RBC Dominion valeurs mobilières Inc. Gestion de PATRIMOINE www.rbcgestiondepatrimoine.com | janvier 2017 Un changement important pour le secteur canadien des placements par David Agnew En bref Plus les choses changent... Les perspectives de croissance économique aux États-Unis se sont améliorées jusqu’en 2018 après l’annonce des résultats de l’élection au pays. Voir page 2-3 pour notre article complet. Date limite de cotisation au REER La date limite de cotisation à un régime enregistré d’épargne-retraite (REER) pour 2016 est le 1er mars 2017. Communiquez avec votre conseiller pour en savoir plus. Placements exempts d’impôt Vous pouvez maintenant cotiser à votre compte d’épargne libre d’impôt (CELI) pour 2017. Voir page 4 pour en savoir plus. Le secteur canadien des placements se penche depuis quelques années sur de nouvelles réformes réglementaires désignées comme le Modèle de relation client-conseiller – phase II (MRCC2). Le MRCC2 vise à développer la capacité des investisseurs à déterminer la valeur de la relation qu’ils entretiennent avec leur conseiller et leur société de placement, et à voir de quelle manière les conseils qu’ils reçoivent de ceux-ci concourent à l’atteinte de leurs objectifs de placement. Dans le cadre du MRCC2, vous recevrez au cours des prochains jours et des prochaines semaines un rapport annuel sur les frais et la rémunération et un rapport annuel sur le rendement des placements. Il s’agira d’un changement important pour le secteur canadien des placements. En effet, tous les investisseurs, sans égard à la société avec laquelle ils font affaire, verront le montant des frais qu’ils paient pour leurs conseils de placement, ainsi qu’une nouvelle façon d’établir le rendement, la méthode de calcul du taux de rendement pondéré en fonction des flux de trésorerie externes (aussi connu sous le nom de taux de rendement interne). En notre qualité de chef de file de la gestion de patrimoine au Canada, nous accueillons favorablement ces changements. Il importe que vous ayez une bonne compréhension de la valeur que vous recevez en contrepartie des frais que vous payez pour vos conseils et vos services de placement. Au cours des dernières années, nous avons adopté un certain nombre de mesures permettant de nous assurer que nous vous fournissons des renseignements clairs sur les nouvelles exigences réglementaires. Nous avons aussi pris des dispositions importantes visant à garantir que nous pourrons vous remettre des rapports du MRCC2 transparents. À RBC Gestion de patrimoine, nous sommes déterminés à offrir une expérience client exceptionnelle axée sur la gestion des placements et agrémentée d’une gamme complète de solutions de gestion de patrimoine, notamment de l’aide liée au transfert intergénérationnel du patrimoine, à la relève en entreprise et à la planification successorale. Veuillez communiquer avec votre conseiller pour obtenir des précisions sur le MRCC2 et découvrir comment nous pouvons vous aider à atteindre vos objectifs financiers. David Agnew est chef de la direction, RBC Gestion de patrimoine – Canada. 2 | RBC Dominion valeurs mobilières Plus les choses changent… par Jim Allworth Les perspectives de croissance économique aux États-Unis se sont améliorées jusqu’en 2018 après l’annonce des résultats de l’élection au pays. Des pressions haussières se sont déjà exercées sur les taux d’intérêt à long terme et le rythme de resserrement prévu par la Réserve fédérale américaine (« Fed ») s’est accéléré. L’issue du scrutin améliore aussi les perspectives de croissance des bénéfices pour les deux prochaines années. Les répercussions du changement de politique aux États-Unis sur le reste du monde sont à tout le moins incertaines. Les investisseurs doivent réévaluer la situation. Notre avis sur l’univers des placements repose sur trois thèmes interreliés : 1. Jusqu’à ce que l’on anticipe une nouvelle récession (en particulier aux États-Unis) dans un avenir immédiat, les actions devraient se voir accorder le bénéfice du doute. 2. Mis à part quelques exceptions lors du dernier siècle, les récessions sont précédées, habituellement par plusieurs trimestres, par l’arrivée d’un cycle de resserrement du crédit, soit des taux d’intérêt prohibitifs et la réticence des banques à octroyer des prêts. 3. Lorsque l’économie américaine est en croissance, elle agit comme un puissant moteur sur le reste du monde. C’est assurément le cas pour ses principaux partenaires commerciaux, comme la Chine, le Mexique et le Canada, car les importations des États-Unis en provenance de ces pays sont considérables et leur volume augmente en général plus rapidement que le PIB global. Le thème numéro 1 ci-dessus a pour corollaire que toutes les récessions aux États-Unis ont été associées à des marchés baissiers des actions. Ainsi, lorsqu’une récession se profile, mais pas avant, un investisseur doit adopter une attitude plus prudente, notamment en réduisant ses positions en actions ou en délaissant les secteurs tributaires du cycle économique au profit de ceux qui ne le sont pas. Aucune récession à l’horizon aux États-Unis Disons tout de suite que nous ne prévoyons pas de récession en 2017. Les taux d’intérêt ont amorcé une ascension et certaines banques américaines ont commencé à relever les normes de certains types de prêts. Selon nous, il faudra toutefois beaucoup de temps avant que les conditions de crédit se resserrent Suite à la page 3 Gestion de patrimoine | 3 Plus les choses changent... suite de la page 2 suffisamment pour rendre une récession inévitable. La Fed a répété qu’elle ferait preuve de « patience » avant d’adopter de nouvelles hausses de taux. Par ailleurs, les banques devraient en principe être davantage enclines à prêter, vu le creusement marqué de l’écart entre les taux d’intérêt à court et à long terme survenu très récemment. Selon des études, l’élection aux États-Unis a entraîné un solide regain de confiance des chefs de la direction, des propriétaires de petites et de moyennes entreprises et des consommateurs, ce qui laisse entrevoir un début d’année 2017 dans un climat de fort optimisme. La situation du consommateur américain, qui est très important (70 % du PIB), est très confortable, car le taux de chômage et les demandes d’assurance-emploi touchent ou avoisinent des creux de 45 ans, les salaires montent et des économies colossales de 8 billions de dollars dorment dans des comptes bancaires. Il en ressort que ce niveau de confiance élevé est justifié. Les perspectives pour 2018 semblent solides Il convient de préciser que les mesures de stimulation budgétaire proposées par le nouveau gouvernement, soit des baisses d’impôt pour les consommateurs et les entreprises, ainsi que la hausse des dépenses publiques d’infrastructures, n’auront pas beaucoup d’effets directs sur la croissance en 2017. Nos collègues des États-Unis nous assurent qu’aucun nouveau budget ne sera déposé au Congrès avant avril ou mai. Il serait étonnant que des lois soient adoptées et ratifiées avant l’été. Il faudra donc attendre plus tard durant l’année pour voir les contribuables profiter de ces sommes et les travaux commencer. Ces initiatives éperonneront davantage la croissance en 2018 en y ajoutant, selon les estimations, environ 0,75 point de pourcentage. Ce chiffre tient même compte de la probabilité que l’ampleur du train de mesures final soit de 50 % inférieure, ou plus, à celle évoquée depuis le jour de l’élection. Toutefois, ce nouvel élan donné à une économie déjà aux prises avec un marché du travail tendu et une montée des salaires pourrait inciter la Fed à accélérer le rythme des hausses de taux en 2018, mettant en péril la trajectoire économique de 2019 et de 2020. Pour l’heure, tout va bien. La progression de l’économie américaine devrait continuer au moins jusqu’en 2018 et ouvrir la voie à une reprise de la croissance des bénéfices aux États-Unis. Notre équipe responsable de la stratégie sur actions américaines prévoit que les bénéfices des sociétés du S&P 500, qui ont passé trois années consécutives à 118 $ l’action, prendront 8 % pour s’établir à 128 $ cette année et à 140 $ en 2018. Cette hausse devrait suffire à produire chaque année des rendements globaux d’au moins 10 %, dividendes compris. Incertitude sur le plan du libre-échange Les choses se corsent lorsque nous mettons de côté la situation des États-Unis pour nous pencher sur celle du reste du monde. Le nouveau gouvernement a indiqué sa volonté de revoir les relations et les accords commerciaux, notamment l’ALENA. Durant la campagne électorale, l’attention était tournée vers la Chine et le Mexique, deux pays qui enregistrent un fort excédent commercial avec les États-Unis et qui ont été accusés par le prochain gouvernement de voler des emplois au secteur manufacturier américain, notamment en dépréciant délibérément leur devise. Il est certes possible de débattre du bien-fondé de ces arguments, et d’autres concernant l’immigration, mais probablement pas en ce moment avec la nouvelle administration qui sera en place à Washington. Le Canada entretient pour sa part une relation commerciale très importante et plutôt équilibrée avec les États-Unis. On ne note également pas de transfert unidirectionnel visible d’emplois des États-Unis au Canada. Toutefois, dans un monde où prédominent les attitudes populistes portant sur ce qui est juste Pour connaître en détail nos perspectives pour les marchés mondiaux, demandez le dernier numéro de Perspectives mondiales. et injuste, et les mesures à prendre à cet égard, il n’est sans doute pas judicieux de tenir pour acquis que notre pays bénéficiera d’une exception en raison de la longue amitié qui nous unit aux États-Unis. Cela dit, nous aimons les perspectives des actions canadiennes, notamment en raison de la stabilisation apparente, voire l’amélioration, de l’important secteur de l’énergie. Il s’agit de bonnes nouvelles pour la finance, un secteur poids lourd, tout comme la hausse des taux d’intérêt à long terme survenue au cours des derniers mois. Nous continuons de recommander aux investisseurs canadiens de détenir des placements considérables dans le marché américain, où des secteurs moins bien représentés dans l’indice canadien (notamment la technologie, les soins de santé, de nombreux groupes de consommation et les produits industriels) offrent de précieux avantages sur le plan de la diversification ainsi que de nouvelles occasions. Jim Allworth est coprésident du Comité des Servicesconseils en gestion mondiale de portefeuille de RBC. 4 | RBC Dominion valeurs mobilières Cotisation au compte d’épargne libre d’impôt (CELI) pour 2017 Dès le 1er janvier 2017, les Canadiens auront la possibilité de cotiser 5 500 $ de plus à leur CELI pour profiter de la croissance à l’abri de l’impôt. Compte tenu des droits de cotisation pour les années 2009 à 2017 et de la hausse pour 2017, vous pourriez faire croître jusqu’à 52 000 $ à l’abri de l’impôt. d’impôt. La cotisation peut sembler modeste à première vue, mais la croissance composée libre d’impôt lui permet de fructifier avec le temps. Les titulaires d’un CELI peuvent verser une cotisation annuelle maximale (5 000 $ pour 2009 à 2012, 5 500 $ pour 2013 et 2014, 10 000 $ pour 2015 et 5 500 $ pour 2016 et 2017), gagner des revenus de placement, dont des intérêts, des dividendes et des gains en capital, exonérés d’impôt et même faire des retraits – à tout moment et pour quelque raison que ce soit – sans payer Tout résident canadien qui a atteint l’âge de la majorité dans sa province peut ouvrir un CELI. L’âge de la majorité est de 19 ans à Terre-Neuveet-Labrador, au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse, en ColombieBritannique, dans les Territoires du Nord-Ouest, au Yukon et au Nunavut. Il est de 18 ans dans les autres provinces. À noter que vous devez avoir un numéro d’assurance sociale pour ouvrir un CELI. Les particuliers commencent à accumuler des droits de cotisation à 18 ans, et les droits inutilisés peuvent être reportés indéfiniment. Vous pouvez continuer de verser des cotisations à votre CELI même lorsque vous êtes retraité, puisque ce compte est permanent. Pour plus de renseignements, veuillez communiquer avec votre conseiller en placement. Taux d’intérêt sur les soldes créditeurs et débiteurs au 22 décembre 2016* Comptes en $ CA Comptes en $ US Tous les soldes créditeurs 0,05 % 0,05 % Soldes débiteurs de moins de 10 000 $ 4,70 % 6,00 % Soldes débiteurs de 10 000 $ à 24 999 $ 4,45 % 5,75 % Soldes débiteurs de 25 000 $ à 49 999 $ 4,20 % 5,50 % Soldes débiteurs de 50 000 $ à 99 999 $ 3,95 % 5,25 % Soldes débiteurs de 100 000 $ et plus 3,70 % 5,00 % Tous les soldes débiteurs pour les comptes enregistrés 4,70 % Tous les soldes créditeurs pour les comptes enregistrés 0,05 % Les taux d’intérêt sur les soldes débiteurs des comptes au comptant et des comptes sur marge fluctuent en fonction des taux préférentiels de la Banque Royale, comme suit : Soldes débiteurs Taux en $ CA† Taux en $ US† Moins de 10 000 $ Taux préf. $ CA + 2,00 % Taux préf. $ US + 2,25 % De 10 000 $ à 24 999 $ Taux préf. $ CA + 1,75 % Taux préf. $ US + 2,00 % De 25 000 $ à 49 999 $ Taux préf. $ CA + 1,50 % Taux préf. $ US + 1,75 % 6,00 % De 50 000 $ à 99 999 $ Taux préf. $ CA + 1,25 % Taux préf. $ US + 1,50 % 0,05 % 100 000 $ et plus Taux préf. $ CA + 1,00 % Taux préf. $ US + 1,25 % † Fondé sur les taux préférentiels de RBC Banque Royale en vigueur le 22 décembre 2016. Taux préférentiel en $ CA = 2,70 % et taux préférentiel en $ US = 3,75 %. Les taux sont sujets à changement. * RBC se réserve le droit de modifier à son gré les taux d’intérêt. Un comité composé de personnes représentant diverses autorités au sein de RBC Dominion valeurs mobilières administre ces taux d’intérêt. Ces taux sont modifiés à l’occasion en fonction de divers facteurs, notamment, mais sans s’y limiter, les taux de la concurrence, les taux de la Banque du Canada et d’autres taux repères ou taux sur les liquidités. Les montants d’intérêt inférieurs à 5 $ ne seront ni débités ni crédités dans les comptes ordinaires et les montants d’intérêt inférieurs à 1 $ ne seront ni débités ni crédités dans les comptes des produits spéciaux. Les changements de taux de moins de 1 % seront traités le 22 du mois. Le solde de caisse journalier moyen pour le mois détermine le palier d’établissement du taux. Pour connaître les taux d’intérêt sur les soldes libellés dans une monnaie autre que le CAD ou le USD, adressez-vous à votre conseiller ou allez au www.rbcds.com/cash-margin-rates.html. Ces renseignements ne constituent pas des conseils de placement et doivent être utilisés uniquement en liaison avec une discussion avec votre conseiller en placement de RBC Dominion valeurs mobilières Inc. Ainsi, votre propre situation sera prise en considération comme il se doit et les décisions prises seront fondées sur l’information la plus récente qui soit. Les renseignements contenus dans les présentes ont été puisés à des sources jugées fiables au moment où ils ont été obtenus, mais ni RBC Dominion valeurs mobilières Inc., ni ses employés, ses agents ou ses fournisseurs de contenu ne peuvent en garantir l’exactitude ni l’intégralité. Le présent rapport ne constitue pas une offre de vente ni une sollicitation d’une offre d’achat de titres et ne doit, en aucune circonstance, être interprété comme tel. Il est fourni sur la base d’entente selon laquelle ni RBC Dominion valeurs mobilières Inc. ni ses employés, ses agents ou ses fournisseurs de contenu n’acceptent de responsabilité ou d’obligation de quelque nature que ce soit à son égard. Les inventaires de RBC Dominion valeurs mobilières Inc. peuvent parfois inclure des titres mentionnés dans les présentes. L’emploi de fonds empruntés pour financer l’achat de titres comporte plus de risques que le seul emploi de liquidités. Celui qui fait un emprunt pour acheter des titres sera tenu de rembourser cet emprunt selon les modalités convenues même si la valeur des titres achetés diminue. RBC Dominion valeurs mobilières Inc.* et la Banque Royale du Canada sont des entités juridiques distinctes et affiliées. * Membre-Fonds canadien de protection des épargnants. RBC Dominion valeurs mobilières Inc. est une société membre de RBC Gestion de patrimoine, unité d’exploitation de Banque Royale du Canada. ® Marques déposées de Banque Royale du Canada, utilisées sous licence. © RBC Dominion valeurs mobilières Inc., 2016. Tous droits réservés. 16_90083_292 94621 (12/2016)