Rovartani lapok - 2. évf. . sz. (1885.)

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III
Dr. G. Horváth, p. 19, Les Pseudoscorpionides quoiqu' ils vivent
ordinairement sous les feuilles tombées, des débris végétaux etc, se
réfugient pendant ou apres une pluie assez forte pour détremper le
sol,
sur les plantes et arbustes
l'auteur a observé ce fait chez
;
Koch
Obisium sylvaticum
especes,
et
Chthonius
(P.
20—22 du
texte.)
(P.
23—24 du
texte.)
deux
trombidioides Latr.
Notes diverses.
Bibliographie entomologique.
(P. 24
du
texte.)
Renseignements entomologiques.
Nr. 2.
(P.
—
Février.
25—39 du
texte)
0. M. Reuter, Les plus récentes découvertes sur l'histoire du développement des Insectes. I.
Traduction
avril
1884 a
autorisée
la réunion
d'une
conférence faite en suédois le 23
de la Société Finlandaise des
anniversaire
Sciences a Helsingfors.
L'auteur commence par passer en revue les auteurs anciens des
l'époque du Moyen-áge et nous montre d'abord le médecin anglais
Thomas Mouffet
torum
sive
en 1634 ébauchant
dans son ouvrage
minimorum animaliurn theatrum« un
»Insec-
essai de classification
forment la premiere division tandis que leurs
II est suivi par le
peintre
a 1667 nous donne
d'excellentes figures et décrit, en connaissance de cause, chenille,
chrysalide et papillon, comme les diverses phases de la vie du mérne
insecte. Mais ce n'est que bien plus tárd que son compatriote, le célebre
micrographe Jan
élargit le cycle de ces observations dans son ouvrage »Bijbel der natuure« publié en 1737 apres
oü
les
Papillons, a
i 1
é
s,
non ailées, sönt dans la seconde.
hollandais Jean Gr o e d ar t qui de 1662
chenilles,
Swammerdam
3*
IV
I
le
mórt de
que
l'auteur.
Ce
fút
un événement pour
cetté divulgation des niysteres de l'histoire
le
monde
scientilique
de l'insecte
etBoe
r-
nous raconte dans la biographie de Swammerdani que le
grand Duc de Toscane, dans une visite qu'il fit en Hollandé, fút
tellement émerveillé de voir S w a m m e r d a m lui préparer une
chrysalide en papillon, qu'il lui donna 12,000 florins et voulüt se
l'attacher comme directeur de son musée, ce que
refusa. Ce n'est qu'un exemple de l'admiration qu' éveillerent dans
ce temps-la les premieres découvertes des métamorphoses des insectes.
L'auteur cite comme ayant suivi les traces de Swammerdam,
Mme S. de é r i a n, Eéaumur en Francé, Stephan Blankaart
have
Swammerdam
M
en Hollandé,
J.
L.
Frisch etRösel von Rosenhofen
Alle-
magne, De Geer en Suede.
Cependant l'histoire des métamorphoses des insectes dönt chaque
écolier de nos jours connaít les principales regles, laisse encore depuis
les
siécles
oü
les
premiers pas dans leur
connaissance
ont été faits
bien des lacunes a combler, bien des découvertes a fairé, qui nous
préparent des surprises successives.
Télies ont été les découvertes que fit, il y a quelques dizaines
d'années, C. T. E. v. S i e b o 1 d sur ce qu'il appella la Parthénogée s e chez d'autres insectes que les pucerons dönt on avait déja cité,
sans l'expliquer, cetté particularité. Siebold la découvrit chez les
mérne
Lépidopteres du génre Psyché, chez quelqnes Hyménopteres,
chez des Coléopteres. Apres cela vinrent les découvertes des méta-
n
—
morphoses des Vésicants ou Mélo'ídes avec leur Hypermétamorphose,
récemment on a observé des larves de Dipteres donnant des
petits vivants. Tout cela prouve que chez les insectes il y a autant
d'imprévu que chez les vers intestinaux p. ex.
Apres cela l'auteur aborde la question du Phylloxera, qu'il nous
représente comme envahissant l'Europe vers 1863 et qui découvert
par M. Planchon en 1868, a donné lieu a la plus volumineuse
littérature que l'on connaisse sur un insecte nuisible. Apres l'historique de l'invasion de ce fléau qu'il admet comme aniéricain, l'auteur
et tout
cite Riley, Lichtenstein, Girard, Balbiani, TargioniTozzetti, comme les observataurs les plus assidus de cet insecte.
S'occupant surtout de la partié entomologique de ces travaux, ce sönt
de M. J. Lichtenstein de Montpellier, que l'auteur
les idées
soumet a
l'analyse.
(P.
L. Biró,
Une
30
-
36 du texto.)
excursion sur le Pop-Iván. (Fig.
2.)
Le Pop-Iván est une montagne dans le nord-est des Carpathes
dönt le sommet s'éleve a une hauter de 1940 metres au dessus du
niveau de la mer. L'auteur est le premier entomologiste qui ait visité
ce massif montagneux. II a executé son excursion en juillet 1883
:
en donne dans son article ixn rapport détaillé avec l'indication
especes récoltées. Ces especes sorit de divers ordres d'Insectes et
appartiennent en partié a la fauné alpine ou subalpine, p. ex. Nebria
transsylvanica Germ., Bembidion Sahlbergi Bej. var. glaciale Beér,
Amara misella Mill., Trechus proceras Putz. et pulchellus Putz.,
Homalota carpathica Mill., Leplusa alpicola Brancs., Omias Hanáki
Friv., et Orestia arcuata Mill. II y découvrit aussi la Podurelle
et
des
Orchesella spedabilis
Tullb. nouvelle pour la fauné hongroise.
(P
G. Lehner,
36-41 du
texte.)
Les conclusions du Congrés phylloxérique internatio-
nal de Turin.
Reproduction
des
de ce Congres
conclusions
tenu
en
octobre
1884 auxquelles l'auteur ajoute aussi quelques remarques de sa
(P. 42 - 45
du
part.
texte.)
Petites Communications
Eug. Vadászfy, p. 42, Un Longicorne nuisible au charme
L'auteur a découvert en hiver 1881—82 le Cerambyx Scopolii Fnessl.
dans des búches de charme en telle quantité qu'il pouvait en trouver
15 exemplaires. II n'y avait pas
souvent dans une seule búche 10
une larve dans le bois
mais la découverte d'un individu encore
parfaitement frais et mou lui avait donné l'assurance que la derniere
transformation de ce Cerambycide s'est opérée dans le bois mérne ou
a vécu sa larve.
J. Wény, p. 42, Chasse des Insectes aupres de la lumiere.
L'auteur donne l'énumération des Coléopteres et Hémipteres qu'il a
pu ramasser le soir du 14 juillet 1884 a Pancsova (Hongrie méridionale) pendant un repas a la belle étoile. La chandelle allumée avait
attiré beaucoup d'Insectes qui sönt tombés sur la nappe blanche. II y
avait des plus remarquables parmi les Coléopteres quelques Compso-
—
;
Heydeni Epp., parmi les Hémipteres plusieurs Homopteres
probablement noveaux.
Dr. G. Horváth, p. 44, Hydrocorises recueillis aupres de la
lumiere. Confirmant les avantages de ce génre de chasse, l'auteur cite
les Hydrocorises qu'il s'est procurés de cetté maniére a Károlyfalva
(dép. de Temes) et mérne au centre de Budapest. Ainsi dans cetté
derniere localité il a eu aussi la chance de prendre devant un restaurant situé sur le quai du Danube, une femelle de Corisa fasciolata
Muls. (= coleoptrata macr.)
chilus
)
VI
(P.
45-48 du
texte.)
Notes diverses.
(P.
48 du texte
Bibliographie entomologique.
Nr. 3.
(P.
0.
—
49-55 du
Mars.
texte.)
M. Keuter, Les plus récentes découvertes sur
développement des Insectes. II.
l'histoire
Rendant hommage k l'exactitude des observations
M. Lichtenstein,
faites,
du
a la
donne la nomenclature bien connue de l'entomologiste de Moutpellier, en énumérant
sagacité des deductions de
formes de
les quatre
bourgeonnante
l'auteur
Pseudogynes fondatrice, émigrante,
pupifere qui précedent les formes sexuées male
bláme corame antiscientifique les comparaisous de l'évolution d'un animál avec celle d'un végétal, tout en reconnaissant qu'elles
sönt ingénieuses et que comme analogie, les Pseudogynes ci-dessus
représentent la tige, les br.mches, les rameaux, les feuilles et enfin
les fleurs et la graine d'un végétal. Mais malgré cela l'auteur trouve
que les idées de M. Lichtenstein heurtent trop toutes les données
scientifiques et voudrait voir plutot dans la Parthénogénese et la
génération alternante l'explication du polymorphisme et des autres
phénomenes que représentent les métamorphoses des Aphidiens. Cepenet femelle
:
et
il
M. Lichtenstein est dans la découvertc
deductions qu'il en tire, ne nous paraissent
pas exactes, les savants lui doivent de la reconnaissance pour ses
patientes observations qui ne se bornent pas aux seuls Phylloxeras,
mais qui s'étendent a d'autres pucerons du mérné groupe.
C'est ainsi que chez VAcanthochermes Quercus Koll. M. L i c htenstein nous montre la Pseudogyne pupifere aptere et ne pondant
pas trois ou quatre pupes seulement, mais une grandé quantité de.
máles et de femelles. Aprés cela il décrit les métamorphoses du
dant, dit-il, le mérite de
des faits et mérne
si
les
Quercus, qui émigre du Quercus coccifera au
Quercus pubescens au printemps, et qui revient du Quercus
pubescens au Quercus coccifera en automne. Cetté migraPhylloxer'a
tion rappelle a l'auteur celle des vers intestinaux, d'un animál á un
autre, mais cetté derniere est, dit l'auter, une migration p a s s i v e,
celle
du Phylloxera est a c t i v e.
Les découvertes de M. Lichtenstein
ont
apporté ainsi du
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