Approche des sociétés et des cultures Questionner els tensions entre individu, société, cultures. L’Homme ne peut être compris qu’en tant qu’individu de société. Eléments de méthodologie pour travailler les tensions entre individu et société Anthropologie : Science dont le projet général est de comprendre l’Homme dans une société (individu social). Il est immergé dans une société à partir de laquelle il va construire ses savoirs, ses certitudes, …. A partir de laquelle il va construire son raisonnement, prendre des décisions et donc construire son quotidien. 1 Société : (rien sans l’individu et vice versa) Chaque individu produit de la société pour vivre. Elle fonctionne comme des environnements organisés qui vont façonner les individus. Composée de multiples individus, de fait, chacun inséré dans des liens avec d’autres qui vont dans un sens unique (pour soi et pour les autres). Toutes ces relations font une société (dans sa dimension dynamique). On est capable d’influencer nos relations mais on est incapable de modifier les structures d’ensembles dans lequel nous vivons et qui font établir ces relations. Anthropologue regarde l’individu dans une société mais aussi les structures. Les conduites de chacun sont toujours immergées dans un environnement plus global (idée de dimension qui nous dépasse) qui agit sur nous au quotidien. C’est là où l’on va chercher du sens. Eléments de culture qui va se rajouter à nos comportements, ils donnent du sens à nos pratiques culturelles. Lorsqu’il faut comprendre la manière d’agir on étudie la relation société/individu. L’Anthropologie apparait à l’antiquité grecque avec la création de société. La discipline en tant que tel apparait au milieu du 19éme siècle avec les pères fondateurs comme Morgan. Ils ont travaillé sur la différence de cultures des sociétés. On discerne 2 aspects de l’Anthropologie : l’Anthropologie et l’Ethnologie. Fin du 19éme siècle, en Angleterre : - Ethnologie étude de société (ou groupe) dans sa totalité Anthropologie étude comparative de ces sociétés (différence entre celles-ci et ressemblance de structure commune) En France, à cette époque : création de l’université en 1927 avec le fondateur Marcel MAUSS (ethnologue français) Définition : Groupe d’être humains pourvu de la capacité à auto-reproduire leur existence collective en fonction d’un système de normes et de règles pour l’action et dont la durée de vie excède celle de chaque individu qui constitue cette société. Pour pouvoir auto-reproduire cette existence collective, on a besoin de ces environnements : Environnements matériels comme les écoles ou les hôpitaux et les environnements immatériels tels que les normes et les valeurs. Ces environnements sociaux (matériels et immatériels) évoluent avec le temps depuis notre naissance et le long de notre vie, cette société façonne nos expériences. 2 Les Statuts : un individu occupe 1 ou plusieurs places dans notre vie. Ces statuts signifient qu’on appartient à des groupes identité spécifique. Conséquence place qui n’est pas choisis, statut associé à des rôles. (Le statut est la position dynamique du rôle) Ex : malade (statut) ; patient (rôle) : cela impose un emploi du temps, des interactions particulières. Tout cela généralement de façon hermétique pour l’individu. L’hôpital ne prend pas en compte les singularités de chacun (comme le groupe social) Rôle appliquer ce qu’on lui a demandé. Celui-ci va contraindre un vécu individuel (du coup collectif) de chacun qui n’est pas forcément celui de qu’il voulait. Ces deux notions vont créer une trame qui va s’établir entre patient/médecin (URE ?) 3 Les normes sociales à partir desquels et avec lesquels les individus vont fonctionner au quotidien. La production et l’application des normes permettent de comprendre l’individu pour l’Anthropologie. « Ce qui doit être attendu ». C’est une façon de faire prescrite donc admise socialement. Ce n’est pas quelque chose d’écrit mais pas besoin d’être formuler pour exister (inscrit en nous, du coup on le rattache à l’immatériel) mais cependant elles ont des conséquences bien concrètes, elles vont donner du sens. Ex : On se doit de se surveiller (santé) activité de prévention depuis les années 60 et encore plus en 1960 et aussi depuis les maladies chroniques (diabète de type 2). Question de la place qu’il faut accorder aux non-spécialistes, les profanes ? C’est un grand débat pour les spécialistes A partir d’observations ethnologiques et d’entretiens les sociologues et les anthropologues mettent en évidence la négociation de traitements qui peuvent être prescrites aux maladies chroniques. On observe donc un nouveau profil du malade : il peut prendre en charge une partie de son traitement (= malade actif ou malade auto-soignant). Nouvelle façon de penser avec évidemment des conséquences sociales : politiques… Ex : les médicaments mis à disposition dans les pharmacies Cette catégorie se retrouve dans les pays développés mais aussi dans les non-développés avec la création de PAIRS. Il a fallu reconnaître qu’il y a des savoirs en dehors du domaine de la santé. Cette dynamique provient notamment de la reconfiguration d’un rapport de force entre le patient et le médecin qui a permis la redistribution des pouvoirs. Ex : Le SIDA a contribué à ce changement avec les associations de malades qui ont pris une ampleur encore jamais atteinte. Ces personnes ont ainsi acquis un pouvoir de négociations sur les traitements à prescrire au malade. C’est l’une des maladies très soutenues financièrement dans les pays du Sud. Autre Ex : nécessaire nécessaire parents de Prise en charge des enfants en hôpital et le pouvoir des parents Partenariat car « tournent ondulatoire ». En effet, lorsque le plateau technique n’est plus le malade peut partir (recentrage sur celui-ci) et c’est maintenant le rôle des s’occuper de l’enfant Ces normes évoluent. Leur fonction est de constituer un cadre social à chacun d’entre nous en arrière plan de notre vie (sans conscience immédiate). Cela pose une certaine routine et l’individu est disposé à juger à partir de ces normes. Cela permet de comprendre l’interdépendance entre l’individu et la société. 4 La et les cultures : toute société fait cohésion autour de cultures La culture : C’est un ensemble complexe incluant des savoirs, des valeurs, des connaissances sur le monde,…. Qui permet à chacun d’entre nous de produire du sens. Cet ensemble est acquis par l’Homme vivant en société. C’est l’ensemble des moyens collectifs dont une société dispose (et l’Homme) pour penser manipuler et contrôler son environnement de vie. Claude LEVI-STRAUSS, anthropologue français pense que la culture est inhérente à la condition de l’Homme. Ces éléments de culture vont donner du sens à des réalités dans une société Ex : Un médecin occidental qui pense qu’il y a une société humaine et une société nonhumaine, or un autre médecin ne pense pas forcément la même chose (esprit maléfique…) La culture s’oppose à la nature : capacité à mettre du sens dans les choses. Comment comprendre ce qui n’est pas de notre culture ? Les cultures : Ensemble de sens, de connaissances, territorialisés et localisés géographiquement dont chacun de nous va s’inspirer pour construire son identité personnelle. Qu’est ce qui est et ce qui n’est pas une culture ? Comment peut-on la délimiter ? Ce n’est pas une entité close. Il faut étudier quelques unes des spécificités. Comment elle va permettre de construire une identité ? Eléments d’une culture : savoirs, valeurs …. Valeurs : trait culturel normalisé, idéaux qui vont constituer une morale, elles vont permettre à l’individu de juger ses actes. Elles sont variables dans le temps, d’une classe à une autre et participe à faire de nous un individu social. Ex : Les ONG impliqués dans des pays du Sud font circuler des valeurs (les valeurs se diffusent donc du Nord vers le Sud). Par exemple notre idée de la famille idéale (pas 10 enfants) C’et notamment par ce biais qu’on perle d’acculturation : Dynamique qui résulte des différences de valeurs entre les individus ou/et les sociétés, ce qui permet d’étudier les changements dans l’une ou dans l’autre (société) Ex : Symbole tel que le baptême pour les chrétiens Le grand cadre ou grandes structures (squelette socioculturel)… qu’on va trouver dès notre naissance contraint à intérioriser les routines…. (à les saisir). C’est un peu la feuille e fond qu’on doit étudier pour remonter vers ce systéme socioculturel. C’est la base que ne change pas. On essaie de comprendre comment les gens construisent des catégories vides ( Ex : définition du danger), on ne prend pas la définition médicale ou celle du dictionnaire Ces cadres sont collectifs avant d’être individuel par la médiation de l’éducation, la socialisation (manière de travailler l’intériorisation de celle-ci). Premier groupe social est la famille puis dans en deuxième temps c’est on parle de socialisation secondaire. 5 Socialisation : C’est l’apprentissage des normes, des valeurs, des modèles… qui va orienter son existence collective et les relations qu’il va établir avec les autres. En somme, c’est l’apprentissage de la vie sociale. Stigmatiser : Erving Goffman, sociologue américain, pour lui il y a stigmatisation lorsque des personnes sont dévalorisées à cause d’un élément d’identité. C’est un jugement disqualifiant, c’est l’acte social de donner un statut négatif à un type d’individus, de comportements, de manières collectives. Cela est engendré pas les normes. L’Anthropologie fait émerger les éléments socioculturels qui viennent orienter nos façons de faire individuelles. Points de Méthodologie : - A partir des actions concrètes (observations + entretiens) pour remonter ver le systéme socioculturel d’arrière plan, reconstruire du vécu. On part toujours du point de vue des acteurs (pas du chercheur) produire de la distance pour entendre la vérité des autres sans pour autant y adhérer ou y croire et sans interdiction de critiquer : c’est l’empathie Définition de l’anthropologie de la santé : Mettre en lien la pensée, la maladie (tout ce qui est du domaine de la santé) avec le système socioculturel Comment intervient la politique, la religion …. sur la santé ? Qu’est ce que la compréhension de la société et des cultures peut amener à la compréhension des formes de prises en charge des maladies ?