Le secteur forestier exclu du plan de croissance économique du N.B.

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Le secteur forestier exclu du plan de croissance
économique du N.­B.
PUBLIÉ LE JEUDI 8 SEPTEMBRE 2016 À 21 H 18
Coupe forestière dans une forêt du Nouveau­Brunswick PHOTO : ICI RADIO­CANADA/ÉTIENNE DUMONT
Le nouveau plan de croissance économique du gouvernement Gallant dévoilé plus tôt cette
semaine ne cible pas du tout le secteur forestier. Une omission qui fait jaser.
L'industrie forestière a toujours été un secteur économique important au Nouveau­Brunswick. Pourtant, il n'est
pas du tout mentionné dans les axes de développement du plan de croissance économique de la province.
La province a identifié une douzaine de secteurs qu'elle souhaite voir prospérer. Toutefois, l'industrie qui crée
environ 20 000 emplois directs ou indirects et qui contribue à 4 % du PIB de la province n'est pas priorisée.
« On essaye de trouver une raison pourquoi il n'y aurait aucune mention ou aucune implication dans le plan de
développement économique. Peut­être qu'il y en a, mais on ne les connaît pas », affirme le directeur général de
Forêt NB, Mike Légère.
« C'est une des plus grandes forces, un des plus grands atouts de notre
province, une des plus grandes possibilités. »
— Mike Légère, directeur général de Forêt NB
Forêt NB, c'est l'organisme qui regroupe tous les joueurs du secteur forestier. Réunis à Campbellton, ils
comprennent mal leur absence du plan.
« C'était inquiétant assez que c'était un point de discussion à notre rencontre des directeurs aujourd'hui »,
confie d'ailleurs M. Légère.
Le directeur général du conseil économique du Nouveau­Brunswick, Thomas Raffy, s'explique mal lui aussi
l'absence d'une industrie aussi importante.
« Ça va du réseau électrique intelligent, la cybersécurité, la marijuana et ça va jusqu'à la mine de Sisson. Ce
sont de belles possibilités, mais ce qu'on ne voit pas, par exemple, ce sont les possibilités au niveau forestier »,
note­t­il.
Le secteur a été secoué par une crise importante au tournant de la dernière décennie, une crise qui a entraîné
la perte de nombreux emplois. Mais, selon Mike Légère, elle a repris de la vigueur depuis.
D'après le reportage de Serge Bouchard
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