Construire en métal, un art, notre métier N° 4-2013 Octobre 2006 - éditeur délégué: l’Officiel de l’Immobilier d’Entreprise Le magazine d’informations de la construction métallique Actualité Journée technique : Conception parasismique des bâtiments à structure métallique Développement durable Inédit, unique et gratuit Obtenez facilement les données environnementales de vos produits Sur le terrain DOSSIER Le CTICM votre partenaire formation BNP Paribas Immobilier sur l’entrepôt Macdonald Le grand pari ! NOUVEAU CHEZ INTERMETAL Nou velle n orm EN 1 e eu ropé e 5048 nne Boulonnerie de construction métallique non précontrainte Marquage «CE - SB» Stock complet en classe 8.8 Zingué et galvanisé à chaud 54320 Maxeville (NANCY) Tél. : 03 83 39 66 66 Fax. : 03 83 37 32 48 www.intermetal.fr www.iteurope.net [email protected] L’édito par Patrick Le Chaffotec Directeur général adjoint - CTICM © Brigitte Cavanagh ÉDITORIAL Une clé de la réussite : la formation des hommes L’ensemble des activités du CTICM se conjuguent pour créer et développer un cycle continu d’enrichissement des connaissances en matière de construction métallique et mixte : créer de la connaissance par la recherche, la codifier par la normalisation, la transmettre notamment par la formation, accompagner sa mise en œuvre en participant de façon opérationnelle aux projets de construction, et détecter lors de cet accompagnement les nouveaux besoins d’innovation ou de consolidation à traiter dans un nouveau cycle. La formation professionnelle est un maillon primordial de ce cercle vertueux, et le CTICM adapte chaque année son offre en la matière au développement des connaissances et aux besoins détectés. À cet effet, notre catalogue 2014 – déjà disponible – intègre un certain nombre de nouveautés, que le dossier formation, constitué dans les pages qui suivent, présente en détail. Je vous invite à consulter attentivement ce dossier et le catalogue 2014 à l’heure prochaine de l’élaboration du plan de formation de votre entreprise pour l’année à venir. L’offre du catalogue est, comme les autres années et avec un succès grandissant, complétée par la possibilité d’organiser des actions de formation sur mesure, dédiées à un ensemble de salariés d’une même entreprise, dans ses locaux ; le programme est alors établi en fonction des besoins spécifiques exprimés. Je vous invite par ailleurs à vous inscrire nombreux à nos Rencontres régionales à venir. Au cours de l’automne 2013, nous serons présents à Lyon le 8 octobre, à Mulhouse le 23 octobre, et à Lille le 26 novembre, pour vous parler thermique et séisme. Programme et bulletin d’inscription (gratuite) sont disponibles sur notre site cticm.com. Également disponible sur notre site, un questionnaire vous invitant à mieux définir vos besoins en matière de construction métallique. Je vous remercie de consacrer quelques instants à y répondre pour nous permettre de toujours mieux adapter nos actions à ces besoins. CMI 4-2013 3 GEMINI HD36 STEEL THINKING Portique automatique à commande numérique de perçage, fraisage, et de coupe thermique pour le travail de la tôle de grandes dimensions La GEMINI HD36 est un portique à commande numérique avancé pour le travail de la tôle, sa conception modulaire permet de réaliser des opérations de perçage, fraisage, marquage et de découpes thermiques (Oxycoupage + Plasma). De plus la GEMINI HD36 permet de réaliser des chanfreins en une seule opération grâce à une nouvelle technologie de tête orientable. Système automatique Les systèmes entièrement automatiques de fabrication pour l’acier sont de plus en plus fréquents car ils fournissent: une réduction du besoin en compétences de haut niveau, un environnement de fabrication plus sécurisé, une diminution des heures / Tonne, une meilleure qualité, une augmentation de la production et une durabilité environnementale. Ficep est le premier fournisseur au monde pour les systèmes entièrement automatiques. ENDEAVOUR 1203DD Ligne de perçage La nouvelle gamme de produits ENDEAVOUR a été développée pour améliorer le processus de perçage des profilées (de 610 x 310 mm à 1220 x 610 mm). Elle assure une meilleure qualité et une productivité supérieure à celle d’une ligne de perçage traditionnelle. Les trois têtes de perçages équipées de moteurs type «élèctrobroches» travaillent simultanément grâce à une course supplémentaire de 250 mm pour diminuer le mouvement des profilés. L’ENDEAVOUR peut être proposée également pour des profilés de 2030 x 610 mm. Basée à Varese, Italie, Ficep est le premier fabricant de machines-outils pour l’industrie de la construction métallique, avec des clients dans près de 90 pays dans le monde. La société offre la plus large gamme au monde de machines, à la fois pour la structure métallique et les industries de la forge. www.ficepgroup.com SOMMAIRE Éditeur : CTICM - Centre Technique Industriel de la Construction Métallique Baumert Construction Métallique « La réhabilitation des monuments historiques ; les bureaux… des marchés d’avenir pour BCM » Rédactrice en chef : Isabelle Pharisier, chef du service publications Tél. : 01 60 13 83 00 [email protected] Imprimé en France Fabrication et réalisation : MRGS, Tél. : 09 52 28 81 07 CTICM Espace technologique L’Orme des Merisiers Bâtiment Apollo 91193 Saint-Aubin Tél. : 01 60 13 83 00 Fax : 01 60 13 13 03 CMI est diffusé gracieusement à 8 500 exemplaires. CMI, dans un souci de préservation de l’environnement, est imprimé sur papier recyclable. La reproduction même partielle de tout matériel publié dans CMI est strictement interdite. Les annonceurs prennent l’entière responsabilité des informations qu’ils insèrent et déclarent être autorisés à les utiliser. Pour vous abonner gracieusement : © Mimram Directeur de la publication : Christophe Mathieu directeur général du CTICM P.26 EN COUVERTURE BNP Paribas Immobilier sur l’entrepôt Macdonald Le grand pari ! Actualités techniques 6 Réglementation parasismique française 6 Dossier Le CTICM votre partenaire formation 14 Journée technique CTICM - ConstruirAcier Le catalogue 16 Conception parasismique des bâtiments à structure métallique 19 novembre 2013 7 Zoom sur les nouveautés du catalogue 2014 17 Actualités de nos organismes professionnels10 L’offre « intra » et « sur mesure » 18 Comment financer vos formations 19 Portrait22 Quand le cœur de Paris bat au rythme de l’acier 10 l’éco-construction, c’est l’acier ! 10 Une journée technique pour l’acier autopatinable le 6 décembre « La réhabilitation des monuments historiques ; les bureaux… des marchés d’avenir pour BCM » 22 11 Le BPM nouveau est arrivé ! 11 Sur le terrain Parution d’une lettre dédiée à l’éco-construction 11 En bref… 11 Développement durable 12 Baumert Construction Métallique 28 BNP Paribas Immobilier sur l’entrepôt Macdonald Le grand pari ! 28 Assistance technique32 Inédit, unique et gratuit Obtenez facilement les données environnementales de vos produits 12 CMI 4-2013 5 ACTUALITÉS Réglementation parasismique française Publication par l’administration d’un guide pour la conception parasismique des éléments non structuraux des bâtiments à risque normal. Pierre-Olivier Martin, directeur de projets recherche, CTICM Dans le cadre de la réglementation parasismique française, l’arrêté du 22 octobre 2010 modifié impose l’Eurocode 8 comme norme de construction parasismique pour tous les bâtiments concernés par les exigences parasismiques (une période transitoire de cohabitation avec les anciennes PS92 courant jusqu’à fin 2013). Cette norme traite en priorité le comportement de la structure assurant la stabilité globale du bâtiment mais elle s’intéresse aussi au dimensionnement des éléments non structuraux. En effet, une conception parasismique efficace concerne aussi ces éléments dans la mesure où ils sont susceptibles d’occasionner des blessures aux occupants ou de gêner leur évacuation. Cependant, la définition actuelle des éléments non structuraux souffre d’imprécision dans l’Eurocode 8 et le concepteur se trouve confronté au dilemme de savoir quels sont réellement les éléments à traiter. C’est pourquoi le ministère de l’Égalité des territoires et du logement et le ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie viennent du publier, en juillet 2013, un guide intitulé « Dimensionnement parasismique des éléments non structuraux du cadre bâti - Justifications parasismiques pour le bâtiment à risque normal ». Ce guide se décompose en deux parties principales. La première explicite clairement les éléments non structuraux du cadre bâti devant faire l’objet d’une conception parasismique. La seconde partie rappelle les objectifs de comportement, les principes d’analyse et de vérification. Elle propose une méthode simplifiée enveloppe, issue des principes de l’Eurocode 8, pouvant être appliquée aux éléments non structuraux visés. Pour ce qui concerne les bâtiments à ossature métallique ou mixte, il est intéressant de noter que ce guide permet entre autres de statuer sur les points suivants : ••Les équipements techniques, assurant des fonctions de confort ou d’exploitation ne sont pas soumis à l’obligation de conception parasismique (chauffage, éclairage, ascenseurs, panneaux photovoltaïques rapportés, stores…). CMI 4-2013 6 ••Les panneaux photovoltaïques assurant une fonction de clos couvert doivent être dimensionnés pour l’action sismique. ••Il n’y a pas lieu de vérifier la tenue parasismique des acrotères métalliques et des garde-corps métalliques (risque négligeable). ••Les clôtures ne font pas partie du cadre bâti et ne sont pas visés par la réglementation. ••Tous les éléments de couverture doivent faire l’objet d’une analyse sismique (éventuellement fournie par le DTU approprié). ••Certains éléments non structuraux de par leurs dimensions, leur implantation et leur masse, présentent un risque très faible pour les personnes en cas de chute, c’est pourquoi il n’est pas nécessaire de les dimensionner vis-à-vis des actions sismiques. Le guide fournit des critères permettant d’identifier ces éléments et simplifie ainsi l’application de la réglementation parasismique : --éléments de façade fixés à la structure par liaison mécanique seule, dont la hauteur de chute n’excède pas 3,5 m et dont la masse n’excède pas 25 kg/m2 ; --cloisons et doublages, dont la hauteur de chute n’excède pas 3,5 m et dont la masse n’excède pas 25 kg/m2 ; --plafonds suspendus fixés à l’aide d’une ossature, dont la hauteur de chute n’excède pas 3,5 m et dont la masse n’excède pas 25 kg/m2 ; --planchers surélevés dont la hauteur de chute n’excède pas 1 m ; --auvents dont la longueur en porte-à-faux n’excède pas 1,5 m et dont la masse n’excède pas 25 kg/m2. Sur tous ces points, ainsi que les autres non mentionnés ici, il convient de consulter directement le guide. Ce dernier est disponible gratuitement et peut être téléchargé sur le site internet de l’Administration à l’adresse suivante : www.developpement-durable.gouv.fr/Elementsnon-structuraux-du-cadre.html Actualités Journée technique CTICM - ConstruirAcier Conception parasismique des bâtiments à structure métallique - 19 novembre 2013 La réglementation parasismique française a connu depuis le 1er mai 2011 des modifications importantes, la période de transition s’achevant fin 2013. Dans ce contexte, il est important de bien maîtriser les nouvelles règles et normes, d’autant plus que les structures métalliques sont réputées pour leur très bonne résistance parasismique. La journée technique organisée par le CTICM et ConstruiAcier le 19 novembre prochain, au théâtre Adyar à Paris, sera l’occasion pour tous les acteurs de la construction de mettre à jour leurs connaissances et d’échanger avec les experts invités. Pierre-Olivier Martin, directeur de projets recherche, CTICM La première partie sera consacrée essentiellement au cadre réglementaire et normatif ainsi qu’aux règles spécifiques applicables aux constructions métalliques. La seconde partie exposera différents projets de bâtiments parasismiques construits récemment en France et illustrant plusieurs points saillants : conception dissipative, renforcement de bâtiments existants, alliance de la qualité architecturale et de la résistance parasismique … Renseignement et inscription aux journées techniques : CTICMJournée technique, Véronique Chauveau, Tél. : +331 60 13 83 04, [email protected] Rendez-vous sur www.cticm.com pour télécharger votre bulletin d’inscription. Programme de la journée Réglementation, normalisation et bonnes pratiques Exemples de bâtiments parasismiques 9h30 Introduction Bruno Chabrolin, directeur scientifique du CTICM 14h20 Exemples de solutions métalliques pour le renforcement parasismique aux Antilles - Victor Davidovici, Dynamique Concept 9h40 Nouvelle réglementation parasismique française : point sur les dernières évolutions et les modifications à venir Mathieu Blas, DHUP ‐ ministère de l’Égalité des territoires et du logement Hiromi Kobayashi, DGPR ‐ ministère du Développement durable 10h10 Recommandations pour l’utilisation de la classe de ductilité DCL de l’Eurocode 8 - Pierre-Olivier Martin, CTICM 10h40 Pause 11h10 Procédures d’évaluation technique de procédés pour constructions parasismiques - Xavier Thollard, CSTB 11h40 Comment répondre à l’exigence de continuité de fonctionnement pour les bâtiments de catégorie d’importance IV ? Victor Davidovici, Dynamique Concept 14h50 Dimensionnement parasismique du Palais des congrès d’Antibes - Joseph Noc, bureau d’études AEN 15h20 Un bâtiment dissipatif pour les Antilles : salle des compresseurs de la centrale de Bellefontaine - Guillaume Collin, ITC ingénierie et technique de la construction 15h50 Siège social Rossignol à Saint‐Jean‐de‐Moirans ‐ Une structure dissipative au coeur des Alpes - Cécile Plumier et Rémi Cheilan, Batiserf 16h20 Concilier expression architecturale et conception parasismique - Jean‐Loup Patriarche, Patriarche & Co 17h00 Échanges et clôture Bruno Chabrolin 17h30 Fin de la journée 12h10 Conception parasismique des assemblages Maël Couchaux, CTICM CMI 4-2013 7 LA GRANDE PORTEE DES PANNES Canam Joist Le comble en pannes treillis type JOIST, est avant tout un système élaboré dans son ensemble pour proposer un comble très aéré, léger, facile à monter et simplifiant l’implantation des réseaux techniques tels que les gaines de ventilation, les gaines électriques ou les sprinklers. Il permet une diminution importante du nombre de portiques, donc du nombre de massifs en béton et facilite l’exploitation du bâtiment. LA PRESTATION CANAM Canam calcule, étudie et fabrique le comble complet en proposant une solution d’allègement de la structure. Le but principal, est de diminuer le nombre de portiques. Canam vous aide à proposer des variantes pour écarter les portiques par exemple, de 6 mètres, à 18 mètres, voir 24 mètres. Le second gain se fait sur le temps de montage. Qui dit suppression de poteaux, dit, diminution du Génie Civil, moins de terrassement, moins de massifs en béton pour le Maître d’Œuvre et une meilleure exploitation du bâtiment, un aménagement plus facile, plus modulable, pour le Maître d’ouvrage. Un très gros travail sur les procédures des différents stades du lancement en fabrication, a permis à Canam de labelliser son système. LOGISTIQUE Un logiciel de calculs, spécifique au JOIST est en perpétuel développement, de manière à optimiser le poids des combles Joist en tenant compte de l’application des Eurocodes. Stratégiquement, cela ne serait pas suffisant si cette démarche n’était pas suivie, d’une mise en place d’une politique d’achat et de stockage, des différents profilés optimisés, nécessaires à leur fabrication. Pour le charpentier, Canam réalise le dimensionnement du comble et propose un chiffrage de la variante du comble JOIST complet avec ses pannes, ses stabilités, sa poutre au vent…etc… Il ne reste qu’à évaluer la structure principale. LA FABRICATION L’industrialisation, permet de réduire au maximum les temps de fabrication pour proposer un produit très optimisé. Après une application de peinture primaire par trempage dans un bain de 24 mètres, les pannes sont colisées et expédiées. L’ensemble du comble est en général, livré en transport de grande longueur sur le chantier pour être montées par le client. LES GAINS Le premier gain est engendré par la suppression d’un certain nombre de portiques. CANAM 4, Rue Denis Papin, BP 8616, 79026 NIORT Cedex 9 France Tél. 05 49 04 47 00 Fax. 05 49 79 19 06 www.canamfrance.com ACTUALITÉS Actualités des organismes professionnels Quand le cœur de Paris bat au rythme de l’acier À l’affût des beaux projets, ConstruirAcier a organisé l’exceptionnelle visite du chantier de la Canopée des Halles début octobre. Comment édifier, au-dessus d’une cité souterraine en pleine activité, un bâtiment dont la toiture singulière aura une dimension comparable à la Cour carrée du Louvre ? Réponse avec les architectes Patrick Berger et Jacques Anziutti qui ont imaginé une immense feuille de verre et d’acier destinée à couvrir l’actuel Forum des Halles fin 2013. Renouant avec le principe des halles couvertes, cette structure légère est constituée d’un seul bloc qui s’appuie sur des poteaux existant. Plus de 130 heureux candidats ont ainsi pu visiter le chantier hors du commun de La Canopée qui abritera deux bâtiments pour des équipements publics et des commerces. Il a nécessité au total quelque 3 800 tonnes d’acier. Toutes en finesse, ses 15 ventelles en tubes d’acier franchissent jusqu’à 96 mètres de portée, et viennent s’appuyer sur d’imposantes poutres caisson. Reprises par les structures en PRS e tprofilés laminés des bâtiments nord et sud, les charges sont descendues ensuite sur les poteaux existants du sous‐sol. Démarré l’été dernier, le chantier a été organisé de façon à ne pas interrompre l’activité commerciale et le fonctionnement de la gare RER. Livraison prévue : 2014. l’éco-construction, c’est l’acier ! Pour la deuxième fois depuis sa création, ConstruirAcier prend ses quartiers au salon Batimat qui se tiendra cette année à Paris Nord Villepinte du 4 au 8 novembre prochain. En partenariat avec le CMI 4-2013 10 CTICM, la FFDM, le SCMF et le SNPPA, l’association a choisi de réunir sur son stand, acteurs et experts de la construction métallique pour informer les prescripteurs sur les défis architecturaux, économiques et environnementaux relevés par l’acier dans la construction. Au programme : l’écoconstruction à travers différents thèmes dont le recyclage et la valorisation, la maîtrise des risques et la réhabilitation. Outre ces journées dédiées à Actualités l’information et aux échanges, ConstruirAcier organise une soirée événementielle riche en surprises… À commencer par la conception du stand, inspirée par le modèle du loft d’architecte, fruit d’un judicieux autant qu’esthétique partenariat avec différents acteurs du monde de l’acier. Réalisé par le compagnon du devoir, Arnaud Telesnicki, avec Oxymétal et Descours &Cabaud, l’escalier invite sur la mezzanine conçue en partenariat avec Canam, Seraba, et Bacacier. Pour tout savoir sur le stand, les partenaires, les rencontres, les événements, rendez-vous régulièrement sur le site avant le jour J et... rejoignez-nous dès le 4 novembre prochain sur le stand H7 Hall 5A. Une journée technique pour l’acier autopatinable le 6 décembre d’informations. Qu’il s’agisse de passerelles tout en finesse ou de ponts respectueux de l’environnement, de carapaces ou d’enveloppes de bâtiments de tous types ou encore d’objets issus de la métallerie, l’autopatinable démontre inlassablement ses multiples avantages et nuances colorées, variant au fil d es années. En collaboration avec des experts issus du monde de la sidérurgie, de la construction, de centre technique ou du compagnonnage, mais aussi des utilisateurs architectes ou bureaux d’études, ConstruirAcier organise une journée technique dédiée à l’acier autopatinable le 6 décembre prochain à Paris. Réservez votre date et votre inscription prochainement sur www.construiracier.fr. Fascination toujours et regain d’intérêt : l’acier autopatinable n’en finit pas de susciter curiosité et besoin Le BPM nouveau est arrivé ! Référent dans l’univers de la construction métallique, le BPM présente des ouvrages ou des études remarquables mettant en évidence les possibilités et avantages des solutions métalliques. Ce Bulletin Ponts métalliques n° 26 n’échappe pas à la règle. Viaduc de la Grande Ravine, Pont-levant Jacques Chaban-Delmas ou encore viaduc de la Savoureuse… : ces études de cas font apparaître les atouts incontestables dans ces ouvrages pour lesquels les exigences techniques sont particulièrement élevées et de plus en plus associées aux exigences environnementales. Un authentique tour d’horizon de l’art de construire des ponts métalliques en acier. 226 pages Editions ConstruirAcier Paris, 2013 Prix : 35 € Parution d’une lettre dédiée à l’éco-construction Si, face à ses concurrents, l’acier affiche plus que jamais son excellence environnementale dans la conception jusqu’à la déconstruction des ouvrages, mieux vaut le faire savoir ! Avant la parution prévue en 2014 d’un ouvrage entièrement consacré au développement durable, ConstruirAcier publie un numéro spécial de sa lettre d’information placée sous le signe de l’écoconstruction. Un outil bienvenu qui fait la preuve en huit pages, de la pertinence de la solution acier dans la construction. Recyclage, chantier, énergie ou coût global… : ces différents atouts sont non seulement exposés mais également démontrés par l’exemple du bâtiment tout acier Altaïr qui va au-delà des critères d’exigence de la démarche HQE. EN BREF… Au feu les pompiers à Chambéry ! Après Nantes en 2011 et Amiens en 2012, ConstruirAcier se tiendra avec le SCMF aux côtés des soldats du feu à l’occasion de la 120e édition du congrès des sapeurs-pompiers à Chambéry du 10 au 12 octobre prochain. L’occasion durant trois jours de présenter et convaincre des différents atouts de l’acier dans la lutte contre l’incendie. L’inox en vedette chez les 10/50 ! Si en moins d’un siècle, l’acier inoxydable a trouvé sa place dans la construction, multipliant les applications innovantes ces vingt dernières années, il trouve forcément sa place au sein de la collection Acier 10/50. En quelque 84 pages, ce nouvel opus de la collection fait la part belle aux ouvrages en acier inoxydable. À feuilleter sans modération… 84 pages, Editions ConstruirAcier 2013, 18 € CMI 4-2013 11 DURABLE Inédit, unique et gratuit Obtenez facilement les données environnementales de vos produits Le nouveau site save-construction.com vous permet d’obtenir en 3 clics les profils environnementaux de vos produits de construction en acier. Reposant sur les 18 déclarations environnementales acier (FDES disponibles sur la base Inies), décrivant chacune un élément de structure ou d’enveloppe de bâtiment typique d’une gamme, save-construction.com vous donne désormais accès aux données environnementales de milliers de produits de construction en acier. Stéphane Herbin, chef du service développement durable, CTICM Thibault Maquenhem, ingénieur service développement durable, CTICM Mémo L’analyse de cycle de vie (ACV) est la compilation et évaluation des intrants, des extrants et des impacts environnementaux potentiels d’un système de produits au cours de son cycle de vie. L’inventaire de cycle de vie (ICV) est la quantification compilée des intrants et des extrants pour chaque phase de l’ACV. La déclaration environnementale est établie pour un produit ; la performance environnementale est évaluée à l’échelle de l’ouvrage, donc en assemblant les données relatives aux produits qui le composent. CMI 4-2013 12 Aujourd’hui, les maîtres d’ouvrages, les maîtres d’œuvres, les constructeurs et les industriels de la construction se préoccupent des impacts environnementaux de leurs créations, activités ou produits pour répondre aux enjeux du changement climatique. Afin d’évaluer les performances environnementales d’un ouvrage, les professionnels de la construction doivent utiliser des informations fiables et concrètes : les déclarations environnementales des produits qui constituent cet ouvrage. La personnalisation (adaptation à chaque projet) était un vrai casse-tête ; depuis septembre, c’est désormais un jeu d’enfants. Un site, 18 FDES, plus de 5 000 combinaisons Le site internet save-construction permet de calculer et délivrer des profils environnementaux personnalisés de produits et systèmes de construction en acier. À partir des 18 outils (12 sont déjà en ligne), un large catalogue de produits et systèmes offre plus de 5 000 combinaisons. Indispensable aux professionnels de la construction, save-construction fournit sous la forme d’un fichier xlsx, l’Inventaire de Cycle de Vie (ICV) du produit ou système en acier, calculé à l’aide des paramètres déterminés par l’utilisateur, ainsi que le tableau des impacts environnementaux au format NF P01-010. Un profil environnemental en 3 clics ! Chacune des multiples interfaces du site est dédiée à une gamme de produits ou systèmes. Elles sont groupées par usage : ossature/charpente, façade, couverture/toiture, plancher. L’obtention du profil environnemental d’un produit (ou d’un système) se fait en 3 étapes : 1. sélection du produit 2. choix des paramètres > marque du produit, > dénomination commerciale, > épaisseur, > masse des accessoires associés (vis, clous de fixation, tirefonds, goujons…), > distance au chantier. 3. délivrance des résultats Après le calcul, chaque interface de Save-construction fournit les documents suivants : ••le profil environnemental du produit configuré au format xlsx (ICV + tableau des impacts au format NFP01-010), ••la FDES de référence, ••une synthèse des hypothèses de calcul prises (lieux de production européens, mix énergétique, transport, scénario de fin de vie…). Développement durable Ces documents sont proposés en consultation en ligne ou en téléchargement et les données délivrées peuvent être incorporées directement dans un logiciel de performance environnementale de bâtiments. En outre, chaque utilisateur peut retrouver dans ses archives personnelles, les profils précédemment calculés. Un système ouvert et évolutif Dès 2014, save-construction évoluera pour délivrer également l’ICV au format NF EN 15804. save-construction est un système ouvert qui peut s’enrichir d’interfaces supplémentaires pour permettre d’élaborer les profils environnementaux de nouveaux produits et systèmes. Il est important de préciser que le profil environnemental du produit configuré et la FDES de référence forment un ensemble et ne peuvent en aucun cas être utilisés séparément. De même, les profils environnementaux, déterminés à partir d’une interface de SAVE, ne sont exploitables que pour les produits ou systèmes des contributeurs de données figurant dans la FDES de référence correspondante. Exemple d’une interface* en 3 clics : 1 2 je sélectionne mon produit Je renseigne paramètres les Des données issues des acteurs référents de l’acier Les données utilisées pour les FDES de chaque produit proviennent : ••de l’association WorldSteel qui regroupe plus de 170 sidérurgistes à travers le monde (source zone Europe), ••des organismes représentatifs des filières de transformation et de construction (CTICM, SNPPA, ConstruirAcier), ••des bases de données environnementales de référence (Ecoinvent, Team,...). Le principe et les bases de calcul pour la détermination de chaque profil ont été élaborés avec le concours de la société PricewaterhouseCoopers (PwC). save-construction (www.save-construction.com) est le fruit d’une démarche collective engagée par trois organismes professionnels réunis par la passion de construire en acier, et la volonté de promouvoir auprès d’un large public le développement de solutions constructives plus durables. Plus d’infos CTICM Service développement durable Tél. : + 33 (0) 1 60 13 83 20 [email protected] 3 J’obtiens le profil environnemental et je peux le télécharger *actuellement 14 interfaces sont à votre disposition, 6 supplémentaires seront accessibles fin 2013 En résumé, save-construction.com, c’est : > un site internet gratuit, développé par les organismes représentants de la filière de la construction en acier > l’outil de référence pour obtenir les informations environnementales des gammes de produits de construction en acier > la garantie de la mise à jour suivie et régulière des données > une plateforme connectée vers les outils reconnus pour l’étude de la performance environnementale des bâtiments : base Iniès, Elodie, etc. CMI 4-2013 13 Construire en métal, un art, notre métier Coefficients de pression sur les auvents Des études ont été réalisées sur le sujet par certains pays et des résultats figurent dans quelques annexes nationales ou autres règlements nationaux. À défaut de prescription dans l’EN 1991-1-4/ NA, il est loisible d’utiliser les résultats publiés dans la norme DIN EN 1991-1-4/NA et qui font l’objet des figures 1 et 2 et du tableau ci-après. h = hauteur moyenne entre la sablière et le faîtage Domaine d’application : Les coefficients de pression nette cp,net du tableau s’appliquent aux auvents plans, attenant à une paroi verticale, avec une largeur d1 ≤ 10 m et formant avec l’horizontale un angle de ± 10°. Ces valeurs restent en vigueur, quelle que soit la position du auvent par rapport à l’angle du bâtiment. Forces sur les auvents : La force exercée par le vent agissant sur un auvent peut être déterminée par l’expression : Fw = cscd . cp,net . qp(ze) . Aref Avec :cscd = c oefficient structural du bâtiment cp,net = coefficients de pression nette sur le auvent (lus sur le tableau ci-après) qp(ze)= pression dynamique de pointe à la hauteur de référence (au faîtage du bâtiment) Aref = aire de référence Deux cas de charge sont à considérer : • une action descendante (positive) • une action ascendante (négative) Figure 1 : Géométrie et dimensions respectives du bâtiment et du auvent Les valeurs de même signe doivent être utilisées simultanément sur les zones A et B. Octobre 2013 - CMI 4-2013 Pignon Long pan e=p lus petite des deux dimensions suivantes : d1/4 ou b1/2 Figure 2 : Dimensions et répartition des zones sur les auvents Fiche technique n° 19 L’EN 1991-1-4 ne fournit aucun élément sur les coefficients de pression à prendre en compte sur les auvents. Coefficients de pression sur les auvents Fiche technique n° 19 Zone A Rapport des hauteurs h1/h Charge descendante ≤ 0,1 Zone B Charge ascendante h1/d1 ≤ 1,0 h1/d1 ≥ 3,5 1,1 - 0,9 - 1,4 0,2 0,8 - 0,9 0,3 0,7 0,4 Charge descendante Charge ascendante h1/d1 ≤ 1,0 h1/d1 ≥ 3,5 0,9 - 0,2 - 0,5 - 1,4 0,5 - 0,2 - 0,5 - 0,9 - 1,4 0,4 - 0,2 - 0,5 0,7 - 1,0 - 1,5 0,3 - 0,2 - 0,5 0,5 0,7 - 1,0 - 1,5 0,3 - 0,2 - 0,5 0,6 0,7 - 1,1 - 1,6 0,3 - 0,4 - 0,7 0,7 0,7 - 1,2 - 1,7 0,3 - 0,7 - 1,0 0,8 0,7 - 1,4 - 1,9 0,3 - 1,0 - 1,3 0,9 0,7 - 1,7 - 2,2 0,3 - 1,3 - 1,6 1,0* 0,7 - 2,0 - 2,5 0,3 - 1,6 - 1,9 * Pour h1/h = 1, le auvent peut être considéré comme une « avancée de toit ». Les actions du vent peuvent alors être déterminées comme indiqué à la clause 7.2.1(3) de l’EN 1991-1-4. Valeurs de cp,net sur les différentes zones des auvents Octobre 2013 - CMI 4-2013 • Une interpolation linéaire peut être utilisée pour les valeurs intermédiaires de h1/h • Une interpolation linéaire est nécessaire pour les valeurs intermédiaires de 1,0 < h1/d1 < 3,5 Construire en métal, un art, notre métier Calendrier 2014 des formations au CTICM Code Intitulé Durée Prix (jours) (€ H.T.) Deuxième semestre 2014 Premier semestre 2014 J F M A M J S O N D Formations catalogue Information sur le contexte normatif et réglementaire Panorama normatif de la construction métallique PAN01 2 940 28-29 * Acquérir les « fondamentaux » nécessaires au calcul ou à la conception générale des ossatures FON01 Bases de conception des bâtiments à ossature métallique 3 1 435 FON02 Bases de résistance des matériaux 2 940 BAS01 Actions et combinaisons d’actions - Niveau 1 20-22 * 25-26 Disposer des informations de base en vue d’approcher le calcul de structures simples 3 1 435 4-6 27-28 BAS02 Analyse des structures 2 9 40 BAS03 Vérification de résistance et de stabilité 3 1 435 11-13 BAS05 Calcul des assemblages Niveau 1 3 1 485 25-27 BAS11 Séismes: initiation- bâtiments courants faiblement dissipatifs 2 1 150 20-21 BAS21 Conception à l’incendie des bâtiments à simple rez-de-chaussée (ICPE, ERP,…) 1,5 770 27-28 * Se perfectionner et compléter les informations de base acquises avec les stages précédents PER01 Actions et combinaisons d’actions Niveau 2 3 1 520 PER02 Résistance ultime des sections 3 1 520 4-6 PER03 Analyse globale 2 1 100 18-19 PER04 Résistance des barres aux instabilités 2 1 100 20-21 PER05 Calcul des assemblages Niveau 2 3 1 520 PER11 Séismes : approfondissement structures à comportement dissipatif 2 1 150 16-17 PER21 Méthodes de calcul au feu des ossatures métalliques 2 1 200 18-20 18-20 * 8-10 Aborder les sujets transversaux connexes à la conception et au calcul : exécution, performance de l’enveloppe, prévention de la corrosion CNX01 Exécution des ouvrages en acier NF EN 1090-2 2 1 020 11-12 CNX02 Réglementation thermique et construction métallique 1 495 13 CNX03 Protection anticorrosion et impacts environnementaux 2 940 OUV01 Chemins de roulement de ponts roulants - EN 1993-6 3 1 485 OUV02-a Eléments formés à froid EN 1993-1-3 - module 1 2 940 OUV02-b Eléments formés à froid EN 1993-1-3 - module 2 1 450 OUV03 Passerelles pour piétons 2 1 100 BAT01-a Calcul d’un bâtiment industriel simple-module 1 3 1 540 15-17 BAT01-b Calcul d’un bâtiment industriel simple- module 2 3 1 540 28-30 BAT02 Calcul d’un bâtimentperfectionnement 4 2 050 * 2-3 Octobre 2013 - CMI 4-2013 Approfondir et maîtriser le calcul d’ouvrages ou de composants spécifiques d’ossature 13-15 * dates second semestre disponibles en mai 2014 3-4 * 5 22-23 Stages BAT * 10-13 * dates second semestre disponibles en mai 2014 les g rat u i te pa rt i c i pat i o n Les réponses de La construction métaLLique aux régLementations thermique et parasismique régionales 2 e cYc Le 20 13 actualisez vos connaissances… en profitant de l’expertise du cticm à l’occasion de cette ½ journée d’information et d’échange Conception : Obea communication | Crédit photo : ©Thinkstock Le cticm accompagne l’ensemble des acteurs de la construction métallique dans leur appropriation des réglementations rt 2012 et eurocode 8 2 thèmes abordés : • RT 2012 - ConsTRuiRe aveC le MéTal Amor Ben Larbi, Chef du Service Thermique • la ConsTRuCTion MéTallique dans Le nouVeau contexte parasismique Pierre-Olivier Martin, Directeur de Recherche p ro g ra mme 8H30 / 10H00 RT 2012 - Construire avec le Métal 10H00 / 10H30 Pause 10H30 / 12H00 La construction métallique dans le nouveau contexte parasismique to B r e LYo n 8 o c e 2 3 o c to B r muLhouse oV em Bre L iL L e 2 6 n r questions su Pour toutes 2 journée : 1/ e t de cett n e m le u ro é le d haffotec Patrick le C t néral Adjoin Directeur Gé 13 83 39 Tél. : 01 60 icm.com affotec@ct plech DOSSIER votre partenaire Le CTICM formation Dossier réalisé par : Dominique Semin, chef du service formation, CTICM L’activité de formation continue au CTICM fait partie de nos missions et même de nos raisons d’être de Centre Technique Industriel au service de l’ensemble de la profession. Notre offre de formation professionnelle est conçue pour soutenir les différents acteurs de la filière construction métallique, qu’il s’agisse de construire, de développer des compétences ou de capitaliser des savoirs, sur une large couverture de domaines, sous les angles à la fois scientifiques, techniques, réglementaires et normatifs. Elle veut prendre en compte les besoins exprimés tant par nos ressortissants que par l’ensemble des acteurs du secteur pour leur permettre de faire face aux défis qui attendent la construction métallique. CMI 4-2013 14 Dossier Catalogue formation 2014 du CTICM formation > Acquérir les fondamentaux nécessaires au calcul ou à la conception > Approcher le calcul de structures simples in Construire en métal, un art, notre métier > Se perfectionner et aborder les sujets connexes : exécution, performance de l’enveloppe, prévention de la corrosion CMI 4-2013 15 DOSSIER Le CTICM votre partenaire formation Activité essentielle du Centre, la formation au CTICM est une activité soutenue dont le succès ne se dément pas. Avec plus de 1 600 jours stagiaires soit plus de 11 000 heures de formation dispensées en 2012, l’activité de formation croit de manière régulière depuis quelques années, environ 12 % par an depuis 2007. Dans un contexte économique très tendu, le CTICM est convaincu que la mise à jour des connaissances et la montée en compétence des personnels des entreprises constituent un levier d’augmentation des performances de l’entreprise. C’est pourquoi, fort de ses 50 ans d’expérience, le CTICM veut proposer aux entreprises de toutes tailles, des formations indispensables pour se perfectionner ou acquérir de nouvelles connaissances spécifiques. Nous sommes confrontés à une évolution majeure du référentiel normatif : nouvelles normes de calcul structural, de calcul thermique, d’exécution des ouvrages, règlementation et méthodes de calcul à l’incendie en évolution constante, multiplication des exigences relevant du développement durable. Notre offre de formation, riche d’une trentaine de stages proposés au catalogue, est centrée sur l’appropriation de ces normes et règlementations : comprendre, acquérir, maîtriser les nouveaux concepts et les appliquer depuis la conception jusqu’à l’exécution sont les maîtres mots qui soustendent la réalisation de nos formations. Outre les formations catalogue, nous répondons également à toute demande de programme spécifiquement adapté à vos besoins. La structure et la pédagogie de nos stages, les niveaux de formation ou d’expérience requis sont suffisamment variés pour que vous puissiez trouver la formation la plus adaptée à vos besoins. Qu’elles soient « catalogue » ou « sur mesure », nos formations s’adressent à un large public du secteur de la construction métallique (plus de 45% de la demande), mais également à un public dont le cœur de métier de l’entreprise peut être tout autre (transport, énergie,…). Les bureaux d’études participent pour une part variant de 15 à 20% de la demande. Le catalogue PAN01 Le CTICM met en œuvre ses savoir-faire et son expérience pour assurer un niveau de qualité indispensable aux formations dédiées aux métiers de la construction métallique. Les retours d’informations de nos stagiaires, les questions qui nous sont régulièrement posées au titre de l’assistance technique nous permettent de constater que l’évolution du référentiel évoquée précédemment, et en particulier celle liée aux codes de calculs, se traduit par la montée en charge de leur mise en application et la multiplication des questions d’interprétation de ces textes. Ces retours et la volonté de faire bénéficier en « flux continu » nos stagiaires des résultats de nos travaux de recherche constituent les apports de base pour la réactualisation continue des contenus pédagogiques ; en 2014, ils sont également à l’origine de la création de deux nouveaux stages : l’un dédié aux actions, l’autre aux assemblages. En termes de pédagogie, nous privilégions les applications pratiques qui illustrent généralement pas à pas chaque sujet abordé. Lorsque le sujet s’y prête, plusieurs formations sont déclinées en suivant un CMI 4-2013 16 FON01 FON02 BAS01 BAS02 BAS03 BAS05 BAS11 BAS21 PER01 PER02 PER03 PER04 PER05 PER11 PER21 CNX01 CNX02 CNX03 OUV01 OUV02 a&b OUV03 BAT01 a &b BAT02 Panorama normatif de la construction métallique Bases de conception des bâtiments à ossature métallique Rappels de résistance des matériaux EC0 et EC1 - Actions et combinaisons – Niveau 1 EC3 - Analyse des structures EC3 - Vérifications de résistance et de stabilité EC3 - Calcul des assemblages – Niveau 1 Séisme - Initiation : bâtiments courants faiblement dissipatifs Conception à l’incendie des bâtiments à simple rezde-chaussée en charpente métallique (ICPE, ERP, …) EC0 et EC1 - Actions et combinaisons – Niveau 2 EC3 - Résistance ultime des sections EC3 - Analyse globale EC3 - Résistance des barres aux instabilités EC3 - Calcul des assemblages – Niveau 2 Séisme - Approfondissement : structures à comportement dissipatif Structures métalliques et sécurité incendie Exécution des ouvrages en acier – NF EN 1090-2 Règlementation thermique RT 2012 et construction métallique Protection anticorrosion Chemins de roulement de ponts roulants – EN 1993-6 Eléments formés à froid – EN 1993-1-3 Passerelles pour piétons Calcul d’un bâtiment industriel simple – Niveau 1 Calcul d’un bâtiment – Niveau 2 Dossier exemple « fil rouge » regroupant les sujets abordés ; certains modules de synthèse sont même essentiellement centrés sur des études de cas globales. Nos formateurs sont tous des experts « métier », à la pédagogie éprouvée : en contact constant avec les évolutions techniques, normatives et réglementaires, par leurs missions d’études ou d’assistance technique, nos formateurs disposent d’une expérience pratique de la problématique métier ; nombreux d’entre eux interviennent en outre comme enseignants dans diverses écoles au titre de la formation initiale. Zoom sur les nouveautés du catalogue 2014 ••Pour la famille « BAS » : Acquérir et Appliquer les notions essentielles. C’est un premier niveau d’entrée dans l’univers des Eurocodes. Les notions abordées permettent d’approcher le calcul de structures dites « simples » ou « courantes ». Les concepts de base couvrent les différents aspects des Eurocodes 0 (états limites, règles de combinaison des actions, coefficients partiels de sécurité…), 1 (actions dues aux charges d’exploitation, à la neige ou au vent) et 3 (vérification en résistance et en stabilité, assemblages courants). Mais les aspects réglementaires sont également intégrés Le catalogue 2014 va voir quelques nouveautés : ••Il devient « semestriel », en ce sens que seul le programme du premier semestre y figure ; le programme du second semestre sera communiqué par voie d’un encart central dans notre CMI 2-2014, soit en avril-mai. Nous nous efforçons d’animer tous nos stages à chaque semestre. ••Il est redéployé autour de 6 grandes familles thématiques pour une meilleure lisibilité. Les 2 premières en constituent la colonne vertébrale ; elles résultent de la fusion et du redécoupage de nos 3 anciens cycles « Eurocodes » et seront désignées par les sigles BAS et PER et auront respectivement vocation à : PAN 01 FON 01 BAS 01 PER 01 CNX 01 FON 02 BAS 02 PER 02 BAS 03 PER 03 PER 04 BAS 05 CNX 02 CNX 03 PER 05 OUV 03 OUV 01 BAT01 a/b BAT02 OUV 02 BAS 11 PER 11 BAS 21 PER 21 CMI 4-2013 17 DOSSIER dans ce cursus (réglementation parasismique pour les bâtiments courants en zone peu ou moyennement sismique ; réglementation incendie pour les bâtiments à simple rez-de-chaussée). ••Pour la famille « PER » : Approfondir et Maitriser les nouveaux concepts. Ce deuxième groupe vise à disposer d’une information plus complète. C’est un second niveau d’accès aux Eurocodes qui s’adresse soit à un public disposant déjà de connaissances sur les sujets abordés, ou à un public désirant approfondir les notions acquises par le niveau « BAS » en vue d’aborder des bâtiments plus complexes. A ce titre, sont abordés des sujets complémentaires des Eurocodes 1 (configurations de bâtiments plus complexes, actions de la température) et 3 (sections de classe 4, vue exhaustive des méthodes d’analyse, plasticité, méthodes de calcul d’assemblages non explicitement traités dans l’Eurocode 3 partie 1-8). Les aspects réglementaires sont également complétés. Dans nombre de configurations, il est également nécessaire d’interpréter les règles de calcul tout en restant dans le cadre de la norme : « bien comprendre pour bien utiliser » les textes est le second objectif assigné à cette famille de stages. Quatre familles thématiques viennent compléter notre offre : ••« PAN » pour mieux comprendre et utiliser le système français de normalisation relatif au domaine de la construction métallique. ••« FON » pour acquérir les « fondamentaux » nécessaires à la conception générale et à l’étude des ossatures métalliques (principes de base de conception et de stabilité ; résistance des matériaux ; Information sur l’enveloppe et la protection des ossatures). ••« CNX » pour aborder les sujets transversaux connexes à la conception et au calcul (exécution - norme EN 1090-2 ; performance de l’enveloppe - RT 2012 ; prévention de la corrosion et gestion des contraintes environnementales liées à la protection anticorrosion). ••« OUV » pour identifier les spécificités d’ouvrages ou parties d’ouvrages afin de les prendre en compte tant au stade de la conception que du calcul (chemins de roulement ; éléments formés à froid ; passerelles piétonnes). Cette organisation (voir schéma) veut vous permettre, selon vos besoins, de bâtir votre parcours de formation sur mesure. Vous pouvez ainsi choisir de vous bâtir un cycle de formation à partir d’une des deux familles principales, tout en le complétant par un ou plusieurs modules des 4 familles complémentaires qui peuvent s’insérer en amont ou s’intégrer dans la démarche retenue. Vous pouvez également disposer, pour un thème donné, d’une formation la plus complète possible en associant plusieurs stages traitant d’un même sujet ; notre offre est conçue en conséquence ; en 2014, cette possibilité existe pour la détermination des actions, le calcul des assemblages, le calcul sismique et l’incendie . Enfin, au sein des voies de progression BAS et PER, les stages BAT sont conçus comme des modules de synthèse ; ils proposent des études de cas récapitulatives pour établir le lien entre les codes de calcul et la rédaction « pratique »des notes de calculs. Les exemples choisis nous ont été fournis par nos ressortissants ; ils correspondent donc à des structures existantes et sont basés sur des conceptions usuelles. Deux ossatures sont actuellement proposées : un bâtiment à base quadrangulaire avec sections de classe 3 et un bâtiment est à 3 halls accolés présentant un décrochement en plan et réalisé à partir de profils reconstitués soudés de classe 4. Il est prévu que d’autres structures viennent compléter ces ouvrages en y incorporant d’autres particularités. L’offre « intra » et « sur mesure » Les stages à la carte (entre 30 et 40% de notre activité selon les années), parce que vos besoins évoluent de façon permanente, ont évidemment pour but de s’y adapter au plus près. Adaptées aux besoins précis préalablement identifiés par un dialogue avec l’entreprise, ces sessions de formation dédiées et organisées pour les collaborateurs de votre entreprise sont réalisées selon vos souhaits sur notre site de Saint-Aubin ou sur votre site. Toutes les formules sont envisageables depuis l’animation décentralisée de nos stages catalogue, CMI 4-2013 18 l’animation d’un stage catalogue dans vos locaux, l’adaptation d’un ou plusieurs stages du catalogue à votre besoin jusqu’à la création d’un stage spécifique, même s’il ne correspond pas à une offre du catalogue. Un de vos cas concret peut servir de fil conducteur à votre formation. Ces différentes formules vous permettent d’optimiser le coût de votre formation. Voici quelques exemples de « formations décentralisées » réalisées dans plusieurs entreprises en 2012 et 2013 : ••Le « calcul d’un bâtiment courant » a été réalisé, selon les souhaits de nos clients, en 3 ou Dossier 4 sessions de 2 ou 3 jours chacune ; certaines ont été complétés par les aspects relatifs aux chemins de roulement et au calcul sismique. ••Formations à la conception des ossatures, soit à partir du catalogue, soit pour des ouvrages spécifiques, ••Le voilement des plaques (EN 1993-1-5) ; cette formation abordait l’ensemble des aspects du calcul au voilement, y compris la prise en compte de raidisseurs longitudinaux. ••Le calcul des planchers et poutres mixtes. ••Les modules « calcul d’un bâtiment courant » du catalogue ont également été animés à Lyon. Comment financer vos formations En France, la formation professionnelle continue est financée principalement par trois acteurs : l’État, les régions et les entreprises. L’État intervient en direction des publics les plus en difficulté, les régions principalement en faveur des jeunes âgés de 16 à 25 ans. Les entreprises, elles, sont la clef de voûte du dispositif de financement de la formation professionnelle par l’obligation légale de verser chaque année des cotisations. Cette contribution est calculée en fonction de la taille des entreprises (selon trois régimes : moins de 10 salariés, de 10 à moins de 20 salariés et au moins 20 salariés) et rapportée à leur masse salariale. Les entreprises de moins de 10 salariés ont ainsi une obligation minimum légale qui s’élève à 0,55 % de leur masse salariale, ventilée en direction de mesures différentes : ••0,40 % pour financer le plan de formation ; ••0,15 % pour financer la professionnalisation et le droit individuel à la formation (DIF). Les entreprises de 10 à 19 salariés ont, pour leur part, une obligation minimum légale qui s’élève à 1,05 % de leur masse salariale, ventilée en direction de mesures différentes : ••0,90 % pour financer le plan de formation ; ••0,15 % pour financer la professionnalisation et le DIF. Les entreprises de 20 salariés et plus ont, elles, une obligation minimum légale qui s’élève à 1,60 % de leur masse salariale, ventilée en direction de mesures différentes : ••0,90 % pour financer le plan de formation ; ••0,50 % pour financer la professionnalisation et le DIF ; ••0,20 % pour financer le congé individuel de formation (CIF). Toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, doivent enfin verser une contribution égale à 1 % des salaires versés chaque année aux salariés embauchés sous contrat à durée déterminée (CDD). Des organismes collectent, obligatoirement ou facultativement, les contributions des entreprises. Ils sont créés par les organisations syndicales d’employeurs et de salariés puis agréés par l’État : organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA). Le rôle de ces OPCA est d’optimiser la gestion et les financements des actions de formation des entreprises adhérentes, notamment : ••par l’accès à la mutualisation des fonds par la prise en charge des actions de formation internes et externes (coûts pédagogiques, salaires et charges des participants, frais de transport, d’hébergement et de repas) ou encore des bilans de compétences, ••par l’étude de financement complémentaire pour les actions s’inscrivant dans les dispositifs en vigueur (périodes de professionnalisation, droit individuel à la formation, validation des acquis). Pour être complet, il convient de rappeler que toute entreprise engageant des dépenses de formation au profit de ses salariés peut également bénéficier, sous certaines conditions, de types d’aides spécifiques : Les aides de l’État ••les conventions engagements de développement de l’emploi et des compétences (EDEC), ayant pour objet d’anticiper et d’accompagner l’évolution des emplois et des qualifications. ••les conventions de formation et d’adaptation du fonds national de l’emploi (FNE), permettant à l’entreprise, sous réserve de maintenir et soutenir l’emploi, de percevoir des aides pour assurer des formations visant à maintenir l’employabilité de ses salariés. ••le fonds social européen (FSE), dont l’objectif est de favoriser l’adaptation des salariés, notamment ceux menacés à court ou moyen terme par le chômage, aux évolutions techniques et aux mutations structurelles et organisationnelles de l’entreprise. Les aides locales au financement des formations professionnelles Chaque conseil régional peut proposer des aides aux entreprises. Il en fixe alors librement les conditions d’attribution. De plus, les communes et les départements sont également susceptibles de mettre en place des programmes d’aides à la formation. CMI 4-2013 19 DOSSIER « Du fil à retordre au métal » Alain Galzadet, responsable études de prix chez Cancé Constructions Métalliques Le groupe Cancé a récemment bénéficié d’une formation de plusieurs jours dispensée par le CTICM dans le cadre des nouvelles règles en matière de vérification de la résistance des structures. Quelles raisons ont présidé à cette action ? Malgré des échéances maintenant reportées en 2014, le passage aux nouvelles normes européennes de conception, dimensionnement et justification des structures de bâtiment et de génie civil est désormais imminent : il y avait donc urgence à s’approprier ces fameux Eurocodes pour totalement les maîtriser. C’est pourquoi le Groupe a décidé, dès 2011, de former une partie de son personnel à ces impératifs, et notamment, bien sûr, à ceux portant sur les constructions en acier ou les ouvrages mixtes. La formation a ainsi eu lieu entre mai et septembre 2011, à raison de 5 modules distincts de deux ou trois jours chacun. Quel est le profil des personnes à en avoir bénéficié ? Nous avions évidemment choisi, pour ce premier collège de stagiaires, de prioriser les premiers concernés, en amont de la chaîne, à savoir les calculateurs qui interviennent dès la commande actée, en préparant la base du travail des dessinateurs. Certains CMI 4-2013 20 de ces ingénieurs ou techniciens confirmés exercent en interne, au siège, d’autres en agences ou à domicile, et il nous semblait essentiel que tous bénéficient d’une même culture et d’une identique compétence en la matière. Les modules ont été dispensés en intra. À quels objectifs ce choix répondait-il et s’est-il révélé pertinent ? La solution « à domicile » présentait plusieurs avantages indéniables. Le premier est d’ordre managérial : alors que nous réunissions, pour ces sessions, des professionnels d’horizons divers, cette option nous permettait de resserrer et conforter le lien inter-personnel au sein de notre entreprise. Le second atout relève du champ « praticofinancier » : il était plus aisé de réunir tout le monde à Morlaàs (Pyrénées-Atlantiques), où vit déjà une partie des salariés, plutôt que d’envoyer dix personnes à Paris plusieurs jours d’affilée. Enfin, et surtout, le fait de « monter » une formation entre ses propres murs permettait techniquement d’adapter celle-ci à nos problématiques industrielles et de pouvoir y exposer sans réserve nos questionnements. Naturellement conçu à partir de la trame mise au point par le CTICM dans le cadre de son cycle dédié, le contenu des modules a ainsi été aménagé et optimisé en fonction de nos pratiques et besoins, sur la base d’exemples concrets… À l’évidence, cette lecture pragmatique a permis de rendre plus accessible le langage - quelque peu abscons - des eurocodes et, point capital, de faire de cette formation une action directement opérante. À ce propos, le Groupe a-t-il eu l’occasion, depuis, d’appliquer à ses projets cette nouvelle grille méthodologique ? Période transitoire oblige, peu de chantiers, publics ou privés, relèvent déjà des nouvelles normes, mais la courbe est incontestablement à la hausse puisque d’un chantier unique en 2009, nous sommes passés à 15 sur les 400 traités en 2012. Parmi ceux-là, nous pouvons citer le stade du Havre, ESRF (bâtiment pour le synchrotron de Grenoble), la barrière de péage Sud de l’A63 pour le concessionnaire Atlandes ou encore le bâtiment Leroy-Merlin, à La Réunion ou la liaison des terminaux A et C pour Aéroports de Paris à Roissy CDG. Les enseignements tirés du cycle de formation nous ont donc évidemment été très utiles dans ce cadre. Mais il faut aussi noter l’accompagnement fort précieux que propose par ailleurs le CTICM, toujours à même d’intervenir sur un point précis, comme par exemple les risques sismiques, dans ce contexte d’une cartographie d’aléas très élargie que nous connaissons aujourd’hui. Comment comptez-vous sensibiliser les autres personnels du Groupe aux eurocodes ? Peut-être constituerons-nous un second groupe composé des métreurs et deviseurs lorsque l’échéance aura vraiment sonné ! En attendant, nous avons choisi de faire passer le message par le biais du tutorat, chaque stagiaire d’hier devenant le formateur d’aujourd’hui. Et nous ne manquerons pas, lors du passage effectif aux eurocodes de procéder sans doute à une petite « piqûre de rappel » car, face à la complexité de ces nouveaux textes, être parfaitement formé est vraiment indispensable. Dossier Dédié spécialement aux industriels et entrepreneurs de la construction métallique Plusieurs entreprises ont déjà souscrit à la démarche CODE CM (fédératrice pour la profession) > CODE CM vous permet de saisir rapidement les données typiques de votre activité (en lien avec le développement durable) : consommations d’énergie et d’eau, volumes de matières premières (acier, peinture), quantités de déchets générés. > CODE CM effectue automatiquement le bilan annuel de ces valeurs. > Le CTICM vous adresse une synthèse personnalisée annuelle positionnant votre entreprise. CODE CM est gratuit et facile d’utilisation, vos données d’activité demeurent strictement confidentielles, et l’évaluation annuelle personnalisée est un atout certain pour votre entreprise ! Sans contribution supplémentaire, vous participez à la création de la première base d’informations à caractère environnemental représentative de la filière CM, Vous pouvez exploiter CODE CM comme indicateur environnemental. n’attendez plus, joignez-vous au projet ! CODE CM CMI 4-2013 Construire en métal, un art, notre métier Pour vous inscrire ou obtenir davantage d’informations : 01 60 13 83 20 21 Service développement durable ou www.cticm.com/content/projet-code-cm (téléchargement instantané de l’outil après inscription en ligne). PORTRAIT Baumert Construction Métallique « La réhabilitation des monuments historiques ; les bureaux… des marchés d’avenir pour BCM » Si la société alsacienne BCM peut se prévaloir d’un véritable savoir-faire dans la réhabilitation des bâtiments anciens à caractère historique, cette activité est loin d’être son seul atout. Gilbert Schmitt, directeur général, nous ouvre les portes de cette entreprise trentenaire qu’il a vu naître, dont il a soutenu avec conviction les premiers pas et pour laquelle il a voué la majeure partie de sa carrière. Propos recueillis par Isabelle Pharisier Gilbert Schmitt, directeur général de Baumert Construction Métallique CMI - Vous êtes installé à Erstein (67) et dans le village voisin une société porte également le nom de Baumert. Est-ce la même société ? Gilbert Schmitt : non, plus maintenant. Mais ce fut le cas puisque nous sommes issus de cette société. À l’origine Baumert était une serrurerie dirigée par cinq frères. Le plus jeune, qui était visionnaire, a souhaité, au début des années 1980, orienter une partie de l’activité vers la charpente métallique. Rapidement nous avons été à l’étroit dans les locaux de la serrurerie. En 1986, nous avons eu une opportunité pour acheter un terrain dans la ville voisine à Erstein où la zone industrielle se mettait en place. Nous étions les premiers et donc nous avons pu nous porter sur un terrain de 2 ha avec une option sur 1 ha supplémentaire en vue de nous agrandir plus tard. Nous y avons construit un atelier de 1 600 m² dont nous avons pris possession début 1987. À cette date nous étions encore dépendants de la holding « Robert Baumert et fils ». Ce n’est qu’en 1990 que nous avons pu prendre notre indépendance. Monsieur Georges BAUMERT et moi-même avons alors pris la direction de la société baptisée Baumert Construction Métallique. CMI - Dès lors qu’elle a été l’évolution de Baumert Construction Métallique ? Gilbert Schmitt : nous avons commencé les extensions dès 1990 presque tous les deux ans nous avons fait un agrandissement. La dernière extension date de 2002, cela signifie qu’en à peine plus de 10 ans nous CMI 4-2013 22 somme passés de 1 600 m² à 9 000 m² de bâtiments couverts avec les ateliers. Les bureaux qui faisaient 80 m² sont passés à 400 m², avec une réserve de 200 m² à l’étage. Nous avons une configuration idéale mais si besoin est nous avons encore une possibilité d’extension d’environ 2 500 m². Pour être franc, si la conjoncture le permet, c’est un projet à moyen terme. Pendant les dix premières années de notre existence, en dehors des bâtiments, nous avons investi dans des machines à commande numérique. Cela nous a permis d’avoir des ratios heures/tonne très intéressants, nous avons même pu travailler parfois pour des confrères. Nous avons acquis la première machine en 1989. CMI - Vous avez multiplié par près de 6 votre espace de travail en 10 ans, les effectifs ont-ils suivi la même ascension ? Gilbert Schmitt : non. L’achat progressif des machines à commande numérique nous a permis d’accroître notre productivité et d’atteindre une production de 500t/mois avec une augmentation de l’effectif plus modérée . Nous avons démarré avec 35 personnes et nous sommes actuellement 47. CMI - En 2008, votre co-actionnaire, Georges Baumert, part à la retraite. Quel impact ce départ a-t-il eu sur l’entreprise ? Gilbert Schmitt : 2008 a été un grand tournant pour l’entreprise. Deux possibilités se présentaient : soit nous acquérions les parts de Monsieur BAUMERT en interne, soit nous nous orientions vers un Portrait actionnariat extérieur. Monsieur BAUMERT étant majoritaire, et vu les enjeux, il nous a semblé opportun d’opter pour la 2ème solution, de faire un choix raisonné et pérenne, qui s’est avéré être le bon choix. C’est de cette façon que Soprema est devenu actionnaire unique. Nous faisons donc partie du groupe Soprema mais nous avons gardé notre indépendance dans le fonctionnement au quotidien. En fait, nous avons « juste » changé d’actionnaire ! Le fait de pouvoir s’adosser à un groupe ayant une activité dans le bâtiment, complémentaire à la nôtre, est plutôt rassurant et nous permet d’avoir une assise et une crédibilité, surtout dans le cadre de marchés à gros enjeux financiers. Nous profitons également d’une assistance grâce à différents services à notre disposition (communication, administration, formation …) CMI - Ce changement d’actionnaire a-t-il eu des conséquences sur le fonctionnement de l’entreprise ? Gilbert Schmitt : s’il y a, de fait, un avant et un après 2008, notre façon de fonctionner n’a pas fondamentalement changé. Bien sûr, notre actionnaire nous demande des comptes mais dès lors que ces derniers le rassurent, il intervient peu dans la vie de l’entreprise. En 2008, au moment du rachat, nous avions un outil de travail qui était très performant, la meilleure preuve c’est que cinq ans après il est toujours là et il fonctionne très bien ! Depuis cette date, il n’y a pas eu de gros investissements tout simplement parce que c’était inutile. Cependant, notre activité étant actuellement bonne, nous envisageons dans un futur proche d’investir de nouveau dans des machines et, comme je vous l’ai dit, dans les bâtiments. Nous étudions les possibilités avec toute la prudence qu’il convient de garder dans des périodes incertaines comme celle que nous vivons. Pour en revenir à votre question, comme je vous le disais Soprema n’interfère pas dans le fonctionnement de l’entreprise, mais sous cette nouvelle impulsion, nous avons mis en place un outil homogène au niveau du groupe (ERP) permettant un meilleur reporting (plus réguliers et plus précis) auprès de notre actionnaire et la génération d’indicateurs opérationnels. Les efforts se sont essentiellement portés sur la comptabilité, sur la gestion des stocks, la partie commerciale, la gestion de production. CMI - Sur quels types de marché intervenezvous et sur quel périmètre géographique ? Gilbert Schmitt : A l’origine, nos projets étaient essentiellement des bâtiments industriels, c’était la période où il y en avait encore beaucoup sur la région. Dans les années 80 et 90, nos marchés étaient pour l’essentiel des marchés locaux et privés. Nos clients étaient les industriels et artisans locaux, les concessionnaires automobiles, et poids lourds, la SNCF, et quelques uns hors de l’Alsace. Actuellement il n’y a plus assez d’activité en Alsace alors qu’il y a une concentration assez importante de charpentiers, donc nous avons étendu notre périmètre d’action à Paris, la région parisienne et la région Rhône Alpes où nous avons créé une agence. Nous avons investi ce territoire à la fin des années 1990. L’un des premiers gros projets fut l’îlot Lafayette des AGF. Entièrement réhabilité, l’îlot a fait l’objet d’une restructuration d’envergure conçue par le cabinet d’architecte Arte & Charpentier. À l’intérieur, nous avons redistribué tous les planchers en métal. Pour ce gros projet nous avons travaillé pour le groupe Vinci, qui nous consulte régulièrement Nous venons de terminer avec eux l’hôtel Péninsula avenue Kléber, à 300 m de l’Arc de Triomphe. Les Dock’s, Strasbourg Construit en 1932 et élevé sur 3 niveaux tout en longueur, l’entrepôt Seegmuller est aujourd’hui reconverti dans le cadre d’un vaste programme immobilier pour accueillir, au cœur d’un nouveau quartier urbain, commerces, activités culturelles et plus de 60 logements en surélévation. Spectaculaire, une superstructure métallique de 9 m de haut vient prendre la place de l’ancienne toiture et s’avance en porte-à-faux sur 14 m vers la médiathèque André Malraux sur la presqu’île éponyme. Maîtrise d’ouvrage : Icade Foncière Développeur Edifipierre Caisse d’Épargne d’Alsace Maîtrise d’œuvre : Architectes : Heintz – Kehr & Associés Exécution : PH Architecture BET Structures : CTE Strasbourg Entreprise générale : KS Construction Charpente métallique : BCM (Baumert Constructions Métalliques) CMI 4-2013 23 PORTRAIT Photo du bandeau de gauche à droite la Grande Mosquée de Strasbourg, novembre 2009 Maître d’ouvrage : SCI G.M.S, Grande Mosquée de Strasbourg, Strasbourg Maître d’œuvre : Paolo Portoghesi, Architecte Italien Maechel-Delaunay-Jund, Architectes et Urbanistes, Strasbourg West Plaza, 31000 m² de bureaux à Colombes (92), Livraison 2 013 Maître d’ouvrage: BRP3 Maître d’œuvre: International d’architecture/ 3AM Architectes © Jacques Pepion Bibliothèque nationale universitaire de Strasbourg, 2 013 Maître d’ouvrage : Rectorat de l’Académie de Strasbourg Maître d’œuvre : Agence Nicolas Michelin et Associés ©BCM Levage d’un ensemble assemblée au sol de 165 tonnes (Novarti) Vue des deux poutres de reprise portée 64ml (Hall Rhénus Sport à Strasbourg) CMI 4-2013 24 Dernièrement, nous avons réalisé pour le compte du promoteur HRO le West Plaza, un immeuble de bureaux de 30 000 m² de bureaux à Colombes, aux portes de La Défense. Nous avons également travaillé sur les Grands moulins de Pantin. Bref, nous essayons d’avoir une activité continue sur la région parisienne. CMI - Quelle est votre production annuelle ? Gilbert Schmitt : actuellement nous avons un rythme de croisière de 5 000 t par an, avec 30 personnes en production. Notre outil de travail permet essentiellement de transformer la poutrelle. Nous sommes moins performants sur les structures à treillis légers, vu la proportion importante de la main d’œuvre pure par rapport aux heures machines. Nous arrivons à 5 000 t/an grâce au parc machine et au choix des affaires adaptées. Il est évident que nous ne pourrions pas atteindre ce volume avec les treillis. Nous ne produisons pas non plus des PRS (profilés reconstitués soudés), que nous confions à des sous-traitants. CMI - Comment êtes-vous structurés ? Gilbert Schmitt : Au bureau d’études, nous sommes trois calculateurs, cinq dessinateurs, trois conducteurs de travaux/chargés d’affaires; les achats et l’administration représentent à peu près cinq personnes ; en partie production nous avons 30 personnes fixes avec un appoint d’intérimaires si nécessaire, au maximum 5 dans les périodes de très forte activité. Nous avons également une équipe de montage composée de trois monteurs. En résumé, cela signifie que nous sommes capables de faire un projet de l’étude de faisabilité jusqu’au montage ayant fait le choix d’axer nos efforts sur l’outil de production. Nous faisons cependant régulièrement appel à des partenaires en études d’exécution et en montage. CMI - Vous êtes certifiés Qualibat 2413, envisagez-vous d’autres qualifications, des démarches qualités comme le label BlueMetalPlus ? Gilbert Schmitt : effectivement, nous détenons la qualification de 2413, ce qui, selon moi, correspond à la taille de notre entreprise. Je crois d’ailleurs que nous sommes les seuls à l’avoir en Alsace. Nous avons cette qualification depuis une quinzaine d’années. Elle nous a été renouvelée l’an dernier. Elle nous oblige à garder une rigueur dans nos processus de fabrication, et adapter régulièrement notre structure pour suivre les évolutions qui ont lieu dans notre domaine (eurocodes, traçabilité, contrôle qualité…) Pour le moment nous ne faisons de la fabrication que pour nous-même, nous ne sommes donc pas assujettis au marquage CE. Concernant le contrôle qualité, nous avons en place le principe de l’autocontrôle, qui jusqu’à ce jour a fait ses preuves. La préparation en automatique des pièces et leur contrôle par « sondage » par l’opérateur nous donne de très bons résultats en terme de fiabilité. Les assembleurs travaillent en binôme, les pièces assemblées étant vérifiées par l’équipe avant évacuation. Concernant les soudures, pour les pièces des affaires courantes, le soudeur respecte les règles liées aux épaisseurs des pièces à assembler, et réalise un contrôle visuel. Pour les affaires plus techniques, nous faisons appel à l’Institut de Soudure tant pour les contrôles que pour l’établissement des documents correspondants. Depuis Mars 2013, nous avons en interne une personne issue de notre bureau d’études, ayant obtenue le diplôme « Technologue Soudage » (IWT), qui est destiné à la formalisation et l’application des procédures, à l’établissement des notices d’organisation, des manuels qualité, au suivi des formations et contrôle du matériel. L’un des prochains objectifs sera l’obtention du label « Blue métal plus » qui nous permettra de formaliser la qualité, la traçabilité, en optimisant les impacts environnementaux. Toutes ces démarches impliquent d’avoir des collaborateurs compétents aux différents postes à pourvoir, malheureusement les recrutements, même de dessinateurs débutants, sont très longs à aboutir. CMI - Comment voyez-vous les années à venir ? Gilbert Schmitt : je suis de nature optimiste, je pense qu’il y aura toujours une place pour les charpentiers mais il faut peut-être prendre certaines directions dès maintenant, comme la réhabilitation, par exemple. Elle va se développer dans les prochaines années ne serait-ce que par la réglementation qui impose que nous conservions des ouvrages classés monuments historiques, comme les Moulins Pantin. Pour ce type de projet, il est clair que la charpente métallique a sa place. Baumert Construction Métallique Chez BCM nous irons vers ce genre de projet en parallèle au neuf. Ce type de bâtiments demande une certaine expérience, un certain savoir-faire que nous avons acquis avec les chantiers à Paris et que nous pouvons mettre maintenant en avant sur la région. Pour l’habitat, je ne crois pas aux logements individuels en construction acier mais plutôt aux logements collectifs. Le métal permet une rapidité d’exécution qui peut être intére0ssante pour les bâtiments de bureaux ou pour les logements collectifs. Pour le maître d’ouvrage HRO (les bureaux de Colombes), c’était son premier immeuble en acier, et il a été très convaincu par la solution; pour Les Docks, du fait du poids, il n’était pas envisageable de faire autrement qu’en acier. Nous avons donc construit des logements neufs au-dessus de l’entrepôt historique réhabilité et le promoteur semble convaincu que le métal est une solution d’avenir dans ce domaine. J’espère que toutes ces réalisations permettront un déclic chez d’autres promoteurs et qu’ils se tourneront plus naturellement vers la solution acier. Nous exerçons une activité passionnante, de plus en plus technique, mais malheureusement, nous sommes dans un domaine où la concurrence est de plus en plus rude, avec en face de nous des entreprises souvent étrangères qui n’ont pas les mêmes contraintes que nous, ce qui fait que les marges de manœuvre sont de plus en plus réduites, voir nulles, et les moindres dérapages peuvent avoir des incidences non négligeables sur l’avenir des nos entreprises. Le billet d’humeur de BCM Il n’est pas rare de constater au sein des bureaux d’étude des constructeurs métalliques, un certain énervement vis-à-vis de l’application des Eurocodes. M. Christophe, responsable du bureau d’étude BCM, avec la bénédiction de Gilbert Schmitt, n’a pas hésité à témoigner de son irritation. « Le premier problème que nous rencontrons avec les Eurocodes » est l’établissement d’une note de calculs. Pourquoi ? Parce que nous ne connaissons jamais le temps qu’il va nous falloir pour la faire. Un exemple : nous travaillons actuellement sur un projet (portique avec ponts roulants et plancher, pannes, solives, poutres de roulement, en zone sismique) qui avec les CM 66 nous demanderait trois jours de calcul, actuellement nous en sommes à trois semaines et nous n’avons pas encore fini, il y a encore une bonne semaine de travail ! Nous avons des objectifs de rentabilité et nous ne pouvons pas nous permettre de passer trois semaines sur un portique, ce n’est pas possible. Il est vrai que nous n’avons pas encore acquis les automatismes avec les EC. Bien sûr il y a les logiciels pour nous aider, mais pour le moment, ceux que nous utilisons ne sont pas encore vraiment efficaces. Il y a un grand nombre de « paramétrages par défaut » qui ne sont pas bons et qu’il faut modifier. Le logiciel n’est pas intuitif et on risque de « passer à côté » de certaines vérifications. (recherche manuelle de αcr, dans de millier de cas de pondérations, pas de prise en compte automatique des MDL, choix par l’utilisateur de la méthode de calculs en fonction de la valeur de αcr, calcul en 3D quasi impossible, etc…) Nous avons une « certaine » expérience et nous avons un ordre d’idées des sections que nous devrions trouver pour les structures courantes et nous avons le moyen de faire un calcul « comparatif » avec les CM66. Mais que penser de « jeunes » qui débutent et qui n’ont pas ce recul et qui font une confiance absolue au logiciel ? C’est grâce à la formation au CTICM que nous avons pu détecter les problèmes, sans formation, ce serait impossible. Les problèmes de logiciel ne sont pas nos seuls problèmes, loin s’en faut ! La définition des marchés est souvent « floue », la plus part des acteurs ayant les mêmes difficultés que nous, pour le moment, à manipuler les Eurocodes. Résultat, lorsque nous répondons à une offre, de nombreux points ne sont pas définis par la maîtrise d’œuvre. Donc, faute d’informations, nous répondons à l’offre en choisissant les hypothèses avec lesquelles nous allons travailler. Or en ne travaillant pas sur les mêmes bases que nos confrères, dans un souci de qualité, nous pouvons faire des choix qui nous discriminent. Chez nous, tout le monde a suivi régulièrement des formations aux Eurocodes depuis les années 90 pour certains, et des formations chez notre éditeur de logiciel, mais si demain nous devons tout faire aux Eurocodes, les temps de calculs ne pourront plus être maitrisés. Il y aura une période de quelques mois, voire quelques années avant que l’on puisse se passer des CM. Au CTICM, on nous avait parlé d’une version light des Eurocodes : Europratique. Nous l’attendons avec impatience. Heureusement qu’il y a des logiciels mis à disposition par le CTICM et ArcelorMittal qui permettent de faire des vérifications ponctuelles, cela nous sert beaucoup. En résumé nous ne sommes pas à la traîne pour les Eurocodes mais il est vrai que nous ne poussons pas à la roue ! Nous évoquons ces problèmes car pour les résoudre il faut les évoquer. » NDLR: le CTICM prépare en effet un Eurocode siplifié (Europratic), ainsi qu’un CCTP Type bâtiment. Sortie prévue en 2014 CMI 4-2013 25 TERRAIN BNP Paribas Immobilier sur l’entrepôt Macdonald Le grand pari ! Quartier du nord-est parisien oublié entre le canal Saint-Denis et la porte d’Aubervilliers (19e arrondissement), le boulevard Macdonald vit une impressionnante métamorphose, élevant sur l’ossature d’un bâtiment logistique de plus de 600 mètres, un gigantesque ensemble urbain de 165 000 m2… Ici, « une nouvelle poésie des lieux s’écrit» selon l’architecte François © Mimram Leclercq, à laquelle le programme BNP Paribas Immobilier accroche sa rime inventive. Façade nord du bâtiment côté boulevard MacDonald À savoir Rien à voir avec une célèbre enseigne de fast-food ! Comme la majorité des voies formant la « petite ceinture » parisienne, le Boulevard Macdonald doit son nom à un maréchal de France, à savoir Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald, duc de Tarente, élevé à la dignité de maréchal d’Empire le 12 juillet 1809 après ses faits d’armes à Wagram. CMI 4-2013 26 On disait déjà « beau comme un camion », on dira désormais « beau comme un entrepôt » ! Conçu à la fin des années soixante par Marcel Forest, grand architecte du bâti industriel, l’entrepôt Macdonald, abandonné depuis des décennies, opère une mue spectaculaire pour donner naissance à un ensemble immobilier aussi complet que complexe qui offrira l’espace de ses quelque 165 000 m2 SHON à 4 500 habitants et salariés dans le courant de l’année 2015. Fini donc le no man’s land tristement isolé du reste de l’arrondissement ! Avec 71 500 m2 de logements, 28 000 m2 de bureaux, 32 500 m2 de commerce, 16 000 m2 d’activités et 17 000 m2 d’équipements publics, ce remodelage urbain XXL s’affiche comme le point de reprise majeur de ce territoire décousu, avec l’ambition de constituer ici, « de toutes pièces, un bout de ville en s’appuyant sur le passé industriel du territoire » comme le précisait fin 2012 Patrick François, directeur régional de la Caisse des dépôts et des consignations, à ce titre, président de la SAS Paris-Nord-Est maître d’ouvrage général*. Et s’appuyer n’est pas un vain mot, car la requalification magistrale du lieu prend bel et bien appui sur cet immense bâtiment logistique de 617 mètres de long et 68 mètres de large qu’ont laissé derrière eux les camions Calberson, lors du départ de la société de fret éponyme pour laquelle ces 5,5 hectares (la surface de l’île Saint-Louis !) avaient été pensés. « Il n’était évidemment pas question de détruire cet élément emblématique du patrimoine industriel parisien», insiste Vincent Dubusset, directeur de travaux chez BNP Paribas Immobilier. C’est donc sur ce monolithe de béton, initialement composé d’un étage enterré, d’un rez-de-chaussée et d’un étage surélevé, qu’une quinzaine de concepteurs vont édifier plusieurs programmes immobiliers publics et privés, sous la coordination de Floris Sur le terrain Drôle de trame ! Soufflée par la barre originelle, évidée en son centre (création de patios, passage du tramway T3…) et renforcée (voir Zoom), une intention architecturale prime immédiatement : « se placer dans le prolongement exact de la structure afin de conserver l’esprit du bâtiment et, de ce lieu exceptionnel, créer ainsi un espace hors du commun en habitant sa trame », pose l’architecte François Leclercq, architecte de l’opération en association avec le cabinet Marc Mimram. Guillaume André, architecte DPLG au sein de ce dernier, renchérit : « l’idée était de nous appuyer sur la trame comme élément majeur du bâtiment existant pour inventer un mode de développement urbain différent de celui d’une ZAC traditionnelle et prolonger l’unité de l’existant.» Guère « orthodoxe », certes, pour un immeuble de bureaux avec ses dimensions de 8 mètres par 8,50 mètres qui bouleversent circulation et parties servantes, la trame originelle propose, il est vrai une exploitation tridimensionnelle très inédite de la structure de l’entrepôt et des espaces à venir (voir interview). « En jouant sur le dialogue naturel des deux trames, cette solution présentait par ailleurs le mérite de rendre inutile toute dalle de reprise», ajoute de son côté Michele Bonera, du cabinet Marc Mimram Ingénierie, insistant sur le gain de temps, de moyens, de poids et de volume ainsi réalisés. Bref, que des atouts… Ou presque, car la proposition architecturale retenue comporte également quelques difficultés, qu’il faudra dénouer au fil des étapes… L’acier plébiscité Pour des raisons de légèreté, préférence est rapidement donnée à une structure associant ossature métallique (poteaux métalliques continus, poutres métalliques articulées aux extrémités) et béton (planchers collaborants, connectés aux poutres par des goujons métalliques). Cette solution est en effet la seule permettant d’imprimer au socle existant la charge verticale additionnelle des cinq étages de surélévation souhaités par BNP Paribas Immobilier, en lieu et place des trois initialement prévus par le concepteur de l’entrepôt : «là où le béton aurait imposé des dalles de 16 à 20 cm, l’option mixte Zoom Quand Sicra relève la barre! « Le bâtiment avait été créé par Marcel Forest avec l’idée d’être un jour surélevé mais, aussi visionnaire était-il, l’homme n’avait pu imaginer les nouvelles normes qui seraient celles du XXIe siècle » précise l’architecte François Leclercq. Dès lors, et pour permettre la construction des programmes sur la structure originelle dont la hauteur a donc été doublée (de 13 à 28 mètres), la capacité portante des fondations existantes a dû être renforcée sur toute la longueur de l’entrepôt. Sous la conduite de la SAS Paris-NordEst, responsable de la réalisation de ce support préparatoire, Sicra-Chantiers Modernes a donc carotté 538 pieux d’environ 10 mètres de hauteur et de 1,30 à 1,60 mètres de diamètre pour permettre une restructuration du terrain par injection (jet grouting) tandis que 2 800 micro-pieux étaient réalisés à 6/8 mètres de profondeur. Les travaux ont également porté sur la création de 23 noyaux centraux et d’une voie souterraine de livraison de 500 mètres de long. © Mimram Alkemade (FAAX) et Xaveer de Geyter (XDGA), garants de la cohérence de l’ensemble. Parmi ces opérations s’affiche celle conduite en maîtrise d’œuvre d’exécution et OPC par BNP Paribas Immobilier (accompagnée par Artelia), 27 600 m2 de bureaux dont la construction a débuté fin 2012 pour s’achever courant 2014. équivaut à une dalle de 13,5 cm, ce qui ramène le plancher type à une pression de seulement 335 kg/m2», souligne avec satisfaction Vincent Dubusset. Ainsi que l’ordonne le postulat architectural de départ, les poteaux principaux sont axés aux poteaux en béton du bâtiment existant dont ils suivent la trame, tandis que les poteaux secondaires (poteaux des noyaux d’escalier et d’ascenseur, des gaines verticales et des palées de contreventement) sont repris par un système de chevêtres en béton armé au niveau de la dalle R+2 existante. Conformément aux études menées par le bureau d’ingénierie Setec Bâtiment en charge des travaux de reprise sur l’ensemble de la barre originelle, la charge maximale amenée en tête de chaque poteau n’excédera pas les 400 tonnes. La solution entre, qui plus est, en pleine cohérence avec les impératifs d’ordonnancement et de méthodologie dictés par la co-activité de règle sur ce chantier pas comme les autres (lire encadré). C’est l’entreprise CM Paimboeuf – Groupe Fayat qui décroche le lot « charpente métallique-gros œuvre », associée à TRD pour le gros-œuvre béton et la maçonnerie, et à GSI-Sols industriels pour le dallage. Le défi est à la hauteur de ce marché de 15 millions d’euros ! D’abord parce que, de façon générale, les ouvrages en charpente métallique d’une telle dimension - 3000 tonnes - sont peu fréquents et que la forte densité urbaine dans laquelle se réalise cette opération en a fortement complexifié les conditions de mise en œuvre : absence de stockage, tri drastique des déchets, etc. De plus, « il a fallu tenir des cadences de montage très soutenues, conditionnées de surcroît au calendrier des opérations voisines puisque tout le chantier se réalise dans une étroite promiscuité», ajoute Sébastien Renoux, chargé d’affaires chez CM Paimboeuf. « Afin d’optimiser le temps de travail, un zonage sera d’ailleurs mis CMI 4-2013 27 Façade sud du bâtiment © Mimram TERRAIN en place permettant à tous les corps de métiers – charpentiers, poseur des bacs acier et dalleurs – de travailler simultanément sur différentes zones », ajoute Hugues Mouquet, responsable dessin traçage au sein de la même entreprise. Le prix de l’indépendance Mais l’adjonction de plusieurs niveaux à la barre existante ne modifie évidemment pas que la charge verticale pesant sur celle-ci : elle en altère aussi la prise au vent, sachant que le bâtiment initial est formé par une série de portiques dans les deux directions jouant un rôle majeur dans la stabilité horizontale de l’ouvrage. Or, afin de « préserver une certaine indépendance du programme et en simplifier la mise en œuvre a été, dès la conception, rejetée toute « interaction structurelle » avec la barre », pose Michele Bonera. Ainsi, les palées de contreventement, en structure métallique, s’arrêtent au niveau du plancher R+2 du bâtiment existant sans participer donc de sa stabilité, et la structure des gaines verticales et escaliers de secours est également interrompue au niveau du plancher R+2 de la barre support. « De façon générale, tous les éléments verticaux (gaines, escaliers, ascenseurs, monte-charges) présents dans les deux volumes sont désolidarisés au niveau de la dalle terrasse existante », résume Michele Bonera. Pas question donc de prolonger les noyaux de stabilité de la superstructure jusqu’en bas. « La condition de départ va ainsi ordonner l’érection d’un bâtiment à la structure pendulaire dont la stabilisation passe, non par les poteaux et planchers, mais par l’intermédiaire CMI 4-2013 28 Une « première » avec FRACOF Initiée par le Centre technique et industriel de la construction métallique (CTICM), aux côtés de l’Agence Nationale pour le Programme européen d’éducation et de formation tout au long de la vie (ANEFORE) et ArcelorMittal dans le cadre du Programme européen pour l’éducation et la formation tout au long de la vie, la méthode de calcul Fracof permet de « vérifier la résistance au feu des planchers mixtes partiellement protégés en tenant compte de l’effet membranaire de ceux-ci », explique Christian Labetoulle, responsable de la division « structure mixte et incendie » au sein du BET E2C Atlantique. L’ingénieur INSA, qui a travaillé sur le sujet avec Hoang-Tung Vu (docteur INSA au sein de la structure), poursuit : « seules les poutres périphériques principales sont ainsi protégées tandis que les solives intermédiaires demeurent « nues », la capacité portante de la dalle reposant sur l’activation de l’effet membrane en grands déplacements.» Résultat : un gain esthétique et, surtout, « 150 000 à 200 000 euros économisés, ce qui permet aussi de faire la différence lors de l’appel d’offres ». Utilisée pour la première fois dans le cadre d’un immeuble de bureaux, la méthode, que la réglementation française n’admet pas encore, a été revalidée par le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB). Sur le terrain La présence d’une quinzaine d’opérateurs se retrouvant ensemble sur un même chantier n’est évidemment pas sans créer un certain nombre de problèmes de promiscuité, « chacun devant accorder son cahier des charges programmatique à celui du voisin tout en préservant ses propres intérêts », explique Denis Iung, conducteur de travaux chez CM Paimboeuf. « L’impératif est évidemment logistique, via un planning des livraisons partagé, faute d’accès suffisants pour plusieurs transports en simultané », détaille Vincent Dubusset, directeur de travaux chez BNP Paribas Immobilier. Mais il l’est aussi au plan organisationnel, de manière à ce que les travaux des uns ne gênent pas ceux des autres : « nous avons ainsi dû reporter de quelques semaines la fermeture d’un voile en sous-sol afin de ne pas entraver l’avancée des chantiers engagés sur les emprises mitoyennes ». Enfin, et pour des raisons évidentes de sécurité, ordonnancement et méthodologie ont également présidé à la pose et au montage afin de ne pas mettre en danger les personnes intervenant sur les parcelles attenantes, à côté ou au-dessous. Résultat, sur le terrain, « les classiques réunions de projets, de synthèse et de logistique se doublent régulièrement de rencontres inter-maîtres d’œuvre, comités inter-maîtres d’ouvrage et autres comités des maîtres d’œuvre d’exécution hebdomadaires afin de coordonner les contraintes et dessiner les meilleurs compromis », rapporte Vincent Dubusset. des cages d’escalier contre-montées et de noyaux insérés aux structures métalliques desdits escaliers, en s’appuyant sur l’inertie de ces éléments», explique Michele Bonera qui schématise : « c’est la solution dite du casier à bouteilles, dont l’ensemble est stable dès lors que la base l’est. » Innover pour plus de sécurité L’originalité de la superstructure confronte également ses concepteurs à plusieurs problématiques relevant de la « sécurité ». Première interrogation : alors que la fermeture du plénum contraint à multiplier les réservations sur les poutres treillis (8 trous) pour le passage des fluides, comment limiter la déformation du plancher à 6 hertz ? « Les Eurocodes demeurent © Mimram Savoir composer avec la co-activité totalement muets dans ce contexte qui combine trous en série et trous isolés au sein d’une structure mixte ; il nous a donc fallu élaborer notre propre méthode de vérification, inspirée tout à la fois des « Mieux dialoguer avec la très grande dimension du bâtiment et la structure existante» Guillaume André, architecte au cabinet Marc Mimram Le choix d’appuyer la trame des bureaux à venir sur celle du bâtiment existant relève-t-elle d’une mini-révolution architecturale ? Si elle est originale, c’est en tout cas l’approche qui nous a semblé la plus pertinente pour mieux dialoguer avec la très grande dimension du bâtiment et la structure existante. La trame structurelle (8 m x 8,5 m) de l’entrepôt permet en effet d’entrevoir un mode d’urbanisation qui ne serait pas le résultat d’une juxtaposition d’opérations mais une exploitation tridimensionnelle de cette structure originelle. Cette démarche, qui articule structure, volumes et programmes, pérennise l’unité du bâtiment dans sa grande dimension. Quelle conséquence ce choix a-t-il eu sur l’aménagement spatial des bureaux ? Nous avons évidemment tenté de reproduire cette démarche dans le cadre du projet pour les bureaux. La volumétrie s’inscrit parfaitement dans la trame existante et les épaisseurs des vides et des pleins sont issues de la trame et d’un assemblage en trois dimensions. Les bureaux s’inscrivent donc dans des épaisseurs de 8 mètres, 16 mètres et 24 mètres qui ne correspondent certes pas aux standards connus mais respectent la trame et prolongent l’image de ce bâtiment de stockage, à la manière de containers que nous aurions glissés dans une trame support, Comment votre intention s’articule-t-elle avec l’opération d’ensemble menée dans le cadre de ce vaste programme de requalification urbaine ? Le jeu de plein et de vide résulte également d’un dispositif urbain, celui des patios et d’une rue haute qui constitue notre armature urbaine. En effet, ce dispositif en étage dialogue aussi avec la ville, puisque cette rue haute traversante - située à R+2 sur la dalle haute existante - permet un ancrage urbain jusqu’au cœur du projet. Ainsi, cette rue nord-sud traversant toute l’épaisseur du bâtiment est à la fois le cœur du projet, un instrument de mesure du bâtiment existant qui donne à lire ses 68 mètres d’épaisseur et un axe de relocalisation ouvrant des perspectives lointaines sur Paris centre au sud et sa banlieue au nord. CMI 4-2013 29 © Mimram TERRAIN © Mimram © Mimram DES CHIFFRES ET DES MAÎTRES… Surface de bureaux : 27 600 m2 SHON Maître d’ouvrage : SCCV Macdonald Bureaux représentée par BNP Paris Immobilier et Icade Promotion Tertiaire Architectes : François Leclercq et Marc Mimram Maîtrise d’œuvre exécution/OPC : BNP Paribas Immobilier accompagné d’Artelia Bureau d’études techniques CM phase conception : Marc Mimram Ingénierie Bureau d’études techniques CM phase exécution : E2C Atlantique Entreprises : Charpente métallique : CM Paimboeuf Groupe Fayat Co-traitants : Gros Œuvre-Maçonnerie :TRD, Dallage : GSI-Sols industriels Durée du chantier : 20 mois environ (automne 2012/ mi-2014), dont 9 mois pour la partie « charpente métallique » (achevée en août 2013) Quelques chiffres : Coût travaux : 57 millions d’euros Montant du lot n° 3 – Charpente métallique/Gros œuvre : environ 15 millions d’euros 3000 tonnes de structure métallique 34 000 m2 de planchers réalisés Poids du plancher type : 335 kg/m2 Charge d’exploitation type : 350 kg/m2 (bureaux + cloisons modulables) Base vie dimensionnée pour 200 personnes (gestion confiée à l’entreprise CM Paimboeuf) Eurocodes et des règles en vigueur dans les pays anglo-saxons », rapporte Christian Labetoulle, responsable de la division « structure mixte et incendie » chez E2C Atlantique. Chacune des étapes a été validée par Socotec. Deuxième difficulté : le volet « incendie ». Certes, la stabilité au feu est en grande partie assurée par l’épaisseur de la dalle béton du plancher mixte et par les armatures complémentaires. Et la règle voudrait que la protection de tous les éléments métalliques, poteaux et passerelles/escaliers métalliques soit classiquement confortée par l’ajout de flocage et/ou peinture intumescente. Mais cette réponse, classique, ne satisfait guère l’esthétique du bâtiment à venir dont la conception laisse de nombreux poteaux apparents. De plus, elle grève lourdement le budget, compte tenu des surfaces à couvrir (3 poutres de remplissage par unité de trame). Pour la première fois sur un immeuble de bureaux est donc appliquée la méthode Fracof, fondée sur l’effet membranaire CMI 4-2013 30 des planchers (lire encadré). La méthode de calcul sera utilisée pour tous les éléments de structures secondaires des planchers qui ne seront donc pas floqués, faisant là encore jurisprudence technique ! « Intervenir sur un chantier qui oblige ainsi sans cesse à innover et se réinventer est un exercice passionnant dont je garderai le meilleur des souvenirs, d’autant qu’il s’associe à l’intelligence d’une équipe multipartenariale qui a toujours su faire des difficultés rencontrées une source de cohésion bien plus que de conflits », conclut avec enthousiasme Vincent Dubusset. * In « L’entrepôt Macdonald entame sa métamorphose », Le Moniteur – 30 novembre 2012. Rénovation de la Gare de Lyon à Paris GAGNE Construction Métallique Maître d’ouvrage: Gares et Connexions SNCF Entreprise générale: Chantiers Modernes Construction Architecte: Ateliers d’architecture Gares et Connexions Bureau d’études structure: AREP Le logiciel BIM Tekla Structures (Building Information Modeling) offre un environnement 3D capable de traiter d’importants volumes de données, pouvant être utilisés en commun par les entreprises de construction, les bureaux d’études, les ingénieurs et les entreprises de fabrication des secteurs de la construction acier et béton. Tekla permet de mieux construire et de mieux gérer les projets de construction jusqu’à leur livraison. Visitez notre site web pour en savoir plus sur les solutions et références Tekla. a www.tekla.com ASSISTANCE Assistance téléphonique L’assistance technique contribue à faciliter et encourager le choix des solutions métalliques, et permet aux praticiens d’obtenir des réponses concrètes à leurs interrogations au quotidien. Elle est délivrée aux constructeurs métalliques mais également à l’ensemble des acteurs du secteur de la construction métallique. Il s’agit généralement de conseils ou renseignements ne nécessitant pas d’études approfondies, et qui sont donc donnés à titre gratuit. Dans le cas où la demande d’assistance nécessite une étude particulière de plus longue durée, un devis est alors proposé dans le cadre des prestations d’ingénierie et de conseil. Thèmes Contacts Téléphone Courriel RÉGLEMENTATION ET NORMALISATION Eurocodes : statut, avancement Valérie Lemaire 01 60 13 83 37 [email protected] Réglementation et normalisation française Valérie Lemaire 01 60 13 83 37 [email protected] 01 60 13 83 30 [email protected] Réglementation « sécurité incendie » pour bâtiments et Patrice Russo ICPE CONSTRUCTION MÉTALLIQUE - GÉNÉRALITÉS Analyse globale des structures Alain Bureau 01 60 13 83 56 [email protected] Assemblages boulonnés Maël Couchaux 01 60 13 83 57 [email protected] Assemblages soudés Dominique Semin 01 60 13 83 43 [email protected] Assemblages par brides Maël Couchaux 01 60 13 83 57 [email protected] Dynamique des structures - Vibrations Mladen Luki 01 60 13 83 68 [email protected] Comportement des structures soumises au séisme PS92, Pierre-Olivier Martin EC8 PS-MI 01 60 13 83 69 [email protected] Exécution des structures métalliques : fabrication, montage, tolérances Dominique Semin 01 60 13 83 43 [email protected] Fatigue Mladen Luki 01 60 13 83 68 [email protected] Justification du comportement (à froid) des structures par l’expérimentation Alain Bureau 01 60 13 83 56 [email protected] Logiciels utilisés en CM Jean-Claude Delongueville 01 60 13 83 42 [email protected] Rupture fragile Bruno Chabrolin 01 60 13 83 05 [email protected] Vérification des sections et des éléments. Flambement, déversement, voilement local Alain Bureau 01 60 13 83 56 [email protected] Voilement des plaques et EC3-1-5 Pierre-Olivier Martin 01 60 13 83 69 [email protected] 01 60 13 83 59 [email protected] CONSTRUCTION MIXTE Bâtiments mixtes acier-béton (planchers, poteaux,...) Philippe Beguin MATÉRIAUX Aciers inoxydables et EC3-1.4 Alain Bureau 01 60 13 83 56 [email protected] Boulonnerie – Fixations Maël Couchaux 01 60 13 83 57 [email protected] Soudage Dominique Semin 01 60 13 83 43 [email protected] Produits d’enveloppe en acier Stéphane Herbin 01 60 13 83 63 [email protected] ÉLÉMENTS DE STRUCTURE ET OUVRAGES PARTICULIERS Cheminées et EC3-3.2 Patrick Le Chaffotec 01 60 13 83 40 [email protected] Chemins de roulement et EC1-3/EC3-6 Dominique Semin 01 60 13 83 43 [email protected] Conception des structures de bâtiment Philippe Beguin 01 60 13 83 59 [email protected] CMI 4-2013 32 Concours Utilisateurs 2013 Nomination Catégorie 4: Projets spéciaux Baudin Châteauneuf Couverture de l’atrium, Bâtiment Helios St Jean de Braye, France “La création d’une couverture, en coussins gonflables, de l’Atrium, le jardin intérieur du nouveau centre R&D de LVMH. Une structure légère en acier, sans appuis intermédiaires, pour une portée de 56m. La solution : 12 pannes cintrées en tubes circulaires, reposant sur une nappe de câbles inox croisés. Une analyse non linéaire est exécutée dans Scia Engineer, prenant en compte l’incapacité des câbles à reprendre un effort de compression, ainsi qu’une « contrainte initiale » pour introduire une tension dans ces éléments. Enfin un calcul de stabilité a permis de prendre en compte les effets liés au flambement des tubes comprimés.” Vainqueur Catégorie 1 : Bâtiments SICA an Assystem Company - MuCEM, France Vainqueur Catégorie 2 : Structures civiles Ney & Partners - Passerelle «Vluchthaven», Pays-Bas Vainqueur Catégorie 3 : Bâtiments industriels & usines ARCADIS Belgium NV - Hangar pour avions, Belgique Vainqueur Catégorie 4 : Projets spéciaux VISIA s.r.o., Couverture d’une station service, Slovaquie Prix spécial du Jury Grontmij Nederland BV, New Energy Institute, Chine Prix Spécial pour la Fabrication & l’Exécution AECOM, Serpentine Gallery Pavilion 2013, Royaume-Uni Demandez aujourd’hui votre exemplaire graTUiT du livre sur www.nemetschek-scia.com ! Nemetschek Scia sarl www.nemetschek-scia.com Agence commerciale: Tour d’Asnières, Sis 4 Avenue Laurent Cély, FR-92600 Asnières-sur-Seine Tél : 03.28.33.28.67, Fax : 03.28.33.28.69, [email protected] ASSISTANCE Thèmes Contacts Téléphone Courriel ÉLÉMENTS DE STRUCTURE ET OUVRAGES PARTICULIERS (suite) Éléments minces formés à froid et EC3-1.3 Dominique Semin 01 60 13 83 43 [email protected] Ponts métalliques et mixtes EC3-2 et EC4-2 Daniel Bitar 01 60 13 83 38 [email protected] Poutres alvéolaires Alain Bureau 01 60 13 83 56 [email protected] Pylônes et pylônes haubanés et EC3-3.1 Patrick Le Chaffotec 01 60 13 83 40 [email protected] Silos et réservoirs et EC1-4/EC3-4 Patrick Le Chaffotec 01 60 13 83 40 [email protected] Stabilisation d’un bâtiment par les parois - Effet diaphragme Mladen Luki 01 60 13 83 68 [email protected] Structures en aluminum Mladen Luki 01 60 13 83 68 [email protected] ACTIONS Actions climatiques : neige et vent - Règles NV et EC1 Danielle Clavaud 01 60 13 83 36 [email protected] Actions d’exploitation (charges) Danielle Clavaud 01 60 13 83 36 [email protected] Combinaisons d’actions Danielle Clavaud 01 60 13 83 36 [email protected] Actions sismiques PS92 et EC8 Danielle Clavaud 01 60 13 83 36 [email protected] Actions en cas d’incendie EC 1-1.2 Christophe Thauvoye 01 60 13 83 21 [email protected] États limites de service - Flèches admissibles Philippe Beguin 01 60 13 83 59 [email protected] DÉVELOPPEMENT DURABLE Construction métallique et développement durable Stéphane Herbin 01 60 13 83 63 [email protected] Protection anticorrosion des structures métalliques Stéphane Herbin 01 60 13 83 63 [email protected] Performances thermiques et énergétiques de bâtiments à ossature Amor Ben Larbi métallique 01 60 13 83 61 [email protected] Performances acoustiques de bâtiments à ossature métallique Philippe Beguin 01 60 13 83 59 [email protected] Étanchéité à l’air de bâtiments à ossature métallique Philippe Beguin 01 60 13 83 59 [email protected] 01 60 13 83 27 [email protected] Calcul du comportement au feu des structures mixtes. Application Gisèle Bihina de l’EC4-1.2 01 60 13 83 26 [email protected] Calcul du comportement au feu des structures en acier et aluminium – Application des EC3-1.2 et EC9-1.2 Christophe Renaud 01 60 13 83 27 [email protected] Comportement au feu des entrepôts et bâtiments industriels Christophe Renaud 01 60 13 83 27 [email protected] Comportement au feu des parcs de stationnement Bin Zhao 01 60 13 83 16 [email protected] Ingénierie de la sécurité incendie – Méthodologie Nicolas Henneton 01 60 13 83 25 [email protected] Sécurité incendie dans les bâtiments à simple RDC Nicolas Henneton 01 60 13 83 25 [email protected] Flux thermique émis par un feu d’entrepôt (Flumilog) Christophe Thauvoye 01 60 13 83 21 [email protected] Produits de protection des structures contre l’incendie Christophe Renaud 01 60 13 83 27 [email protected] 01 60 13 83 15 [email protected] PHYSIQUE DU BÂTIMENT INCENDIE Calcul du comportement au feu des éléments de second œuvre à ossature métallique Christophe Renaud CERTIFICATION Marquage CE des produits de construction métalliques CMI 4-2013 34 Frédérique Algranti La construction métallique française continue à améliorer sa productivité et sa qualité avec KALTENBACH La construction métallique continue d’investir dans le renouvellement de son outil de production et trouve en KALTENBACH un partenaire idéal : offre complète, machines ultra-performantes, haute qualité, longévité et Service Clientèle. 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