
lutte contre le cancer, avec des dépistages plus
précoces et, de plus en plus, la possibilité d’enlever les
tumeurs par voie endoscopique.
L’ANNEAU GASTRIQUE CONTRE L’OBÉSITÉ
Ce mode d’action contre l’obésité est rigoureusement encadré et soumis à la prise en charge pendant
plusieurs mois par un réseau réunissant des neuropsychiatres, des endocrinologues, des diététiciens ou
encore des cardiologues… C’est donc dans certains
30
cas bien précis que Saint-Gatien et L’Alliance assurent
la pose d’un anneau gastrique destiné à réduire artificiellement le volume de l’estomac.
UNE CHIRURGIE THORACIQUE DE POINTE
ET SOUS CONTRÔLE
Concernant les maladies touchant les parois du
thorax (plèvres, poumon, bronches ou médiastin), la
chirurgie thoracique sur le site de Saint-Gatien est
soumise à un bilan pré-opératoire complet
(respiratoire, cardiaque, état général).
Le recours à la chirurgie est validé de façon pluridisciplinaire. La consultation avec l’anesthésiste est
obligatoire pour prévenir les risques opératoires et
informer le patient de la prise en charge de la douleur
post-opératoire.
L’ARRÊT DU TABAC IMPÉRATIF
6 semaines avant l’opération, l’arrêt du tabac permet
2 fois moins de passage en réanimation, 3 fois moins
de retard de cicatrisation, 3 fois moins de risque
d’infection, 3 fois moins de risque d’accident vasculaire et un séjour hospitalier plus court.
Après l’intervention, il est important de ne pas fumer
pendant trois mois… et pourquoi pas, d’en profiter
pour faire définitivement une croix sur le tabac.
Toutes les pathologies relevant de la chirurgie digestive et viscérale sont prises en charge par les praticiens de la clinique. Un nombre sans cesse croissant
d’interventions sont pratiquées sous cœlioscopie : de
mini instruments chirurgicaux et optiques sont introduits dans l’organisme par de petites incisions, permettant aux praticiens d’opérer « de l’extérieur », en contrôlant leurs gestes sur écran. Les avantages sont évidents :
plaies opératoires extrêmement réduites, donc suites
opératoires plus simples et plus rapides. Cette
technique « plus légère » concerne de nombreuses
interventions : vésicule biliaire, hernie hiatale, hernies
inguinales, colon, etc. complétant l’évaluation de son
retentissement en cas de complication), ou mettre en
place des mesures hygiénodiététiques.
En hospitalisation de jour, des « bilans-diabète » sont
effectués dans le service de diabétologie pour aider
les patients à dépasser les difficultés spécifiques
rencontrées au quotidien : hygiène de vie, observance
du traitement, insulinothérapie, coordination des
différents examens indispensables, acceptation de la
maladie et de ses contraintes. Tous les diabétiques de
type 1 (traitement par insuline exclusivement) ou de
type 2 (traitement oral et/ou insulinothérapie) sont
concernés par cette prise en charge.
DÉVELOPPEMENT DE
LA CHIRURGIE DE L’OBÉSITÉ
Dans l’éventail des interventions sur l’appareil
digestif pratiquées dans notre clinique, le développement de la chirurgie de l’obésité s’est accéléré
ces dernières années. Selon les cas, les chirurgiens
spécialisés
peuvent
proposer
trois
types
d’interventions : anneau gastrique, sleeve gastrectomie et bypass. Les trois ont le même objectif : faire
diminuer les apports alimentaires, soit par une
réduction du volume de l’estomac (pour faire
ressentir plus rapidement une impression de
satiété), soit en court-circuitant partiellement la
partie absorptive de l’intestin. La chirurgie de
l’obésité est de celles qui exigent du patient un
long parcours pré-opératoire multi-disciplinaire
pour évaluer les bienfaits estimés d’une telle intervention, vérifier si aucun autre traitement n’est
possible, consulter divers spécialistes : endocrinologue, diététicien, gastro-entérologue, cardiologue,
psychologue… Il s’agit, pour les médecins de déterminer chez qui une telle intervention sera bénéfique.
CONTRE LE CANCER DU POUMON
Compte tenu de l’environnement de chirurgie thoracique et cardiologique des cliniques Saint-Gatien et
de l’Alliance, il était naturel d’y implanter la chirurgie du
cancer du poumon, avec des chirurgiens spécialistes.
Les équipes médicales et les équipements sont là, en
effet, pour garantir une sécurité maximum permettant de
travailler pendant deux ou trois heures à proximité immédiate des artères et des veines pulmonaires, dont les
parois sont souvent fragilisées par le cancer. L’existence
d’un service de réanimation sur place est autre atout de
sécurité essentiel après cette chirurgie lourde.
Pour répondre aux exigences de prise en charge des
cancers pulmonaires et digestifs, la clinique applique les
directives du « Plan Cancer » national :
les choix thérapeutiques sont faits collégialement entre
les praticiens concernés (médecins, chirurgiens, et
radiothérapeutes).
LES ENDOSCOPIES
L’équipe de chirurgie digestive et viscérale travaille
en collaboration avec un groupe de gastro-entérologues exerçant à temps partiel en clinique.
L’activité de ces derniers porte essentiellement sur
l’endoscopie (intestin et estomac).
Dans ce domaine, comme dans les autres, nos
établissements ont pour objectif la maîtrise du risque
infectieux ; elle s’est équipée de lave-endoscopes
automatiques. Les endoscopies sont, pour la
plupart, réalisées dans le cadre des soins ambulatoires. Elles sont majoritairement pratiquées sous
anesthésie générale.
N O U V E L L E C L I N I Q U E D E TO U R S P L U S - S A I N T G AT I E N
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ALLIANCE
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CHIRURGIE DU DOS
L’ORTHOPÉDIE
Le département orthopédie de NCT+, animé par un pool de chirurgiens, mais aussi de spécialistes de la médecine du sport, offre dans les meilleures conditions un large éventail
d’interventions diagnostiques et chirurgicales…
SUR TOUS LES FRONTS ET À LA POINTE
Des activités diagnostiques, et notamment les
arthroscopies, aux interventions chirurgicales avec
un haut niveau de technicité opératoire, les chirurgiens orthopédistes couvrent l’ensemble de leurs
spécialités. En dehors des interventions programmées, ils participent également à l’accueil des
urgences traumatologiques.
PLUS RAPIDE, MOINS DOULOUREUX
Mini instruments et petites incisions, cicatrices et
douleurs réduites… les techniques de toute dernière
génération couramment employées contribuent au
confort du patient et à sa meilleure récupération
motrice, mais aussi à la brièveté du séjour en clinique.
Un grand nombre d’interventions est ainsi réalisé en
ambulatoire.
UNE GRANDE SPÉCIALISATION
Chaque chirurgien orthopédique intervient dans sa
spécialité propre. C’est la garantie pour le patient de
bénéficier du plus haut niveau de compétence et d’une
utilisation optimale des toutes dernières techniques et
d'un résultat fonctionnel à distance optimum.
LA HANCHE : la pose de prothèse totale de hanche fait aujourd’hui l’objet de plus de 300 interventions par an, selon des techniques de moins en moins « invasives » permettant au patient une récupération rapide avec un lever dans les premières 48 heures.
LE GENOU : des techniques chirurgicales non prothétiques sont developpés pour traiter l'arthose du
genou et prolonger la vie du genou avant prothèse. Cependant la chirurgie prothétique du genou, acte
bien maîtrisé, s'adresse aujourd'hui à des sujets de plus en plus jeunes pour un résultat fonctionnel
satisfaisant. De nombreuses ligamentoplasties du genou sont réalisées sous endoscopie, souvent en
ambulatoire.
LE PIED : ce type d’intervention (souvent concernant un gros orteil qui dévie) peut s’imposer à tout âge.
Les suites opératoires des ostéotomies des orteils, autrefois douloureuses, sont aujourd’hui optimisées
par la maîtrise des techniques d’analgésie locorégionale.
La chirurgie de la colonne vertébrale, de la douleur ainsi que de la spasticité (contractures
douloureuses des membres) est assurée par les neurochirurgiens de NTC+.
Les pathologies les plus souvent prises en charge à
la clinique sont les hernies discales lombaires,
thoraciques ou cervicales, les canaux médullaires
étroits, les lésions tumorales bénignes ou malignes
des vertèbres, les déformations rachidiennes
(scolioses, instabilités rachidiennes), mais aussi les
tumeurs de la moelle épinière et des méninges qui
l’enveloppent.
Au-delà de la compétence humaine indispensable,
leur traitement nécessite un équipement de haute
technologie : laser, microscope opératoire, chirurgie
radio-guidée, implants de dernière génération.
HERNIES DISCALES
Prenons l’exemple du traitement de la hernie discale
lombaire rebelle au traitement médical.
Le neurochirurgien dispose de deux techniques
d’ablation de la hernie. Le choix se fera en fonction
des signes que présente le patient, de l’anatomie de la
hernie, de l’épaisseur du disque et de la taille du canal
médullaire.
discale sous microscope, en pratiquant une courte
incision cutanée de 3 à 4 cm. Les muscles sont ainsi
mieux respectés, et les douleurs post-opératoires
moins marquées. La durée d’hospitalisation s’en trouve
réduite : 48h en moyenne.
Pour les pathologies plus lourdes nécessitant de
bloquer des vertèbres (arthrodèses) par la pose de vis,
de greffes et de tiges, la recherche de la technique
mini-invasive est une préoccupation constante.
Le neurochirurgien participe de ce fait à l’amélioration
et au développement de nouvelles techniques chirurgicales répondant à ce cahier des charges.
La mise à disposition des prothèses discales lombaires
permettra d’éviter dans certains cas l’arthrodèse.

STIMULATION MÉDULLAIRE ÉLECTRIQUE
CONTRE DOULEURS REBELLES
 La nucléolyse par laser permet la réduction du
volume de la hernie discale et la décompression du
nerf sciatique lésé grâce à une fibre laser de 2 mm de
diamètre introduite dans le disque par l’intermédiaire
d’une aiguille creuse dont on suit la progression sous
radioscopie. Cette intervention, d’une durée d’une
demi-heure, qui ne nécessite aucune incision, est
réalisée sous anesthésie locale et sédation légère
autorisant une hospitalisation courte (24 à 48h).
L’ÉPAULE : anatomiquement complexe, l’épaule nécessite de hautes compétences, notamment en
raison de l’exiguïté de la cavité articulaire. La chirurgie des tendons sous endoscopie (avec des instruments introduits par mini incision) permet des suites opératoires simples et une sortie à domicile anticipée. Les prothéses de l"épaule sont aujourd'hui adaptées à l'anantomie de chaque patient.
LA MAIN : intervention sur le canal carpien et le tunnel cubital, mais aussi pour remédier à l’arthrose ou
à la polyarthrite rhumatoïde : l’expertise des chirurgiens de la main contribue pleinement au rayonnement régional de la clinique.
La microchirurgie est indiquée lorsque la nucléolyse
au laser n’est pas possible. Cette technique permet
l’ablation, sous anesthésie générale, de la hernie

Grâce à un réseau associant le neurochirurgien de la
clinique à plusieurs centres d’évaluation et de prise en
charge de la douleur chronique, le traitement de
certaines douleurs rebelles pourra relever de la stimulation médullaire.
Il repose sur une sélection rigoureuse des malades en
fonction du type, de l’origine de la douleur et du profil
psychologique. Le geste consiste à introduire sous
anesthésie locale , voire sous anesthésie générale, et sous
contrôle radioscopique, une électrode qui sera posée au
contact de la moelle épinière. Elle sera reliée à un générateur externe. En fonction du niveau de la moelle stimulée,
le malade percevra, dans le territoire douloureux, des
fourmillements (paresthésies) qui remplaceront la sensation de douleur. Au terme d’une dizaine de jours de test,
le patient jugera de l’efficacité ou non de la méthode. En
cas de diminution ou de disparition des douleurs, on
reliera dans un second temps, et sous anesthésie générale, l’électrode à une pile qui sera implantée sous la peau,
à côté de l’ombilic. Le patient pourra, à l’aide d’une
télécommande, démarrer, arrêter et contrôler l’intensité
de sa stimulation. Le chirurgien de son côté aura la possibilité de changer à tout moment les paramètres grâce à
un ordinateur et une commande magnétique, à la
demande du patient.
N O U V E L L E C L I N I Q U E D E T O U R S P L U S - S A I N T G AT I E N

ALLIANCE
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CHIRURGiE GYNÉCOLOGIQUE & SÉNOLOGIQUE
CHIRUGIE UROLOGIQUE
La réputation de l’équipe de chirurgie urologique de nos cliniques est forte. Les praticiens en charge de cette spécialité couvrent tout l’éventail des interventions sur
l’appareil urinaire et génital, à la fois chez l’homme et chez la femme. L’équipe médicale
est reconnue comme leader français dans le traitement de l’hypertrophie prostatique au
laser en ambulatoire. Aussi, le traitement des cancers urologiques est l’un des axes forts
de ces chirurgiens, membres de « ONCO 37 ».
PRIORITÉ AUX INTERVENTIONS
MINI-INVASIVES ET ROBOT CELIOCHIRURGIE
Sur le plan de la technique chirurgicale, l’équipe de
l’Alliance est depuis le début des années 2000 l’un
des pôles d’excellence et de formation, en France
pour la prostatectomie pour cancer par cœlioscopie
et par robot chirurgical.
La cœlioscopie est également de plus en plus utilisée
dans les cas de cancers de la vessie et du rein.
L’hypertrophie bénigne de la prostate est traitée par
résection endoscopique : un appareil introduit par les
voies naturelles découpe la partie hypertrophiée de la
prostate en copeaux.
Pour cette intervention, le laser remplace de plus en
plus souvent le bistouri électrique. Le laser vaporise
les tissus et les vaisseaux sanguins sans provoquer de
saignements, ce qui le rend incontournable pour les
patients sous anticoagulants.
EXPLORATIONS FONCTIONNELLES
& SOINS EN ENVIRONNEMENT HOSPITALIER
Cette unité d’urologie permet d’effectuer, dans des
conditions d’asepsie optimale, des gestes courants
de diagnostic ou thérapeutique :
 Diagnostic du cancer de la prostate par prélèvement biopsique sous contrôle échographique
et anesthésie locale ;
LE ROBOT CHIRURGICAL :
pour des opérations mini-invasives
avec une maxi précision
Le robot chirurgical « intuitive Surgical »,
véritable assistance de précision pour le
chirurgien lors d’interventions complexes et
délicates, telles que les prostatectomies
totales ou néphrectomies partielles. Muni de
quatre bras articulés à 360° et d’une caméra
3D, il constitue une révolution pour la cancérologie chirurgicale et est utilisé principalement en urologie, en ORL, en gynécologie et
en chirurgie viscérale.
 Surveillance endoscopique des tumeurs de vessie ou
leur traitement par chimiothérapie endo-vésicale.
 Explorations urodynamiques
STIMULATION ÉLECTRIQUE
CONTRE L’INCONTINENCE
Face à certains cas d’hyperactivité de la vessie
(contractions non maîtrisées) à l’origine d’incontinence
et de mictions fréquentes, nos chirurgiens recourent
parfois à la neuromodulation. Après un test d’efficacité
réversible, un appareil à pile, implanté sous la paroi
abdominale, agit sur les nerfs de la vessie (un peu à la
manière d’un pacemaker), afin d’empêcher les contractions intempestives, sources de fuites urinaires. Cette
technique est proposée dans le cadre de
l’hyperactivité de la vessie isolée ou dans le cadre de
maladies neurologiques (sclérose en plaques surtout).
ONDES DE CHOC CONTRE CALCULS
Le traitement des lithiases (calculs dans les reins ou les
voies urinaires) est de plus en plus fréquent depuis
l’ouverture d’un service d’urgences au sein de la
clinique, souvent consulté pour coliques néphrétiques.
L’élimination de ces calculs est réalisée, selon la position du calcul, par lithotritie extracorporelle ou endoscopie par les voies naturelles.
Une large part de l’activité des chirurgiens de cette spécialité est consacrée à la chirurgie
cancérologique du sein, de l’utérus et de l’ovaire. La prise en charge des patientes atteintes
d’un cancer est globale : les chirurgiens travaillent en étroite collaboration avec les radiologues, les chimiothérapeutes, radiothérapeutes, anatomopathologistes.
Certaines interventions sur le sein peuvent également nécessiter le recours à un chirurgien
plasticien, notamment en vue d’une éventuelle reconstruction mammaire.
DE NOUVELLES TECHNIQUES OPÉRATOIRES
Comme pour la chirurgie digestive, de nombreuses
interventions gynécologiques sont réalisées par
endoscopie :
 soit p ar coelioscop ie (ch i ru rgi e pel v i en n e,
ovari en n e, u t éri n e, t u bai re, cu re de pro l a ps u s
pa r pro m o n to fi xat i o n . Les instruments opératoires sont alors introduits dans la cavité pelvienne
par des incisions minimes permettant des durées
d’hospitalisation plus courtes ;
Les chirurgiens gynécologues de la clinique sont
parmi les premiers à avoir développé l’hystérectomie
par cœlioscopie, technique mini-invasive permettant
un retour à domicile rapide.
 soit par les voies naturelles comme l’hystéroscopie
(visualisation de l’intérieur de l’utérus) à visée
diagnostique (bilans de stérilité, de saignements,
diagnostic de cancer utérin) ou à visée opératoire
(résection de polypes, fibromes, stérilisation tubaire
par technique Essure).
Cependant, la chirurgie conventionnelle par laparotomie (incision de la paroi abdominale) reste d’actualité
pour l’ablation des tumeurs volumineuses, les pathologies utérines ou ovariennes compliquées ou cancéreuses. De telles interventions nécessitent des hospi-
talisations de six ou sept jours. Il en est de même pour
l’ablation d’un sein. Certains actes chirurgicaux, à
l’opposé, peuvent être effectués dans le cadre des
soins ambulatoires (sans hospitalisation).
C’est le cas, par exemple, de la toute nouvelle technique
de stérilisation tubaire, indolore et très rapide, par les
voies naturelles, avec mise en place d’un implant qui
obture définitivement les trompes. Avec des durées
d’hospitalisation intermédiaires, d’autres interventions
sont pratiquées, comme la chirurgie du prolapsus
(descente d’organes), ou le traitement de l’incontinence
urinaire par les voies naturelles (avec bandelettes de
prothèse) dont les résultats sont immédiats et efficaces.
Pour cette dernière technique, les chirurgiens gynécologues et urologues de nos établissements ont figuré, à
plusieurs reprises, dans les toutes premières places de
classements nationaux établis par la presse hebdomadaire.
CANCER DU SEIN
La prise en charge du cancer du sein est l’une des
spécialités de l’équipe de chirurgie sénologique des
cliniques. Son importante activité dans ce domaine
(environ 200 interventions par an) est liée à sa renommée. La mise en place de techniques de pointe, comme
la recherche du « ganglion sentinelle » (le premier relais
ganglionnaire) par méthode isotopique et colorimétrique, diminue les effets indésirables du prélèvement
des ganglions du creux de l’aisselle.
COMITÉ D’EXPERTS MULTIDISCIPLINAIRE
EN PÉRINÉOLOGIE
La prise en charge des troubles de la statique
pelvienne et du périnée est faite par les chirurgiens
gynécologues, urologues et digestifs.
L’expertise de chacun nous a permis de mettre en place
une prise en charge multidisciplinaire des patients avec
des décisions thérapeutiques prises de façon collégiale
lors des réunions du groupe de périnologie.
Des techniques chirurgicales peu invasives sont proposées aux patientes, telle que la promontofixation par
cœlioscopie ou la chirurgie par voie basse associées si
besoin à la rééducation et à la cure d’incontinence.
La précision apportée par le robot permet de
respecter les tissus autour de la zone à opérer
et donc de renforcer la sécurité opératoire et
le confort postopératoire du patient.
34
Le robot chirurgical « Intuitive Surgical »,
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CHIRURGIE MAXILLO-FACIALE ET PLASTIQUE DE LA FACE
LE PÔLE OPHTALMOLOGIE
Notre département d’ophtalmologie est le plus important pôle privé de cette spécialité
dans la région Centre.
Il prend en charge la totalité des pathologies du
système oculaire. Il a étendu son activité aux greffes
de cornée. L’activité chirurgicale ophtalmologique
est assurée par un pool de chirurgiens spécialisés,
auxquels se joignent les ophtalmologistes opérant
avec le laser EXCIMER*.
Les principales pathologies pour lesquels l’équipe
intervient sont : cataractes, glaucomes, strabismes
(en particulier chez le jeune enfant), décollements
de rétine, interventions sur les paupières et les
voies lacrymales, greffes de cornée…
ARRIVÉE DU DR ANNE FAVARD :
OPHTALMOLOGUE
Après une spécialisation en ophtalmologie pédiatrique à la faculté de Tours, le Dr Anne Favard rejoint
l’équipe de nos chirurgiens ophtalmologues. Sa
spécialisation en pédiatrie l’amènera, notamment, à
opérer des enfants atteints de strabisme.
CHIRURGIE MAXILLO-FACIALE
Ces interventions seront réalisées à l’Alliance, où est
déjà assurée la prise en charge des enfants, pour
d’autres pathologies.
Le Dr Favard intègre notre clinique au 1er janvier.
Elle n’est pas totalement étrangère à notre établissement : elle a travaillé de nuit en cardiologie à Saint-Gatien, au début de ses études. Bienvenue !
LE PÔLE LASER
La clinique s’est dotée d’une large batterie de différents lasers. Ils sont principalement
utilisés en ophtalmologie et dermatologie.
OPHTALMOLOGIE
Un appareil de nouvelle génération est en service à
Saint-Gatien : le laser EXCIMER*.
Il permet de traiter la myopie, l’hypermétropie et
l’astigmatisme, rendant inutile le port de lunettes ou
de lentilles, dans la plupart des cas.
Quelques secondes lui suffisent pour modifier la courbure de la cornée en éliminant une couche infinitési-
Ces interventions de haute précision sur la charpente osseuse recouvrent principalement la traumatologie du massif facial et les corrections des malformations, qui se justifient dans des situations
diverses : grave dissymétrie du visage, proéminence
ou recul d’un maxillaire, etc. Ces dernières concernent
souvent des adolescents et jeunes adultes et ne poursuivent pas seulement un objectif esthétique mais
aussi fonctionnel (difficulté de mastication).
La chirurgie maxillo-faciale, en coordination avec
l’implantologie, est aussi pratiquée dans le cadre de la
réhabilitation complète de la bouche en cas de
traumatisme ou de grande édentation et nécessite
parfois l’utilisation de greffe osseuse. Les stomatologistes spécialistes de la chirurgie maxillo-faciale sont
ainsi sollicités par les urgences des sites des cliniques
Alliance et Saint-Gatien en cas de fracture de
mâchoires ou d’os de la face, qui touchent encore une
fois très souvent un public jeune (accident de 2 roues,
rixes…).
CHIRURGIE CUTANÉE DE LA FACE
Il s’agit d’interventions sur les parties molles du
visage, généralement pratiquées en cas de tumeur, de
malformation ou de vieillissement. Le plus souvent, il
est possible de sortir de clinique le jour même de
l’opération, contrairement aux ostéotomies nécessitant
trois à quatre jours d’hospitalisation.
CHIRURGIE PLASTIQUE
Quatre spécialistes ont la responsabilité de la chirurgie plastique reconstructrice et esthétique. Leur association permet une prise en charge et un suivi continu de qualité. Leur activité bénéficie, comme toutes les autres, de l’environnement sécuritaire de haut niveau de la
clinique dans tous les domaines (en particulier anesthésie, réanimation). Elle se partage en
parts à peu près égales entre les opérations de reconstruction (post-cancéreuse ou posttraumatique) et les interventions à visée esthétique. On retrouve cette dualité aussi bien
pour le visage que pour les seins, le ventre ou la silhouette en général.
CHIRURGIE DU VISAGE
male de tissu à la surface (quelques microns).
L’aspect de l’oeil n’est pas modifié ; sa solidité non plus.
Une telle intervention s’effectue en « soins ambulatoires », sans hébergement. Le temps de traitement au
laser est de 10 à 60 secondes. L’intervention est pratiquée sous anesthésie locale par collyre. Sa durée totale
est d’une dizaine de minutes.
LE PÔLE LASER DERMATOLOGIQUE
La clinique dispose de trois lasers destinés
à cette spécialité :
Au-delà de la chirurgie buccale classique, la chirurgie maxillo-faciale et la chirurgie plastique de la face sont pratiquées dans les meilleures conditions sur les sites des cliniques
Alliance et Saint-Gatien, grâce aux hautes compétences des praticiens et à un environnement sécuritaire optimal…
L’activité reconstructrice vise à corriger les séquelles
d’accidents et surtout les conséquences de cancers
(nécessitant des exérèses puis des reconstructions).
L’activité esthétique concerne particulièrement les
opérations sur le nez, les paupières, et l’ensemble des
interventions de rajeunissement (lifting chirurgical).
CHIRURGIE DES SEINS
La reconstruction d’un sein (après ablation pour cause
de cancer) intervient plusieurs mois après l’ablation : le
temps nécessaire pour que la patiente ait achevé les
traitements complémentaires après l’acte chirurgical et
qu’elle ait mûri sa décision. La diminution du volume des
seins se situe à la limite des interventions à caractère
esthétique. Elle est « médicale » lorsque le poids des
seins va jusqu’à provoquer des douleurs de dos ou
d’épaules ou une gêne fonctionnelle. L’augmentation de
volume (avec pose de prothèses) et la correction de
l’affaissement sont purement esthétiques.
PLASTIE ABDOMINALE & CHIRURGIE
DE LA SILHOUETTE
 Laser de relissage : pour le traitement des rides et
cicatrices.
 Laser vasculaire : pour le traitement des angiomes,
couperose, varicosité des membres inférieurs.
 Laser pigmentaire : pour le traitement du lentigo et
l’effaçage des tatouages.
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Une abdominoplastie nécessite plusieurs jours
d’hospitalisation. Les indications médicales concernent
la chirurgie de correction post-obésité, ou après des
grossesses. La liposuccion, peut ne nécessiter qu’une
seule nuit d’hospitalisation (anesthésie générale) ou
parfois, être réalisée dans le cadre des soins ambulatoires (anesthésie locale).
N O U V E L L E C L I N I Q U E D E TO U R S P L U S - S A I N T G AT I E N

ALLIANCE
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QUALITÉ ET RISQUES
L’IMAGERIE
L’imagerie médicale a fait considérablement progresser la médecine au cours
des dernières décennies. Aujourd’hui, sans franchir la barrière de la peau, on peut « voir »
tout ce qui est à l’intérieur du corps humain : les os, les organes internes, le cerveau, les
muscles, les tendons, les articulations, un cancer naissant...
Pour obtenir toutes ces images, encore faut-il disposer des appareils indispensables, c’est le cas à nos
cliniques. Les radiologues en charge du département
d’imagerie médicale ont décidé de se doter dès
l’ouverture de la clinique, de toute la batterie des
moyens de dernière génération disponible :
IRM, scanner, salles de radiologie conventionnelle,
salles de radiologie numérisée, salles de mammographie (pour le repérage pré-opératoire), salles
d’échographie, deux appareils mobiles de radiologie conventionnelle, deux amplificateurs de bloc
opératoire.
cesse accrues, est un élément incontournable parmi
l’ensemble des moyens de diagnostic. Pratiquement,
toutes les spécialités font appel à elle, en particulier
avant les interventions chirurgicales, que ce soit en
chirurgie générale, urologique, gynécologique, orthopédique, viscérale, etc. Sans oublier, évidemment, la
chirurgie cancérologique.
Ainsi, par exemple, la mammographie permet au chirurgien de localiser à l’avance, avec précision,
l’emplacement de la tumeur d’un sein à opérer.
DIAGNOSTIC
« Ces divers moyens d’investigation sont complémentaires, ils permettent de voir des choses différentes et
apportent des renseignements supplémentaires.
Selon ce qu’on recherche, en fonction de l’organe et
de la pathologie, l’échographie pourra être préférée à
la radio conventionnelle, ou bien l’IRM sera choisie
plutôt que le scanner, ou encore demandée après une
échographie, etc. » explique un radiologue .
L’imagerie médicale, avec ses performances sans
DÉVELOPPEMENT DURABLE
LA RADIOLOGIE INTERVENTIONNELLE
Le plus souvent, les images obtenues servent de base pour l’établissement d’un diagnostic.
Cependant, la vocation de l’imagerie médicale ne s’arrête pas là.
La radiologie interventionnelle vise également à
soulager certaines douleurs, en particulier dans le
domaine ostéoarticulaire (sciatique, lésions tendineuses de l’épaule, arthrose, etc.) .
Dans ce cas, il s’agit d’injecter, sous guidage radiologique, un produit antalgique. Nos radiologues
maîtrisent particulièrement cette technique pour
QUALITÉ ET RISQUES
Les établissements de NCT+ sont fortement engagés dans une démarche de management
de la qualité, considérant qu'il s'agit d'une orientation stratégique majeure pour sa reconnaissance et son développement. Le fondement de cette politique s'impose à l’ensemble
des acteurs des établissements, salariés et non salariés.
l’ensemble des articulations (membres et colonne
vertébrale), en collaboration avec les rhumatologues,
orthopédistes et neurologues.
Ils réalisent également des prélèvements à but
diagnostic sous contrôle radiographique, échographique ou scanner. Toutes ces techniques sont réalisées
en soins externes.
La maîtrise de la qualité et des risques
Nos cliniques sont engagées depuis leur ouverture
dans une politique de qualité et de gestion des riques
exigeante. Objectif : maîtriser cette qualité et ces
risques à tous les instants de votre séjour.
En tant qu’établissements de santé, nos cliniques
doivent être certifiées par la haute autorité en Santé
(HAS) tous les quatre ans.
Afin d’aller plus loin dans la garantie de la qualité des
soins, les établissements se sont volontairement
engagés dès leur création dans une démarche volontaire de certfication ISO. Cet engagement s’est traduit
par la certification ISO 9001 (management de la
qualité) en octobre 2011 pour l’Alliance et Saint-Gatien
et ISO 14001 (management environnemental) pour
Saint-Gatien.
Les certifications ISO 9001 et ISO 14001 concernent :
« la réalisation de soins aux personnes malades dans
les services de soins et au bloc opéraoire hors actes
médicaux, stérilisation des dispositifs médicaux à
usage interne, prestations d’accueil, d’hôtellerie et de
facturation. »
Chaque année, la direction, à son plus haut niveau
revoit la qualité de la clinique afin qu’elle reste en
permanence en adéquation avec les missions de
l’établissement et ses orientations stratégiques.
La politique qualité actuelle est ainsi précisée :
 assurer une prise en charge optimale et sécurisée de
la personne malade grâce à un personnel compétent
et des plateaux techniques adaptés à nos activités.
 Personnaliser cette prise en charge à toutes les
étapes du séjour, en informant la personne malade et
en prenant en compte ses choix.
 Avoir à tous les niveaux une attitude responsable
dans la préservation des ressources et la protection
du milieu naturel.
La définition d’objectifs précis dans chaque service
(services de soins, bloc opératoire, services administratifs, services techniques) et la mise en œuvre d’actions
d’amélioration pour atteindre ces objectifs permettent
d’améliorer en permanence la qualité du service offert
aux patients.
La qualité de ce service est régulièrement évaluée de
manière indépendante par le Ministère de la Santé.
Les résultats de ces évaluations sont disponibles sur le
site : www.platines.sante.gouv
VOTRE OPINION NOUS INTÉRESSE !
VOUS SOUHAITEZ EXPRIMER VOS IMPRESSIONS SUR VOTRE HOSPITALISATION ?
RÉPONDEZ AU QUESTIONNAIRE DE SORTIE. MERCI D’AVANCE.
N O U V E L L E C L I N I Q U E D E T O U R S P L U S - S A I N T G AT I E N

ALLIANCE
39
DROITS DES PATIENTS
VOUS SOUHAITEZ EXPRIMER VOS GRIEFS ?
Un nouveau dispositif est en place, en application de
la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades,
et du décret du 4 mars 2005.
 Oralement, en cours d’hospitalisation, vous pouvez
vous adresser au cadre de santé du service et/ou au
responsable du service qualité.
 Par écrit, en adressant votre courrier au service
qualité de la clinique.
Dès réception de votre plainte ou réclamation, le
service qualité la transmet à la direction, qui en
accuse réception, diligente une enquête, vous
apporte une réponse, peut vous conseiller de rencontrer un médiateur, ou le saisir directement.
Un médiateur médecin est compétent pour connaitre
les litiges mettant en cause l‘organisation des soins et
le fonctionnement médical des services. Un médiateur
administratif est compétent pour les plaintes ou les
réclamations qui concernent le domaine administratif
et technique. Dès qu’il est saisi, le médiateur organise
une rencontre avec vous-même et/ou avec vos
proches. La réunion avec le médiateur est un lieu
d’écoute, de mise en relation avec ceux qui vous ont
pris en charge, et éventuellement d‘information sur les
voies de conciliation et de recours gracieux ou juridictionnels dont vous disposez.
LA COMMISSION DES RELATIONS
AVEC LES « USAGERS »*
Après vous avoir rencontré, le médiateur rédigera un
rapport qui sera transmis à la Commission des
relations avec les usagers et de la qualité de la prise en
charge (CRUQ), dont les membres sont :
Président : le directeur général de la clinique,
le médiateur médecin, membre de la CME (+ suppléant),
le médiateur non médecin (+ suppléant),
deux représentants des usagers (+ suppléant),
le responsable du département qualité.
Les membres de cette commission sont soumis au
secret professionnel. L’avis définitif de la commission
vous sera transmis par courrier par son président.





Secrétariat CRUQ - médiateur :
Tél. 02 47 21 15 01 (pour le site de Saint-Gatien)
Tél. 02 47 88 37 00 (pour le site de l’Alliance)
La clinique NCT+ dispose d’un système informatique destiné à
faciliter la gestion des dossiers des patients, à assurer la facturation
des actes, la télétransmission des feuilles de soins aux caisses de
sécurité sociale, et à réaliser le cas échéant des travaux statistiques à
usage du service.
Les informations recueillies lors de votre consultation ou de votre hospitalisation, feront l’objet, sauf opposition justifiée de votre part, d’un enregistrement informatique dans les conditions fixées par la loi n°78-17 du 6
janvier 1978 modifiée relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés.
Ces informations, protégées par le secret médical sont réservées à
l’équipe médicale qui vous suit ainsi que pour les données administratives
au service d’admissions / facturation.
Conformément à l’article L1110-4 du Code de la Santé Publique, vous avez
le droit de vous opposer à l’échange ou au partage d’informations vous
concernant. Vous pouvez exercer ce droit à tout moment.
Par ailleurs, selon les recommandations du Ministère de la Santé et afin de
renforcer la qualité des soins prodigués dans nos services, chaque année
la clinique participe à des enquêtes épidémiologiques (infections
associées aux soins), enquêtes de qualité des soins (IPAQSS), ceci dans le
plus strict respect du secret médical. Les informations à caractère
personnel sont anonymisées. Vous pouvez obtenir communication des
données vous concernant (dossier médical en vous référant à la
procédure page 10)
40
LA DOULEUR
LES DIRECTIVES ANTICIPÉES*
Toute personne majeure peut, si elle le souhaite,
faire une déclaration écrite, appelée « directives
anticipées » afin de préciser ses souhaits quant à
sa fin de vie, prévoyant ainsi l’hypothèse où elle ne
serait pas, à ce moment-là en capacité d’exprimer
sa volonté. Ces directives anticipées permettent au
médecin de connaitre les souhaits concernant la
possibilité de limiter ou d’arrêter les traitements en
cours, si le patient n’est pas en mesure de
s’exprimer. Vous devez écrire vous-même vos directives. Elles doivent être datées et signées et vous
devez préciser vos nom, prénom, date et lieu de
naissance. Si vous ne pouvez pas écrire et signer
vous-même, vous pouvez faire appel à deux
témoins qui doivent indiquer leurs nom et qualité ;
leur attestation est jointe aux directives.
L'auteur des directives doit être en état d'exprimer sa volonté libre et éclairée au moment de sa
rédaction. Les directives sont valables trois ans.
Elles sont révocables et peuvent donc être modifiées ou annulées à tout moment. Le contenu des
directives anticipées prévaut sur tout avis non
médical, y compris celui de la personne de
confiance. Toutefois, elles n’ont pas valeur contraignante pour le médecin qui reste libre d’apprécier
les conditions dans lesquelles il convient de les
appliquer, compte tenu de la situation concrète et
de l’éventuelle évolution des connaissances médicales. Pour faciliter la prise en compte de vos directives anticipées, le mieux est de les confier au
médecin qui vous prend en charge, afin qu’elles
soient conservées dans votre dossier médical. Vous
pouvez également les conserver vous-même ou les
confier à une personne de votre choix. Dans ce cas,
il est souhaitable que vous communiquiez au médecin qui vous prend en charge les coordonnées de la
personne qui détient vos directives.
* Les informations actualisées en fonction des évolutions législatives éventuelles sont disponibles sur le site internet de la clinique.
PRENDRE EN CHARGE VOTRE DOULEUR
Notre engagement est le suivant :
 Une information médicale délivrée par le chirurgien et l'anesthésiste;
 La mise en place de protocoles;
 La formation continue de tous les professionnels;
 L'analyse de votre satisfaction.
Nous avons besoin que vous nous alertiez suffisamment tôt, n'attendez pas que votre douleur s'installe.
Nos protocoles permettent de soulager efficacement et rapidement une douleur naissante.
NOUS VOULONS PRÉVENIR
Les douleurs provoquées par certains soins ou
examens (pansement, pose de sonde, retrait de drain,
certains actes de kinésithérapie...) et les douleurs
parfois liées à un geste quotidien (une toilette, un
simple déplacement...).
Deux « référents douleurs » (un médecin et une
infirmière) assurent le suivi des protocoles anti-douleur et la formation continue des personnels, en
relation avec le Comité de lutte contre la douleur.
AVEZ-VOUS MAL ?
Pour nous aider à adapter votre traitement, vous
devez nous dire à « combien » vous avez mal.
Un peu ? Beaucoup ?
Votre infirmière vous proposera régulièrement de «
chiffrer » votre douleur de 0 à 10 en vous aidant d'une
réglette dont elle vous expliquera l'utilisation.
L'équipe soignante pourra alors adapter les doses de
calmants en fonction de l'évolution de la douleur.
UNE RÉPONSE ADAPTÉE À CHAQUE CAS
Les antalgiques (médicaments qui soulagent la douleur)
vous seront proposés en fonction de la nature et de l'intensité
de votre douleur. Pour certains types de prise en charge de la
douleur, la clinique s'est dotée de pompes électriques pour
morphiniques ou anesthésiques locaux qui vous permettront
de contrôler vous-même votre analgésie. Ces appareils sont
programmés pour délivrer à flux continu ou à la demande
une certaine quantité d'analgésique par voie intraveineuse,
péridurale ou périnerveuse. Une simple pression sur un
bouton poussoir permet de disposer d'une ou plusieurs
doses complémentaires, en fonction des besoins. Evidemment, par mesure de sécurité, le nombre et le volume des
doses supplémentaires sont limités par l'équipe médicale.
NE PAS CRAINDRE LA MORPHINE
Certaines personnes craignent de devenir « dépendantes » à la morphine après un traitement anti-douleur. À tort ! Le temps d'utilisation de la morphine en
clinique pour vaincre la douleur n'est pas suffisant
pour provoquer une dépendance.
En déplaçant le curseur sur la réglette,
le malade indique son niveau de douleur
N O U V E L L E C L I N I Q U E D E TO U R S P L U S - S A I N T G AT I E N

ALLIANCE
41
LES VIGILANCES
LES VIGILANCES
LA RIGUEUR DE LA PROCÉDURE
L'avis du spécialiste est prépondérant pour le choix de
la technique à employer : I’anesthésie générale ou
locorégionale. Quelle que soit la décision la procédure
est toujours aussi rigoureuse. Une remédication est
souvent effectuée dans le service de soins.
L'anesthésie proprement dite est réalisée en salle
d'opération. L'environnement sécuritaire permet une
surveillance continue de tous les paramètres vitaux
(tension artérielle rythme cardiaque, oxygénation du
sang), afin de prévenir le moindre incident précurseur
de complications. Après toute anesthésie (générale ou
locorégionale), le patient est conduit dans une salle de
surveillance post-interventionnelle où le suivi se
prolonge sous le controle d'une équipe spécialisée
disposant du même système de surveillance des
paramètres vitaux qu’en salle d'intervention.
Après certaines interventions, des opérés sont transférés sous assistance respiratoire, par un membre de
l'équipe d'anesthésie-réanimation dans le service de
surveillance continue, ou ils bénéficient, là encore, du
même dispositif de surveillance.
ANESTHÉSIES :
UN MAXIMUM DE PRÉCAUTIONS
La réputation de nos cliniques est là, avec son corollaire : Saint-Gatien et l’Alliance reçoivent une
proportion croissante de patients avec des pathologies graves, pour des interventions chirurgicales
majeures. Afin d’assurer au maximum le bon déroulement de ces interventions, l’équipe d’anesthésistes
réanimateurs est rompue à la prise en charge de tous
les cas difficiles… Et leur expertise bénéficie à tous les
malades, y compris ceux qui relèvent des actes opératoires les plus courants ! Pour les anesthésistes-réanimateurs, il n’existe pas de petite anesthésie ! Même
pour une intervention bénigne, la somme de précautions prises est aussi grande que pour une opération
majeure ! Dans tous les cas, les anesthésistes et leur
équipes sont en mesure de parer à l’imprévu, à tout
instant… Néanmoins le risque zéro n’existera jamais.
UNE CONSULTATION PRÉALABLE
OBLIGATOIRE
Tout est mis en œuvre avant, pendant et après
l’anesthésie pour limiter les risques au maximum.
Plusieurs jours avant tout acte chirurgical
programmé, le malade doit se rendre à une consultation pré-anesthésique. Il doit alors rapporter son
questionnaire pré-anesthésique rempli. En dehors des
cas d’urgence, si un malade ne se soumet pas à cette
consultation préalable, son admission à la clinique
pourra être annulée ou reportée.
L’un des praticiens explique : « La consultation pré-anesthésique permet de faire un état des lieux général sur
l’état de santé du patient, rechercher ses éventuelles
pathologies, voir s’il est allergique, s’il a eu des
problèmes lors d’une anesthésie antérieure, vérifier ses
traitements médicamenteux, éventuellement les modifier ou les interrompre. Cette même consultation est
également l’occasion de lui apporter une information
franche et loyale sur l’acte à réaliser, expliquer les
diverses techniques d’anesthésie possibles, sous l’angle
bénéfice/risque… C’est à l’issue de cet entretien qu’une
décision est prise, avec son consentement éclairé ».
La consultation préalable est doublée par une
seconde visite de l’anesthésiste avant l’opération.
42
D’UNE ANESTHÉSIE À L’AUTRE...
Anesthésie générale
L’anesthésie générale est obtenue par injection intraveineuse de produits anesthésiques. On y recourt
pour de nombreuses interventions. Pour les jeunes
enfants, l’endormissement est souvent réalisé au
masque. Pendant une anesthésie générale, la ventilation est généralement assistée à l’aide d’un respirateur.
Anesthésie loco-régionale
Avec ce type d’anesthésie, le malade reste conscient,
mais ne ressent aucune douleur dans la région du
corps concernée, et ce grâce à l’injection d’un produit
anesthésique à proximité des racines nerveuses. Les
principaux types d’anesthésies locorégionales sont : le
bloc plexique (ou tronculaire) pour insensibiliser par
exemple un bras ou un œil. la rachi-anesthésie pour
insensibiliser la partie inférieure du corps. (La péridurale est réservée essentiellement à la prise en charge de
la douleur post-opératoire.)
Anesthésie locale
Ce type d’anesthésie ne concerne qu’une région
anatomique très limitée. Elle peut être pratiquée par
l’opérateur lui-même. Elle est particulièrement utilisée
pour les actes médicotechniques (ex : les coronarographies). Les anesthésies locorégionales sont souvent
complétées par une sédation. Celle-ci, provoquée par
une injection intra-veineuse, permet au patient d’être
plus « décontracté » pendant l’intervention, tout en
restant conscient et capable de communiquer.
Les anesthésies locorégionales connaissent un grand
essor. Actuellement, elles sont utilisées dans 70 % des
interventions d’orthopédie, dans 95 % des interventions
d’ophtalmologie, etc.
PRÉVOIR TRÈS TÔT LE TRAITEMENT
DE LA DOULEUR
Parole d’anesthésiste : « Il est plus facile de maintenir une
douleur basse que de faire descendre une douleur aiguë…
C’est pourquoi le malade ne doit jamais hésiter à dire qu’il
commence à avoir mal ».
La douleur post-opératoire est plus facile à prendre en
charge après une anesthésie locorégionale.
Ces anesthésies permettent aussi, dans certains cas, de
mettre en place des petits cathéters pour prolonger
l’analgésie pendant 24 ou 48 heures, si nécessaire.
LES ANESTHÉSISTES
TRAVAILLENT EN ÉQUIPE
Les anesthésistes réanimateurs de nos cliniques
travaillent en équipe et se relaient auprès des
patients. C’est pourquoi le malade n’est pas obligatoirement endormi par l’anesthésiste qui le reçoit en
consultation préalable. Le dossier d’anesthésie est là
pour transmettre les informations nécessaires.
TRANSPORT APRÈS INTERVENTION :
UN RISQUE TRÈS CONTRÔLÉ
Le transport des patients vers le bloc opératoire ou
après une intervention se fait sous surveillance étroite.
Pour votre sécurité, les brancardiers qui en ont la
charge contrôlent votre identité et restent en contact
permanent avec le personnel soignant par téléphone.
Si un transfert nécessite une médicalisation accrue, il
est réalisé par du personnel paramédical.
LA LUTTE CONTRE LES INFECTIONS
Un maximum de précautions
Partout, dans la vie quotidienne, nous sommes environnés par des ennemis invisibles : les agents infectieux.
Dans les établissements de NCT+, le CLIN (comité de
lutte contre les infections nosocomiales) mis en place
dès 1996, avant toute obligation légale, coordonne la
riposte et la prévention contre eux. Il s’agit de protéger les malades contre les infections « nosocomiales »
(celles qu’on contracte en milieu hospitalier, par opposition aux infections « communautaires », contractées
avant l’hospitalisation).
Pour les équipes de soins, le risque infectieux est
permanent. Les « portes d’entrée » des microbes en
milieu hospitalier s’appellent : cicatrices, drains,
sondes... De plus, les mécanismes de l’ensemble des
infections nosocomiales sont loin d’être clairs.
Exemple : un individu peut cohabiter longtemps
sans problème avec sa propre flore microbienne,
puis devenir soudainement vulnérable à ces mêmes
microbes et développer une infection nosocomiale
lors d’un séjour en établissement de soins.
Surveillance et prévention
Le CLIN est chargé de : définir les procédures de prévention, et s’assurer qu’elles sont respectées, surveiller les
infections dans la clinique.
Deux moyens ont été mis sur pied pour surveiller
l’incidence des infections et déceler toute anomalie : la
centralisation informatique des résultats de tous les
examens microbiologiques et la déclaration de toute
prescription d’antibiotiques. À la moindre alerte, la
riposte s’organise.
Toute la collectivité soignante est impliquée dans cette
lutte permenente. Des règles d’hygiène strictes doivent
être respectées par tous les personnels de soins. En
tête figure l’hygiène des mains, immédiatement suivie
de la propreté de la tenue vestimentaire du personnel
et des douches préopératoires des patients. L’efficacité
du dispositif repose sur l’ensemble des protocoles de
soins écrits et contrôlables.
Tout est codifié : utilisation des gants et des casaques
protectrices, préparation des champs opératoires, pose
d’un cathéter, préparation d’un opéré, isolement des
patients présentant des infections à germes particuliers, stérilisation des instruments, désinfection des
surfaces, précautions pour accéder aux « zones
sensibles », etc.
LES VIGILANCES
CONTRÔLE DE L’ENVIRONNEMENT
La surveillance de l’environnement dans les zones à
risques (blocs opératoires, salle d’intervention
vasculaire, services de réanimation) fait partie des
missions du CLIN.
La qualité de l’eau et de l’air dans les blocs opératoires
et autres endroits sensibles, est contrôlée régulièrement. Chaque salle d’opération est en surpression
pour éviter toute entrée d’air autre que celui venant
du système d’aération, conçu pour contrôler : filtration, maîtrise des flux, température, humidification.
L’organisation géographique du bloc et son fonctionnement répondent à des impératifs stricts de prévention des infections. Chaque salle d’opération est
dédiée à une chirurgie spécifique : cardiovasculaire,
ophtalmologique, orthopédique… Toutes sont désinfectées après chaque opération. Leur disposition
obéit au principe « d’asepsie progressive » : la chirurgie cardiaque (la plus « protégée ») est pratiquée dans
la salle la plus éloignée du sas d’entrée du bloc.
De surcroît, les opérations les plus sensibles sont les
premières effectuées le matin, dès l’ouverture du bloc.
À l’inverse, l’activité dite « septique » est programmée
en fin de journée.
ÉQUIPE OPÉRATIONNELLE D’HYGIÈNE
ET «INDICATEURS DE PERFORMANCE»
Dans sa démarche continue d’amélioration des soins,
le CLIN s’appuie sur l’équipe opérationnelle
d’hygiène (EOH) qui comprend : un médecin responsable, un médecin hygiéniste, la directrice des soins,
un pharmacien, l’infirmière hygiéniste, un médecin
assistant médical.
Missions de l’EOH :
 mise en place des « bonnes pratiques »
Exemple : désinfection des mains avec des solutions
hydroalcooliques (on ne parle plus seulement de «
lavage » des mains, mais plus largement « d’hygiène »
des mains.
 évaluation de l’application de ces pratiques par des audits.
 formation du personnel
Exemple : les mesures d’isolement, etc.
 investigation et intervention lors d’alertes éventuelles.
TABLEAU DE BORD DE LUTTE CONTRE LES
INFECTIONS NOSOCOMIALES
Dans le cadre du programme national de lutte contre
les infections nosocomiales, NCT+ suit les cinq
indicateurs de performance suivants :
 L’activité globale de lutte contre les infections
nosocomiales (Indicateur composite d’activité, score
ICALIN).
 Le taux de bactéries multirésistantes (SARM).
 Le taux d’infections du site opératoire.
 La consommation de solutions hydro-alcooliques.
 La consommation d’antibiotiques.
 Ces résultats sont affichés en salle d’attente et sur
le site internet de votre clinique.
VOS ANTÉCÉDENTS, SVP !
La première précaution à prendre pour vous protéger vous-même, c’est de signaler tout antécédent
infectieux médical ou post-opératoire : furoncle,
rhino-pharyngite, sinusite, abcès dentaire, etc.
Ces informations devront être données lors des
consultations du chirurgien et de l’anesthésiste avant
l’intervention.
44
LES VIGILANCES
Lors de ces consultations préalables, si un foyer infectieux est découvert, l’opération pourra être retardée, si
elle n’est pas urgente. Une simple dent abîmée peut
provoquer une infection grave au niveau de l’organe
opéré (par exemple le cœur). Seule solution : procéder
à une extraction préventive !
L’IMPORTANCE DES DOUCHES
PRÉ-OPÉRATOIRES
Autre précaution : les douches pré-opératoires,
destinées à diminuer la colonisation bactérienne
de la peau. Dans la procédure écrite concernant cet
acte, rien n’est oublié : ni la nature des produits antiseptiques, ni le nombre de gants de toilette propres à
employer, ni la manière de se savonner, ni l’ordre dans
lequel il faut laver les diverses parties du corps…
Pour ces douches, prévoyez d’apporter au moins
quatre gants de toilette et deux serviettes.
D’une manière générale, prévoyez largement la
quantité de linge à apporter, surtout si vous habitez
loin, sans possibilité de vous réapprovisionner.
Pour les visites vous pouvez aussi agir… Si vous êtes
hospitalisé(e) en secteur de soins intensifs, demandez à vos proches de limiter les visites.
VIGILANCE SUR LES MÉDICATIONS
ET MATÉRIELS
La surveillance des médicaments (leur utilisation,
leurs effets et leurs contre-indications) est une
obligation pour les médecins, pharmaciens et
professionnels de santé. C’est la pharmacovigilance.
Les médicaments sont indispensables à toute prise en
charge en milieu hospitalier. La surveillance de leur
utilisation, de leurs effets et de leurs contre-indications est une obligation pour les médecins, pharmaciens et l’ensemble des professionnels de santé. Tout
le « circuit du médicament » est en permanence
surveillé, à chaque étape : prescription du produit,
contrôle du mode d’administration, puis surveillance
des effets sur le patient.
Les nouvelles molécules, particulièrement en cardiologie,
font
l’objet
d’un
suivi
très
rigoureux.
L’informatisation de la prescription, en déploiement
depuis plusieurs années, est un outil primordial de
sécurisation de ce circuit : dès la première étape, elle
peut permettre de détecter d’éventuels risques
d’interactions indésirables.
Toute la chaîne de sécurisation du circuit est organisée
et suivie par la « commission de iatrogénie » qui
comprend : des représentants des médecins et pharmaciens, de la direction de la clinique, des infirmières, le
Responsable Qualité de la clinique. De son côté, le
Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales
(CLIN) de l’établissement veille aux règles spécifiques de
prescription des antibiotiques.
Un maximum de directives sont édictées par ces structures pour laisser le moins de place possible au moindre
risque ; elles sont sans cesse affinées en fonction des
observations faites au quotidien. Des audits en vérifient
régulièrement l’application. Les contrôles par des
auditeurs de nos établissements sont fréquents. À ces
contrôles internes, s’ajoutent périodiquement des audits
externes : chaque année, celui d’un organisme certificateur, en vue du renouvellement régulier nos certifications ;
puis, tous les quatre ans, celui de la Haute Autorité de
Santé au nom du ministère de la Santé.
Afin de limiter au maximum les risques d’effets secondaires, la règle est stricte : seuls les médecins de
l’établissement ont le droit de prescrire médicaments
et régimes durant l’hospitalisation.
NON AUX MÉDICAMENTS
PRESCRITS EN DEHORS DE LA CLINIQUE
Par conséquent, les prescriptions antérieures
devront être suspendues tant que le médecin référent
responsable de l’hospitalisation et son équipe ne les
auront pas confirmées. Les médicaments apportés de
l’extérieur lors de l’hospitalisation doivent, dès le
début de l’hospitalisation, être confiés au personnel
soignant, par sécurité, pour éviter toute sur-consommation par rapport aux médicaments prescrits. Ils
sont rendus lors de la sortie.
LA MATÉRIOVIGILANCE
La matériovigilance (vigilance sur tous les matériels qui
« entourent » le patient) est partie intégrante de la
logique globale de sécurité sanitaire. Dans ce domaine,
la recherche de la qualité maximum commence dès la
phase industrielle. Pour être commercialisés en France,
les dispositifs médicaux doivent être conçus et fabriqués de telle sorte que leur utilisation ne puisse pas
compromettre l’état clinique ou la sécurité des
patients, ni présenter un risque pour ceux qui les manipulent.
LA TRAÇABILITÉ
Le contrôle d’un produit avant sa mise sur le marché
n’est qu’une première étape. Un suivi « post-marché »
et la chaîne de vigilance prennent le relais pour le suivre
durant toute sa vie. Tout incident ou risque d’incident
doit être signalé par le « correspondant matériovigilance » (MVG) de la clinique à la commission nationale
de MVG qui, à son tour, informera le ministère de la
Santé, lequel pourra procéder à un retrait du produit ou
à une restriction d’utilisation. Ce filet de sécurité
concerne d’abord les prothèses. Celles-ci (implants
oculaires, stimulateurs cardiaques, prothèses valvulaires ou articulaires, etc.) sont, de surcroît, répertoriées
par informatique pour assurer leur traçabilité. À tout
moment, même plusieurs années après leur pose, on
doit être en mesure d’identifier leur lot de fabrication et
remonter jusqu’au fabricant…
La plus modeste vis utilisée pour une fracture est
soumise à cet impératif général de traçabilité !
CHECK-LIST GÉNÉRALE AU BLOC
La matériovigilance commence avec la remise en cause
permanente des fournisseurs. Elle se poursuit par les
processus de mise en œuvre des matériels. Au bloc
opératoire, en particulier, les protocoles sont très
contraignants.
Chaque matin, très tôt, avant le début de toute activité,
une vérification générale est effectuée par une
infirmière, suivie d’une contre-vérification par un médecin anesthésiste.
La check-list porte sur tout : matériel médical, matériel de
surveillance pré-opératoire, matériel d’environnement
(table d’opération, lumière, alimentation en fluides médicaux), prothèses, consommables (compresses, aiguilles,
seringues, médicaments d’urgence), etc.
Rien ne doit manquer. Tout doit être prêt à fonctionner.
La présence quotidienne d’un ingénieur biomédical dans
la clinique est un atout supplémentaire dans un établissement utilisateur d’un grand nombre d’appareils biomédicaux sophistiqués qui exigent des interventions de qualité
et un entretien préventif régulier.
INFOS PRATIQUES
VIGILANCES
QU'EST-CE QU'UNE TRANSFUSION :
La transfusion est un traitement qui peut être nécessaire
en cas de manque de globules rouges, de plaquettes,
de facteurs de coagulation, de globules blancs.
Pour chacunes de ces situations il existe un produit
spécifique. Les produits proviennent de dons de
donneurs bénévoles. Ils sont rigoureusement contrôlés
et répondent à des normes obligatoires de sécurité et de
qualité :
 sélection des donneurs,
 test de dépistage sur chaque don,
 règles pour assurer la qualité sur toute la chaine du
donneur au malade.
HÉMOVIGILANCE
Pour garantir la sécurité transfusionnelle, le « comité
d’hémovigilance » de la clinique (composé de pharmaciens, médecins, et personnels soignants) se
réunit deux fois par an. Il met sur pied des audits de
contrôle, des formations et des études internes sur
l’organisation de la transfusion dans l’établissement ; il
suit l’évolution des consommations de produits
sanguins et la bonne gestion des poches…
Tout cela en rapport constant avec l’Etablissement Français du Sang (EFS). L’hémovigilance englobe l’ensemble
des moyens utilisés pour assurer la surveillance du
malade après une transfusion. Elle doit permettre au
corps médical de remonter à l’origine de tout incident
transfusionnel, jusqu’au donneur concerné.
TRANSFUSIONS : LE MOINS POSSIBLE
Afin de réduire les risques de contamination par le
sang d’autrui, le recours à la transfusion sanguine
devient de plus en plus rare. Il reste néanmoins indispensable dans certains traitements médicaux et
chirurgicaux.
Nous faisons de moins en moins appel à la transfusion
post-opératoire, affirme un anesthésiste. Nous avons
revu les limites de l’anémie. Plutôt que de transfuser,
nous préférons que les malades génèrent eux-mêmes
leurs globules rouges. Pratiquement, dans nos établissements, nous ne commençons à transfuser qu’à partir
d’un besoin de trois poches de sang ; en-dessous de
cette quantité, nous décidons le plus souvent de laisser
le malade récupérer par lui-même».
Le recul des transfusions ne s’explique pas seulement
par la crainte des infections. Il résulte aussi de
l’amélioration des techniques chirurgicales et des
précautions prises pour éviter le saignement.
De plus, pour les opérations les plus délicates, un appareil
(Cell Saver) permet de récupérer une partie du sang
perdu par le malade durant l’intervention, puis de le lui
réinjecter. Quoi qu’il en soit, le recours au sang d’autrui est
incontournable dans un certain nombre de cas… Et le
bénévolat des donneurs de sang reste et restera
toujours vital.
Augmenter préventivement le volume
de globules rouges
Pratiquée pendant quelques années, l’auto-transfusion est
de moins en moins utilisée, en raison du développement
des techniques modernes de substitution. « Parmi ces
techniques, indique un anesthésiste, nous recourons
chaque fois que possible à un traitement qui permet, un
mois avant l’opération, d’augmenter le nombre de
globules rouges du patient (s’il n’a pas d’antécédents
vasculaires). C’est particulièrement le cas avant la pose
d’une prothèse de genou (qui est l’une des interventions
les plus hémorragiques) ». Il précise : « Cette prescription
préventive de fer et d’hormone EPO est faite par
l’anesthésiste, en fonction du taux d’hémoglobine du
patient et de l’évaluation de son état vasculaire ».
Selon la même logique, lorsqu’une décision s’impose
après une intervention, l’attitude de l’équipe médicale
sera, autant que possible, de procéder à une injection
post-opératoire de fer intraveineux, plutôt que de recourir
à une transfusion.
Le nouveau mode de rétribution des établissements de soins (« tarification à l'activité ») est
entré en vigueur en 2005.
Différence essentielle par rapport à la situation antérieure : la part de la clinique n'est plus basée
sur le nombre de journées d'hospitalisation, mais sur un forfait dépendant de la pathologie motivant l'hospitalisation.
Chaque pathologie correspond à un « groupe homogène de séjour » (GHS) affecté d'un tarif
forfaitaire. Les honoraires des praticiens et le coût de certaines prothèses apparaissent sur la
facture globale, dans une rubrique à part.
INFORMATIONS EN BREF
 Conservez votre contrat d'hospitalisation remis lors de votre admission.
Vous y retrouverez la mention de certains frais prévisibles : dépassements d'honoraires, chambre
particulière etc.
 En quittant la clinique, il vous sera remis une "facturette" ne concernant que les seuls suppléments.
 La facture "officielle" finale (AMP) vous parviendra ultérieurement à votre domicile accom-
pagnée d’une lettre d’information sur votre facture.
C'est elle qui vous sera indispensable pour vos demandes de remboursements à votre mutuelle.
Lorsqu'une personne est admise dans le service d'urgences, il est important que l'un de ses
proches se rende dès que possible au service des admissions pour compléter le dossier administratif (ex : demande de chambre particulière).
INFORMATION ET TRAÇABILITÉ
Dans la réglementation relative à la transfusion sanguine,
figure l’obligation d’informer le malade. Le document que
vous lisez en ce moment y participe. Il est complété par
une fiche d’information détaillée remise lors de la consultation d’anesthésie, à tout patient susceptible d’être transfusé durant son séjour à la clinique.
A la sortie, une infirmière remet à la personne hospitalisée le document l’informant de la transfusion pratiquée, et lui demandant de faire procéder à un bilan
sanguin dans les trois mois suivants. La clinique archive
un « dossier transfusionnel » pour chaque malade
transfusé. Ce dossier regroupe tous les éléments transfusionnels : les antécédents du malade, la nature et la
quantité des produits transfusés, les numéros de
flacons, le nom du médecin prescripteur et celui de
l’infirmière qui a réalisé l’acte, le suivi, etc.
Un logiciel spécifique a été mis en place dans notre
établissement pour centraliser et archiver toutes ces informations, renforçant ainsi la « traçabilité » globale.
LES CODES DE VOTRE FACTURE
FRAIS DE STRUCTURE ET DE SOINS (PART DE LA CLINIQUE)
GHS : groupe homogène de séjour
ATU : forfait de passage aux urgences
PAS : participation assuré transitoire (forfait de 18€ pour tout acte supérieur à 91€ ; ce forfait est
remboursé par de nombreuses mutuelles)
FJ : forfait journalier hôtelier
FJA : forfait journalier pour le jour de sortie.
XTR : extras (branchement de ligne et communications téléphoniques)
CPC : chambre particulière
SRC : prestation de la journée de surveillance continue facturable en sus du GHS
SE1, SE2, et SE3 : forfaits relatifs aux soins ambulatoires
PRODUITS DE LA LLP FACTURABLES ET SPÉCIFICITÉS PHARMACEUTIQUES
PII : prothèses internes inertes (hanche etc.)
PH1 : produits pharmaceutiques remboursés à 100% (ex : chimiothérapie)
PH8 : produits pharmaceutiques remboursés à 100% (médicaments très coûteux)
HONORAIRES MÉDICAUX ET PARAMÉDICAUX
ET ACTES DE LABORATOIRE (PART DES PRATICIENS)
CS : consultation spécialiste
DE ou DA : dépassement d'honoraires des anesthésistes
DP : dépassement d'honoraires des praticiens
FTN : forfait technique scanner ou IRM
ADA : actes d'anesthésie
ADC : actes de chirurgie
ATM : actes techniques médicaux
ADI : actes d'imagerie (sauf échographie)
ADE : actes d'échographie
B : actes réalisés au laboratoire
P : actes d’anatomopathologie
AMI : acte médical infirmier
PB : prélèvements sanguins
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SE REPÉRER DANS LES CLINIQUES
SE REPÉRER DANS LES CLINIQUES
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1er étage
Chambres
Vaysse : 100 - 109
Jézégabel : 170 - 182
Lenègre : 150 - 160
Faurel : 115 - 132
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Service ambulatoire
Chimiothérapie
Service d’urgences
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Bureaux de consultations des médecins
Laboratoire (prélèvements)
Caféteria
Admissions
Services administratifs en relation
avec le public
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2ème étage
Chambres
Vaysse : 200 - 214
Jézégabel : 270 - 281
Faurel : 215 - 236
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Services de soins continus
Chambres d’hospitalisation
(médecine)
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Chambres d’hospitalisation
(chirurgie)
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3ème étage
Chambres
Vaysse : 300 - 310
Ambulatoire
Faurel : 315 - 333
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Chambres d’hospitalisation
(chirurgie)
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ALLIANCE
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DÉCOUVREZ
PLANS D’ACCÈS
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8, Place de la Cathédrale - 37000 Tours
Tél. 02 47 21 15 15 - www.clinique-saint-gatien.com
N138
N10
La Loire
La Loire
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Quai d’Orléans / A10
UN NOUVEAU BÂTIMENT POUR VOUS ACCUEILLIR
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France
à Saint-Cyr-sur-Loire, 1, Bd Alfred Nobel
Place
de la Cathédrale
Un nouveau projet du GROUPE SAINT GATIEN dont l’ambition est vous proposer l’offre de soins la plus
complète possible dans la région Centre.
Situé sur l’actuel site de l’Alliance (Voir plan d’accès ci-contre), NCT+ offrira une position stratégique et
des moyens considérables pour gagner du temps et apporter un maximum de confort à nos patients
ainsi qu’à notre personnel.
Lieu de toutes les innovations, NCT+ regroupera les spécialistes et les équipements à la pointe des
technologies, nous permettant d’envisager un futur ou l’excellence, la précision, la réactivité et la
disponibilité resteront au cœur des objectifs de nos pratiques.
Musée
des Beaux-Arts
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L’INNOVATION, L’ADN de NCT+
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LA CHIRURGIE DU FUTUR :
QUALITÉ ET SÉCURITÉ DÈS AUJOURD’HUI
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Jean-Jaurès
Gare
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SITE DE L’ALLIANCE
1, Bd Alfred Nobel - 37540 Saint-Cyr-sur-Loire
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SALLES HYBRIDES
Pour des interventions en équipe
Les nouvelles techniques opérationnelles pour le traitement
des valvulopathies, des cardiopathies congénitales et des
anévrysmes de l’aorte, associent aujourd’hui au cœur d’une
même opération des chirurgiens cardiovasculaires et des
cardiologues interventionnels. Il fallait donc des salles
obéissant aux spécificités de ces deux spécialités. La
clinique Saint-Gatien et la clinique Alliance en sont dotées.
Une salle hybride réunit en un même lieu les exigences
d’efficience et de sécurité d’un bloc opératoire et celles
d’une salle d’imagerie interventionnelle. C’est la chirurgie
cardiaque qui constitue la plus grande part de l’activité des
salles hybrides. Son intérêt majeur réside dans la possibilité
d’y réaliser l’ensemble des poses de valves TAVI
(Transcatheter Aortic Valve Implantation).
Asepsie, présence permanente d’un anesthésiste, d’un perfusionniste et d’une console CEC, qualité des soins et haute
10
N138
ZA Equatop
ALLIANCE
1er semestre 2019
SITE SAINT-GATIEN
Rue d
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précision de l’imagerie… une salle hybride permet avant
tout de renforcer la sécurité du patient.
ROBOT CHIRURGICAL :
Pour des opérations mini-invasives avec une maxi précision
Pour le bien-être de leurs patients et pour la qualité des
interventions, la clinique Saint-Gatien et la clinique Alliance
privilégient, dès que cela est possible, une chirurgie mini-invasive (micro-incisions) et l’hospitalisation en ambulatoire.
En ce sens, elles sont équipées d’un robot chirurgical
« Intuitive Surgical », véritable assistance de précision
pour le chirurgien lors d’interventions complexes et
délicates. (suite page 34)
TÉLÉMÉDECINE :
Pour réduire les distances
Développée dans l’objectif de la conquête spatiale, la
télémédecine constitue aujourd’hui une alternative
innovante. Cette technologie permet en effet de connecter
le médecin spécialiste au patient pour une téléconsultation
de proximité, ou via les centres adresseurs pour la télé
imagerie, comme l’IRM cœur, la télécardiologie ou la téléneurochirurgie… ce qui était impossible auparavant.
N O U V E L L E C L I N I Q U E D E T O U R S P L U S - S A I N T G AT I E N
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ALLIANCE
SITE DE SAINT-GATIEN
8, Place de la Cathédrale - 37000 Tours
Tél. 02 47 21 15 15
www.clinique-saint-gatien.com
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1, Bd Alfred Nobel - 37540 Saint-Cyr-sur-Loire
Tél. 02 47 88 37 37
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