Pratiquer une activité physique… SEPas impossible

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Quels bienfaits des activités
physiques ?
Sur le plan
physique :
Sollicitation de l’équilibre
Renforcement des fonctions
musculaires
Augmentation des capacités
cardiovasculaires et respiratoires
Lutte contre la fatigue par
l’amélioration de l’endurance
Pour plus d’informations
www.afsep.com
Maintien de l’autonomie
Meilleure mobilité articulaire
(importance des étirements)
Sur le plan
psychologique :
www.arsep.org
Bien être général
www.sclérose-enplaques.apf.asso.fr
Meilleure estime de soi
Maintien des fonctions
(attention, mémoire)
www.unisep.org
Pratiquer une
activité
physique…
SEPas impossible
cognitives
Amélioration de la qualité de vie
Sur le plan social :
Plaquette réalisée par
Violaine RICHEL,
Pratiquer une activité permet également de
maintenir des liens sociaux, d’échanger, de faire
des rencontres…
Mme L. « L’activité physique, ça me
redynamise. J’ai plus de force, plus de
tonus !»
Maeva ROULAUD &
Léna RUBIN
Etudiantes en master 2
« Activités physiques pour
la Santé » - Université de
Montpellier 1
Cette fiche conseil, destinée aux patients et
professionnels, donne des informations sur
les bienfaits de l’activité physique et
sportive dès lors qu’elle est adaptée à l’ état
de santé des personnes atteintes de
Sclérose En Plaques (SEP).
Qu’est ce que la Sclérose en Plaques ?
La sclérose en plaque est une maladie
neurodégénérative touchant le système nerveux
central. Elle est reconnue comme une affection de
longue durée par la Haute Autorité de Santé (2006).
Actuellement en France, 80000 personnes seraient
atteintes d’une SEP. Le ratio est de 1,7 femmes
touchées pour un homme. Cette pathologie est
caractérisée par des lésions de la gaine de myéline
et de l’axone, disséminées dans l’ensemble du
système nerveux central.
A l’heure actuelle, il n’y a pas de cause unique
à la déclaration de la maladie. Cependant,
différents facteurs sont recensés : génétiques
(prédispositions),
immunitaires
et
environnementaux. Pour ce dernier facteur, il
s’avère que les pays de l’Hémisphère Nord
sont nettement plus touchés par cette maladie
en comparaison avec les pays de l’Hémisphère
Sud. Plus le corps humain est exposé aux
rayons UV, plus il est susceptible de
synthétiser la vitamine D. Or, cette dernière
jouerait un rôle protecteur sur le système
immunitaire. La cause immunitaire est quant à
elle liée aux globules blancs (lymphocytes T en
particulier) qui franchissent la barrière hématoencéphalique et viennent attaquer le système
nerveux central.
Il existe différentes formes de SEP :
Ces lésions sont à l’origine de symptômes ayant des
répercussions sur le plan physique, psychologique
et social. Une fatigue excessive qualifiée de
pathologique est l’un des symptômes majeurs.
Celle-ci peut être primaire (liée à la maladie elle
même) ou secondaire (liée aux symptômes de la
maladie tels que les troubles du sommeil, la
douleur, les troubles de l’humeur). Selon la
localisation des plaques de démyélinisation, on
peut également retrouver des troubles moteurs
(paraparésie, marche ataxique) et des troubles
sensitifs (liés à l’atteinte du cordon postérieur de la
moelle épinière). La SEP est également à l’origine
de troubles vésico-sphinctériens, de troubles
cognitifs pouvant apparaître précocement ainsi que
de troubles visuels liés à l’atteinte du nerf optique.
[
Activités physiques à
conseiller ?
De nombreuses activités physiques sont
envisageables. Il est conseillé de varier les
activités
d’endurance,
de
renforcement
musculaire et d’équilibre mais l’important est
de pratiquer une activité physique adaptée à ses
envies et ses besoins.
Cependant, il est nécessaire de respecter des
intensités faibles à modérées ainsi que des
durées d’exercice courtes (20 à 30 min) afin de
limiter la fatigabilité.
[Source : www.mipsep.org]
La forme rémittente est généralement observée
à l’apparition de la maladie (80% des
personnes). Au fil du temps, elle tend à se
transformer
en
forme
secondairement
progressive : le nombre de poussées ralenti. Ce
qui caractérise les formes progressives, c’est
l’atteinte de plateaux et une progression plus ou
moins rapide selon les individus.
Ces modalités de pratique doivent être adaptées
en fonction de la fatigue en début de séance.
Le plus important reste le plaisir de
pratiquer une activité physique.
Enfin, il ne faut jamais cesser d’être à l’écoute de
son corps et si la moindre question persiste sur
la pratique, ne pas hésiter à aller voir son
neurologue pour la lui poser.
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