partie 4 : l`œil ch8 de l`œil au cerveau : quelques

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PARTIE 4 : L’ŒIL
CH8 DE L’ŒIL AU CERVEAU : QUELQUES ASPECTS DE LA VISION
I. LE CRISTALLIN : UNE LENTILLE VIVANTE:
Classe : 1ère S
durée : .........................
la situation-problème
Comment expliquer l’apparition d’anomalies de vision liées au cristallin. (cataracte et
presbytie)?
le(s) support(s) de travail
Site de référence : Les SVT et moi, TP dissection œil ,
le(s) consigne(s) donnée(s) à l’élève
Dissection de l’œil selon un protocole, observation des différents éléments de l’œil dont le cristallin.
Déterminer le rôle du cristallin
dans la grille de référence
les domaines scientifiques de connaissances
• Le vivant.
Pratiquer une démarche
scientifique ou
technologique
• Observer, rechercher et
organiser les informations.
• Réaliser, manipuler, mesurer,
calculer, appliquer des
consignes.
• Raisonner, argumenter,
démontrer.
• Communiquer à l’aide de
langages ou d’outils scientifiques
ou technologiques.
les capacités à
évaluer en situation


Savoir faire le lien
entre la structure, la
composition du
cristallin et ses
fonctions.
Comparer l’évolution
des caractéristiques
du cristallin avec le
temps (âge et
environnement)
les indicateurs de réussite




Le cristallin est une lentille vivante, constitué de
cellules qui se multiplient.
La transparence et la souplesse s’expliquent par
la structure du cristallin et le renouvellement du
contenu protéique de ses cellules.
Avec l’âge, la transparence du cristallin peut être
altérée (cataracte)
Avec l’âge la souplesse du cristallin peut être
altérée (presbytie)
dans le programme de la classe visée
les connaissances
Le cristallin est l’un des systèmes transparents de
l’oeil humain. Il est formé de cellules vivantes qui
renouvellent en permanence leur contenu. Les
modalités de ce renouvellement sont indispensables à
sa transparence.
Des anomalies de forme du cristallin expliquent
certains défauts de vision. Avec l’âge sa transparence
et sa souplesse peuvent être altérées.
les capacités
Recenser, extraire et organiser des informations
et/ou manipuler (dissection, maquette et/ou
recherche documentaire) pour :
- localiser et comprendre l’organisation et le
fonctionnement du cristallin ;
- comprendre certains défauts de vision.
les aides ou "coup de pouce"
 apport de savoir-faire :
 mots clés Cristallin, Lentille vivante, Transparence, souplesse
les réponses attendues voir bilan fin d’activité :
Activité 1 : TP Réaliser une coupe de l’œil de porc
Observation micro d’une coupe de l’œil
Selon le plan équatorial (Contact : fournisseur cuisine en boucherie (Duval 0233)
Matériel : cuvettes de dissection gros ciseaux, scalpel maquette de l'œil (biologie en flash ou
logiciel œil).
Conjonctive
Compléter la légende du schéma Diaporama anatomie de l’œil + logiciel œil
Donner la structure, l’aspect et la fonction de chaque élément.
L'œil est constitué de 3 enveloppes. De l’extérieur vers l’intérieur, on distingue:
 la sclérotique blanche et résistante. A l’avant, elle devient transparente: c’est la
cornée.
 La choroïde noire. A l’avant, elle donne naissance à l’iris coloré qui délimite une
ouverture: la pupille.
 La rétine est un tissu nerveux dont le prolongement forme le nerf optique.
L'œil est composé de 4 milieux transparents: de l’extérieur vers l’intérieur, on distingue:
 La cornée protégée par la conjonctive
 L’humeur aqueuse, gélatineuse
 Le cristallin, de forme biconvexe, peut se déformer sous l’action de muscles
 L’humeur vitrée
Ces milieux transparents rendent possible la formation d’une image sur la rétine.
Travail élève (en salle info ou à la maison):
1. légender une coupe de l’œil
2. tracer le trajet des rayons lumineux pour une image de la lettre A
3. donner le rôle du cristallin
4. se documenter sur une anomalie, la cataracte (symptômes, causes au niveau
de l’organe, de la cellule, des molécules)
5. traitement
Bilan : Les milieux transparents de l’œil (la cornée, l’humeur aqueuse, le cristallin et l’humeur
vitrée) se laissent normalement traverser par la lumière. Ils assurent une convergence des
rayons lumineux telle qu’une image inversée et nette se forme sur la rétine. Le cristallin est
responsable du phénomène d’accommodation, c’est à dire qu’en se déformant, il permet la
netteté de l’image rétinienne.
Le cristallin est formé de cellules vivantes spécialisées qui naissent en périphérie et sont
ensuite repoussées vers le centre.
Au cours de leur évolution, elles perdent leur noyau et tous les autres organites. Le
cytoplasme est rempli de protéines (les cristallines) à l’origine de la transparence et du
pouvoir de réfraction du cristallin.
Les cellules du cristallin ne sont ni innervées ni vascularisées : les métabolites (molécules
nécessaires au métabolisme) sont apportées aux cellules par simple diffusion grâce aux
aquaporines (transport de l’eau) et connexons (transport des molécules).
Avec l’âge, le nombre de connexons diminue (donc l’eau s’accumule entre les cellules) et les
cristallines normalement solubles se réunissent en agrégats : le cristallin devient opaque et la
lumière ne passe plus : c’est la cataracte.
PARTIE 4 : L’ŒIL
CH8 DE L’ŒIL AU CERVEAU : QUELQUES ASPECTS DE LA VISION
II. LA RETINE, UNE MOSAÏQUE DE PHOTORECEPTEURS:
Classe : 1ère S
durée : .........................
la situation-problème
Comment expliquer l’origine de la vision des couleurs?
le(s) support(s) de travail
Site de référence : Les SVT et moi, TP dissection œil ,
le(s) consigne(s) donnée(s) à l’élève
Dissection de l’œil selon un protocole, observation des différents éléments de l’œil dont le cristallin.
Déterminer le rôle du cristallin
dans la grille de référence
les domaines scientifiques de connaissances
• Le vivant.
Pratiquer une
démarche
scientifique ou
technologique
les capacités
à évaluer en
situation
• Observer,
rechercher et
organiser les
informations.
• Réaliser,
manipuler,
mesurer, calculer,
appliquer des
consignes.
• Raisonner,
argumenter,
démontrer.
• Communiquer à
l’aide de langages
ou d’outils
scientifiques ou
technologiques.


Identifier
les rôles
des
photorécept
eurs dans la
vision.
Faire le lien
entre la
composition
pigmentaire
de la rétine
et le type
de vision de
l’individu
les indicateurs de réussite









La rétine contient 2 types de cellules photoréceptrices (cônes et
bâtonnets)
Les photorécepteurs contiennent des pigments photosensibles
(molécules protéiques)
Les photorécepteurs, stimulés par la lumière, génèrent un message
nerveux sensitif.
Ce message nerveux est acheminé de la rétine au cerveau par le nerf
optique.
Les bâtonnets fonctionnent dès une faible intensité lumineuse.
Chez l’Homme, il existe 3 types de cônes sensibles respectivement au
bleu, au vert et au rouge qui fonctionnent uniquement à forte intensité
lumineuse.
Il existe 4 types de pigments photosensibles :
o La rhodopsine présente dans les bâtonnets
o 3 opsines différentes, une par type de cônes.
Selon les espèces, la vision peut être mono, bi ou trichromatique en
fonction du nombre d’opsines différentes présentes dans la rétine.
Chez l’Homme, des anomalies des pigments rétiniens se traduisent par
des perturbations de la vision des couleurs. (Ex : daltonisme)
dans le programme de la classe visée
les connaissances
La rétine est une structure complexe qui comprend les
récepteurs
sensoriels
de
la
vision
appelés
photorécepteurs. Celle de l’Homme contient les cônes
permettant la vision des couleurs (3 types de cônes
respectivement sensibles au bleu, au vert et au
rouge) et les bâtonnets sensibles à l’intensité
lumineuse.
Des anomalies des pigments rétiniens se traduisent
par des perturbations de la vision des couleurs.
Le message nerveux issu de l’oeil est acheminé au
cerveau par le nerf optique.
les capacités
Extraire et exploiter des informations (maquette,
logiciel
et/ou
recherche
documentaire
et/ou
observations microscopiques) pour :
- comprendre l’organisation de la rétine ;
- déterminer le rôle des photorécepteurs ;
- comprendre l’organisation des voies visuelles ;
les aides ou "coup de pouce"
 apport de savoir-faire :
 mots clés Photorécepteurs (cônes, bâtonnets), Pigments rétiniens, Messages nerveux, Rétine, Nerf
optique, Duplication, mutation
les réponses attendues voir bilan fin d’activité :
Activité 1 : Structure de la rétine
Possible travail maison sur la structure de la
rétine. + docs p.351
1. Tracer sur les 2 documents le trajet de la lumière
en noir et le trajet du message nerveux en rouge
2. Combien y-a-t-il des cellules différentes dans la
rétine ?
3. Qu’est-ce qu’une cellule photo-réceptrice ?
4. Quelles sont les cellules photo-réceptrices de la
rétine ?
5. Déterminer le rôle précis des cônes et des
bâtonnets.
6. Explication du point aveugle.
Bilan : La rétine est la membrane interne de l’œil. Elle comporte les cellules
sensorielles de la vision appelées photorécepteurs. Il en existe deux types : les
bâtonnets et les cônes.
Les bâtonnets, les plus nombreux en périphérie de la rétine, permettent une vision
dans des conditions d’éclairement très faible mais avec une acuité médiocre et sans
perception des couleurs.
Les cônes sont plus abondants dans la partie centrale de la rétine, notamment la
fovéa.
Le fonctionnement des cônes exige une luminosité importante et permet la vision des
couleurs avec une grande acuité.
Il n’y a ni cônes ni bâtonnets au niveau de la zone d’émergence du nerf optique :
c’est le point aveugle.
Activité 1 : Structure de la rétine
Possible travail maison sur la structure de la rétine. + docs p.351
1. Tracer sur les 2 documents le trajet de la lumière en noir et le trajet du message nerveux
en rouge
2. Combien y-a-t-il des cellules différentes dans la rétine ?
3. Qu’est-ce qu’une cellule photo-réceptrice ?
4. Quelles sont les cellules photo-réceptrices de la rétine ?
5. Déterminer le rôle précis des cônes et des bâtonnets.
6. Explication du point aveugle.
Activité 1 : Structure de la rétine
Possible travail maison sur la structure de la rétine. + docs p.351
1. Tracer sur les 2 documents le trajet de la lumière en noir et le trajet du message nerveux
en rouge
2. Combien y-a-t-il des cellules différentes dans la rétine ?
3. Qu’est-ce qu’une cellule photo-réceptrice ?
4. Quelles sont les cellules photo-réceptrices de la rétine ?
5. Déterminer le rôle précis des cônes et des bâtonnets.
6. Explication du point aveugle.
A l'aide du diaporama : rôle de la rétine + Animation flash : l'œil (les photorécepteurs)
logiciel
Expérience de Mariotte
Au niveau de la périphérie
Au niveau de la fovéa
La répartition des photorécepteurs est différente selon l’endroit :
 Dans la rétine centrale, ou fovéa, il n’y a que des cônes. La densité des
photorécepteurs est très importante.
 Dans la rétine périphérique, il y a de moins en moins de cônes et de plus en plus de
bâtonnets.
 Au niveau du départ du nerf optique, ensemble des fibres nerveuses provenant des
neurones ganglionnaires, il n’y a aucun photorécepteur : c’est le point aveugle.
Activité 2 : Les différents cônes et le
daltonisme
Travail élève : act. 4 page 352
Diaporama : fonctionnement des
photorécepteurs
Types de
photorécepteurs
Cellule à cône
Cellule à bâtonnet
Pigments photosensibles
présents dans le segment
externe : molécule
contenant de l’opsine une
protéine
3 types de cellules à cônes
caractérisées chacun par
un type de pigment (avec
opsine S, M ou L)
1 seul type de pigment,
différent de ceux des
cellules à cône : la
rhodopsine
Sensibilité
Réagit à une intensité
lumineuse forte (de l’ordre
de 103 lux = lumière du
jour)
Réagit à une intensité
lumineuse faible (de l’ordre
de 1 lux = lumière de la
nuit)
Type de vision
Perception des couleurs
Perception en nuances de
gris
Rq : Les pigments comme toute molécule, n’absorbent qu’une partie du rayonnement
lumineux et réfléchissent le reste. S maxi absorption dans le bleu, M maxi dans le
vert, L maxi dans le rouge.
Bilan : Il existe 3 types de cônes qui diffèrent par leur pigment (protéine) appelé
opsine (chaque cône n’en fabrique qu’une).
Chaque opsine présente un maximum d’absorption respectivement dans le bleu, le
vert ou le rouge : la vision des couleurs chez l’homme est trichromatique.
C’est l’excitation relative des différents types de cônes qui permet de restituer les
millions de nuances colorées auquel l’œil est sensible.
Le daltonisme est une anomalie génétique due à la mutation d’au moins un des gènes
codant pour les opsines des cônes.
PARTIE 4 : L’ŒIL
CH8 DE L’ŒIL AU CERVEAU : QUELQUES ASPECTS DE LA VISION
III. LES PHOTORECEPTEURS : UN PRODUIT DE L’EVOLUTION :
Classe : 1ère S
durée : .........................
la situation-problème
Comment expliquer l’origine génétique des différents pigments rétiniens au cours de
l’évolution ?
le(s) support(s) de travail
Site de référence : Les SVT et moi, TP dissection œil ,
le(s) consigne(s) donnée(s) à l’élève
Dissection de l’œil selon un protocole, observation des différents éléments de l’œil dont le cristallin.
Déterminer le rôle du cristallin
dans la grille de référence
les domaines scientifiques de connaissances
• Le vivant.
Pratiquer une démarche
scientifique ou
technologique
• Observer, rechercher et
organiser les informations.
• Réaliser, manipuler, mesurer,
calculer, appliquer des consignes.
• Raisonner, argumenter,
démontrer.
• Communiquer à l’aide de
langages ou d’outils scientifiques
ou technologiques.
les capacités à
évaluer en
situation

Exploiter des
données
moléculaires pour
construire des
relations
phylogénétiques
chez les primates
dans le programme de la classe visée
les connaissances
Les gènes des pigments rétiniens constituent une
famille multigénique (issue de duplications) dont
l’étude permet de placer l’Homme parmi les Primates.
les indicateurs de réussite


Les gènes des pigments rétiniens constituent
une famille multigénique et sont issus de
duplications d’un gène ancestral suivies de
mutations.
L’étude des gènes des pigments rétiniens
permet de placer l’Homme parmi les Primates.
les capacités
Extraire et exploiter des informations (maquette,
logiciel
et/ou
recherche
documentaire
et/ou
observations microscopiques) pour :
- faire le lien entre la vision des couleurs et
l’évolution.
les aides ou "coup de pouce"
 apport de savoir-faire :
 mots clés Famille multigénique, Primates
les réponses attendues voir bilan fin d’activité :
TP : les opsines, exemple de famille multigénique
Objectif : Expliquer l’origine génétique des différents pigments rétiniens au cours de
l’évolution ?
Les individus d’une même espèce se distinguent les uns des autres par un ensemble de
caractères, que l’on peut définir à différentes échelles (de l’organisme à la molécule) et qui
constituent leur phénotype : on dit qu’il existe un polymorphisme phénotypique au sein
de l’espèce. Le phénotype dépend en grande partie de protéines (de structure ou
enzymatiques) qui résultent elles-mêmes de l’expression de gènes. Les mutations sont
sources de diversité génétique et donc à l’origine du polymorphisme phénotypique.
A. Exemple de la famille multigénique des opsines. La vision des couleurs chez l’Homme
est liée à la présence de trois types de cellules photo réceptrices, synthétisant chacune un
type de pigment de nature protéique, nommé opsine. Chaque opsine absorbe dans une
partie spécifique de spectre de la lumière blanche, dans le bleu ou dans le vert ou dans le
rouge ; les trois gènes codant ces opsines sont notés respectivement gène S (Bleu)
localisé sur le chromosome 7, gène M (Vert) et gène L (Rouge) sur le chromosome X.
1. Comparaison entre elles les séquences nucléotidiques et protéiques (composition
en acides aminés) des pigments rétiniens à l’aide du logiciel Anagène
(ouvrir les fichiers ops_Homme.adn.edi et ops_Homme.pro.edi) afin d’établir un tableau
comparatif des similitudes entre les molécules de pigments rétiniens.
Paire de chromosomes 3
Paire de chromosomes 7
Paire de chromosomes X
Doc. : Comparaison d’une portion de la séquence des gènes codant l’opsine S, L et M chez
l’homme. Les séquences sont comparées à celle du gène de l’opsine S (tiret : nucléotides identiques)
Doc. : Pourcentage de similitudes
entre les séquences des gènes
codant les opsines des cônes, ou
matrice donnant les pourcentages de
ressemblances.
Doc. : tableau des différences
L
M
S
L
0
2.3
42.9
M
S
0
42.4
0
Ces différences sont le résultat de mutations, se produisant à un rythme homogène au cours
du temps.
Doc.1 : Différents mécanismes à l’origine d’une famille multigénique
Au-delà de 20 % de similitudes on considère que les
ressemblances entre molécules ne peuvent être le fruit du
hasard et indique une origine commune pour les molécules. On
considère que les différences observées entre des molécules
homologues sont dues à l’accumulation de mutations au cours
du temps à un rythme homogène : c’est la notion d’horloge
moléculaire.
Cela signifie que les gènes qui codent pour ces molécules
dérivent d’un gène
ancestral commun.
En effet un gène peut
être accidentellement
copié et se retrouver
présent dans le
génome en deux
exemplaires, sur un même chromosome ou non : c’est la
duplication. Par la suite des mutations ponctuelles se
produisent et rendent différents les duplicatas initialement
identiques. Plus la duplication est ancienne plus les deux
gènes qui en résultent sont différents. De tels gènes peuvent
produire des protéines remplissant des fonctions différentes
et forment une famille multigénique.
2. Expliquer pourquoi considère-t-on que les gènes des opsines codant pour les
pigments rétiniens ont une origine commune.
Un processus participe : la duplication. La duplication permet de copier un gène et
d’augmenter ainsi le nombre de gènes dans un génome et constitue ce que l’on appelle une
famille multigénique.
La comparaison des séquences nucléotidiques des gènes des opsines montre de grandes
ressemblances, supérieures à 20 %, cela ne peut être dû au hasard.
Ces ressemblances constituent un argument en faveur d’une origine commune de ces 3
gènes. Ces gènes sont issus de la duplication successive d’un gène ancestral suivie de la
transposition des copies ou duplicatas de gènes sur le même chromosome ou un chromosome
différent (2 duplications ont été nécessaires)
Les séquences nucléotidiques entre les différentes opsines présentent des différences :
 2,3 % entre le gène de l’opsine rouge et verte
 aux alentours de 42 % entre le gène de l’opsine bleue et les deux autres gènes de
l’opsine
Les différences de séquences s’expliquent par
des mutations indépendantes ayant touchés
les gènes de opsines après les duplications.
Les duplications sont d’autant plus
récentes qu’il y a moins de mutations,
c'est-à-dire moins de différences entre les
séquences.
Nous pouvons donc en déduire que la
duplication à l’origine des gènes R et V des
opsines est plus récente que celle qui est à
l’origine des gènes bleu et rouge-vert.
3. Présenter sous forme de schéma les
mécanismes aboutissant à la
formation de cette famille
multigénique.
B. Etablir des relations de parenté au sein du groupe des Primates, notamment la
place de l’Homme en comparant la séquence du gène de l’opsine chez différentes
espèces
Doc.2 : Simulation de la
perception d’une même image par
deux primates et absorption des
rayons lumineux par leurs cônes
rétiniens. La vision du saïmiri est
qualifiée de dichromate. Dans leur
très grande majorité, les mammifères
sont dichromates (en abscisses :
longueur d’ondes en nanomètres.)
Doc.3 : localisation des gènes codant les
opsines chez les primates. Les primates de
l’Ancien monde occupent une grande partie de
l’Afrique et de l’Asie. Les primates du Nouveau
monde vivent en Amérique du Sud et en Amérique
centrale. Il existe trois allèles
Doc.4 : principe de phylogénie : moins il y a
de différences entre les séquences d’un même
gène (et donc d’une même protéine) chez
deux espèces différentes, plus leur dernier
ancêtre commun est récent, et plus le lien de
parenté entre elles est étroit.
Application TP : comparaison de la séquence d’acides aminés de l’opsine S chez 8
espèces de primates.
Logiciel SVTbiologie Anagène 2Fichier Banque de séquences Terminale S Parenté
entre les êtres vivants actuels et fossiles Relation de parenté entre les êtres vivantsAu
sein des primatesGène de l’opsine S.
Sélectionner les 8 séquences à droite, OK.
Les séquences de la protéine Opsine bleue vous sont données pour les 8 primates
(Mammifères à ongles et pouces opposables au niveau de la main). Trois lettres désignent un
acide aminé (a.a). L’homme étant en haut de la liste, il est pour l’instant pris en référence.
 Sélectionner les 8 séquences en cliquant sur les carrés à gauche.
 Traiter, comparer les séquences, comparaison avec discontinuités, OK.
 Un tiret indique que l’a.a est le même que dans la séquence de référence.
4. Construire une matrice des distances c’est à dire un tableau à double entrée dans
lequel vous reporterez les pourcentages de ressemblance entre 2 espèces pour
l’opsine bleue.
Pour cela, sélectionnez opsine bleue Bonobo dans le tableau comparaison  cliquez sur i dans
la barre des menus  reportez la valeur dans votre tableau.
Faire le même travail pour les autres espèces puis modifiez l’espèce « référente ». Pour cela,
sélectionnez une nouvelle espèce dans le tableau comparaison et déplacez-la avec les flèches
rouges pour la positionner en premier.
Tableau des similitudes
Homme
Bonobo
Homme Bonobo Chimpanzé Gorille Macaque Alouate Saïmiri Cebus
100
100
100
99.7
96
92.3
91.7
92.5
100
Chimpanzé
100
99.7
96
92.3
91.7
92.5
100
99.7
96
92.3
91.7
92.5
100
95.7
92
91.4
92.2
100
92.3
92.2
92.5
100
97.1
97.7
100
96
Gorille
Macaque
Alouate
Saïmiri
Cebus
100
Ou Tableau des différences :
Homme
Bonobo
Chimpanzé
Gorille
Homme Bonobo Chimpanzé Gorille Macaque Alouate Saïmiri Cebus
0
0
0
0.3
4
7.7
8.3
7.5
0
0
0.3
4
7.7
8.3
7.5
0
0.3
4
7.7
8.3
7.5
0
4.3
8
8.6
7.8
0
7.7
7.8
7.5
0
2.9
2.3
0
4
Macaque
Alouate
Saïmiri
Cebus
0
Doc.6 : comparaison de la séquence d’acides aminés de l’opsine S chez 8 espèces de
primates. Chaque case indique le nombre de différences entre les séquences prises deux à deux.
Comparer la séquence d’une même protéine chez plusieurs espèces renseigne sur le lien de parenté
entre elles. En effet, ces protéines sont codées par un gène qui dérive d’un gène ancestral présent chez
l’ancêtre commun à ces différentes espèces. Chez chacune de ces espèces, le gène a accumulé des
mutations au cours des générations. En conséquence, principe de phylogénie : moins il y a de
différences entre les séquences d’un même gène (et donc d’une même protéine) chez deux
espèces différentes, plus leur dernier ancêtre commun est récent, et plus le lien de parenté
entre elles est étroit.
5. Quelle(s) est (sont) la ou les espèce(s)
- les plus proches de l’homme Bonobo et chimpanzé
- les plus éloignées de l’homme : Cebus, alouate et saïmiri
Justifiez vos réponses : liés aux %
6. A l’aide du tableau, positionnez les espèces
dans l’arbre phylogénique (à droite)
L’étude des gènes des pigments rétiniens confirme
l’appartenance de l’homme au groupe des primates et
permet de le situer plus précisément au sein de ce
groupe. Les similitudes de séquences les plus
importantes sont celles observées entre la séquence
nucléotidique de l'opsine S de l'Homme et celle du
Chimpanzé. Ceci étaye l'idée que les plus proches
parents de l'Homme, dans la nature actuelle, sont le
Chimpanzé et le Bonobo.
Bilan : Etude d’un même gène présent chez différentes espèces : le pourcentage de
ressemblance renseigne sur la proximité des espèces : on fait de la phylogénie
Les scientifiques considèrent qu’une similitude supérieure à 20% entre deux gènes (ou
protéines) ne peut être due au hasard et indique une origine commune pour les molécules :
ces gènes forment une famille multigénique.
Un gène ancestral a été dupliqué puis transposé sur le même chromosome ou sur un autre.
Au début, ces 2 gènes codent pour la même protéine mais petit à petit, chaque copie subit
des mutations ponctuelles différentes qui font que les protéines deviennent différentes.
Etude à l’intérieur de la même espèce de gènes différents mais présentant au moins 20% de
similitude : c’est une famille multigénique, on étudie l’histoire du gène dans l’espèce.
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