Du NEURoNE AU\ sySTEME NERVEUX - 'aeXlç à vir à bouE de nerfs eL - NA,NA,NA... ttNerFst',.. Eu Qa- \o? J Ton $nerFsr' à la mode a un rtnerf6" ...NArNA/NA, ttNerFs"... Eu / ês nerfs deæiew... ... qui me vape Çur leç nerL J ! .^ù ., :2 ae( gvfe neNeq* c..ou' 6' ær& tæ nerfe en peloôQ -,n"rgd# doo '§qrerr" d"" n"rf* le sÿstène neryeux, vue qénérale. 22 ' I cdirlardjNwabiotir Nrunores, nrnfs, er influx Qu'est-ce qu'un neurone N ERVEUX ? cêllule nerveuse esr appelée neurone et constirue "l'ünité de base" du systèm€ La I nerveux. Elle pêut avoir des formes variées (voir photo ci-dessous) mais elle est toujours ! consdtuée de différenres partiês fa€iles à identifier et âyant chacune un rôle différ€nt. On distinSue 4 .égions dans le nêu.one : .lês terminâisoDs axonales (avec synapses êr boutons synâpdques). : Barran. .yna?rtÿê. € Cotpê ôê tùtâiru (pétiaaryon) fâxone se distintue généralêmênt des dêndrites car c'est un prolongemênt du corps cellulaire, beau€oup plus long êt qui se Avec un voltmètre. on découvrê qu il existe une ditrérence de pot€ntiet étectrique entre l'intérieur et I'extérieu. de la membran€ de I'axone. Elle reste stable âutôur de - 70 mV La membrane cellulaire du neurone est dônc polarisée : il y a plus d'ions positifs à l'extérieur de lâ membrane, qu'à l'intérieur Des moléculês en forme de È rn s,,Jtàre nerveux .entmt d'inse.te pat innùhoqiachinie, netTaht er évidefte cenû nes p r oré i t e 5 d es neu ro n6 (neù raf)l a n ents) à t aide d atncorys qùi frarcscent et ÿeû. En rcuge: caloratiohs d'orttps p@téin* appanenant à des.ellules auxilioires des heuûn6_ Neurones d colarèes i . Corps cellulaire et dendritês Lê corps cellulâire se repèrê fâcilemenr: c'est la parri€ la plus massive dê la €ellule qui contient le noyâu. ll pone dê nombreux prolongemenrs lliformes appelés dendrites, qui []i donnent un âjr chevelu. Lês dendritês ont pour rôle d'âcheminer pompe, inséréês dans la membrânê, agissent constamment pour maintenir ce déséquilibre, ên déplaçant les iôns d'un côté ou de I'autre. Cecidépense beâucoup d'énergie : c'est pou rquôi le neurone est très gourmând en nutriments et en ox/gène, apportés par le sang. Avant de voir à quoi sen cetre différence de potêntiel élecrrique, appelée potentiel dê repos, intérêssons-nous à la dernière région. llextrémité de l'âxone se mmifie en forme darbre, dont chaque 'brânche" porte un bouton synaptique. A l'intérieui sônr srockées des vésicules contenanr une subsrance chimique : le neuromédiateur. qui va servir de messager chimique entrê dêux neurones. l'infôrmation provenant de lêxtérieur, âu corps cellulaire. cêtte information peut provenir d,autres cellules nerveuses (relayant l'information provenant de ré€epteurs sensoriek), ou è terminaisons dendrÈ tiques elles-mêmes qui sont quelquefois bien directement des modiliées pour les rendre sênsibl€s, par êxemple, à la températurê, ou à une différence de pression, ou bien à ta lumière. Ainsi.les réceprêurs des 5 sens sont dês "dendrites môdifi ées" sy n a pses ÿ u 6 e h ni.rcs cop i e élecÿ ani qu e à tr a h sn i ssi a h. .".i. * Çxane; de aertatfis lÎeuro8es §'ol.6t1i'tis€.ni: ;J§lJr fÇr.r!:rf les i1e,-Ts ', ..., ,. . ., . .t,. l Un nerf : qu'est-.e que .'est ? coùpans-en une Îne trarche €tolrservons-io riu nicroscope (photo ci'cortr4. on di\tinque de tÈs ronbreux petitr c€rcles. ce sort des .oupes tranwersales det ûxones. il§ lont €nlourés por une gaine qui jaue )e rôle d'i50ldnt. Âinri, k§ ri(or€s des neuror€s sort ossemblés conme rles frls électriqLres ddn\ ur câble pour fotmer )es neis. certains partent de l'encéphale 112 paies de neis crôniens) et d autres de la noelle épinière Pt poircs de neis rachidiensl conne rous allons le voir plus lain. ces nefr se rami\enl poü parcouflr tôut le carp\. 9 coùpe de he.f, grcsssement x 20 Chaqle bouton synaptjque va se rapprocher d'une dendrite appartenant à un âutre neurone. L'appariement de ces deux membranes ayânt chacune une fonction dktincre s'appelle synapse. Lintervalle entre dendrite et bôuton synâptique, qui ne se touchent pas, s'appelle espace synaptique.Un neurone peutfôrmer de I 000 à l0 000 synapses avec d'autres neu- rones et recevoir des informations d'autant Les successions de potentieh d'action qui se propagent le long de l'âxone provoquent la libération de neurotransmetteurs au niveau des terminaisons synaptiques (Z). À nouveau, l'accumulation de ces potentiels d'âctions génèrera au niveau du corps cellulaire du neurone suivant unê réponse graduée quisem à l'origine de réponses"toutou rien". Cette réponse se mânifesLera alors par des groupes de potentiels d'action qui chemine- ront le lonr de I'axone (3). i.e r::;rr;r,rr: a11 i9lrct!o::::;31ra::: a La srimulation d'un n€urone sensoriel conduit à la formation dans son corps celluliire d ur potentiel électrique grâdué, reflétârt l'amplitude et ia durée d! srimulus. Si lâ stinrulation est d'une amplitude suffisânte, êlle provoquera âu niveau de la "zone génératrice sitLrée en âmont de laxone un potentiel d'action (signa tout ou rien) appelé aussi dépolarisation (l ). )\ §-':; :-----.- ; I r Uarrivée du signal électrique \, 3lo*---.1 §t , - déclenche la vidange de vésicul€s contenant des neurotransmetteurs et qui sont présentes dâns ie bouton synâptique. L€s neurotransmetteurs vont s€ répandre dans l'espace synaptique et se fixer sur lâ membrâne sLrivant, au niveau de rnolécules récepr.ices. Chaque neuromédiâteur se du neurore lie à une molécule réceptricê qui lui est propre, à lâ manière d'une clef dâns :.'j . Dans le cas le plus simplê, cene fixation Provoque à son tôur une dépolârisation au nivêâu de I'axone du neuronê suivanr... et le messatê nervêux continue son chemin d,un La nyêline les axones des neuronet de nor,breux netf du carps hunain sant rccouvefts d une gaine de myéline. Des cetlutet spécialisëes I tes cetutes de ÿhwcûn, s'enrculenl véritablement autour de I axane pour crêer cette structure. la fiyéline joue le même rôle qu'uhe gaine isotante de fit étectrique. Les fibres myélinisées conduisent l'infiux neNeux plus vite que tes \ùres . Quelquefois. les stimulations provenant d'une seule synapse ne sont pas suflisantes À la naissance, très peu de nos fibres nel\,tuses sont myélinhées. Ldc4uisitio,l de la qaine de nyëline se déroule progressiÿement jusqu à tAge de 4 ans. pour déclencher un influx nerveux. La sommâtion de stimulations provenànt de La sclérose en plaques pra\,nque la dëgradation de .l.ûe gaine, ce qui atère le lonctiannement des fibres neNeuses puis tes rcnd ineffrcaces_ Les matades peûent la narche et proqressjvernent tol.it€s Jeu15 forctions rnotri.es. plusieurs synapses esr nécessaire. Elle peur aussi venir freiner la création de cer inlux (cf. encadré "Exemple"). Tout dépend des molécules "clés" êt'.serruresr, qui se trouvent au niveau des nôsmusclesainsi qu'ànosglandes.Lalibération d'autres onr un effer inhibiteun dù messager chimique (nêuromédiateur) au niveau de lâ fibre musculaire provoque sa contraction (et au niveâu de la cêllule synapses ! Cenaines onr un effet activareur alors que Finalement, i'influx nerveux parvienr en plusiêul3 étâpes grâcê èux synapses iusqu'à 8lândulaire, une sécrétion). Ur nrunorr rr jnmnis sru I TRAVAi[[E Un neurone isolé,même avec ses dendrires et ses synapses, n'est pas fonctionnel tôut seul. ll ne peut remplir sa fonction que dans épinièrc ê .ub.uncê Moètê .rb.tan blâhche un résêau. Et ce réseau ne fait pas que transmetq.e I'information. ll peut la modifier, Ia filtrer ou I'amplifier, grâce iri".têur ru herf gti.s aux câractéristiques dês synapses que nous 1\ []arc réflexe : action conjuguée de deux neurones Voici un exemple d'intervention de l'ârc réflexe. On décidê d'essayer une nouvelle recette dê €uisine êt on met une casserot€ à chauflen On esr rellemenr occupé à lire lês diférentes érapes dê la recene qu'on ne voit pas que notre main touche la casserole. ÿue qénénte du tûjet tetueux de l'ar ftflex. pttsssnt pat et moteu6, et la toelle épinièrc. È ). cdrdtdlNavobiolts tes heft senslnfs Êxemple ks dendrits d'ün neurone A, établis\ent des synapses aÿec trois autres neurcnes B lsynapse inhibilüicel, C et o Mopses ddivûtric€s). un inîtux pmvenant de C, au de D, sufft à déclencher § inîux dans A. Mais un influx prÿenant de B, annule l'ëquivalent d'un ihflux de c ou D. Selor ies n p\rqej nen/er/\ praÿenonl deB, CetO_to tèponse de A sera diflérente. tl s agit d'un fonctionnement de Lype "patle loqique" , qui pernet une réponse nadutée en ,fanction des diférents stimuli rcçus pat te neurcne A lq. schêfia)ur1 ! to lai du 'lout ou rieh' ihte1tent où ni,eau de .haque neurche. ta stinulation du rcutuhe A par o ou c h ihduit pas tau)outs de répanse si ette est conhz.arée par l'fret thhibiteur du neùrche c D 0 0 0 0 l 0 0 0 0 1 0 1 0 0 I 0 1 1 0 0 1 0 1 1 B. 7S . Les récepteurs sensitifs présents au niyeau de la peâu pêrçoivent une augmenation Du neurone ou nefl brusque de la température. À l'échelle de nove orqanisme, ce sanl souÿenl des dizaines, ÿaire des centûines de neuranes qui transff)etlent . Ce stimulus déclenche la propagation de l'influx nerveux le long de l'axone d'un premier neu'.one (le neurone sensoriel ou ensemble, à I'inlérieur d'ùn nei, le messaqe neryeux, Les nerl\ issu\ de la maelle épinière sant naffmés neis rachidiens. tls onl la propriÉk d'êtte "mixtes", c'est ù ttirc constitués de frbt.s fiûtices et de 'ij sensiti0, l'€xtrémité de I'axone au niveau de épinière libère son neuromédiateur.. ... Neuromédiat€ur qui stimule un se€ond la moêlle . neurone (appelé neurone fbt.s sensitives. lk possèdent dirsià leur oriqine deux "racines" , uhe placée vehtralefient sur la rnaelle ûoâeiquaô ctfièûe les flbres fiatrices et une positionnée darsalement qui qùi parcê La totalité du traiet n'a nécessité que quelquês dixièmes de se(onde et le cerveau n'est Pas intervenu. cootie,t les ibr€s sensiti\,€s, ".... moteur qu'il actionne un musclê). . Linflux nêrveuxse propage le long de l'axonê iusqu au muscle du bras et libère son si8nâ1. . Le muscle s€ contracte et la main se retire. I En êffet, la ionction entre ce neurone sensoriel et ce neurone moteur se situe dans la moelle épinière, à I'intérieur de lâ colonnê vertébrale. MÀis la moelle épinière ''^b"'"'l n'est pas qu'une zone de passage de "câblês élêctriques". C'€st un véritable carrefour des Lo naelle épinière est composée d ou noi1s 10 milliahs de libres netueuses russeûbtées er) faisceaux et1 fohc\ion de tens rAtes dofs te corps. chez )'adutte, ta noelle épinière pssenble à un cordon blohchôlre d elÿiah 1 cù de diamètre poûr ùne lohgùeut de 40 à 50 Le cenvenu, poun à.n.. ). aaillardlNNabiats informations, où l€§ neurones provenant du cêrveâu vont eux âussi entrer en contact avec les neuronês motêurs que nous avons décrit dans l'ârc réflexe. En effet : nos componemênts nê sont pas faits que d€ réflexes, bien n[[rn birn plus loin our [es nÉflexes Le cortex est la pârtie ext€rne des La stimulation d'une zone particulière se compose de nêurônes âyânt des rôles difiérents qui s'orgànisent sur une épaisseur de | à 4 mm en 6 couches superposées. Le nombre de nêurônês composânt le correx cérébrâl du cortêx nommée "cortex moteur" hémisphères cérébraux. ll représenæ près de la moitié du nombre total de cellules nerveuses trouvées dans le cerveau- permet d'obtenir dês mouvements musculaires. Celâ veut dire que l'in{ux nerveux se propageant à trâvers les synapses et parcourânt lês nêrfs moteu.s r€§ponsables des mouvements volontâires que nous effectuons est orig nairê dê cêtte région du cortex. stimulàtiôn de lâ zone motrice conicale de I'hémisphère droit du cerveâu entrâîne un mouvement dans lâ pârtie gauche du corps et inversement. Ceci est dû âu fâit que l€s trajets nerveux changent dê côé âu niveâu du bulbe rachidien, ou bien ru niveau de lâ mo€lle La I È : Le «Neau pèse eh ûoyehhe est.ohstit é de plusieurs dizair5 de 1,3 k9 et niilidrds de feurcnes. ll innature st à la naissance. son déÿelappeneht se poursuit iusqû'à t'Aqe de 2a ans. 26 épinière.Toutes les parties du corps sont représentées au nivêau du cortex moteur, mais très déforméês. En fait, la pan relative d'un membre ou d !n organê au niveau du cortex dépend de I'importânce de I'activité motrice et de la précision d€s mouvementr demandée à chàqu€ muscle.Ainsi les musclês commandânt les mouvemênrs dê la main, et particulièremenr ceux du pouce êt de I'indêx (manipulation d'objets, écriture...), et ceux commandant la lanSuê,iês lèvres êt le pharynx (parole) représentent ensemble tes deux tiêrs de la surfa€e du correx moteur Le délaiênrre I'excitation au nivêâu du .ônêx et le mouvement est très bref puisque l'influx est û?nsmis par seulement deux ÿès tongs neurones, liun ayânt son corps cellutaire dans le côrtex et l'autre dans lâ corne yentrate de la moelle épinière (neurône moteur concerné). Le rrajet s'etrêctue donc à travers Le cerveau n'est pas un ênsemble uniforme. Cenains neurones sont rêgroupés en centres spéciâlisés nommés r'noyâux gris centraux". Ainsi I'hypothâlâmus régulê la faim, ta soil la t€mpérarure, Ihumeur, le apfts ce prcmier aperçu du fondionnener,t de notrc système €omportement sexuel, la réponse au strêss et le sommeit. a§sure aussi une activiré neveu\, nous vous conseillon\ le st? thtcln"t suiÿant pow continuer son exploration, plus pafticulièrement au ni\,ea u du ceveau : émotiar,s de contrôle sur l'hypoph/se (imponant centre cérébrat de régulâtion des producrions hormonates) qui elle-même régule le fonctionnemênt de ta glande thyrolde. C€s fonctions régutatrices font intervenlr à la fois la voie nerveuse et là et sensatiohs, mémoire, rêv?s, pensêe, langage, conscience.,, Ircut ce que I an sait (et ce que l'on ne sait pas) sur : htapiII lerefi eau. mcgill.ca I tlashlindex d.htl,/.l Le cerveletassure lacoordination,laprécision et l'hârmonie des Sestes, en comptémenr du cerveau. Les personnes qui, après un âccidenr, ont perdu I'usage dê leur cervetet sont incâpables de réaliser un mouvement faisant intervenir plusieurs muscles à lafoh. Etles sonr obligées de le décomposêr muscle par muscte ce qui leur donne une allure d'àutomâte. L€ cervêlet intêrviênt éSalemenr sur tâ toniciré des muscles au moment du mouvemênt" La partie postérieure de I'encéphâte âppelée tronc €érébnl, correspond, du point de vue de l'évolution, au cerveâu primitil c'est plus ou moins le cerveâu des poissons er des Srenouilles. ll régule le rythme cardiâque,la fré- s qùence re§piratoire ainsique le mécânisme de défense qu'est la toux par des mécânjsmes de type ârc réflexê. ll est égâlement rêsponsabtê des réflexes de postur€ et d'équilibrê propres à châque espèce (un sinse ne bougê pas de ta même façon qu'une souris). e Ànûe d exenpte, an a rcprésehtét empta.emeht Albanê deVâux Remêr€iements à rean-Louis Connat ll existe également des zones sensitives au niveau du cortex. Leur stimulation donne I'impression qu'on a été touché au niveau de I'organe correspondânt. Lâ rêprésentation du corps au nivêau du cortex sensidfest à peu près la même qu'âu niveâu du cortex moteur avec toLrrefois une différencê nôtâbl€ : cênâines zonês sont spécialisées dâns lâ sensibilhé fine et d'âutres dâns lâ sensibitité doulou reuse. Comme pour les âires motricês, lês trajets de ces nerfs sont croisés. Toutefois, la différence essentielle porte sur te nombre de neurones nécessâirês àe.hê- miner l'information au cortêx, qui est touiours de trois au lieu dê deux. Ceci ralentit la perception de la douleur au niveau de notre cêrveau et exptiquê que nous ressentons la brtlure bien âprès avoir éloi8né notre doigt de tâ chaleur grâce à l'arc réflexe. c U La .onplditë du cevau est dil\(ite à se rcprésehter voici un s.héna de pnncipe du corlex, qui est diÿisible en 6 eauches de heurches, co nmuh i qu o nl e\trc el I e s. Quelq!6 trdiets d'infl ux c I c T E c E 5 c T U E 1 I N E ll L o E, N 5 I L :