Découvrir les Hauts-de-Bayonne à vélo

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infos : www.dax.fr - tél. : 0 558 909 909
Itinéraire de découverte
LES HAUTS DE BAYONNE
Prêt de vélos adulte.
La Ville de Bayonne prête gratuitement
des vélos adulte. Conditions : avoir 18
ans (ou être accompagné d’un adulte
pour les jeunes de 15 à 18 ans).
Se munir d’une pièce d’identité. Port du
casque conseillé (non fourni). Attention :
les vélos doivent être rapportés le jour
même, avant l’heure de fermeture du
point de prêt.
Points de prêt de vélo des
Hauts de Bayonne :
CCAS, (Centre Communal d' Action
sociale), 30 place des Gascons.
Lundi au vendredi de 9h à 12h et de
13h30 à 17h.
•
Itinéraire de découverte
des Hauts de Bayonne à vélo
La promenade cyclable proposée dans ce livret, constitue un
circuit de 7 km, d’une durée approximative de 2 heures.
Le dénivelé du parcours peut parfois nécessiter de descendre
de vélo. Le plan du circuit est en pages 12 - 13.
Deux variantes sont proposées :
• vers le cimetière des Anglais : 3 km, pour une durée approximative de 40 min.
• vers le quartier Saint-Esprit : 1,7 km à vélo et 0,6 km à pied, pour une durée approximative d’1 heure.
Cet itinéraire, sur les hauteurs de Bayonne, permet de découvrir
les anciens faubourgs de la rive droite de l’Adour devenus
quartiers de la ville, leurs paysages, leurs monuments,
leur histoire et leur patrimoine.
Autres points :
Parking de la Gare, place Pereire.
Lundi au dimanche de 7h à 21h.
•
• Office de Tourisme, place des Basques.
Lundi au samedi de 9h à 18h.
2
LES HAUTS DE BAYONNE
Depuis l’Antiquité, Bayonne ville de confluence et d’estuaire, a
écrit son histoire, celle d’une place forte, d’un port, d’une ville d’art,
d’architecture, de tradition, de cultures - basque et gasconne,
de patrimoine…
Dès le XIIe siècle, sur les coteaux de la rive droite de l’Adour, en terre
gasconne, les faubourgs Saint-Esprit et Saint-Etienne se développent
et donnent naissance, au XXe siècle, au très contemporain quartier
Sainte-Croix.
3
Point de départ de l'itinéraire
30 place des Gascons
Devant le CCAS (Centre Communal d'Action Sociale)
côté sud-est de la place
Informations pratiques
BAYONNE CHACUN à
SON RYTHME
Le parcours cyclable proposé emprunte
les aménagements
adapté aux
spécifiques pour vélos (bandes ou Circuit
voies cyclables)
maisperaussi la
chaussée.
sonnes à mobilité
Cet itinéraire est balisé. Des flèches réduite
installées au fil du circuit,
indiquent les changements de direction,
les passages délicats
- Le Vieux-Bayonne
nécessitant de descendre de vélo. Dans
les
rues piétonnes
(Grand-Bayonne)
des et les
espaces partagés piétons-vélo, il vous
est demandé
de circuler à
origines
à nos jours
l’allure du pas sans gêner les piétons.- Le Musée Basque et de
l'Histoire de Bayonne
Le fléchage, allié à la carte en page centrale, permet de se déplacer
librement et en toute indépendance. Certaines mises en garde
sont indiquées en caractère gras.
Repérer la flèche sur la gauche.
LE QUARTIER SAINTE-CROIX
Le nouveau quartier Sainte-Croix est issu de l’urbanisation du
milieu du XXe siècle. Il correspond à la partie nord-est de
l’ancien quartier Saint-Etienne qui était formé de vastes espaces
ruraux dédiés à la culture maraîchère et à l’élevage, et jalonné
de belles maisons bourgeoises. Il constituait alors la seule
zone disponible à proximité du centre-ville, suffisamment
étendue pour permettre l’aménagement d’un vaste programme
résidentiel sur une centaine d’hectares, afin de répondre à
une forte augmentation démographique.
Les sites touristiques d'intérêt patrimonial sont signalés au cours du
circuit à l’aide de ce picto
. Ils sont numérotés dans ce document,
et placés chronologiquement au déroulement du parcours.
Un descriptif patrimonial souligne leur histoire.
Cet itinéraire de découverte de Bayonne est malheureusement
soumis aux aléas des travaux et autres encombrements pouvant
gêner le bon déroulement du parcours.
Office de Tourisme de Bayonne - Place des Basques
Tel : 0 820 42 64 64 (0,12 euro/mn)
www.bayonne-tourisme.com / [email protected]
Mairie de Bayonne - 1 avenue Maréchal-Leclerc
Tel : 05 59 46 60 60 - www.bayonne.fr
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PLACE DES GASCONS / ÉGLISE SAINTE-CROIX
DE LA PLACE DES GASCONS
AU QUARTIER SAINT-ETIENNE
1. PLACE DES GASCONS
La place des Gascons est un des éléments incontournables du vaste
ensemble conçu par l’architecte hongrois Marcel Breuer (1902-1981),
établi aux Etats-Unis, où il mène une carrière internationale avec, par
exemple, la construction du siège de l’UNESCO à Paris. La place centrale
terminée en 1968 est aménagée afin de devenir le centre du nouveau
quartier. Largement accessible par des rues piétonnes, cette place bordée
d’immeubles à arcades regroupe commerces, administrations et services
afin d’éviter de longs déplacements et de permettre la vie autonome de
l’ensemble. Le « marché du soleil » hebdomadaire rassemble toujours la
population du quartier et de la ville. Les immeubles en partie basse, nichés
au creux de la colline, s’élèvent sur quatre niveaux, selon les mêmes
techniques constructives que les bâtiments hauts aux façades nues en
béton moulé.
Place des Gascons (chaussée), avenue du Béarn (espace partagé),
traversée de l’avenue du Béarn.
2. EGLISE SAINTE-CROIX - avenue du Béarn
La paroisse de Sainte-Croix est créée en 1963 sur le territoire de
la paroisse Sainte-Etienne pour accueillir les nombreux fidèles de
ce nouveau quartier en plein développement. Le plan de l’église
de Marcel Breuer n’a pas été retenu. L’édifice actuel a été construit
en 1969, par les architectes André Remondet et François Soupre
sur l’ancienne propriété Sainte-Croix. L’église se veut modeste,
avec une vaste surface intérieure dégagée de tout
obstacle, au décor dépouillé, sans vitraux, ni clocher . Le bâtiment
repose sur une structure portante en béton et bois, et la large
toiture en cuivre, posée dessus comme une toile de tente,
protège de simples ouvertures en partie haute des murs. Seuls les
galets recouvrant les murs extérieurs rappellent l’architecture des
bâtiments alentours. L’église a été restaurée et modifiée.
La toiture qui devait à l’origine procurer un éclairage zénithal en
croix a été refermée par un lamellé collé. Il ne reste qu’une
ouverture centrale en clef de voûte et la charpente intérieure.
Avenue du Béarn (espace partagé), traversée de l’avenue
de Sainte-Croix (passage piétons), vers l’avenue André
Harambillet (chaussée), 2e passage piétons sur la gauche :
passage Harambillet (espace partagé) jusqu’à l’avenue
André Malraux, traversée de l’avenue André Malraux,
avenue André Malraux (espace partagé).
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CENTRE AQUATIQUE / JARDINS DE BECADINE / CLUB OLYMPIQUE BAYONNAIS
3. CENTRE AQUATIQUE DES HAUTS DE BAYONNE
avenue André-Malraux
Le nouveau centre aquatique des Hauts de Bayonne a
remplacé en 2011 la piscine des années 1970, incluse dans les
aménagements prévus par Marcel Breuer. Le nouveau bâtiment s’intègre
dans la prairie verdoyante du parc
des
Hauts-deSainte-Croix. Le
volume compact
et semi enterré du
bâti avec sa couverture végétalisée à faible pente
s’insère dans la déclivité du terrain. Les arbres du sous-bois primitif ont
pu être conservés. Cette construction est de haute qualité environnementale : bâtiment intégré au site, gestion de l’énergie et de l’eau maîtrisée afin de réduire l’impact environnemental, construction bioclimatique semi-enterrée, exploitation et maintenance facilitées. Les vestiaires
et locaux techniques sont orientés vers le nord. Vers le sud, les espaces
de vie s’ouvrent sur les Pyrénées par une large façade vitrée.
Avenue André-Malraux (espace partagé), traversée de
l’avenue A. Malraux, avenue A. Malraux (chaussée), giratoire
de Bécadine (chaussée), remonter l’avenue A. Malraux
(chaussée) jusqu’aux jardins familiaux. Fort dénivelé.
4. JARDINS FAMILIAUX DE BECADINE
Les jardins familiaux sont des potagers mis à disposition des jardiniers
amateurs logeant en appartement. Depuis 1990, soixante-six jardins
sont implantés à Sainte-Croix. Chaque parcelle de jardin
dispose de son propre cabanon. C'est le paradis des jardinières et
jardiniers. Ils peuvent cultiver des fruits, des légumes - fraises,
pommes, poires, choux, pommes de terre, tomates, haricots verts,…
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mais aussi des fleurs - rosiers, dahlias,
œillets, marguerites,… pour les
besoins de leur famille et toujours
sans produit chimique. Au rythme
des saisons, clôtures, treillages et
tonnelles s’habillent de plantes grimpantes, passiflores, ipomées et
capucines colorées…
A la sortie des jardins familiaux, prendre sur la gauche rue
de la Sablère (chaussée), giratoire de la Sablère (chaussée),
allée le Téoule (chaussée), passage sur la gauche
(à 100m) vers le COB.
5 . CLUB OLYMPIQUE BAYONNAIS - avenue de Rossi
Siège du Club Olympique Bayonnais depuis 1970, la villa Pyrénéa,
(en référence à sa vue dégagée sur les Pyrénées lors de sa construction en 1941) est l’œuvre de l’architecte bayonnais Benjamin Gomez
(1885-1959). Elle s’inspire librement de l’architecture classique dans
un esprit Art déco, fortement teintée de régionalisme néo-basque.
Le corps de bâtiment principal
ouvre par une large baie en
plein cintre sur une pergola
à arches arrondies formant un
patio central, inspiré des
maisons nobles espagnoles.
L’architecte joue sur les volumes,
les décrochements avec des
avant-corps latéraux d’inspiration labourdine et des tourelles
latérales à large corniche. Dans
la tourelle nord, un porche arrondi orné de mosaïques abrite la porte
d’entrée en bois massif. La villa est décorée d'inscriptions stylisées en
gascon et de décors en ciment caractéristiques de l’œuvre de cet
architecte-décorateur.
Avenue de Rossi (chaussée), avenue Marcel-Breuer (chaussée)
jusqu’aux piliers du portail de l’ancien domaine de Jouandin.
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ENSEMBLE BREUER / QUARTIER SAINT-ETIENNE / JARDINS DE CARADOC
6. ENSEMBLE BREUER - avenue Marcel-Breuer
La partie haute du grand ensemble bayonnais conçu par Marcel Breuer,
compte sept bâtiments de douze étages, formant une bande sinueuse
sur le principe du chemin de grue, bâtis sur des poteaux dégageant
les parties basses. Les façades, rythmées par des modules
préfabriqués en béton armé brut moulé, se découpent en panneaux de
forme alvéolaire, où jouent l’ombre et la lumière.
A l’intérieur, les appartements traversants sont aménagés en duplex.
En 1986, une opération de réhabilitation est menée : les grands
bâtiments sont équipés à chaque extrémité d'ascenseurs supplémentaires qui accentuent l’effet de muraille, pourtant contesté,
le béton brut est peint. Depuis 2009, l’ensemble fait l’objet d’un vaste
programme de requalification des espaces publics et de réhabilitation
des logements et parties communes. Les façades s'animent de volets
peints en camaïeu de couleurs vives.
Traversée de l’avenue Marcel-Breuer, passage à travers les
parkings (chaussée), passer côté sud des bâtiments, les
longer, descendre à la hauteur du passage entre les
bâtiments 1 et 2, traversée de l’avenue de Mounedé (passage
piétons), giratoire de Sainte-Croix (chaussée), avenue du
Docteur Maurice-Delay (chaussée), emprunter la première
entrée des jardins de Caradoc sur la droite.
Fort dénivelé.
10
LE QUARTIER SAINT-ETIENNE
Sur les coteaux du faubourg Saint-Esprit, le faubourg Saint-Etienned’Arribe-Labourt est attesté dès le XIIe siècle. Cette terre, placée
sous l’autorité spirituelle de l’évêque de Dax et appartenant au duc
d’Albret, baron de Seignanx, Henri, roi de Navarre, est achetée par
la Ville de Bayonne en 1584. Devenue commune landaise après
1789, le faubourg est à nouveau rattaché à Bayonne en 1857.
Jusqu’au milieu du XXe siècle, le quartier reste rural avec de grands
domaines fonciers, leurs fermes et métairies, où viennent s’installer,
au XIXe siècle, quelques maisons d’agrément.
DU QUARTIER SAINT-ETIENNE
AU QUARTIER SAINTE-CROIX
7. JARDINS DE CARADOC
avenue du Docteur Maurice Delay
En 1856, le Général-diplomate irlandais Sir John Hobart Caradoc,
second Lord Howden, ambassadeur de Grande-Bretagne en Espagne,
découvre ce site magnifique dominant la vallée de l’Adour et Bayonne.
Il achète la propriété de Mérignac et y aménage un château afin
d’y faire escale. Lord Howden
légua sa propriété à Emmanuel
Bocher qui en augmenta la
superficie. En 1920, le domaine
de Caradoc est vendu à Felipe
Pardo, marquis de la Fuente
Hermosa de Miranda, originaire
du Pérou, et à son épouse.
Commence la période fastueuse
et insouciante des années
1920, qui dure jusqu’à la mort
du marquis et le début de la guerre. En 1952, la marquise vend le
domaine à la Ville de Bayonne, qui y aménage une maison de
retraite.
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LE PLAN
Flèche balisant l'itinéraire
sur place
Point d'intérêt patrimonial
VERS LA
VARIANTE 1
ITINÉRAIRE
Circulation sur la chaussée
!
!
Bande cyclable - espaces partagés
(sur les places publiques, les trottoirs et les
damiers verts pour traverser la chaussée)
Voie cyclable (bande réservée
aux vélos sur la chaussée)
!
Vélo à la main
VERS LA
VARIANTE 2
Passage piétons
DÉPART
12
13
JARDINS DE CARADOC / CHÂTEAU DE CARADOC / EGLISE SAINT- ETIENNE
La superficie du parc du château de Caradoc passe de 2 à 11 hectares
en 1888. Le docteur Bocher fait appel à Edouard André, paysagiste
renommé, pour aménager le parc. Alfred Chantrier, chef jardinier,
dirige jusqu’en 1920 une équipe de dix-sept jardiniers et journaliers.
A partir de 1920, M. Chambonneau, le nouveau chef jardinier,
remporte régulièrement les premiers prix aux expositions florales du
Casino de Biarritz avec ses dahlias des serres. Planté d’essences
rares, ce parc conserve des arbres remarquables et majestueux ayant
pour certains plus de 150 ans : cèdres bleus de l’Atlas, sapins du
Caucase, araucarias du Chili, ginkgos biloba, séquoias, magnolias,
hêtres, chênes, tilleuls, charmes, tulipiers, pins sylvestre,…
Vers 1980, une nouvelle collection d’érables, de féviers, de savonniers, d’ormes de Sibérie vient côtoyer des agapanthes et des rosiers
grimpants, objets d’une expérience de culture sans traitement.
Chemin de Mérignac (espace partagé), avenue du 14-Avril1814 (chaussée - voie cyclable) vers le Château de Caradoc
sur la droite. Fort dénivelé.
8. CHATEAU DE CARADOC - avenue du 14-Avril-1814
De 1856 à 1876, Sir John Hobart Caradoc, second Lord Howden,
fait appel à l’architecte italien
G.E. Albano, constructeur du grandiose Théâtre Royal italien de CoventGarden à Londres, pour construire sa
«Casa Caradoc». Albano conserve l’ancienne bâtisse, tout en orientant la
nouvelle construction vers le panorama. Deux ailes latérales délimitent une
vaste cour sur plusieurs niveaux, de
laquelle un perron à double révolution
mène à l’étage noble. Le château de
style éclectique est flanqué de hautes
tours d’angles.
14
Côté avenue, le porche voûté est surmonté des armoiries du propriétaire, de la lettre H avec la couronne de baron, ainsi que de la devise
des Caradoc : Traditus, non victus (Trahi mais invaincu).
Au gré des jardins à la française avec leurs massifs de buis, et des
terrasses à l’italienne ornées de vases de pierre et agrémentées de
tonnelles, se cachent des sculptures, un mausolée, un obélisque,...
Traversée de l’avenue du 14-Avril-1814 (passage piétons),
avenue du 14-Avril-1814 (voie cyclable), giratoire
d’Hargous (chaussée) vers l’église, traversée de l’avenue du
14-Avril-1814 (emprunter le passage piétons vélo à la main).
9. EGLISE SAINT-ETIENNE - avenue du 14-Avril-1814
L’église Saint-Etienne, citée dès 1149, conserve un plan en croix
latine avec un transept saillant, une nef unique et une abside romane
en cul-de-four. Les murs romans gardent les traces d’une corniche en
tablette et les restes de contreforts
droits. Lors des guerres napoléoniennes et du blocus de Bayonne en
1814, l’église a été transformée en
redoute par les Anglais. Son clocher a
été abattu et ses voûtes crevées par
les canons de la Citadelle. L’église a terriblement souffert lors de la
sortie des troupes françaises le 14- Avril-1814. Entre 1851 et 1856,
les voûtes et le clocher sont relevés, le plan d’origine est modifié par
le rajout de deux petites absidioles accolées à l’abside centrale, de
collatéraux et d’un chevet extérieur. Dès 1857, Sir Caradoc fait de
nombreux dons pour la restauration de l’église et l’achat d’objets
mobiliers dont l’orgue actuel. L’église conserve une Vierge debout à
l’Enfant, en pierre du XVIe, provenant du couvent des Cisterciennes.
Avenue du 14-Avril-1814, giratoire d’Hargous (chaussée),
jusqu’au Chemin de Hargous (chaussée), rue du GrandHargous (chaussée), traversée de la rue du Grand-Hargous
(passage piétons) vers le cimetière israélite.
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CIMETIERE ISRAELITE / CIMETIERE DES ANGLAIS
CIMETIERE DES ANGLAIS - chemin de Laborde
10. CIMETIERE ISRAELITE - rue du Grand Hargous
Ce second cimetière juif a été aménagé en 1689, dans le champ de
la métairie de Matras, par le syndic des habitants portugais du bourg
de Saint-Esprit. Il forme un vaste quadrilatère délimité à l’ouest par
la route de Bordeaux et au sud par celle de Toulouse, qui le séparent
de l’église et du cimetière chrétien de Saint-Etienne. En 1792,
l’entrée est déplacée au nord. De nouvelles parcelles sont acquises
et un dépositoire construit au XIXe siècle. Le cimetière a conservé
son caractère primitif dans sa partie ancienne : les pierres allongées,
de même dimension, se touchant les unes les autres, symbolisent
l’égalité de tous devant la mort. Seules les tombes des rabbins se
distinguent par deux pierres juxtaposées à angles aigus.
Les pierres tombales les plus anciennes portent des inscriptions en
espagnol avec des prénoms et des dates exprimés sous leur forme
hébraïque.
Rue du Grand-Hargous (espace partagé sur 50 m), traversée de la rue du Grand-Hargous (passage piétons), rue du
Grand Hargous (chaussée), carrefour de l’avenue Louis-deFoix (chaussée).
• Variante 1 vers LE CIMETIERE DES ANGLAIS
Poser le vélo
continuer à pied
LA
HA
RIE
En automne 1813, l’armée alliée anglo-portugaise commandée par
le duc de Wellington, unie aux forces espagnoles, pénètre sur le
territoire français à la poursuite de l’armée napoléonienne du
Maréchal Soult chassée d’Espagne. L’armée française se replie vers
Orthez et Toulouse. Du 23 février au 5 mai 1814, la place forte de
Bayonne est isolée du reste de l’armée impériale. Le 14 avril 1814,
entre 3h et 7h du matin, la garnison de la Citadelle tente une sortie,
l’effet de surprise est total. Les combats, après le carrefour
des routes de Bordeaux et de
Toulouse font de nombreux morts des
deux côtés. La sortie du 14 avril est
un brillant fait d’armes de l’armée
française, mais bien inutile, Napoléon
avait abdiqué depuis le 6 avril 1814.
Le texte de la convention d'armistice
signée par le Maréchal Soult n'est
arrivé à Bayonne que le 27 avril.
Les corps des officiers des Coldstreams
et des fusiliers écossais, ou 3e
régiment des Gardes, reposent là où
avait campé leur régiment, à la lisière
du bois. En 1814, le terrain est acheté
par les Gardes, puis restauré en 1830
et 1858. Une tablette commémorative
mentionne les noms des officiers,
sous-officiers et soldats, la pierre tombale du major-général
Hay, qui succomba dans l’église Saint-Etienne y est ramenée.
En 1876, miss Holburne, sœur d’un officier décédé, obtient
l’autorisation d’aménager, en terrasses, un autre cimetière au nord,
protégeant ainsi la tombe de son frère et de ses compagnons
officiers. La reine Victoria et le roi d’Edward VII sont venus se
recueillir en ces lieux en 1889 et 1909.
Chemin de Laharie (chaussée), chemin de Laborde (chaussée). Déposer le vélo et continuer à pied. Dénivelé moyen.
Chemin de Laborde (chaussée), chemin de Laharie (chaussée). Dénivelé moyen.
16
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CITADELLE / QUARTIER SAINT-ESPRIT / OELH DE LA HOUN
• Variante 2 vers LE QUARTIER SAINT-ESPRIT
11. CITADELLE – avenue de Lattre-de-Tassigny
Poser le vélo
continuer à pied
La Citadelle, construite par Vauban de 1680 à 1685 sur les hauteurs de
Castelnau, commande les rivières, la ville et le grand pont sur l’Adour;
elle permettait d’intercepter l’arrivée des secours venant du nord.
Cette véritable petite place forte était pourvue de ses propres
ressources, de sa garnison, de ses magasins. Ce vaste carré de 480
mètres aux faces bastionnées et aux flancs à orillons est complété de
demi-lunes et de contre-gardes précédées de glacis en pente en douce.
Les ouvrages rasants sont entourés de chemins couverts formant un
cordon de surveillance. Sur le front nord, la porte, dite de secours, est
gardée et renforcée par une demi-lune avec sa contre-garde.
La citadelle abrite aujourd’hui le 1er RPIMa. À quelques pas, un
monument commémoratif décoré de l’Aigle impérial a été érigé en 1907
afin de perpétuer la mémoire des soldats et marins français, défenseurs
de Bayonne durant l’hiver 1814.
Avenue de Lattre-de-Tassigny (chaussée), rue Général
Eugène- Bouet (chaussée), rue Maubec (chaussée), giratoire Maubec (chaussée).
18
Au début du XIIe siècle, un pont en bois est construit sur l’Adour pour
relier la cité au faubourg « San Espirit dou Cap dou Pount ».
Ce faubourg grandit autour d’un prieuré roman et d’hôpitaux pour les
pèlerins de Saint -Jacques de Compostelle. Dès le XVIe siècle, le quartier
accueille les « marchands portugais » issus de l’immigration juive.
Avec ses entrepôts et ses chantiers navals, il est dédié aux activités
portuaires de Bayonne. Après la révolution de 1789, le faubourg devient
commune landaise jusqu’en 1857 qui voit le rattachement définitif du
quartier à Bayonne.
Rue Maubec (chaussée), rue de la Gendarmerie (espace
partagé).
« OELH DE LA HOUN » - rue Maubec
L’ « œil de la Houn » correspond à la « sortie » de la source qui
alimentait autrefois la fontaine de la Place de la République. Durant des
siècles, les habitants du faubourg et de la ville puisaient l’eau à cette
fontaine. La source alimente aujourd’hui le lavoir restauré. En redescendant la rue Maubec, à quelques pas de la grille ouvragée en fer du
Marquisat fondé par Isaac Nunez Tavarez, membre de la communauté
israélite du faubourg le décor sculpté d’un linteau témoigne du passé
jacquaire du faubourg.
Rue Maubec (chaussée), place Pereire (chaussée).
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GARE / SYNAGOGUE/ RAIL BAYONNAIS / EGLISE SAINT-ESPRIT / PLACE DE LA REPUBLIQUE
EGLISE SAINT-ESPRIT - place Pereire
LA GARE - place Pereire
L’arrivée de la première locomotive en 1854 à Saint-Esprit
entraîne l’aménagement en 1862 d’une gare en bois et métal.
En 1920, la gare actuelle y est accolée. L’édifice comporte une tour
horloge et un hall à arcades, dans un style inspiré de celui de la
gare de Lyon à Paris. Les bâtiments primitifs conservés abritent
désormais des services techniques et administratifs.
A pied : rue Maubec
SYNAGOGUE - rue Maubec
A partir du XVIe siècle, le faubourg accueille des familles juives chassées d’Espagne et du Portugal par l’Inquisition. Au XVIIe siècle,
la communauté israélite organisée et économiquement puissante,
marque le quartier de son empreinte avec son cimetière, sa maison
d’asile, ses bains rituels et ses nombreuses synagogues privées.
En 1857, elle se dote d’une synagogue de style néo-classique.
Le bâtiment, en retrait de la rue, est précédé par deux pavillons
latéraux. Certaines pièces de mobilier proviennent de la synagogue
de Peyrehorade.
Rue Tombeloli, chemin du Fort
RAIL BAYONNAIS - chemin du Fort
Le Campo Saint-Simon, acquis en 1633 par
le curé de Saint-Esprit pour les « marchands
portugais », puis acheté de manière définitive
par la communauté juive, était l’emplacement
du premier cimetière israélite. En 1636, alors
que Bayonne allait être assiégée, le fort
Saint-Jean y est installé. Seules les fortifications des hauteurs de
Castelnau ont été conservées par Vauban. Au XXe siècle,
l'association des Cheminots prend possession des lieux bénéficiant
d'un large panorama sur la ville.
Rue Tombeloli, place Pereire.
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L’église Saint-Esprit, édifiée sur les bases d’un prieuré roman, est
élevée au rang de collégiale après le passage de Louis XI à la fin
du XVe siècle. Remaniée et enrichie grâce à ses dons, l’église est
ornée de riches voûtes gothiques avec liernes et tiercerons.
Sa reconstruction à un autre emplacement a été projetée à plusieurs
reprises. Le projet, abandonné au XIXe, s’achève par la construction
du porche actuel venu occulter deux portails latéraux. A l’intérieur,
se trouve une sculpture en bois polychrome du XVe siècle de la
« Fuite en Egypte ».
Reprendre le vélo : Place Pereire (chaussée), carrefour
Place Pereire (chaussée), allée Suarès sur la gauche, place
de la République (fontaine).
PLACE DE LA REPUBLIQUE
Ancien cœur du faubourg puis de la ville de Saint-Esprit, la place,
autour de la fontaine, permettait l’organisation de nombreuses fêtes.
Elle fut profondément remaniée au XIXe siècle avec la construction
du pont en pierre, l’arrivée du chemin de fer et la percée du
boulevard d'Alsace-Lorraine. La plupart des immeubles qui la bordent
datent du XVIIIe ou du XIXe siècle, pour certains transformés en
hôtels de voyageurs. La rue Sainte-Catherine possède des façades à
pans de bois en encorbellement, accrochés à des murs en pierre
jaune de Mousserolles, caractéristiques des maisons bayonnaises de
la fin du Moyen-Age.
Rue Sainte-Catherine (chaussée), boulevard Jean-d’Amou
(chaussée), rue Jules-Balasque (chaussée).
Fort dénivelé.
• Fin de la variante
Avenue du docteur Maurice-Delay (chaussée), (espace
partagé), passage sur la droite après l’entrée de la clinique
de Saint-Etienne, vers le parc. Dénivelé moyen.
17
21
JARDINS DE SAINT-ETIENNE
Pour en savoir plus sur la vie du quartier des Hauts de
Bayonne : www.leshautsde.bayonne.fr
12. JARDINS DE SAINT-ETIENNE - avenue du Docteur
Maurice-Delay
Dès 1888, le « Grand Caradoc » s’étend jusqu’à la voie de chemin
de fer. Au cours de la Seconde Guerre Mondiale, des arbres ont
été abattus pour
servir de bois de
chauffage. En 1952,
après l’achat du
domaine par la
Ville, le parc est
modifié pour permettre l’installation des serres
municipales à l’est
et la construction
d’habitations
dans sa partie
sud. Cette vente devait permettre la rénovation le château. Certains
arbres remarquables ont été conservés dans les nouveaux aménagements, comme celui du square du Cèdre. Originaire de l’Atlas
marocain, ce spécimen est remarquable par ses dimensions et par son
port avec une surface au sol de plus de 1000m2. A quelques pas, rue
Jules-Balasque, un magnolia grandiflora a également été conservé.
Il a la particularité de posséder plusieurs troncs autour de son axe
principal, ses branches basses courbées vers le sol ont fini par prendre
racine.
Traversée de la rue Jules-Balasque (passage piétons), rue
Jules-Balasque (chaussée), rue Hélène-Feillet (chaussée),
chemin de Saint-Etienne (chaussée), avenue du Docteur
Maurice-Delay (chaussée), chemin de Hamboum (chaussée),
avenue de Mounédé (chaussée), avenue du Béarn (chaussée), place des Gascons (chaussée).
22
• Marchés : Place des Gascons : mercredi 8h-13h - Place de la
République : vendredi 8h-13h - Square du Marquisat : vendredi
8h-13h.
• Parc de Caradoc, ouvert toute l’année, entrée libre.
• Les Jardins de Bécadine, promenade libre toute l’année
sur les allées longeant les jardins (05 59 46 63 17
www.jardins-familiaux.asso.fr).
• Bibliothèque Sainte-Croix, place des Gascons (05 59 59 17 13
- www.mediatheque.bayonne.fr).
• Centre Aquatique des Hauts-de-Bayonne, 5 avenue
André-Malraux (05 59 93 93 23 - [email protected]).
Visites guidées
Individuelles avec des guides conférenciers :
• Vélo’découverte, de Bayonne à l’embouchure
• Vélo'découverte, entre Nive et Adour, trois quartiers, une ville
• Vélo'découverte, de Bayonne à la plaine d'Ansot
• Vélo'découverte, les Hauts de Bayonne
Sur inscription. Prêt gratuit de vélos adultes sur place.
Pour les enfants, prévoir vélo et casque.
Calendrier trimestriel des visites individuelles.
Groupes ou scolaires
RENSEIGNEMENTS / INSCRIPTIONS / TARIFS :
Office de Tourisme de Bayonne - Place des Basques
Tél. 0 820 42 64 64 (0,12 euros/min)
Mél : [email protected]
www.bayonne-tourisme.com
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Direction de la Communication. Ville de Bayonne. Avril 2011. Photos : Z Studio, C. Laroche, C. Pasquini. Ne pas jeter sur la voie publique.
Ce parcours a été réalisé en collaboration avec les habitants des
Hauts de Bayonne, notamment la section cyclotourisme du
Club Olympique Bayonnais, nous leur présentons tous nos remerciements.
Infos : Office de Tourisme, place des Basques.
Tél. 0 820 42 64 64 (0,12euro/min.)
www.bayonne-tourisme.com.
Mél : [email protected]
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