Demande d`autorisation d`exploitation d`installations classées

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Route du Change
24 640 CUBJAC
 05 53 05 30 80
Demande d’autorisation d’exploitation d'installations classées
Résumé non technique de l’étude d’impact
Commune de CUBJAC (24)
Lieux dits « Bretonnier » , « Vallon de la Mouthe » et« Rabissou »
Rubrique 2510-1 : Renouvellement
et extension de carrière
Rubrique 2515-1 : Exploitation d’une
installation de traitement
Rubrique 2517 : Station de transit de
produits minéraux
Dossier n° 03 24 4726 – mai 2012
SOMMAIRE
PRESENTATION ET OBJET DE LA DEMANDE
3
LE GRANULAT : UNE MATIERE INDISPENSABLE
4
LE SITE
5
LE PROJET EN QUELQUES CHIFFRES
7
JUSTIFICATIONS DU PROJET
8
SERVITUDES ET CONTRAINTES
10
ETUDE DES PRINCIPAUX EFFETS DU PROJET
12
SOL ET SOUS SOL
13
EAUX SUPERFICIELLES ET SOUTERRAINES
14
SITES ET PAYSAGE
16
MILIEU NATUREL
17
ENVIRONNEMENT HUMAIN ET SOCIO-ECONOMIQUE
18
COMMODITE DU VOISINAGE
19
BIENS ET PATRIMOINE CULTUREL
20
REAMENAGEMENT
21
GLOSSAIRE
23
1
PRÉLIMINAIRE
La SOCIÉTÉ DÉPARTEMENTALE DE CARRIÈRE (SDC) présente un dossier de demande d’autorisation d’exploiter :
- une carrière de roche massive (renouvellement et extension d’une carrière de calcaire existante),
- des installations de traitement des matériaux, fixe et mobile.
Les terrains concernés sont localisés dans le secteur Ouest de la commune de CUBJAC, aux lieux-dits « Bretonnier » , « Vallon de la Mouthe » et
« Rabissou » .
Les matériaux extraits permettront à la société SDC
d’approvisionner l’unité de traitement qu’elle exploite sur ce site. Les
granulats produits sont essentiellement destinés aux travaux de
voirie (80%) et du bâtiment (20%) dans un rayon de 50 km autour
de CUBJAC.
Les deux carrières de la société SDC sont à ce jour la principale
activité industrielle de la commune et génèrent 11 emplois directs.
Le projet en pérennisant l’activité existante est donc important sur le
plan économique et social, à l’échelle communale mais également
départementale. En effet, elle couvre 50% des besoins locaux.
Les paramètres du projet sont déterminés par l’ensemble des
contraintes techniques, foncières et environnementales qui sont
détaillées, avec l’ensemble des mesures de prévention, dans ce
résumé non technique.
L’ Auvézère à CUBJAC (ENCEM)
2
PRÉSENTATION
L’article R.512-8 III du Code de l’Environnement spécifie « afin de faciliter la prise de connaissance par le public des informations contenues dans l’étude d’impact,
celle-ci fera l’objet d’un résumé non technique ».
Ce document volontairement succinct présente donc la demande d’autorisation d’exploitation au titre des Installations Classées déposée par la Société SDC sur la
commune de CUBJAC, aux lieux-dits « Bretonnier » , « Vallon de la Mouthe » et « Rabissou ».
Il s’adresse au lecteur désireux d’appréhender rapidement et dans son ensemble les caractéristiques générales du dossier et les principaux points de l’étude
d’impact relative à l’exploitation de la carrière et de l’installation de traitement. Un glossaire des termes techniques (indiqués par un astérisque) est présenté en
dernière page.
Pour une information plus complète, il pourra se reporter à l’étude d’impact et aux études techniques (acoustique, écologique) dans lesquelles sont traitées de façon
exhaustive les incidences du projet sur le sol, les eaux, le paysage, le milieu naturel et les populations concernées.
OBJECT DE LA DEMANDE
Ce dossier est établi afin d’obtenir l’autorisation :
• d’étendre une carrière de roche massive (au titre de la rubrique 2510-1 de la nomenclature ICPE*),
• de poursuivre le concassage-criblage de produits minéraux naturels sur l’installation fixe et de la compléter par une installation mobile ( au titre de la rubrique 2515),
• d’accueillir des produits minéraux naturels issus d’autres carrières en vue de leur commercialisation (au titre de la rubrique 2517-2).
Le projet porte sur une superficie totale de l’ordre de 33 ha, dont 16,5 ha environ seront effectivement exploités.
La production maximale de la carrière pourra atteindre 500 000 tonnes par an (production moyenne de 400 000 t/an).
La demande d’autorisation porte sur une durée de 30 ans.
3
LE GRANULAT : UNE MATIÈRE INDISPENSABLE1
Exemples de
réalisations faites à
partir de granulats
(photos UNICEM)
Les granulats sont des petits morceaux de roches destinés à
réaliser des ouvrages de travaux publics, de génie civil et de
bâtiments.
Stock de granulats (ENCEM)
Chaque personne consomme en moyenne 6 à 7 tonnes de granulats par an
Chaque jour, il faut produire 1 million de tonnes de granulats sur l’ensemble du territoire pour répondre à la demande
économique du pays.
4
1
Extrait du dossier : « LES GRANULATS », Union National des Producteurs de Granulats, Studio Focale, 1997.
LE SITE
Le site est localisé dans le département de la DORDOGNE, sur le territoire communal de CUBJAC, à environ 17 km à l’Est-Nord-Est de PERIGUEUX.
Le projet se trouve 1,25 km à l’Ouest du bourg de CUBJAC, en rive droite de l’Auvézère., affluant de l’Isle.
L’accès se fait par la RD 5 qui relie PERIGUEUX à la RD 704 (LIMOGES-SARLAT) et marque la limite Sud de l’emprise des terrains.
Localisation régionale, Carte routière MICHELIN n°524 (ENCEM)
Localisation communale, IGN 1934 E (ENCEM)
5
LE SITE
La plateforme de traitement
Vue sur les installations de traitement et la base vie (ENCEM)
 Entrée de la carrière avec la base vie (les locaux,
l’atelier, etc…) et la bascule
 Aire de traitement comprenant l’installation de
traitement fixe (concassage-criblage) et la zone de
stockage
Vue des stocks et de l’installation de traitement (ENCEM)
6
LE SITE
Carrière actuelle
Zone en cours d’exploitation :
 fronts de taille,
 bassin de décantation,
 anciens fronts remblayés.
Fronts remblayés
Fronts bruts
Vue des fronts en cours d’exploitation et des anciens fronts remblayés (ENCEM)
7
LE SITE
Les terrains concernés par la poursuite de l’exploitation
Les terrains restant à exploiter sont localisés :

À l’Est et au Sud-est, un secteur en grande partie boisé,

Au Nord, en limite Ouest de la voie communale 3, une prairie et une zone boisée.
Bois
Merlon
Prairie
Vue de la prairie au Nord-est du lieu-dit La Grange (ENCEM)
Vue de la zone en cours de décapage en direction de Bretonnier (ENCEM)
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LE PROJET EN QUELQUES CHIFFRES
DÉTAILS CONCERNANT L’EXPLOITATION
DESTINATION DES MATÉRIAUX
 Durée sollicitée : 30 ans
Les granulats produits sont essentiellement destinés aux
travaux de voirie (80%) et du bâtiment (20%) dans un rayon
de 50 km autour du site.
 Superficie concernée : 33 ha ( dont 16,5 ha seront exploités )
 Cote minimale du carreau : 116,26 NGF* d'altitude
 Productions annuelles moyenne / maximale sollicitées : 400 000 / 500 000 tonnes
 Produits fabriqués : granulats calcaires
MÉTHODE ET MOYENS D’EXPLOITATION
Les flux sont dirigés en grande majorité vers les
agglomérations de PERIGUEUX et BOULAZAC via la RD5, ou
plus rarement (en fonction des qualités recherchées) vers le
bergeracois.
Installation de traitement (ENCEM)
Méthode d’exploitation inchangée, à ciel ouvert, en continu, par tirs de
mines
 Aménagements préliminaires : bornage, clôture, pose d’un portail et
panneaux d’informations ;
 Défrichement puis décapage*, stockage de la terre végétale en vue de la
remise en état des terrains et la création de merlons*,
 Exploitation des fronts par tirs de mine puis reprise à l’aide d’une pelle
mécanique (5 fronts de 15 m de hauteur au maximum),
 Traitement primaire d’une partie des matériaux par une installation de
concassage mobile positionnée au pied des fronts
 Acheminement du tout venant vers l’installation de traitement par
l’intermédiaire de tombereaux ,
 Traitement des matériaux par criblage et concassage ,
 Commercialisation des produits finis (chargeur et camions de livraison),
 Réaménagement progressif des lieux avec les matériaux de découverte* ainsi
que des matériaux inertes extérieurs.
Les horaires de fonctionnement seront compris dans la tranche 7h – 20h
( hors week-ends et jours fériés).
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JUSTIFICATIONS DU PROJET
Economiques
Environnementales
 Pérennisation des emplois de la commune,
 Pas de conséquence sur la ressource en eau
des captages d’eau potable (site en dehors de
périmètre de protection de captage),
 Approvisionnement des entreprises et chantiers
locaux depuis 3 décennies,
 Présence sur le site d’une unité de traitement
permettant de diminuer les coûts de transport,
 Site inclus dans la ZNIEFF* de type 2
« Causse* de CUBJAC » mais enjeux liés au
milieu naturel relativement limités,
 Réponse aux besoins en granulats de la
population locale.
 Absence de monument historique classé ou
inscrit autour du site,
 Site industriel en activité depuis 1969, sans
impact notable sur l’environnement,
 Site inclus dans un ensemble rural et forestier
Géologiques
 Impact visuel quasi nul pour les riverains et nul
depuis les alentours (contexte rural et forestier)
 Présence d’un gisement permettant la fourniture
de granulats à usage noble,
 Valorisation de la partie supérieure du gisement,
 Volume de gisement estimé à 5,5 millions de m 3,
Géographiques
 Configuration du site facilitant l’exploitation du
gisement.
 Desserte aisée par la RD 5,
 Proximité de grands axes routiers (RD 21,
A 89) et de l’agglomération de PERIGUEUX.
La carrière actuelle (ENCEM)
Investissements conséquents en matière de sécurité et d’environnement depuis 2008.
Augmentation de production visant à compenser la fermeture du site de Rabissou (en 2013).
10
JUSTIFICATIONS DU PROJET
Meilleures techniques disponibles en matière de protection
de l’environnement
 Phasage d’exploitation conçu en fonction des contraintes liées à la gestion des
terres de découverte*, du volume restant à exploiter et des apports de matériaux
inertes extérieurs,
 Utilisation des meilleures techniques disponibles en matière de protection de
l’environnement : moyens de défense en cas d’incendie ou de pollution, tir sélectif
des déchets,…
 Utilisation rationnelle de l’énergie : proximité de l’installation de traitement et
optimisation de la consommation des engins, proximité d’un axe routier pour
l’évacuation des produits finis.
Réaménagement
 Restitution de milieux pouvant être colonisés par une flore et une faune
diversifiée,
 Réaménagement concerté prenant en compte les enjeux environnementaux du
site et en réduisant les impacts sur le milieu naturel,
 Intégration écologique et paysagère du projet dans l’environnement local et
valorisation du potentiel écologique du site,
 Respect des souhaits des différents interlocuteurs locaux (maire, propriétaires
autres que SDC),
 Respect des contraintes réglementaires.
Foncières
Document d’Urbanisme
 La Société SDC détient la maîtrise foncière de l’ensemble des terrains concernés
par le projet.
 Le document d’urbanisme de CUBJAC est une carte communale. Les terrains de
la carrière sont classés en « zone non urbanisées », ce qui est compatible avec
l'activité d’extraction qui y est pratiquée.
Vue d’ensemble de la carrière (ENCEM)
11
SERVITUDES ET CONTRAINTES
 Le projet répond aux orientations prioritaires et aux objectifs
fixés par le Schéma Départemental des Carrières de la
Dordogne. Le projet vise à une exploitation rationnelle des
matériaux, à l'extraction la plus complète du gisement avec une
gestion rationnelle de l'espace.
 Au titre du Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion
des Eaux du bassin Adour-Garonne : Le projet s’inscrit dans le
cadre des politiques menée par les pouvoirs publics, en particulier
par la gestion des eaux superficielles et souterraines.
 Au titre du Code Forestier : Les terrains concernés par la
demande d'extension sont en partie boisés et/ou classés en bois.
Le défrichement a été autorisé par l’arrêté préfectoral du
22/07/11 sur une surface de 23 ha, dont 11,3 ha environ seront
effectivement à défricher.
 Au titre du Code de la Santé : L’emprise du site se trouve en
dehors des périmètres de protection des captages d’eau potable
(le plus proche est situé à 2,7 km du site, en rive gauche de
l’Auvezère).
 Au titre de l’arrêté ministériel du 22/09/1994 modifié : la zone exploitée restera au minimum en retrait de 10 m des limites du périmètre concerné par la demande.
Cette distance atteindra localement 100 m en limite orientale (mesure à l’égard des riverains de Bretonnier).
12
SERVITUDES ET CONTRAINTES
Eglise de CUBJAC (photo ENCEM)
 Contraintes liées aux réseaux et canalisations : Une ligne électrique
Haute Tension aérienne dessert les habitations situées à l’Est du site; 5
pylônes sont dans l’emprise administrative. D’autre part, la ligne alimentant le
transformateur sera enterrée.
Aucun réseau d’irrigation ou de gaz n’a été recensé près du site.
Une ligne téléphonique longe la RD 5.
Pont de CUBJAC (photo ENCEM)
 Contraintes liées au milieu naturel : Les terrains étudiés sont directement
concernés par la ZNIEFF* de type 2 n°72000 8221 "Causse de CUBJAC ».
 Au titre des Appellations d’Origine Contrôlée : La commune de CUBJAC est concernée par la
zone AOC* "Noix du Périgord". Mais l’INAO* précise que les sols au droit du projet "sont
défavorables » à la culture de noyers. Pour mémoire, on trouve également les IGP* suivantes
: "Canard à foie gras du Sud-Ouest", "Fraise du Périgord", "Jambon de Bayonne", "Porc du
Limousin", "Veau du Limousin".
 Au titre de la protection des sites et des monuments historiques : Le projet n’est inclus
dans aucun périmètre de protection de monument historique. Il n'existe donc pas de servitude
particulière au titre des monuments classés ni des sites inscrits.
 Au titre du Code du Patrimoine : Aucun site archéologique n'est recensé dans la zone du
projet. Toutefois, conformément à la loi du 27/09/1941 l’exploitant s'engage à signaler à son
service toute découverte* fortuite par l'intermédiaire du Maire de la commune. Il se conformera
également aux prescriptions de la loi du 1er août 2003 relative à l'archéologie préventive.
13
PRINCIPAUX EFFETS DU PROJET
MESURES DESTINÉES À LES RÉDUIRE OU LES COMPENSER
Cette étude est fondée
sur la démarche suivante :
Il est important de souligner que cette carrière est exploitée depuis des dizaines
d’années. L’essentiel des mesures de prévention des risques et de protection est
déjà en place.
Il s’agit ici de rappeler ces mesures et de décrire celles qui s’appliqueront plus
spécifiquement à la poursuite de l’activité.
DESCRIPTION DE L’ETAT INITIAL
EFFETS DU PROJET
MESURES MISES EN
PLACE PAR LA SOCIETE
POUR EVITER, REDUIRE
OU COMPENSER LES
EFFETS NEGATIFS
Dans le cadre de ce projet, des études spécifiques ont permis de renforcer la
connaissance des incidences de l’exploitation de la carrière et affiner les mesures
à mettre en place.
Il s’agit :

d’une expertise écologique,

d’une étude acoustique.
14
ÉTUDES DES PRINCIPAUX EFFETS DU PROJET
MESURES DESTINÉES A LES RÉDUIRE OU LES COMPENSER
Les principaux effets potentiels du projet concerneront
notamment :
L’adhésion volontaire de l’entreprise à la Charte Environnement de l’UNICEM* traduit les efforts
constants de l’entreprise en matière de formation, de qualité et de protection de l’environnement.
 LE SOL ET LE SOUS-SOL
8
 LES EAUX SUPERFICIELLES
 LES EAUX SOUTERRAINES
5
4
7
 LES SITES ET LES PAYSAGES
 LE MILIEU NATUREL
2
 L’ENVIRONNEMENT HUMAIN Et
SOCIO-ECONOMIQUE,
1
 LA COMMODITE DU VOISINAGE
 LES BIENS MATERIELS
ET LE PATRIMOINE CULTUREL
3
6
15
1. SOL et SOUS-SOL
DESCRIPTION DE L’ETAT INITIAL
Le matériau extrait est un calcaire daté de l’ère Secondaire (Jurassique moyen – Dogger et Malm soit -164 à -146 millions d'années environ).
 Découverte* : 1 m au Sud et 3,5 m au Nord (dont 5 à 20 cm de terre végétale).
 Calcaires altérés : 2 à 8 m (4 m en moyenne).
 Gisement : calcaire massif sur une épaisseur moyenne de 45 m.
EFFETS POTENTIELS DU PROJET
MESURES DE PRÉVENTION/COMPENSATION
Respect d’une hauteur maximale de chaque front de 15 m et d’une largeur
minimale de banquette de 15 à 20 m (en exploitation)
Risque sur la stabilité des terrains voisins et des biens proches
Maintien d’une bande d’au moins 10 m de largeur en limite périphérique de la
zone extractive
Talutage progressif des anciens fronts à l’aide des stériles*
Décapage* et stockage sélectif, par temps sec, des stériles* et de la terre végétale
Risques de dégradation de la qualité des sols et d’érosion, liés au décapage*
des terres de découverte
Manipulations évitant tout compactage lors du décapage*, du stockage et de la
remise en place des terres de découverte*
Utilisation directe des terres décapées pour la remise en état ou stockage
temporaire (sous la forme de merlon*) avant remise en état
Risque de pollution par les hydrocarbures lors d’éventuelles fuites des engins
et par les éventuels déchets déposés par des tiers
Ravitaillement des engins à mobilité réduite au-dessus d’une couverture
absorbante
Présence d’une aire étanche bétonnée reliée à un séparateur à hydrocarbures
pour le lavage, l’entretien et ravitaillement des engins
Présence d’un kit anti pollution sur chaque engin
Formation du personnel à la gestion des hydrocarbures
16
2. EAUX SUPERFICIELLES
DESCRIPTION DE L’ETAT INITIAL
 Le site fait partie du bassin versant de l’Auvezère, qui passe à 450 m au Sud-est de la carrière et rejoint l’Isle à 3 km au Nord-ouest. Le projet ne se situe par en zone
inondable.
 Le réseau hydrographique local permanent de surface est diffus, du fait des fortes possibilités d’infiltration des eaux météoriques dans les formations calcaires
affleurantes.
 En conséquence, le réseau hydrographique est inexistant sur et aux alentours du projet. Aucun fossé ni cours d’eau n’ont été recensés sur les terrains de la carrière .
 La collecte des eaux de ruissellement de la fosse Sud se fait gravitairement dans un bassin de décantation.
EFFETS POTENTIELS DU PROJET
MESURES DE PRÉVENTION/COMPENSATION
Effet quantitatif :
 Aucun prélèvement dans le réseau hydrographique
 Aucun cours d’eau concerné par les travaux
 Rejet ponctuel d’eaux de ruissellement décantées, dans le fossé latéral de
la RD 5
Effet qualitatif : risque très limité de pollution lié
 à des éventuelles fuites d’hydrocarbures d’un engin,
 à des éventuels déchets déposés par des tiers,
 aux matériaux inertes extérieurs,
 à la présence de particules fines dans les eaux d’exhaure.
Rejet limité à 45 m3/h, stoppé en cas de saturation du réseau (pluies intenses)
Mesures à l’égard des hydrocarbures (Cf. Sol et Sous-sol)
Fermeture du site en dehors des heures d’ouverture
Procédure stricte d’acceptation des matériaux inertes (terres et pierres
exclusivement)
Formation du personnel au contrôle du caractère inerte des matériaux accueillis
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3. EAUX SOUTERRAINES
DESCRIPTION DE L’ETAT INITIAL
 Dans la région, les ressources en eau potable sont contenues dans l’aquifère calcaire, du Jurassique moyen et supérieur, de type karstique*.
 Le projet n’est pas inclus dans les périmètres de protection des captages de la vallée d’Auvézère, (dont forage de la Prade, le plus proche, est à 2.7 km).
 Quatres piézomètres* sont implantés dans l’emprise du site. Le fond de la carrière se trouve actuellement entre 3 et 9 m au dessus de la nappe.
 Aucun écoulements puits privé n’a été recensé au voisinage du projet.
 L’exploitation n’a, jusqu’ à présent, intercepté aucune nappe.
EFFETS POTENTIELS DU PROJET
MESURES DE PRÉVENTION/COMPENSATION
Aucun effet attendu sur les ressources en eau potable du secteur :
pas d’ approfondissement du fond de la carrière
Sans objet
Effets qualitatifs :
Risques limités compte tenu du faible nombre d’engins sur le site, leur entretien
régulier (Cf. Sol et Sous-sol)
Ravitaillement des engins à mobilité réduite au-dessus d’un bac de rétention mobile
et utilisation d’une aire de ravitaillement
Présence d’un kit anti pollution sur chaque engin
Formation du personnel à la gestion des hydrocarbures
 Risque d’altération de la qualité des eaux par les hydrocarbures ou par les
matériaux extérieurs accueillis
Contrôle strict du caractère inerte des matériaux inertes extérieurs
Suivi qualitatif régulier de la nappe par prélèvement dans les piézomètres*(amont
et aval)
Effet quantitatif :
 Pas de modification des conditions d’écoulement de la nappe
 Niveau piézométrique* maintenu à plus de 3 m de la cote actuelle et du
future du fond de fouille
Suivi mensuel du niveau de la nappe dans les piézomètres*
 Pas de lavage des matériaux au niveau de l’installation de traitement :
prélèvement d’eau limité à l’appoint du dispositif d’arrosage des pistes et
laveur de roues (exceptionnellement)
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4. SITES et PAYSAGE
DESCRIPTION DE L’ETAT INITIAL
 Le paysage caractéristique du « Causse de CUBJAC » est valloné.
 La forêt est dominante et à l’inverse l’eau est peu présente en raison de la fracturation de la roche et du sous-sol.
 Les habitations les plus proches sont celles du lieu-dit « Bretonnier » au Sud-est de la zone d’extension.
EFFETS POTENTIELS DU PROJET
MESURES DE PRÉVENTION/COMPENSATION
Perception visuelle rapprochée depuis :
 la tronçon de la RD 5 longeant l’entrée du site et la zone de stock, sur environ
700 m,
Maintien des boisements sur les terrains inexploités et renforcement de la strate
arbustive en limite Nord (bordure de la VC3)
 les premières habitations de Bretonnier, en période hivernale,
Aménagement de merlons* végétalisés sur le côté Est
 la VC3, au Nord de la Grange, sur 200 m environ.
Perception visuelle éloignée : très limitée
Impact paysager :
Remise en état progressive des secteurs ayant atteint leur position définitive
 Changement de l’occupation des sols (suppression des boisements),
contraste de couleur entre de la roche mise à nu et l'environnement
Réaménagement de l’entrée du site
 Modification de la topographie par la l’agrandissement de l’excavation
existante.
Remblayage du carreau* Sud (à l’aide de matériaux inertes et de terres de
découverte)
Talutage des fronts (à l’aide des stériles* de traitement)
19
5. MILIEU NATUREL
DESCRIPTION DE L’ETAT INITIAL
 Emprise du site incluse dans la ZNIEFF* de type 2 n°72000 8221"Causse de CUBJAC ».
 Des relevés spécifiques ont été réalisés en mai et juin 2009 :
- Site industriel à caractère artificiel et quasiment dépourvu de végétation dans la zone exploitée,
- Présence de 5 espèces végétales protégées ( dont deux espèces rares : la Biscutelle lisse et l’Ibéris amer),
- Aucune espèce animale protégée n’a été repérée,
- Aucun habitat d'intérêt communautaire n'est présent sur l’emprise du projet,
- Sensibilité globale de niveau faible.
EFFETS POTENTIELS DU PROJET
MESURES DE PRÉVENTION/COMPENSATION
Effets directs :
Entretien par fauche ou pâturage extensif des pelouse-ourlets, prairies fauchées,
pré-bois et bois situés hors de l’emprise d’extraction
Disparition d’environ 8 ha de forêts (dominées par le chêne pubescent) et de 2.5
ha de prairie de fauche
Aucun cours d’eau ni zone humide n'est directement ou indirectement concerné
par le projet
Aucun habitat patrimonial ni d’intérêt communautaire ne sera détruit dans le cadre
de l’extension mais disparition d’habitats existants actuels
Aucune espèce protégée de faune ou de flore ne sera détruite par l’exploitation
Evitement des espèces rares et/ou protégées : Ibéris amer et Biscutelle lisse
- Mesure spécifique concernant l’Iberis amer : maintien des merlons* où l’espèce
est présente, formation du personnel et respect des individus détectés et repérage
des zones d’implantations éventuelles
- Suivi de la progression éventuelle de l’Ibéris amer par un écologue
Défrichement en dehors de la période de nidification des oiseaux (mars à
septembre inclus)
Aucun effet particuliers sur les espèces animales
Effets indirects :
 Pas de fragmentation majeure d'habitats naturels
 Effets indirects liés au bruit et aux poussières
Mesures générales de réduction des émissions de poussières et de bruit
(Cf. Commodité du voisinage)
Projet de réaménagement axé sur la valorisation écologique du site : création
d’une mosaïque de biotopes (Cf. Réaménagement)
20
6. ENVIRONNEMENT HUMAIN ET SOCIO-ÉCONOMIQUE
DESCRIPTION DE L’ETAT INITIAL
 CUBJAC : 711 habitants en 2009, superficie de 20,62 km², densité de 34 habitants par km².
 L’habitat est concentré au niveau du bourg, quelques habitations isolées sur le causse.
 Les habitations situées autour de l’emprise du site sont localisées aux lieux-dits « Bretonnier », « La Feydelie », « La Mouthe », « Vallon de la Mouthe », « Puy de
Faurre », « La Jaumarie ».
 L’économie de la commune est principalement tournée vers l’agriculture et le tourisme, les deux carrières de la société SDC représentent l’unique activité industrielle
de la commune.
 Les principaux axes routiers du secteur sont l’autoroute A89, la route nationale N 21 les RD 5 et 705.
EFFETS POTENTIELS DU PROJET
Effets positifs sur les activités économiques :
• Maintien d’emplois directs et indirects
• Pas d’impact sur les activités agricoles
• Retombées économiques pour les entreprises locales
MESURES DE PRÉVENTION/COMPENSATION
Sans objet
Effets potentiels sur la santé, l’hygiène et la salubrité publiques :
• émissions sonores des différents éléments de production (engins,
installation de traitement)
• émissions de poussières
• pas d’effet sur l’alimentation en eau potable (Cf. Eaux souterraines)
Mesures générales de réduction des bruits et des poussières (Cf. Commodité du
voisinage)
Effets potentiels sur la sécurité publique, limités aux personnes entrées
illicitement sur le site :
• risques d’accidents corporels liés à la présence de la carrière et d’une installation
de traitement : chute du haut d’un front, collision avec un engin de chantier, à la
circulation des camions, à l’utilisation d’explosifs, etc
Extension des dispositifs anti-franchissement au niveau des terrains de
l’extension (merlons*, clôtures, portails, panneaux, etc.)
Contrôle de l’accès pendant la journée et fermeture du site en dehors des heures
d’ouverture
Maintenance régulière des engins et des matériels
Effets liés aux transport des matériaux :
• risques d’accidents corporels localisés au niveau de l’entrée
Réaménagement de l’accès au site depuis la RD5 (tourne-à-gauche)
Panneaux « Attention sortie de carrière » à 150 m sur la RD 5
21
7. COMMODITÉ DU VOISINAGE
Une étude acoustique spécifique a été réalisée dans le cadre du projet à l’égard des riverains du lieu-dit Bretonnier.
Les niveaux sonores sans activité sont particulièrement bas à l’Est du site et à l’écart des axes routiers.
EFFETS POTENTIELS DU PROJET
Envol de poussières liées aux activités du site (extraction des matériaux,
roulage des engins) mais contexte peu favorable à leur propagation
(exploitation encaissée et boisements périphériques)
Impact sonore vis-à-vis des habitations de Bretonnier
Impact limités liés aux:
 vibrations (très en deçà des seuils réglementaires)
 projections
 explosions
notamment lors de la mise en œuvre des tirs de mines
MESURES DE PRÉVENTION/COMPENSATION
Décapage* des terrains en dehors des périodes sèches et venteuses
Dispositif d’aspiration des poussières en sortie de concasseur
Arrosage des pistes, limitation de la vitesse (20 km/h) et piste en enrobé en sortie du
site
Arroseurs autour de la bascule et du laveur de roues
Mesures régulières des retombées de poussières autour du site
Maintien d’une bande inexploitée de 100 m entre les habitations et la limite d'exploitation
Edification d’un merlon* (2 à 6 m) en direction des habitations de Bretonnier et autour du
concasseur mobile ( 4 m)
Contrôle régulier des niveaux sonores
Entretien régulier des engins
Contrôle des vibrations au niveau des habitations et ajustement des charges d’explosifs
si besoin
Signaux sonores avant chaque tir, vérification visuelle de l’absence de tiers sur le site et
purge des fronts après chaque tir
Tirs mis en œuvre par du personnel qualifié
Pas de stockage d’explosif sur le site
Effet lié au (compensation de la production de Rabissou dont
l’exploitation s’arrête en 2013) transport routier : pas d’augmentation de
la production globale du secteur
Emissions lumineuses : aucun effet significatif
Emissions de gaz et de fumées : limitées aux échappements des engins
Charges des camions vérifiée lors du passage au post-bascule
Aménagement de l’entrée du site par un tourne-à-gauche (Cf. Plan en page suivante)
Entretien régulier des engins
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7. COMMODITÉ DU VOISINAGE
7. COMMODITE DU VOISINAGE
Aménagement de l’entrée
Entrée du site actuel
Plan de circulation de l’entrée réaménagée
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8. BIENS ET PATRIMOINE CULTUREL
 Sur le site, les biens matériels sont essentiellement représentés par les bâtiments
du lieu-dit La Grange (toutefois inhabité), plusieurs lignes électriques aériennes
et de deux chemins ruraux en cours de déclassement
 Le projet ne se situe pas dans un périmètre de protection de monument historique classé ou inscrit
mais le patrimoine de la commune est riche et varié ( pont, église romane, etc.)
Aucune découverte archéologique n’a été réalisée sur le site depuis le début de l’exploitation
 Les chemins de randonnée du Causse et du GR 646 sont distants de plus de 600 m a l’Est du site
(aucune covisiblité).
EFFETS POTENTIELS DU PROJET
Effets limités sur les biens matériels :
- destruction des bâtiments du lieu-dit La Grange et disparition du chemin
rural associé
- dépose de la ligne électrique desservant La Grange
- enfouissement de la ligne électrique alimentant le transformateur
- disparition de tronçons de chemins ruraux
Aucun effet sur le patrimoine culturel et architectural, pas de covisibilité
possible
Pont de CUBJAC (photo ENCEM)
DESCRIPTION DE L’ETAT INITIAL
MESURES DE PRÉVENTION/COMPENSATION
Disparition des biens de La Grange sans préjudice pour les tiers
Maintien d’une bande inexploitée :
- de 10 m minimum en périphérie du site
- de 100 m entre les habitations les plus proches et la limite d'exploitation
- de 25 m autour des pylônes électriques de manière à assurer leur stabilité
Sans objet
Respect de la réglementation relative à l’archéologie préventive
Effets potentiels sur le patrimoine archéologique limités à la zone restant à
décaper* (10,8 ha)
En cas de découverte fortuite, la Société signalera la découverte à la DRAC* par
l’intermédiaire du Maire de la commune
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RÉAMÉNAGEMENT
PRINCIPES DE REMISE EN ETAT
Le projet de remise en état doit être conforme à la réglementation avec:
- la conservation de la terre de découverte nécessaire à la réalisation du projet de remise en état présenté dans le dossier,
- le régalage du sol,
- la mise en sécurité des pentes d’extraction,
- le nettoyage de l'ensemble des terrains et la suppression de toutes les structures n'ayant pas d'utilité après la remise en état,
- l'intégration du site dans le paysage, compte-tenu de sa vocation ultérieure (lorsqu’elle est connue).
Dans le cas présent, s’agissant d’une carrière de roche massive exploitée en fosse, les options retenues pour le réaménagement du site sont les suivantes :
- vallon végétalisé dans la fosse Sud,
- fronts bruts reliquat de l’activité extractive pour la fosse Nord.
Les données et recommandations écologiques ont été prises en compte, avec le suivi par un spécialiste de l’évolution de l’Ibéris amer (espèce protégée).
MODALITÉS, TRAVAUX
 Le secteur Sud est destiné à devenir un vallon frais, colonisé par les feuillus, cela sera rendue possible grâce à des travaux de remblaiement du carreau* et de
talutage des anciens fronts.
L’ancien bassin de décantation sera valorisé sous forme d'une zone plus humide afin de favoriser la biodiversité
Un partie des merlons* périphériques seront conservés afin de préserver l’espèce protégée qu’est l’Ibéris amer, si celle-ci s’y maintien.
 Le secteur Nord sera maintenu à « l’état brut », en référence à l'activité extractive passée et favorable aux communautés végétales oligotrophiles*.
Un pierrier sera crée sur le carreau* afin de favoriser le développement d’espèces à forte valeur patrimoniale.
 Concernant l’aspect sécurité, des blocs à l’entrée empêcheront l’accès au site afin d’éviter les dépôts sauvages de déchets.
Le haut des fronts maintenus bruts (secteur Nord) sera sécurisé par la mise en place de dispositifs antichute adaptés (blocs de pierre ou clôture ou merlon*).
 Les piézomètres* et le forage seront conservés tandis que le reste des infrastructures sera démonté.
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RÉAMÉNAGEMENT
VOCATION FUTURE
La remise en état final des secteurs Sud
et Nord sera favorable à la biodiversité
grâce à la création de nombreux
biotopes*.
L’empreinte testimoniale de l’activité
extractive sera conservée dans le
secteur Nord avec les fronts de taille à
« l’état brut ».
Le site pourra aussi être un lieu de
détente et de promenade grâce aux deux
chemins conservés dans cette optique,
l’un dans le vallon Sud conduisant au
Secteur Nord et l’autre surplombant la
carrière par l’Est.
Coupes d’état final ( ENCEM)
D’une manière globale il s’agit d’un
retour à une vocation naturelle.
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RÉAMÉNAGEMENT
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GLOSSAIRE
AOC: Appellation d'Origine Contrôlée
Biotope :milieu de vie où les conditions écologiques sont considérées comme homogènes et bien définies
Causse : plateau de roche calcaire dans le Sud de la France
Décapage : Action d’enlever la partie supérieure des terrains stérile
Découverte : Partie supérieure des terrains dont une partie seulement est commercialisable
DRAC : Direction Régionale des Affaires Culturelles
ICPE : Installation Classée pour la Protection de l’Environnement
IGP : Indication Géographique Protégée
INAO : Institut national de l’origine et de la qualité
Karstique : qualifie les calcaires dans lesquels l’érosion par l’eau a créer des cavités (fissures, chenaux,…).
Merlon : Cordon constitué de matériaux stériles* visant à isoler visuellement et phoniquement la zone en travaux
Niveau piézométrique : altitude ou la profondeur (par rapport à la surface du sol) de la limite entre la zone saturée
et la zone non saturée dans une formation aquifère
NGF : Nivellement Général Français
Oligotrophile : communauté végétale exigeant un milieu caractérisé par sa pauvreté en éléments nutritifs
Piézomètre : simples tubes, qui permettent depuis la surface d'accéder à l'eau d'une nappe phréatique
Stériles : Qualifie les matériaux constituant la découverte
UNICEM : Union Nationale des Industries de Carrières Et Matériaux de construction
ZNIEFF : Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique ou Floristique
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Agence de Bordeaux
32, allées d’Orléans
33000 BORDEAUX
Tél. : 05 56 81 90 82 - Fax : 05 56 81 22 57
E-mail : [email protected] - http://www.encem.com
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