17/5/2016 Telegraph­Journal Balmoral accueille l’AGA du CÉNB MICHEL GOURD May 17, Share this article Facebook Twitter Email 2016 Le Conseil économique du Nouveau­Brunswick a tenu le 12 mai son assemblée générale annuelle au centre communautaire de Balmoral. Photo Michel Gourd, L'Étoile Selon les propos tenus par le PDG du Conseil économique du Nouveau­Brunswick lors de son assemblée générale annuelle à Balmoral le 12 mai, les entrepreneurs ont de la difficulté à trouver la vision à long terme du gouvernement provincial. L’organisme voit d’ailleurs des différences importantes entre l’économie du nord et du sud de la province. Le Conseil économique du Nouveau­Brunswick (CÉNB) a tenu le 12 mai son AGA au centre https://www.telegraphjournal.com/telegraph­journal/story/46973474 1/4 17/5/2016 Telegraph­Journal communautaire de Balmoral. Ce serait en raison d’un effort de toucher toutes les régions de la province que l’organisme aurait tenu son AGA à Balmoral. «Le conseil économique fait vraiment un effort de varier la place où il tient son assemblée annuelle partout en province. C’est très important d’être présent dans les régions. Balmoral était l’endroit qui était privilégié cette année. On a voté ça à la réunion annuelle précédente qui était à Shippagan», affirme le président du CÉNB, Robert Moreau, qui présentait le nouveau PDG de l’organisme aux membres. «Notre ancienne directrice générale nous a quittés en janvier 2016. Thomas est notre nouveau PDG. Il a commencé au début du mois d’avril. Actuellement, il est sur le terrain et rencontre des entrepreneurs. Ça lui donne une bonne vision de ce qu’est le Conseil économique. On est en plein intégration et il est ici à l’AGA.» Ce nouveau directeur général du CÉNB, Thomas Raffy, a d’ailleurs fait parler de lui quelques semaines après son arrivée en poste. À la fin avril, il avait affirmé que selon les résultats que l’organisme a obtenus en consultant ses membres, ceux­ci considèrent que le gouvernement n’a pas de vision à long terme. Ils voudraient que ce dernier prenne des positions face à certains créneaux pour pouvoir s’adapter en conséquence. Le PDG s’est expliqué à ce sujet juste avant l’AGA. «C’est un commentaire qu’on entend de la part de nos membres. Ce n’est pas moi personnellement, c’est nos membres et c’est tiré du top 10. On a un top 10 des défis et obstacles auxquels les entrepreneurs font face. L’un des commentaires qui ont été partagés il y a une semaine ou deux c’était le fait que les entrepreneurs ont de la misère à voir la vision à long terme du gouvernement et quel est le plan de match au niveau du développement économique d’un point de vue provincial, à l’échelle provinciale», a commenté Thomas Raffy. Il y aurait aussi d’autres points de frictions moins importants entre les entrepreneurs et le gouvernement provincial. «Dans les défis qu’ils peuvent contrôler, il y a deux grandes thématiques. La première est comment on accède à la main­d’oeuvre et comment on peut la maintenir. L’autre thème, c’est au niveau de la clientèle : comment on peut avoir plus de clientèle et comment on peut retenir nos clients.» Ce point serait important pour le CÉNB qui voudrait que le gouvernement établisse des règles claires en ce domaine. «Lorsque Thomas fait référence à un plan de développement économique, il faudrait que le gouvernement arrive à établir une vision très claire de ce qu’est le développement économique. On entendait dans le passé que c’était le nord contre le sud ou encore qu’il fallait relancer l’économie du nord. C’est plutôt de comprendre que l’économie du nord est différente de celle du sud et faire un peu ce pont­là», continue Robert Moreau. Son organisme doit prochainement rendre publique plus d’information sur sa position dans ce sens. https://www.telegraphjournal.com/telegraph­journal/story/46973474 2/4 17/5/2016 Telegraph­Journal «En termes de vision, on va publier un mémoire pour donner un peu comment nous on verrait comment le gouvernement peut participer activement et être vraiment comme un chef de file dans la gestion de ressources naturelles. C’est un exemple. On peut utiliser le bilinguisme comme un outil de développement économique de la province. Ça, c’est un autre exemple. C’est des forces qu’on a chez nous. Parfois on les tient peut­être pour acquises et il faudrait mieux les développer. C’est une question de continuer à avoir une vision qui est unie pour notre province et vraiment comprendre les défis en développement économique.» Selon le président du CÉNB, le gouvernement doit comprendre comment fonctionne l’économie de toutes les régions de la province. Il y aurait une grande différence entre le nord et le sud du Nouveau­Brunswick. «L’économie du Nord­Est surtout basée sur une économie tertiaire, donc sur les ressources naturelles qui auront tendance à être beaucoup plus cycliques. Il y aura des soubresauts lorsque les ressources naturelles ne sont pas au rendez­vous en termes des prix du marché. L’économie du sud a tendance à être beaucoup plus basée sur les services, donc une économie beaucoup moins cyclique et un peu plus stable. Ceci étant dit, l’économie du nord va faire bénéficier l’économie du sud de par ses produits. Dans le sud, il y a des services qui vont s’adapter avec les produits qui sont vendus au nord», commente encore Robert Moreau qui voit un avantage dans la faiblesse de la devise par rapport à celle des États­Unis. «De façon générale, si on fait référence au dollar, c’est favorable à la majorité de nos entreprises exportatrices parce que le coût de la main­d’œuvre locale est en dollar canadien et on exporte avec une devise qui est supérieure. En principe c’est mieux et oui, nos entreprises vont nous dire ça aussi. Par contre, il ne faut quand même pas oublier qu’on est dans une économie mondiale. Aujourd’hui, tout acheteur comprend le jeu des devises. Donc, ils vont quand même mettre une pression à la baisse sur les prix de nos manufacturiers. Aujourd’hui dans le phénomène de la mondialisation, c’est beaucoup plus que seulement une discussion de production. C’est aussi une discussion de fluctuation de devise. De façon générale, l’exportation est beaucoup plus favorable avec la faiblesse du dollar.» En ce qui concerne Thomas Raffy, il a une vision claire de ce qu’il veut faire avec son mandat qui commence à la tête du CÉNB. «Premièrement, c’est de solidifier notre relation avec nos membres. Le conseil économique repose sur ses membres. Sans eux, il n’existe pas. Nous représentons les membres, donc on continue de faire le travail de représentation et de revendication pour nos membres. On veut également aussi continuer à informer nos membres. C’est très important de continuer à être proactif dans les dossiers, informer nos membres sur certains dossiers ou certains projets qui existent. On veut également continuer le legs qui a été établi par monsieur Gilbert Finn en 1999 qui était l’essence même de représentation des entrepreneurs francophones du Nouveau­ Brunswick.» Share this article Facebook https://www.telegraphjournal.com/telegraph­journal/story/46973474 Twitter Email 3/4