Chapitre 0 Ensembles de nombres Dénition. L'ensemble des nombres entiers naturels, noté N, correspond à l'ensemble de tous les nombres entiers positifs, incluant 0. Notation. On note N∗ l'ensemble des nombres entiers naturels strictement positifs (excluant 0). Exemple. 174, 13, 58721 sont des nombres entiers naturels. Dénition. L'ensemble des nombres entiers relatifs, noté Z, correspond à l'ensemble de tous les nombres entiers. Exemple. −174, 13, −58721, 0, 17542 sont des nombres entiers relatifs. Propriété. L'ensemble des nombres entiers naturels est contenu dans l'ensemble des nombres entiers relatifs : N ⊂ Z. Démonstration. La preuve est évidente. Dénition. L'ensemble des nombres rationnels, noté Q, correspond à l'ensemble des quotients de nombres entiers relatifs par des nombres entiers naturels non nuls. On a : Q = Exemple. n p q |p , 13 2 −174 523 o ∈ Z, q ∈ N∗ , P GCD(p, q) = 1 . , −58721, 0, 17542 sont des nombres rationnels. Propriété. L'ensemble des nombres entiers relatifs est contenu dans l'ensemble des nombres rationnels : Z ⊂ Q. 1 2 CHAPITRE 0. ENSEMBLES DE NOMBRES Démonstration. La preuve est évidente, il sut d'écrire un nombre entier relatif n comme le quotient n1 . Dénition. L'ensemble des nombres réels, noté R, correspond à l'ensemble des nombres pouvant être représentés par une partie entière et un nombre ni ou inni de décimales. Exemple. −174 523 , π , 0, 17542 sont des nombres réels. Propriété. L'ensemble des nombres rationnels est contenu dans l'ensemble des nombres réels : Q ⊂ R. Démonstration. La preuve est évidente. Propriété. √ 2 est un nombre réel qui n'est pas rationnel : Démonstration. Supposons par l'absurde que existe p ∈ Z et q ∈ N tels que ∗ √ 2= p q √ √ 2 ∈ R\Q 2 est un nombre rationnel. Cela signie qu'il et P GCD(p, q) = 1 (an que la fraction soit irréductible). On a alors : √ p q √ 2 p2 ( 2) = 2 q p2 2= 2 q 2= 2q 2 = p2 On en tire que p2 est divisible par 2, donc p est divisible par 2. Il existe donc p0 ∈ Z tel que p = 2 × p0 . On en tire : 2q 2 = p2 = (2p0 )2 = 4p02 , et donc : q 2 = 2p02 . Il suit que q 2 est divisible par 2, donc q est divisible par 2. Comme p et q sont tous deux divisibles par 2, on a : P GCD(p, q) ≥ 2, ce qui contredit l'hypothèse de départ. √ 2 n'est donc pas un nombre rationnel. Conclusion : Les inclusions successives On a donc les inclusions successives suivantes : N ⊂ Z ⊂ Q ⊂ R.