LE SPÉCIALISTE THE FMSQ MAGAZINE Vol. 9 no. 3 – September/October 2007 SPECIAL DOSSIER THE HEALTH CARE SYSTEM REFORMING THE QUEBEC HEALTH CARE SYSTEM WORD FROM THE PRESIDENT PAGE 7 LEGAL ISSUES PAGE 8 PROFESSIONAL DEVELOPMENT PAGE 30 FÉDÉRATION DES MÉDECINS SPÉCIALISTES DU QUÉBEC L’accessibilité aujourd’hui... pour la vie! Votre médecin spécialiste MAJOR EXPANSION FOR SOGEMEC SEE PAGE 29 Depuis sa commercialisation, ENBREL® compte plus d’un million d’années-patients d’utilisa 50K Indiqué dans le traitement du psoriasis en plaques* 2 Une excellente combinaison de profil d’innocuité éprouvé et d’efficacité qui contribue à libérer vos patients Réduction significative des lésions cutanées démontrée Un profil d’innocuité établi Au 3e mois, 57 % des patients recevant 50 mg d’ENBREL deux fois par semaine ne présentaient aucun ou presque aucun psoriasis (vs 4 % des patients sous placebo; d’après l’évaluation globale statique du médecin; p < 0,0001)1,3¶ Amélioration moyenne de 70 % de la qualité de vie en 3 mois (vs 6 % pour le placebo; DLQI; p < 0,0001)1,4¶¶ Un profil d’innocuité semblable à celui observé avec le placebo dans le cadre des essais cliniques1 Aucun cas de tuberculose n’a été observé lors d’essais cliniques1† Il n’est pas nécessaire de procéder régulièrement à des tests de laboratoire – Voir la monographie pour les mises en garde importantes en ce qui concerne les infections et les cancers – Il n’est pas nécessaire d’effectuer des tests des fonctions hépatique et rénale ni de surveiller les taux de lymphocytes T ß † De rares cas de tuberculose ont été signalés après un traitement par un antagoniste du TNF, depuis la commercialisation du médicament. On devrait envisager le dépistage de la tuberculose latente chez les candidats à un traitement par un antagoniste du TNF, notamment chez ceux qui présentent des facteurs de risque connus de réactivation de la tuberculose. Une réactivation de la tuberculose est possible après la mise en route d’un traitement par un antagoniste du TNF; toutefois, les sujets qui avaient des antécédents de tuberculose et qui ont reçu un traitement par ENBREL pendant les essais cliniques n’ont présenté aucune réactivation de leur maladie au cours de ces essais1. Le taux d’infections graves pour la sixième année était de 0,016 (n = 425). Une longue expérience Utilisé par plus de 450 000 patients dans le monde pour ses diverses indications5 Utilisé depuis 6 ans dans la pratique au Canada, 14 ans d’expérience dans le monde5 ENBREL est indiqué pour traiter les adultes atteints d’une forme chronique, modérée ou grave, de psoriasis en plaques dont le cas relève d’un traitement général ou de la photothérapie. ENBREL est indiqué pour atténuer les signes et les symptômes des poussées évolutives des formes modérées ou graves de la polyarthrite rhumatoïde et de l’arthrite psoriasique chez les adultes, inhiber la détérioration structurale provoquée par ces poussées et améliorer la fonction physique chez ces patients. Le traitement par ENBREL peut être instauré en association avec le méthotrexate chez les adultes ou être utilisé seul pour traiter la polyarthrite rhumatoïde et l’arthrite psoriasique. ENBREL est indiqué pour atténuer les signes et les symptômes des poussées évolutives des formes modérées ou graves de l’arthrite chronique juvénile polyarticulaire chez les patients âgés de 4 à 17 ans qui n’ont pas réagi de façon satisfaisante à au moins un traitement antirhumatismal de fond. ENBREL est également indiqué pour atténuer les signes et les symptômes des poussées évolutives de la spondylarthrite ankylosante. ENBREL est contre-indiqué chez les patients souffrant ou risquant de souffrir d’un état septique, les patients porteurs du VIH ou présentant une immunodépression notamment, et dans les cas d’hypersensibilité connue à ce produit ou à l’un de ses composants, quel qu’il soit. Les réactions indésirables signalées dans le cadre des essais portant sur le psoriasis en plaques étaient semblables à celles signalées dans le cadre des essais cliniques portant sur la polyarthrite rhumatoïde. Les effets indésirables survenus le plus souvent chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde au cours des essais contrôlés par placebo étaient les réactions au point d’injection (37 %), les infections (35 %), les maux de tête (3 %), les étourdissements (3 %) et les éruptions cutanées (3 %). Chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, les effets indésirables graves les plus souvent observés étaient les infections et les cancers. Parmi les infections graves contractées par les sujets traités par ENBREL lors des essais cliniques réalisés sur le psoriasis en plaques, on trouve les suivantes : cellulite, gastroentérite, pneumonie, abcès et ostéomyélite. Des infections graves, y compris des états septiques et la tuberculose, ont été signalées chez des patients traités avec des antagonistes du TNF, y compris ENBREL. L’apparition d’une infection grave ou d’un état septique commande l’arrêt du traitement par ENBREL. Toute infection évolutive, qu’elle soit chronique ou localisée, exclut la mise en route d’un traitement par ENBREL. La prudence est de mise quand on envisage d’administrer ENBREL à un patient ayant des antécédents d’infections récidivantes ou latentes, comme la tuberculose, ou à un patient atteint d’une affection sous-jacente susceptible de le prédisposer aux infections, comme un diabète avancé ou mal maîtrisé. Selon des rapports de pharmacovigilance, des infections graves, parfois mortelles, ont été signalées peu souvent chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde. Un bon nombre des infections graves sont survenues chez des patients recevant un traitement immunosuppresseur concomitant, un facteur qui, ajouté à leur maladie sous-jacente, était susceptible de les prédisposer aux infections. Les patients qui contractent une nouvelle infection pendant un traitement par ENBREL doivent être surveillés de près. Selon des études de pharmacovigilance portant sur des patients atteints d’arthrite chronique juvénile, des infections graves ont été signalées chez environ 3 % des patients. Des cas d’état septique ont également été signalés dans le cadre des activités de pharmacovigilance (0,8 %). De très rares cas de réactivation du virus de l’hépatite B (VHB) ont été signalés chez des patients traités par des antagonistes du TNF. Dans la majorité des cas, les patients recevaient aussi d’autres médicaments immunosuppresseurs. La prescription d’ENBREL à un patient qui est porteur du VHB exige la prudence. Voir la monographie pour les renseignements thérapeutiques complets. ENBREL et Enliven sont des marques déposées d’Immunex Corporation. SureClick est une marque de commerce d’Immunex Corporation. Indiqué pour traiter les adultes atteints d’une forme chronique, modérée ou grave, de psoriasis en plaques dont le cas relève d’un traitement général ou de la photothérapie1. ¶ Étude à double insu et contrôlée par placebo portant sur des adultes atteints d’une forme chronique de psoriasis en plaques stable touchant au moins 10 % de la surface corporelle et présentant un indice PASI de 10 ou plus, répartis aléatoirement pour recevoir 50 mg d’ENBREL par voie sous-cutanée (n = 194) ou un placebo (n = 193), 2 fois par semaine, pendant 3 mois. Les appréciations « aucun psoriasis » et « presque aucun psoriasis » correspondaient aux scores de 0 et de 1 sur une échelle de 0 à 5, d’après l’évaluation globale statique du médecin1,3. ¶¶ Étude à double insu et contrôlée par placebo portant sur des adultes atteints d’une forme chronique de psoriasis en plaques stable touchant au moins 10 % de la surface corporelle et présentant un indice PASI de 10 ou plus, répartis aléatoirement pour recevoir 50 mg d’ENBREL par voie sous-cutanée (n = 194) ou un placebo (n = 193), 2 fois par semaine, pendant 3 mois, d’après l’indice dermatologique de la qualité de vie (DLQI )1,4. ß Les porteurs du virus de l’hépatite B doivent faire l’objet d’une étroite surveillance pendant tout le traitement et plusieurs mois après l’arrêt du traitement, en vue de détecter les signes cliniques et biologiques d’une infection évolutive. * Références : 1. Monographie d’ENBREL, Amgen Canada Inc. et Wyeth Canada, 21 mars 2007. 2. IMS, Custom Projected Prescription Data for Specialty Rx Markets (Custom PRx), février 2007. 3. Papp KA, et al. A global phase III, randomized, controlled trial of etanercept in psoriasis: safety, efficacy, and effect of dose reduction. Br J Dermatol 2005;152:1304-12. 4. Krueger G, et al. Patient-reported outcomes of psoriasis improvement with etanercept therapy: results of a randomized phase III trial. Br J Dermatol 2005;153:1192-99. 5. Données internes, Amgen Canada Inc. Maintenant disponible Auto-injecteur SureClickMC ENBREL Les services : des services de soutien diversifiés offerts aux patients traités par ENBREL 1-877-9ENBREL (1-877-936-2735) www.enbrel.ca Un choix clair UN TRAITEMENT D’APPOINT S’IMPOSE #1 des cannabinoïdes oraux distribués aux patients† 25 ans d’expérience clinique au Canada Remboursé par tous les régimes provinciaux à travers le Canada, sauf l’Î.P.E.‡ ‡ Relatifs aux teneurs 0,5 mg et 1 mg. Médicament d’exception en Saskatchewan. CESAMET (nabilone) est indiqué pour le traitement de la nausée et du vomissement aigus liés à la chimiothérapie anticancéreuse. N CESAMET est contre-indiqué pour les patients particulièrement sensibles à la marijuana ou à d’autres cannabinoïdes, de même que pour les patients ayant des antécédents de réactions psychotiques. N CESAMET doit être prescrit avec une extrême précaution aux patients atteints d’un dysfonctionnement grave du foie ou ayant des antécédents de troubles affectifs non psychotiques. Les effets secondaires les plus fréquents du nabilone et leur incidence observée dans le cadre d’essais cliniques sont les suivants : somnolence (66,0 %), vertige (58,8 %), agitation psychologique (38,8 %), sécheresse de la bouche (21,6 %). Veuillez consulter la monographie de produit pour une information complète sur les mises en garde, les précautions, les effets secondaires et la posologie.1 N MD MD MD †IMS Health Canada : Canadian Compuscript Audit, données mensuelles, août 2005 – septembre 2006, prescriptions totales distribuées. 0,5 mg Service à la clientèle 1-800-361-4261 1 mg LE SPÉCIALISTE MAGAZINE DE LA FÉDÉRATION DES MÉDECINS SPÉCIALISTES DU QUÉBEC EDITORIAL COMMITTEE Dr. Bernard Bissonnette Dr. Maurice Boudreault Dr. Daniel Doyle Me Sylvain Bellavance Nicole Pelletier, APR, Delegated Publisher Patricia Kéroack, Communication Consultant and Responsible for publications REVISION Angèle L’Heureux Sommaire 7 Word from the President 8 Legal Issues GRAPHIC DESIGNER Dominic Armand TRANSLATION Anne Trindall PRINTING Alter Ego Productions Graphiques 13 SPECIAL DOSSIER SPÉCIAL DOSSIER The Health Care System Reforming the Quebec Health Care System PUBLICITY Septembre 2007 Issue Sylvie Lauzon et associés Next Issues France Cadieux Tel. : 514-350-5274 ou 1-800-561-0703 Fax: 514-350-5175 [email protected] CIRCULATION 12 000 copies 23 In the News 25 Great Names in Quebec Medicine 26 Groupe Fonds des professionnels 28 Sogemec Assurances 30 Professional Development 32 Le Spécialiste Was There 35 Mot du président PUBLICATIONS MAIL Mailing Indicia 40063082 LEGAL DEPOSIT 3rd quarter 2007 Bibliothèque nationale du Québec ISSN 1206-2081 Le Spécialiste is published 4 times per year by the Fédération des médecins spécialistes du Québec : 2, Complexe Desjardins, porte 3000, C.P. 216, succ. Desjardins, Montréal (Québec) H5B 1G8 Tel.: 514-350-5000 Fax: 514-350-5175 Internet: www.fmsq.org E-Mail: [email protected] All pharmaceutical product advertisement's have been approved by the Pharmaceutical Advertising Advisory Board (PAAB). The Fédération des médecins spécialistes du Québec represents the following specialties: Allergy and Clinical Immunology, Anesthesiology, Cardiac Surgery, Cardiology, Community Health, Dermatology, Diagnostic Radiology, Emergency Medicine, Endocrinology, Gastroenterology, General Surgery, Geriatrics, Hematology and Medical Oncology, Internal Medicine, Medical Biochemistry, Medical Genetics, Medical Microbiology and Infectious Diseases, Nephrology, Neurology, Neurology, Nuclear Medicine, Obstetrics and Gynecology, Ophthalmology, Orthopedics, Otorhinolaryngology, Pathology, Pediatrics, Physiatry, Plastic Surgery, Pneumology, Psychiatry, Radiation Oncology, Rheumatology and Urology. The authors of signed articles are sole responsible for the opinions expressed therein. LE SPÉCIALISTE · VOL. 9 no. 3 · September/October 2007 5 WORD FROM THE PRESIDENT DR. GAÉTAN BARRETTE Life is not a bed of roses e have just closed one of the most vigorous years in the Federation’s history. We have reached an agreement that significantly reduces the gap between the remuneration received by Quebec medical specialists and the average received by physicians elsewhere in Canada. It is crucial, however, that we never repeat the process that landed us in the situation in which we found ourselves this time last year. Ironically, the agreement was reached just a few days after the passing of Dr. Raymond Robillard, the founder and first president of the FMSQ. Today, we want to pay him a last tribute, noting that at that time, the conditions then considered to favour medical specialists – i.e., the difference with Ontario – were similar to those that we have just negotiated!!! W That being said, the greatest danger we now face could be called postictal in nature. Today’s events are in fact the consequence of a past that led us slowly but inexorably to a gross gap in remuneration versus the rest of Canada of nearly 55% (as at April 1, 2007). We must always remember that this difference was created by tiny reductions in percentage points each year. There is no question of us resting on our laurels or taking a breathing space, because we are now starting to prepare the new campaign to prevent a recurrence of the gap in compensation. We must, of course, hope that our agreement will mark the beginning of a new era in our relationship with the government, and that it will be based on similar and mutual objectives regarding the quality of medical practice, for the ultimate benefit of our patients, while at the same time respecting our relative Canadian economic value. That is what we hope. The next round of negotiations will begin in 2009 – virtually tomorrow. The dynamics this time will no doubt be completely different, for a number of reasons. First of all, the context will not be the same. A majority government should be in place, whatever the party. It is reasonable to think that that government will be in the early stages or midway through its term. Also, the public sector as a whole, still governed by Bill 142, will also be in negotiations in 2010. But, above all, we must not look for any change in the way the debate is conducted. On the contrary, we must expect the government to adjust its approach based on the arguments we have used – i.e. parity with the rest of Canada. Our cause was, and still is, just, well-founded and reasonable. But the problem may be addressed differently. For example, we are already hearing snippets of a new approach based not on nominal parity (even after weighting) but on parity of purchasing power. That could be an interesting concept which may well change the tenor of the debate. It does not surprise us to learn that a great deal of preparatory work is already under way in this area. The studies cover all sectors of society, because all sectors will no doubt make use of our arguments. A new situation in 2009-2010. New discussions. A new approach. Exhaustion? Not in the least! Mobilization? Yes! Why? Because, as we have said, the 55% difference in compensation grew from simple percentage points and sometimes fractions of percentage points: 1% instead of 1.5%, 0% instead of 2%. That alone should be sufficient to keep us primed to take action, in a climate which we hope will be better from now on. As far as today is concerned, a couple of things are very clear. It is always better to meet life head on and, from a professional union point of view, we should never expect it to be a sweet-smelling bed of roses... FMSQ mourns over the loss of its founder Founder of the FMSQ, Dr. Raymond Robillard, has died Saturday, August 25, at the age of 80. Doctor Robillard was a true forerunner. He took, in 1965, the initiative of regrouping medical specialists in order to negotiate on an equal footing with the government. He will have fought against bureaucratization of the medical practice and defended medical specialist’s work. Dr. Robillard has given the FMSQ its soul and mission which is still very actual: to defend the fee-for-service remuneration, patients and doctor’s free choice, doctor’s participation to the Health insurance plan. The FMSQ has lost its founder, a visionary and a leader. On behalf of the FMSQ, I wish to offer our deepest condolences to his family, friends and relatives. LE SPÉCIALISTE · VOL. 9 no. 3 · September/October 2007 7 LEGAL ISSUES ME SYLVAIN BELLAVANCE DIRECTOR, LEGAL AFFAIRS A turning point in our negociations Although debated and discussed during previous years, it was in March 2002 that the difference in compensation received by medical specialists in Quebec versus the Canadian average became the chief issue in FMSQ negotiations. The “Canadian Comparison (or Parity)” dossier was launched. It was to become the subject of heated negotiations and conflict during the next five years. The agreement that has just been reached represents a momentous step in this regard. he Canadian comparison approach was intended to correct the detrimental effect of the government’s remuneration policy over a number of years. At first, this policy consisted in leaving groups of “privileged” workers to one side and, subsequently, evolved into offering the same conditions to all groups regardless of their individual problems. For instance, if the increase was to be 2%, that amount applied to all government employees, professionals and non-professionals alike, whether physicians, teachers, civil servants, police officers, etc. If the amount was a 5% cut, the same system applied. T As there was a significant increase in both patient care and the number of medical specialists over several decades, this pay policy had a substantial impact on the level of compensation received by Quebec medical specialists. They have been in a unique situation for some years now. No group of this size warranted such great differences in compensation. This was brought out in the 2004 report of the Remuneration Study Committee and the work of the Mediation Group in 2007. [MEDICAL SPECIALISTS] HAVE BEEN IN A UNIQUE SITUATION FOR SOME YEARS NOW. NO GROUP OF THIS SIZE WARRANTED SUCH GREAT DIFFERENCES IN COMPENSATION. The Mediation Group’s first task was to identify the gross difference between the remuneration received by Quebec medical specialists and the Canadian average. It was difficult to arrive at an exact figure given the various methods used to pay medical specialists and the data available. However, an analysis of the data showed the realistic difference as at April 1, 2007 to be 50% to 55% of the Canadian average. 8 LE SPÉCIALISTE · VOL. 9 no. 3 · September/October 2007 No other major group has found itself in such a position! When comparing other Quebec groups against the Canadian average, there is a clear difference. Police officers, nurses and teachers in Quebec, to name these groups alone, are all paid less. But not to the same degree. The differences are 8%, 12%, 14% and sometimes even slightly more, but never 50 to 55%. Even general practitioners are not in this situation. The mediator’s initial work therefore showed that the situation relating to medical specialists is unique. The Group’s second task was to determine the reasonable difference that could be accepted by medical specialists, given the specific conditions existing in Quebec. Various factors were analyzed. Collective wealth, average weekly pay, gross domestic product per inhabitant, cost of living, physicians’ workload, the government’s ability to pay, Quebec’s debt load, etc. Each of these factors had an impact on the “reasonable difference”, setting it at 8% in some cases, or 12%, 18% or even 23%. It was here that the FMSQ and government viewpoints diverged to such an extent that no precise figure could be reached. The third task undertaken by the Mediation Group identified measures designed to improve access to care, conditions of practice and the organization of care. As the parties were keenly aware of the desperate problems in specialized medicine, a series of measures was rapidly identified. Although the mediation process proved both difficult and uncertain, a final blitz before the deadline date enabled the Federation to reach an agreement favorable to medical specialists. We must also bear in mind that negotiations to renew the Master Agreement for 2010 and subsequent years will commence in 2009. It will be important for increases at that time (which will be in addition to those now obtained) to be at the same level as those received in the other provinces, in order to avoid widening the difference in compensation once again. The present agreement marks a turning point in our negotiations with the government. It confirms that comparison with the other Canadian provinces is crucial to determining During the press conference held on September 18, Dr. Gaétan Barrette comments the agreement interveined Quebec’s medical specialists’ level of with government hereby represented by Ministers Philippe Couillard and Monique Jérôme-Forget. compensation. This is a sine qua non for a group like medical specialists, who are trained in accordance with Canadian standards and whose This provides as follows: expertise is sought in all provinces. The Maritime provinces are comparable to each other, as are the Prairie provinces, • A further 10% adjustment, in addition to the 15% already and Ontario and British Columbia are comparable to Alberta. obtained last December, representing a fee adjustment of Quebec must follow the same route. This approach allows more than 25%, to be spread over the next eight years, Quebec to be competitive when recruiting the medical staff starting April 1, 2008. necessary to deliver the care required by the population. • A $240 million envelope to finance various compensation The government has finally recognized that negotiations with measures designed to facilitate patients’ access to care, the medical specialists called for specific solutions to resolve improve physicians’ conditions of practice and achieve their specific problems. Other groups negotiating with the greater efficiency in the organization of care. government may well envy this agreement. But, we can never • An additional maximum budget of 1% for investigators, in order repeat it too often: the situation in which medical specialists to promote the expansion of medical research in Quebec. find themselves is unique, given the magnitude of the difference in compensation. Moreover, a certain degree of This agreement will substantially reduce the difference in disparity with the Canadian average still exists, particularly as medical specialists’ level of compensation versus the rest of far as Quebec’s economic reality is concerned. If this reality Canada and, at the same time, improve patient access to is disregarded during other groups’ negotiations, medical specialized medical care. The difference in compensation specialists will be entitled to demand equivalent treatment. should now be at a level comparable with that of other professional and non-professional workers in Quebec and be competitive with compensation received by medical LS specialists in the other provinces. Changes in compensation must, however, be monitored on a regular basis. LE SPÉCIALISTE · VOL. 9 no. 3 · September/October 2007 9 10-7/8” 10-3/4” 10-1/2” 1 1 1 1 COLOUR: CMYK COORDINATOR: Louise Smith BLEED: 16-3/4 x 11-3/8 TRIM: multiple marks PREPRESS: Ogilvy Delivery Support (416) 945-2388 LIVE: 15 x 10" JOB: PH7PACO1286P 03 Une nouvelle façon plus simple d’obtenir de l’information sur les produits. Demandez et vous recevrez. C’est chose faite. Le Conseil consultatif de publici pharmaceutique (CCPP) a modifié le format des publicités pharmaceutiques po vous aider à y voir plus clair dans le dédale des textes en caractères fins. Non seuleme avons-nous réduit la quantité de texte en petits caractères dans les annonces, ma nous avons aussi ajouté un onglet qui vous amène directement à l’informatio pertinente sur le produit. Vous constaterez alors que le Sommaire posologique a é divisé en catégories pratiques. 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I Le Spécialiste wanted to invite its readers to a global reflexion while presenting some of the FMSQ’s position who will, as an important Health actor, participate actively to the Health Summit. In this issue, you will find texts designed to open the discussion on issues concerning the health care system. An interview with Dr. Gaétan Barrette, President of the FMSQ, will give readers his view of the major issues affecting medical practice during a period of transition. We have invited the presidents of the various medical specialist associations to give their opinion on the health care system and trace its failures. The FMSQ’s Conditions of Practice working group also gives its view, together with possible solutions that could realistically help to improve the functioning of specialized medicine and meet the new needs in specialized medicine. LE SPÉCIALISTE · VOL. 9 no. 3 · September/October 2007 13 Special Dossier: HEALTH CARE SYSTEM Interview and text by Nicole Pelletier A Few Thoughts of the FMSQ President on the Health Care System An Interview with Dr. Gaétan Barrette S L Dr. Barrette, if you had to describe the present system, what would you say? GB The quality of the medicine practised in Quebec is excellent. But it is troubled, and profound changes are under way. S L S L GB The quality of the practice of specialized medicine will depend on three factors: staffing, remuneration and what we traditionally know as conditions of practice – i.e. the human, material and technological resources that support us. We can even add a fourth factor – organization of the health network – which will become a prime element when dealing with conditions of practice. What do you consider to be the main reasons for this trouble and profound change? GB The reasons are classic ones, and everyone knows what they are. The needs of the population, medical obligations and human/technological resources lack synchronization. In other words, while needs are increasing and technology is advancing in all medical sectors, we have experienced a decrease in the numbers of medical staff numbers and in the allocation of resource budgets. This is a deadly combination. I can see 3 phases over the next 20 years. We are already in the initial phase, with problems caused by the government’s poor communication of its intentions to both the general public and the medical community. Between 2010 and 2020, we should enter an accelerated phase, followed by a stabilization phase. S L What is the Federation’s role during this transition period? GB Our primary role is to put the appropriate guideposts in place right now, so that we can ensure the situation will become normalized over the three phases mentioned. 14 LE SPÉCIALISTE · VOL. 9 no. 3 · September/October 2007 What does that mean more specifically for specialized medicine? If a snag occurs with any one of the factors, it will in a way block what comes after. It is therefore important to understand that, for medical specialists, everything cannot be right in one sector and wrong in another. We cannot be well paid, yet have conditions of practice that are unacceptable. We cannot have fantastic conditions of practice and be poorly paid. S L During this transition period, will medical staffing remain synonymous with shortfall? GB When we look at medical staffing, it is clear that we will continue to have functional, real, specific and quantitative shortages over the course of the next 20 years. S L Will compensation still be at the core of the debate? GB The compensation exercise that resulted in us going to mediation with the government should guarantee stability in this area for the future, particularly since the next round of negotiations will start in 2010. We will learn by then whether the next 20 years will be 20 years of war rather than 20 years of peace and normal relationship. S L Likewise, just how far should the availability of public services go? GB The question is more whether we want to introduce mechanisms to define the basket of services. This can depend on economic factors or upon choice as in the case of drug insurance where selected drugs are covered by the government insurance plan rather than the entire pharmacopeia. S L S L Will the conditions of medical practice be reviewed? GB Yes, but to what degree? The government has had the courage to restrict inclusions in the drug insurance plan. This is a first step, and did not cause a great furore within our society; the next step will be to do the same thing with services. Some restrictions may have little impact on costs and the public as a whole, while others could have a significant impact. That is the problem. GB We must expect reorganization on the part of the paying party. The government is clearly moving towards the mass purchase of activities. This is a very important point. The government will create competition not only between hospitals and the medical community (which it cannot do at the moment) but also between hospitals and external authorities. We must hope that these entities will come under the authority of groups of physicians. And, while on this subject, medical specialists will have to decide whether to be masters of their fate or hand over the reins of their profession to third parties. S L Where do medical specialists come in this new organization? GB They must actively agree to decisions made concerning them. It is imperative they become involved in medicoadministrative duties, this is one of the reasons for our fight with regard to remuneration. I am convinced that the management of medicine by medical specialists is the best possible model for both physicians and their patients. S L What place does private care have in this transition? In a society like ours, can we consider limiting government supply during this transition? S L When improving the system, how important is upgrading technology? GB There are two parts to this question. Let’s look first at the access to new technology. We cannot foresee what the pharmaceutical industry will put on the market from a purely technological and technical point of view. Up to a certain point therefore medical practice is becoming increasingly dependent on technological progress. Thirty years ago, no one foresaw the advent of scanners and magnetic resonance. No one foresaw that we would be using stents in coronary disease. The arrival and impact of new technology is everywhere, in cardiology, genetics, pharmacology, gastroenterology... It creates new activities, changes the whole profile of medical practice and, obviously, there are related costs. I know from experience that it is more a question of multiplication than addition! (more page 16) GB As I read it, it is fairly obvious that we are moving towards a greater degree of co-payment. This is a very important factor if we are to achieve the flexibility necessary to function outside hospitals per se. Private care has a supporting role to pay with regard to the government system. LE SPÉCIALISTE · VOL. 9 no. 3 · September/October 2007 15 Special Dossier: HEALTH CARE SYSTEM As far as maintaining the level of technology in hospitals is concerned, governments have been very weak in this area so far, except for the last federal (not provincial) government which in the year 2000 distributed money for the specific purpose of upgrading technology in hospitals. Large sums are now being invested in technology by all specialties in the network. However, even though it knows that federal transfers will cease as of 2008, the Quebec government has never ever set aside the amounts required to just upgrade equipment, even though the cost is known. For example, taking specialties in Quebec as a whole, we know that from intensive care beds to magnetic resonance to operating rooms, it will cost $80 to $100 million in any given year to keep support technology up to standard and acquire new technology. I know that the Quebec government has never set aside any monies for the specific purpose of maintaining hospital equipment. This is very serious, because it will affect medical practice. And we should realize that $100 million is a just a drop in the health care ocean. S L What will happen about accessory costs? Thirty years ago, it was decided that health insurance would not cover certain overheads related to medical procedures performed in the doctor’s office, meaning that medications are not covered under accessory costs today. If we take tendinitis infiltration, for example, the local anesthetic and anti-inflammatory medication are not paid. Yet infiltration based on a clear diagnosis is a necessary, medical procedure and requires a local anesthetic and an anti-inflammatory. It is not, therefore, an accessory cost. It is a direct overhead for the physician, but an unbudgeted expenditure for the government. I think, therefore, that patients or end-users must participate. This will bring about a new dynamic, particularly with regard to effacing the detrimental effect that politics has on the management of physicians’ office operating expenses. These costs are influenced by two things: the market and politics. Politics has always prevented medical specialists from being able to adjust the market. Yet, neither the government nor voters can control this market … and especially not the government. Accessory costs, which should instead be called “patient participation”, would provide the flexibility necessary for us to adjust to the realities of the market. This is crucial. GB The government’s expression “accessory costs” is very unfortunate. “Accessory” means secondary, even superfluous and unnecessary, whereas the so-called accessory costs, those authorized in the Master Agreement, cover normal operating expenses incurred in a physician’s practice. We should be speaking about operating expenses or overheads related to medical practice. In the past, overheads incurred by medical specialists practising outside hospitals have been poorly dealt with, in every sense, because the simple fact that they are not indexed to the cost of living has endangered the practice of many such medical specialists. 16 LE SPÉCIALISTE · VOL. 9 no. 3 · September/October 2007 S L What do you think about the term “health tax”? GB It has nothing to do with health. S L And what about a deterrent fee? GB This is a poor choice of words, as well. We should, instead, talk about co-payment which should exist and would have an impact in various ways. It makes people aware and has a moderating effect… it is the same principle as for a deductible. It gives the flexibility necessary to cover office operating expenses, and also allows some offices to play a role in certain sectors that were previously closed to them. S L Co-payment exists elsewhere, in particular in Europe. Why do we not introduce it here? GB It’s a question of dogma. Let’s forget the anecdotes about Cuba and North Korea, which are dictatorships. Canada is the only democratic, industrialized country in the world where this dogma exists. S L S L GB Let’s take the example of diabetes, which is increasing and has ramifications that touch many sectors. The No. 1 problem with diabetes is control. It is a disorder that requires care, treatment, medication, complementary examinations. At times it can require surgery, cardiology, ophthalmology. The cause of diabetes is simple, but it can become complicated. The goal in this particular case is precisely to try not to let matters get that far and, if it does happen, to deal with it using the appropriate resources in a timely fashion. Diabetic patients who have just been diagnosed and as yet have no complications do not need the systematic intervention of an endocrinologist. This specialist should be responsible for a team that looks after diabetic patients without him/her having to treat each patient personally. What will overturn it? GB Pressure has to be applied by the medical community, the health sector. The only entity that can change things is the federal government. It will happen when the provinces reach a breaking point. We are beginning to see a breakaway in certain provinces right now. S L And how does the patient benefit? What about Quebec? GB I think that Quebec has gone furthest down this road, but it is not alone. Saskatchewan, which is the cradle of health care in Canada, is talking about it. British Columbia and New Brunswick are, too. S L Regardless of the term used, isn’t it another hidden tax in the mind of Quebecers? GB Co-payment is a sort of additional, indirect tax levied at the point of service. Quebecers already know about that. And if this concept were to be accepted tomorrow morning, I think it would simply be a matter of actually giving a name to an existing fact of life. I would say that the only thing holding politicians back right now is the term itself! S L Multidisciplinarity is that… provided that each member’s role and responsibilities are clear. The system does not allow that today, whether with regard to assignment payments or resources. S L And, a few final words, Dr. Barrette. GB This all describes the profound period of transition we are now entering. The accelerated phase will arrive, but nothing will happen if medical specialists do not take part. And we will not participate if we are not treated properly – in other words, if medical specialists are not paid as they should be. S L Can you give a concrete example of a change in how medicine functions? GB There have been many clinical, practical and technological changes engendered by upheavals and opportunities. I think that, more than ever before, medical specialists must be fully aware of how they use their expertise and the time available to them. Medical procedures must be seen as specialized medical services. Medical specialists must lead and supervise a multidisciplinary care and treatment team for the benefit of the patient but also all the other actors in the health system. LE SPÉCIALISTE · VOL. 9 no. 3 · September/October 2007 17 Special Dossier: HEALTH CARE SYSTEM Interviews by Richard-Pierre Caron Text by Patricia Kéroack Playback: What do the presidents of medical specialties have to say? Everyone has something to say about Quebec’s health system, whether it is about their own or other people’s experiences, opinions about what should be done to improve it. Le Spécialiste invited the presidents of the FMSQ affiliated medical associations to share their thoughts about the health system as it stands at present and its impact on their specialties. We wish to thank all the presidents who took their time to talk or write to us during the preparation of this article. Our thanks also to all those who asked their members to forward their comments to us. Because of space limitations, we are only able to give the basics of what was said, without attribution. A ll the comments received had a common denominator: anger, if not outright revolt against a disjointed, over-bureaucratized system, run by people who seem totally divorced from reality. Over and above budget problems, grievous salary disparities, the lack of both human and material resources, all respondents identified one major loser: the patient. He is the one who has to pay for a flagrant lack of resources, hasty administrative decisions made to attract votes or improve images, etc. In short, patients lose more than they gain from the present system, while they should in fact be the focus of everyone’s concern. 18 LE SPÉCIALISTE · VOL. 9 no. 3 · September/October 2007 Over to the Presidents Chronic lack of resources The chronic lack of medical staff is alarming in many sectors, but technical resources, tools, equipment and financing are also lacking. Band-aid solutions are applied in an attempt to solve problems quickly; one-off replacements are made, the pace of operations is increased in some sectors at the expense of others, temporary premiums are paid out. None of this solves problems over the long-term; everything is oriented towards a quick fix. Medical and paramedical resources are exhausted because of the backbreaking load and extreme pressure. Motivation is nonexistent. The Minister of Health recognizes the lack of resources, but takes no action to find a fundamental solution to the problems that occur. Everyone in the system should be recognized at their true worth and paid accordingly. Such measures are vital if their confidence is to be regained – and this applies to patients and medical/paramedical staff alike. Inadequate remuneration has had and will obviously continue to have a detrimental effect until the question of parity with other medical and paramedical resources is completely settled. In the meantime, innumerable resources are fleeing Quebec, resources that are desperately needed and cannot be replaced. When shortages exist, it is folly to tie purely vote-getting measures to actual conditions in the field. Access to private health care continues to gain acceptance. But is it really a cure-all? No one is truly opposed to an improvement in patient services, but we should not rob Peter to pay Paul. Private care will improve access to relatively straightforward surgery. What it will not solve is the problem of access to or the treatment of heavy, complex cases, and these are where the money goes. Gaps in service will still occur and other problems will arise. Dogmatic attitudes should be abandoned and the most efficient and effective solutions found for the greater good of all concerned. Postoperative support is also lacking to a large extent. For example, in at least one surgical specialty, patients have to rely on private services for postoperative follow-up. Patients receive exemplary care while in the hospital system but, once they are discharged, they fall into a vast vacuum. All the other provinces have programs and financial support specifically for the rehabilitation of those patients. Many of these people require help in changing their lifestyles, improving their health and thus preventing other problems. It is simple, and vital to the health of the population as a whole! Our population is aging and the applicable services should be adjusted accordingly. Many elderly people are no longer independent, have comorbidity factors and chronic, sometimes multisystemic conditions. Most have no family support. They take a gamut of medications and do not understand drug interactions or the treatment plan they have been given. Measures have to be taken to ensure that such patients are closely followed or, sooner or later, they will find themselves in a hospital emergency room and further clogging the system, much against their will. They occupy gurneys and acute-care beds. Yet there should be an intermediate structure for patients who require chronic follow-up but do not need placement in long-term residences or shelters, a structure that ensures treatment plans are followed and avoids patients returning to emergency rooms for non-urgent reasons. Too much bureaucracy, too little vision Poor patient management Whatever else is said, medical care in Quebec is of a very high quality today. However, the problem is access to such care, getting into the system. If a patient is to receive treatment, there has to be an admission structure. At present, it is difficult to operate on the patients already on the waiting lists, because of a lack of resources, with a dearth of support technology, specialized personnel, intensive care beds, rehabilitation followup, medical equipment, etc. Patients are hospitalized for lengthy periods of time until they can undergo surgery. They occupy beds while awaiting their operation, needlessly clogging the system. It is a repeat of the situation we faced in 1999, only worse! A government Health Department should be able to lay down clear guidelines which are applied across the board. At present, even in the most mundane cases, specialists have to persuade each level, each entity, each administration. This can be cumbersome and repetitive. Worse still, it creates disparities and unequal service between hospitals and between regions. If an administrative change occurs, everything goes back to zero … once again, as always, to the detriment of patients. The whole process is complicated and inefficient. Managers and practitioners do not look at things the same way or speak the same language. Problems recur year after year, crisis after crisis. People lose all motivation and become frustrated. LE SPÉCIALISTE · VOL. 9 no. 3 · September/October 2007 19 Special Dossier: HEALTH CARE SYSTEM Bureaucracy presents a vast problem in and of itself. Programs conflict with others or are incompatible. Better planning that takes the imperatives of actual practice into account could easily cut costs and be more profitable. Budgets are treated as separate entities: one budget for this, one budget for that. Better planning could lead to substantial economies of scale. For example, why change the title “Régie” to today’s “Agences”? How much did it cost and what difference did it make in the final analysis? The same problems have been featured on the agendas of Board of Directors’ and innumerable committee meetings for the last twenty years. Medicine has made gigantic strides in terms of science; it now needs to develop new methods of organization. Medical specialists treat complex pathologies and perform wonders in saving lives. But who looks after their patients’ follow-up and daily lives afterwards? Underfunding of the health system The statistics all show that the health system is chronically underfunded in both Quebec and the rest of Canada. This is a complicated problem and requires more than a simple injection of money. Underfunding has created vacuums. Matters have to be changed, ways of functioning reviewed, along with old habits and, above all, attitudes. And, since the bureaucratic structure itself is both top-heavy and complicated, it drains away vast amounts of money. Better financial management and a true appreciation of patients’ situations would greatly improve the system and allow money to be channelled to the proper place. If monies were managed in a better fashion, there would be more services at the same cost. There is a lack of imputability: people must become responsible of their decisions and gestures. We must also learn to privilege simple solutions. Having access to good computer resources is an example. this could help save time ... and money. Actually, we are working with systems that aren't capable of communicating from one to another. 20 LE SPÉCIALISTE · VOL. 9 no. 3 · September/October 2007 If I were Minister of Health? We should mention right away that most people who were asked this question rejected the very notion of becoming Minister of Health. They preferred to describe what a “good” Minister should do. He/she should call those actually in the field together and obtain their involvement, because they are the ones who provide the care and know what is needed to accomplish this in a fitting manner. A good Minister would listen to and consult with those in the system on a frequent basis, including medical specialists. A good Minister must not use Health as a political tool. There has been no government or Health Minister that has not done political piggyback on patients or doctors. A good Minister would never resort to coercion. The recent imposition of Bill 37 utterly destroyed the trust of those within the system (see article on “Collateral Damage of Bill 37”, December 2006 issue). The lacks of recognition, the downgrading of tasks and duties, the requirement to carry out poorly-coordinated medico-administrative tasks have all created a negative attitude. There is a risk that some physicians’ disenchantment could have harmful consequences. The intellectual and human aspects of medical procedures are undervalued; medicine has become a matter of pills and surgery. If I were the Minister of Health, I would take a long-term view over 10 to 15 years. I would agree that physicians are indispensable to the system and play a leading role in decisions concerning the organization of care and health services. doivent l’impliquer de façon importante. A good Minister of Health would not view medical specialists as a group that creates problems but as one that solves problems with regard to the organization of care. S L Text of Dr. Maurice Boudreault, Dr. Raymond Hould, Dr. Gilles Hudon and Dr. Michel Lallier Improving Quebec Medical Specialists’ Conditions of Practice An Indispensable Factor in Health Care Delivery n May 24, 2007, Dr. Michel Lallier, Vice President of the Federation, informed presidents of the affiliated associations that the Committee on the Conditions of Practice working group had been revived. The COMMITTEE ON MEDICAL SPECIALISTS’ CONDITIONS OF PRACTICE was originally created as a result of Letter of Agreement No. 143, initialled on April 1, 2003 by François Legault, the then Minister of Health and Social Services (MSSS) and Dr. Yves Dugré, the then President of the FMSQ. You will remember that, during the summer and fall of 2002, conditions of practice were central to our disagreement with the MSSS. The Letter of Agreement (translation below) was considered fundamental for medical specialists: O “WHEREAS it is crucial to promote the quality of care delivered to the population and to improve access to services; WHEREAS medical specialists in Quebec must have the proper conditions available in which to practice their profession and meet the needs of their patients; WHEREAS conditions of practice imply an appropriate level of human, material and financial resources; WHEREAS the quality of the conditions of practice have an impact on the conditions under which patient care is delivered, the organization of physicians’ work and the degree to which medical specialists can be retained and recruited in Quebec; WHEREAS the Minister of Health and Social Services agrees to introduce measures appropriate to the improvement of medical specialists’ conditions of practice, taking available resources into account; THE PARTIES AGREE AS FOLLOWS: : 1. To establish a standing committee on medical specialists’ conditions of practice, composed of representatives of the Ministère de la Santé et des Services sociaux and the Fédération des médecins spécialistes du Québec. An observer from the Collège des médecins du Québec shall also take part in the committee’s work. In addition, the committee may co-opt the services of medical specialists from various disciplines, as well as representatives of the regional Boards or network establishments likely to contribute to the work of the Committee. It may, for such purposes, set up working groups and give them specific assignments. 2. The Committee on Conditions of Practice shall be responsible for promoting medical specialists’ conditions of practice in order to improve the quality of care and the public’s access to such care. For this purpose, the Committee shall identify problems relating to medical specialists’ conditions of exercise on a local, regional and provincial level, analyze them and formulate recommendations as to the corrective measures to be instituted. 3. This Committee may also give its opinion on all questions relating to the organization of medical specialists’ work or their conditions of practice.” Following this agreement, representatives of the FMSQ and MSSS met several times during 2004 and 2005. Work was started but did not achieve the desired results for a number of reasons, notably the dispute surrounding negotiations with the MSSS which prevailed during a good part of 2006. LE SPÉCIALISTE · VOL. 9 no. 3 · September/October 2007 21 Special Dossier: HEALTH CARE SYSTEM Upon its election in March 2007, the Federation’s Board of Directors again placed Letter of Agreement No. 143 on the agenda, and action in this regard was taken with the Minister of Health and Social Services. It is obvious that medical specialists are indispensable to the provision of specialized and subspecialized medical care, and the FMSQ believes it is also obvious that medical specialists play a leading role in the planning and organization of that same care. Improving our conditions of practice is up to us, our thoughts about how we function and the conclusions that we draw. This list is not exhaustive. All aspects affecting the delivery of care are of interest and can be considered. We will mainly be focusing on the care structure and the amendments made to the Act respecting health and social services by Bill 90. It is important for medical specialists to head multidisciplinary teams, assuming their full responsibilities as medical specialists and assigning other procedures to health professionals qualified to carry them out. The FMSQ has given itself the mandate to interact with each of its affiliated associations, gathering their opinions and, above all, their suggestions so that a consensus can be reached and submitted to the government team concerning functional and material changes or improvements to be made to the system so that medical specialists can practice medicine effectively and efficiently in satisfactory conditions. The Committee is working in a “solution mode”. Its role is to develop action plans. The FMSQ Board of Directors hopes that members of each of the affiliated associations will assist in the Committee’s efforts. Each association should ideally have its own conditions of practice committee and designate a member to liaise with the Federation’s Committee. The Committee on Conditions of Practice would be greatly interested in receiving any suggestions that could be negotiated and subsequently implemented. The Federation’s Committee on the Conditions of Practice was revived in May and meets every week. Present members are drawn from the Board of Directors: Drs. Maurice Boudreault, Raymond Hould and Michel Lallier, joined by Dr. Gilles Hudon, Director – Health Policies. The Committee is looking at five areas, the first four of which follow on from FMSQ-MSSS meetings in 2004 and 2005. They are as follows: • Management of waiting lists and access to specialized and subspecialized care • Hospital-acquired infections The Committee intends to play a definite role. The Board has decided that it shall be permanent, visible and active. It has been given a strong mandate to identify various aspects of problem areas – many of which are already well-known – and to suggest measures to correct the functioning of the system, in conjunction with the associations concerned. The Committee’s success depends on the continuing cooperation between your associations and the Federation. The Committee is relying on everyone’s support and input so that it may take concerted action to improve medical specialists’ conditions of practice and thus provide all patients with better care. • Reorganization of work in operating rooms • Management of patients with chronic disorders S L • Development and introduction of disciplinary teams. 1 22 LE SPÉCIALISTE · VOL. 9 no. 3 · September/October 2007 Master-Agrement - Letter of Agrement No. 143, April 1, 2003 IN THE NEWS NICOLE PELLETIER APR, DIRECTOR, COMMUNICATIONS AND PUBLIC AFFAIRS Operation facelift he FMSQ has long enjoyed a solid reputation and is considered one of the most important actors in its field. Over the past year, the Federation’s communications and its public intervention in debates on the health system have intensified, and the FMSQ has become a role model. It represents its members’ interests, while maintaining an informed view of the practice of specialized medicine and putting forward new ideas about the issues at stake. T I joined the Fédération des médecins spécialistes du Québec last January with the firm intention of making a significant contribution to the Federation’s strategic positioning. I wanted to make sure, from the very beginning, that the Federation’s contemporary image was reflected in the communications tools it used. The Public Affairs and Communications team, together with the medical specialists on the Editorial Board, decided that giving Le Spécialiste and the Internet site a facelift would not come amiss. We therefore take great pleasure and much pride in presenting our rejuvenated Federation magazine. You will recognize the editorial pages, containing columns by our many contributors. Answers to the survey sent out early this year confirmed that A Word from the President, Current Topics and Major Dossiers were the items most appreciated by our readers. The Editorial Board therefore decided that a special dossier would be presented in each issue. We dealt with humanitarian medicine in our June issue, and hope you found it of interest. THE FACELIFT GIVEN OUR MAGAZINE AND SITE HAS BEEN ENTIRELY CARRIED OUT BY OUR OWN IN-HOUSE RESOURCES. Le Spécialiste will continue to appear quarterly for the time being. We will be implementing a new strategy for developing the advertising market and, as advertisers’ support grows, we may eventually add further issues each year. After all, despite the claims made by our competitors, Le Spécialiste is THE magazine of medical specialists. Buoyed by the same enthusiasm, we invite you to visit our revitalized Internet site at www.fmsq.org. When talking about navigating the Internet, expectations and needs are proportional to the ever-growing number of internauts in cyberspace. We have therefore revised the site, which retains its essentially informative nature, making it a user-friendly, general meeting place where the Federation’s priorities and activities can be presented in virtually real time. The facelift given our magazine and site has been entirely carried out by our own in-house resources. It is the visible result of the commitment of all members on my team and, in particular, Patricia Kéroack, our Communications Consultant responsible for publications, and Dominic Armand, our Webmaster and Computer Graphics Designer. Our thanks also to the medical specialists on the Editorial Board: Drs. Bernard Bissonnette, Maurice Boudreault and Daniel Doyle. Your comments and suggestions are always welcome at [email protected]. All that remains is for us to hope that you will find your reading both instructive and enjoyable! S L LE SPÉCIALISTE · VOL. 9 no. 3 · September/October 2007 23 Coup d’œil sur… Les médicaments contre le THADA : utilisation par province L’emploi des médicaments contre le THADA a augmenté au cours des cinq dernières années (2002-2006) dans la plupart des provinces (Figure 2). En 2006, la Nouvelle-Écosse affichait le nombre le plus élevé de DQR par tranche de 1000 habitants par jour, soit huit (voir Calcul des intensités de dose). Parmi les autres provinces situées dans le haut de l’échelle, on compte le Manitoba, le Québec et la Saskatchewan alors que la Colombie-Britannique s’est classée au rang le plus bas avec environ quatre DQR. L’Alberta a été la seule province à afficher une baisse (8 %) de 2005 à 2006. Pour 2006, la moyenne canadienne s’est établie à six DQR par millier d’habitants par jour. Le trouble d’hyperactivité avec déficit de l’attention (THADA) est l’un des troubles neurocomportementaux les plus courants chez les enfants d’âge scolaire. C’est une affection qui rend les enfants incapables de maîtriser leur comportement ou leur attention. Dans beaucoup de cas, le trouble persiste jusqu’à l’adolescence et dans la vie adulte1. Le méthylphénidate est le médicament le plus couramment prescrit contre le THADA au Canada. Le méthylphénidate existe sous différentes formes à savoir celle de médicament générique, celle de Ritalin et Ritalin SR et enfin sous la forme de Concerta®, formulation à libération prolongée mise en marché en 2003, cette dernière forme continuant de gagner en popularité (Figure 1). Pour décrire l’usage par la population des médicaments contre le THADA, nous utilisons la dose quotidienne recommandée (DQR) par tranche de 1000 habitants par jour, telle qu’elle a été élaborée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). La DQR se définit comme la dose d’entretien moyenne présumée par jour pour un médicament utilisé en indication principale chez les adultes. Le taux relatif au nombre de DQR prescrites à la population par jour ou par année est calculé pour mesurer l’ « intensité thérapeutique » dans la population. L’avantage de cette approche tient à l’élimination des problèmes associés aux éléments prescrits (comme la variation de la quantité prescrite, les différences de formulation) et au coût brut en ingrédient (variation du prix dans le temps et différence de prix entre les produits). « Les médicaments contre le THADA : utilisation par province », extrait de « Utilisation des stimulants au Nouveau-Brunswick », est une étude descriptive effectuée par Brian Carter et Christine Albino d’IMS Health Canada et présentée au colloque sur invitation 2007 de l’ACMTS (Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé). Calcul des intensités de dose Pour calculer les DQR par millier d’habitants par jour, consultez notre site internet : http://www.imshealth.com/web/end/ 0,3150,77303623_63872702_81500739,00.html http://www.nimh.nih.gov/publicat/adhd.cfm Figure 2 Médicaments contre le THADA : Nombre de doses quotidiennes recommandées* (DQR) par millier d’habitants par jour Nombre de DQR par millier d’habitants par jour Pourcentage Figure 1 Médicaments contre le THADA : Pourcentage d’ordonnances exécutées au Canada par type de médicaments 100 90 80 70 60 50 40 30 20 7 6 5 4 3 2 1 10 0 8 2002 2003 2004 Atomoxétine (Strattera) Dextroamphétamine (Dexedrine) Quatre sels d’amphétamines (Adderall XR) Biphentin Méthylphénidate (tous les génériques) Ritalin (régulier et SR) (méthylphénidate) Concerta (méthylphénidate) 2005 2006 Source : IMS Health Canada, Canadian Compuscript Audit Pour de plus amples renseignements : 1-888-400-4672 www.imshealthcanada.com © 2007 IMS Health, Canada. Tous droits réservés. 1 Cette étude ne vise pas à déterminer le caractère approprié du traitement, celui-ci étant décidé à l’échelon clinique entre le médecin et le patient. 0 ON QC 2002 NB PE et NF 2003 NS AB SK MB 2004 BC 2005 * La dose quotidienne recommandée (DQR) est la dose d’entretien moyenne présumée par jour pour un médicament utilisé en indication principale chez les adultes. (Source : Organisation mondiale de la santé) Source : IMS Health Canada, Canadian Compuscript Audit, indice ATC/DDD de l’OMS Une importante source d’information, d’analyse et de consultation pour les secteurs de la santé au Canada 2006 GREAT NAMES IN QUEBEC MEDICINE PATRICIA KÉROACK COMMUNICATIONS CONSULTANT Dr. Jacques Montplaisir: The Science of Sleep I t is a well-known fact that humans spend one-third of their lives asleep. But numerous pathologies or problems can disturb their sleep, with major and sometimes serious consequences. Dr. Jacques Montplaisir set his mind early in his life to understanding what could disrupt this cycle. Even as an adolescent, he was interested in the functioning of the brain, a broader field than sleep itself, because some areas of the brain are a hive of activity during this period. His first contact was the somewhat unlikely discovery in the library of Collège Sainte-Marie of the Minutes of the 1st International Sleep Symposium, held in Europe. He found the documents to be a real revelation and decided to base his goal upon them. As a result of his subsequent reading, he became immersed in learning about and exploring the brain’s regions and centres of activity, the interactions between these areas, states of consciousness and so forth. He became a doctor of medicine in 1967, still keeping brain research as his goal. In 1972, he received a doctorate in neurological science, focusing on the study of sleep and biological rhythms. He then left for the California Institute of Technology in Pasadena and Stanford University in Palo Alto where he studied memory and the processing of information. Returning to Montreal in 1975, he finished his specialization in psychiatry at McGill and started a sleep research laboratory at Sacré Coeur Hospital in Montreal, where he still practises today. His fundamental research has now broadened to incorporate clinical aspects. In fact, his research over the years has become far more clinical in nature. Since the early 1990’s, his unit has numbered almost a dozen full time-sleep researchers, as well as some twenty research students. When asked what had changed over the years, Dr. Montplaisir said that sleep science had become more precise. Twenty years ago, an impressive amount of information on brain function was already available, but sleep medicine has completely changed since that time. In the United States it is now a specialty in its own right, and it encompasses others because it has an impact on many interrelated diseases. It also attracts many cardiologists and pneumologists who consider it a complement or treatment tool for many disorders where few resources existed previously. Sleep medicine has moved from observation to participation, where it is acknowledged that sleep deprivation can cause many disorders and diseases; it can be an underlying factor in more serious problems or even cause death. For example, our knowledge of sleep apnea has expanded greatly, as has its treatment. This syndrome has a major medical impact since the patients affected are at greater Drr. Jacques Montplaisir risk of developing cardiovascular problems and, without the proper treatment, these may be fatal. Dr. Montplaisir’s sleep laboratory and team have conducted overnight tests during which patients are observed while they are sleeping. The advent of continuous positive airway pressure devices (CPAP), for example, has been a pivotal factor in treating sleep apnea. And this is only one of many examples. Another disorder that has developed to a great degree is restless legs syndrome. Dr. Montplaisir conducted the first epidemiological study in Canada, during which he observed that this syndrome not only disrupted the sleep of an impressive percentage of patients but also their alertness while awake. The studies showed that around 10% of the population has to cope with this syndrome which, in many cases, also affects their quality of life. Patients experience periodic limb movements causing a surge in blood pressure that may be repeated as many as 1,000 times a night and cause cardiac complications. Epidemiological studies show a higher prevalence of heart disease in these patients. Dr. Montplaisir’s laboratory has contributed to the discovery of treatments using dopaminergic agents, which are the drugs of choice in such cases today. Dr. Montplaisir’s expertise has also led him to develop diagnostic protocols for Alzheimer’s disease that can also be used in Parkinson’s disease and a number of other neurological disorders. His research is widely recognized and has been crowned by many awards. S L LE SPÉCIALISTE · VOL. 9 no. 3 · September/October 2007 25 GROUPE FONDS DES PROFESSIONNELS FRANÇOIS LANDRY CFA – VICE PRESIDENT AND INVESTMENT MANAGER The Stock Markets in Tumult There is no need to panic, but the situation does give cause for concern. Over the past few weeks, stock markets throughout the world have declined significantly. The S&P/TSX, fell 10% between July 19, the markets’ highest point in 2007, and August 17, 2007. The current crisis is not an economic one, but financial, which allows us to hope that the situation will eventually resolve itself. conomic growth is strong, unemployment is low, salaries are rising and corporate profits continue to increase faster than expected. Developing countries, which account for 40% of the world’s GDP, are showing an annual growth of 6% to 8%, or 2.8% of total growth. If we add in developed countries, with growth around 3% per year, GDP worldwide is up by nearly 5%. E Why has this correction occurred so suddenly? The financial markets are reassessing the cost of credit following the sub-prime debacle in the United States. The correction is perhaps needed to reduce Wall Street’s excesses : US brokerage houses and financial institutions generally have invented the securitization of loans. The aim is very simple: the financial institution contracts a mortgage loan, collects the service charges and resells a loan basket (at a profit) to a buyer in the form of fixed income securities. As a consequence, these financial institutions found that they could transfer the risk to another buyer and receive money upon reselling the loan, thus allowing them to contract more mortgages and sell them once again, in a never-ending cycle. Over the last five years, approximately 80% of mortgage loans taken out in the United States have been subject to securitization. Therefore, the closer the credit cycle approaches maturity (following the strong growth in the real estate sector), the greater the risk that the most recent mortage borrower on margin represents for the lender. 26 LE SPÉCIALISTE · VOL. 9 no. 3 · September/October 2007 Since interest rates are at a historic low, investors in retirement plans and hedge funds thought that some investments like ABS’s (asset-backed securities) and CDO’s (collateralized debt obligations) enabled them to improve their performance. Investors thus increased their level of risk without sufficient reward. In addition, a poor knowledge of asset composition and the underlying guarantees of CDO’s, ABS’s, ARM’s (adjustable rate mortgages) and CDS’s (credit default swaps) may have exacerbated the problem. The drop in the price of these securities, the disappearance of liquid assets in a time of crisis and the inability to assess the value of securities with any precision has forced some institutions to restrict transactions in these funds, creating a wave of uncertainty. Banks have become reluctant to take risks and have tightened their loan standards. Recently, the central banks reacted to a lack of liquid assets by injecting considerable sums of money into the financial system so that it could function normally. Canadian financial institutions’ exposure to sub-primes is not very high. Insurance companies in fact disclosed their exposure to American mortgages when they published their second quarter results. This was low when compared with the size of their assets. BANKS HAVE BECOME RELUCTANT TO TAKE RISKS AND HAVE TIGHTENED THEIR LOAN STANDARDS. Will this financial crisis affect consumer confidence and spending capacity? Will the growth of corporate profits be revised downward? There will probably be some collateral damage and substantial amounts of money will be lost, but there will be a clean-up until Wall Street’s next invention. The fall in quality securities will not be permanent; the correction could even represent an opportunity to buy. THE FALL IN QUALITY SECURITIES WILL NOT BE PERMANENT; THE CORRECTION COULD EVEN REPRESENT AN OPPORTUNITY TO BUY. The considerable rise in the interest rate of corporate debentures used by private equity funds (KKR, Blackstone, etc.) to finance takeover bids will of course slow the exceptional spread of the phenomenon and may have a negative effect on the market. A substantial portion of market gains over the past two years came from takeovers, which made share prices climb. The abundance and easy availability of low-cost corporate credit are the cause of this phenomenon. The drop in short-term interest rates will help stabilize the market and good companies will be able to redeem their shares at better levels. The current earnings yield (profit divided by cost of shares) is very attractive when compared with interest rate levels. During this period of market correction, the investment philosophy of the Groupe Fonds des professionnels is an asset, because we do not invest in very high-risk securities. We make a point of prudent management and the degree of risk associated with the securities we hold is low. LE SPÉCIALISTE · VOL. 9 no. 3 · September/October 2007 27 SOGEMEC ASSURANCES CAROLINE MOREL ADM.A., D.FISC., PL.FIN. – DIRECTOR, BUSINESS DEVELOPMENT Are you Newly Certified? Join an Insurance Plan with no Medical Test You have just become a certified specialist. Congratulations! The Only Broker Eligibility Sogemec Assurances is the only broker that can offer you the program provided by the various medical associations in Quebec: the FMSQ, FMRQ, FMEQ and AMLFC, as well as individual products from other insurance companies, such as RBC, Great West, Manuvie, etc. Did you know that, as a new graduate, you are now eligible for certain amounts of life, disability and office overhead insurance, without a medical test? You must however, join within the AMOUNTS WITH NO MEDICAL TEST 180 days following the date on which Under 35 years $3,000 disability insurance you receive your license to practice. of age $3,000 office overhead insurance $100,000 life insurance Coverage Suited to your Profession 35 - 39 $2,000 disability insurance $2,000 office overhead insurance $100,000 life insurance The Fédération des médecins spécialistes du Québec has been working closely with its subsidiary, Sogemec Assurances, for more than 25 years now to offer you the best insurance products available, as well as coverage tailored to your profession. Contact the consultants at Sogemec Assurances without delay for sound advice custommade to meet your needs. 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You can opt for an individual contract with a financial institution or become a member of the Association Group Insurance (AGI) sponsored by your Federation which encompasses all medical specialists. A Association group insurance (often called group insurance) is not simply a collection of individual insurance contracts covering life, disability, illness or accident protection. It is a single contract between the holder and a service supplier on behalf of a legally designated group of persons. What assistance and support do you receive if you have to apply for disability insurance payments? The claims process obviously does not differ greatly from insurer to insurer and is usually complicated. By opting for your Federation’s AGI, you have not only chosen a quality disability insurance product, but also quality service. You can rely on the experienced team at Sogemec Assurances to help and support you throughout the process. You will not have IT IS A SINGLE CONTRACT to fend for yourself at a time when you most need assistance. BETWEEN THE HOLDER AND A SERVICE SUPPLIER ON BEHALF OF A LEGALLY DESIGNATED GROUP OF PERSONS”. If you belong to an AGI, you have the advantage of doing business with an insurer who has been specially selected by a committee of your peers and analysts who have a good knowledge of your professional situation. Besides the quality and unique advantages of the products you enjoy through membership in your Federation’s group insurance, you also have a further very important benefit, which is often misunderstood or forgotten when the time comes to choose between the product offered by a financial institution or the one available from your Federation, particularly if you have to make a claim. Personalized assistance available from Sogemec Assurances is in addition to the many other benefits of an exclusive product with coverage designed by and for members. Just a few of these are benefits payable up to age 70, a 45-day waiting period, guaranteed indexation at 5%, an endorsement covering transmissible diseases (HIV, hepatitis, etc.), enhanced presumption of disability for surgeons – and many others. We will discuss these benefits further in an upcoming article. To make an informed choice, contact the consultants at Sogemec Assurances. They are the only ones who can offer you the FMSQ’S association group insurance, as well as insurance products from all other Canadian insurance companies. MAJOR EXPANSION FOR SOGEMEC As announced in the last issue of Le Spécialiste, Sogemec Assurances and the Association des médecins de langue française du Canada (the AMLFC) have reached an exclusive 5-year agreement with regard to insurance coverage. This means that Sogemec Assurances will now be developing products specifically for members of the AMLFC in addition to its existing range of products. This latest expansion confirms Sogemec Assurances’ position as the undoubted leader in medical sector insurance for various types of client: medical students, residents, general practitioners and medical specialists. A warm welcome to all members of the AMLFC. LE SPÉCIALISTE · VOL. 9 no. 3 · September/October 2007 29 CONTINUING PROFESSIONAL DEVELOPMENT DR GILLES HUDON MD, FRCPC DIRECTOR OF HEALTH POLICIES AND THE PROFESSIONAL DEVELOPMENT OFFICE Compulsory Continuing Professional Development The 2007-2008 notice of assessment from the Collège des médecins du Québec (CMQ), which we all had to fill out by July 1, 2007 in order to remain on the Roll and retain our right to practise, was more explicit than in past years with regard to Item 11, Continuing Professional Development (CPD). I t stated that the CMQ had decided to introduce a self-managed plan for continuing professional development (CPD) that would be mandatory for all members in active practice.1 This might be considered a new restriction by some or, alternatively, an incentive and motivation to do better. A new obligation2? It is not really a new obligation because article 44 of the Code of Ethics of Physicians, which is enshrined in the Quebec Professional Code and included in the Act, already provides that continuing development forms an integral part of normal medical practice and speaks of the constant updating of knowledge required of physicians. It should also be noted that the vast majority of Quebec medical specialists are also Certified Members of the Royal College of Physicians and Surgeons of Canada (RCPSC) and that more than 5,000 of them are already Fellows of the Royal College, one of the conditions of membership being their successful participation in the Maintenance of Certification program. Participation in this program3 is automatically recognized by the CMQ as satisfying its new requirements CERTIFIED MEDICAL SPECIALISTS WHO ARE NOT FELLOWS OF THE RCPSC BUT WHO WANT TO TAKE PART IN THE MAINTENANCE OF CERTIFICATION PROGRAM CAN REGISTER FOR IT BY PAYING THE RCPSC’S ANNUAL MEMBERSHIP DUES. Certified medical specialists who are not fellows of the RCPSC but who want to take part in the Maintenance of Certification program can register for it by paying the RCPSC’s annual membership dues. Quebec medical specialists who do not take part in the RCPSC program must join the Self-managed Plan for Continuing Professional Development set up by the CMQ’s Practice Enhancement Division. All relevant information regarding this can be found on the CMQ’s Internet site (www.cmq.org). Just click on “Practice Enhancement” and then “Continuing Professional Development” to access it. Physicians can download and print the full document, forms included, from the “Toolbox”. 30 LE SPÉCIALISTE · VOL. 9 no. 3 · September/October 2007 What is professional developmentprofessionnel? The definition of CPD, as adopted by the Conseil québécois de développement professionnel continu des médecins (CQDPCM), is broad and reassuring3: Continuing professional development means any action taken by a physician to acquire, maintain or perfect his/her knowledge, skills or attitudes. CPD can be undertaken individually or as part of a group, based on a need or interest which forms part of the learning cycle and which is intended to enhance the quality of care afforded the public. CPD forms part of the 2005 CanMEDS Physician Competency Framework,4 and touches all aspects of medical practice. What is self-management or self-direction? The RCPSC and Dr. Thivierge are prepared to give these workshops as often as necessary, based on demand. The first invitations were sent out to you at the beginning of the summer this year; other sessions are already planned for this fall, as well as videoconferences for medical specialists with regional practices. Dr. Linda Snell, Vice Chair of the Department of Medicine at McGill University, will give workshops in English in 2007-2008. We urge you to take part in these accredited workshops and learn more about how you can manage your own CPD. To register, please contact usz ([email protected] ou 514 350-5033). We also suggest you visit the “Professional Development” section of the FMSQ’S newly updated Internet site FMSQ (www.fmsq.org). Self-direction is each person’s ability to manage personalized professional development independently.3,5 The concept of independence and self-direction is easyfacile6 to apply once it is clearly understood. To assist medical specialists, the FMSQ’s Continuing Professional Development Office has called upon outside collaborators and, in particular, the RCPSC and Dr. Robert Thivierge who have been invited to address members of the FMSQ’s affiliated associations. S L References : 1. Goulet F. Pourquoi un plan d’autogestion du développement professionnel continu des médecins ? Le Collège, 2007 ; 47(1) : 8-9. The RCPSC, together with the Continuing Medical Education Centre at Université Laval has prepared a workshop on Selfdirected daily continuing professional development: a personal education plan. The 90-minute workshop is available to groups and organizations requesting it. It could, in fact, form part of the CPD activities organized by one of our affiliated associations. 2. Jacques A. Le maintien des compétences – un plan d’action pancanadien. Le Collège, 2007 ; 47(1) : 6-7. 3. Raîche P. L’autogestion du développement professionnel continu – un consensus québécois. Le Collège, 2007 ; 47(1) : 10. 4. URL : http://crmcc.medical.org/canmeds/index.php Dr. Robert Thivierge5, Project Manager and Consultant (CPD Research and Development) at the Faculty of Medicine, Université de Montréal, has also prepared an interactive workshop entitled the ABC’s of Self-Directed Continuing Medical Education / A Workshop and Practical Tools for Busy Medical Specialists. 5. Lockyer J, Gondocz T, Thivierge RL. Knowledge translation: the role and place of practice reflection. J Contin Educ Health Prof. 2004 ; 24 : 50-6. 6. Croteau F. Facile, le plan d’autogestion du développement professionnel continu. Le Collège, 2007 ; 47(1) : 11-13. LE SPÉCIALISTE DORÉNAVANT PLUS VERT Toujours soucieuse de préserver les ressources naturelles, la FMSQ est fière de vous annoncer que le magazine Le Spécialiste est imprimé avec des encres écologiques et du papier certifié FSC (Forest Stewardship Council). Cette certification vous assure qu’un geste concret a été posé pour l’environnement. LE SPÉCIALISTE · VOL. 9 no. 3 · September/October 2007 31 Le Spécialiste Was There Medical Federations’ Golf Tournament Dr Martin Berner (FMRQ), Dr Renald Dutil (FMOQ), Dr William Barakett (PAMQ), Madame Patricia Larouche (FMEQ) et Dr Gaétan Barrette (FMSQ). Winning foursome: Dre Lorraine Legrand-Westfall (ACPM), Dr. Victor Plourde (AGEQ), Dr. Michel Lemoyne (AGEQ) et Dr. Michel Carrier (ACPM). On a gloriously sunny day, more than 150 players teed off on July 30 in the 2nd Medical Federations Golf Tournament, in aid to the Quebec Physicians’ Assistance Program. The Arizona course at Le Mirage Golf Club hummed to the progress of teams from all medical sectors. Birdies, eagles and doubleeagles were good-humouredly recorded for the 18-hole course. The event brought in $135,000, which will allow the Quebec Physicians’ Assistance Program to continue listening to physicians, helping to provide the support they need and prevent their distress. 32 LE SPÉCIALISTE · VOL. 9 no. 3 · September/October 2007 Le 2e Tournoi de golf des fédérations médicales au profit de la Fondation du Programme d’aide aux médecins du Québec Merci à nos commanditaires ! Catégorie DIAMANT Catégorie PLATINE Catégorie OR Catégorie ARGENT LE SPÉCIALISTE · VOL. 9 no. 3 · September/October 2007 33 Publireportage Facturation.net par Suzanne Dorion, Augmentez vos revenus sans augmenter votre charge de travail Présidente, directrice générale Facturation.net/Médidor Vous pourriez augmenter vos revenus d’environ 5 %, seulement en améliorant l’efficacité de votre facturation médicale. E n facturation médicale, de nombreux médecins perdent beaucoup d’argent inutilement. Cela est souvent dû à une étape cruciale du processus de facturation qui manque d’efficacité: la saisie de données. Cette dernière comporte en moyenne 5% d’erreurs provoquées par: saisie de données assistée par ordinateur. Avec celles-ci vous pouvez effectuer votre saisie en moins de 15 minutes par jour! De plus, en utilisant ces outils, vous êtes assuré de l’exactitude des données saisies, de leur validité et vous évitez la double saisie. • des informations incomplètes ou incorrectes; • des erreurs ou des oublis ; 2. Travaillez avec une castonguette personnalisée et un guide de facturation • une double saisie des données : papier et informatique; • une absence de vérification des données enregistrées; et Vous pouvez continuer d’utiliser la saisie papier, mais en le faisant à l’aide de cartons personnalisés. Plus conviviale, cette méthode suggère les actes que vous utilisés le plus fréquemment dans votre discipline. Nous suggérons aussi un guide de facturation qui accompagne votre castonguette afin de vous expliquer les règles de votre discipline et vous montrer comment optimiser l’utilisation de votre carton. • un manque d’expérience ou de compétence du personnel de soutien en charge de cette étape. Ainsi, simplement en optimisant cette étape, vous pourriez constater une augmentation de vos revenus de quelques milliers de dollars annuellement. Voici donc 3 solutions que je vous propose afin d’améliorer votre collecte de données, de réduire le temps que vous accordez à votre facturation et ainsi augmenter vos revenus. 1. Utilisez votre ordinateur pour sauver du temps Vous pouvez utiliser des outils de gestion informatisés qui vous permettent d’immédiatement saisir vos données sans passer par un carton. Par exemple, nos solutions WEB et Palm vous offrent une 3. Intégrez votre facturation à votre logiciel de rendez-vous ou votre RIS Nous avons développé des outils et applications qui s’intègrent facilement à vos logiciels existants. Grâce à ceux-ci vous pourrez enfin oublier toute saisie manuelle d’information grâce aux transferts électroniques des données. Consultez notre site Web pour plus de renseignements sur le sujet : www.facturation.net/publications Avec Facturation.net votre facturation médicale, un vrai jeu d'enfant ! FÉDÉRATION DES MÉDECINS Facturation.net vous débarrasse des problèmes et des erreurs qui vous font perdre temps et argent. Accessible de partoutSPÉCIALISTES par Internet, il est le système de facturation le plus simple et le plus efficace. DU QUÉBEC Simplifiez-vous la vie, téléphonez-nous dès aujourd’hui. Un produit développé par FÉDÉRATION 1 866 3FACNET (332-2638) www.facturation.net DES MÉDECINS SPÉCIALISTES DU QUÉBEC FÉDÉRATION DES MÉDECINS SPÉCIALISTES DU QUÉBEC [email protected] L’accessibilité aujourd’hui... pour la vie ! Votre médecin spécialiste L’accessibilité aujourd’hui... pour la vie ! DES QUESTIONS ? DES COMMENTAIRES ? DES SUGGESTIONS ? 34 LE SPÉCIALISTE · VOL. 9 no. 3 · September/October 2007 Votre médecin spécialiste L’accessibilité aujourd’hui... pour la vie ! Votre médecin spécialiste MOT DU PRÉSIDENT DR GAÉTAN BARRETTE La vie n’est pas un long fleuve tranquille oilà que vient de se clore l’une des années sans doute des plus dynamiques de l’histoire de la Fédération. En concluant une entente permettant un rattrapage significatif de la rémunération des médecins spécialistes québécois en comparaison avec celle de la moyenne des médecins canadiens, il demeure essentiel de ne jamais reproduire les circonstances qui nous auront menés là où nous étions il y a un an. Ironie du destin, cette entente survient, à quelques jours près, du décès du Docteur Raymond Robillard, fondateur et premier président de la FMSQ. Nous tenons aujourd’hui à lui rendre un dernier hommage en notant qu’à l’époque, les conditions initiales alors jugées favorables aux médecins spécialistes, c’est-à-dire l’écart avec l’Ontario, étaient du même ordre que celles que nous venons de négocier !!! V Cela dit, le plus grand danger qui nous guette est d’ordre post-ictal. En effet, l’histoire qui s’écrit aujourd’hui n’est que la suite d’un passé qui nous a lentement, mais inexorablement, menés à un écart brut de rémunération de près de 55 % avec le reste du Canada (au 1er avril 2007). Rappelons-nous toujours que c’est à coup de tout petits déficits, de points de pourcentage annuels que s’est construit cet écart. Alors, pas de lauriers pour nous, pas de pause, car, aujourd’hui, débute la préparation de la nouvelle campagne dont l’objectif sera d’empêcher que l’écart ne recommence à se creuser. Bien sûr, il faut espérer que cette entente sera le début d’une nouvelle ère de relations avec le gouvernement, relations basées sur des objectifs mutuels semblables quant à la qualité de la pratique médicale, ultimement au bénéfice de nos patients, tout en respectant notre valeur économique relative canadienne. Nous le souhaitons. La prochaine ronde de négociations débutera donc en 2009. Presque demain. Or, la dynamique sera sans doute toute autre, et ce, pour plusieurs raisons. D’abord, le contexte sera différent. Le gouvernement, quel qu’il soit, devrait être majoritaire. Il est raisonnable de penser que cet éventuel gouvernement sera soit en début ou en milieu de mandat. Également, tout le secteur public, toujours sous le coup de la Loi 142, se retrouvera aussi en négociations en 2010. Mais surtout, il ne faut pas s’attendre à ce que le débat se fasse autrement. Au contraire, il faut certainement s’attendre à ce que l’État module son approche sur la base même de notre argumentaire, à savoir la parité avec le reste du Canada. Nous avions et avons toujours une cause juste, fondée et raisonnable. Mais on peut très bien s’adresser différemment à cette problématique. Par exemple, on entend déjà les bribes d’un nouveau discours basé, non pas sur la parité nominale (même après pondération), mais plutôt sur la parité du « pouvoir d’achat ». Voilà là un concept intéressant qui changera peut-être grandement la donne du débat. Sans surprise, nous apprenons que bien des travaux préparatoires sont maintenant lancés en ce sens. Et ces études concernent tous les secteurs de la société, puisque tous reprendront vraisemblablement notre discours. Nouvelle donne en 2009-2010. Nouveau discours. Nouvelle approche. Essoufflement ? Non ! Mobilisation ? Oui ! Pourquoi ? Parce que, comme nous l’avons dit, c’est à coup de simples points de pourcentage à la baisse, parfois de fractions de points de pourcentage, 1 % au lieu de 1,5 %, 0 % au lieu de 2 %, que nous avons creusé ce 55 % d’écart. Voilà qui devrait être fondamentalement suffisant pour conserver notre mobilisation intacte, et ce, dans un climat que nous espérons meilleur à partir de maintenant. Pour aujourd’hui, une chose est claire, il vaut toujours mieux vivre la vie debout, et syndicalement, celle-ci ne doit jamais être un long fleuve tranquille… La FMSQ en deuil de son fondateur Raymond Robillard, le fondateur de la FMSQ, est décédé le samedi 25 août dernier à l’âge de 80 ans. Docteur Robillard était un précurseur qui, en 1965 a pris l’initiative de regrouper les médecins spécialistes pour négocier d’égal à égal avec le gouvernement. Il aura toujours défendu le travail des médecins spécialistes québécois et lutté contre la bureaucratisation de la médecine. Dr Robillard aura donné une âme et une mission à la Fédération. Son credo est encore et toujours d’actualité : défendre la rémunération à l’acte, le libre choix du patient et du médecin, la participation des médecins à la gestion du régime d'assurance-maladie. La FMSQ a perdu son fondateur, un visionnaire et un leader. Au nom de la FMSQ, je tiens à offrir toutes nos condoléances à la famille et aux proches du Dr Robillard. LE SPÉCIALISTE · VOL. 9 no. 3 · September/October 2007 35 MD CLASSE THÉRAPEUTIQUE Agent antiémétique MÉCANISME D’ACTION N CESAMET (nabilone) est un cannabinoïde synthétique aux propriétés antiémétiques. Son efficacité à soulager certains patients de la nausée et du vomissement liés à la chimiothérapie anticancéreuse a été démontrée. Il s’accompagne d’effets sédatifs et psychotropes. Après l’administration par voie orale, les niveaux plasmatiques de pointe du nabilone et de son métabolite, le carbinol, sont atteints en deux heures. Les concentrations plasmatiques conjuguées du nabilone et du carbinol représentent, tout au plus, de 10 % à 20 % de la concentration totale de radiocarbones dans le plasma. La demi-vie plasmatique du nabilone est d’environ deux heures, alors que celle du radiocarbone total est de l’ordre de 35 heures. Parmi les deux voies métaboliques possibles, soit la réduction enzymatique stéréospécifique et l’oxydation enzymatique, cette dernière semble la plus importante chez l’humain. Le médicament et ses métabolites sont éliminés principalement dans les selles (environ 65 %) et dans une moindre mesure dans l’urine (environ 20 %). La principale voie excrétrice est le système biliaire. INDICATIONS N CESAMET est indiqué pour le traitement de la nausée et du vomissement aigus liés à la chimiothérapie anticancéreuse. CONTRE-INDICATIONS CESAMET est contre-indiqué pour les patients particulièrement sensibles à la marijuana ou à d’autres cannabinoïdes, de même que pour les patients ayant des antécédents de réactions psychotiques. N MISES EN GARDE N CESAMET doit être prescrit avec une extrême précaution aux patients atteints d’un dysfonctionnement grave du foie ou ayant des antécédents de troubles affectifs non psychotiques. N CESAMET est incompatible avec l’alcool, les sédatifs et les hypnotiques ou autres substances psychotomimétiques. N CESAMET n’est pas recommandé pour les femmes enceintes et allaitantes ni pour les enfants, car aucune étude n’a porté sur l’innocuité du médicament chez ce type de patient. PRÉCAUTIONS N CESAMET détériore souvent les habiletés mentales et/ou physiques requises pour l’exécution de tâches à risque, telles la conduite automobile ou l’opération de machinerie; le patient doit en être clairement averti et se voir interdire la conduite d’une voiture ou toute autre activité dangereuse tant que persisteront les effets secondaires du nabilone. Les effets secondaires psychotropes peuvent persister de 48 à 72 heures après l’arrêt du traitement. Étant donné que NCesamet élève la fréquence cardiaque en décubitus et en station debout et cause une hypotension orthostatique, des précautions particulières doivent être prises lors de l’administration du médicament à des personnes âgées ou atteintes d’hypertension ou de maladie cardiaque. Interactions médicamenteuses : Les interactions entre NCesamet et le diazépam, le sécobarbital de sodium, l’alcool et la codéine ont été évalués. Les effets dépresseurs de ces agents sont cumulatifs. Les fonctions psychomotrices sont particulièrement touchées par l’interaction avec le diazépam. EFFETS SECONDAIRES Les effets secondaires les plus fréquents du nabilone et leur incidence observée dans le cadre d’essais cliniques sont les suivants : somnolence (66,0 %), vertige (58,8 %), agitation psychologique (38,8 %), sécheresse de la bouche (21,6 %), dépression (14,0 %), ataxie (12,8 %), vision brouillée (12,8 %), perturbation des sensations (12,4 %), anorexie (7,6 %), asthénie (7,6 %), céphalée (7,2 %), hypotension orthostatique (5,2 %), euphorie (4,0 %) et hallucinations (2,0 %). Les effets secondaires suivants ont été signalés chez moins de 1 % des patients traités au nabilone dans le cadre d’essais cliniques : tachycardie, tremblements, syncope, cauchemars, distorsion de la perception du temps, confusion, dissociation, dysphorie, réactions psychotiques et crises. SYMPTÔMES ET TRAITEMENT DU SURDOSAGE Signes avant-coureurs et symptômes : Les signes avant-coureurs et les symptômes résultant d’un surdosage sont des épisodes psychotiques pouvant comporter des hallucinations, de l’anxiété, une dépression respiratoire et le coma (des cas de surdosage de plus de 10 mg/jour n’ont pas été signalés à ce jour). Traitement: On peut considérer qu’un surdosage s’est produit, même à la dose prescrite, si des symptômes psychiatriques incommodants sont apparus. Dans ce cas, le patient doit être gardé sous observation dans un milieu calme et des mesures de soutien, y compris rassurer le patient, doivent être prises. L’administration du médicament doit être suspendue jusqu’à ce que le patient revienne à son état psychique normal. L’administration de routine peut alors être reprise, si cela est indiqué cliniquement. Dans ce cas, une dose initiale plus faible est conseillée. Lorsque des épisodes psychotiques surviennent, le patient doit être traité de la manière la plus conservatrice possible. Dans le cas d’épisodes psychotiques moyens et d’anxiété, un soutien verbal et un réconfort peuvent suffire. Dans les cas plus graves, une médication antipsychotique peut être utile. Cependant, l’efficacité des antipsychotiques dans le soulagement des psychoses induites par les cannabinoïdes n’a pas été étudiée de manière systématique. Leur emploi se fonde sur un nombre restreint de cas où des surdoses de cannabis ont été traitées avec des agents antipsychotiques. Compte tenu des interactions potentielles avec d’autres médicaments (c.-à-d., effets dépresseurs cumulatifs sur le SNC du nabilone et de la chlorpromazine), les patients ainsi traités doivent être surveillés de près. On doit protéger la voie aérienne du patient et maintenir la ventilation et la perfusion. Les signes vitaux du patient, les gaz sanguins, les électrolytes sériques etc. doivent être méticuleusement mesurés et maintenus dans les limites acceptables. L’absorption du médicament dans le tractus gastro-intestinal peut être réduite par l’administration orale de charbon activé qui, dans bien des cas, est plus efficace que l’émèse ou un lavage. Il est recommandé d’utiliser le charbon au lieu de la vidange gastrique. L’administration répétée de charbon pendant un certain temps peut accélérer l’élimination de plusieurs médicaments. Il est important de protéger la voie aérienne du patient lors de la vidange gastrique ou de l’administration de charbon. L’utilisation de diurèse forcée, de dialyse péritonéale, d’hémodialyse, d’hémoperfusion de charbon ou de cholestyramine n’a pas été signalée. Sous un fonctionnement rénal normal, la plupart de la dose de nabilone est éliminée par le système biliaire. Le traitement de la dépression respiratoire et du coma consiste en une thérapie symptomatique et de soutien. Des précautions particulières doivent être prises à l’égard des risques d’hypothermie. Si le patient montre des signes d’hypotension, l’emploi de fluides, d’agents inotropes et/ou de vasoconstricteurs est à envisager. POSOLOGIE ET ADMINISTRATION La posologie de routine pour les adultes est de 1 mg ou 2 mg de NCesamet (nabilone), deux fois par jour. La première dose doit être prise la nuit précédant la première administration du médicament de chimiothérapie. La deuxième dose est généralement administrée de 1 à 3 heures avant la chimiothérapie. Au besoin, l’administration de N CESAMET peut se poursuivre jusqu’à 24 heures après l’administration du médicament de chimiothérapie. La dose maximale quotidienne est de 6 mg en plusieurs administrations. Afin de permettre des ajustements dans les doses en dedans des zones thérapeutiques, des capsules de 0,5 mg de NCESAMET sont disponibles. Ces ajustements peuvent s’avérer nécessaires pour les besoins individuels des patients en ce qui a trait à la réaction et à la tolérance au traitement. Le surdosage peut se produire même à des doses prescrites si des symptômes psychiatriques troublants sont présents. Dans ces cas, le patient devra être mis sous observation dans un environnement paisible et des mesures de soutien, comme la réassurance, devront être utilisées. Les doses subséquentes devront être retenues jusqu’à ce que les patients reviennent à leur état psychique initial; la posologie habituelle pourrait être ré-instaurée si l’indication clinique est maintenue. Dans de tels cas, une plus petite dose de départ est suggérée. N Cesamet est un médicament en capsules contenant du nabilone et doit être administré par voie orale uniquement. FORMULE DÉVELOPPÉE ET CARACTÉRISTIQUES CHIMIQUES Formule moléculaire : Poids moléculaire : U.S.A.N: Dénomination chimique : C24H36O3 372 Nabilone (+)-trans-3-(1,1-diméthyl-heptyl)-6,6a,7,8,10, 10a-hexahydro-1-hydroxy-6,6-diméthyl-9Hdibenzo(b,d),pyran-9-one. Composition Chaque capsule de NCESAMET® contient 1 mg de nabilone, amidon, povidone, gélatine, FD&C bleu no. 2 (carmin d’indigo), oxyde rouge de fer et dioxide de titane. Chaque capsule de NCESAMET® contient 0,5 mg de nabilone, amidon, providone, gélatine, dioxide de titane, D&C rouge no.33, D&C jaune no. 10, FD&C rouge no. 40. Stabilité et recommandations d’entreposage Conserver à température ambiante contrôlée de 15-30oC. FORMES POSOLOGIQUES OFFERTES Capsules de NCESAMET® 1 mg : chaque capsule de gélatine contient 1 mg de nabilone, disponible en bouteilles de 20 capsules. Capsules de NCESAMET® 0,5 mg : chaque capsule de gélatine contient 0,5 mg de nabilone, disponible en bouteilles de 50 capsules. En vertu de la loi, NCESAMET est considéré comme un narcotique et assujetti aux contrôles en vigueur pour ce type de substance. Monographie de produit remise sur demande www.valeantcanada.com Valeant Canada Limited 4787, Rue LEVY St, Montreal, Quebec H4R 2P9 CLASSE THÉRAPEUTIQUE Modificateur de la réponse biologique INDICATIONS ET USAGE CLINIQUE ENBREL® est indiqué pour le traitement des poussées évolutives des formes modérées ou graves de la polyarthrite rhumatoïde chez les adultes. Le traitement est efficace pour réduire les signes et les symptômes de la polyarthrite rhumatoïde, induire une réponse clinique marquée, inhiber la détérioration structurale et améliorer la capacité physique. Le traitement par ENBREL peut être instauré en association avec le méthotrexate (MTX) chez les adultes ou être utilisé seul. ENBREL est indiqué pour atténuer les signes et les symptômes des poussées évolutives des formes modérées ou graves de l’arthrite chronique juvénile polyarticulaire chez les patients âgés de 4 à 17 ans qui n’ont pas réagi de façon satisfaisante à au moins un traitement antirhumatismal de fond. On n’a pas étudié ENBREL chez les enfants de moins de 4 ans. ENBREL est indiqué pour atténuer les signes et les symptômes associés à la détérioration structurale provoquée par les poussées évolutives du rhumatisme psoriasique et inhiber la progression de ces lésions chez les adultes atteints de rhumatisme psoriasique. ENBREL peut être associé au méthotrexate chez les adultes qui n’ont pas répondu adéquatement au méthotrexate seul. ENBREL est indiqué pour réduire les signes et les symptômes des poussées évolutives de la spondylarthrite ankylosante. ENBREL est indiqué pour traiter les adultes atteints d’une forme chronique, modérée ou grave, de psoriasis en plaques dont le cas relève d’un traitement général ou de la photothérapie. Une amélioration peut se manifester après seulement 1 semaine de traitement par ENBREL chez les adultes, et dans les 2 premières semaines chez l’enfant. L’effet du médicament culmine généralement en moins de 3 mois dans les deux cas et persiste ensuite tout au long du traitement. Certains patients voient leur état s’améliorer encore davantage après 3 mois de traitement. En règle générale, l’arrêt du traitement par ENBREL s’est soldé par la réapparition des symptômes arthritiques au cours du mois suivant. Dans les essais cliniques ouverts, la reprise du traitement chez des adultes ayant cessé de prendre ENBREL pendant 18 mois au maximum a produit une réponse de la même ampleur que celle observée chez les sujets ayant reçu ENBREL sans interruption. Chez les enfants, la reprise du traitement après un arrêt pouvant atteindre 4 mois a également donné lieu à une réponse favorable. Personnes âgées (de plus de 65 ans) : Quatre cent quatre-vingts patients atteints de polyarthrite rhumatoïde et 89 patients atteints de psoriasis en plaques ayant participé aux études cliniques étaient âgés de 65 ans ou plus. Dans l’ensemble, aucune différence d’innocuité ou d’efficacité n’a été observée entre ces patients et les patients plus jeunes. Enfants (de moins de 4 ans) : ENBREL est indiqué dans le traitement de l’arthrite chronique juvénile polyarticulaire chez les patients qui n’ont pas répondu de façon satisfaisante à au moins un traitement antirhumatismal de fond. ENBREL n’a pas été étudié chez les enfants de moins de 4 ans. L’efficacité et l’innocuité d’ENBREL n’ont pas été étudiées chez les enfants atteints de psoriasis en plaques. CONTRE-INDICATIONS ENBREL (étanercept) est contre-indiqué chez les patients hypersensibles à ENBREL ou à l’un de ses composants. Pour la liste complète des ingrédients, voir la section FORMES POSOLOGIQUES, COMPOSITION ET CONDITIONNEMENT. ENBREL est contre-indiqué chez les patients souffrant ou risquant de souffrir d’un état septique. MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS IMPORTANTES DES INFECTIONS GRAVES, Y COMPRIS DES ÉTATS SEPTIQUES ET LA TUBERCULOSE, ONT ÉTÉ SIGNALÉES CHEZ DES PATIENTS TRAITÉS AVEC DES ANTAGONISTES DU TNF, Y COMPRIS ENBREL. L’APPARITION D’UNE INFECTION GRAVE OU D’UN ÉTAT SEPTIQUE COMMANDE L’ARRÊT DU TRAITEMENT PAR ENBREL. TOUTE INFECTION ÉVOLUTIVE, QU’ELLE SOIT CHRONIQUE OU LOCALISÉE, EXCLUT LA MISE EN ROUTE D’UN TRAITEMENT PAR ENBREL. LA PRUDENCE EST DE MISE QUAND ON ENVISAGE D’ADMINISTRER ENBREL À UN PATIENT AYANT DES ANTÉCÉDENTS D’INFECTIONS RÉCIDIVANTES OU LATENTES, COMME LA TUBERCULOSE, OU À UN PATIENT ATTEINT D’UNE AFFECTION SOUS-JACENTE SUSCEPTIBLE DE LE PRÉDISPOSER AUX INFECTIONS, COMME UN DIABÈTE AVANCÉ OU MAL MAÎTRISÉ (VOIR LA SECTION INFECTIONS CI-DESSOUS). Infections Selon des rapports de pharmacovigilance, des infections graves, parfois mortelles, ont été signalées peu souvent (chez moins de 1 pour cent des patients traités) chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde. Un état septique a également été signalé dans de rares cas (c’est-à-dire dans moins de 1 cas sur 1 000) chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde. Un bon nombre des infections graves sont survenues chez des patients recevant un traitement immunosuppresseur concomitant, un facteur qui, ajouté à leur maladie sous-jacente, était susceptible de les prédisposer aux infections. De rares cas de tuberculose, parmi lesquels des cas de réactivation d’une tuberculose et de tuberculose miliaire, ont été observés chez des patients traités avec des antagonistes du TNF, y compris ENBREL. Selon des études de pharmacovigilance portant sur des patients atteints d’arthrite chronique juvénile, des infections graves ont été signalées chez environ 3 % des patients. Des cas d’état septique ont également été signalés dans le cadre des activités de pharmacovigilance (0,8 %). Les patients qui contractent une infection pendant un traitement par ENBREL doivent être surveillés de près. L’apparition d’une infection grave ou d’un état septique commande l’arrêt du traitement par ENBREL. Toute infection évolutive, qu’elle soit chronique ou localisée, exclut la mise en route d’un traitement par ENBREL. La prudence est de mise quand on envisage d’administrer ENBREL à un patient ayant des antécédents d’infections récidivantes ou latentes, comme la tuberculose, ou atteint d’une affection sous-jacente susceptible de le prédisposer aux infections, telle qu’un diabète avancé ou mal maîtrisé. L’administration concomitante d’étanercept et d’anakinra n’a pas été associée à une augmentation des bienfaits cliniques pour les patients. Dans deux études au cours desquelles les patients ont reçu de façon concomitante de l’étanercept et de l’anakinra pendant des périodes pouvant atteindre 24 semaines, on a observé un taux d’infections graves de 7 %. L’association d’ENBREL à de l’anakinra n’est donc pas recommandée. Manifestations neurologiques Le traitement par ENBREL ou d’autres agents inhibant le TNF a été associé à de rares cas d’apparition ou d’exacerbation de troubles du système nerveux central, y compris des troubles démyélinisants, certains d’entre eux se manifestant par des changements de l’état mental et d’autres étant associés à une invalidité permanente. De rares cas de myélite transverse, de névrite optique et de troubles convulsifs nouveaux ou exacerbés ont été constatés dans le cadre de traitements par ENBREL. Il n’est toutefois pas certain que ce traitement en soit la cause. Aucun essai clinique n’a été réalisé pour évaluer ce traitement chez des patients atteints de sclérose en plaques, mais d’autres antagonistes du TNF administrés à de tels patients ont été associés à une augmentation de l’activité de cette maladie. La prescription d’ENBREL à un patient atteint d’un trouble démyélinisant, préexistant ou d’apparition récente, touchant le système nerveux central exige donc la prudence. Il serait justifié d’envisager l’arrêt du traitement si une démyélinisation du système nerveux central confirmée survenait chez un patient traité par ENBREL. Manifestations hématologiques De rares cas (moins de 1 patient traité sur mille) de neutropénie, de leucopénie, de thrombocytopénie, d’anémie et de pancytopénie (y compris l’anémie aplasique), dont certains ont connu une issue fatale, ont été signalés chez des patients traités par ENBREL. Certains des cas de pancytopénie sont survenus dès la deuxième semaine du traitement. La relation de cause à effet entre ces cas et ENBREL n’a pas été établie. Même si la majorité de ces patients étaient exposés ou avaient été récemment exposés à d’autres agents antirhumatismaux associés à une dépression médullaire (comme le méthotrexate, le léflunomide, l’azathioprine et le cyclophosphamide), tel n’était pas le cas pour certains d’entre eux. Bien qu’on ne soit pas parvenu à cerner un groupe particulièrement exposé, la prudence est de mise dans le cas des patients traités par ENBREL qui présentent des antécédents d’anomalies hématologiques notables. Tous les patients doivent être invités à consulter immédiatement un médecin s’ils présentent des signes ou des symptômes évoquant une dyscrasie sanguine ou une infection (p. ex. une fièvre persistante, des ecchymoses, des saignements ou un teint pâle) pendant leur traitement. La confirmation d’une anomalie hématologique importante doit inciter à envisager l’arrêt du traitement par ENBREL. Des patients ayant reçu un traitement par l’anakinra et par l’étanercept (3/139, 2 %) ont manifesté une neutropénie (NAN inférieur à 1 x 109/L). Pendant qu’il présentait une neutropénie, l’un de ces patients a fait une cellulite qui a cédé à une antibiothérapie. Cancers Dans les segments contrôlés des essais cliniques portant sur tous les antagonistes du TNF, un nombre plus élevé de cas de lymphome a été observé parmi les patients traités par ces agents que parmi les témoins. Dans les segments contrôlés et ouverts des essais cliniques ayant porté sur ENBREL, 9 lymphomes ont été observés chez 5 273 patients sur environ 11 201 années-patients de traitement. Ce chiffre est 3 fois plus élevé que celui attendu dans la population générale. Les patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde ou de psoriasis, particulièrement ceux qui présentent de fortes poussées évolutives de la maladie, risquent davantage d’être atteints de lymphomes (le risque pouvant être multiplié plusieurs fois), même s’ils ne reçoivent aucun antagoniste du TNF. Le rôle éventuel des antagonistes du TNF dans l’apparition de cancers est inconnu. Granulomatose de Wegener Dans une étude à répartition aléatoire et contrôlée par placebo portant sur 180 patients atteints de granulomatose de Wegener, l’ajout d’ENBREL au traitement classique (comprenant du cyclophosphamide, du méthotrexate et des corticostéroïdes) n’a pas augmenté l’efficacité de celui-ci. Les sujets traités par ENBREL ont eu plus de cancers non cutanés que ceux qui avaient reçu le placebo. Le rôle d’ENBREL dans l’apparition de ces cancers est incertain, car les deux groupes de sujets de l’étude présentaient des différences, notamment en ce qui concerne l’âge, la durée de la maladie et l’utilisation de cyclophosphamide. L’administration d’ENBREL à des patients traités par des agents immunodépresseurs pour une granulomatose de Wegener n’est donc pas recommandée. L’utilisation d’ENBREL n’est pas recommandée non plus chez des sujets recevant un traitement concomitant par le cyclophosphamide. Généralités L’administration parentérale de tout produit biologique doit être assortie de toutes les précautions appropriées au cas où une réaction allergique ou indésirable surviendrait. Des réactions allergiques associées à l’administration d’ENBREL ont été signalées chez moins de 2 % des sujets lors des essais cliniques. En cas de réaction allergique ou anaphylactique grave, il faut cesser immédiatement d’administrer ENBREL et instaurer un traitement approprié. Attention : Le capuchon qui couvre l’aiguille de la seringue préremplie et l’auto-injecteur SureClickMC contient du caoutchouc naturel (un dérivé du latex); celui-ci pourrait provoquer une réaction allergique chez les personnes qui y sont sensibles. On doit repérer les patients qui présentent des facteurs de risque connus de réactivation d’une tuberculose et leur faire subir un test de dépistage afin de déceler toute tuberculose latente conformément aux directives en vigueur. Manifestations cardiovasculaires Des rapports de pharmacovigilance ont fait état de cas d’aggravation d’une insuffisance cardiaque congestive (ICC), avec ou sans facteurs déclenchants reconnaissables, chez des patients traités par ENBREL. Les médecins doivent faire preuve de prudence lorsqu’ils administrent ENBREL à des patients qui souffrent également d’ICC. Deux essais cliniques de grande envergure (2 048 patients) ayant servi à évaluer l’utilisation d’ENBREL dans le traitement de l’insuffisance cardiaque ont été interrompus avant la date prévue en raison d’un manque d’efficacité. Au cours de l’un de ces deux essais, on a estimé qu’il y avait peut-être eu aggravation de l’insuffisance cardiaque chez les patients souffrant d’ICC modérée à grave (classe IIIB de la NYHA) qui étaient traités par ENBREL par rapport aux sujets recevant un placebo. Système immunitaire Immunodépression et immunocompétence Il est possible que les antagonistes du TNF, y compris ENBREL, affaiblissent les défenses de l’hôte contre les infections et les cancers, puisque le TNF est un médiateur de l’inflammation et un modulateur des réponses immunitaires cellulaires. Lors d’une étude menée chez 49 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde et traités par ENBREL, on n’a observé aucun signe d’inhibition de l’hypersensibilité retardée, de réduction des taux d’immunoglobulines, ou de changement dans les effectifs des populations de cellules effectrices. Le rôle d’ENBREL dans l’apparition et l’évolution de certains cancers et de certaines infections évolutives ou chroniques n’a pas été entièrement élucidé. L’innocuité et l’efficacité d’ENBREL n’ont pas été évaluées chez des patients présentant une immunodépression ou une infection chronique. Vaccinations Il faut éviter d’administrer un vaccin vivant (notamment le vaccin antiamaril, le vaccin BCG, le vaccin antirubéoleux, le vaccin antipoliomyélitique, le vaccin anticholérique, le vaccin antityphoïdique et le vaccin contre la varicelle) pendant un traitement par ENBREL. Il n’existe aucune donnée sur la transmission secondaire d’une infection par un vaccin vivant chez les patients traités par ENBREL. On ne dispose d’aucune donnée sur les effets de la vaccination chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde qui reçoivent ENBREL. Chez la plupart des patients atteints de rhumatisme psoriasique, traités par ENBREL, auxquels on a administré un vaccin antipneumococcique de type polysaccharidique, on a noté une réaction immunitaire efficace déclenchée par les lymphocytes B, mais les concentrations en agrégats ont été relativement plus faibles et les patients ont été moins nombreux à doubler leurs titres que les personnes qui n’avaient pas reçu ENBREL. L’importance de ce phénomène sur le plan clinique est inconnue. Dans une étude portant sur 205 adultes atteints de rhumatisme psoriasique, la réponse immunitaire humorale (anticorps) au vaccin à base de polysaccharide pneumococcique était similaire chez les patients qui recevaient un placebo ou ENBREL pour les antigènes suivants : 9V, 14, 18C, 19F et 23F. On recommande que les enfants souffrant d’arthrite chronique juvénile reçoivent tous les vaccins prescrits aux enfants de leur âge conformément aux directives en vigueur avant de commencer un traitement par ENBREL. Deux patients atteints d’arthrite chronique juvénile ont présenté une varicelle et des signes et symptômes de méningite lymphocytaire bénigne, dont ils se sont remis sans séquelles. On devrait suspendre temporairement le traitement par ENBREL chez les patients fortement exposés au virus de la varicelle et envisager un traitement prophylactique par immunoglobulines de varicelle-zona. Auto-immunité Le traitement par ENBREL peut entraîner la formation d’auto-anticorps et, en de rares occasions, il peut provoquer l’apparition d’un syndrome pseudolupique qui peut disparaître après le retrait d’ENBREL. Si un patient présente des signes et des symptômes évoquant un tel syndrome à la suite d’un traitement par ENBREL, il convient d’interrompre l’administration de ce produit et d’évaluer soigneusement son état. Réactivation du virus de l’hépatite B De très rares cas de réactivation du virus de l’hépatite B (VHB) ont été signalés chez des patients traités par des antagonistes du TNF. Dans la majorité des cas, les patients recevaient aussi d’autres médicaments immunosuppresseurs, dont le méthotrexate, l’azathioprine et des corticostéroïdes. Les antagonistes du TNF ne sont pas les seuls médicaments susceptibles de provoquer une réactivation du VHB; le même phénomène a été signalé après la prise d’autres médicaments immunosuppresseurs. Aucune relation directe de cause à effet entre ces cas et les antagonistes du TNF n’a donc été établie. Les patients risquant d’être atteints d’une infection au VHB doivent subir une épreuve de détection du VHB avant la mise en route d’un traitement par un antagoniste du TNF. Pendant toute la durée du traitement et pendant plusieurs mois après l’arrêt du traitement, les patients qui s’avèrent porteurs chroniques du VHB (c’est-à-dire qui présentent l’antigène de surface) doivent faire l’objet d’une surveillance en vue de déceler les signes et les symptômes d’une infection évolutive au VHB. Carcinogenèse, mutagenèse et altération de la fertilité Aucune étude animale de longue durée n’a été menée pour évaluer le pouvoir carcinogène d’ENBREL ou son effet sur la fécondité. Les études de mutagenèse réalisées in vitro et in vivo n’ont mis en évidence aucune activité mutagène. Populations particulières Femmes enceintes : Aucune étude n’a été menée chez la femme enceinte. ENBREL ne doit pas être utilisé pendant la grossesse à moins que les avantages ne l’emportent sur les risques (voir la section RÉACTIONS INDÉSIRABLES ainsi que les autres MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS). Le recours à ENBREL pendant le travail ou l’accouchement n’est pas validé par des recherches. Des études de toxicité fœtale ont été effectuées chez le rat et le lapin, à des doses 60 à 100 fois plus élevées que celle utilisée chez l’humain; elles n’ont pas révélé d’effet préjudiciable d’ENBREL sur le fœtus. Comme les études sur la reproduction animale ne permettent pas toujours de prédire les effets chez l’humain, ce médicament ne doit être employé durant la grossesse que s’il est manifestement nécessaire. Femmes qui allaitent : On ignore si ENBREL passe dans le lait maternel ou dans la circulation générale après son ingestion. Comme un grand nombre de médicaments et d’immunoglobulines passent dans le lait maternel, et comme ENBREL pourrait causer des réactions indésirables graves au nourrisson, il faudra déterminer s’il convient de mettre fin à l’allaitement ou à la médication. Enfants : ENBREL est indiqué dans le traitement de l’arthrite chronique juvénile polyarticulaire chez les patients qui n’ont pas répondu de façon satisfaisante à au moins un traitement antirhumatismal de fond. Selon des rapports de pharmacovigilance portant sur des patients atteints d’arthrite chronique juvénile, des infections graves ont été signalées chez environ 3 % des patients. Des cas d’état septique ont également été signalés dans le cadre des activités de pharmacovigilance (0,8 %). On ignore les effets à long terme du traitement par ENBREL sur la maturation et le développement du squelette, du comportement, de la fonction cognitive, des organes sexuels et du système immunitaire chez l’enfant. En étudiant les données d’un registre d’observation regroupant des patients atteints d’arthrite chronique juvénile, on a noté que les effets indésirables étaient plus fréquents chez ceux qui étaient traités par une association d’ENBREL et de méthotrexate. Comme, de toute évidence, ces enfants souffraient d’une forme grave de la maladie puisqu’elle n’avait pas réagi favorablement à un traitement antérieur fondé sur l’emploi d’un seul de ces deux produits, on ignore si cette augmentation est liée au traitement ou à la maladie elle-même. ENBREL n’a pas été étudié chez les enfants de moins de 4 ans. L’efficacité et l’innocuité d’ENBREL n’ont pas été étudiées chez les enfants atteints de psoriasis en plaques. Personnes âgées (de plus de 65 ans) : Quatre cent quatre-vingts patients atteints de polyarthrite rhumatoïde et 89 patients atteints de psoriasis en plaques ayant participé aux études cliniques étaient âgés de 65 ans ou plus. Dans l’ensemble, aucune différence d’innocuité ou d’efficacité n’a été observée entre ces patients et les patients plus jeunes. Une sensibilité accrue chez certaines personnes âgées ne peut toutefois être exclue. La prédisposition des personnes âgées aux infections justifie une plus grande prudence. RÉACTIONS INDÉSIRABLES Aperçu des réactions indésirables du médicament Réactions indésirables chez les adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde, de rhumatisme psoriasique, de spondylarthrite ankylosante ou de psoriasis en plaques ENBREL a été évalué dans des études menées auprès de 1 442 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde et suivis pendant une période pouvant atteindre 80 mois, 169 adultes souffrant de rhumatisme psoriasique suivis pendant une période de 24 mois, 222 patients souffrant de spondylarthrite ankylosante suivis pendant une période allant jusqu’à 10 mois dans certains cas et 1 261 patients atteints de psoriasis en plaques suivis pendant une période pouvant atteindre 15 mois. Depuis sa commercialisation, ENBREL compte plus de 450 000 annéespatients d’utilisation. Dans les études contrôlées par placebo, des effets indésirables graves sont apparus chez 4 % des 349 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde recevant ENBREL et 5 % des 152 patients recevant un placebo. Dans une étude ultérieure (l’étude III), des effets indésirables graves sont survenus à une fréquence de 6 % chez les 415 patients traités par ENBREL, contre 8 % chez les 217 patients traités par le méthotrexate. Chez les adultes atteints de rhumatisme psoriasique, des effets indésirables graves sont apparus à une fréquence de 4 % chez les 101 patients traités par ENBREL, contre 4 % des 104 patients ayant reçu un placebo. Au cours des essais contrôlés réalisés sur le psoriasis en plaques, des effets indésirables graves se sont manifestés chez moins de 1,5 % des patients ayant reçu ENBREL et le placebo pendant les trois premiers mois de traitement. Chez les sujets atteints de polyarthrite rhumatoïde participant aux essais contrôlés par placebo, aux essais contrôlés avec médicament actif et aux essais ouverts sur ENBREL, les infections et les cancers étaient les effets indésirables graves les plus fréquents. On trouvera ci-dessous une liste d’autres effets indésirables graves moins courants, répartis selon les différentes parties de l’organisme et observés dans les essais cliniques portant sur la polyarthrite rhumatoïde, le rhumatisme psoriasique, la spondylarthrite ankylosante et le psoriasis en plaques : appareil cardiovasculaire (insuffisance cardiaque, hypertension, hypotension, infarctus du myocarde, ischémie myocardique, thrombose veineuse profonde, thrombophlébite); appareil digestif (cholécystite, hémorragie gastrointestinale, pancréatite, appendicite); système hématopoïétique (adénopathie); système locomoteur (bursite, polymyosite); système nerveux (ischémie cérébrale, dépression, sclérose en plaques); appareil respiratoire (dyspnée, embolie pulmonaire, sarcoïdose); peau (aggravation du psoriasis); appareil génito-urinaire (glomérulonéphropathie membraneuse, calculs rénaux). Dans un essai contrôlé et à répartition aléatoire, 51 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde ont reçu ENBREL à raison de 50 mg 2 fois par semaine et 25 autres à raison de 25 mg 2 fois par semaine. Les effets indésirables graves suivants ont été observés dans le groupe traité par la dose de 50 mg 2 fois par semaine : saignements gastro-intestinaux, hydrocéphalie normotensive, convulsions et accident vasculaire cérébral. Aucun effet indésirable grave n’a été signalé dans le groupe ayant reçu la dose de 25 mg. Dans les essais contrôlés, la proportion de sujets qui ont arrêté leur traitement en raison d’effets indésirables a été d’environ 4 % dans les groupes ENBREL et placebo. La vaste majorité de ces patients avaient reçu la dose recommandée de 25 mg administrée 2 fois par semaine par voie sous-cutanée. Lors des études réalisées sur le psoriasis en plaques, ENBREL était administré par voie souscutanée à raison de 25 mg une fois par semaine, de 25 mg deux fois par semaine et de 50 mg deux fois par semaine. Selon les résultats de deux études contrôlées par placebo et à répartition aléatoire, le bilan d’innocuité dressé chez les sujets ayant reçu 50 mg d’ENBREL deux fois par semaine était similaire à celui obtenu chez les sujets traités au moyen de doses de 25 mg d’ENBREL administrées une ou deux fois par semaine, et ces bilans étaient tous comparables à celui observé avec le placebo. Mises à part les réactions au point d’injection, aucun effet indésirable n’est survenu à une fréquence accrue lorsqu’ENBREL était administré seul ou en association avec du méthotrexate par rapport aux groupes témoins respectifs. Réactions indésirables du médicament observées lors des essais cliniques Puisque les essais cliniques sont menés dans des conditions très particulières, les taux des effets indésirables qui sont observés ne reflètent pas nécessairement ceux qui ont été observés en pratique et ne doivent pas être comparés aux taux observés dans le cadre des essais cliniques portant sur un autre médicament. Les renseignements sur les effets indésirables d’un médicament qui sont tirés d’essais cliniques s’avèrent utiles pour la détermination des effets indésirables liés aux médicaments et pour l’approximation des taux. Le Tableau 1 ci-dessous présente les manifestations signalées chez au moins 1 % de l’ensemble des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde ayant reçu ENBREL dans les essais cliniques contrôlés par placebo (y compris l’essai sur le traitement d’association avec le méthotrexate). Les manifestations indésirables signalées au cours d’études portant sur l’arthrite chronique juvénile, le rhumatisme psoriasique chez l’adulte, la spondylarthrite ankylosante et le psoriasis en plaques étaient similaires à celles qui avaient été signalées lors des essais cliniques portant sur la polyarthrite rhumatoïde. Tableau 1 : Pourcentage de patients atteints de polyarthrite rhumatoïde ayant signalé des réactions indésirables à une fréquence d’au moins 1 % lors d’essais cliniques contrôlésa, selon les différentes parties de l’organisme et les termes recommandés CONTRÔLÉS PAR PLACEBO PARTIE DE L’ORGANISME Terme recommandé Réaction au point d’injection Infectionb Infection respiratoire autre qu’infection des voies respiratoires supérieuresc Infection des voies respiratoires supérieuresc Autres effets indésirables Organisme entier Céphalée Asthénie Douleur abdominale Hémorragie au point d’injection Douleur Troubles des muqueuses Frissons Œdème du visage Fièvre Appareil cardiovasculaire Vasodilatation Hypertension Appareil digestif Nausées Diarrhée Dyspepsie Ulcère buccal Constipation Vomissements Anorexie Flatulences Stomatite aphteuse Sécheresse de la bouche Stomatite Système hématopoïétique Ecchymoses Troubles métaboliques et nutritionnels Œdème périphérique Gain pondéral Guérison anormale Système locomoteur Crampes dans les jambes Système nerveux Étourdissements Pourcentage de patients Placebo Étanercept (N = 152) (N = 349) CONTRÔLÉS PAR MÉDICAMENT ACTIF Pourcentage de patients Méthotrexate Étanercept (N = 217) (N = 415) 10 37 7 33 32 35 72 64 31 39 60 51 16 29 39 31 3 0 1 3 1 1 13 7 5 12 5 4 0 0 2 4 1 0 0 0 0 0 1 0 0 0 1 2 2 1 1 1 0 0 0 0 1 0 1 0 1 0 1 1 3 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 2 1 0 1 0 0 0 0 0 1 0 18 5 3 11 3 4 2 2 2 0 3 9 7 6 4 2 1 1 1 1 1 0 1 0 2 2 0 0 0 0 0 0 1 1 1 2 1 0 0 1 1 0 1 3 5 5 CONTRÔLÉS PAR PLACEBO Pourcentage de patients PARTIE DE L’ORGANISME Placebo Étanercept Terme recommandé (N = 152) (N = 349) Vertiges 0 0 Appareil respiratoire Rhinite 2 2 Dyspnée 0 0 Pharyngite 0 1 Aggravation de la toux 1 1 Épistaxis 0 0 Altération de la voix 0 0 Peau et annexes cutanées Éruptions cutanées 2 3 Alopécie 0 1 Prurit 1 2 Urticaire 1 0 Sudation 0 0 Anomalies unguéales 0 0 Cinq sens Sécheresse oculaire 0 0 Acouphènes 0 0 Amblyopie 0 0 CONTRÔLÉS PAR MÉDICAMENT ACTIF Pourcentage de patients Méthotrexate Étanercept (N = 217) (N = 415) 0 1 5 1 2 2 3 1 4 3 2 1 0 0 10 11 1 2 1 2 6 5 2 1 1 0 0 0 1 1 1 0 a Avec prise en compte des données issues des études réalisées à double insu au cours desquelles les patients ont été traités en concomitance avec du méthotrexate. b La rubrique « Infection » (dans l’ensemble) rend compte des données tirées des trois études contrôlées par placebo. Dans le cas des infections, les données ne tiennent pas compte de la partie de l’organisme touchée ou du lien avec le médicament à l’étude. c Les infections respiratoires autres que les infections des voies respiratoires supérieures et les infections des voies respiratoires supérieures ne rendent compte que des données issues des deux essais contrôlés par placebo, au cours desquels les données sur les infections avaient été recueillies indépendamment de celles sur les effets indésirables (placebo : n = 110; étanercept : n = 213). N = nombre de sujets ayant reçu au moins une dose du médicament à l’étude Pourcentage = n/N*100 Réactions indésirables du médicament observées moins fréquemment lors des essais cliniques (moins de 1 %) L’incidence des effets indésirables suivants a été inférieure à 1 % (ils se sont produits chez plus d’un patient et plus souvent qu’avec le placebo) : Organisme entier : hypertrophie abdominale, œdème généralisé, hernie, infection, réaction au point d’injection, malaise, surdosage, syndrome de Sjögren; Appareil cardiovasculaire : accident cérébrovasculaire, hypotension, infarctus du myocarde, phlébite, thrombophlébite profonde; Appareil digestif : augmentation de l’appétit, colite, dysphagie, glossite, hémorragie des gencives, hémorragie rectale; Système hématopoïétique : pétéchies; Troubles métaboliques et nutritionnels : œdème, hypercholestérolémie, hyperglycémie; Système locomoteur : arthrose, troubles osseux, fibrose tendineuse, nécrose osseuse; Système nerveux : nervosité, neuropathie; Appareil respiratoire : bronchite, cancer du poumon, hémoptysie, laryngite; Peau et annexes cutanées : cancer de la peau, dermatite exfoliative, hypertrophie de la peau, décoloration de la peau, ulcère cutané; Cinq sens : lésion cornéenne, troubles auriculaires, hémorragie oculaire, otite moyenne; Appareil génito-urinaire : troubles cervicaux, cystite, dysurie, gynécomastie, hémorragie utérine, reins polykystiques, cancer du col utérin, polyurie, mictions impérieuses. Réactions au point d’injection Au cours des essais cliniques réalisés chez des patients traités en rhumatologie, environ 37 % des sujets traités par ENBREL ont présenté des réactions au point d’injection. Dans le cadre des essais contrôlés menés chez des patients atteints de psoriasis en plaques, environ 14 % des sujets traités par ENBREL ont fait de telles réactions au cours des 3 premiers mois de traitement. Elles ont toutes été jugées légères ou modérées (érythème ou démangeaisons, douleur ou enflure). Elles sont généralement survenues au cours du premier mois, n’ont pas nécessité l’arrêt du traitement et se sont espacées une fois passé le cap du premier mois. Leur durée moyenne a été de 3 à 5 jours. Aucun traitement n’a été administré dans environ 90 % des cas, et la plupart des patients traités pour de telles réactions ont reçu des préparations topiques telles que des corticostéroïdes ou des antihistaminiques à administration orale. Au moment d’injecter le médicament, on a souvent observé (7 % des cas) une rougeur au point d’injection précédent, mais aucune intervention n’a été nécessaire. Depuis la commercialisation d’ENBREL, on a fait état d’ecchymoses et de saignements au point d’injection chez 1,8 % des patients traités par ce produit. Infections Le pourcentage de patients ayant signalé des infections dans le cadre d’études contrôlées sur ENBREL dans le traitement du psoriasis, de la polyarthrite rhumatoïde, du rhumatisme psoriasique et de la spondylarthrite ankylosante est présenté au tableau 2. Les infections des voies respiratoires supérieures sont celles qui ont été le plus souvent signalées. Tableau 2 : Pourcentage de patients ayant signalé des infections dans le cadre d’études contrôlées sur le psoriasis, la polyarthrite rhumatoïde, le rhumatisme psoriasique et la spondylarthrite ankylosante INFECTIONS NBRE TOTAL QU’UNE D’INFECTIONS AUTRES IVRS EFFET PSORIASIS POLYARTHRITE RHUMATOÏDE (ÉTUDES CONTRÔLÉES PAR PLACEBO) POLYARTHRITE RHUMATOÏDE (ÉTUDES CONTRÔLÉES PAR PRODUIT ACTIF) RHUMATISME PSORIASIQUE SPONDYLARTHRITE ANKYLOSANTE Placebo (N = 414) ENBREL (N = 933) Placebo (N = 152) ENBREL (N = 349) IVRS 29 % 16 % 12 % 28 % 16 % 12 % 32 % 31 % 16 % 35 % 39 % 29 %* MTX (N = 217) 72 % 60 % 39 % ENBREL (N = 415) 64 %* 51 % 31 % Placebo (N = 104) ENBREL (N = 101) Placebo (N = 139) ENBREL (N = 138) 43 % 20 % 23 % 40 % 19 % 21 % 30 % 20 % 12 % 41 % 24 % 20 %* IVRS = infection des voies respiratoires supérieures *Valeur de p < 0,05, selon le test exact de Fisher Pour les données relatives aux doses et aux schémas posologiques d’ENBREL dans chacune des indications, voir la section Essais cliniques dans la partie II de la monographie. Lors des essais contrôlés par placebo portant sur des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, de rhumatisme psoriasique, de spondylarthrite ankylosante ou de psoriasis en plaques, on n’a constaté aucune augmentation de l’incidence des infections graves (environ 1 % dans les groupes placebo et ceux traités par ENBREL). Si l’on considère l’ensemble des essais cliniques effectués sur la polyarthrite rhumatoïde, les infections graves observées comprenaient des cas de pyélonéphrite, de bronchite, d’arthrite aiguë suppurée, d’abcès abdominal, de cellulite, d’ostéomyélite, de plaie infectée, de pneumonie, d’abcès au pied, d’ulcère à la jambe, de diarrhée, de sinusite et d’état septique. La fréquence des infections graves n’a pas augmenté lors des essais de prolongation réalisés sans insu et a été similaire à celle observée dans les essais contrôlés (Tableau 3). Des infections graves, parfois mortelles, y compris des états septiques, ont également été signalées après la mise sur le marché d’ENBREL. Certaines sont survenues après quelques semaines de traitement par ENBREL. Souvent, le patient était atteint à la fois d’une affection sous-jacente (p. ex. diabète, insuffisance cardiaque congestive, antécédents d’infection évolutive ou chronique) et de polyarthrite rhumatoïde. Les données issues d’un essai clinique mené chez des patients souffrant d’un état septique, mais pas nécessairement de polyarthrite rhumatoïde, laissent entendre que le traitement par ENBREL augmenterait peutêtre la mortalité en présence d’un état septique confirmé. Tableau 3 : Infections graves en fonction du temps Année 1 2 3 4 5 6 TOUS LES PATIENTS TRAITÉS PAR ENBREL* (N = 1 341) Nbre de sujets Taux d’incidence avec des effets 1 341 46 0,034 1 088 27 0,025 984 29 0,029 865 21 0,024 740 17 0,023 425 7 0,016 Nbre de sujets * Essais contrôlés et essais de prolongation réalisés sans insu sur la polyarthrite rhumatoïde. Au cours des essais contrôlés réalisés chez des adultes atteints de rhumatisme psoriasique, on n’a relevé aucune différence au chapitre de la fréquence des infections entre les patients traités par ENBREL pendant des périodes pouvant atteindre 1 an et ceux ayant reçu un placebo. De plus, aucun cas d’infection grave n’a été rapporté chez les patients traités par ENBREL. Dans un essai contrôlé portant sur des patients atteints de spondylarthrite ankylosante, les taux d’infection se sont également révélés similaires à ceux observés lors des études contrôlées effectuées auprès de sujets souffrant de polyarthrite rhumatoïde ou de rhumatisme psoriasique. Aucune augmentation de l’incidence des infections graves n’a été observée chez les personnes traitées par ENBREL. Dans le cadre de deux études réalisées auprès de patients ayant reçu à la fois de l’étanercept et de l’anakinra pendant des périodes pouvant atteindre 24 semaines, l’incidence des infections graves a été de 7 %. Les infections les plus fréquentes étaient la pneumonie bactérienne (4 cas) et la cellulite (4 cas). Un patient atteint de fibrose pulmonaire et de pneumonie est décédé en raison d’une insuffisance respiratoire. Une réactivation de la tuberculose est possible après la mise en route d’un traitement par un antagoniste du TNF; toutefois, certains des sujets traités par ENBREL pendant les essais cliniques avaient des antécédents de tuberculose et aucune réactivation de leur maladie n’a été observée au cours de ces essais. Depuis la mise sur le marché d’ENBREL pour des maladies qui relèvent de la rhumatologie, des infections ont été observées chez des patients recevant ce produit seul ou en association avec des agents immunodépresseurs. Elles ont été attribuées à divers agents pathogènes, dont des virus, des bactéries, des mycobactéries, des mycètes et des protozoaires. Il s’agissait, dans certains cas, d’infections opportunistes (infections à mycobactéries atypiques, zona ou aspergillose). Parmi les infections graves contractées par les sujets traités par ENBREL lors des essais cliniques réalisés sur le psoriasis en plaques, on trouve les suivantes : cellulite, gastroentérite, pneumonie, abcès et ostéomyélite. Cancers Des patients ont été observés pendant plus de 5 ans dans le cadre d’essais cliniques portant sur l’administration d’ENBREL. Parmi 4 462 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde et traités par ENBREL pendant 27 mois en moyenne (soit environ 10 000 années-patients de traitement), 9 cas de lymphomes ont été observés, ce qui représente un taux de 0,09 cas par 100 années-patients. Ce taux est 3 fois plus élevé que celui auquel on s’attend dans la population générale, d’après la base de données du programme Surveillance, Epidemiology and End Results. La fréquence du lymphome chez les personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde est parfois plusieurs fois supérieure à celle observée dans la population générale; elle semble augmenter parallèlement à la gravité de la maladie. Soixante-sept types de cancers autres que le lymphome ont été observés. Parmi ceux-ci, les plus fréquents ont été les cancers du côlon, du sein, du poumon et de la prostate. La nature et la fréquence de ces cancers étaient identiques à celles que l’on pourrait prévoir dans la population générale. L’analyse des taux de cancer à intervalles de 6 mois laisse augurer une fréquence constante sur les cinq années pendant lesquelles le médicament a été étudié. Aucun cancer n’a été observé chez 101 adultes souffrant de rhumatisme psoriasique traités par ENBREL pendant six mois. Sur 89 patients atteints de granulomatose de Wegener et traités par ENBREL au cours d’un essai à répartition aléatoire et contrôlé par placebo, 5 ont présenté divers cancers non cutanés solides, contre aucun sous placebo. Lors des phases réalisées avec contrôle placebo des essais ayant porté sur le psoriasis, on a diagnostiqué un cancer chez 8 des 933 sujets qui avaient été traités par ENBREL, peu importe la dose administrée, comparativement à 1 des 414 sujets ayant reçu le placebo. Pendant les phases menées avec ou sans contrôle placebo des essais menés sur le psoriasis (1 062 annéespatients), on a diagnostiqué 23 cancers chez 22 des 1 261 patients qui y ont été traités au moyen d’ENBREL, peu importe la dose : 9 sujets ont présenté un cancer non cutané solide, 12 sujets ont manifesté 13 tumeurs cancéreuses de la peau non mélaniques (8 tumeurs basales et 5, squameuses) et 1 sujet a présenté un lymphome non hodgkinien. Parmi les sujets ayant reçu le placebo (90 années-patients d’observation), on a diagnostiqué 2 carcinomes squameux chez l’un d’entre eux. La taille du groupe placebo et la durée restreinte des phases contrôlées de ces essais ne permettent pas d’en tirer des conclusions fiables. Auto-anticorps Des auto-anticorps ont été recherchés à plusieurs reprises dans le sérum des patients. Au cours des études I et II portant sur la polyarthrite rhumatoïde, où des anticorps antinucléaires (AAN) avaient été recherchés, le pourcentage de patients devenus séropositifs à l’égard des AAN (1:40) était plus élevé chez les patients sous ENBREL (11 %) que chez ceux sous placebo (5 %). Le taux d’apparition d’une séropositivité à l’égard des anticorps anti-ADN bicaténaire était également supérieur chez les patients traités par ENBREL, d’après le dosage radio-immunologique (15 % avec ENBREL, contre 4 % avec le placebo) et le dosage par immunofluorescence sur Crithidia lucilae (3 % avec ENBREL, contre 0 % avec le placebo). De même, le taux d’apparition d’anticorps anti-cardiolipines était plus élevé chez les patients traités par ENBREL que chez ceux recevant un placebo. Dans l’étude III, on n’est pas parvenu à dégager des tendances quant à l’augmentation de la fréquence d’apparition des auto-anticorps chez les patients traités par ENBREL par rapport à ceux ayant reçu du méthotrexate. On ignore si un traitement de longue durée par ENBREL est susceptible de favoriser ou non l’apparition d’une maladie auto-immune. Chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde érosive ou séropositifs à l’égard du facteur rhumatoïde, on a signalé, quoique rarement, l’apparition d’auto-anticorps additionnels accompagnée d’une éruption cutanée et d’autres manifestations évoquant un syndrome pseudolupique. Immunogénicité Des anticorps anti-ENBREL ont été recherchés à plusieurs occasions chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, de rhumatisme psoriasique, de spondylarthrite ankylosante ou de psoriasis en plaques traités avec ce produit. Des anticorps dirigés contre le récepteur du TNF ou contre une autre composante protéinique d’ENBREL ont été décelés au moins une fois dans le sérum d’environ 6 % des adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde, de rhumatisme psoriasique, de spondylarthrite ankylosante ou de psoriasis en plaques. Ces anticorps étaient tous non neutralisants. Aucune corrélation nette n’a pu être établie entre l’apparition d’anticorps, d’une part, et la réponse clinique ou les effets indésirables, d’autre part. Les résultats observés chez les patients atteints d’arthrite chronique juvénile étaient similaires à ceux observés chez les adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde traités par ENBREL. L’immunogénicité d’ENBREL à long terme est inconnue. Les données recueillies reflètent le pourcentage de patients dont les résultats obtenus au dosage ELISA ont été considérés positifs pour ce qui est des anticorps anti-ENBREL, et elles sont fortement liées à la sensibilité et à la spécificité de ce test. De plus, l’incidence des résultats positifs à un dosage peut être influencée par plusieurs facteurs tels que la manipulation des échantillons, la prise concomitante d’autres médicaments et la présence d’une maladie sous-jacente. C’est pourquoi il est difficile de tirer des conclusions valides en comparant l’incidence d’anticorps anti-ENBREL à celle d’anticorps dirigés contre d’autres produits. Réactions indésirables chez les enfants D’une façon générale, les effets indésirables observés chez les enfants étaient similaires, du point de vue de leur fréquence et de leur nature, à ceux observés chez les adultes. Les paragraphes qui suivent présentent les différences observées par rapport aux effets indésirables recensés chez les adultes, ainsi que certaines autres considérations particulières. Parmi les réactions indésirables graves signalées chez 69 enfants âgés de 4 à 17 ans atteints d’arthrite chronique juvénile figuraient des cas de varicelle, de gastro-entérite, de dépression ou de trouble de la personnalité, d’ulcère cutané, d’œsophagite ou de gastrite, de choc septique dû à un streptocoque du groupe A, de diabète sucré de type I et d’infection des tissus mous et des plaies postopératoire. Quarante-trois enfants atteints d’arthrite chronique juvénile sur 69 (62 %) ont eu une infection pendant leur traitement par ENBREL au cours des trois mois de l’étude (première partie sans insu). La fréquence et la gravité des infections ont été similaires chez 58 patients qui ont participé à une prolongation du traitement sans insu d’une durée de 12 mois. Les types d’infections signalés chez ces enfants étaient généralement bénins et concordaient avec ce que l’on observe généralement chez les enfants soignés en consultation externe. Les effets indésirables suivants ont été signalés plus fréquemment chez ces 69 patients atteints d’arthrite chronique juvénile et recevant ENBREL pendant 3 mois que chez 349 adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde lors d’essais contrôlés par placebo. Il s’agissait de céphalées (19 % des patients, soit 1,7 manifestation par année-patient), de nausées (9 %, soit 1,0 manifestation par année-patient), de douleur abdominale (19 %, soit 0,74 manifestation par annéepatient) et de vomissements (13 %, soit 0,74 manifestation par année-patient). Depuis la mise sur le marché d’ENBREL, les effets indésirables graves suivants ont été signalés chez des enfants : abcès avec bactériémie, névrite optique, pancytopénie, neutropénie, leucopénie, thrombocytopénie, anémie, convulsions, arthrite tuberculeuse, infection des voies urinaires, y compris invasion infectieuse à partir des voies urinaires, coagulopathie, vascularite cutanée, bronchite, gastroentérite et hausse des taux de transaminases. La dépression figure parmi les autres effets indésirables majeurs. La fréquence de ces manifestations et leur relation causale avec le traitement par ENBREL sont inconnues. On ignore les effets à long terme du traitement par ENBREL sur la maturation et le développement du squelette, du comportement, de la fonction cognitive, des organes sexuels et du système immunitaire chez l’enfant. En étudiant les données d’un registre d’observation regroupant des patients atteints d’arthrite chronique juvénile, on a noté que les effets indésirables étaient plus fréquents chez ceux qui étaient traités par ENBREL en association avec le méthotrexate. Comme, de toute évidence, ces enfants souffraient d’une forme grave de la maladie puisqu’elle n’avait pas réagi favorablement à un traitement antérieur fondé sur l’emploi d’un seul de ces deux produits, on ignore si cette augmentation est liée au traitement ou à la maladie elle-même. Réactions indésirables observées après la commercialisation du médicament D’autres effets indésirables ont été signalés depuis la mise sur le marché d’ENBREL. Comme ces manifestations sont signalées sur une base volontaire et que le nombre de patients sous traitement est incertain, il n’est pas toujours possible d’évaluer de manière fiable leur fréquence ou d’établir une relation causale avec l’utilisation d’ENBREL. Il s’agit, entre autres, des manifestations suivantes (classées par système organique) : Organisme entier : œdème de Quincke, fatigue, fièvre, syndrome grippal, douleurs généralisées, gain pondéral Appareil cardiovasculaire : douleur thoracique, vasodilatation (bouffées de chaleur), apparition d’une insuffisance cardiaque congestive Appareil digestif : dysgueusie, anorexie, diarrhée, sécheresse buccale, perforation intestinale Système hématopoïétique : adénopathie, anémie, anémie aplasique, leucopénie, neutropénie, pancytopénie, thrombocytopénie Système locomoteur : douleurs articulaires, syndrome pseudolupique accompagné de manifestations telles qu’une éruption faisant songer à un lupus subaigu ou discoïde Système nerveux : paresthésies, accident vasculaire cérébral, convulsions, ainsi que manifestations reliées au système nerveux central évoquant la sclérose en plaques ou des troubles démyélinisants isolés tels que la myélite transverse ou la névrite optique Appareil oculaire : sécheresse oculaire, inflammation oculaire Appareil respiratoire : dyspnée, maladie pulmonaire interstitielle, maladie pulmonaire, aggravation d’un trouble pulmonaire existant Peau : vascularite cutanée, y compris vascularite leucocytoclasique, prurit, nodules sous-cutanés, urticaire INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES Aperçu Aucune étude n’a été menée sur les interactions que pourraient avoir certains médicaments avec ENBREL. Comme l’association de ce produit avec d’autres traitements antirhumatismaux de fond tels que les sels d’or, les antipaludéens, la sulfasalazine, la pénicillamine, l’azathioprine, le cyclophosphamide ou le léflunomide n’a pas été systématiquement évaluée, on ignore quels peuvent être les avantages et les risques de ces associations médicamenteuses. Interactions médicament-médicament ENBREL peut être utilisé en association avec le méthotrexate (MTX) chez les adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde ou de rhumatisme psoriasique. En étudiant les données d’un registre d’observation regroupant des patients atteints d’arthrite chronique juvénile, on a noté que les effets indésirables étaient plus fréquents chez ceux qui étaient traités par ENBREL en association avec le méthotrexate. Comme ces enfants souffraient d’une forme grave de la maladie, puisque celle-ci n’avait pas réagi favorablement à un traitement antérieur fondé sur l’emploi d’un seul de ces deux produits, on ignore si cette augmentation est liée au traitement ou à la maladie elle-même. Des patients qui, au cours d’une étude clinique ont reçu ENBREL en plus du traitement à la sulfasalazine qu’ils suivaient déjà, ont connu une diminution statistiquement significative de leur nombre moyen de globules blancs par comparaison aux résultats enregistrés dans les groupes traités uniquement soit par ENBREL, soit par de la sulfasalazine. L’importance de cette observation est inconnue. L’administration concomitante d’étanercept et d’anakinra n’a pas été associée à une augmentation des bienfaits cliniques pour les patients. Dans une étude portant sur des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde évolutive et traités pendant des périodes pouvant atteindre 24 semaines par une association d’ENBREL et d’anakinra, un taux de 7 % d’infections graves a été observé, soit un pourcentage plus élevé que celui enregistré sous ENBREL utilisé seul (0 %). Deux patients sur 100 traités en même temps par ENBREL et par l’anakinra ont manifesté une neutropénie (NAN inférieur à 1 x 109/L). Dans une étude portant sur des patients atteints de granulomatose de Wegener, l’ajout d’ENBREL au traitement classique (comprenant du cyclophosphamide) a été associé à une augmentation de la fréquence des cancers non cutanés. Bien que le rôle d’ENBREL dans cette observation ne soit pas connu, son utilisation chez tout patient recevant une thérapie concomitante par cyclophosphamide n’est pas recommandée. POSOLOGIE ET ADMINISTRATION Considérations posologiques Le traitement par ENBREL doit être encadré et supervisé par un médecin qui connaît suffisamment bien la polyarthrite rhumatoïde, l’arthrite chronique juvénile, le rhumatisme psoriasique, la spondylarthrite ankylosante ou le psoriasis en plaques et qui s’est parfaitement familiarisé avec le bilan d’efficacité et d’innocuité du produit. Les patients ne peuvent s’auto-injecter ce médicament que s’ils ont l’accord de leur médecin et à condition de pouvoir bénéficier, au besoin, d’un suivi médical. Ils devront avoir appris à mesurer et à s’injecter correctement la dose qui leur convient. Posologie recommandée et ajustement de la posologie Généralités La dose de 50 mg doit être administrée en une seule injection sous-cutanée à l’aide d’une seringue préremplie jetable de 50 mg/mL ou d’un auto-injecteur prérempli jetable SureClick à 50 mg/mL. La dose de 50 mg peut également être administrée en deux injections sous-cutanées de 25 mg à l’aide de la poudre lyophilisée présentée en flacons à usage multiple. Les deux injections de 25 mg doivent être données soit une fois par semaine le même jour ou à 3 ou 4 jours d’écart. Adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde, de rhumatisme psoriasique ou de spondylarthrite ankylosante La posologie d’ENBREL recommandée pour les adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde, de rhumatisme psoriasique ou de spondylarthrite ankylosante est de 50 mg par semaine, à administrer en une seule injection sous-cutanée à l’aide d’une seringue préremplie jetable contenant une solution dosée à 50 mg/mL d’étanercept. On peut continuer à administrer du méthotrexate, des glucocorticoïdes, des salicylés, des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) ou des analgésiques durant un traitement par ENBREL. Comme une étude portant sur l’administration de 50 mg d’ENBREL 2 fois par semaine à des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde semble indiquer une incidence plus élevée d’effets indésirables alors que les taux de réponse ACR sont similaires, les posologies supérieures à 50 mg par semaine ne sont pas recommandées. Adultes atteints de psoriasis en plaques La dose d’attaque d’ENBREL recommandée chez les adultes atteints de psoriasis en plaques est de 50 mg deux fois par semaine (à 3 ou 4 jours d’écart) pendant 3 mois. Par la suite, il convient d’administrer la dose de maintien de 50 mg par semaine. Une dose de maintien de 50 mg administrée deux fois par semaine s’est également révélée efficace. Patients atteints d’arthrite chronique juvénile La posologie d’ENBREL recommandée chez les enfants âgés de 4 à 17 ans présentant une poussée évolutive d’arthrite chronique juvénile polyarticulaire est de 0,8 mg/kg/semaine (maximum de 50 mg par semaine). Pour les enfants pesant 63 kg (138 livres) et plus, la dose hebdomadaire de 50 mg peut être administrée à l’aide d’une seringue préremplie ou de l’auto-injecteur SureClick. Pour ce qui est des enfants pesant de 31 à 62 kg (de 68 à 137 livres), la dose hebdomadaire totale doit être administrée en deux injections sous-cutanées soit le même jour, soit à des intervalles de 3 ou 4 jours, à partir des flacons à usage multiple. La dose destinée aux enfants pesant moins de 31 kg (68 livres) doit être administrée en une seule injection sous-cutanée par semaine, en prélevant le volume approprié de médicament des flacons à usage multiple. On peut continuer d’administrer des glucocorticoïdes, des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et des analgésiques durant un traitement par ENBREL. Dose oubliée Il faut conseiller aux patients qui oublient de prendre une dose d’ENBREL de communiquer avec leur médecin pour savoir quand prendre la dose suivante. Administration Préparation de la solution d’ENBREL présentée en seringues préremplies jetables ou en auto-injecteurs préremplis à usage unique SureClick : On peut laisser la seringue préremplie jetable d’ENBREL atteindre la température ambiante (compter de 15 à 30 minutes environ) avant d’injecter le médicament. NE PAS enlever le capuchon qui recouvre l’aiguille de la seringue préremplie ou l’auto-injecteur SureClick tant que le médicament n’a pas atteint la température ambiante. Préparation de la solution d’ENBREL à partir des flacons à usage multiple : ENBREL doit être reconstitué de façon aseptique avec 1 mL de l’eau bactériostatique stérile pour injection, USP (contenant 0,9 % d’alcool benzylique) qui est fournie, de façon à obtenir 1,0 mL de solution contenant 25 mg d’ENBREL. Un adaptateur pour flacon est fourni avec la poudre lyophilisée et sert à reconstituer la solution. Toutefois, on ne doit pas utiliser cet adaptateur si on compte prélever plusieurs doses à partir d’un même flacon. Dans ce dernier cas, il faudra utiliser une aiguille de calibre 25 pour mélanger et prélever ENBREL, et une aiguille de calibre 27 pour l’injecter, car l’adaptateur fourni n’est pas recommandé pour un usage multiple. On ne peut utiliser les aiguilles et les seringues qu’une seule fois. La solution reconstituée est limpide et incolore et doit être utilisée dans les 14 jours suivant sa reconstitution. Lorsqu’on reconstitue ENBREL sans utiliser l’adaptateur, on doit injecter le diluant très lentement dans le flacon. De la mousse se formera, ce qui est normal. Pour prévenir toute formation excessive de mousse, éviter de secouer ou d’agiter vigoureusement le flacon. Il est recommandé de faire tournoyer doucement le contenu au cours de la dissolution. En général, celle-ci prend moins de 10 minutes. La reconstitution de la solution avec l’eau bactériostatique pour préparations injectables fournie permet d’obtenir une solution à usage multiple, contenant un agent de conservation et utilisable pendant 14 jours. Pour les enfants recevant une dose inférieure à 25 mg, on inscrira la date de la reconstitution dans l’espace marqué « Date de reconstitution : » sur l’autocollant fourni et on apposera celui-ci sur le flacon immédiatement après la reconstitution de la solution. Il ne faut pas mélanger le contenu de deux flacons de solution d’ENBREL, ni transvaser le contenu de l’un dans l’autre. Avant de l’administrer, inspecter visuellement la solution afin d’y déceler la présence de particules ou d’un changement de couleur. Ne pas l’injecter si elle est trouble, si elle a changé de couleur ou si elle contient des particules. Ne prélever dans la seringue que la dose à administrer. Il est possible qu’il reste de la mousse ou des bulles dans le flacon. Les points d’injection comprennent la cuisse, l’abdomen et la portion supérieure du bras. Ils doivent être utilisés en rotation. Toute injection doit être effectuée à au moins 2,5 cm (1 pouce) de distance du dernier point d’injection, et jamais à un endroit où la peau est sensible, contusionnée, rouge ou indurée. Aucun autre médicament ne peut être ajouté à la solution d’ENBREL, et celle-ci ne doit pas être reconstituée à l’aide d’autres diluants. Une fois la solution reconstituée, ne pas la filtrer durant la préparation ou l’administration du produit. STABILITÉ ET ENTREPOSAGE Seringues préremplies jetables ENBREL et auto-injecteurs préremplis à usage unique SureClick ENBREL : Ne pas utiliser ENBREL au-delà de la date figurant sur la boîte ou sur le corps de la seringue ou de l’auto-injecteur. ENBREL doit être conservé au réfrigérateur entre 2 et 8 °C. NE PAS CONGELER. Laisser le produit dans son emballage original afin de le protéger de la lumière jusqu’au moment de l’utiliser. Ne pas agiter. Flacons à usage multiple d’ENBREL : Ne pas utiliser une barquette au-delà de la date figurant sur la boîte ou sur l’étiquette de la barquette, le flacon ou la seringue de diluant. La barquette contenant la poudre stérile d’ENBREL doit être conservée au réfrigérateur, entre 2 et 8 °C ; NE PAS CONGELER. La solution reconstituée d’ENBREL préparée avec l’eau bactériostatique pour préparations injectables, USP (contenant 0,9 % d’alcool benzylique) qui est fournie peut être conservée dans le flacon d’origine pendant 14 jours au maximum à une température comprise entre 2 et 8 °C. Elle ne doit toutefois pas être laissée à la température ambiante pendant plus de 12 heures en tout durant cette période, ce qui comprend le temps de préparation et d’administration des injections. Toute solution non utilisée dans les 14 jours doit être jetée. La stabilité et la stérilité du produit ne peuvent être garanties au-delà de 14 jours. Garder en lieu sûr, hors de la portée des enfants. FORMES POSOLOGIQUES, COMPOSITION ET CONDITIONNEMENT ENBREL est distribué sous la forme d’une solution pour injection sous-cutanée, sans agent de conservation et présentée en seringues de 1 mL préremplies et jetables et en auto-injecteurs préremplis à usage unique SureClick. La solution d’ENBREL est limpide, incolore et son pH se situe à 6,3 ± 0,2. Chaque seringue préremplie jetable d’ENBREL et chaque auto-injecteur SureClick contient 0,98 mL (volume minimal injectable : 0,94 mL) d’une solution dosée à 50 mg/mL d’étanercept et contenant 10 mg/mL de saccharose, 5,8 mg/mL de chlorure de sodium, 5,3 mg/mL de chlorhydrate de L-arginine, 2,6 mg/mL de phosphate monosodique monohydraté et 0,9 mg/mL de phosphate disodique anhydre. L’administration du contenu d’une seringue préremplie de solution d’ENBREL à 50 mg/mL ou d’un auto-injecteur SureClick prérempli de solution d’ENBREL à 50 mg/mL procure une dose équivalant à celle fournie par deux flacons de 25 mg de poudre lyophilisée d’ENBREL lorsque celle-ci est reconstituée et administrée conformément aux directives. Les seringues préremplies jetables ENBREL sont présentées avec des aiguilles de calibre 27, en boîtes de quatre. Les auto-injecteurs préremplis à usage unique SureClick ENBREL sont présentés en boîtes de quatre. Une boîte de remplacement contenant une seule seringue ou un seul auto-injecteur est disponible en cas de besoin. Les flacons à usage multiple d’ENBREL renferment une poudre stérile, blanche, lyophilisée et sans agent de conservation. Après reconstitution avec 1 mL de l’eau bactériostatique stérile pour préparations injectables, USP (contenant 0,9 % d’alcool benzylique) qui est fournie, on obtient une solution à utilisation multiple, limpide et incolore dont le pH se situe à 7,4 ± 0,3 et contenant 25 mg d’étanercept, 40 mg de mannitol, 10 mg de saccharose et 1,2 mg de trométhamine. Les flacons à usage multiple d’ENBREL sont présentés dans des boîtes contenant quatre barquettes. Chacune d’elles contient un flacon de 25 mg d’étanercept, une seringue renfermant un diluant (1 mL d’eau bactériostatique stérile pour préparations injectables, USP (contenant 0,9 % d’alcool benzylique), une aiguille de calibre 27, un adaptateur spécial pour flacon et un piston. Quatre étiquettes servant à indiquer la date de reconstitution de la solution sont fournies dans chaque boîte. Une barquette de remplacement contenant une seule dose est disponible en cas de besoin. Monographie offerte sur demande. Fabriqué par Immunex Corporation, Thousand Oaks, CA 91320, E.-U. Commercialisé par Amgen Canada Inc. et Wyeth Canada. ENBREL est une marque déposée d’Immunex Corporation. SureClick est une marque déposée d’Immunex Corporation. MD RENSEIGNEMENTS SOMMAIRES SUR LE PRODUIT Classification Analgésique Voie d’administration Orale Présentation et teneur Capsules dosées à 25, 50, 75, 150 et 300 mg Excipients d’importance clinique Lactose monohydraté Voir la section PRÉSENTATION, COMPOSITION ET CONDITIONNEMENT pour connaître la liste complète des ingrédients. INDICATIONS ET USAGE CLINIQUE Adultes: LYRICA (prégabaline) est indiqué pour le traitement de la douleur neuropathique associée : • à la neuropathie diabétique périphérique; et • aux névralgies post-zostériennes. Personnes âgées (> 65 ans) : La clairance orale de la prégabaline tendait à diminuer avec l’âge. Cette diminution cadre avec la réduction, elle aussi liée à l’âge, de la clairance de la créatinine. Il peut être nécessaire de réduire la dose de prégabaline chez les patients dont la fonction rénale est altérée en raison de l’âge (voir la rubrique MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Personnes âgées [> 65 ans]). Enfants (< 18 ans) : L’innocuité et l’efficacité de la prégabaline n’ayant pas été établies chez les enfants (de moins de 18 ans), l’emploi de cet agent est déconseillé chez ces patients (voir la rubrique MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Enfants). CONTRE-INDICATIONS Les patients qui présentent une hypersensibilité à ce médicament ou à l’un des composants du produit ou du contenant. MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS Potentiel tumorigène Au cours des études précliniques standard in vivo portant sur le pouvoir carcinogène à vie de la prégabaline, on a observé une fréquence élevée d’angiosarcomes chez 2 différentes souches de souris (voir la rubrique Toxicologie préclinique). On ne connaît pas la portée clinique de cette observation. L’expérience clinique acquise durant les études de précommercialisation n’offre aucun moyen direct d’évaluer le potentiel tumorigène de la prégabaline chez l’être humain. Au cours des études cliniques menées dans diverses populations de patients et équivalant à 6396 années-patients d’exposition chez 8666 patients ayant entre 12 et 100 ans, on a signalé l’apparition ou l’aggravation de tumeurs chez 57 sujets. La tumeur maligne le plus souvent diagnostiquée était le mélanome (17 patients), suivie du cancer du sein (8 patients), du cancer de la prostate (6 patients), d’autres cancers non précisés (6 patients) et du cancer de la vessie (4 patients). En l’absence de données antérieures sur l’incidence et la récurrence de tumeurs au sein de populations similaires non traitées par LYRICA (prégabaline), il est impossible de savoir si le traitement a influé sur l’incidence des tumeurs observée dans ces cohortes. Fonction visuelle Durant les études comparatives, l’emploi de la prégabaline a causé des effets indésirables d’ordre oculaire comme la vision trouble (amblyopie) (6 % pour la prégabaline et 2 % pour le placebo) et la diplopie (2 % pour la prégabaline et 0,5 % pour le placebo). Environ 1 % des patients ont abandonné le traitement par la prégabaline en raison de perturbations visuelles (principalement une vision trouble). Chez les patients qui ont poursuivi le traitement, la vision trouble a cédé spontanément dans environ la moitié des cas (voir la rubrique EFFETS INDÉSIRABLES, Effets indésirables observés après la commercialisation du produit). Des examens ophtalmologiques prospectifs, dont un test d’acuité visuelle, un examen standard du champ visuel et un examen du fond de l’œil après dilatation, ont été effectués chez plus de 3600 patients. Les résultats montrent que l’acuité visuelle avait diminué chez 7 % des patients traités par la prégabaline contre 5 % des patients ayant reçu le placebo. Des perturbations du champ visuel ont été décelées chez 13 % et 12 %, respectivement, des patients traités et témoins. Des modifications du fond de l’œil ont été observées chez 2 % des patients sous prégabaline et 2 % des patients sous placebo. La portée clinique de ces observations est encore inconnue. Il convient d’informer les patients de prévenir leur médecin en cas de troubles de la vision. Si ceux-ci persistent, il faut considérer de mener des examens plus poussés, voire d’abandonner le traitement par la prégabaline. Il faudra aussi songer à accroître la fréquence des examens chez les patients qui font déjà l’objet d’un suivi assidu en raison de troubles oculaires. Œdème périphérique Durant les essais cliniques comparatifs, un œdème périphérique a touché 6 % (336/5508) des patients qui recevaient la prégabaline et 2 % (42/2384) des sujets qui recevaient le placebo. Cet effet a suscité l’abandon de 0,5 % (28/5508) des participants traités et de 0,2 % (4/2384) des sujets témoins (voir la rubrique EFFETS INDÉSIRABLES, Œdème périphérique). Durant les essais comparatifs d’une durée allant jusqu’à 13 semaines et portant sur des patients exempts de maladie cardiaque ou de maladie vasculaire périphérique cliniquement significative, on n’a pas relevé de lien apparent entre l’œdème périphérique et des complications cardiovasculaires comme l’hypertension et l’insuffisance cardiaque. Durant ces essais, l’œdème périphérique n’a été associé à aucune variation des résultats des épreuves de laboratoire évocatrice d’une détérioration de la fonction rénale ou hépatique. Le gain pondéral et l’œdème périphérique étaient plus fréquents chez les patients qui prenaient à la fois LYRICA (prégabaline) et un antidiabétique de la classe des thiazolidinediones que chez ceux qui prenaient l’un ou l’autre de ces médicaments seul. La majorité des patients faisant usage d’un antidiabétique de la classe des thiazolidinediones et inscrits dans la base de données sur l’innocuité globale avaient participé à des études sur la douleur associée à la neuropathie diabétique périphérique. Ainsi, des cas d’œdème périphérique ont été rapportés chez 3 % (2/60) des patients recevant un antidiabétique de la classe des thiazolidinediones en monothérapie, 8 % (68/859) des patients sous prégabaline seulement, et 19 % (23/120) des patients recevant ces 2 agents en association. De même, un gain pondéral a été observé chez 0 % (0/60) des patients sous thiazolidinediones seulement, 4 % (35/859) des patients sous prégabaline uniquement, et 7,5 % (9/120) des patients prenant ces 2 agents. Comme les antidiabétiques de la classe des thiazolidinediones peuvent causer un gain de poids et/ou une rétention liquidienne, risquant ainsi d’exacerber ou de provoquer une insuffisance cardiaque, l’emploi concomitant de LYRICA et de tels agents exige la prudence. Compte tenu du peu de données dont on dispose sur les patients atteints d’insuffisance cardiaque de classe III et IV, selon la New York Heart Association (NYHA), il convient d’administrer LYRICA avec circonspection chez ces patients. Gain pondéral La prégabaline a été associée à un gain pondéral. Au cours des essais cliniques comparatifs d’une durée maximale de 13 semaines, on a constaté un gain pondéral d’au moins 7 % par rapport au poids initial chez 8 % des patients traités par la prégabaline et 2 % des sujets ayant reçu un placebo. Peu de patients sous prégabaline (0,2 %) se sont retirés des essais cliniques à cause de cet effet (voir la rubrique EFFETS INDÉSIRABLES, Gain pondéral). Le gain de poids associé à la prégabaline était fonction de la dose et de la durée d’exposition, mais ne semblait pas lié à l’indice de masse corporelle (IMC) initial, pas plus qu’au sexe ou à l’âge du patient. Il ne se limitait pas non plus aux patients œdémateux (voir la rubrique MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Œdème périphérique). Même si le gain pondéral associé à la prégabaline n’a pas provoqué de variations cliniquement importantes de la tension artérielle lors des études comparatives de courte durée, ses répercussions à long terme sur la fonction cardiovasculaire ne sont pas connues. Les patients diabétiques qui recevaient la prégabaline ont pris en moyenne 1,6 kg (intervalle de -16 à 16 kg), tandis que les sujets témoins ont pris 0,3 kg (intervalle de -10 à 9 kg). Dans une cohorte composée de 333 patients diabétiques ayant reçu de la prégabaline pendant au moins 2 ans, le gain de poids moyen se chiffrait à 5,2 kg. Même si les effets du gain pondéral lié à la prégabaline sur l’équilibre de la glycémie n’ont pas fait l’objet d’une évaluation systématique, il semble que la prégabaline n’a pas eu d’influence défavorable à ce chapitre (d’après le taux d’HbA1C) au cours des essais cliniques comparatifs sans insu de plus longue durée menés chez des patients diabétiques. Étourdissements et somnolence Au cours des études comparatives portant sur la douleur neuropathique, les étourdissements ont touché 23 % (424/1831) et 7 % (58/857) respectivement des patients traités et témoins, tandis que la somnolence est survenue chez respectivement 14 % (256/1831) et 4 % (33/857) des patients traités et témoins. Ces effets sont apparus peu de temps après la mise en route du traitement et étaient généralement plus fréquents après la prise de doses plus élevées. Les étourdissements et la somnolence ont respectivement amené 3,5 % et 2,6 % des patients traités par la prégabaline à se retirer des études. Ces effets ont persisté jusqu’à la fin du traitement chez 43 % et 58 % des autres participants (359 et 208 patients) qui avaient respectivement ressenti des étourdissements et de la somnolence (voir les tableaux 2 et 4 de la rubrique EFFETS INDÉSIRABLES, et Effets indésirables observés après la commercialisation du produit). En conséquence, il faut prévenir les patients de ne pas conduire, ni faire fonctionner de machines complexes, ni s’adonner à quelque autre activité dangereuse jusqu’à ce qu’ils aient pris la prégabaline suffisamment longtemps pour déterminer si elle affecte leurs capacités mentales et/ou motrices (voir la rubrique RENSEIGNEMENTS POUR LE CONSOMMATEUR). Arrêt subit ou rapide du traitement Après l’arrêt subit ou rapide de la prégabaline, quelques patients ont rapporté la survenue de symptômes, dont l’insomnie, les nausées, les céphalées et la diarrhée. Au lieu de l’interrompre brusquement, il faut donc mettre fin au traitement en réduisant peu à peu la dose de prégabaline durant au moins 1 semaine (voir la rubrique EFFETS INDÉSIRABLES, Effets indésirables observés après l’arrêt subit ou rapide du traitement). Fonction sexuelle/reproduction Atteinte à la fertilité masculine Données précliniques Durant les études de fertilité menées sur des rats qui avaient reçu de la prégabaline par voie orale (à raison de 50 à 2500 mg/kg) avant et durant l’accouplement avec des femelles non traitées, on a observé un certain nombre d’effets indésirables sur la reproduction et le développement, dont la diminution de la numération et de la motilité des spermatozoïdes, l’augmentation des anomalies des spermatozoïdes, la baisse de la fertilité, la hausse des cas d’expulsion d’embryons avant l’implantation, la diminution du nombre de petits par portée, la baisse du poids des fœtus et l’augmentation de la fréquence des anomalies fœtales. Durant ces études, qui ont duré de 3 à 4 mois, les effets sur les spermatozoïdes et la fertilité étaient réversibles. La dose sans effet toxique sur le pouvoir reproducteur des mâles (100 mg/kg) équivalait à une exposition plasmatique à la prégabaline (ASC) environ 3 fois supérieure à celle qu’on observe à la dose maximale recommandée de 600 mg/jour chez l’être humain. Par ailleurs, l’examen histopathologique des organes reproducteurs (testicules, épididymes) a révélé des effets indésirables chez les rats exposés à la prégabaline (à raison de 500 à 1250 mg/ kg) dans le cadre d’études de toxicité générale d’une durée d’au moins 4 semaines. La dose sans effet toxique, du point de vue histopathologique, sur les organes reproducteurs mâles du rat (250 mg/kg) équivalait à une exposition plasmatique quelque 8 fois supérieure à celle qu’on obtient à la dose maximale recommandée chez l’être humain. Durant une étude de fertilité menée chez des rates qui avaient reçu de la prégabaline par voie orale (à raison de 500, 1250 ou 2500 mg/kg) avant et durant l’accouplement, de même qu’au début de la gestation, on a observé une perturbation du cycle œstral et une augmentation du nombre de jours avant l’accouplement, et ce, à toutes les doses. Un effet embryocide a été constaté à la dose la plus élevée. Au cours de cette étude, la plus faible dose a donné lieu à une exposition plasmatique environ 9 fois supérieure à celle qu’on observe chez l’être humain traité à la dose maximale recommandée. La dose sans effet toxique sur la reproduction des rates n’a pas été établie. On ne connaît pas la portée clinique de ces observations relatives à la fertilité des animaux femelles. Données chez l’être humain Durant une étude clinique comparative avec placebo menée à double insu et visant à évaluer les effets de la prégabaline sur la motilité des spermatozoïdes, 30 hommes en bonne santé ont été exposés à la prégabaline à raison de 600 mg/jour pendant 3 mois (durée du cycle de spermatogenèse). D’après les résultats de l’analyse du sperme, la prégabaline n’a pas eu d’effets nocifs significatifs sur la fonction reproductrice des hommes en bonne santé, comparativement au placebo (n = 16). Cependant, à cause de la petite taille de l’échantillon et de la brièveté de l’exposition à la prégabaline (seulement un cycle de spermatogenèse), on ne peut pas tirer de conclusion sur les effets que pourrait avoir sur la reproduction une exposition de longue durée à la prégabaline. Aucune étude bien conçue n’a porté sur les effets de la prégabaline sur d’autres paramètres de la fonction reproductive chez l’homme. Populations particulières Fonction rénale Comme la prégabaline est éliminée principalement par les reins, la dose doit être réglée en conséquence chez les patients âgés atteints d’insuffisance rénale (voir les rubriques MODE D’ACTION ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE et POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION). Réglage de la dose en cas d’insuffisance rénale Chez les patients ayant des antécédents médicaux d’insuffisance rénale notable, on doit réduire la dose quotidienne en conséquence (voir le tableau de la rubrique POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION, Considérations posologiques). Données précliniques La prégabaline ne s’est pas révélée tératogène chez la souris, le rat et le lapin. Elle a toutefois entraîné des manifestations de toxicité fœtale chez le rat et le lapin exposés à une dose de prégabaline correspondant à au moins 39 fois l’exposition moyenne chez l’être humain traité à la dose clinique maximale recommandée de 600 mg/jour (ASC(0-24) : 123 µg•h/mL). Durant une étude de toxicité prénatale et postnatale menée sur le rat, la prégabaline a eu des effets toxiques sur le développement des petits après une exposition au moins 5 fois plus importante que l’exposition maximale recommandée chez l’être humain. Aucun effet n’a été observé sur le développement après une exposition 2 fois plus élevée que l’exposition maximale recommandée chez l’être humain (voir la monographie). Données chez l’être humain Femmes enceintes Aucune étude comparative adéquate n’a été menée chez la femme enceinte. Par conséquent, on ne doit employer la prégabaline durant la grossesse que si les bienfaits éventuels l’emportent sur les risques auxquels le fœtus est exposé. Travail et accouchement On ne connaît pas les effets de la prégabaline sur le travail et l’accouchement. Durant l’étude prénatale et postnatale menée sur le rat, la prégabaline a prolongé la gestation et provoqué la dystocie après une exposition au moins 47 fois plus importante que l’exposition moyenne chez l’être humain (ASC(0-24) : 123 µg•h/mL) à la dose clinique maximale recommandée de 600 mg/jour (voir la monographie). Femmes qui allaitent On ne sait pas si la prégabaline est excrétée dans le lait maternel humain. Elle passe toutefois dans le lait des rates. Étant donné le risque de réactions indésirables chez le nourrisson exposé à la prégabaline, on doit décider d’interrompre l’allaitement ou l’administration du médicament, en tenant compte de l’importance du traitement pour la mère (voir la monographie). Enfants (< 18 ans) L’innocuité et l’efficacité de la prégabaline n’ont pas été établies chez les enfants (de moins de 18 ans). Personnes âgées (> 65 ans) Des 1831 patients qui ont reçu de la prégabaline au cours des études portant sur la douleur neuropathique, 528 avaient entre 65 et 74 ans, et 452 avaient franchi le cap des 75 ans. Aucune différence significative n’a été observée sur le plan de l’efficacité entre ces patients et les sujets plus jeunes. La clairance orale de la prégabaline tendait à diminuer avec l’âge. Cette diminution cadre avec la réduction, elle aussi liée à l’âge, de la clairance de la créatinine. Il peut être nécessaire de réduire la dose de prégabaline chez les patients dont la fonction rénale est altérée en raison de l’âge. En général, la fréquence des effets indésirables n’augmentait pas en fonction de l’âge. Élévation du taux de créatine kinase Des élévations du taux de créatine kinase sont survenues durant le traitement par la prégabaline. La différence moyenne entre le taux de créatine kinase de départ et la valeur maximale atteinte était de 60 U/L chez les patients traités et de 28 U/L chez les sujets témoins. Durant tous les essais comparatifs, qui ont porté sur plusieurs types de patients, le taux de créatine kinase a atteint ou dépassé 3 fois la limite normale supérieure chez 2 % des patients traités par la prégabaline et 1 % des sujets témoins. Durant les essais cliniques antérieurs à la commercialisation, 3 des sujets qui recevaient la prégabaline ont rapporté des effets qualifiés de rhabdomyolyse. Le lien de causalité entre ces manifestations de myopathie et la prise de prégabaline n’a pas été élucidé, car les rapports de cas faisaient mention de facteurs pouvant avoir causé ces effets ou contribué à leur survenue. Le prescripteur doit dire au patient de rapporter sans délai toute douleur, sensibilité ou faiblesse musculaire inexpliquée, surtout si ces symptômes s’accompagnent de malaises ou de fièvre. Il faut abandonner le traitement par la prégabaline en présence de myopathie diagnostiquée ou présumée, ou encore d’élévation marquée du taux de créatine kinase. Altérations des paramètres biologiques, baisse de la numération plaquettaire Une baisse de la numération plaquettaire est survenue durant la prise de prégabaline. La plus importante baisse s’est établie en moyenne à 20 x 103/µL chez les sujets traités, comparativement à 11 x 103/µL chez les patients témoins. Selon la base de données globale où sont versés les résultats des essais comparatifs, une baisse de la numération plaquettaire pouvant avoir une portée clinique significative (correspondant à un chiffre de 20 % inférieur à la valeur de départ et inférieur à 150 x 103/µL) est survenue chez 2 % des sujets témoins et chez 3 % des patients ayant reçu la prégabaline. Durant les essais comparatifs avec répartition aléatoire, l’emploi de la prégabaline n’a pas entraîné d’augmentation de la fréquence des effets indésirables de type hémorragique. Altérations de l’électrocardiogramme (ECG), allongement de l’intervalle PR Un léger allongement de l’intervalle PR est survenu durant l’emploi de la prégabaline. Au cours de l’analyse des ECG réalisés durant les essais cliniques, on a observé que l’intervalle PR s’était allongé de 3 à 6 ms en moyenne durant l’emploi de doses de prégabaline égales ou supérieures à 300 mg/jour. Cette différence moyenne n’était pas liée à une augmentation du risque que l’intervalle PR de départ allonge d’au moins 25 %, à une hausse du pourcentage de sujets chez qui cet intervalle a dépassé les 200 ms durant le traitement ni à une augmentation du risque de survenue d’un bloc AV du deuxième ou du troisième degré. Renseignements destinés aux patients Étourdissements et somnolence Il faut avertir les patients que la prise de LYRICA (prégabaline) peut causer des étourdissements, de la somnolence, une vision trouble et d’autres signes et symptômes touchant le SNC. En conséquence, il faut les prévenir de ne pas conduire, ni faire fonctionner de machines complexes, ni s’adonner à quelque autre activité dangereuse jusqu’à ce qu’ils aient pris la prégabaline suffisamment longtemps pour déterminer si elle affecte leurs capacités mentales, visuelles et/ou motrices. Troubles visuels Il faut avertir les patients que la prise de LYRICA peut causer des troubles visuels. Il convient d’informer les patients de prévenir leur médecin en cas de troubles de la vision (voir la rubrique MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Fonction visuelle). Arrêt subit ou rapide du traitement Il faut aviser les patients de prendre LYRICA tel qu’il leur a été prescrit par le médecin. L’arrêt subit ou rapide du traitement par la prégabaline peut occasionner de l’insomnie, des nausées, des céphalées ou de la diarrhée. Œdème et gain de poids Il faut avertir les patients que la prise de LYRICA peut causer de l’œdème et un gain de poids. Il faut aussi les informer que l’emploi concomitant de LYRICA et d’un antidiabétique de la classe des thiazolidinediones peut se traduire par l’intensification de l’œdème et du gain pondéral. Chez les patients atteints d’une maladie cardiaque, l’association de ces produits peut accroître le risque d’insuffisance cardiaque. Douleur, sensibilité et faiblesse musculaires Il faut avertir les patients de rapporter sans délai toute douleur, sensibilité ou faiblesse musculaire inexpliquée, surtout si ces symptômes s’accompagnent de malaises ou de fièvre. Emploi concomitant de dépresseurs du SNC et d’alcool Il faut avertir les patients qui doivent recevoir un dépresseur du SNC (p. ex., opiacé ou benzodiazépine) en même temps que LYRICA de la possibilité que les effets indésirables touchant le SNC, comme la somnolence, soient encore plus marqués. Il faut conseiller aux patients d’éviter de consommer des boissons alcoolisées pendant le traitement par LYRICA, à cause du risque de potentialisation de l’altération des capacités motrices et de la sédation liées à la consommation d’alcool. Femmes enceintes Il faut enjoindre les patientes d’avertir leur médecin si elles tombent enceintes ou prévoient le devenir durant le traitement, ou si elles allaitent ou prévoient allaiter durant le traitement. Études de reproduction sur des animaux mâles Durant les études précliniques menées sur le rat, l’exposition à la prégabaline a entraîné la hausse du risque de tératogénicité d’origine paternelle (voir la rubrique MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Fonction sexuelle/ reproduction). La portée clinique de cette observation n’est pas claire; cependant, il faut avertir les hommes qui prennent LYRICA et prévoient devenir pères du risque de tératogénicité d’origine paternelle. Peau et annexes cutanées Il faut aviser les patients diabétiques de porter une attention particulière à l’état de leur peau durant le traitement par LYRICA. Des ulcères cutanés sont apparus chez certains animaux qui recevaient de la prégabaline, mais on n’a pas observé d’augmentation de la fréquence des lésions cutanées durant l’emploi de LYRICA dans le cadre des essais cliniques (voir la monographie). Il faut avertir les patients de l’existence d’un dépliant d’information préparé à leur intention et leur dire de lire ce dépliant avant de commencer à prendre LYRICA. Toxicologie préclinique Carcinogenèse Une augmentation proportionnelle à la dose de l’incidence des tumeurs vasculaires malignes (angiosarcomes) a été observée chez des souris de 2 souches (B6C3F1 et CD-1) qui avaient reçu de la prégabaline à même leur nourriture, à raison de 200, 1000 ou 5000 mg/kg durant 2 ans. L’exposition plasmatique à la prégabaline (ASC) chez les souris ayant reçu la plus faible dose liée à l’augmentation de la fréquence d’angiosarcome était à peu près égale à l’exposition observée chez l’être humain à la dose maximale recommandée de 600 mg/jour. La dose sans effet inducteur sur l’angiosarcome chez la souris n’a pas été établie. Durant une étude approfondie menée sur des souris B6C3F1 femelles, on a observé une élévation de la fréquence d’angiosarcome, conforme aux résultats des études antérieures, durant l’exposition chronique (24 mois) à des doses de prégabaline de 1000 mg/kg, mais pas de 50 ou 200 mg/kg. L’abandon des doses de 1000 mg/kg après 12 mois n’a pas entraîné de baisse significative de la fréquence d’angiosarcome relevée après 24 mois. Durant 2 études menées sur des rats Wistar, aucun signe de cancérogénicité n’a été observé après l’administration de prégabaline à même la nourriture, durant 2 ans à des doses (50, 150 ou 450 mg/kg chez le mâle et 100, 300 ou 900 mg/kg chez la femelle) entraînant chez le mâle et la femelle une exposition plasmatique équivalant respectivement à près de 14 et de 24 fois celle qu’on observe chez l’être humain à la dose maximale recommandée. La portée clinique de cette observation effectuée chez la souris est inconnue. Mutagenèse D’après les résultats d’une batterie de tests effectués in vitro et in vivo, la prégabaline n’est pas génotoxique. Elle ne s’est pas révélée mutagène lors des épreuves in vitro effectuées sur des bactéries et des cellules mammaliennes, ni clastogène sur les systèmes mammaliens in vitro et in vivo. Elle n’a pas stimulé la synthèse d’ADN non programmée dans les hépatocytes de souris ou de rat. Affections cutanées Durant l’étude de la toxicité de doses multiples menée sur le rat et le singe, on a observé des lésions cutanées allant de l’érythème à la nécrose. La cause de ces lésions est inconnue; le risque de lésions cutanées est 2 fois plus élevé à la dose maximale recommandée de 600 mg/jour chez l’humain. Les lésions cutanées les plus graves, comportant une nécrose, ont été liées à une exposition (exprimée par l’ASC plasmatique) à la prégabaline environ de 3 à 8 fois supérieure à celle qu’on observe à la dose maximale recommandée chez l’être humain. Aucune augmentation de la fréquence des lésions cutanées n’a été observée durant les essais cliniques. Lésions oculaires On a observé des lésions oculaires (caractérisées par l’atrophie rétinienne [incluant la dépopulation des cellules photoréceptrices] et/ou l’inflammation ou la minéralisation de la cornée) durant 2 études du potentiel cancérogène à vie menées sur le rat Wistar. Ces lésions sont survenues après une exposition (ASC plasmatique) à la prégabaline au moins 2 fois supérieure à celle qu’on observe à la dose maximale recommandée chez l’être humain (600 mg/jour). La dose sans effet toxique pour l’œil n’a pas été établie. On n’a pas observé de lésion semblable durant les études du potentiel cancérogène à vie menée sur des souris de 2 souches différentes ni chez des singes traités durant 1 an. On ne connaît pas la portée clinique de ces observations effectuées chez le rat. Surveillance et épreuves de laboratoire Il n’est pas nécessaire de soumettre systématiquement les patients traités par LYRICA (prégabaline) à une surveillance thérapeutique ni à des épreuves de laboratoire (voir la rubrique EFFETS INDÉSIRABLES). EFFETS INDÉSIRABLES Aperçu des effets indésirables du médicament Effets indésirables du médicament observés au cours des essais cliniques Plus de 8666 patients ont reçu LYRICA (prégabaline) dans le cadre d’études comparatives et non comparatives. De ce nombre, 83 % ont été exposés à des doses de 300 mg/jour ou plus, et 32 %, à des doses d’au moins 600 mg/jour. L’exposition à la prégabaline a duré au moins 6 mois, 1 an et 2 ans pour quelque 4010, 2415 et 939 patients, respectivement. Durant les essais comparatifs, 1831 patients souffrant de douleur neuropathique périphérique ont pris de la prégabaline. Effets indésirables les plus fréquents durant l’ensemble des études cliniques comparatives portant sur la douleur neuropathique Les effets indésirables observés le plus souvent (chez au moins 5 % des patients et 2 fois plus souvent que dans les groupes témoins) chez les patients traités par la prégabaline étaient les suivants : étourdissements, somnolence, œdème périphérique et sécheresse buccale. Ces manifestations étaient généralement d’intensité légère à modérée. Abandons motivés par des effets indésirables Le taux d’abandons imputables aux effets indésirables durant l’ensemble des études comparatives s’élevait à 14 % chez les patients sous prégabaline et à 7 % chez les patients sous placebo. Les étourdissements et la somnolence constituaient les principaux motifs d’abandon (≥ 2 %) dans les groupes traités. Les autres effets indésirables ayant mené à l’abandon plus souvent dans les groupes traités par la prégabaline que dans les groupes témoins étaient l’ataxie (1 %) ainsi que l’asthénie, la confusion, les céphalées et les nausées (< 1 % pour chacun de ces effets). Durant les études comparatives portant sur la douleur neuropathique, la fréquence d’abandons motivés par des effets indésirables s’est élevée à 11 % dans le cas de la prégabaline et à 5 % dans celui du placebo. Les motifs d’abandon invoqués le plus souvent (≥ 2 %) dans les groupes traités par la prégabaline étaient les étourdissements et la somnolence. Les autres effets indésirables ayant mené à l’abandon plus souvent dans les groupes traités par la prégabaline que dans les groupes témoins étaient la confusion (1 %) ainsi que l’asthénie, l’œdème périphérique et l’ataxie (< 1 % pour chacun de ces effets). Fréquence des effets indésirables au cours des études cliniques comparatives portant sur la douleur neuropathique Dans les résumés, on a réparti les effets recensés par les investigateurs en diverses catégories condensées et normalisées suivant la IVe version du dictionnaire COSTART. Le prescripteur doit être conscient qu’il ne peut se fier aux données des tableaux 1 à 6 pour prévoir la fréquence des effets indésirables dans sa pratique habituelle, où les caractéristiques des patients et d’autres facteurs peuvent différer de ceux qu’on observait durant les études cliniques. De même, on ne peut pas comparer directement les fréquences indiquées aux résultats d’autres essais cliniques portant sur des indications ou des traitements différents ou réunissant des investigateurs différents. Un coup d’œil aux tableaux permet toutefois au prescripteur d’estimer la contribution relative du médicament et des facteurs extérieurs à la fréquence d’effets indésirables relevée dans la population étudiée. Effets indésirables signalés lors des études comparatives portant sur la douleur neuropathique Neuropathie diabétique périphérique Le tableau 1 expose tous les effets indésirables, sans égard à leur cause, survenus chez au moins 2 % des patients souffrant de douleur due à une neuropathie diabétique périphérique dans au moins 1 des groupes recevant la prégabaline et plus souvent que dans le groupe témoin. La majorité des patients recevant la prégabaline durant ces études ont éprouvé des effets indésirables d’intensité tout au plus légère ou modérée. Au cours de ces études, 979 patients ont reçu de la prégabaline et 459, un placebo, pendant une période maximale de 13 semaines. Tableau 1. Fréquence (%) des effets indésirables survenus durant le traitement au cours des études comparatives avec placebo portant sur la douleur due à la neuropathie diabétique périphérique (effets survenus chez au moins 2 % des patients traités par la prégabaline et plus souvent que dans le groupe témoin) Prégabaline (mg/jour) Appareil ou Placebo 75 système (n = 459) (n = 77) Terme privilégié % % Ensemble de l’organisme Infection 6,1 3,9 Asthénie 2,4 3,9 Douleur 3,9 5,2 Lésion accidentelle 2,8 5,2 Dorsalgie 0,4 0,0 Douleur thoracique 1,1 3,9 Œdème de la face 0,4 0,0 Appareil digestif Sécheresse buccale 1,1 2,6 Constipation 1,5 0,0 Diarrhée 4,8 5,2 Flatulence 1,3 2,6 Vomissements 1,5 1,3 Système sanguin et lymphatique Ecchymoses 0,2 2,6 Métabolisme et nutrition Œdème périphérique 2,4 3,9 Gain pondéral 0,4 0,0 Œdème 0,0 0,0 Hypoglycémie 1,1 1,3 Système nerveux Étourdissements 4,6 7,8 Somnolence 2,6 3,9 Neuropathie 3,5 9,1 Ataxie 1,3 6,5 Vertiges 1,1 1,3 Confusion 0,7 0,0 Euphorie 0,0 0,0 Anomalie de la 0,0 1,3 a pensée Anomalie de la 0,0 1,3 démarche 150 (n = 212) % 300 (n = 321) % 600 (n = 369) % 7,5 1,9 4,2 2,4 2,4 1,4 0,9 8,4 4,4 2,5 2,2 1,2 1,2 0,9 4,6 7,3 4,9 5,7 1,9 1,6 2,2 1,9 2,4 2,8 0,0 0,9 4,7 3,7 1,9 2,2 2,2 6,5 6,0 3,0 2,7 1,1 0,5 0,6 0,3 6,1 4,2 1,9 3,3 9,3 3,7 4,0 1,6 12,5 6,2 1,9 1,1 9,0 6,1 1,9 0,9 1,9 1,4 0,5 23,1 13,1 2,2 2,2 2,5 2,2 3,4 29,0 16,3 5,4 4,3 3,5 3,3 1,6 0,0 0,9 3,0 0,0 0,6 2,7 Prégabaline (mg/jour) Placebo Appareil ou (n = 459) système % Terme privilégié Ralentissement des 1,7 réflexes Amnésie 0,2 Hypesthésie 0,7 Hyperalgésie 0,2 Appareil respiratoire Dyspnée 0,7 Peau et annexes cutanées Prurit 1,3 Organes des sens b Vision trouble 1,5 Conjonctivite 0,2 75 (n = 77) % 150 (n = 212) % 300 (n = 321) % Prégabaline (mg/jour) 600 (n = 369) % 3,9 0,5 1,2 1,4 2,6 2,6 2,6 0,9 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 2,2 0,8 0,3 2,6 0,0 1,9 1,9 2,6 0,0 0,9 0,0 2,6 2,6 1,4 1,4 2,8 0,6 1,5 0,3 a Les anomalies de la pensée désignent principalement des difficultés de concentration ou un manque d’attention, mais englobent aussi les troubles de la cognition et du langage, ainsi que la lenteur d’esprit. b Terme propre aux investigateurs; le terme privilégié dans le sommaire est amblyopie. Abandons signalés lors des études cliniques comparatives portant sur la neuropathie diabétique périphérique Quelque 9 % des patients sous prégabaline et 4 % des patients sous placebo ont mis fin à leur participation aux études comparatives portant sur la neuropathie diabétique périphérique à cause d’effets indésirables. Le tableau 2 présente les effets indésirables le plus souvent invoqués. Tableau 2. Effets indésirables ayant le plus souvent mené (≥ 2 % des patients) à l’abandon des études comparatives avec placebo portant sur la douleur neuropathique due à la neuropathie diabétique périphérique Nombre (%) de patients Terme privilégié dans COSTART Étourdissements Somnolence Placebo (n = 459) 2 (0,4) 0 (0,0) 75 (n = 77) 0 (0,0) 0 (0,0) Prégabaline (mg/jour) 150 300 600 (n = 212) (n = 321) (n = 369) 3 (1,4) 6 (1,9) 21 (5,7) 0 (0,0) 5 (1,6) 15 (4,1) Névralgies post-zostériennes Le tableau 3 expose tous les effets indésirables, sans égard à leur cause, survenus chez au moins 2 % des patients souffrant de névralgies post-zostériennes dans au moins 1 des groupes recevant la prégabaline et plus souvent que dans le groupe témoin. Chez la majorité des patients traités par la prégabaline durant ces études, ces effets indésirables ont été tout au plus légers ou modérés. Au cours de ces études, 852 patients ont reçu de la prégabaline et 398, un placebo, pendant une période maximale de 13 semaines. Tableau 3. Fréquence (%) des effets indésirables survenus durant le traitement au cours des études comparatives avec placebo portant sur les névralgies post-zostériennes (effets survenus chez au moins 2 % des patients traités par la prégabaline et plus souvent que dans le groupe témoin) Prégabaline (mg/jour) Appareil ou Placebo système (n = 398) Terme privilégié % Ensemble de l’organisme Infection 3,5 Céphalées 5,3 Douleur 3,8 Asthénie 4,0 Lésion accidentelle 1,5 Syndrome grippal 1,3 Œdème de la face 0,8 Malaise 1,0 Système cardiovasculaire Vasodilatation 1,3 Appareil digestif Sécheresse buccale 2,8 Constipation 2,3 Diarrhée 4,0 Flatulence 1,0 Vomissements 0,8 Métabolisme et nutrition Œdème périphérique 3,5 Gain pondéral 0,3 Œdème 1,3 Hyperglycémie 0,8 Système nerveux Étourdissements 9,3 Somnolence 5,3 Ataxie 0,5 Anomalie de la 0,5 démarche Confusion 0,3 Anomalie de la 1,5 penséea Incoordination 0,0 Amnésie 0,0 Trouble du langage 0,0 Insomnie 1,8 Euphorie 0,0 Nervosité 0,5 Tremblements 1,5 Hallucinations 0,0 Hyperesthésie 0,3 Appareil respiratoire Bronchite 0,8 Pharyngite 0,8 75 (n = 84) % 150 (n = 302) % 300 (n = 312) % 600 (n = 154) % 14,3 4,8 4,8 3,6 3,6 1,2 0,0 2,4 8,3 8,9 4,3 5,0 2,6 1,7 1,7 0,3 6,4 4,5 5,4 2,6 3,2 2,2 1,3 0,6 2,6 8,4 4,5 5,2 5,2 1,3 3,2 0,0 2,4 1,0 0,6 0,0 7,1 3,6 2,4 2,4 1,2 7,0 4,6 4,3 1,3 0,7 6,1 5,4 3,5 1,6 2,9 14,9 5,2 4,5 3,2 2,6 0,0 1,2 0,0 2,4 7,9 1,7 1,0 0,3 15,7 5,4 2,2 0,0 16,2 6,5 5,8 0,0 10,7 8,3 1,2 17,9 12,3 2,0 31,4 17,9 5,4 37,0 24,7 9,1 0,0 2,0 3,8 7,8 1,2 2,3 2,9 0,0 1,7 1,3 6,5 5,8 2,4 0,0 0,0 0,0 2,4 0,0 1,2 0,0 2,4 1,7 1,0 0,3 0,7 0,0 1,0 0,0 0,3 0,3 1,3 1,3 1,3 2,2 1,3 0,3 1,0 0,3 0,0 2,6 3,9 3,2 0,0 1,3 2,6 2,6 3,2 1,3 0,0 0,0 1,3 2,6 1,0 0,6 2,6 0,6 Appareil ou Placebo système (n = 398) Terme privilégié % Rhinite 1,8 Peau et annexes cutanées Éruptions 3,0 Organes des sens b 2,5 Vision trouble Diplopie 0,0 Anomalie de la 0,3 vision Appareil génito-urinaire Infection des voies 1,5 urinaires 75 (n = 84) % 1,2 150 (n = 302) % 0,7 300 (n = 312) % 0,6 600 (n = 154) % 3,2 2,4 2,0 2,9 5,2 1,2 0,0 5,0 1,7 5,1 1,9 9,1 3,9 0,0 1,0 1,6 5,2 0,0 2,3 1,6 3,2 a Les anomalies de la pensée désignent principalement des difficultés de concentration ou un manque d’attention, mais englobent aussi les troubles de la cognition et du langage, ainsi que la lenteur d’esprit. b Terme propre aux investigateurs; le terme privilégié dans le sommaire est amblyopie. Abandons signalés lors des études cliniques comparatives portant sur les névralgies post-zostériennes Quelque 14 % des patients traités par la prégabaline et 7 % des patients témoins ont mis fin à leur participation aux études comparatives portant sur les névralgies post-zostériennes à cause d’effets indésirables. Le tableau 4 présente les effets indésirables le plus souvent invoqués. Tableau 4. Effets indésirables ayant le plus souvent mené (≥ 2 % des patients) à l’abandon des études comparatives portant sur les névralgies post-zostériennes Nombre (%) de patients Prégabaline (mg/jour) Terme privilégié Placebo 75 150 300 dans COSTART (n = 398) (n = 84) (n = 302) (n = 312) Étourdissements 3 (0,8) 0 (0,0) 11 (3,6) 12 (3,8) Somnolence 1 (0,3) 0 (0,0) 6 (2,0) 12 (3,8) Confusion 1 (0,3) 0 (0,0) 2 (0,7) 5 (1,6) Œdème périphérique 1 (0,3) 0 (0,0) 2 (0,7) 5 (1,6) Ataxie 0 (0,0) 0 (0,0) 1 (0,3) 5 (1,6) Anomalie de la 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 4 (1,3) démarche Hallucinations 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 1 (0,3) Sécheresse buccale 1 (0,3) 0 (0,0) 0 (0,0) 0 (0,0) 600 (n = 154) 12 (7,8) 10 (6,5) 8 (5,2) 5 (3,2) 4 (2,6) 4 (2,6) 4 (2,6) 4 (2,6) Fréquence des effets indésirables liés à la dose survenus le plus souvent durant le traitement Les effets indésirables liés à la dose survenus le plus souvent durant le traitement sont exposés aux tableaux 5 (neuropathie diabétique périphérique) et 6 (névralgies post-zostériennes). Tableau 5. Fréquence (%) des effets indésirables liés à la dose survenus le plus souvent durant les études comparatives avec placebo portant sur la douleur neuropathique due à la neuropathie diabétique périphérique Placebo Effet indésirable (n = 459) Terme privilégié % Étourdissements 4,6 Somnolence 2,6 Œdème périphérique 2,4 Asthénie 2,4 Sécheresse buccale 1,1 Gain pondéral 0,4 Constipation 1,5 1,5 Vision troublea 75 (n = 77) % 7,8 3,9 3,9 3,9 2,6 0,0 0,0 2,6 Prégabaline (mg/jour) 150 300 (n = 212) (n = 321) % % 9,0 23,1 6,1 13,1 6,1 9,3 1,9 4,4 1,9 4,7 4,2 3,7 2,4 3,7 1,4 2,8 600 (n = 369) % 29,0 16,3 12,5 7,3 6,5 6,2 6,0 5,7 a Terme propre aux investigateurs; le terme privilégié dans le sommaire est amblyopie. Tableau 6. Fréquence (%) des effets indésirables liés à la dose survenus le plus souvent durant les études comparatives avec placebo portant sur les névralgies post-zostériennes Placebo (n = 398) Effet indésirable % Terme privilégié Étourdissements 9,3 Somnolence 5,3 Œdème périphérique 3,5 Sécheresse buccale 2,8 a 2,5 Vision trouble Ataxie 0,5 Gain pondéral 0,3 Anomalie de la 0,5 démarche 75 (n = 84) % 10,7 8,3 0,0 7,1 1,2 1,2 1,2 0,0 Prégabaline (mg/jour) 300 150 (n = 302) (n = 312) % % 17,9 31,4 12,3 17,9 7,9 15,7 7,0 6,1 5,0 5,1 2,0 5,4 1,7 5,4 2,0 3,8 600 (n = 154) % 37,0 24,7 16,2 14,9 9,1 9,1 6,5 7,8 a Terme propre aux investigateurs; le terme privilégié dans le sommaire est amblyopie. Effets indésirables observés après l’arrêt subit ou rapide du traitement Après l’arrêt subit ou rapide de la prégabaline, quelques patients ont rapporté la survenue de symptômes, dont l’insomnie, les nausées, les céphalées et la diarrhée. Au lieu de l’interrompre brusquement, il faut donc mettre fin au traitement en réduisant peu à peu la dose de prégabaline durant au moins 1 semaine (voir la rubrique MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Arrêt subit ou rapide du traitement). Risque d’emploi abusif et de pharmacodépendance Durant une étude portant sur des utilisateurs occasionnels (n = 15) de sédatifs ou d’hypnotiques, y compris d’alcool, la prise d’une seule dose de 450 mg de LYRICA (prégabaline) a produit un effet qualifié de « bon », d’« euphorisant » et d’« agréable », comparable à celui d’une seule dose de 30 mg de diazépam. Dans le cadre d’études comparatives ayant porté sur plus de 5500 patients, 4 % des patients traités par LYRICA et 1 % des sujets témoins ont mentionné l’euphorie parmi les effets indésirables. Cependant, l’euphorie a été rapportée par 1,8 % et 0 % respectivement des patients traités et témoins durant les essais portant sur la neuropathie diabétique périphérique, et par 0,9 % et 0 % respectivement des participants traités et témoins aux études portant sur les névralgies post-zostériennes. Durant les études cliniques, quelques patients ont rapporté la survenue de symptômes évocateurs d’une dépendance physique tels que l’insomnie, les nausées, les céphalées et la diarrhée après l’arrêt subit ou rapide de la prégabaline (voir la rubrique MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Arrêt subit ou rapide du traitement). La prégabaline n’est pas réputée agir sur les sites récepteurs habituellement sensibles aux substances ayant un potentiel toxicomanogène. Le médecin doit mener une évaluation rigoureuse du patient afin de déceler tout antécédent de toxicomanie et assurer une surveillance afin de détecter les signes d’emploi détourné ou abusif de LYRICA comme de tout autre médicament à action centrale (p. ex., épuisement de l’effet, augmentation de la dose, syndrome de sevrage). Autres effets observés durant les études de précommercialisation sur LYRICA Les paragraphes suivants exposent les effets indésirables rapportés durant les études de précommercialisation sur LYRICA (plus de 8600 sujets adultes), exception faite des effets déjà mentionnés dans les tableaux précédents ou ailleurs dans la présente monographie. Dans les tableaux qui suivent, on a classé les effets indésirables suivant une terminologie fondée sur celle du dictionnaire COSTART. Par conséquent, la fréquence indiquée correspond à la proportion des patients (plus de 8600 sujets adultes) exposés à des doses multiples de LYRICA qui ont ressenti un effet du type mentionné au moins 1 fois alors qu’ils prenaient LYRICA. Il importe de souligner que, même si ces effets indésirables sont survenus durant le traitement par LYRICA, l’emploi de ce médicament n’est pas nécessairement en cause. Effets indésirables peu courants du médicament observés au cours des essais cliniques (< 2 %) Ces effets, classés par appareil ou système, apparaissent par ordre décroissant de fréquence selon les définitions suivantes : les effets indésirables fréquents sont observés à 1 occasion ou plus chez au moins 1 patient sur 100; les effets peu fréquents sont ceux qui surviennent chez 1 patient par tranche de 100 à 1000; les effets rares se manifestent chez moins de 1 patient sur 1000. Appareil ou système Effets indésirables Ensemble de l’organisme Fréquents Syndrome grippal, dorsalgie, réaction allergique, fièvre, œdème généralisé Peu fréquents Algie cervicale, néoplasme, cellulite, kyste, frissons, malaise, surdosage, candidose, hernie, infection virale, réaction de photosensibilité, douleur pelvienne, distension abdominale, abcès, raideur de la nuque, anomalie des résultats des épreuves de laboratoire, augmentation des concentrations du médicament, carcinome, septicémie, tentative de suicide, réaction non évaluable Rares Infection fongique, bienfait inattendu, frissons et fièvre, odeur corporelle, diminution des concentrations du médicament, haleine fétide, obnubilation, réaction au point d’injection, déséquilibre hormonal, hypothermie, infection bactérienne, hémorragie au point d’injection, surdosage intentionnel, trouble des muqueuses, surdosage accidentel, adénome, réaction anaphylactoïde, ascite, douleur rétrosternale, mort, sarcoïdose, mort subite, trouble du système immunitaire, effet accentué du médicament, douleur au point d’injection, syndrome de lupus érythémateux, erreur de médication, sarcome, choc, tolérance réduite Système cardiovasculaire Fréquents Hypertension, vasodilatation Peu fréquents Palpitations, migraine, tachycardie, angiopathie périphérique, anomalie de l’électrocardiogramme, trouble cardiovasculaire, angine de poitrine, insuffisance cardiaque congestive, hémorragie, infarctus du myocarde, hypotension, hypotension orthostatique, extrasystoles ventriculaires, fibrillation auriculaire, trouble coronarien, bradycardie, accident vasculaire cérébral, arythmie, ischémie cérébrale, trouble vasculaire, bradycardie sinusale, ischémie myocardique, bloc de branche, bloc auriculo-ventriculaire (AV) du premier degré, artériosclérose, thrombophlébite profonde, phlébite, anomalie artérielle, insuffisance cardiaque, embolie pulmonaire, trouble vasculaire rétinien, varices Rares Arrêt cardiaque, anomalie vasculaire, occlusion, tachycardie supraventriculaire, arythmie auriculaire, flutter auriculaire, infarctus cérébral, occlusion coronarienne, thrombophlébite, thrombose, cardiomégalie, extrasystoles, pâleur, bloc AV, bloc AV du deuxième degré, cardiomyopathie, gangrène périphérique, allongement de l’intervalle QT, occlusion de l’artère rétinienne, extrasystoles supraventriculaires, hémorragie cérébrale, intoxication digitalique, arythmie ventriculaire, sténose aortique, bigéminisme, trouble vasculaire cérébral, insuffisance cardiaque gauche, tachycardie ventriculaire, bloc AV complet, occlusion de la carotide, thrombose de la carotide, cœur pulmonaire, embolie dans les membres inférieurs, endocardite, bloc cardiaque, fragilité accrue des capillaires, anévrisme intracrânien, tachycardie nodale, intervalle QT plus court, thrombose veineuse de la rétine, élévation du segment ST, inversion de l’onde T, céphalée vasculaire, vasculite Appareil digestif Fréquents Nausées, diarrhée, anorexie, trouble digestif Peu fréquents Gastroentérite, trouble dentaire, abcès périodontique, colite, gastrite, anomalies des résultats des épreuves de la fonction hépatique, ptyalisme, soif, nausées et vomissements, trouble rectal, gingivite, dysphagie, stomatite, ulcération buccale, calculs biliaires, hémorragie rectale, hémorragie digestive, glossite, caries dentaires, selles anormales, cholécystite, méléna, candidose buccale, œsophagite, trouble de la langue, chéilite, œdème de la langue Rares Éructation, pancréatite, ulcère de l’estomac, stomatite ulcéreuse, sténose œsophagienne, incontinence fécale, hémorragie gingivale, obstruction intestinale, entérite, ulcère gastroduodénal, entérocolite, hyperplasie gingivale, hépatomégalie, dépôts graisseux hépatiques, ténesme, douleur biliaire, fécalome, ictère, parodontite, colite ulcéreuse, stomatite aphteuse, ictère cholostatique, cancer gastro-intestinal, gastrite hémorragique, hépatite, sensibilité hépatique, nausées, vomissements et diarrhée, hypertrophie des glandes salivaires, atonie gastrique, diarrhée sanglante, cardiospasme, ulcère duodénal, augmentation du taux de gamma-glutamyl transférase, hématémèse, hépatome, perforation de l’intestin, sténose intestinale, ulcère intestinal, leucoplasie buccale, pancréatite nécrosante, trouble pancréatique, colite pseudomembraneuse, sialadénite, hémorragie ulcéreuse de l’estomac, décoloration de la langue Système endocrinien Peu fréquents Diabète, hypothyroïdie Rares Goitre, hyperprolactinémie, trouble thyroïdien, augmentation du taux d’hormone folliculostimulante, hyperthyroïdie, thyroïdite, insuffisance surrénalienne, trouble parathyroïdien, cancer de la thyroïde, néoplasie thyroïdienne, virilisme Appareil ou système Effets indésirables Système sanguin et lymphatique Peu fréquents Anémie, leucopénie, thrombocytopénie, lymphadénopathie, anémie hypochrome, leucocytose, éosinophilie Rares Lymphocytose, pétéchies, anémie ferriprive, cyanose, lymphœdème, polyglobulie, pseudolymphome, anémie mégaloblastique, splénomégalie, purpura, thrombocytémie, purpura thrombopénique, leucémie chronique, trouble de la coagulation, anomalie des érythrocytes, état pseudoleucémique, lymphangite, anémie macrocytaire, pancytopénie, baisse du taux de prothrombine, rupture de la rate, augmentation de la vitesse de sédimentation Métabolisme et nutrition Peu fréquents Hyperglycémie, augmentation du taux d’ALAT, hypoglycémie, hypokaliémie, hypercholestérolémie, augmentation du taux d’ASAT, perte de poids, hyperlipidémie, augmentation du taux d’amylase, hyperuricémie, augmentation du taux des phosphatases alcalines, augmentation de la créatininémie, hyponatrémie, goutte, déshydratation, augmentation du taux d’azote uréique du sang, cicatrisation anormale Rares Hypercalcémie, hyperkaliémie, hypocalcémie, bilirubinémie, intolérance à l’alcool, réaction hypoglycémique, cétose, trouble du calcium, hypochlorémie, hypomagnésémie, hypoprotéinémie, augmentation du taux d’azote non protéique, urémie, acidose, avitaminose, anomalie enzymatique, augmentation des titres des gamma-globulines, hypernatrémie, hypophosphatémie, acidose lactique, obésité Appareil locomoteur Fréquents Arthralgie, myalgie, arthrite, crampes dans les jambes, myasthénie Peu fréquents Trouble tendineux, arthrose, trouble articulaire, trouble osseux, ténosynovite, bursite, contracture tendineuse, ostéoporose, rupture de tendon, douleur osseuse Rares Polyarthrite rhumatoïde, ostéomyélite, rhabdomyolyse, myopathie, atrophie musculaire, myosite, arthrite infectieuse, néoplasme osseux, anomalie congénitale de l’appareil locomoteur, fracture pathologique Système nerveux Fréquents Insomnie, anxiété, baisse de la libido, dépersonnalisation, hypertonie, neuropathie Peu fréquents Ralentissement des réflexes, trouble du sommeil, rêves anormaux, hostilité, hallucinations, hyperkinésie, trouble de la personnalité, dysarthrie, hyperesthésie, hypokinésie, paresthésie péribuccale, augmentation de la libido, névralgie, trouble vestibulaire, aphasie, trouble moteur, hyperalgésie, apathie, hypotonie, convulsions, paralysie faciale, psychose Rares Pharmacodépendance, névrite, réaction paranoïde, dépression du SNC, néoplasie du SNC, réaction maniaque, névrose, syndrome extrapyramidal, méningite, hémiplégie, augmentation des réflexes, acathisie, délirium, paralysie, syndrome de sevrage, œdème cérébral, stimulation du SNC, dyskinésie, encéphalopathie, pied tombant, crise épileptique tonico-clonique, hypoalgésie, névrite périphérique, dépression psychotique, accoutumance, arachnoïdite, syndrome cérébelleux, rigidité pallidale, démence, dystonie, syndrome de Guillain-Barré, hémorragie intracrânienne, sclérose en plaques, myélite, réaction schizophrénique, hémorragie sous-arachnoïdienne, torticolis Appareil respiratoire Fréquents Sinusite, rhinite, dyspnée, intensification de la toux, pneumonie, trouble pulmonaire Peu fréquents Asthme, épistaxis, laryngite, altération de la voix, trouble respiratoire, augmentation des expectorations Rares Apnée, emphysème, pneumonie par aspiration, hyperventilation, œdème pulmonaire, trouble pleural, atélectasie, hémoptysie, hoquet, hypoxie, laryngisme, fibrose pulmonaire, effusion pleurale, dysfonctionnement pulmonaire, hypertension pulmonaire, bâillements, bronchectasie, bronchiolite, cancer du poumon, hypoventilation, néoplasie laryngée, trouble de la cloison nasale, pneumothorax Peau et annexes cutanées Peu fréquents Prurit, transpiration, trouble cutané, acné, sécheresse de la peau, alopécie, ulcère cutané, herpès, urticaire, trouble unguéal, eczéma, zona, néoplasme bénin de la peau, dermatite fongique, éruption maculopapuleuse, éruption vésiculobulleuse, cancer de la peau, furonculose, décoloration de la peau, hypertrophie cutanée, psoriasis, séborrhée, hirsutisme Rares Nodule cutané, œdème angioneurotique, candidose cutanée, atrophie cutanée, dermatite exfoliatrice, éruption pustuleuse, ichthyose, mélanome cutané, nodule sous-cutané, diminution de la transpiration, trouble capillaire, dermatite lichénoïde, mélanose, miliaire, éruption purpurique, nécrose cutanée, syndrome de Stevens-Johnson Organes des sens Fréquents Trouble oculaire, conjonctivite, otite moyenne Peu fréquents Trouble rétinien, acouphène, douleur oculaire, cataracte spécifiée, sécheresse oculaire, dysgueusie, douleur auriculaire, trouble de la sécrétion et de l’écoulement des larmes, trouble auriculaire, surdité, hémorragie oculaire, photophobie, glaucome, trouble du vitré, lésion de la cornée, otite externe, trouble de la réfraction, blépharite, œdème rétinien, agueusie, anomalie de l’accommodation Rares Hyperacousie, kératite, mydriase, parosmie, ptosis, hémorragie rétinienne, daltonisme, dépigmentation de la rétine, décollement de la rétine, opacité cornéenne, ulcère cornéen, iritis, cécité nocturne, atrophie optique, dégénérescence de la rétine, cataracte non spécifiée, sclérite, strabisme, asymétrie pupillaire, cécité, exophtalmie, kératoconjonctivite, ophtalmoplégie, œdème papillaire Appareil génito-urinaire Fréquents Anorgasmie Peu fréquents Mictions fréquentes, incontinence urinaire, cystite, éjaculation anormale, trouble de la miction, dysurie, métrorragie, hématurie, candidose vaginale, trouble prostatique, vaginite, dysménorrhée, urgence mictionnelle, calculs rénaux, douleur mammaire, trouble menstruel, Peu fréquents aménorrhée, ménorragie, dysfonctionnement rénal, néphrite, anomalie urinaire, hémorragie vaginale, rétention urinaire, trouble des voies urinaires, leucorrhée, néoplasme mammaire, ménopause, oligurie, polyurie, albuminurie, pyurie Appareil ou système Rares Effets indésirables Cancer du sein, trouble pénien, frottis vaginal douteux, mastose sclérokystique, cancer de la prostate, gros fibromes utérins, insuffisance rénale aiguë, diminution de la clairance de la créatinine, néphrose, nycturie, maladie polykystique des reins, cancer de la vessie, hypertrophie mammaire, cervicite, trouble du col utérin, lactation féminine, glycosurie, gynécomastie, hypoménorrhée, douleur rénale, mastite, pyélonéphrite, insuffisance rénale, abcès mammaire, épididymite, orchite, néoplasie prostatique, augmentation du taux de l’antigène prostatique spécifique, salpingite, trouble génito-urinaire, urolithiase, trouble utérin, trouble vulvo-vaginal, balanite, calculs vésicaux, cristallurie d’oxalate de calcium, néoplasme cervical, dyspareunie, cancer de l’endomètre, trouble endométrial, glomérulite, hydronéphrose, cancer des ovaires, grossesse involontaire, douleur urétrale, urétrite, anomalie génito-urinaire, néoplasie génito-urinaire, hémorragie utérine Comparaison entre les sexes et les races Dans l’ensemble, le tableau des effets indésirables de la prégabaline était semblable chez les hommes et les femmes. Les données sont toutefois insuffisantes pour appuyer tout énoncé concernant la répartition des effets indésirables selon la race. Œdème périphérique Au cours des études comparatives portant sur la douleur neuropathique, la fréquence d’œdème périphérique s’élevait à 10,4 % dans le groupe prégabaline contre 2,9 % dans le groupe placebo. Durant les essais cliniques, l’œdème périphérique, lié à la dose, était léger ou modéré dans la plupart des cas, et a rarement mené à l’abandon. On n’a pas établi de lien entre l’œdème périphérique et des complications cardiovasculaires telles l’hypertension et l’insuffisance cardiaque. On n’a pas observé de signe d’hémodilution ni d’altération des paramètres biologiques évocateur d’un dysfonctionnement organique sous-jacent (voir la rubrique MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Œdème périphérique). Gain pondéral Au cours des études comparatives portant sur la douleur neuropathique périphérique, le gain pondéral, défini par une hausse d’au moins 7 % du poids initial, a été plus fréquent chez les patients sous prégabaline (5,9 %) que dans le groupe placebo (1,6 %). En moyenne, ce gain s’est élevé à 1,5 kg dans le groupe prégabaline et à 0,2 kg dans le groupe placebo. Peu de patients (0,1 %) ont abandonné les études à cause du gain pondéral. Le gain de poids, qui était lié à la dose, n’a pas été associé à des variations cliniquement importantes de la tension artérielle ni à des effets indésirables de nature cardiovasculaire. On n’a observé aucun lien entre l’indice de masse corporelle initial et la fréquence de gain pondéral d’au moins 7 % enregistrée durant les essais comparatifs. D’après les résultats d’une étude comparative portant sur la fonction reproductrice de volontaires sains de sexe masculin, le gain pondéral d’au moins 7 % imputable à la prégabaline semblait réversible. Durant cette étude, aucun cas d’œdème périphérique n’a été signalé (voir la rubrique MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Gain pondéral). Anomalies dans les résultats hématologiques et biologiques Au cours de tous les essais comparatifs, le taux de créatine kinase a dépassé 3 fois la limite supérieure de la normale chez 1,0 % des patients sous prégabaline et 0,5 % des sujets témoins. La hausse de ce taux n’était généralement pas associée à un dysfonctionnement rénal chez ces patients. La variation moyenne du taux allait de 9,6 à 26,3 U/L chez les patients traités et s’élevait à 4,8 U/L chez les sujets témoins (voir la rubrique POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION, Altération de la fonction rénale). Patients atteints d’insuffisance rénale). Il n’est pas nécessaire de soumettre sytématiquement les patients traités par LYRICA (prégabaline) à une surveillance thérapeutique ni à des épreuves de laboratoire (voir la rubrique MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS). Effets indésirables observés après la commercialisation du produit Jusqu’à présent, l’expérience d’emploi de LYRICA acquise à l’échelle mondiale après sa commercialisation correspond à l’expérience acquise durant le programme d’essais cliniques. Les effets indésirables mentionnés le plus souvent dans des rapports de pharmacovigilance spontanés sont énumérés ci-après. On manque de données pour évaluer la fréquence de ces effets ou établir un lien de causalité. Troubles oculaires : diplopie, vision trouble, troubles visuels. On a également rapporté de rares cas de troubles de l’accommodation, d’œdème palpébral et de rougeur oculaire (voir la rubrique MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Fonction visuelle). Troubles digestifs : diarrhée, sécheresse buccale, nausées, vomissements. Troubles généraux et réaction au point d’administration : fatigue, malaise, douleur. Troubles nerveux : ataxie, anomalie de la coordination, étourdissements, dysarthrie, céphalées, trouble de la mémoire, paresthésie, somnolence, troubles du langage, tremblements (voir la rubrique MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Étourdissements et somnolence) Troubles mentaux : confusion mentale, dépression, insomnie, trouble psychotique. On a rapporté de rares cas de troubles psychotiques durant l’emploi de la prégabaline. Troubles rénaux et urinaires : rétention urinaire. Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux : dyspnée. Troubles cutanés et sous-cutanés : prurit. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES Aperçu Étant donné que la prégabaline est principalement excrétée sous forme inchangée dans l’urine, qu’elle subit une biotransformation négligeable chez l’être humain (moins de 2 % de la dose sont récupérés dans les urines sous forme de métabolites), qu’elle n’inhibe pas la biotransformation des médicaments in vitro et qu’elle ne se lie pas aux protéines plasmatiques, il est peu probable que LYRICA (prégabaline) soit mis en jeu dans des interactions pharmacocinétiques. Pharmacocinétique Études in vitro : Les résultats d’études in vitro portant sur la biotransformation du médicament ont révélé que la présence de prégabaline en concentrations généralement 10 fois supérieures à celles qui ont été observées au cours des essais de phases II et III n’entraîne pas l’inhibition des isoenzymes 1A2, 2A6, 2C9, 2C19, 2D6, 2E1 et 3A4 du cytochrome P450 chez l’être humain. Études in vivo : Les données sur les interactions médicamenteuses qui figurent dans la présente section proviennent d’études menées chez des adultes en bonne santé, des patients épileptiques et des patients souffrant de douleurs chroniques. Carbamazépine, acide valproïque, lamotrigine, phénytoïne, phénobarbital et topiramate D’après les résultats d’études in vitro et in vivo, il est peu probable que LYRICA interagisse de manière notable avec d’autres médicaments. Plus précisément, on n’a observé aucune interaction significative sur le plan clinique entre la prégabaline et les anticonvulsivants suivants : carbamazépine, acide valproïque, lamotrigine, phénytoïne, phénobarbital et topiramate. Aucune interaction grave ne devrait survenir entre la prégabaline et les anticonvulsivants d’usage courant. Tiagabine : Les résultats d’une analyse pharmacocinétique démographique ont révélé que la tiagabine n’a pas d’effet cliniquement significatif sur la clairance de la prégabaline chez les patients victimes de crises partielles. Gabapentine : Les paramètres pharmacocinétiques de la prégabaline et de la gabapentine ont fait l’objet d’une étude chez 12 sujets en bonne santé ayant simultanément reçu des doses uniques de 100 mg de prégabaline et de 300 mg de gabapentine, ainsi que chez 18 sujets sains ayant reçu des doses multiples et concomitantes de 200 mg de prégabaline et de 400 mg de gabapentine toutes les 8 heures. Or, l’administration conjointe d’une dose unique ou de multiples doses de prégabaline et de gabapentine n’a eu aucun effet sur les paramètres pharmacocinétiques de la gabapentine. La vitesse d’absorption de la prégabaline a toutefois diminué de 26 % (dose unique) et de 18 % (doses multiples) environ, comme en témoigne la réduction des concentrations maximales (Cmax). Le degré d’absorption de la prégabaline n’a cependant pas été influencé par l’administration simultanée de gabapentine. Contraceptifs oraux : La prise concomitante de prégabaline (à raison de 200 mg, 3 f.p.j.) n’a pas eu d’effet sur les paramètres pharmacocinétiques de la noréthindrone ni de l’éthinylestradiol (1 mg/35 µg, respectivement) à l’état d’équilibre chez des sujets Clairance de la Dose quotidienne totale de Fréquence créatinine (CLCr) prégabaline (mg/jour)a d’administration (mL/min) ≥60 150 300 600 2 ou 3 f.p.j. de 30 à 60 75 150 300 2 ou 3 f.p.j. de 15 à 30 de 25 à 50 75 150 1 ou 2 f.p.j. < 15 25 de 25 à 50 75 1 f.p.j. Dose supplémentaire consécutive à l’hémodialyse (mg)b Patients recevant 25 mg, 1 f.p.j. : dose supplémentaire de 25 ou 50 mg Patients recevant 25 ou 50 mg, 1 f.p.j. : dose supplémentaire de 50 ou 75 mg Patients recevant 75 mg, 1 f.p.j. : dose supplémentaire de 100 ou 150 mg patients traités aux doses de prégabaline recommandées. Traitement ou prise en charge des cas de surdosage Il n’existe pas d’antidote spécifique de la prégabaline. Le cas échéant, on peut tenter d’éliminer le médicament non absorbé par vomissement provoqué ou lavage gastrique, en prenant les mesures habituelles pour assurer la perméabilité des voies aériennes. Les soins de soutien généraux sont indiqués, y compris la surveillance des signes vitaux et l’observation de l’état du patient. On doit communiquer avec un centre antipoison accrédité pour obtenir l’information la plus récente concernant la prise en charge des cas de surdosage de prégabaline. Hémodialyse Telle qu’elle est normalement pratiquée, l’hémodialyse permet d’éliminer une quantité considérable de prégabaline (environ 50 % en 4 heures) et doit, de ce fait, être envisagée en cas de surdosage. Même si elle n’a pas été pratiquée dans les quelques cas connus de surdosage, l’hémodialyse peut être justifiée selon l’état du patient ainsi qu’en cas d’insuffisance rénale importante. MODE D’ACTION ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE Mode d’action Pharmacodynamie LYRICA (prégabaline) se lie avec une grande affinité à la protéine alpha2-delta (sous-unité des canaux calciques) dans les tissus cérébraux, et exerce une activité analgésique, antiépileptique et anxiolytique. Son nom chimique est : acide (S)-3-(aminométhyl)-5-méthylhexanoïque. Bien que le mode d’action de la prégabaline demeure inconnu, les résultats obtenus chez des souris génétiquement modifiées avec des composés de structure apparentée indiquent que l’action analgésique, antiépileptique et anxiolytique de la prégabaline dans les modèles animaux tient à l’affinité sélective de cet agent pour la protéine alpha2delta. In vitro, la prégabaline freine la libération de plusieurs neurotransmetteurs, ce qui laisse croire à un effet modulateur sur le fonctionnement des canaux calciques. La prégabaline n’imite pas le GABA à la hauteur des récepteurs GABAA et GABAB, pas plus qu’elle n’intensifie la réponse des récepteurs GABAA comme le font les benzodiazépines et les barbituriques. Contrairement aux bloqueurs des canaux calciques vasculaires, la prégabaline n’a aucun effet sur la tension artérielle ni sur la fonction cardiaque. Les résultats de diverses études in vitro et in vivo ont permis de distinguer la prégabaline des inhibiteurs du captage du GABA et des inhibiteurs de la GABA transaminase. En outre, la prégabaline ne bloque pas les canaux sodiques, n’exerce aucun effet sur les récepteurs morphiniques, ne perturbe pas l’activité enzymatique de la cyclo-oxygénase, n’est pas un agoniste de la sérotonine ni un antagoniste de la dopamine, et n’inhibe pas le recaptage de la dopamine, de la sérotonine ni de la noradrénaline. La prégabaline atténue les comportements révélateurs de douleur dans des modèles animaux de neuropathie diabétique, de lésion nerveuse périphérique ou d’agression chimiothérapeutique, ainsi que dans un modèle de douleur ostéomusculaire. L’administration intrathécale de prégabaline prévient et freine les comportements révélateurs de douleur que causent les agents administrés par voie médullaire. On pourrait donc croire que la prégabaline agit directement sur les tissus de la moelle épinière ou du cerveau. Pharmacocinétique Tous les effets pharmacologiques observés après l’administration de prégabaline sont le fruit de l’activité de la molécule mère; la prégabaline n’est pas métabolisée de façon appréciable chez l’être humain. Le tableau 8 expose les concentrations plasmatiques moyennes à l’état d’équilibre de prégabaline en fonction du temps après l’administration de 75, 300 et 600 mg/jour en doses également fractionnées toutes les 8 heures (3 f.p.j.), et de 600 mg/jour en doses également fractionnées toutes les 12 heures (2 f.p.j.). La pharmacocinétique de la prégabaline est linéaire dans tout l’intervalle posologique quotidien recommandé. Les paramètres pharmacocinétiques de la prégabaline varient peu d’un sujet à un autre (< 20 %). Tableau 8. Paramètres pharmacocinétiques moyens de la prégabaline (% c.v.a) à l’état d’équilibre chez des volontaires sains Dose (mg) Dose quotid. (mg/ Schéma jour) n 8 25 3 f.p.j.b 75 100 3 f.p.j. 300 200 3 f.p.j. 600 11 300 2 f.p.j.c 600 8 6 Cmax (µg/ mL) 1,39 -19,5 5,03 -21,3 8,52 -14,8 9,07 -10,5 Tmax (h) 0,9 -34,2 0,8 -31 0,9 -22,2 1,4 -57,1 Cmin ASC(0-t) (µg/ (µg•h/ mL) mL) 0,45 6,7 -25 -18,3 1,94 25,2 -33,6 -23 3,28 41,7 -29,2 -12,8 2,6 59 -15,5 -6,4 t1/2 (h) 5,9 -17,3 6,3 -19,6 6,3 -13,6 6,7 -16,2 CL/F (mL/ min) 64,1 -16,1 68,9 -20,9 81 -11,7 85,1 -6,4 Concentration plasmatique maximale à l’état d’équilibre Délai d’obtention de la concentration plasmatique maximale à l’état d’équilibre Cmin : Concentration plasmatique minimale à l’état d’équilibre ASC(0-t) : Aire sous la courbe des concentrations plasmatiques en fonction du temps écoulé entre 2 prises à l’état d’équilibre t1/2 : Demi-vie d’élimination CL/F : Clairance orale a : Pourcentage de coefficient de variation b : Dose quotidienne totale administrée en doses également fractionnées toutes les 8 heures c : Dose quotidienne totale administrée en doses également fractionnées toutes les 12 heures Absorption : La prégabaline est rapidement absorbée lorsqu’elle est prise à jeun, puisque les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes moins de 1,5 h après l’administration d’une dose unique et de doses multiples. La biodisponibilité orale de la prégabaline est d’au moins 90 % et est indépendante de la dose. La Cmax (figure 1) et l’ASC augmentent proportionnellement après l’administration d’une dose unique et de doses multiples. L’état d’équilibre est atteint de 24 à 48 heures après l’administration répétée. On peut prévoir la pharmacocinétique des doses multiples à la lumière des données relatives à une dose unique. Figure 1. Cmax individuelle et moyenne de la prégabaline à l’état d’équilibre après l’administration de 75, 300 et 600 mg/jour en 3 doses également fractionnées (toutes les 8 h) à des volontaires sainsa Distribution : Au cours des études précliniques, la prégabaline a facilement traversé la barrière hémato-encéphalique chez la souris, le rat et le singe. La prégabaline est un substrat du système chargé du transport des acides aminés de série L à travers la barrière hémato-encéphalique. Il a été établi que la prégabaline traverse la barrière placentaire et passe dans le lait des rates en lactation. Chez l’être humain, le volume apparent de distribution de la prégabaline après son administration orale est d’environ 0,5 L/kg. La prégabaline ne se lie pas aux protéines plasmatiques. Aux doses cliniquement efficaces de 150 et 600 mg/jour, les concentrations plasmatiques moyennes de prégabaline à l’état d’équilibre s’établissaient respectivement à environ 1,5 et 6,0 µg/mL. Biotransformation : La prégabaline subit une biotransformation négligeable chez l’être humain. Après l’administration d’une dose radiomarquée, 98 % environ de la substance radioactive récupérée dans l’urine étaient de la prégabaline sous forme inchangée. Le dérivé N-méthylé de la prégabaline, principal métabolite récupéré dans l’urine, représentait 0,9 % de la dose. Dans le cadre des études précliniques menées sur la souris, le rat, le lapin et le singe, il n’y a pas eu racémisation de l’énantiomère S en énantiomère R. Excrétion : La prégabaline est éliminée de la circulation générale principalement par voie rénale sous forme inchangée. Sa demi-vie d’élimination (t1/2) est de 6,3 h en moyenne. L’élimination de la prégabaline est proportionnelle à la clairance de la créatinine. La clairance de la prégabaline est réduite chez les patients atteints d’insuffisance rénale (voir la rubrique POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION). Populations particulières et états pathologiques La prégabaline subit une biotransformation négligeable, ne se lie pas aux protéines plasmatiques et est éliminée principalement sous forme inchangée par les reins. On ne s’attend pas à ce que les paramètres pharmacocinétiques de la prégabaline varient de manière cliniquement significative suivant la race et le sexe du patient, et on n’a observé aucune différence en ce sens. Enfants : Les paramètres pharmacocinétiques de la prégabaline n’ont pas fait l’objet d’étude chez l’enfant. Personnes âgées : La clairance orale de la prégabaline tendait à diminuer avec l’âge. Cette diminution cadre avec la réduction, elle aussi liée à l’âge, de la clairance de la créatinine. Il peut être nécessaire de réduire la dose de prégabaline chez les patients dont la fonction rénale est altérée en raison de l’âge (voir les rubriques MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS et POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION). Sexe : Selon une analyse pharmacocinétique démographique des données tirées du programme d’études cliniques de phases II et III, le lien entre la dose quotidienne de prégabaline et l’exposition au médicament est similaire chez les hommes et les femmes, pour peu que le réglage posologique tienne compte des écarts liés au sexe dans la clairance de la créatinine. Race : Selon une analyse pharmacocinétique démographique des données tirées du programme d’études cliniques de phases II et III, le lien entre la dose quotidienne de prégabaline et l’exposition au médicament est similaire chez les Blancs, les Noirs et les Hispaniques. Insuffisance rénale : Comme les reins constituent la principale voie d’élimination de la prégabaline, une réduction de la dose s’impose chez les patients présentant un dysfonctionnement rénal. L’hémodialyse élimine efficacement la prégabaline du plasma, puisqu’une séance de 4 heures abaisse les concentrations plasmatiques de quelque 50 %. La dose doit donc être modifiée chez les patients dialysés (voir la rubrique POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION). STABILITÉ ET CONSERVATION Conserver à une température de 15 à 30 °C. PRÉSENTATION, COMPOSITION ET CONDITIONNEMENT Chaque capsule de LYRICA (prégabaline) contient 25, 50, 75, 150 ou 300 mg de prégabaline, du lactose monohydraté, de l’amidon de maïs et du talc. La tunique des capsules se compose de gélatine et de dioxyde de titane. La tunique des capsules orange contient de plus de l’oxyde ferrique, alors que celle des capsules blanches renferme du laurylsulfate de sodium et du dioxyde de silice colloïdal. Ce dernier constituant est un auxiliaire de fabrication, qui peut être absent du produit. Chaque capsule est marquée à l’encre noire, laquelle contient de la gomme laque, de l’oxyde ferrosoferrique, du propylèneglycol, de l’hydroxyde de potassium et de l’eau. Les capsules sont offertes en flacons en polyéthylène haute densité contenant 60 capsules, ainsi qu’en plaquettes alvéolées composées d’aluminium et de PVC. RENSEIGNEMENTS PHARMACEUTIQUES Substance pharmaceutique Dénomination commune : prégabaline Nom chimique : acide (S)-3-(aminométhyl)-5-méthylhexanoïque Formule moléculaire : C8H17NO2 Masse moléculaire : 159,23 Formule développée : Cmax : Tmax : CO2H NH2 Propriétés physicochimiques : La prégabaline est un solide cristallin blanc. Elle est soluble dans l’eau ainsi que dans les solutions aqueuses basiques et acides. Monographie fournie sur demande. Dernière révision : 3 juin 2005 Références : 1. Monographie de LYRICA, Pfizer Canada Inc., juin 2005. 2. Freynhagen R et al. Efficacy of pregabalin in neuropathic pain evaluated in a 12-week, randomised, double-blind, multicentre, placebo-controlled trial of flexible- and fixed-dose regimens. Pain 2005; 115:254-63. 3. Données internes, Pfizer Canada Inc., étude 1008-96. 4. van Seventer R et al. Efficacy and tolerability of twice-daily pregabalin for treating pain and related sleep interference in postherpetic neuralgia: a 13-week, randomized trial. Clin Med Res Opin 2006; 22(2):375-84. 12 Cmax de la prégabaline (µg/mL) sains. Lorazépam : L’administration de doses multiples de prégabaline (300 mg, 2 f.p.j.) à des sujets sains n’a pas eu d’effet sur la vitesse ni sur le degré d’absorption d’une dose unique de lorazépam, et l’administration d’une dose unique de lorazépam (1 mg) n’a pas eu d’effet clinique significatif sur les paramètres pharmacocinétiques de la prégabaline à l’état d’équilibre. Oxycodone : L’administration de doses multiples de prégabaline (300 mg, 2 f.p.j.) à des sujets sains n’a pas eu d’effet sur la vitesse ni sur le degré d’absorption d’une dose unique d’oxycodone, et l’administration d’une dose unique d’oxycodone (10 mg) n’a pas eu d’effet clinique significatif sur les paramètres pharmacocinétiques de la prégabaline à l’état d’équilibre. Éthanol : L’administration de doses multiples de prégabaline (300 mg, 2 f.p.j.) à des sujets sains n’a pas eu d’effet sur la vitesse ni sur le degré d’absorption d’une dose unique d’éthanol, et l’administration d’une dose unique d’éthanol (0,7 g/kg) n’a pas eu d’effet clinique significatif sur les paramètres pharmacocinétiques de la prégabaline à l’état d’équilibre. Diurétiques, hypoglycémiants oraux et insuline : Une analyse pharmacocinétique démographique menée chez des patients souffrant de douleurs chroniques a révélé que la prise concomitante de diurétiques, d’hypoglycémiants oraux et d’insuline n’a pas d’effet clinique significatif sur la clairance de la prégabaline. Pharmacodynamie L’administration de doses multiples de prégabaline par voie orale en association avec de l’oxycodone, du lorazépam ou de l’éthanol n’a pas eu d’effet cliniquement important sur la fonction respiratoire. La prégabaline semble intensifer les effets indésirables de l’oxycodone sur la fonction cognitive et la motricité globale. Elle pourrait potentialiser les effets de l’éthanol et du lorazépam. Interactions médicament-aliment La prise d’aliments avec la prégabaline entraîne une réduction de la vitesse d’absorption de ce médicament, qui se traduit par une diminution d’environ 25 à 30 % de la Cmax et un allongement du délai d’obtention de la concentration maximale (Tmax) portant ce délai à 3 heures environ. Cela dit, la prise concomitante de prégabaline et de nourriture n’a pas d’effet cliniquement pertinent sur la quantité totale de prégabaline absorbée. La prégabaline peut donc être prise avec ou sans aliments. Interactions médicament-herbe médicinale Il n’existe pas d’interaction connue entre LYRICA (prégabaline) et les herbes médicinales. Effets du médicament observés au cours des épreuves de laboratoire Il n’existe aucune interaction connue entre LYRICA (prégabaline) et les épreuves de laboratoire. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION Considérations posologiques Altération de la fonction rénale La prégabaline est éliminée de la grande circulation principalement par voie rénale sous forme inchangée. En présence d’antécédents d’insuffisance rénale notable, il faut réduire la dose en conséquence (voir la rubrique Réglage de la posologie suivant la fonction rénale, ci-après). Conformémement à la pratique clinique courante, il est recommandé de mettre fin à l’emploi de LYRICA (prégabaline) en réduisant peu à peu la dose durant au moins 1 semaine (voir la rubrique MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Arrêt subit ou rapide du traitement). Adultes : Douleur neuropathique secondaire à la neuropathie diabétique périphérique La dose de départ recommandée de LYRICA s’établit à 150 mg/jour, fractionnée en 2 ou 3 prises (75 mg, 2 f.p.j., ou 50 mg, 3 f.p.j.), avec ou sans aliments, quand la clairance de la créatinine est d’au moins 60 mL/min. L’effet du traitement commence à se faire sentir dans un délai de 1 semaine. Selon la réponse et la tolérance du patient, on peut porter la dose à 300 mg/jour (150 mg, 2 f.p.j.) après la première semaine de traitement. En présence de douleurs intenses et tenaces, si le patient tolère bien la dose quotidienne de 300 mg, on peut augmenter la dose jusqu’à concurrence de 600 mg/jour (300 mg, 2 f.p.j.). Cependant, la dose de 600 mg/ jour ne s’est pas révélée significativement plus efficace durant les essais cliniques, tandis que les fréquences d’effets indésirables et d’abandons ont augmenté de façon marquée chez les patients qui recevaient une telle dose. Douleur neuropathique secondaire aux névralgies post-zostériennes La dose de départ recommandée de LYRICA s’établit à 150 mg/jour, fractionnée en 2 ou 3 prises (75 mg, 2 f.p.j., ou 50 mg, 3 f.p.j.), avec ou sans aliments, quand la clairance de la créatinine est d’au moins 60 mL/min. L’effet du traitement commence à se faire sentir dans un délai de 1 semaine. Selon la réponse et la tolérance du patient, on peut porter la dose à 300 mg/jour (150 mg, 2 f.p.j.) après la première semaine de traitement. En présence de douleurs intenses et tenaces, si le patient tolère bien la dose quotidienne de 300 mg, on peut augmenter la dose jusqu’à concurrence de 600 mg/jour (300 mg, 2 f.p.j.). Cependant, la dose de 600 mg/jour ne s’est pas révélée significativement plus efficace durant les essais cliniques, tandis que les fréquences d’effets indésirables et d’abandons ont augmenté de façon marquée chez les patients qui recevaient une telle dose. Réglage de la posologie suivant la fonction rénale LYRICA est excrété principalement par voie rénale. Il faut donc modifier la dose en présence d’un ralentissement de la fonction rénale. La clairance de la prégabaline est directement proportionelle à la clairance de la créatinine. Par conséquent, le réglage de la dose doit se fonder sur la clairance de la créatinine (CLCr), comme on l’indique au tableau 7. Pour utiliser ce tableau, il faut connaître à peu de chose près la CLCr du patient, en mL/min. On peut l’estimer à partir de la créatinine sérique (mg/dL) au moyen de l’équation de Cockcroft et Gault : CLCr = [140 - âge (ans)] x poids (kg) (x 0,85 pour les femmes) 72 x créatinine sérique (mg/dL) L’hémodialyse élimine efficacement la prégabaline du plasma, puisqu’une séance de 4 heures abaisse les concentrations plasmatiques de quelque 50 %. Chez les patients dialysés, il convient de régler la dose quotidienne de prégabaline d’après la fonction rénale. Il faut, de plus, administrer une dose supplémentaire immédiatement après chaque séance d’hémodialyse de 4 heures (voir le tableau 7). Tableau 7. Réglage de la dose de prégabaline fondé sur la fonction rénale 10 a Il faut diviser la dose quotidienne totale (mg/jour) par la fréquence d’administration pour obtenir la dose par prise. b Administration de la dose supplémentaire en une seule prise 8 Personnes âgées (> 65 ans) : La clairance orale de la prégabaline tendait à diminuer avec l’âge. Cette diminution cadre avec la réduction, elle aussi liée à l’âge, de la 6 clairance de la créatinine. Il peut être nécessaire de réduire la dose de prégabaline chez les patients dont la fonction rénale est altérée en raison de l’âge. Enfants (< 18 ans) : 4 L’innocuité et l’efficacité de la prégabaline n’ayant pas été établies chez les enfants (de moins de 18 ans), l’emploi de cet agent est déconseillé chez ces patients. Administration LYRICA (prégabaline) doit être pris par voie orale, avec ou sans 2 aliments (voir la rubrique MODE D’ACTION ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE). SURDOSAGE 0 0 150 300 450 600 Signes, symptômes et données de laboratoire propres au surdosage aigu chez l’être humain La plus forte dose employée dans le cadre du programme Dose quotidienne (mg/jour) de développement clinique de la prégabaline s’établissait à 15 000 mg et a été administrée à 1 patient. Les effets indésirables éprouvés par les patients ayant reçu a La ligne continue correspond à une droite de régression indiquant les valeurs une surdose ne différaient pas, sur le plan clinique, de ceux qu’ont présentés les individuelles ( ) et moyennes ( ). MC © 2007 Pfizer Canada Inc. Kirkland (Québec) H9J 2M5 MC Pfizer Inc, utilisée sous licence LYRICA est une marque déposée de C.P. Pharmaceuticals International C.V., Pfizer Canada Inc., licencié † Essai multicentrique d'une durée de 12 semaines, mené à double insu avec placebo après répartition aléatoire de 338 patients souffrant de douleur neuropathique (NDP [n = 249]; NPZ [n = 89]). Une différence significative a été observée par rapport au placebo dans tout l’intervalle posologique flexible de 150 à 600 mg/jour (p ≤ 0,05 pour les semaines 2 et 3 et p ≤ 0,01 pour les semaines 4 à 12) et à la dose quotidienne fixe de 600 mg (p ≤ 0,05 pour la 1re semaine et p ≤ 0,01 pour les semaines 2 à 12). ‡ Essai multicentrique d'une durée de 13 semaines, mené à double insu avec placebo auprès de 368 patients souffrant de NPZ. La première semaine, on a observé une différence significative en ce qui a trait au soulagement de la douleur par rapport au placebo à toutes les doses : 150 mg/jour, 300 mg/jour et 600 mg/jour, p < 0,001. Lors des évaluations prévues (semaines 1 à 13 et fin de l’étude), LYRICA (prégabaline) est un analgésique indiqué pour le traitement de la douleur neuropathique associée à la neuropathie diabétique périphérique (NDP) et à la névralgie postzostérienne (NPZ). LYRICA est contre-indiqué chez les patients qui présentent une hypersensibilité à ce médicament ou à l’un des composants du produit ou du contenant. Les effets indésirables signalés le plus souvent (fréquence 2 fois plus élevée qu’avec le placebo) chez les patients souffrant de NPZ ou de NDP étaient proportionnels à la dose dans l’intervalle posologique recommandé de 150 mg/jour à 600 mg/jour et ont été les suivants : étourdissements (9,0 - 37,0 %), somnolence (6,1 - 24,7 %), œdème périphérique (6,1 - 16,2 %) et sécheresse buccale (1,9 - 14,9 %). Comme LYRICA est éliminé principalement par le rein, il faut réduire la dose en présence d'une dysfonction rénale. Consulter les renseignements thérapeutiques pour obtenir l'information complète sur les mises en garde, les précautions, la posologie, le mode d’administration et les critères de sélection des patients. Transpercé de l’intérieur La douleur neuropathique © 2007 Pfizer Canada Inc. MC Pfizer Inc, utilisée sous licence Une atténuation rapide et soutenue des perturbations du sommeil 3,4‡ causées par la NPZ Un soulagement soutenu de la douleur neuropathique démontré sur une 2† période de 3 mois Un soulagement rapide de la douleur neuropathique associée à la NPZ dès la première semaine3,4‡ Un soulagement puissant de la douleur neuropathique associée à la NDP et à la NPZ (diminution de la douleur ≥ 50 %) observé chez 48,2 % des patients (24,2 % pour le placebo, p < 0,001)2† Effet rapide. Soulagement soutenu. Puissant. Un soulagement puissant de la douleur