N° 90 NOV 2011 Magazine d’information du Centre hospitalier régional d’Orléans DOS SIER La 11ème journée innovations en images RECHERCHE L’autisme à l'ère de la génétique Devenez D evenez ppropriétaire ropriétaire a avec vec N Nexity exity eett découvrez d écouvrez n nos os a adresses dresses d d’exception ’exception ! Vernouillet Ver Vernouillet NOUVEAU N OUVEAU 28 * Orléans VERNOUILLE V ERNOUILLET RRésidence ésidence SServices ervices SSéniors éniors Chant des LLee C hant d es LLavandières avandières * Saint-Jean-de-la-Ruelle Amilly Saint-Cyr en-Val en-Val ORLÉANS O RLÉANS LLee Marco Marco P Polo olo 45 - Document Document e ett illustrations illustrations non non contactuelles. contactuelles. *Programme *Programme en en cours cours de de llabellisation. abellisation. RCS R CS N NEXITY EXITY GEORGE GEORGE V CENTRE CENTRE RCS RCS NANTERRE NANTERRE 4 4340000148. 340000148. * 41 * ORLÉANS O RLÉANS LLee Clos Clos des des Lilas Lilas Saint-Doulchard Saint-Doulchar d SST-JEAN-DE-LA-RUELLE T-JEAN-DE-LA-RU Prymo P rymo V Verde erde 18 * * AMILLY A MILLY R Résidence ésidence Haute Haute FFeuille euille SST-CYR-EN-VAL T-CYR-EN-VAL LLes es Villas Villas B Botania otania SST-DOULCHARD T-DOULCHARD Résidence Services Résidence Services SSéniors éniors LLee Côteau Côteau d’ d’Arrgent gent FFaites aites cconfiance onfiance àN exity, Nexity, p remier a cteur iintégré ntégré premier acteur d es m étiers d des métiers dee ll’immobilier ’immobilier n euf een n FFrance rance neuf I ÉDITORIAL Sommaire I ACTUALITÉ LA RECHERCHE AU CHR D’ORLÉANS D epuis quelques années, la structuration de la recherche clinique et fondamentale, ainsi que les processus d’innovation, se sont affinés au sein de l’établissement. La sous-commission Recherche et Enseignement qui coordonne cette structuration pour le compte de la CME a été à l’origine de la création d’une cellule d’aide méthodologique permettant au CHR d’Orléans d’évaluer la faisabilité d’une promotion des études validées. Un partenariat dans le cadre d’une convention avec l’Université d’Orléans est à l’étude pour fournir un soutien en biostatistique. Les grandes orientations de notre politique de recherche portent par ailleurs sur : • la poursuite de l’enrichissement des activités de recherche clinique avec le partenariat du Centre National de Gestion des Essais de Produits de Santé (CENGEPS), • la promotion d’une politique d’encouragement au dépôt de réponses aux appels d’offre des Programmes Hospitaliers de Recherche Clinique (PHRC) et des Programmes de Soutien aux Techniques Innovantes Coûteuses (STIC), • une amélioration des liens avec l’Université d’Orléans, en particulier pour développer la relation médecin – chercheur et s’orienter vers la recherche de valorisation et de transfert, • l’initialisation, avec la direction des soins, d’une démarche en faveur de la recherche pour et par les personnels soignants (richesse des journées « innovations »), notamment en matière de soins infirmiers, • le renforcement du rôle des pôles pour mutualiser l’effort de recherche via des protocoles communs. Le CHR d’Orléans peut d’ores et déjà s’appuyer sur les forces existantes dans l’établissement et s’adosser aux vitrines que constituent : • l’équipe « génétique expérimentale et moléculaire » au sein de l’Unité Mixte de Recherche 6218 CNRS – Université d’Orléans sous la responsabilité du Dr Sylvain BRIAULT, l’équipe Institut National de la Santé Et de la Recherche Médicale (INSERM) « Unité 707 » sur le thème « Epidémiologie, Système d’information, Modélisation », antenne de la Région Centre du réseau Sentinelles, sous la direction du Dr Thierry PRAZUCK, • l’équipe INSERM U 658 sur le thème « Caractérisation du tissu osseux par imagerie : techniques et applications » sous la direction du Dr Claude-Laurent BENHAMOU, • l’IPROS (Institut de Prévention et de Recherche sur l’Ostéoporose) qui développe 50 % environ des études cliniques faites dans l’établissement en partenariat avec l’industrie pharmaceutique, NHO : Focus sur la gériatrie et le shéma directeur du système d’information...............p 4 - 5 Elan de solidarité au CHR ...................p 6 L’association BADA BOUM .............p 6 - 7 Visites des locaux témoins du Nouvel Hôpital.................................p 7 Action humanitaire au bénéfice des hôpitaux Burundais .......................p 8 I LES PATIENTS ONT LA PAROLE Unité d’Accueil des Jeunes Victimes .p 9 I VIE DE L’INSTITUTION Présentation de l’EADSP 45...............p 10 Le Centre d’Assistance aux Utilisateurs De L’Informatique (CAUDI)...............................................p 11 Retour sur la 11ème journée innovations ................................p 12 - 13 I DOSSIER Exercice multivictimes ...............p 14 - 15 I RECHERCHE L’autisme à l'ère de la Génétique ....p 16 Nouvelle avancée de la recherche au CHR d’Orléans.............................. p 17 I VIE DES SERVICES Les « Petits Plus » qui améliorent la vie des services ......................p 18 - 19 I CULTURE Inventaire du patrimoine du CHR ......p 20 I CINÉMA Un cinéma au cœur de l’hôpital Porte Madeleine .............p 21 I PORTRAIT Julie BRUGNEAUX, documentaliste au CHR .....................p 22 • mais aussi les équipes d’hépato-gastroentérologie, de dermatologie, de réanimation médicale qui sont parmi les plus contributrices en terme de production scientifique. ‘ Eric LESPESSAILLES Président de la Commission Recherche et Enseignement CHRONIQUES N° 90 Directeur de la publication : Olivier Boyer Directeur de la rédaction : Juliette Vilcot-Crépy Rédacteur en chef : Lorène Gardin Illustrations : service audiovisuel, DUQC, Réalisation et impression : Ed’stuaire - St-Nazaire Tirage : 5560 exemplaires Dépôt légal : ISSN 1264-9260© Tous droits de reproduction réservés NOVEMBRE 2011 - 3 I ACTUALITÉ FOCUS LA GÉRIATRIE ET LE NOUVEL HÔPITAL D’ORLÉANS POINT DE VUE D’UN CHEF DE PÔLE Dans le cadre de la construction du nouvel hôpital, le CHR regroupera plusieurs unités fonctionnelles gériatriques sur le site du plateau technique de l’hôpital de La Source. Soulignons les futurs bénéfices « en cascade » : les modifications structurelles importantes en cours ou à venir au sein du CHR, nécessaires pour accompagner le vieillissement de la population et l’apparition de nouveaux besoins de santé, seront positives sur le plan fonctionnel, au-delà des frontières de la gériatrie. QUELLES MODALITÉS D’ADAPTATION ? L’ouverture en deux temps d’un bâtiment de 40 lits court-séjour sur le site de La Source (octobre 2010-janvier 2011) comprendra : • une Unité Post-Urgences Gériatrique de 21 lits, • une Unité Court séjour Gériatrie de 19 lits avait déjà permis la fermeture de l’UF « Post-Urgences » de centre-ville, trop loin du plateau technique et d’ouvrir 5 lits supplémentaires totalement dévolus à l’accueil de patients venus aux urgences. Cette création a facilité la mise en place de trois unités gériatriques court séjour sur Porte Madeleine et contribue à préparer l’amont de la filière d’ici l’ouverture du nouvel hôpital en 2015 : • Court séjour Geriatrie avec Soins Palliatifs : 6 lits (en place depuis été 2010) • Court séjour Geriatrie avec début de réhabilitation (nutritionnelle, rééducation, postchutes et post-SAU…) de 18 lits en place depuis janvier 2011. • Unité de Soins Aigus Patients Alzheimer : 12 lits (en projet). L’ouverture dès 2013 du pôle A comprenant 120 lits constituera par ailleurs le palier intermédiaire indispensable au regroupement de l’ensemble des unités fonctionnelles gériatriques et à leur montée en puissance capacitaire. 4 QUELS AVANTAGES POUR LE CENTRE DE MÉDECINE GÉRIATRIQUE ? La compensation d’un déficit structurel SSR de longue date : Les 58 lits Soins de Suite Réadaptation (SSRGer) fermeront sur le site de Saran au profit de l’ouverture de 120 lits SSRGer sur le site de La Source en 2013. Ces lits permettront un meilleur aval pour l’ensemble des lits de l’hôpital, en faveur de patients nécessitant un projet de réadaptation pour un retour au domicile plus lent qu’en courtséjour. Une Unité Cognitivo-Comportementale et une Unité de Soins Palliatifs y seront également intégrées. Un fonctionnement quotidien facilité : La proximité immédiate des 120 lits de SSR gériatrique, du plateau technique (imagerie), du plateau technique de rééduction et des 75 lits futurs de court séjour gériatrique offriront une cohérence exceptionnelle à cet ensemble. Un aval amélioré pour l’ensemble de la filière : La transformation concomitante en 2013 des 58 lits de SSR de Saran en unités de soins de longue durée permettra d’accompagner le regroupement des services d’hébergement du CHR, de contribuer à l’amélioration des conditions d’accueil des résidents et de développer l’aval du SSR et des lits de médecine pour les patients à perte d’autonomie importante. QUEL IMPACT SUR LE SERVICE D’ACCUEIL DES URGENCES ET LA MÉDECINE LIBÉRALE ? • un accueil plus adapté des patients en court-séjour, libérant des places pour des patients en attente de lits au SAU, • la possibilité de renforcer la confiance des généralistes, trop souvent déçus de ne plus pouvoir faire « des entrées directes » en court-séjour, • un respect et un meilleur accueil des aidants du fait d’un moindre stress ambiant au sein du CHR. Toutes ces modifications n’ont de sens que si elles sont fonctionnellement liées en externe à un travail de réseau centré sur les « potentialités de maintien au domicile », en lien étroit avec les hospitalisations programmées pouvant venir en appui d’hospitalisations classiques ; en interne d’une part aux différents spécialistes du MCO (médecine, chirurgie, obstétrique), et d’autre part aux consultations gériatriques classiques (ou plus spécifiques « chutes et troubles de la marche », « mémoire » et « d’oncogériatrie »). Le travail des interfaces demande un temps de concertation important avec les spécialistes et la médecine libérale, il s’appuie sur l’éducation thérapeutique pour la mise en place des recommandations et le suivi de ces recommandations qui sont au cœur du « concept de fragilité » en médecine gériatrique. ‘ Jean-Bernard GAUVAIN Praticien chef de service I ACTUALITÉ LE SCHÉMA DIRECTEUR DU SYSTÈME D’INFORMATION DÈS 2008, UNE RÉFLEXION STRATÉGIQUE A ÉTÉ INITIALISÉE AU SEIN DE L’ÉTABLISSEMENT AFIN D’ACTUALISER LE SCHÉMA DIRECTEUR DU SYSTÈME D’INFORMATION (SIH). L ’objectif recherché est en effet d’identifier les principaux axes d’évolution du système d’information, tant au point de vue des infrastructures (salles blanches, réseaux, serveurs, PCs), que des applications administratives, cliniques et médico-techniques avec en particulier l’informatisation de la prise en charge médicale et de soins. Ce programme 2009-2013 approuvé par les instances prend en compte l’évolution du SIH vers le Nouvel Hôpital d’Orléans sur les années à venir et prédéfini ce que sera le SIH « cible » en 2015 dans le Nouvel Hôpital. Les trois axes majeurs sont : • la mise en œuvre d’un PACS, • une complète mise à niveau des infrastructures en conformité avec l’état de l’art et les exigences de sécurité et de disponibilité croissante, • l’implantation d’un socle d’interopérabilité afin d’optimiser l’utilisation intégrée de la centaine de logiciels composant l’actuel SIH dans l’attente du choix d’un logiciel dossier patient partagé et informatisé à même de créer une dynamique d’intégration centrée sur la « colonne vertébrale » du nouveau dossier patient troisième axe majeur de ce programme. Le processus de choix de ce logiciel de production de soins, actuellement en cours sous forme de dialogue compétitif entre 4 candidats, sera achevé en 2011. Puis, s’opéreront le déploiement maximal possible de ce dossier et la poursuite des mises à niveaux des infrastructures. L’enjeu est de faciliter le déménagement des salles et la mise en œuvre de toutes les fonctionnalités modernes sur les domaines administratifs et de gestion, de la production de soins et du système de pilotage. DES CHOIX QUI ENGAGENT LA COMMUNAUTÉ HOSPITALIÈRE • Convergence des voix (téléphonie) et données informatiques sur le même réseau avec exploitation intégrée au système d’information, implantation d’un terminal au lit du malade à usage privatif (bouquet télévisuel, téléphone, accès aux chaines thématiques de santé et à l’information hospitalière). • Expansion de l’utilisation des outils de mobilité tablettes chariots PDA et Smartphone pour utiliser certaines fonctionnalités du SIH (messagerie, prescription en tout lieu du CHR d’Orléans). • Automatisation de circuits logistiques par les « Tortues » (Transports Automatisés Lourds) et le projet d’implanter des robots en pharmacie qui nécessiteront l’installation de logiciels dédiés et intégrés à notre SIH. Des expérimentations sont en cours dans certains services, afin d’automatiser plus fortement le travail des secrétariats médicaux, avec le déploiement de la dictée numérique et bientôt de la reconnaissance vocale. Des études seront menées, prochainement, afin d’optimiser cette organisation : production centralisée et automatisée des comptes-rendus d’hospitalisation et de consultations, prise de rendez-vous plus fluide et automatisation des rappels par sms, dématérialisation des archives en lien avec l’implantation du dossier patient partagé. Ceci afin de faciliter le lien avec les patients, les consultants et les médecins de ville, lien renforcé par le déploiement du dossier médical personnel sur le territoire ouvert à la demande du patient et permettra de communiquer plus rapidement les informations pertinentes à la prise en charge du patient dans la filière de soins. Techniquement, ce déploiement exigera de penser au mieux l’infrastructure et d’accroître l’analyse de performance du SIH sur la base d’ici 2015 d’une exigence de certification ISO. ‘ Francis GEST Directeur de la Direction des Systèmes d’Information CHRONIQUES N° 90 NOVEMBRE 2011 - 5 I ACTUALITÉ ÉVÈNEMENT ÉLAN DE SOLIDARITÉ AU CHR LE 10 JUIN 2011, LE CHANTIER DU NOUVEL HÔPITAL D’ORLÉANS A EU LE PLAISIR DE VIVRE SA 1ÈRE ÉDITION DE LA COURSE DES 12 KM DU NHO O rganisée par l'entreprise DV construction sur le chantier du Nouvel Hôpital d'Orléans, cette course, qui se déroule autour du chantier, a proposé différentes épreuves : course individuelle, course relais et challenge par service. Cette manifestation a ainsi rassemblé les " bâtisseurs " du NHO (DV Construction, GFC Construction et Quille Construction) et ses futurs " occupants ". 83 participants ont ainsi été comptabilisés au départ de la course. Une participation de 5 euros a été reversée intégralement à l’association BADA BOUM ainsi que l’ensemble des dons récoltés. Au total, ce sont près de 2 750 euros qui ont été collectés, dont 1 500 euros versés par DV Construction. Cette somme permettra à l’association d’améliorer l’accueil des enfants et de leur famille en consultation de chirurgie pédiatrique par l’achat de livres, et complexes de jeu… Véritable succès, cette 1ère course s’est déroulée dans un esprit de convivialité. Rendez-vous déjà pris pour 2012, pour la seconde édition, à laquelle, rappelons-le, chacun est invité à participer. FOCUS SUR L’ASSOCIATION Le personnel du service de chirurgie pédiatrique du CHR a créé le 8 janvier 2002 une association dénommée BADA BOuM (association type loi 1901). Cette association a pour but d’améliorer le confort et le bien-être de l’enfant hospitalisé en chirurgie pédiatrique. En effet, depuis 9 ans l'association BADA BOUM finance de nombreux projets à destination des enfants hospitalisés et de leur famille. Des salles de jeux ont été aménagées, des lecteurs DVD et DVD ont été achetés, des artistes (magicien, artiste plasticienne, marionnettiste) sont rémunérés pour venir au chevet des jeunes patients afin de leur proposer des moments de détente, d'évasion et de plaisir. 6 I ACTUALITÉ VISITES DES LOCAUX-TÉMOINS DU NOUVEL HÔPITAL VISITE DES PROFESSIONNELS INAUGURATION OFFICIELLE Le 7 juillet, pour offrir à ses futurs occupants une vision d’ensemble de l’intérieur des locaux en termes de finitions et d’équipements (revêtements de sol, serrureries, couleurs, mobilier, bras multimédia, objets sanitaires…), des locaux-témoin ont été réalisés à proximité de l’entrée du chantier et du parking de la base de vie. Ces espaces reconstituent en taille réelle une chambre simple type SSR (qui sera réalisée dans le bâtiment A), une chambre double d’hospitalisation classique, un PC de soins, un secrétariat avec bureau infirmier adjacent, un sanitaire public, une zone d’accueil équipée d’une banque ouverte sur un espace central de circulation. Cette projection vers l’avenir permet de recueillir les suggestions d’amélioration et réflexion sur les équipements et les aménagements internes. Le 8 juillet, sur le chantier du Nouvel hôpital d’Orléans à 10h30 s’est déroulée la visite du bâtiment témoin en présence de Serge GROUARD, Député Maire d’Orléans et Président du Conseil de surveillance, Olivier BOYER, Directeur général du CHR d’Orléans et de Jacques LAISNE, Directeur de l’ARS du Centre. RAPPEL : Cette opération d’envergure, actuellement plus grand chantier hospitalier en France, visant à la construction entièrement neuve d’un hôpital de plus de 1300 lits pour un coût toutes dépenses confondues d’environ 600 millions € (travaux) ouvrira ses portes en deux temps : • dès 2013, pour le centre de médecine gériatrique (Porte Madeleine et Saran), l’internat, la cuisine centrale et les crèches de l’hôpital ; • en 2015, pour la totalité du bâtiment, après transfert de l’ensemble des services du centreville et de La Source. ‘ BADA BOUM Lorène GARDIN Assistante communication Nous mettons à disposition des enfants des jeux de société, nintendo DS, playstation… pour qu’ils puissent se retrouver dans leur univers. Des lits d'appoint sont offerts aux parents pour leur permettre de passer la nuit auprès de leur enfant dans des conditions favorables. De plus, BADA BOuM fête les temps forts de l'année comme Noël, Pâques, carnaval, anniversaires... en achetant des cadeaux et en offrant des goûters améliorés. C'est grâce aux dons et aux différentes actions menées pour notre cause que l'association BADA BOUM peut concrétiser tous ces projets. CHRONIQUES N° 90 NOVEMBRE 2011 - 7 I ACTUALITÉ ÉVÈNEMENT ACTION HUMANITAIRE AU BÉNÉFICE DES HÔPITAUX BURUNDAIS L’ASSOCIATION SANTÉ FRANCE BURUNDI (SFB), CRÉÉE EN 2007 PAR UN GROUPE DE MÉDECINS D’ORIGINE BURUNDAISE TRAVAILLANT EN FRANCE DEPUIS PLUSIEURS ANNÉES PERMET A DES MÉDECINS, POUR LA PLUPART NATURALISÉS FRANÇAIS, DE VENIR EN AIDE À LEURS CONFRÈRES RESTÉS AU BURUNDI ET SOUVENT DÉMUNIS DANS L’EXERCICE DE LEUR PROFESSION. D epuis 2009, l’association SFB s’est ouverte à toute personne d’origine burundaise ou autre, médecin ou pas, voulant aider à la promotion de la santé au Burundi. Le Burundi est un petit pays d’Afrique centrale, enclavé entre la Tanzanie à l’est et au sud, la République Démocratique du Congo à l’ouest et le Rwanda au nord. De taille similaire à celle de la Belgique, soit environ 28.000 km2 il héberge une population d’un peu plus de 8.000.000 d’habitants. Doté d’un PIB inférieur à 200 dollars par an et par habitant, le système sanitaire est aux abois : moins de 500 médecins, dont plus de 80 % sont concentrés dans la capitale Bujumbura, s’activent à soigner leurs patients dans des hôpitaux en état de délabrement et dépourvus de matériel. L’association a donc pour objectif de promouvoir la santé au Burundi. Les médecins de notre association effectuent des missions de soins au sein des hôpitaux burundais. Cette année, deux chirurgiens et un anesthésiste ont opéré une vingtaine de patients au CHU de Kamenge. Une dizaine de cours ont été dispensés à l’Université de Ngozi grâce au financement de l’association. L’aide des hôpitaux français partenaires, en particuliers le CHR d’Orléans, nous collecterons du matériel et des médicaments pour équiper les hôpitaux burundais. L’association Santé France Burundi subvient à ses dépenses à l’aide des cotisations de ses membres, à la coopération au Conseil général des Pays de La Loire, qui finance nos projets et aux dons de personnes physiques et morales diverses. ‘ Grégoire NIMBONA Vice Président de l’association SFB 8 Des médecins burundais opèrent un malade au Centre hospitalo-universitaire de Kamenge. ©Iwacu UNITÉ D’ACCUEIL DES JEUNES VICTIMES POUR ÊTRE Á L’ÉCOUTE ET PRENDRE SOIN DES ENFANTS ET ADOLESCENTS VICTIMES DE MALTRAITANCE L e premier temps d’accueil est primordial. Les secrétaires Isabelle LALIERE ou Delphine ROGER accueillent par téléphone les familles ou les officiers de police judiciaires. C’est un premier temps d’écoute bienveillante et empathique. Elles évaluent le degré d’urgence et décident avec la pédiatre et/ou la psychologue de la date du rendez-vous. À l’issue de chaque évaluation médicale et/ou psychologique, elles saisissent le rapport et le transmettent aux autorités judiciaires. (1) (1) À l’abri des regards, une salle d’attente accueillante et chaleureuse est dédiée aux enfants ainsi qu’à leur famille. (2) (2) L’entretien avec Isabelle BOCQUET, psychologue, permet aussi d’évaluer le retentissement psychologique et le traumatisme vécu par ces enfants. Le temps de cette consultation psychologique est également un temps très fort pour déculpabiliser l’enfant sur ce qu’il a vécu. (3) Lors de l’examen médical, la pédiatre Barbara TISSERON, réexplique chaque geste à l’enfant. L’examen médical est toujours très bien accepté, même s’il est source d’angoisse. Il se déroule en présence de la personne accompagnatrice (mère, assistante maternelle,…) si l’enfant ou l’adolescent le souhaite. Cet examen clinique complet se fait en prenant du temps afin de ne pas brusquer l’enfant sur un fond musical que l’enfant aura choisi. Une fois terminé, les observations de l’examen médical sont expliquées à l’enfant, l’adolescent et sa famille. Un temps est pris également pour donner des informations à la famille sur les suites de la procédure judiciaire. L’infirmière rappellera les familles trois semaines après leur passage dans notre unité afin d’évaluer l’état psychologique de l’enfant et de sa famille. (4) (5) Quand l’examen médical est source d’angoisse, l’enfant ou plus particulièrement l’adolescente est examinée d’abord par la pédiatre afin de ne pas contaminer l’évaluation psychologique. (5) L’équipe de l’UAJV Claudine BOISSEAU, l’infirmière, reçoit l’enfant et sa famille dans cette salle d’attente. Ce temps d’accueil est primordial. Elle explique le déroulement de l’examen médical et la consultation psychologique. Il s’agit alors de rassurer et de mettre en confiance chacun, de démystifier l’examen gynécologique notamment qui est fortement appréhendé. L’infirmière accompagnera ensuite l’enfant tout au long de son parcours dans notre unité. (3) (4) A l’aide d’outils projectifs, de poupées, de figurines, les enfants peuvent mettre en scène ce qu’ils ont vécu, en particulier pour les plus jeunes. CHRONIQUES N° 90 ‘ Barbara TISSERON Pédiatre NOVEMBRE 2011 - 9 I LES PATIENTS ONT LA PAROLE I LES PATIENTS ONT LA PAROLE I VIE DE L’INSTITUTION PRÉSENTATION PRÉSENTATION DE L’EADSP 45 L ’Equipe d’Appui Départementale de Soins Palliatifs du Loiret (EADSP45), créee en 2008, est un service extra hospitalier attaché au Centre hospitalier régional d’Orléans. Elle a pour champ d’intervention l’ensemble du département du Loiret. Coordonnée par le réseau de soins palliatifs de la région Centre, l’EADSP 45 est une équipe consultante en soins palliatifs permettant, comme le souligne la société française d’accompagnement et de soins palliatifs (SFAP), la mise en place de « soins actifs dans une approche globale de la personne atteinte d’une maladie grave évolutive ou terminale, leur objectif étant de soulager les douleurs physiques ainsi que les autres symptômes et de prendre en compte la souffrance psychologique, sociale et spirituelle ». Nos actions s’adressent au malade et à son entourage proche, qu’il soit à domicile ou en institution. Nous intervenons gratuitement aussi bien dans les établissements de santé qu’à domicile, ainsi que dans les structures médico-sociales, n’ayant pas accès à une équipe mobile de soins palliatifs. De gauche à droite : Brigitte Vandeville, Elodie Dos Santos, Emmanuelle David, Guillaume Delas, Fouad Larhache À leurs demandes, nous intervenons avec deux principes forts : nous ne nous substituons pas aux équipes référentes, et nos actions s’organisent en partenariat avec le médecin traitant du patient. Plus concrètement, nos missions principales sont : Notre équipe se positionne en soutien au niveau des établissements pour les soignants et médecins déjà présents. Par ailleurs, nous tentons de susciter des approches interdisciplinaires des situations de fin de vie. Nous valorisons les échanges entre les différentes fonctions qui ont à accompagner les patients afin de rendre plus efficiente la prise en charge globale du patient. Ainsi, notre équipe est pluridisciplinaire et composée d’un médecin responsable, Dr David, de deux infirmières, Mme Vandeville et M. Delas, d’un psychologue, M. Lahrache et d’une secrétaire, Mme Dos Santos. la coordination des divers intervenants dans la mise en place des soins palliatifs. Ainsi notre • équipe s’investit pleinement dans l’accompagnement de la fin de vie à domicile et dans • l’évaluation conjointe des situations de prises en charges, en position de tiers, la proposition d’appuis thérapeutiques, de conseils dans la pratique des soins et d’une • aide aux décisions éthiques, les différents lieux de vie des patients, la mise en œuvre ponctuelle ou suivie de dispositifs de soutien psychologique auprès des • soignants et de l’entourage des patients, la diffusion des principes de la démarche des soins palliatifs auprès des différents acteurs • de la santé dans le Loiret. Un des moyens utilisé est notamment l’organisation de sessions de formation (EHPAD, SSIAD…). Si vous souhaitez plus de renseignements sur nos activités et missions, nous sommes joignables du lundi au vendredi, de 9h00 à 17h00 au 02 38 74 46 75. ‘ ‘‘ 10 Fouad LAHRACHE Psychologue I VIE DE L’INSTITUTION LE CENTRE D’ASSISTANCE AUX UTILISATEURS DE L’INFORMATIQUE (CAUDI) L a démarche qualité engagée en 2008 par la Direction du Système d’Information (DSI) a conduit à la mise en place, en mars 2009, du Centre d’Assistance aux Utilisateurs De l’Informatique (CAUDI). Joignable par téléphone en composant *45, également par mail [email protected] ou par fax au 44 082, cinq chargés de relations utilisateurs prennent en charge 1400 incidents et demandes de service par mois, répondant ainsi aux besoins de 3500 utilisateurs de l’informatique pour un périmètre couvrant 3440 équipements et 130 logiciels. Les connaissances diversifiées des agents au sein de cette équipe (technique, réseau, bureautique, système…) ont permis d’élargir considérablement les domaines de compétences du CAUDI tout en assurant un niveau homogène de service par un partage des différents savoirs. Sur l’année 2010, 78 % des incidents ont été résolus directement par le CAUDI, 12 % affectés à l’équipe des techniciens microinformatiques, les 10 % restants ont été affectés aux groupes de compétences en charge des aspects réseaux, serveurs et logiciels. Le CAUDI est également le garant de la communication effectuée par l’ensemble des équipes de la DSI. Une enquête de satisfaction visant à mesurer le niveau de satisfaction sur les services apportés par le CAUDI, a été réalisée sur le dernier trimestre 2010 (191 réponses ont été reçues sur 23 jours de publication). Cette enquête a permis de mettre en évidence une bonne perception de la part des utilisateurs : 97 % de personnes satisfaites de l’accueil et 89 % de la résolution des incidents. Toutefois, la difficulté à joindre téléphoniquement le CAUDI a été signalée dans 83 % des réponses. Le CAUDI met en œuvre des actions d’amélioration en collaboration avec le service téléphonie de la Direction des Travaux et de la Maintenance et en affectant un agent supplémentaire en ligne lors des pics d’appels constatés. Soucieuse d’améliorer ses prestations auprès des utilisateurs, la Direction du Système d’Information s’est dotée d’une équipe dont l’objectif est la mise en place d’un plan qualité tant sur le court terme que sur le moyen terme, répondant ainsi aux axes prioritaires relevés au cours de cette enquête : • amélioration de la communication, • amélioration de la disponibilité en prise d’appels, • production régulière de tableaux de bords. Les modes de fonctionnement du CAUDI sont conformes aux bonnes pratiques du référentiel « Information Technology Infrastructure Library (ITIL) » concernant les processus de la production informatique (prise d’appels, gestion des incidents, gestion des changements). Ainsi, par ses fonctions et actions, l’équipe du CAUDI est très fortement impliquée dans la maitrise des processus qualité de la DSI et contribue au renforcement de cette démarche afin de maintenir un haut niveau de qualité de prestation aux utilisateurs du Système d’Information, et d’être un élément déterminant dans l’engagement vers une certification ISO de la DSI. Depuis début 2011, la documentation afférente aux outils informatiques est publiée dans l’outil institutionnel de Gestion Electronique de Documents afin de maintenir cette information accessible à tous et régulièrement mise à jour. CHRONIQUES N° 90 ‘ ‘ Pascale Ylan Gestionnaire de Parcs Antoine PIGAT Chargé de relation utilisateur NOVEMBRE 2011 - 11 I VIE DE L’INSTITUTION RETOUR SUR LA 11ÈME JOURNÉE INNOVATIONS D epuis plus de 20 ans, le CHR d’Orléans organise tous les 2 ou 3 ans, un événement majeur : la journée innovations. Comme les années précédentes, elle est destinée à l’ensemble du personnel hospitalier, ses retraités, aux étudiants hospitaliers et aux nombreux partenaires de l’hôpital. Au cours de cette journée, les grandes avancées et les actions novatrices du CHR sont présentées par les professionnels eux-mêmes. Cette année, sur une trentaine de thématiques proposées, 25 ont été retenues et abordées. Le programme de la 11ème journée innovations a ainsi présenté des domaines très divers comme l’Unité d’Accueil des Jeunes Victimes (UAJV), la Radiothérapie guidée par l’image, Passeport de nuit pour la volante, la photothérapie dynamique des cancers cutanés superficiels… En lien avec le service audiovisuel, des supports didactiques ont été projetés pour permettre aux professionnels de présenter et faire découvrir la richesse de leur travail. Ce grand rassemblement a offert l’occasion une fois de plus à l’ensemble des professionnels du CHR de favoriser les échanges entre les services. 1 100 participants ont assisté à cette manifestation et les résultats de l’enquête de satisfaction, ont montré que 93 % des sondés étaient satisfaits de l’organisation générale de cette journée. Les coulisses en images Aperçu de la salle du Zénith Cet événement implique la collaboration de nombreux partenaires internes et externes comme en témoigne le reportage photo cidessous. C’est pourquoi, une rétrospective des meilleurs moments vous est dévoilée ci-dessous. ‘ Lorène GARDIN Assistante communication Pour organiser la gestion de l’accueil de la journée innovations, le CHR a fait appel aux lycéennes et lycéens du lycée St-Paul-Bourdon-Blanc mais également à quelques professionnels du CHR. Ci-contre, le service communication en plein brief. Installation de la moquette sur la scène par les professionnels des ateliers, aidés par Roland Serre, notre jardinier. Réalisation des compositions florales du buffet. Pour la vidéo et la sonorisation, des entreprises extérieures ont été sollicitées pour marquer l’évènement. Le service des ateliers a participé activement aux préparatifs. Ici en cours de montage des grilles d’exposition pour les différents stands. 12 La scène Discours d’ouverture et de bienvenue avec, (de g. à dr.) : Olivier. Boyer, Directeur général du CHR et Serge. Grouard, Maire d’Orléans en compagnie de l’animateur. « Le nouvel Hôpital : en route pour 2015 ». En plein discours sur le NHO, Michel Bleze Pascau en compagnie d’Artus Paty, directeur des travaux et de la maintenance. « À la découverte de la maternité ». Hall d’accueil du Zénith. Intermède musical de la journée, participation du ruban de l’espoir dans le cadre d’octobre rose, mois international de lutte contre le cancer. «Eveil musical au son de la harpe». CHRONIQUES N° 90 NOVEMBRE 2011 - 13 I VIE DE L’INSTITUTION le jour J Michel Bleze-Pascau, animateur de la 11ème journée innovations. I DOSSIER ORGANISATION D’UN EXERCICE MULTIVICTIMES À LIGNY-LE-RIBAULT ET SI… M ardi 24 mai 2011, 18 heures, Ligny-le-Ribault un terroriste se fait exploser en répandant une poudre blanche suspectée de contenir des spores de bacillus anthracis (charbon), après avoir pris en otage le conseil municipal et son public. Une quarantaine de victimes blessées, brûlées, contaminées et choquées attendent d’être secourues… Il s’agit bien sûr d’un exercice orchestré par le CESU 45 et le SAMU 45. Cet exercice réalisé en partenariat avec les SMUR des départements voisins, la CUMP (Cellule Médico Psychologique d’Urgence régionale), la commune de Ligny-le-Ribault, le SDIS, (Service Départemental d’Incendie et de Secours), la gendarmerie, les associations de sécurité civile (SNSM, Croix Blanche, UNASS) les sociétés d’ambulances privées, l’armée (service de santé) sans oublier l’IFPM (cadres et étudiants), sans qui rien n’aurait été possible. Cette mobilisation d’environ 200 personnes a permis de tester la réactivité des différents services face à une situation exceptionnelle mettant à jour un risque biologique majeur. Test mais aussi formation, cet exercice est réalisé dans le cadre de la formation d’adaptation à l’emploi des ambulanciers SMUR venant de toute la France et qui participent activement au jeu. Après une collation conviviale (grâce au CHR d’Orléans et à la générosité du Maire de Ligny-le-Ribault) tout le monde s’est séparé en se donnant rendez-vous pour le prochain exercice. ‘ Salle du conseil municipal après l’explosion, les premières équipes de secours arrivent sur les lieux pour réaliser un premier tri des victimes. Les secours sont en tenues de protection biologique (personnel en tenue blanche, l’officier pompier porte un masque de protection). 14 Equipe du CESU 45 I DOSSIER CHRONIQUES N° 90 NOVEMBRE 2011 - 15 I RECHERCHE L’AUTISME À L'ÈRE DE LA GÉNÉTIQUE LONGTEMPS CONSIDÉRÉE COMME UNE MALADIE NON ORGANIQUE, LES ANALYSES DES DONNÉES ÉPIDÉMIOLOGIQUES ONT PERMIS D’ABOUTIR À L’IDENTIFICATION DE FACTEURS GÉNÉTIQUES DANS L’AUTISME. DE L’ÉPIDÉMIOLOGIE À LA GÉNÉTIQUE L’autisme, de prévalence 1/150, se caractérise par une anomalie du développement neuropsychologique (socialisation et communication), souvent associée à une épilepsie (30 % des cas) ou à une déficience mentale (70 % des cas). Longtemps considéré comme la conséquence d’un comportement parental anormal, et particulièrement maternel, la prise en compte des données épidémiologiques a permis de soupçonner l’existence d’une composante génétique : excès de garçons, existence de remaniements chromosomiques… Ces soupçons ont été confirmés en 2003 par la mise en évidence d’une mutation du gène neuroligine 4 (NLGN4X) chez deux frères avec autisme. Par ailleurs, l’existence d’un continuum clinique allant de l’autisme à la déficience mentale a été démontrée par la description en 2004 par notre équipe d’une mutation de NLGN4X chez des sujets retardés avec ou sans autisme. LA SYNAPSE À GLUTAMATE Les synapses constituent des zones de jonction entre deux neurones. Dans une synapse, l'extrémité de l'axone du neurone présynaptique contient des vésicules remplies de neuromédiateurs, tel que le glutamate. L'arrivée d'un influx nerveux provoque la libération du neuromédiateur dans l'espace synaptique. Une fois libérées, ces molécules vont se fixer sur les récepteurs spécifiques de la cellule postsynaptique, ce qui déclenche chez cette dernière une réponse appropriée. La synapse est donc le relais chimique qui assure la transmission de l’influx nerveux entre deux neurones. Dès l’identification des mutations de NLGN4X, l’hypothèse de l’implication de la synapse à glutamate dans l’autisme a été posée, ce gène codant une protéine importante pour le fonctionnement de cette synapse. La mise en évidence de mutations d’autres gènes (KCNMA1, SHANK3, GRIK, CNTNAP2…) codant des protéines de cette structure a rapidement confirmé cette présomption (Figure 1). Figure 1 - Représentation simplifiée du fonctionnement de la synapse à glutamate et de son environnement astrocytaire. LES NOUVEAUX OUTILS D’EXPLORATION DU GÉNOME DE LA GÉNÉTIQUE À LA PHYSIOPATHOLOGIE Ainsi, les résultats obtenus confirment l’existence d’une composante génétique dans l’autisme. Cependant, il est à noter que l’ensemble des mutations géniques décrites n’explique qu’une faible partie des cas étudiés. L’identification de nouveaux gènes reste donc un des challenges importants pour la compréhension de cette pathologie. Nous sommes aidés en cela par l’émergence des techniques hautes résolutions d’analyse du génome. En effet, ces approches nous permettent d’observer des remaniements chromosomiques de l’ordre de 1 000 nucléotides contre 5 à 10 millions pour le caryotype. Une étude systématique d’une cohorte de patients autistes est effectuée sur la plateforme puce CHRO-CNRS GENOTRANS hébergée dans le laboratoire d’Immunologie d’Embryologie Moléculaire (UMR6218 - CNRS - Université d’Orléans) (photo 2). Par ces analyses résolutives, associées à l’étude des modèles animaux, nous étudions la physiopathologie de ces gènes… ‘ Sylvain Briault Praticien Structure Interne de Génétique pôle de Biopathologie IEM UMR 6218 CNRS Université d’Orléans Photo 2 Plateforme « GeneChip » GENOTRANS 16 I RECHERCHE NOUVELLE AVANCÉE DE LA RECHERCHE AU CHR D’ORLÉANS ébut avril, l’IPROS, en lien avec l’unité Inserm, s’est doté d’un micro-scanner périphérique à haute-résolution sur le site de l’hôpital Porte Madeleine. L’examen est pratiqué dans des conditions de sécurité contrôlées, afin d’exposer le moins possible les patients, et permet un dépistage plus précoce de l’ostéoporose. D Cette maladie est fréquente chez les femmes après la ménopause car la masse osseuse diminue avec l'âge et avec la carence en hormones féminines. Il s'agit d'un facteur de risque important de fractures osseuses qui intéressent le plus souvent le fémur et toutes les parties du squelette. Alors que le dépistage et le diagnostic de l’ostéoporose consistaient jusqu’à présent en la mesure de la densitométrie osseuse, le micro-scanner dont s’est équipé l’IPROS rend possible l’évaluation de la densité et de la microarchitecture osseuse en trois dimensions. Le CHR possédait jusque-là trois appareils et pratiquait plus de 3000 mesures par an. Le service de chirurgie orthopédique du CHR traite notamment près de 200 patients pour des fractures du fémur, certains d’entre eux passant préalablement par le service d’accueil des urgences. Les mesures produites par le micro-scanner permettent de visualiser l’enveloppe de l’os, mais aussi sa structure interne et sa microarchitecture notamment les travées osseuses. L’appareil peut, en particulier, les mesurer et les caractériser par leur épaisseur, leur nombre, leur emplacement, avec une résolution d’image extrêmement fine (80 micron-cubes de voxels). L’examen n’entraîne aucune douleur et intéresse le radius, comme site non porteur (non soumis aux contraintes de la pesanteur), et le tibia comme site porteur (os soumis aux charges mécaniques quand on se tient debout). L’appareil permet de mesurer l’enveloppe de l’os (enveloppe corticale), mais aussi l’intérieur de l’os (os spongieux). L'ostéoporose est une maladie caractérisée par une fragilité excessive du squelette, due à une diminution de la masse osseuse et à l'altération de la microarchitecture osseuse. Il s’agit d’une affection dont l’épidémiologie est croissante et liée au vieillissement de la population. Des facteurs génétiques, nutritionnels et environnementaux déterminent l'acquisition du capital osseux pendant la croissance, puis la perte osseuse. L’examen est pratiqué dans le service de radiologie du CHR et est conduit sous la responsabilité de l’IPROS, dans des conditions de sécurité contrôlées. Le patient est donc exposé à de très faibles rayonnements : 5 micro sieverts, quand un examen du rachis lombaire en délivre 900 et un scanner du bassin près de 6000. Néanmoins, les consultantes qui souhaitent être protégées par un tablier plombé peuvent se le voir proposer. Le bénéfice attendu de cette recherche, pour les patients, est une nouvelle amélioration du dépistage, avec des mesures qualitatives et quantitatives encore plus poussées, et la possibilité de préciser le rôle des facteurs explicatifs de fractures potentielles. Dans le cadre de l’acquisition de ce microscanner, une étude est réalisée sur 525 femmes orléanaises non encore traitées pour l’ostéoporose et sollicitées via les Mutuelles. Il s’agit d’une recherche effectuée en lien avec le Professeur CHAPURLAT des Hospices civils de Lyon pour une durée de 5 ans. CHRONIQUES N° 90 ‘ Lorène GARDIN Assistante communication NOVEMBRE 2011 - 17 I VIE DES SERVICES LES « PETITS PLUS » QUI AMÉLIORENT « METTRE LE NEZ DEHORS » DON DE 8 TÉLÉVISEURS EN PÉDIATRIE Nous aimons sortir. Nous ne sommes pas les seuls, les résidents des établissements de personnes âgées ont souvent gardé le goût de l’escapade, d’autant que rares sont ceux qui ont choisi d’être dans nos murs. Pour permettre aux plus handicapés de profiter de ces moments passés hors les murs, le pôle personnes âgées dispose de deux véhicules équipés pour le transport des personnes en fauteuil roulant, pour manger la tête de veau au restaurant, acheter un bout de fromage au supermarché et y retrouver un ancien copain, sentir le poisson au bout de sa ligne, accompagner son voisin de chambre pour son dernier voyage, retrouver son enfance au cirque, toucher les fruits sur le marché, revoir sa maison, passer la journée dans un gîte solognot, découvrir la marine de Loire au musée de Châteauneuf, boire un verre dans un bistrot, goûter la confiture à la ferme, profiter du charme des jardins orléanais, se faire une toile au cinéma… Après un partenariat de mise à disposition gratuite de deux chaînes de CANALSAT (téléTOON et PLANET), un don de la Banque Populaire Val de France (M. de la Boissière, directeur de groupe) et de l’ACEF (Association pour le Crédit et l’Epargne des Fonctionnaires, Mme Lachaud, présidente ACEF Val de France SUD) de 8 téléviseurs a été remis aux enfants du service de Pédiatrie. Un cadeau qu’apprécieront les enfants hospitalisés et qui améliorera leur qualité de vie et leur bien-être au sein du CHR. Lorène Gardin Assistante communication ‘ Autant d’agréables moments qui font partie DES PETITES MAINS QUI TRICOTENT POUR LES PRÉMATURÉS. des propositions des animateurs, ou mieux encore, sont des réponses aux demandes des résidents. Ce sont aussi des facteurs de rencontre, de remémoration, de convivialité, d’envies, d’échanges, d’espoir, de socialisation, toutes ces choses qui donnent du goût à la vie et qui sont les piliers du projet d’animation. ‘ Didier Wilquin Animateur Les « Brassières du coeur » ont été créées en 2010 en partenariat avec SOS préma. Il s’agit d’une association de couturières et tricoteuses bénévoles. Isabelle Bocquet l’une des psychologues du service de néonatologie a pris contact avec cette association afin de répondre à un besoin très important en layette sur mesure, de protège-couveuses et de coussins d’allaitement. Des bénévoles (plus de 100) de toute la France, et même de Belgique, réalisent à leurs frais des brassières, des bonnets, des chaussons, des moufles, des couvertures, des doudous, des draps, des dessus de couveuses… Ces dons sont d’un grand secours lors d’une naissance sous X ou du décès d’un bébé pour l’habiller et le présenter dignement, quelle que soit sa taille. L’ART AU SERVICE DES MALADES Nous avons commencé par proposer au service de Pédiatrie un conte illustré exposé en Médecine Aigue Gériatrique, dont l'histoire touche tous les âges. Puis, la Pédiatrie nous a prêté une série de portraits d'enfants, qui là aussi, attirent les uns et les autres. Cette démarche spontanée autour de l'art ouvre un pont entre les générations, et permet à chacun de bénéficier d'autres formes d'expression en préservant un contact essentiel avec le monde extérieur. Appel aux artistes... À suivre ! ‘ Nathalie Peyrot Coordinatrice en animation sociale / Sophrologue praticien CÔTÉ SOIGNANTS Parmi les initiatives des soignants du service de néonatologie, des cadeaux de Noël, de fête des mères et des pères sont réalisés : l’empreinte d’un pied et d’une main de leur bébé, une photo encadrée, sont un petit « plus » dans le soutien des parents. C’est l’association de parents d’anciens prématurés du Loiret « BEBE PLUME », qui finance nos projets de réalisation lors de chacune de ces fêtes. Elle permet également à chaque arrivée d’un bébé dans le service d’imprimer la photo que le papa va remettre à la maman hospitalisée à la maternité. Isabelle Bocquet - Psychologue ‘ 18 FABLES D’UN AUTRE TEMPS Dans le cadre d’un projet de livre pour enfants intitulé « Fables d’un autre temps », Sophie Templier, peintre et graphiste a réalisé 24 tableaux très colorés et symboliques. Chaque tableau est lié à une fable (textes de Martine Tambuzzo) avec comme thèmes le jeu, les arbres, les animaux, la musique… Exemple (« Qui suis-je » : une coccinelle sur un stalagmite éléphant discute avec une grenouille. Cf photo et fable ci-dessous). L’exposition de ces œuvres ludiques, appréciées des enfants s’est tenue au sein du service de chirurgie pédiatrique à l’hôpital Porte Madeleine jusqu’au 9 décembre 2011. Un grand merci à Sophie pour cette belle exposition riche en couleurs ! « Qui suis-je » Je viens de très haut peut-être du ciel. Qui suis-je ? Je suis transparente parfois dorée par la lumière du soleil. Je suis chaude ou froide. Mon son est discret. Je suis pure, je suis mémoire, je suis tout en une seule. Je traverse l’espace pour me poser sur les herbes sauvages, sur la toile de l’araignée, glisser sur la plume des oiseaux, sur le corps luisant de la grenouille. Je ne suis pas plus grosse qu’une coccinelle. J’entre dans la terre, je lui conte mon aventure, je dis bonjour aux fourmis. Je me heurte à la roche brute, je me dissous doucement, je m’enrichis, Qui suis-je ? Je rencontre mes soeurs jumelles, je me mélange, je ruisselle. Notre voyage est long à travers les grottes. Je dessine et je sculpte des paysages féeriques et secrets, des dragons, des éléphants, des carrosses, des orgues géantes. Je suis source, je suis voile de la mariée, je suis torrent, rivière puis océan. Qui suis-je ? (…) Je suis la Goutte de Pluie, une Goutte de Vie... ENCART PUBLICITAIRE CHRONIQUES N° 90 NOVEMBRE 2011 - 19 I VIE DES SERVICES LA VIE DES SERVICES I CULTURE INVENTAIRE DU PATRIMOINE DU CHR LE 4 MAI 2011, LE CHR SIGNAIT UNE NOUVELLE CONVENTION DE PARTENARIAT AVEC LA DIRECTION DE L’INVENTAIRE DU PATRIMOINE CULTUREL (DIP) DE LA RÉGION CENTRE AFIN DE MENER À BIEN L’INVENTAIRE DU PATRIMOINE ARCHITECTURAL ET MOBILIER DU SITE PORTE MADELEINE ORIGINES DU PARTENARIAT Au début de l’année 2005, le CHR crée un Comité du Patrimoine constitué de personnels soignants ou administratifs, en activité ou en retraite. Il a pour objet, avant l’abandon du site Porte Madeleine et le transfert de l’ensemble des services dans le nouvel hôpital de La Source qui ouvrira en 2015, l’étude des objets mobiliers, particulièrement le mobilier médical. Sa mission se décline en trois volets : l’accompagnement des personnels et le recueil de leur témoignage pendant le changement progressif de lieu, la connaissance et la sauvegarde du patrimoine de l’établissement par la réalisation de son inventaire, enfin sa mise en valeur par un projet d’exposition permanente dans un espace prévu au sein du Nouvel Hôpital. À la fin de l’année, le CHR sollicite le Service Régional de l’Inventaire (DIP depuis 2009) qui propose un encadrement scientifique et méthodologique des activités. Une convention de partenariat est alors signée pour une durée de trois ans. Après deux années d’interruption, le CHR et la DIP ont souhaité renouveler la convention pour une durée de deux ans. LA DIRECTION DE L’INVENTAIRE DU PATRIMOINE CULTUREL DE LA RÉGION CENTRE L’Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France a été fondé en 1964 par André Malraux, ministre des affaires culturelles ; le service de l’Inventaire général est créé en 1972 en Région Centre. En 2004, cette compétence de l’Etat est transférée aux Régions et devient l’Inventaire général du patrimoine culturel. Sa mission consiste à « recenser, étudier et faire connaître » le patrimoine architectural et mobilier régional qui présente un intérêt culturel, historique ou scientifique. Il s’agit d’une entreprise de recherche à visée documentaire, s’appuyant sur une méthodologie et dont les résultats sont restitués selon des normes nationales. Les données produites, qui ont pour vocation d’enrichir la connaissance du patrimoine commun, sont ensuite consultables et utilisables par tous. DÉLIMITATION DU CHAMP D’ÉTUDE L’opération d’inventaire concerne d’une part les objets mobiliers conservés sur le site Porte Madeleine : matériel médical provenant des différents services, objets religieux (vases sacrés, tapisseries…), objets et meubles civils (tableaux de l’Ecole de chirurgie, commodes…), documents anciens tels que plans et dessins. Elle englobe d’autre part les bâtiments, en particulier l’hôpital général édifié en 1675 et l’Hôtel-Dieu en 1844, qui présentent tous deux un intérêt indiscutable. L’enquête menée sur place consiste en l’examen attentif, aux fins d’analyse, des objets et des édifices essentiels pour la recherche, ensuite complétée par la couverture photographique et le dépouillement des documents d’archives. La mission d’inventaire est confiée à Françoise Jouanneaux, chercheur à la DIP, qui se rend régulièrement sur le site. Elle est accompagnée d’un photographe assurant les différentes prises de vue ou d’une topographe chargée des relevés d’architecture. 20 I CINEMA I CINEMA ÉVÈNEMENT UN CINÉMA AU CŒUR DE L’HÔPITAL PORTE MADELEINE Quand les enfants ne peuvent pas aller au cinéma, c’est au cinéma de se déplacer. (Alain Chabat) LE 22 JUIN DERNIER, C’ÉTAIT L’EFFERVESCENCE DANS LES SERVICES DE PÉDIATRIE. UNE SÉANCE DE CINÉMA A EU LIEU À L’ESPACE CULTURE. AU PROGRAMME : LA PROJECTION DU FILM RIO. F ondée en 1997 par Thierry Lhermitte et dirigée par Gisèle Tsobanian, l’association «les Toiles enchantées» parcourt les routes et offre gracieusement aux enfants hospitalisés des projections de films récents, souvent encore à l’affiche. C’est la magie d’un vrai cinéma qui se déplace au chevet des enfants malades car les moyens techniques sont à la hauteur : un vrai projecteur 35mm, un grand écran modulable, une sono, le tout installé par une équipe professionnelle composée d’un projectionniste et d’un assistant (temps de montage et de démontage équivalent à 3h30) « Je vois les films en projection presse et fais ma sélection » soulignait Gisèle Tsobanian, interviewée sur la radio FMR 101.4. Le bilan 2010 est élogieux : 36 films, 323 projections, 17 000 spectateurs dans 125 établissements hospitaliers. 14 HEURES : MOTEUR ! Le générique se profile sur le grand écran et les premières images du film d’animation RIO apparaissent devant un parterre d’enfants ébahis, certains venants pour la 1ère fois au cinéma. Les aventures du perroquet Blu enchantent l’assistance, les rires fusent, les yeux pétillent faisant oublier la maladie durant cette projection magique. Que du bonheur ! Rendez-vous est donné dans 4 mois pour " se faire un Ciné ", à l’hôpital… Prochaine séance : «Twilight» en fin d’année CHRONIQUES N° 90 ‘ Philippe Minster Responsable du service audiovisuel NOVEMBRE 2011 - 21 I PORTRAIT TÊTE À TÊTE AVEC JULIE BRUGNEAUX, documentaliste au CHR JULIE, POURRIEZ-VOUS NOUS DÉCRIRE L’ENSEMBLE DE VOS MISSIONS AU SEIN D U CHR ? Nous sommes deux documentalistes Chantal Prudhomme et moi-même pour gérer la documentation médicale, paramédicale et les achats documentaires des différents services. La bibliothèque fonctionne avec un comité, composé de huit médecins et du directeur de la Direction des Usagers de la Qualité et Communication, qui se réunit une à deux fois par an. Il définit les orientations, les achats, les demandes de budget et sert d’interface avec le corps médical. Mon poste comprend une partie administrative avec la gestion des différents budgets, les commandes et liquidations de factures, des comptes-rendus… mais mon activité principale reste la recherche documentaire pour le secteur administratif, technique, paramédical et médical. Concernant l’activité médicale, les praticiens nous sollicitent pour des recherches liées à la prise en charge d’un patient, la publication d’un article, une présentation orale, la mise en place d’une veille... En 2010, nous avons fourni 1402 articles au personnel médical du CHR et effectué 512 recherches médicales. La formation fait également partie de mon travail : j’aimerais développer davantage ce service aux services intéressés. J’interviens dans les staffs pour présenter notre service et les ressources à disposition dans la spécialité concernée. Je donne des cours de recherche documentaire / rédaction bibliographique aux élèves IBODES, à l’IFSI et dès la rentrée aux élèves kinésithérapeutes. QUELS SONT VOS FUTURS PROJETS ? DERNIÈRE QUESTION, QUELLES SONT SELON VOUS, LES QUALITÉS REQUISES POUR ÊTRE UN(E) BON(NE) DOCUMENTALISTE ? 22 Nous apportons une aide documentaire aux personnes du CHR qui préparent des concours, des formations (cadre de santé, secrétaire médicale, aide-soignante, auxiliaire de puériculture…). Notre fonds documentaire permet au personnel d'actualiser et de perfectionner ses connaissances professionnelles. Les abonnements électroniques permettent maintenant la consultation des revues à partir de n’importe quel poste connecté au réseau du CHR, quelle que soit l’heure : en 2010 environ 45 000 articles électroniques ont été téléchargés pour le médical et paramédical. Je participe aussi à des réunions extérieures : je fais partie du groupe expert de la section « Abonnements » de la centrale d’achat UNIHA, je suis les négociations du consortium universitaire Couperin pour l’achat des produits électroniques, membre du Conseil d’administration du Réseau National des D ocumentalistes Hospitaliers, et depuis peu notre bibliothèque collabore avec les bibliothèques universitaires d’Orléans et de Tours dans le cadre du PRES Val de Loire. Ces missions extérieures favorisent les échanges professionnels, me permettent de développer un réseau de contacts et d’avoir un regard sur l’activité d’autres centres de documentation. Il me semble important de développer des collaborations avec d’autres centres de documentation, comme nous le faisons avec Servier, les CH de Bourges, du Mans, du Havre, de Necker, les 15/20 … Nous sommes en attente du futur Intranet qui nous permettra d’optimiser notre activité. J’accorde beaucoup d’importance au maintien d’une documentation médicale de qualité : le CHR est à une centaine de kilomètres de la faculté de médecine la plus proche, il est donc important pour les praticiens d’avoir un bon fonds documentaire sur place. Il faut être rigoureux, autonome, réactif et avoir une certaine curiosité d’esprit : la mise en place d’une documentation de qualité nécessite d’effectuer en amont une veille sur les nouveaux produits et d’avoir un regard sur ce qui se fait ailleurs. RENDEZ-VOUS CLARTÉ ÉPARGNE du 2 nov. au 3 déc. 2011 UNE BANQUE QUI N’A PAS D’ACTIONNAIRE, ÇA CHANGE L’ÉPARGNE. LE SERVICE GAGNANT DES ENTREPRISES TFN Propreté Ouest : 2/4 rue Pierre et Marie Curie - 45140 INGRE www.creditmutuel.fr Tél : 02 38 72 81 12 - fax : 02 38 72 81 09 www.atalian.com ENCART PUBLICITAIRE Mutuelle nationale des hospitaliers et des professionnels de la santé et du social. La MNH et MNH Prévoyance sont deux mutuelles régies par les dispositions du livre II du Code de la mutualité, immatriculées au Registre National des mutuelles sous les numéros 775 606 361 pour la MNH et 484 436 811 pour MNH Prévoyance. Inutile de prendre des risques pour découvrir la mutuelle santé des professionnels de la santé et du social ! La complémentaire santé conçue par et pour des professionnels de santé à tarifs accessibles, c’est la MNH ! À partir de 11 € À la MNH, les jeunes actifs peuvent ainsi se protéger à partir de 11,77 € par mois avec la garantie MNH Bonsaï Primo. Et avec la garantie MNH Evolya vous offrez à votre famille une protection renforcée pour toutes ses dépenses de santé. ,77 par mois* * Cotisation 2011 pour une personne seule âgée de 18 à 24 ans. www.mnh.fr Renseignements au PERFORMANTE CÔTÉ SANTÉ SOLIDAIRE CÔTÉ SOCIAL. Annick Mortier, correspondante MNH, tél. 02 38 74 43 54, [email protected] Sonia Delouche, animatrice MNH, Hôpital de la Source, tél. 02 38 51 40 75, [email protected]