Pourquoi réaliser un diagnostic énergétique de l'exploitation ? Le diagnostic énergétique global est la base de l'amélioration de la performance énergétique de l'exploitation. Il comporte un état des lieux des consommations d’énergie directe et indirecte de l'exploitation, par poste énergétique (électricité, fioul, gaz) et par atelier de production, ainsi que les émissions de gaz à effet de serre associées. Il permet d’identifier les marges de progrès et les actions que l'agriculteur peut mettre en oeuvre pour améliorer la performance énergétique de sa production, de ses matériels ou de ses bâtiments. Dia'terre® est la nouvelle méthode de diagnostic énergie-gaz à effet de serre des exploitations agricoles. Cet outil a été conçu pour répondre aux exigences du PPE. Sans oublier le diagnostic tracteur ! Grâce au passage du tracteur au banc d'essai moteur, une économie de 900 litres de carburant peut être envisagée par an pour un tracteur de 100Ch effectuant 600h/an, soit 3,5 t de CO2 non émis1. (contacts : DDT(M), FNCUMA, AILE, chambres d'agriculture). Quels investissements peuvent être subventionnés ? D le diagnostic énergie-gaz à effet de serre de l'exploitation, D les équipements permettant de réaliser C'est un outil qui répond à un triple enjeu : D accompagnement au changement : sa réa- D D lisation peut conduire à des changements de pratiques sans investissement (économie d'environ 6 % d'énergie directe et indirecte/an), aide à la décision de court terme : il permet d'optimiser les adaptations techniques, par le choix d'équipements -matériels et bâtimentsmoins consommateurs d'énergie, ou de production d'énergie renouvelable, aide à la décision de long terme : il apporte des éléments permettant d'accompagner l'évolution du système de production de l'exploitant. Le diagnostic énergétique doit être réalisé par un diagnostiqueur compétent inscrit sur une liste départementale (contact : direction départementale des territoires -DDT(M)-). La qualité du diagnostic dépend de la qualité du dialogue qui s'instaure entre le diagnostiqueur et l'agriculteur. La pertinence du conseil doit permettre l'évolution des pratiques agricoles vers davantage de sobriété énergétique, et de faire les bons choix d'investissement. Voir aussi : http://agriculture.gouv.fr/ exploitations-agricoles POUR CONCILIER T ENVIRONNEMENT E E R U LT AGRICU D D des économies d’énergie (matériaux d’isolation des bâtiments, équipements dans les blocs de traite pour refroidir le lait et en récupérer la chaleur, échangeurs thermiques…), les équipements de production d’énergie renouvelable (chauffe-eau solaires thermiques, séchage solaire en grange des fourrages, chaudières à biomasse, pompes à chaleur,…), les unités de méthanisation. Pour ce qui concerne les serres maraîchères et horticoles, certains équipements comme les chaufferies biomasse, les écrans thermiques, les open buffer, les ordinateurs climatiques et les pompes à chaleur peuvent bénéficier d'aides aux investissement via le dispositif serre-énergie géré par FranceAgriMer. Financement Un dispositif unique de financement abondé par des crédits nationaux et européens fixe la liste des investissements éligibles et des conditions d’accès pour les agriculteurs. Les dossiers de demande sont disponibles dans les directions départementales des territoires -DDT(M)-. 1 Source : Association d’Initiatives Locales pour l’Energie et l’Environnement (AILE). Mis en page par la délégation à l’information et à la communication du minstère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt • Photographies : Xavier Remongin, Pascal Xicluna, Claire Durox / min.agri.fr • Février 2013 LE PLAN DE PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE 2009"2013 DES EXPLOITATIONS AGRICOLES L’ÉNERGIE : UN ENJEU ÉCONOMIQUE ET ENVIRONNEMENTAL MAJEUR POUR NOTRE AGRICULTURE L’enjeu économique… …et l’enjeu environnemental Fioul des tracteurs, gaz et électricité pour le chauffage des bâtiments d’élevage, chauffage des serres, séchage des fourrages, ventilation, irrigation : l’énergie est un élément essentiel pour la production agricole. Par ailleurs, les agriculteurs utilisent des intrants (engrais, aliments pour leur bétail, etc..) dont la fabrication et le transport ont un coût énergétique élevé qui au final pèse sur le budget des exploitations agricoles. Réduire la facture énergétique conditionne la viabilité et la pérennité économique des exploitations agricoles dans un contexte mondial où les prix des énergies fossiles (pétrole, gaz) sont très volatils et s’orientent à long terme vers des hausses. Le plan de performance énergétique des exploitations agricoles contribue à la lutte contre le changement climatique grâce au développement de modes de production plus sobres en énergie. L'atténuation en termes d'émissions de gaz à effet de serre facilite également l'adaptation face au changement climatique en cours ; les efforts à fournir étant d'autant moins importants que les impacts seront modérés. LE PLAN DE PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE 2009!2013 Le plan de performance énergétique du Minis- tère en charge de l’agriculture, animé en concertation avec la profession agricole, a pour objectif d’améliorer l’efficacité énergétique globale des exploitations. Il bénéficie de l’engagement de multiples partenaires, qu'ils soient institutionnels comme l'ADEME1 et les collectivités territoriales, ou professionnels comme les organismes de développement et de conseil agricole. Le plan de performance énergétique se fonde sur un large développement des diagnostics énergie-gaz à effet de serre des exploitations. Il s'agit d'identifier dans chaque exploitation les améliorations possibles en termes d'économies d’énergie, de modifications des pratiques agricoles, et le cas échéant de production d'énergie renouvelable. Les pratiques permettant de réduire la consommation d'énergie directe (réglages des tracteurs, conduite économe..) et indirecte (changement des pratiques de fertilisation, d'alimentation animale..) sont encouragées. Les équipements utilisant moins d’énergie sont promus (notamment dans les bâtiments d'élevage et les serres), de même que certains équipements permettant de produire des énergies renouvelables en lien avec les autres politiques de soutien à ces types d'énergie. Les réalisations de projets de recherche et développement axés sur l'efficacité énergétique et la production d'énergie renouvelable en agriculture font aussi partie intégrante du plan. Elles sont notamment financées par les fonds du CASDAR2. Quelques exemples de projets en cours : classifications énergétiques des tracteurs neufs et d'occasion (pilotes : IRSTEA, FNCUMA), conception de bâtiments d'élevage innovants à énergie positive (pilote : IFIP), Réseau Grignon énergie positive (pilote : Coop de France)... Les 8 axes du plan de performance énergétique 2009-2013 D Mieux évaluer le bilan énergétique des exploitations agricoles, D Diffuser massivement les diagnostics énergétiques des exploitations, D Améliorer l’efficacité énergétique de l’agroéquipement, D Améliorer l’efficacité énergétique des productions agricoles, D Promouvoir la production d’énergies renouvelables, D Prendre en compte les spécificités des DOM, D Promouvoir la recherche et l’innovation, D Organiser le suivi national du plan et sa déclinaison territoriale, D Communiquer sur l’amélioration de la performance énergétique. Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie. Compte d'affectation spécial développement agricole et rural. 1 2 L’ÉNERGIE : UN ENJEU ÉCONOMIQUE ET ENVIRONNEMENTAL MAJEUR POUR NOTRE AGRICULTURE L’enjeu économique… …et l’enjeu environnemental Fioul des tracteurs, gaz et électricité pour le chauffage des bâtiments d’élevage, chauffage des serres, séchage des fourrages, ventilation, irrigation : l’énergie est un élément essentiel pour la production agricole. Par ailleurs, les agriculteurs utilisent des intrants (engrais, aliments pour leur bétail, etc..) dont la fabrication et le transport ont un coût énergétique élevé qui au final pèse sur le budget des exploitations agricoles. Réduire la facture énergétique conditionne la viabilité et la pérennité économique des exploitations agricoles dans un contexte mondial où les prix des énergies fossiles (pétrole, gaz) sont très volatils et s’orientent à long terme vers des hausses. Le plan de performance énergétique des exploitations agricoles contribue à la lutte contre le changement climatique grâce au développement de modes de production plus sobres en énergie. L'atténuation en termes d'émissions de gaz à effet de serre facilite également l'adaptation face au changement climatique en cours ; les efforts à fournir étant d'autant moins importants que les impacts seront modérés. LE PLAN DE PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE 2009!2013 Le plan de performance énergétique du Minis- tère en charge de l’agriculture, animé en concertation avec la profession agricole, a pour objectif d’améliorer l’efficacité énergétique globale des exploitations. Il bénéficie de l’engagement de multiples partenaires, qu'ils soient institutionnels comme l'ADEME1 et les collectivités territoriales, ou professionnels comme les organismes de développement et de conseil agricole. Le plan de performance énergétique se fonde sur un large développement des diagnostics énergie-gaz à effet de serre des exploitations. Il s'agit d'identifier dans chaque exploitation les améliorations possibles en termes d'économies d’énergie, de modifications des pratiques agricoles, et le cas échéant de production d'énergie renouvelable. Les pratiques permettant de réduire la consommation d'énergie directe (réglages des tracteurs, conduite économe..) et indirecte (changement des pratiques de fertilisation, d'alimentation animale..) sont encouragées. Les équipements utilisant moins d’énergie sont promus (notamment dans les bâtiments d'élevage et les serres), de même que certains équipements permettant de produire des énergies renouvelables en lien avec les autres politiques de soutien à ces types d'énergie. Les réalisations de projets de recherche et développement axés sur l'efficacité énergétique et la production d'énergie renouvelable en agriculture font aussi partie intégrante du plan. Elles sont notamment financées par les fonds du CASDAR2. Quelques exemples de projets en cours : classifications énergétiques des tracteurs neufs et d'occasion (pilotes : IRSTEA, FNCUMA), conception de bâtiments d'élevage innovants à énergie positive (pilote : IFIP), Réseau Grignon énergie positive (pilote : Coop de France)... Les 8 axes du plan de performance énergétique 2009-2013 D Mieux évaluer le bilan énergétique des exploitations agricoles, D Diffuser massivement les diagnostics énergétiques des exploitations, D Améliorer l’efficacité énergétique de l’agroéquipement, D Améliorer l’efficacité énergétique des productions agricoles, D Promouvoir la production d’énergies renouvelables, D Prendre en compte les spécificités des DOM, D Promouvoir la recherche et l’innovation, D Organiser le suivi national du plan et sa déclinaison territoriale, D Communiquer sur l’amélioration de la performance énergétique. Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie. Compte d'affectation spécial développement agricole et rural. 1 2 Pourquoi réaliser un diagnostic énergétique de l'exploitation ? Le diagnostic énergétique global est la base de l'amélioration de la performance énergétique de l'exploitation. Il comporte un état des lieux des consommations d’énergie directe et indirecte de l'exploitation, par poste énergétique (électricité, fioul, gaz) et par atelier de production, ainsi que les émissions de gaz à effet de serre associées. Il permet d’identifier les marges de progrès et les actions que l'agriculteur peut mettre en oeuvre pour améliorer la performance énergétique de sa production, de ses matériels ou de ses bâtiments. Dia'terre® est la nouvelle méthode de diagnostic énergie-gaz à effet de serre des exploitations agricoles. Cet outil a été conçu pour répondre aux exigences du PPE. Sans oublier le diagnostic tracteur ! Grâce au passage du tracteur au banc d'essai moteur, une économie de 900 litres de carburant peut être envisagée par an pour un tracteur de 100Ch effectuant 600h/an, soit 3,5 t de CO2 non émis1. (contacts : DDT(M), FNCUMA, AILE, chambres d'agriculture). Quels investissements peuvent être subventionnés ? D le diagnostic énergie-gaz à effet de serre de l'exploitation, D les équipements permettant de réaliser C'est un outil qui répond à un triple enjeu : D accompagnement au changement : sa réa- D D lisation peut conduire à des changements de pratiques sans investissement (économie d'environ 6 % d'énergie directe et indirecte/an), aide à la décision de court terme : il permet d'optimiser les adaptations techniques, par le choix d'équipements -matériels et bâtimentsmoins consommateurs d'énergie, ou de production d'énergie renouvelable, aide à la décision de long terme : il apporte des éléments permettant d'accompagner l'évolution du système de production de l'exploitant. Le diagnostic énergétique doit être réalisé par un diagnostiqueur compétent inscrit sur une liste départementale (contact : direction départementale des territoires -DDT(M)-). La qualité du diagnostic dépend de la qualité du dialogue qui s'instaure entre le diagnostiqueur et l'agriculteur. La pertinence du conseil doit permettre l'évolution des pratiques agricoles vers davantage de sobriété énergétique, et de faire les bons choix d'investissement. Voir aussi : http://agriculture.gouv.fr/ exploitations-agricoles POUR CONCILIER T ENVIRONNEMENT E E R U LT AGRICU D D des économies d’énergie (matériaux d’isolation des bâtiments, équipements dans les blocs de traite pour refroidir le lait et en récupérer la chaleur, échangeurs thermiques…), les équipements de production d’énergie renouvelable (chauffe-eau solaires thermiques, séchage solaire en grange des fourrages, chaudières à biomasse, pompes à chaleur,…), les unités de méthanisation. Pour ce qui concerne les serres maraîchères et horticoles, certains équipements comme les chaufferies biomasse, les écrans thermiques, les open buffer, les ordinateurs climatiques et les pompes à chaleur peuvent bénéficier d'aides aux investissement via le dispositif serre-énergie géré par FranceAgriMer. Financement Un dispositif unique de financement abondé par des crédits nationaux et européens fixe la liste des investissements éligibles et des conditions d’accès pour les agriculteurs. Les dossiers de demande sont disponibles dans les directions départementales des territoires -DDT(M)-. 1 Source : Association d’Initiatives Locales pour l’Energie et l’Environnement (AILE). Mis en page par la délégation à l’information et à la communication du minstère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt • Photographies : Xavier Remongin, Pascal Xicluna, Claire Durox / min.agri.fr • Février 2013 LE PLAN DE PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE 2009"2013 DES EXPLOITATIONS AGRICOLES