Dixième feuille d’exercices. bXc Sur les applications linéaires. Exercice 1. Soit ∆ : R[X ] → R[X ] l’application qui à un polynôme P associe son polynôme dérivé P 0 . Montrer qu’elle est linéaire, calculer son image et son noyau. n n n Exercice ¡ 2. Soit ¢ f : R → R une application linéaire telle que pour tout x ∈ R , la famille x, f (x) est liée. Montrer que f est une homothétie. n n Exercice 3. Soit application linéaire. Soit x 0 un élément de Rn . On ¡ f : R2 → R une ¢ suppose que f (x 0 ), f (x 0 ), ..., f n (x 0 ) forme une base de Rn . 1. Montrer que f est surjective. 2. On admet que f est aussi injective. Montrer 1 qu’il existe (a 0 , ..., a n−1 ) ∈ Rn tel que f n + a n−1 f n−1 + ... + a 1 f + a 0 Id = 0. Exercice 4. Soit f : E → E un endomorphisme d’un espace vectoriel. Soient λ, µ deux réels distincts. Montrer que les sous-espaces vectoriels suivants sont en somme directe : ker( f − λId) ker( f − µId) Exercice 5. Soit E un espace vectoriel et f , g : E → E deux endomorphismes de E qui commutent, c’est-à-dire que f ◦ g = g ◦ f . Montrer que im( f ) et ker( f ) sont des sousespaces vectoriels stables par g . Exercice 6. L’application Tr : Mn (R) → R est-elle un isomorphisme ? Exercice 7. Soit A une matrice f : Mn (R) → Mn (R) l’application qui à une matrice M associe La matrice AM . Est-ce une application linéaire ? Exercice 8. Soient M et N les matrices suivantes : µ ¶ µ ¶ a b d −b M= N= c d −c a 1. Sans utiliser le théorème de Cayley-Hamilton pour ceux qui connaissent ! 1 Q Q Dixième feuille. 1. Calculer le produit M N , puis donner une condition nécessaire et suffisante pour que M soit inversible. 2. Dans ce cas, trouver explicitement l’inverse de M . Exercice 9. Calculer les puissances A m de la matrice carrée n × n suivante : 0 1 0 1 .. . .. . 1 0 Exercice 10. Montrer que l’espace vectoriel engendré par GLn (R) est Mn (R). Exercice 11. Soit φ : Mn (R) → R une application non nulle et multiplicative , c’est-àdire qui vérifie l’égalité suivante : ∀A, B ∈ Mn (R), φ(AB ) = φ(A) × φ(B ) 1. Calculer φ(Idn ). Montrer que si M est inversible, alors φ(M ) 6= 0. 2. Si A est nilpotente, calculer φ(A). 3. Montrer que si M n’est pas inversible, alors φ(M ) = 0 (utiliser le théorème du rang et la question précédente). 2