DE SCHRYVER Kathy MALBURNY Justine Le 21 novembre 2016 BAC 3 Communication Sciences religieuses Résumé de l’atelier choisi à RivEspérance Thématique choisie : Fin de vie, soins palliatifs, les enjeux aujourd’hui Ce samedi 5 novembre 2016 était organisé un débat concernant les enjeux de la fin de vie, des soins palliatifs et de l’euthanasie dans le cadre de la troisième édition de RivEspérance à Namur. Une trentaine de personnes était présente. Aujourd’hui encore, l’euthanasie est un sujet provoquant le débat malgré le vote de la loi il y a 14 ans. “Aider quelqu’un à mourir est-il moral ?” Cette question semblait évidente à poser dans le cadre de RivEspérance. Pour animer ce débat : Corinne Van Oost, médecin spécialisée dans le domaine des soins palliatifs ; Gabriel Ringlet, prêtre catholique aidant les personnes souhaitant l’euthanasie. Deux approches de l’euthanasie complètement différentes et pourtant complémentaires... Les soins palliatifs ont le rôle d’accompagner les patients en fin de vie. Il est question de leur offrir une possibilité de finir leurs jours en souffrant le moins possible. Les proches des patients ne sont évidemment pas oubliés. Ils ont la possibilité de dire au revoir dans les meilleures conditions. Les soins palliatifs permettent également les demandes d’euthanasie dans le plus grand respect des patients et de leur famille. Cependant, il ne faut pas croire en une euthanasie totalement libre. La demande d’euthanasie doit être explicitée de manière consciente, réfléchie et répétée. Elle doit aussi être justifiée par de grandes souffrances physiques psychologiques. D’un autre côté, l’euthanasie reste toujours perçue comme un meurtre par certains citoyens et non comme une délivrance des souffrances. La médecine réalise des progrès incroyables. Selon un article, les médecins seraient capables de contrôler 100% des douleurs physiques. « Pourquoi pratiquer l’euthanasie si les douleurs pouvaient être réduites » s’est demandé un participant. Malheureusement, comme lui a répondu Corinne Van Oost, cette souffrance ne peut être contrôlée qu’en endormant la personne. “Endormir, ne serait-ce pas privé le patient de sa conscience ?”, relève Gabriel Ringlet. Il est possible de réduire la douleur mais au risque de la conscience. Endormir signifierait raccourcir le temps de vie. Euthanasier et endormir amèneraient au même résultat. L’euthanasie est une histoire de culture. Chaque pays a sa propre vision de la mort. Au Mexique, la mort est “joyeuse” comme l’a souligné une participante originaire de ce pays. Les aînés continuent de vivre avec le reste de la famille. Les Mexicains n’ont pas besoin de se demander si les autorités vont prendre soin de leurs parents. DE SCHRYVER Kathy MALBURNY Justine Le 21 novembre 2016 BAC 3 Communication Chacun est différent et ressent sa fin de vie de façon personnelle. Les soins palliatifs sont à l’écoute des besoins de leurs patients. Certaines demandes d’euthanasie sont des appels au secours. L’écoute permet de comprendre la demande et de rassurer le patient. Ainsi, une demande d’euthanasie sur deux n’aboutit pas. L’accompagnement est le dispositif le plus important pour l’équipe des soins palliatifs. “Les personnes en fin de vie ont beaucoup à nous offrir”, conclurent les deux animateurs de ce débat riche en réactions. 3.027 signes