Maurecourt les nouvelles

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Maurecourt
Les Nouvelles
Mai 2013
Éditorial
Chères Maurecourtoises, chers Maurecourtois.
Ce numéro de Maurecourt les nouvelles est largement consacré à la nature et
à la place que nous souhaitons lui donner à Maurecourt.
L’aménagement de nos berges et le Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE) sont, vous le
constaterez, tout à fait en phase.
De même, la volonté de la commune de ne plus utiliser de désherbants chimiques, contribuera, à notre
modeste niveau bien sûr, à protéger cette nature que nous empruntons aux générations futures et qui est de
plus en plus fragilisée par les activités humaines non raisonnées.
Dans le même domaine vous trouverez une page consacrée au débat autour de l’agenda 21 de la Communauté
d’agglomération de Cergy-Pontoise (CACP) dont nous faisons partie.
A ce sujet, permettez-moi de rappeler que c’est la CACP qui va reprendre la fourniture de l’eau et que cela ne
devrait avoir aucune incidence sur nos approvisionnements, si ce n’est une diminution de son prix.
Quelques pages sont consacrées à nos jeunes, classe de neige à Lamoura, Espace jeunes, mais vous n’y
trouverez pas une description de nouveaux rythmes scolaires pour la rentrée.
En effet, comme vous le savez, le Conseil municipal après une étude approfondie de ce dossier, a jugé plus
sage de ne pas se lancer dans cette réforme dès la rentrée 2013, souhaitant, comme la grande majorité des
communes des Yvelines, avoir plus de temps pour mettre en place toutes les structures d’encadrement
nécessaires à ce changement de pratiques.
Le sport, la Maison des Arts, les manifestations de la
Commission animation et culture sont comme d’habitude au
rendez-vous. Le sport avec un coup de projecteur sur le
football club de Maurecourt qui, nous l’espérons, aura bientôt
des terrains praticables.
Voilà pour le côté « joies » et puis, il y a aussi les «peines »
et nous pensons à ceux qui nous ont quittés et tout particulièrement à James Neyt et à Alain Tanguy qui ont tant apporté
à notre commune.
Le budget de la commune a été voté en avril comme c’est la règle et il vous sera rapporté dans le prochain
numéro. Vous pourrez constater que malgré les temps difficiles que nous vivons, aucune augmentation de
nos contributions n’a été votée.
Mais pour l’heure, nous en sommes au joli mois de mai, alors je vous souhaite un soleil clair et beau et une
bonne lecture.
Cordialement,
Le Maire
http://www.ville-maurecourt.fr
Gérald Rutault
1
Berges de l’Oise
Préambule
Le chantier des berges pour la phase 1 est aujourd'hui
presque achevé.
Cet espace dont nous avons souhaité préserver les
habitats (faune/flore), voire les enrichir, va maintenant
poursuivre son évolution naturelle.
Arbustes nectarifères, talus arbustifs, zones de prairie,
vergers, friches, arbres en totem, nichoirs, mare,
souches, tas de bois, arbres, frayères à poissons, plantes
hygrophiles, ripisylves, roselière, tout ce qui a pu être
mis en œuvre pour faire de ce lieu un réservoir de
biodiversité l’a été, un des leitmotiv de ce projet, étant ,
d’irriguer de vie les jardins et espaces naturels de notre
village.
Maurecourt « Capitale* francilienne de la biodiversité en
2011 », c’était pour les uns une légitime fierté et pour
notre commission environnement...plutôt de nouveaux
devoirs.
En 2012 et en ce début d’année nous avons donc lancé
de nouvelles actions :
 la berge située en amont de la sente de la Saussaie
est revenue à l’état naturel, le dernier bateau étant
parti au déchirage. Son nettoyage se poursuit, en
attestent :
 la destruction de dalles en béton qui avaient fleuri au
fil du temps,
 l’évacuation des gravats et des immondices,
opération lourde puisqu'elle s’effectue en préservant
le milieu environnant,
 les nettoyages induits par les dépôts flottants
charriés par l’Oise,
et dans la zone nouvellement aménagée, le ramassage
des détritus jetés à même le sol, la réparation des actes
de vandalisme (feux, destruction des panneaux
pédagogiques installés sur la zone de l’ancien chantier
naval, etc.). Tous ces travaux sont réalisés par nos
services techniques. C’est une économie importante pour
la commune et nous les en remercions.
Avec la CACP et le CG 78 , nous étudions actuellement
la réalisation de voies vertes qui nous permettront
Extrémité nord du Quai Boubou Dado
Une des zones de collecte et de filtration des
eaux de pluie
Zone rond point
quelque soit le temps de nous promener à pieds secs!
Berges - Quai Boubou Dado - Objectif 2013
Ce secteur n’a jamais fait l’objet d’aménagements (cf.
photos ci-dessus). Le montage financier est complexe en
termes de financements, puisqu’il fait appel à un grand
nombre de prestations techniques distinctes :
le traitement des eaux pluviales, l’assainissement,
l’éclairage, la mobilité, le stationnement, les bornes de
Noues de collecte et de
filtration
Place de
retournement
Figure 1-Projet d’aménagement
2
Berges
Berges
de l’Oise
de l’Oise
- SRCE
raccordement pour les bateaux et l’enfouissement des
réseaux.
D’un montant de 433 300 € TTC, ce dossier associe :
 le CG 78 pour la partie assainissement et mobilité,
 la Région Ile-de-France et la Communauté
d’agglomération de Cergy-Pontoise pour le traitement
des eaux pluviales et l’éclairage public,
 le SIERTEC (Syndicat Intercommunal d'Électricité de la
Région de Conflans-Sainte-Honorine) pour
l’enfouissement des réseaux électriques,
 la régie communale pour la création des bornes de
raccordement bateaux.
Les subventions attendues sont d’environ 100 000 €.
Descriptif du projet (cf. figure1)
A la fois urbain et empreint de techniques naturelles, ce
projet constitue le lien entre deux zones qui ont vocation
à vivre ensemble :
 la zone bateau logement,
 la zone urbaine.
L’aménagement retenu (cf. figure 1) doit concilier
plusieurs exigences :
 les habitants doivent accéder à leur maison ou à leur
bateau dans de bonnes conditions, quelle que soit la
météo,
 l’accès à la zone naturelle doit être pacifié pour les
promeneurs (maîtrise de la vitesse des véhicules).
La circulation sera donc ralentie à l’intersection de la
rue Maurice Berteaux et du Quai Boubou Dado (entrée
de rue ramenée à 3 m de largeur),
 les eaux pluviales doivent être filtrées par des noues
avant de rejoindre l’Oise,
 un accès cyclable doit être assuré depuis l’intersection
précitée avec :
 le chemin de contre halage et la sente de la
Saussaie (accès terrains de football + chemin de la
ville de Paris),
 le quai Boubou Dado, puis la rue de l’Oise
(Andrésy) jusqu’à la future passerelle qui sera
accolée au pont de l’Oise à Andrésy. Ensuite, via
les quais de Conflans-Sainte-Honorine, le
franchissement de la Seine (via la passerelle
jaune), permettra de rejoindre la « vélo route ParisLondres ».
Les travaux d’assainissement et d’adduction d’eau ont été
réalisés en intégrant l’organisation spatiale du projet qui
se décline comme suit :
placette de retournement d’environ 7m40 de diamètre
destinée aux manœuvres des camions de servitudes
(déménagements, pompiers, ordures ménagères ..).
La bande de roulement sera de 5 m de large. Cette voirie
étant dans la continuité de la circulation douce qui
traverse l’ENS, la bande cyclable y sera intégrée.
Concernant le stationnement, 32 places seront
réalisées :
 côté Oise (à l’est) elles seront disposées latéralement
le long d’une bande arborée,.
 côté ouest, elles jouxteront majoritairement le
trottoir et assureront aux riverains un accès facile à leur
domicile (courses, etc.).
Réalisées en terre-pierre, elles s’inséreront dans la trame
végétale qui jouxte le site.
Les surfaces drainantes seront connectées aux noues.
Les entrées de propriétés seront réalisées en béton
désactivé comme sur le reste de la commune.
Une dizaine d’arbres sera plantée en complément de ceux
existants.
Berges - Secteur de la Saussaie - Objectif 2016
Ce projet s’inscrit dans la phase 2 d’aménagement des
berges. D’un intérêt écologique important, il permettra de
rétablir la zone humide qui existait avant qu’elle ne soit
Secteur de la zone
naturelle
Vue du terrain d’honneur
(ellipse) en période
d’inondation).
comblée par le remblai qui sert actuellement de terrain
d’honneur1 au club de football.
Il intègre aussi les recommandations du Schéma Directeur
d’Assainissement et de Gestion de l’Eau qui vise entre
autres à améliorer la qualité biologique de l’eau et des
espaces attenants. Celles-ci recommandent de :
 un linéaire de 160 m, ponctué en extrémité par une
3
Berges de l’Oise - SRCE
Ce projet de renaturation des berges s’accompagnera
pour des raisons évidentes d’une relocalisation des deux
 rétablir les continuités écologiques,
terrains de football à l’arrière des vestiaires de football (cf.
 maintenir et développer la fonctionnalité des milieux
figure ci-contre):
aquatiques,
 le terrain synthétique dédié aux entraînements sera
 préserver et restaurer les espaces de mobilité des
implanté et aménagé en dehors des zones d’aléas
cours d’eau,
hydrauliques*,
 préserver et restaurer les zones d’expansion des crues

Le terrain en gazon naturel sera réalisé et aménagé en
Nota 1: ce terrain est situé dans la Noue de l’Oise.
zone d’aléas hydrauliques modérés.
Il est accidentogène et impraticable2 en période de pluie
Nota *: Les zones d’aléas hydrauliques sont des zones
vu qu’il est impossible à drainer.
inscrites
dans le Plan de Prévention des Risques et
Nota 2 : la liste des matchs annulés pour la seule année
Inondations arrêté par le préfet en juillet 2007.
2012 se décline comme suit :
Elles sont classifiées en trois familles :
 15, 28 et 29 janvier, 4, 11 et 12 février, 3 mars,
 les zones d’aléas très forts (violet foncé dans le
13 et 14 octobre, 8 et 9 décembre,
document de PPRI). Ce sont les zones où l’eau est
Cette liste, dont les arrêtés d’annulation sont obligatoires
montée de plus de 2m par rapport au sol actuel
pour les matchs de championnat n’intègre pas le nombre
(référence crue de 1910),
d’entraînements annulés.
 les zones d’aléas forts (violet clair dans le PPRI). Ce
Cela en dit long sur les difficultés à faire jouer les jeunes
sont les zones où l’eau est montée entre 1m et 2m auenfants qui constituent 60 % de l’effectif du club.
dessus du sol actuel (référence crue de 1910).
 les zones d’aléas modérés (bleu clair dans le
document de PPRI). Ce sont les zones où l’eau
Terrains de football - Objectif 2016
est montée de moins d’1 m par rapport au sol
actuel (référence crue de 1910).
 protéger et restaurer les zones humides,
Rue
de Choisy
Sente
de la Saussaie
Enquête publique
La zone naturelle précitée et la réinstallation
des deux terrains de football a fait l’objet d’une
enquête publique du 23 janvier 2013 au 22
février 2013.
Cette enquête a reçu un large écho puisque
quatre registres ont été nécessaires pour
collecter les avis.
Ceux-ci à plus de 85% sont favorables au projet
de création des deux terrains de football
présenté par la municipalité.
Le préfet par arrêté du 29 avril 2013 a conclu
que le projet présenté par la commune (création
de deux terrains de football et d’une zone
naturelle) est d’utilité publique.
Vestiaires
Terrain
synthétique
Terrain
gazon naturel
Bois conservés
Zone naturelle
l’Oise
Alignement
d’arbres et fossés
Prairie de roseaux
4
Deux opérations
Deux plans de financement
Comme dans toutes les opérations de ce type
nos partenaires institutionnels nous épaulent
au moyen de contrats.
Par exemple, la Salle de sports, la Maison des
arts et le square paysager ont été financés au
moyen d’un contrat régional, contrat qui
Berges de l’Oise - SRCE
regroupait les subventions départementales et régionales. technique de la réalisation sera probablement revu à la
baisse consécutivement à la procédure d’appel d’offre.
Pour ce contrat en plus des aides précitées, nous
bénéficierons de l’aide de la Communauté
d’Agglomération de Cergy-Pontoise dans le cadre du
Zone naturelle - Plan de financement 2
dispositif nommé « Contrat de Territoire ».
Le projet étant assimilable à une zone humide, il est
probable que le taux de subventions atteigne 80 %.
Réalisation des 2 terrains de football
Pour notre part nous avons retenu 70% dans nos
Plan de financement 1
projections.
Nota : cet aménagement déjà remis au Syndicat
Le coût de l’opération est estimé à 1 751 584 € HT.
Intercommunal
d’Assainissement de la Région de l’Hautil
Ce montant est une estimation haute qui intègre :
(SIARH), dans le cadre de sa politique d’amélioration
 la réalisation des 2 terrains de foot : 1 472 462 €,
biologique de l’eau, a été présenté à l’Agence de l’Eau
 les dépenses connexes : 119 888 € (maîtrise d’œuvre,
Seine Normandie (AESN) qui subventionne ce type de
coordinateur sécurité, bureau de contrôle, etc.)
réalisation.
 les aléas : 159 235 €.
Cette réalisation sera sous maîtrise d’ouvrage du Syndicat
Mixte Seine Oise (SMSO) qui aura à sa charge :
 la recherche de financements auprès de l’Agence de
l’Eau Seine Normandie, du CG 78, de l’AEV et de la
Région Ile-de-France,
 la passation des marchés, le suivi de la maîtrise
d’œuvre, des ordres de paiement et des travaux
réalisés,
 la réception des travaux et la cohérence de
l’ensemble.
Nous sommes dans une phase estimative.
Les chiffrages annoncés ci-dessus servent à
dimensionner et à construire le plan de financement du
projet, préalable indispensable avant de solliciter nos
partenaires institutionnels pour l’obtention de subventions.
Montage financier
Il se décline comme suit :
 part partenaires : 1751 584 x 60 % = 1 050 950 €
 part commune : 1 751 584 x 40% = 700 634 €
Cette estimation s’inscrit :
 dans une fourchette haute en terme de coût de
réalisation du projet. C’est une sécurité qui permet à
la commune d’avoir une ouverture de crédit (côté
partenaires institutionnels) suffisamment dimensionnée
en cas de surcoût éventuel,
 dans une fourchette basse en terme de subventions.
Il est possible que nous soyons sur ce projet à plus de
70 % de subventions grâce à l’aide de la Communauté
d’Agglomération de Cergy-Pontoise.
Mais...mieux vaut s’inscrire dans la prudence.
Nota : le prix annoncé, compte tenu du peu de complexité
Extrémité « est » de la zone qui sera demain
transformée en zone naturelle
Le coût de l’opération est estimé à 362 796 € décliné
comme suit :
 la réalisation de la zone naturelle 365 090 €,
 les dépenses connexes 24 555 €,
 les aléas : 32 981 €.
Montage financier
Il se décline comme suit :
 part partenaires : 362 796 x 70 % = 253 957 €
 part commune : 362 796 x 30 % = 108 838 €
Cette estimation s’inscrit :
 dans une fourchette haute (pour les mêmes raisons
5
Berges de l’Oise - Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE)
Le SRCE - Volet Régional de la trame* verte et
bleue - Cf. Tome 1 du SRCE
que celles explicitées pour les terrains de football)
 dans un fourchette basse en terme de subventions.
Une biodiversité remarquable mais menacée ...
La TVA liée aux deux projets
L’ Île-de-France abrite un
riche patrimoine naturel.
Cette situation s’explique
par la diversité des
substrats géologiques et
par le maintien d’un
territoire rural important.
Les terres agricoles
occupent 50% du territoire
et les boisements 23%.
Les milieux urbains
représentent 26%.
Les 6% restants sont
occupés par des surfaces
en eau, des zones
humides et des friches.
Dans le tableau ci-dessous, vous trouverez l’inventaire
des espèces menacées ainsi que celles protégées par
groupes de population.
Nota* : LRR : liste rouge régionale - LRN : liste rouge
nationale
D’un montant de 378 899 € pour les terrains de
football, elle sera reversée à la commune par l’État pour
un montant de 324 331 €.
Le SMSO récupèrera lui la réversion de la TVA
concernant la zone naturelle. Elle sera affectée à son
budget de fonctionnement.
Conclusion
Composante du quartier de Choisy, le projet
terrains de football / zone naturelle accompagnera deux
autres programmes de rénovation :
 les immeubles HLM du Grand Choisy, sous maîtrise
d’ouvrage et financement du groupe Pierre et
Lumières. Celui-ci doit en préalable recueillir un avis
favorable des locataires,
 la placette de la ZAC de Choisy sous maîtrise
d’ouvrage communale.
Ces opérations contribueront à la rénovation de ce
quartier en lui redonnant une texture en phase avec la
réalité urbaine de Maurecourt.
De plus, ce projet confortera notre
SRCE - Nombre total d’espèces protégées et menacées en IDF
politique d’offre d’équipements de loisirs
pour différents groupes taxonomiques
en zone urbaine et centrale.
Nombre total
Nombre
Nombre d’espèces sur
En effet pour que les modes de
Groupe
d’espèces
d’espèces
les listes rouges régiodéplacements doux se substituent à la
Taxonomique
spontanées
protégées
nales ou nationales*
voiture en ville, il faut que les
équipements soient situés sur des axes
1440 dont 1274
Flore vasculaire
185
LRR : 400
indigènes
fréquentés, bien éclairés, en proximité
des structures scolaires et périscolaires.
64 dont 57
Mammifères
26
LRN : 29
Il faut aussi qu’ils soient desservis par
indigènes
des sentes piétonnes, cyclables ou des
168 dont 160
voies aménagées en zone 30.
Oiseaux nicheurs
129 nicheuses
LRR : 39
indigènes
Joël Tissier
Conseiller Général des Yvelines
1er Adjoint au Maire
Chargé des Finances de
l’Intercommunalité et de
l’Environnement
Reptiles
12 dont 11 indigènes
9
LRN : 0
Amphibiens
17 dont 16 indigènes
15
LRN : 2
Poissons
53 dont 31 indigènes
14 sur le bassin
de Seine
LRN : 10 sur le bassin
de Seine
Écrevisses
6 dont 2 indigènes
2
LR internationale : 2
Libellules (odonates)
60
13
LRR : 29 menacées
Papillons diurnes
92 vues dont
91 indigènes
19
LRN : 2 espèces
quasi-menacées
Sauterelles, grillons,
criquets
57 vues récemment
5
LRN : 3 espèces
menacées
6
Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE)
Quelques définitions
La trame verte et la trame bleue
Issue des lois « Grenelle d’aout 2009 et de juillet 2010 »
les trames précitées ont pour objectif d’enrayer la perte de
biodiversité en participant à la préservation, à la gestion et
à la remise en état des milieux nécessaires aux
continuités écologiques, tout en prenant en compte les
activités humaines et notamment agricoles en milieu
rural .
Liste rouge des espèces menacées
Publiée tous les 4 ans, la liste rouge de l’UICN (Union
Mondiale pour la Conservation de la Nature) suit avec
rigueur les 44 838 espèces animales et végétales
sauvages sur l’ensemble de la planète.
Ce nombre ne représente que 2,7% du nombre réel qui,
lui, est inconnu (évalué néanmoins à 50 millions, peut-être
deux fois plus).
Ces populations sont suivies régulièrement et la liste
rouge est mise à jour à peu prés chaque année.
Elles sont ensuite réparties dans 7 catégories allant de :
« les moins concernées » à « éteintes dans la nature ».
Ce document cadre est le volet régional des trames vertes
et bleues élaborée dans chaque région.
 proposer des outils adaptés pour la mise en œuvre de
ce plan.
Dans son diagnostic, le SRCE inventorie une liste
d’actions à réaliser sur le territoire régional, voire
interrégional dont certaines nous concernent localement.
Elles répondent à l’enjeu suivant : mieux comprendre le
fonctionnement des espèces (dont leur déplacement) pour
mieux les préserver.
Le Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN) a donc
défini une méthodologie concernant la fonctionnalité des
espaces à mettre en relation pour y parvenir.
Celle-ci est déterminée par la présence d’espèces
animales dites de cohérence.
Le SRCE en Ile-de-France
Le mot cohérence fait référence à la nécessité
« d’harmoniser et de lier des espaces appropriés aux
déplacements des espèces et aux ressources
indispensables à leur survie ».
Ces espèces correspondent à 4 milieux distincts nommés
sous-trames : arborée, herbacée, bleue ou grande
culture.
Ces espèces ont été proposées par le MNHN non pas
pour des critères de rareté ou de protection mais en
fonction de la part de chacune d’entre elles dans la
population française.
Le Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE)
poursuit les objectifs suivants :
 identifier les composantes des trames :
(réservoirs de biodiversité, corridors, cours d’eau,
canaux et les obstacles au fonctionnement des
continuités écologiques),
 identifier les enjeux régionaux de préservation et de
restauration des continuités écologiques et définir les
priorités régionales via un plan d’action stratégique.
Les plantes sauvages disparaissent en Ile-deAprès analyse du Conservatoire Scientifique Régional du
France
Patrimoine Naturel (CSRPN), elles ont été arrêtées
Un quart des espèces est menacé par l’utilisation des comme espèces à étudier ou modèle biologique.
pesticides et l’urbanisation selon l’UICN (Journal Le
C’est donc avec l’aide de ces modèles qu’il est possible
Monde 18 janvier 2012)
de comprendre le fonctionnement des passages de faune,
Une plante sur 4 est menacée selon le Muséum National
d’Histoire Naturelle.
La destruction et la dégradation de leurs habitats
représentent la première cause de régression.
Les changements dans l’utilisation des sols impactent
fortement les milieux naturels en les fragmentant et en
supprimant de nombreux corridors écologiques.
Maurecourt - Frayère habitée de poissons
et de végétaux filtrants
La sauvegarde de ces espèces passent par le
renforcement de la trame verte et des aires protégées.
7
Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE)
les exigences biologiques ainsi que les modalités de
dispersion et de migration des espèces.
Le SRCE s’affirme donc plus comme un outil de
compréhension que de protection.
État de l’eau en IDF - (Cf. Tome 4 - SRCE )
L’équilibre masse d’eau / consommation
A ce jour, le croisement des données masse d’eau
/consommation ne révèle pas de problématique en Ile-deFrance mais...cet équilibre est fragile en particulier pour
les ressources en eau souterraine.
Pour exemple :
Les nappes de Beauce et de Champigny sont sensibles
aux sécheresses récurrentes (cf. sécheresse 2003/2011).
De plus elles cristallisent des enjeux importants de :
SRCE : les objectifs retenus sur Maurecourt
Les objectifs concernant Maurecourt
 Continuités aquatiques et milieux humides











réhabiliter les annexes hydrauliques et éviter
l’assèchement des zones humides.
But : favoriser la diversité des habitats indispensables
au cycle de vie de certaines espèces, favoriser le
développement d’habitats diversifiés capables
d’accueillir des espèces aquatiques et terrestres
utilisant la végétation rivulaire.
Espaces agricoles ou grandes cultures
ralentir le recul des terres agricoles et limiter la
fragmentation des espaces cultivés,
limiter le recul des espaces prairiaux,
concilier productivité agricole et accueil de la
biodiversité,
stopper la disparition des zones humides alluviales et
la biodiversité associée,
éviter la simplification des lisières entre cultures et
boisements, importantes pour de nombreuses
espèces telles que les musaraignes, les serpents et
les oiseaux.
Espaces urbains
conforter les continuités écologiques de la ceinture
verte, en particulier le long des vallées et au contact
des forêts périurbaines,
limiter la minéralisation des sols qui isole la faune du
sol et réduit les habitats disponibles pour la faune et la
flore en milieu urbain,
promouvoir et généraliser les pratiques de gestion des
espaces verts et naturels adaptés à la biodiversité.
 qualité : 90 % des prélèvements exercés sur la nappe
de Champigny le sont pour alimenter un million de
franciliens (7% pour l’usage industriel).
A savoir que cette nappe est menacée par plusieurs
facteurs, dont l’infiltration des herbicides et des
pesticides.
 Capacité* : la nappe de Champigny est surexploitée
comme la majorité des nappes d’eau en Ile-de-France.
Nota* : l’association AQUI’Brie a obtenu que le volume de
prélèvements soit revu à la baisse (de 164 000 m3/jour à
140 000 m3/jour).
Les pollutions - Évolution
Dans la région Ile-de-France la qualité des rivières et des
nappes s’est améliorée.
Si des pollutions ont diminué, d'autres continuent
néanmoins de perturber les milieux aquatiques.
Elles sont issues principalement de substances azotées
ou phosphorées (engrais, eaux usées, etc.) et de micros
polluants métalliques ou organiques.
Les eaux souterraines sont particulièrement concernées
par ces pollutions.
Qualité de l’eau distribuée en Ile-de-France
Elle est satisfaisante, mais en contrepartie, elle nécessite
un traitement toujours plus pointu que ce soit pour les
eaux prélevées en surface ou dans les nappes.
Ce traitement...a un coût.
Les continuités aquatiques - Préalable
Risques liés à la pression anthropique sur la
ressource et sa qualité
Ils se déclinent comme suit :
Partie intégrante de la trame bleue, l’état des rivières,
aquifères et autres zones humides nécessite une grande
attention.
 artificialisation des sols qui empêche les nappes de se
recharger et l’eau d’être filtrée,
Alors que le Schéma Directeur de la Région Ile-de-France
 pollution par les eaux de ruissellement chargées de
2013 (qui intègre la loi du Grand Paris) annonce la
micros polluants (métaux lourds).
construction de 70 000 logements par an sur 20 ans, le
Cette pollution exercent une pression sur les aquifères
SRCE apporte quelques précisions sur l’état de la
et peut remettre en cause la qualité de l’eau.
ressource en eau et son évolution (Cf. encadré vert ci80% des 300 tonnes de métaux lourds rejetés dans les
après).
rivières chaque année en Ile-de-France le sont via les
8
Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE)
eaux de ruissellement,
 pertes de fonctionnalité des zones humides en raison
de la déconnexion avec les eaux de surface ou
souterraines,
 croissance de l’eutrophisation des milieux aquatiques :
en 1999, seules les parties centrales et nord ouest de
l’Ile-de-France n’étaient pas classées en zone
sensible d’eutrophisation. Depuis le 23 décembre
2005, elles le sont.
L’intégralité de la région Ile-de-France est donc
concernée par ce phénomène qui conduit à l’asphyxie
des milieux aquatiques.
Les défis à relever
L’Ile-de-France doit faire face à trois défis pour le maintien
de la biodiversité et de la trame bleue :
 améliorer la qualité de l’eau,
 améliorer la protection des zones humides,
 reconquérir les continuités écologiques.
Ces améliorations sont consignées dans les directives
cadres sur l’eau avec pour objectif réglementaire un bon
état de l’eau pour 2015, voire 2021 ou 2027. Le bon état
biologique de l’eau est un indicateur de qualité.
État écologique et chimique de l’eau en Ile-de-France
 8% seulement des masses d’eaux atteignent le bon
état écologique notamment à cause de polluants
spécifiques fortement déclassants, (objectif 2015 40%),
 6% des masses d’eau sont considérés en bon état
chimique, (objectif 2015 - 25%).
Limiter l’impact des pressions anthropiques sur les
masses d’eau
L’état actuel des ressources aquatiques en Ile-de-France
révèle des pressions anthropiques importantes qui
aboutissent à une diminution de la ressource en eau et de
sa qualité (pollution, eutrophisation).
acheminés vers les stations d’épuration.
Contexte climatique
Le changement climatique risque d’avoir un impact sur la
recharge en eau des nappes souterraines et des eaux de
surface, alors que dans un même temps les besoins
(quantité et temporalité) risquent d’évoluer .
La réduction des précipitations et l’augmentation de la
pression sur les ressources en période estivale devraient
se traduire par une baisse significative de la recharge des
ressources en eau souterraine comme le souligne le
rapport « Ressources en Eau et les Extrêmes
Hydrologiques dans les bassins de la Seine et la Somme
(RExHySS) de décembre 2011.
Ce rapport a été financé par le ministère de l’Écologie, du
Développement durable, des Transports et du Logement.
Le rapport « RExHySS » - Que dit-il?
L’impact du changement climatique aurait pour
conséquence une réduction de 25% du niveau actuel de
recharge des nappes à l’horizon 2050 voire plus de 30%
à l’échéance 2100.
Si 2100 peut paraître lointain, 2050 est un horizon
proche en terme de projection à l’échelle de l’Ile-deFrance.
En l’absence de mesures de restriction des prélèvements,
le niveau des nappes devrait connaître une baisse
importante à court et moyen terme.
Le rapport souligne que la baisse de la recharge des
masses d’eau aurait un impact plus important que la
hausse des prélèvements.
Cette réduction de la disponibilité des ressources est déjà
une réalité pour certaines masses d’eau (nappe de
Beauce et de Champigny*).
Qualité de l’eau - Lu dans le rapport du GICC-Seine
Le rapport du GICC - Seine*, souligne que le
changement climatique aura un impact sur la qualité des
cours d’eau avec pour origine :
 l’augmentation de la température de l’eau et la
Le SDAGE* 2010-2015 définit plusieurs objectifs qui
visent à limiter la dégradation de l’eau par les rejets
domestiques, les eaux de ruissellement et l’activité
industrielle. Ces objectifs se déclinent comme suit :
 réduire la pollution des milieux par les polluants
classiques, les pollutions diffuses et les substances
prioritaires,
 restaurer les milieux aquatiques et les zones humides,
 maîtriser les eaux de ruissellement urbain dans un
contexte où les zones imperméabilisées ne cessent de
croître du fait de l’urbanisation. Ces mesures sont
indispensables pour contenir les volumes d’eau
Maurecourt - Berges de l’Oise
9
Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE)
réduction des débits dans les rivières. Ces paramètres
agiront sur l’évolution physico-chimique et
microbiologique des cours d’eau avec pour
conséquences : une eutrophisation accrue, une
augmentation de la concentration des polluants et le
développement de micro organismes toxiques. Cela
aura un impact sanitaire non négligeable,
 une évolution de l’occupation et de l’usage des
sols : modification des pratiques culturales notamment
avec un impact possible sur la qualité de l’eau :
Nota* : GICC - Seine :
Ce projet émane du Programme Interdisciplinaire de
Recherche sur l’Environnement de la Seine (PIREN Seine ) qui associent le CNRS, l’Agence de l’eau Seine Normandie, la Direction régionale et interdépartementale
de l’Environnement et de l’Energie d’IDF, Eau de Paris, le
SIAPP, Voies Navigables de France, les Grands Lacs de
Seine, etc...Il a bénéficié de 10 ans de travail et de
modélisation.
Qualité de l’eau - L’alerte du SIAPP
Le SIAAP** alerte sur les conséquences à plus long terme
de la croissance de population et d’emplois en Ile-deFrance et notamment dans sa zone centrale.
En effet l’organisation de l’assainissement et les
techniques actuelles ne pourraient pas assurer un
assainissement suffisant pour garantir le bon état de la
Seine - (Cf. contribution du SIAPP aux travaux sur
l’assainissement de l’agglomération parisienne - Direction
Santé Environnement, juillet 2011).Nota** : Syndicat
Intercommunal pour l’Assainissement de l’Agglomération
Parisienne
Conclusion
Bien que la directive cadre sur l’eau (DCE), devrait
permettre une amélioration de l’état chimique et biologique
de la ressource en eau à l’horizon 2015, un grand nombre
d’incertitudes demeure quant à l’impact du changement
climatique et de la pression anthropique sur la qualité et le
niveau de la ressource en eau.
à l’application du SRCE dans les PLU locaux (Cf. tome
2 du SRCE - Enjeux et plan d’action).
Elle est donc reconnue comme l’un :
 des acteurs ayant déjà lancé des études sur les
continuités aquatiques et les milieux humides (cf.*)
 l’un des territoires doté d’une des 68 connexions
majeures d’IDF pour les transitions faune / flore en
zone de grande culture.
Nota* : la phase1 est aujourd'hui achevée. La phase 2
consiste à réaliser la zone naturelle précitée.
A propos de l’état des milieux aquatiques
Depuis 1995, nous avons engagé de nombreuses actions
pour préserver la ressource en eau. Dans les
paragraphes qui suivent vous trouverez les grandes
lignes des actions mises en œuvre ou réalisées.
Eaux usées : à noter qu’avec un taux de raccordement
aux eaux usées qui sera proche de 100% en 2013, et
cela en séparatif (eaux usées dissociées des eaux
pluviales), la ville de Maurecourt sera intégralement
propre* quant à ses rejets.
Nota* : l’assainissement de la rue Kléber Vasseur, et des
sentes des Prés de Choisy et de la Saussaie est inscrit au
budget d’assainissement 2013.
Une nouvelle étape dite de rénovation des réseaux sera
menée ultérieurement là où des problèmes sont apparus
au fil du temps. Le réseau de la rue du Général De Gaulle
sera le premier traité.
Eaux pluviales : dans la lettre territoriale de
« Confluence - Rivières Ile-de-France - Décembre 2012 »
l’ Agence de l’Eau Seine Normandie affiche clairement
son analyse et ses objectifs concernant les substances
dangereuses qui polluent les aquifères :
« La réduction et l’élimination des substances
dangereuses parmi lesquelles des métaux, des polluants
organiques ou encore des pesticides, comptent parmi les
priorités d’actions européennes et nationales.
En effet, leur présence constitue un frein à l’atteinte du
Maurecourt et le SRCE
bon état des masses d’eau d’ici à 2015 autant qu’elle
suscite une préoccupation grandissante quant à leur
Les enjeux et plans d’actions à mettre en œuvre sont
impact sur la santé et l’environnement ».
identifiés dans le Schéma Régional des Cohérences
Écologiques (SRCE) publié en décembre 2012.
Une partie de ces polluants est acheminée vers les cours
La ville de Maurecourt y figure parmi les collectivités
d’eau via les eaux de ruissellement** de nos voiries.
territoriales ayant :
Nota** : un sol imperméabilisé restitue 4 à 20 fois plus
 mis en place des actions favorables au développement d’eau par ruissellement vers la rivière qu’un sol naturel.
des trames vertes et bleues (Cf. tome 2 du SRCE Depuis plusieurs années nous menons des actions pour
Enjeux et plan d’action).
réduire ces transferts directs : ruissellement sur sols
 servi de support pour le rapport ttrame verte - trame
imperméabilisés / rivières en :
bleue élaboré par l’IAURIF en 2011, projet pilote dédié
10
Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE)
Intégration à Maurecourt des objectifs du
SRCE (continuités aquatiques et zones
humides)
 posant des débourbeurs,
 réalisant où cela est possible des parkings infiltrants,
 raccordant des collecteurs eaux pluviales (via des
débourbeurs) à des noues filtrantes.
D’autres actions sont menées pour limiter les pollutions à
la source : la plus emblématique étant la suppression
des traitements phytosanitaires depuis 2010 pour
traiter les mauvaises herbes sur nos voiries.
L’objectif : « eaux pluviales propres avant rejet dans la
rivière » fait partie des politiques prioritaires de la
municipalité.
La ville de Maurecourt dans le cadre des contrats de
bassin 2012 - 2015 a rédigé en 2010 à l’adresse du
Syndicat Intercommunal d’Assainissement de la Région
de l’Hautil (SIARH) un document répondant aux
demandes de l’Agence de l’Eau en ce qui concerne le
retour au bon état écologique de la
rivière.
Le document précité intègre des
orientations (O) du SDAGE 2010
- 2015 et les dispositions (D)
associées retenues dans le
SRCE :
Objectifs du SRCE : Continuités aquatiques et zones
humides- Compatibilité SRCE / SDAGE
Préambule
Les objectifs fixés par le SRCE sont recensés dans le
tome 2 § 4.3.8.
Les objectifs sont les suivants :
 remettre les espèces au cœur de l’action en faveur des
cours d’eau, des milieux humides et des milieux
associés,
 assurer la libre circulation des espèces tant aquatiques
que terrestres,
 reconquérir les têtes de bassins,
 rétablir les connectivités entre milieux terrestres et
milieux aquatiques,
 stopper la disparition et la dégradation des zones
humides,
 renaturer les berges des grands cours d’eau, dont les
grands axes fluviaux,
 lutter contre la faune et la flore invasive,
 assurer la formation de tous les acteurs pour la prise
en compte des enjeux de continuité trame verte et
bleue.
Ces orientations font référence à des orientations
consignées dans des documents de travail tels le :
 O n°15 : préserver et
restaurer la fonctionnalité des
milieux aquatiques…
 D 49 : restaurer, renaturer et
artificiels,
aménager les milieux dégradés et
 D 48 : entretenir les milieux de façon à favoriser les
habitats et la biodiversité,
 D 53 : réduire les infrastructures présentes dans les
berges des cours d’eau ….et sur les terres riveraines,
 D 59 : identifier et gérer les forêts alluviales. A
Maurecourt, il s’agit des petits boisements qui longent
l’Oise où l’on retrouve (comme à grande échelle) les
essences d’arbres qui peuplent les forêts alluviales.
 O n°18 : gérer les ressources vivantes en assurant
la sauvegarde des espèces au sein de leur milieu
 D 71 : promouvoir une gestion patrimoniale
naturelle basée sur les milieux et non pas les
peuplements. A Maurecourt cela correspond à la
création des deux frayères.
 O n°20 : lutter contre la faune et la flore invasive et
exotique
 D 89 : définir et mettre en œuvre une stratégie
d’intervention pour limiter les espèces invasives.
 Schéma Directeur
d‘Aménagement et de Gestion de l’Eau (SDAGE) –
Agence de l’Eau Seine Normandie),
 Plan de Gestion des POissons MIgrateurs
(PLAGEPOMI).
Les orientations préconisées par le SRCE de décembre
2012, sont déjà pour partie intégrées à la politique
environnementale que nous menons depuis 2002 (projet
d’aménagement des berges situé à
l’extrémité de la sente de la Saussaie,
création des noues filtrantes quai Boubou
Dado, poursuite de l’aménagement de la
phase 1 des berges, entretien, etc.).
11
Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE)
Objectifs du SRCE : Espaces agricoles
ou de grandes cultures
Nous avons d’ailleurs, en partenariat avec l’Institut
d’Aménagement et d’Urbanisme de la Région Ile-deFrance (IAURIF), étudié avec attention comment
valoriser biologiquement cette continuité.
Espaces agricoles
Les espaces de grandes cultures forment un vaste
continuum* que les espèces animales utilisent dans leur
globalité sans axe préférentiel de déplacement facilement
déterminable, sauf localement lorsqu’il existe des zones
contraintes par l’urbanisation ou des massifs forestiers
entre les grandes plaines.
Cependant, ces grands espaces peuvent constituer des
obstacles à la diffusion des espèces les plus exigeantes,
celles des sous-trames bleues, arborées, herbacées
lorsque les milieux connexes aux cultures (mares,
prairies, bosquets, friches, haies..) ne sont pas assez
représentés.
Maurecourt
Corridor écologique Oise - Hautil
Une des 68 connexions majeures
identifiées en IDF
Nota : un continuum est associée à une sous-trame et
représente l’espace accessible, à partir de réservoir de
biodiversité (ou zone nodale), au groupe d’espèces
associées à cette sous-trame.
Il comprend les réservoirs de biodiversité et une
enveloppe d’une largeur variable autour de ces réservoirs.
La largeur de l'enveloppe correspond à la distance
maximale qui peut être parcourue par le groupe
d’espèces, calculée en fonction des facilités de
déplacement offertes par les milieux traversés.
A Maurecourt...
La matrice agricole est dominante. Néanmoins les
biotopes à base de trame arborée (boisements, friches,
etc.) les espaces herbacés (secteur du Fay et de Belle
Espaces agricoles - Enjeux et plan d’action
Fontaine) et la lisière forestière de l’Hautil laissent penser Les orientations préconisées par le SRCE en milieu
agricole sont les suivantes :
 maintenir les espaces agricoles et leurs fonctionnalités
écologiques et économiques, limiter la consommation
des espaces agricoles, préserver leurs liaisons,
 préserver et conforter les réseaux d’infrastructures
naturelles adossés aux systèmes de production
agricole : bordures de chemins enherbées, lisières
forestières, bosquets, arbres isolés, ripisylve, têtes de
bassins, mares, etc.
Actions à prendre pour les mettre en œuvre :
Nous en avons retenu quelques unes (déclinées cidessous) qu’ils seraient souhaitable de prendre dans
notre secteur.
Maintien et préservation
que la connexion maintenue par Maurecourt entre les
 maintenir la fonctionnalité des mosaïques agricoles
deux grands réservoirs de biodiversité que sont l’Oise et
ainsi que des réseaux de mares,
la forêt de l’Hautil est ouverte à un grand nombre
 introduire des objectifs de préservation des habitats en
d’espèces issues d’autres sous-trames (herbacées,
milieu agricole.
arborés, bleues).
12
Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE)
Petit patrimoine boisé
 Identifier s’il y a lieu dans les documents d’urbanisme
le petit patrimoine boisé.
Suivi des actions engagées
 Évaluer les PRIF (AEV) et les ENS départementaux au
regard des objectifs de maintien et de restauration des
continuités écologiques en milieu agricole.
Gestion
 Promouvoir une gestion des lisières entre milieu
agricole et forestier qui préserve leur fonctionnalité
écologique en s’appuyant sur les chemins agricoles,
jachères, etc.
Les orientations de préservation des terres agricoles
et naturelles prises par Maurecourt
Maurecourt a très largement répondu à cette
problématique posée dans le SRCE :
 En 1992, en arrêtant un espace naturel sensible (N°1)
sur le plateau agricole,
 En 2008, en arrêtant deux espaces naturels sensibles
avec pour objectif respectifs :
pour le premier (N° 3) :
 la préservation de la trame bleue et des milieux
associés,
l’Agence des Espaces Verts et la Région Ile-de-France.
Tous ces dispositifs ont permis la mise en place des
trames vertes et bleues déclinées ci-avant.
Maurecourt est la seule ville du secteur à avoir
sanctuarisé les 2/3 de son territoire pour préserver les
terres propres à la culture et au développement des
espèces faunistiques et floristiques.
Concernant les actions à prendre demain
Elles appellent pour la plupart une autre approche de
l’agriculture.
A ce jour les esprits ne sont pas encore mûrs pour une
telle évolution. Les Mesures Agro Environnementales
Territorialisées (MAET) sont un des outils qui permettront
peut-être de faire évoluer la situation.
Nous envisageons de rencontrer le Parc Naturel Régional
du Vexin pour en discuter.
Paysage du Vexin -Theuville
Pesticides et urbanisation pénalisent
lourdement la biodiversité en Ile-de-France
la préservation d’espaces dédiés aux champs
captants.
pour le deuxième (N°2) :
 la protection de la trame boisée du Petit Val.
En 2009, la commune a adopté un Périmètre Régional
d’Intervention Foncière (PRIF*) de 226 ha validé par
ha
Les plantes sauvages disparaissent en Ile-de-France
Un quart des espèces est menacé par l’utilisation des
pesticides et l’urbanisation selon l’UICN (Journal le
monde 18 janvier 2012).
Une plante sur 4 est menacée selon le Muséum National
d’Histoire Naturelle.
La destruction et la dégradation de leurs habitats
représentent la première cause de régression.
Les changements dans l’utilisation des sols impactent
fortement les milieux naturels en les fragmentant et en
supprimant de nombreux corridors écologiques.
La sauvegarde de ces espèces passe par le renforcement
de la trame verte et des aires protégées.
Artificialisation des sols
Cette problématique est sensible en Ile-de-France
puisque les sols agricoles, boisés et naturels ont disparu
sous la poussée de l’urbanisation au rythme de 2 375 ha
par an entre 1990 et 2008.
13
Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE)
Pesticides...quelques chiffres
La France est le 3ème consommateur mondial de
pesticides et le 1er utilisateur en Europe avec une
masse totale de 63 700 tonnes en substances actives
vendues en 2009.
?
Elle occupe le 4ème rang par la consommation
rapportée au nombre d’ha cultivés 5,4kg/ha/an (hors
prairie permanente) derrière le Portugal, les Pays-Bas
et la Belgique.
Les fongicides représentent 49% du volume, les
herbicides 34%, les insecticides 3% et les produits
divers 14%.
Impact en Ile-de-France
Depuis 200, suite à la loi n°20006-1772 du 30 décembre
2006, l’ONEMA a créé la Banque Nationale des Ventes
des Distributeurs agréés (BNV-D) permettant la
traçabilité des pesticides pour chaque agence de
bassin.
Sur le bassin de la Seine 15 250 et 15 850 tonnes
de substances actives ont été vendues en 2008 et
2009 sur un territoire d’environ 100 000 km2, soit
1/5éme de la France métropolitaine.
La pression phytosanitaire par unité de surface est
donc supérieure à celle du reste du pays.
?
Où trouve-t-on les pesticides ?
14
Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE)
Or, plus de la moitié du
Ou trouve-t-on les pesticides ?
tonnage des produits
présente un risque toxique ou
polluant pour l’environnement.
Lien pesticides et baisse de
la biodiversité
Cela a donné lieu à de grandes
batailles très médiatisées en
particulier celle concernant le
Cruiser qui contribuait à faire
disparaître les abeilles.
A noter que ces batailles sont
sans fin. A peine un produit estil interdit après plusieurs
années de travaux nécessaires
à la démonstration de sa
nocivité qu’un autre surgit. S’il
est lui aussi nocif, le cycle de démonstration de sa nocivité
sera tout aussi long.
n’est qu'imparfaitement assuré au regard de leurs
Impact sur les populations
impacts sanitaires réels et l’effet des perturbateurs
endocriniens est mal pris en compte.
Des effets sont constatés sur les populations
Il est donc nécessaire d’améliorer la procédure
professionnelles (agriculteurs) et ont donné lieu à des
d’autorisation de mise sur le marché des pesticides (AMM)
procès retentissants.
et le suivi post-AMM.
Malgré les incertitudes, le plan phytosanitaire mis en
place en 2008 recommande néanmoins de baisser de
► Troisième constat :
50% la consommation à l’horizon 2018.
les protections contre les pesticides ne sont pas à la
Une bonne intention ce rapport, mais comment agir pour hauteur des dangers et des risques, que ce soit lors de
qu’il aboutisse à une obligation de résultat?
leur conception, de leur fabrication, de leur
Sans visibilité sur les circuits de production, de
commercialisation ou de leur utilisation. Les matériels
distribution et d’épandage, cela paraît difficile.
d’épandage des pesticides et les équipements de
protection individuelle ne protègent pas toujours
efficacement l’utilisateur.
Octobre 2012 - A l’issue de 7 mois de travaux une
► Quatrième constat :
mission sénatoriale a dressé à l’unanimité cinq
conçues après la Seconde Guerre mondiale pour produire
constats sur les pesticides
et vendre toujours davantage, les pratiques
► Premier constat :
industrielles, agricoles et commerciales actuelles
les dangers et les risques des pesticides pour la santé n’intègrent pas suffisamment la préoccupation de
sont sous-évalués.
l'innocuité pour la santé du recours aux pesticides.
Certaines manifestations d’effets sanitaires
Il convient donc de mieux cerner les limites de ces
potentiellement lourds et à long terme ne peuvent
pratiques et de faire évoluer ce modèle.
actuellement être recensées et semblent être appelées à
► Cinquième constat :
se multiplier.
► Deuxième constat :
la mise en vente de produits pesticides dépend de
l'obtention d'une autorisation de mise sur le marché
(AMM), valable dix ans.
Les effets de ces produits sur la santé se manifestent
parfois plusieurs dizaines d'années après leur utilisation.
Le suivi des produits après leur mise sur le marché
le plan Ecophyto 2018, qui prévoit de réduire de 50 % la
quantité de pesticides utilisés en France à l'horizon 2018,
doit être renforcé.
En effet, quatre ans après son lancement, l’usage des
pesticides a... augmenté au lieu de diminuer !!!
Nota: Les bandes dessinées sont extraites d’une
exposition de Natureparif : l’agence pour la nature et la
biodiversité d’Ile-de-France.
15
Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE)
Les espaces urbains - Enjeux et plan d’action
Les actions déclinées des orientations arrêtées par le
SRCE en milieu urbain sont les suivantes :
 Berges : favoriser la reconquête des berges. La
préservation d’une zone tampon est nécessaire afin de
laisser la place pour renaturer les abords du fleuve ou
de la rivière,
 Renaturation : encourager les opérations de
« désartificialisation » et désimperméabilisation des sols
 Espaces verts : passer d’une gestion intensive à une
gestion écologique comprenant le zéro pesticide,
 Cycle de l’eau : restaurer le cycle de l’eau en milieu
urbain,
supplémentaires.
Les agrandissements d’école et du restaurant scolaire ont
vertes et bleues dès la conception des aménagements été effectués sur des secteurs déjà artificialisés.
urbains en intégrant les friches et les espaces de
biodiversité ordinaire et en limitant l’imperméabilisation Espaces verts et pesticides : depuis 2010, Maurecourt
est « zéro pesticide ».
des sols.
Cette politique vise à la préservation des espèces mais
Les orientations arrêtées par Maurecourt
surtout à la préservation de la santé de ses habitants.
Vu l’état des connaissances et la nature des
Comme nous l’avons rappelé, Maurecourt a intégré dès
2004 dans son PLU et dans ses actions d’aménagement questionnements sur ce sujet complexe (troubles
neurologiques, dysfonctionnements hormonaux, cancers,
les trames vertes et bleues.
etc.), le principe de précaution mérite d’être appliqué
Le SRCE étant un outil de mise en œuvre de celles-ci
et nous l’appliquons.
arrêté en décembre 2012, à fortiori toutes les actions
De nombreuses communes nous ont rejoints dans cette
précitées sont prises en compte depuis 2004.
voie et des solutions d’aménagement commencent à
émerger, solutions qui permettront de traiter avec
efficacité des lieux sensibles tels les voiries et espaces
verts en ville ainsi que les cimetières.
 Aménagement urbain : prendre en compte les trames
Cycle de l’eau : la collecte et le traitement des eaux
pluviales qui est une compétence CACP, va être repris sur
certains secteurs. La qualité des rejets vers l’Oise sera
ainsi améliorée:
 à court terme : rue de l'Oise et à l’extrémité du quai
Boubou Dado (2013),
 à moyen terme : le collecteur EP de la sente de la
Saussaie qui véhicule une grande partie des eaux
pluviales situées au nord de l’avenue de l’Ancienne
Gare sera complètement remanié (2016).
Berges : les zones tampons sont en place partout où
nous avons la maîtrise foncière.
Un emplacement réservé est intégré au PLU depuis 2004
sur tout le linéaire des berges jusqu’à Jouy-le-Moutier.
Renaturation : depuis 2004 la politique suivie est de
concentrer les équipements en ville, sur un même axe ce
qui nous évite de créer des voiries et des parkings
Aménagement urbain : la requalification de l’ancien
chantier naval situé en zone urbaine est un exemple type
de ce que doit être la prise en compte de la trame bleue
en zone urbaine (ce projet est reconnu bien au-delà de
Maurecourt).
Il intègre la nature en ville, ce qui en corollaire oblige à
réserver des espaces à la biodiversité (habitats et zones
de plantations sauvages destinés aux espèces).
16
Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE)
Ces zones sont protégées par des barrières dites
« ganivelles ».
C’est l’ambition qui habite notre équipe.
Le projet de terrain de football qui jouxtera cet espace et
la réfection des sentes (chantier naval et Saussaie)
finiront de conférer à ce projet son statut de nature en
ville.
Nota* : Nature est une revue scientifique généraliste de
référence. C'est l'un des journaux scientifiques les plus
anciens et les plus réputés au monde.
Joël TISSIER
Nota : nous allons sécuriser l’accès sud depuis le quai
Boubou Dado (travaux prévus pour fin mai) ; des
personnes indélicates trouvant un malin plaisir, à salir,
casser, brûler et à déranger les espèces résidentes,
des arrêtés seront prochainement pris pour réglementer
l’accès et fixer les modalités d’usage de ce site.
Conseiller Général des Yvelines
Premier adjoint au Maire
Chargé de l’Intercommunalité, des Finances
et de l’Environnement
Conclusion
Fini les désherbants chimiques !
Préserver la biodiversité, rappelle Robert Barbault,
directeur du département d’écologie et de gestion de la
biodiversité au Muséum d’Histoire Naturelle de Paris,
c’est faire équipe avec la vie.
« Dans le cadre du développement durable, Maurecourt
s’est engagé pour le 0% de produits phytosanitaires.
Les services techniques ont été dotés d’un désherbeur
thermique. »
Réchauffement climatique, surconsommation, déchets,
pesticides et autres produits toxiques, fragmentation des
territoires sont autant de maux qui vont à l’encontre de ce
partenariat souhaité par Robert Barbault.
Dans la revue « Nature* du 7 juin 2012», les scientifiques
annoncent trois mauvaises nouvelles :
 la première : la biosphère terrestre est à la veille
d’une bascule irréversible du fait de l’ampleur des
pressions exercées sur la planète par l’homme,
 la deuxième : que les systèmes qui composent cette
biosphère représentent localement des bénéfices
irremplaçables pour les économies et les sociétés
humaines,
 la troisième : que les transitions de la biosphère se
sont toujours effectuées consécutivement à un
changement climatique.
Notre commune représente peu à l’échelle des efforts à
fournir... Mais nous aimons citer cette histoire
amérindienne.
Celle d’un tatou et d’un colibri qui conversent en proximité
d’un gigantesque incendie de forêt:
Colibri
« Arrête de
gesticuler, colibri, tu
n’éteindras jamais ce
feu avec l’eau
contenue dans ton
bec. Certes répondit
l’oiseau au tatou
mais moi je fais ma
part ».
17
A
I
D
O
N
S
LA
!
Espace Jeunes
Vacances d'hiver 2013 : au bowling
Initiation danse cubaine
Vacances d'hiver : soirée
Journée filles
Atelier déco
Vacances d'hiver : atelier
sculpture en chocolat
Que du bonheur !
Vacances d'hiver : atelier
sculpture en chocolat
http://ejmaurecourt.canalblog.com (06.37.43.00.96)
18
Classe de neige
Les élèves des classes de CE1/CE2 et CE2 de l’école Les Tilleuls ont fait un séjour à l’école des Neiges de Lamoura.
Ski alpin ( chasse-neige, slaloms, téléski, pistes bleues et rouges …suivant les
groupes de niveau...), randonnées à raquettes ...
Veillées ( La patate star, jeux de société, times up, crayon fou, chaussettes
land…). Visites ( musée de la Boisellerie, atelier de la corne…).
Que du bonheur aussi !
Merci aux enseignantes Mme Bourgeaux et Mme Lagier, aux accompagnateurs,
aux animateurs et à la Caisse des écoles.
19
JARDIN AU NATUREL
-Quels beaux rosiers ! Comment faitesvous avec les pucerons ? me demande
ma voisine.
-Extrait d’ortie.
- Vos légumes ont l’air de très bien
pousser ! Quels engrais mettez-vous ?
Rien de spécial : d’abord du compost, j’ajoute des plantes
« compagnes » puis je paille.
Mon interlocutrice a l’air très étonnée et ne sait qu’en penser :
- Moi qui utilise des supers insecticides et des engrais qui me reviennent chers, je n’arrive pas à ce résultat !
- Eh oui, la nature peut rivaliser avec la chimie ! Bien sûr
vous ne pourrez pas régler ainsi tous vos problèmes mais
l’idée principale du jardinage naturel est d’abandonner les
produits chimiques et de donner aux plantes le pouvoir
de se défendre elles-mêmes contre les parasites.
Si vous utilisez des produits issus de l’industrie pétrochimique , quand vous tuez un « ennemi » de vos cultures
vous tuez aussi un « ami » et en prime vous vous intoxiquez et vous polluez nos réserves en eau.
Alors mieux vaut prévenir que guérir : ce pourrait être la
devise du jardinier respectueux de la nature.
- Comment faire ?
- D’abord il faut protéger la terre et pour cela épandre du
compost ou du fumier décomposé, du BRF (bois raméal
fragmenté), de la paille ou du paillis (lin, chanvre, coque
de sarrasin ...).
- Qu’est-ce que c’est le compost ?
- C’est l’ensemble de nos épluchures, de nos déchets de
tonte, de nos feuilles mortes, de nos broyats d’arbustes
que nous mettons dans un bac appelé composteur et qui
au bout de plusieurs mois, grâce aux micro-organismes
qui le décomposent , va nous donner un mélange qui permettra d’améliorer et de nourrir le sol pendant l’automne et
l’hiver et ce sans dépenser un sou !
- Et saviez-vous que dans votre jardin vous aviez une usine sous les pieds ? Vers de terre, insectes divers, bactéries, algues et champignons travaillent le sol sans relâche
pour vous. Ils décomposent et digèrent le compost ou le
paillis et le restituent sous forme d’éléments nutritifs assimilables par les plantes.
coup moins traumatisante et moins fatigante pour vous.
Ma voisine songeuse marche à mes côtés avec précaution. Je continue mes recommandations :
- Maintenant parlons de nos alliés que sont les plantes et
les insectes.
Au potager la première grande règle c’est de favoriser la
diversité pour minimiser le risque d’attaque généralisée.
La deuxième c’est de planter des cultures semblables en
rangs éloignés les uns des autres afin d’y insérer des
plantes aromatiques ou répulsives qui seront des leurres
olfactifs et tromperont les nuisibles.
Ensuite il faut éviter les engrais, même naturels, type
« coup de fouet » trop riches en azote qui gorgent les
plantes de sève, celles-ci devenant ainsi des paradis pour
les insectes suceurs. Rien ne vaut un engrais organique à
décomposition lente tel que
le compost ou le fumier.
- Quelles sont ces plantes
utiles ? Sont-elles
connues ?
Bien sûr ! Vous avez 4 catégories de plantes qui vont
vous aidez :
Les plantes stimulantes :
ortie, consoude, fougère
aigle, pissenlit, à utiliser en traitement préventif, soit en
pulvérisation foliaire, soit en arrosage pour favoriser la vie
microbienne du sol.
Les plantes fongicides : ail, prêle, tanaisie, à utiliser en
traitement préventif pour lutter contre les champignons
responsables de maladies.
Les plantes répulsives : armoise, capucine, sauge, thym,
lavande, tagettes, œillets d’Inde, à l’odeur très forte qui
brouillent les pistes des parasites.
Les plantes à l’action insectifuge : ail, consoude, fougère,
ortie, sureau, etc.
-Donnez-moi des exemples.
Les plus célèbres : l’ortie, super fortifiant, accélérateur de
compost et répulsif contre les pucerons et le ver des pommes. La prêle, utilisée contre la rouille, la cloque du pêcher, la tavelure et la moniliose, a aussi une action répulsive contre le ver du poireau.
- Il faut faire des préparations ?
Ce serait dommage de mettre à l’arrêt toute cette activité, - En effet, on les prépare de différentes façons avec de
soit en laissant un sol nu (trop nettoyé )et desséché en
l’eau de pluie : en extraits fermentés (on ne dit plus purin),
été, soit en le bêchant profondément et en dérangeant ses en décoctions, en infusions, en macérations. On les dilue
différentes couches ce qui est un
ensuite selon qu’on les utilise en pulvérisation ou en arrocataclysme pour cette vie microsage.
bienne si riche. A la place je vous
Si vous n’avez pas le temps ou la possibilité de les prépaconseille d’utiliser la grelinette (du rer, vous pouvez les trouver dans certains magasins ou
nom de son inventeur) qui est beau- dans des* catalogues de jardinage. Ces extraits végétaux
20
JARDIN AU NATUREL
ne suppriment pas les parasites comme les pesticides
chimiques, mais ce sont eux qui vont stimuler les défenses immunitaires des plantes ce qui est très important surtout dans la durée et sans accoutumance.
sateurs, adieu cerises, abricots, pêches, pommes, poires,
courgettes ou bien ...maigres récoltes.
- Avez-vous encore des conseils à me donner ?
- Beaucoup mais ce sera pour une autre fois.
- J’ai vu un jardinier qui plantait des fleurs parmi ses
légumes : c’est très joli !
- Oui mais pas seulement. Comme je vous l’ai dit certaines plantes très odoriférantes trompent les parasites en
les attirant ou en les repoussant. Par exemple le souci est
un leurre pour les noctuelles et la piéride du chou, le romarin repousse les altises du chou tout comme l’épinard.
Pour terminer en beauté ce tour d’horizon, n’oubliez pas,
si vous le pouvez ou si vous commencez votre jardin,
d’installer une haie
diversifiée qui attirera
toute une faune alliée
et enrichira votre environnement plus que
ne le fera jamais une
monotone haie de
thuyas ou de lauriers
palme (grands vecteurs de maladies)
qui se contaminent
très facilement les uns les autres ce qui est très rare dans
une haie composée d’essences diverses.
On va donc mettre en place ce qu’on appelle des plantes
« compagnes » et les couples les plus célèbres sont les
carottes-poireaux, carottes-oignons, carottes-ail, œillets
d’Inde-tomates ou aubergines, tomates-persil, fenouilchou, navets-radis, etc…
Et qu’est-ce qu’on fait pour les arbres et les arbustes
fruitiers ?
- Comme vous le voyez j’ai mis dans mes bordures décoratives des fleurs et des plantes mellifères annuelles ou
vivaces et des herbes aromatiques qu’il faut laisser fleurir :
elles seront visitées par les insectes butineurs : abeilles,
bourdons, syrphes, papillons que vous sauverez car leur
nombre diminue dramatiquement, mais vous profiterez
aussi de leurs services car ils féconderont vos fruitiers,
vos fraisiers, vos légumes à fleurs. Sans insectes pollini-
-Finalement que de possibilités ignorées !
Oui et en plus ça marche ! Misons sur la nature plutôt que
sur les produits chimiques sources de maladies graves et
fatales pour notre environnement.
Un jardinier avisé
en vaut deux...
Marie-Claude Gibb
Conseillère municipale
L’ACCUEIL EN DÉCHÈTERIE SE MODERNISE
L’agglomération de Cergy-Pontoise compte cinq déchèteries réparties sur l’ensemble
du territoire. Leur gestion est déléguée à Veolia propreté via la société dédiée CGECP
(Compagnie générale d’environnement de Cergy-Pontoise). Leur accès est gratuit et
exclusivement réservé aux habitants des 13 communes de l’agglomération.
A partir du 6 mai 2013, l’accès aux déchèteries est réglementé par un badge.
Pour l’obtenir, il vous suffit de vous présenter à l’agent d’accueil lors de votre premier
passage en déchèterie, muni d’une pièce d’identité (carte d’identité, passeport, permis
de conduire) et d’un justificatif de domicile daté de moins de 3 mois (type facture EDF, Telecom, quittance de loyer,
avis d’imposition local).
Si vous n’avez pas ces documents, l’agent d’accueil vous délivrera une attestation provisoire qu’il faudra présenter au
passage suivant avec les pièces demandées afin d’obtenir votre carte définitive. La délivrance de cette carte est
gratuite.
L’année suivante, un nouveau justificatif de domicile récent (de moins de trois mois) sera demandé pour l’activation du
badge désactivé le dernier jour de l’année écoulée.
L’accès aux déchèteries est exclusivement réservé aux particuliers, habitants de Cergy-Pontoise. En cas de perte ou
de vol du badge, l’usager devra faire une déclaration écrite sur l’honneur. Un nouveau badge lui sera alors remis.
A compter du 1er septembre 2013, les usagers sans badges ainsi que ceux qui se présenteront sans les justificatifs
requis se verront seront refuser l’accès en déchèterie. Le formulaire d’attribution à remplir pour l’obtention d’un badge
est disponible dès à présent à l’accueil des cinq déchèteries de l’agglomération ou en téléchargement:
http://www.cergypontoise.fr/upload/docs/application/pdf/2013-04/formulaire_de_demande_badge.pdf
21
La Maison des Arts
Expositions
22
La Maison des Arts
Les ateliers vous attendent ...
Nouveau: les conférences musicales et le café philo ...
Jean Pierre Baudin
Conseiller délégué
MDA / Communication
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Agenda 21
Le 21 février 2013 à 20h
a eu lieu à la Maison des Arts
Janusz Korczac de Maurecourt, le
premier des ateliers territoriaux
sur le thème : « vivre ensemble ».
Cet atelier était ouvert aux habitants des communes de Neuville
et de Maurecourt.
Les objectifs en étaient :

faire émerger des projets d'urbanisme et d'aménagement intégrant les enjeux du développement durable
(en particulier la mixité sociale et intergénérationnelle),

faire vivre une dynamique de sensibilisation et de
participation,

protéger notre patrimoine naturel et dynamiser la biodiversité,

reconstituer des réserves et corridors écologiques et
avoir une gestion différenciée des espaces verts.
Thèmes : participation citoyenne, les lieux de vie, le juste
éclairage public, la prévention des déchets, rapport à
l'Oise, gestion durable des espaces forestiers...
Après une présentation rapide des initiatives conduites
par la Communauté d’agglomération et par les deux
communes participant à l’atelier, en petits groupes les
participants prennent part à des tables rondes, accompagnés d’un animateur chargé de recueillir leurs réactions
puis leurs propositions.
Les neuf ateliers thématiques de la concertation Agenda
21 se sont terminés le 18 avril par celui d'Osny. Les échanges autour des thèmes "Vivre ensemble", "Rayonner, être
fier" et "Se former, apprendre", "Habiter", "Se déplacer",
"Travailler", "Se divertir", "Être solidaire" ont mobilisé les
Cergypontains.
La démarche trouvera son aboutissement le 23 mai lors d’une réunion plénière
du Conseil consultatif du développement durable d’agglomération (CCDDA)
ouverte au public. L'ensemble des contributions est en train d'être rassemblé
dans un Livre blanc qui sera présenté ce soir-là
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Jean Pierre Baudin
Conseiller délégué
MDA / Communication
De la joie
Lors de l’accueil des nouveaux maurecourtois,
chaque association a, comme il est de coutume,
présenté ses activités.
Bienvenue aux nouveaux membres de notre
commune.
et de la peine...
Monsieur James Neyt nous a quitté
Tout homme mérite notre respect, certains méritent des hommages plus appuyés pour ce qu’ils ont donné à leurs
semblables, à la collectivité. James fut de ceux-là.
James est né sur un bateau, le Pax. Nom prédestiné car ce sera sa ligne de vie.
Batelier, il le restera toute sa vie avec ces principes forts de la batellerie que
sont: la solidarité, l’entraide et l’amour familial.
Mais pour James la vie ne peut se résumer au travail, la vie c’est le don de soi,
c’est participer à la vie de ses concitoyens. C’est ainsi qu’il va s’engager totalement dans son village pour les enfants, pour ses semblables ; mais aussi pour
ses collègues de travail.
Dès 1964 James va adhérer à la Caisse des écoles de Maurecourt.
Durant de très longues années il y participera activement, montant les stands
de la kermesse avec ses amis René Buffard et Mr Delbury. Travaillant activement au sein du bureau, il en deviendra le vice-président, puis après 46 années
d’activités intenses, président d’honneur.
En 1966 James intégrera le corps des pompiers volontaires de Maurecourt. Durant 21 ans il restera au service de ses concitoyens. Être pompier volontaire, c’est considérer que la vie ne peut se
concevoir qu’aux services de l’autre, que la solidarité, l’humanisme sont l’essence de la vie.
Il terminera cette activité au grade de sergent. Pour être complet, être solidaire c’était aussi se mettre aux services de
ses collègues. De 1966 à 1986 James militera de façon très active que ce soit dans son syndicat ou dans la diffusion
des organes de presse.
Malgré toutes ses activités, James n’oubliait pas sa famille. Il était aussi un père, un père de sept enfants qu’il élèvera,
éduquera dans la droiture et le respect des autres.
James tu auras été un exemple, toute ta vie tu auras donné aux autres, que tu en sois remercié.
A toute sa famille, la population de Maurecourt, le Conseil municipal par ma personne vous présentent leurs plus
sincères condoléances.
( Extraits de l’oraison funèbre prononcée par Gérald Rutault Maire de Maurecourt )
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Commémoration
Comme à son habitude, la Commune a commémoré, le 19 mars, le cessez-le-feu de la guerre d’Algérie, en présence
de la FNACA. C’était le 51éme anniversaire de la fin officielle des combats.
Église
Le moteur d’entraînement de la cloche et le
coffret de sécurité vont être remplacés.
Ci-contre, une vue imprenable...
Administration générale
Dans le cimetière
Depuis l’automne 2012, un jardin du souvenir a été
édifié.
Désormais vous avez la possibilité, si vous le souhaitez, de faire disperser les cendres de votre défunt au
jardin du souvenir.
Pour toutes les modalités, bien vouloir se renseigner
en mairie au service état civil.
Un règlement intérieur du cimetière a été adopté par
le conseil municipal. Il vous sera remis à l’achat d’une
concession et pour une ancienne concession, celui-ci
sera remis au moment de son renouvellement.
Le jardin du souvenir
Pour le consulter,
s’adresser en mairie au
service état civil.
26
Didier Guerrey
Maire Adjoint chargé
de l’administration générale
Sports
Le football club de Maurecourt est en
pleine expansion.
Ci-contre, les jeunes des catégories "Foot
animation "U7/U9/U11 et U13 c'est à dire
les enfants de 6 à 13 ans.
Les équipes dans lesquelles ces jeunes
évoluent, rivalisent à présent avec les
clubs voisins, pourtant plus importants
en licenciés et dotés d'infrastructures conséquentes. Toutes nos équipes attendent les nouveaux terrains pour faire encore mieux.
Dernièrement, elles ont atteint les phases finales
de diverses compétitions et ont obtenu de très
bons résultats en championnat.
A noter, que notre club recherche des personnes de bonne volonté pour encadrer la catégorie U15 (15 ans) qui sera engagée en championnat dès le mois
de septembre, ou tous autres bénévoles voulant s'investir et rejoindre une
équipe de dirigeants bien sympathiques de la section Football de Maurecourt.
Pour tous renseignements contacter la section Football de Maurecourt (Mairie de Maurecourt 01 39 70 23 20)
Le Président
Yannick Vanhouteghem
Installation de nouveaux modules au Centre de loisirs.
Vous avez pu le constater, deux bâtiments modulaires Portakabin ont été
récemment installés dans la cour du Centre de loisirs. Il s’agit d’un don du
Comité d’entreprise de Thalès Communications avec lequel nous avions été
mis en relation par un membre d’une association maurecourtoise.
Grâce à ce geste généreux du CE de Thalès, nous avons pu remplacer à
moindre coût l’ancien module Algeco et
obtenir ainsi une plus grande surface
Christian Legoff
d’activités pour les enfants.
Adjoint au Maire
Ces installations seront prochainement
Animation / culture
mises en service.
A ne pas manquer en juin ...
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Culture, animations, événements … en images
Salon de peintures 2013 : « L’univers de la mer » .
Du 20 au 24 mars 2013, la Commission Animation et culture organisait son salon de printemps à la Maison des
Arts. L’UNIVERS DE LA MER était le thème retenu cette année. Pour cette organisation, l’équipe de la Commission était assistée de l’association « Autour de Berthe Morisot ». 51 exposants ont présenté leurs créations dont 36
traitaient le thème choisi. Au total, ce sont 128 œuvres qui, pour le plus grand plaisir du nombreux public, décoraient
les travées de la Maison des Arts. Vous trouverez ci-après le palmarès des œuvres récompensées.
...
Prix du Jury sur le thème, Catégorie huile : deux premiers prix ex aequo ont été attribués : « Univers bleu » de
Françoise Aniskine et « Retour de pêche » de Christian Tétard.
Catégorie autres techniques : 1er prix attribué à « Coup de vent sur St Malo » de Julia Philippe.
Catégorie Acrylique et technique mixte : 1er Prix pour « Évasion » de Neumi Dudas Crepel et 2ème prix pour
« Marée noire, le corps mourant » de Didier Renaud ; Maquettes : M Ciavatta
Prix des écoles : « La montagne aux rubis» de Denis Seignez - Prix du Public : « Rouille» de Christian Billiet Prix de l’Agglomération : « Pont Aven» de Julia Philippe - Prix du Conseil Général : « Jeux de lumière» de
Christian Billiet - Prix de la Municipalité : « Scène en Yvelines» de Françoise Aniskine.
Christian Le Goff - Maire adjoint chargé de l’animation et de la Culture
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Culture, animations, événements … en images
Les 9èmes Gargantuades :
Du 5 au 7 avril 2013, les arts de la table, de la musique
et du théâtre ont été réunis à l’occasion des Gargantuades. A proximité des stands des producteurs, les concerts,
cabarets, jeux anciens ont assuré l’animation. Le désormais célèbre « Salon du livre gourmand » a créé l’événement
en présentant les blogs culinaires. La foule des gastronomes de tous âges a afflué ...
Scheepsfolk
Le cri du vin
La chorale Arc en ciel de Maurecourt
Green Jacket
Les ateliers culinaires du SALON du LIVRE GOURMAND
Au marché du terroir on goûte, on achète et on déguste entre amis.
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Culture, animations, événements … en images
Des Maurecourtois à l’honneur
Des maurecurtois engagés au service des habitants ont
été mis à l’honneur lors des vœux de la municipalité.
Remise des diplômes du travail
Repas des Aînés : le 20 janvier les seniors
maurecourtois se sont retrouvés à l’EGB autour d’un repas
convivial.
BROCANTE : le 21 avril , le soleil
printanier et la paella « maison » ont attiré de
nombreux visiteurs à la brocante annuelle
TELETHON : en décembre, la Compagnie des Fleurs, le Centre de Loisirs ainsi que les associations RSC78, Donneurs de Sang Bénévoles et MBCO (Badminton) ont participé activement au Téléthon.
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Culture, animations, événements … en images
MARCHé DE NOËL : le 9 décembre, place de la Mairie,
petits et grands, enfants
et parents, partagent ensemble les mêmes émotions liées à la magie de Noël.
Des stands hauts en couleurs
Pour se réchauffer : crêpes et vin chaud
Des spectacles à découvrir en famille
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Agenda
Agenda et sommaire
Samedi 5 octobre de 9h à 16 h : Collecte de sang
- Espace Gérard Blondeau
Jeudi 23 mai 20 h : Café-Philo - Maison des Arts
Dimanche 6 octobre : Spectacle « amal’game »chorale
& danses « Pour Camille » - Espace G. Blondeau
Vendredi 24 mai 21 h : Ciné-débat - Maison des Arts
Samedi 25 et dimanche 26 mai : accueil des Anglais
de Brundall, ville jumelée avec Maurecourt
Vendredi 11 octobre à 21 h : soirée Théâtre « L’abri
bus » avec les Comédiens de la Tour
Mercredi 29 mai : 20 h 45 : Conférence «Hiéroglyphes» - Espace G. Blondeau
Maison des Arts
Samedi 12 octobre à 20 h : soirée Moules/frites
Samedi 31 mai : 20h30 théâtre à la MDA (atelier adultes) - Espace G. Blondeau
Dimanche 2 juin : kermesse de la Caisse des Écoles - Dimanche 20 Octobre à 14 h : Loto FCPE - EGB
Espace G. Blondeau & square J. Drapier
Vendredi 25 octobre à 21 h : Ciné-débat
Vendredi 7 juin à 20 h 45 : Conférence « G. Braque »
- Maison des Arts
avec Georges Papazoff - Maison des Arts
Samedi 8 juin à 21 h : Soirée Laprak avec Maï Mor
- Espace Gérard Blondeau
Samedi 8 juin à 21 h : spectacle danse avec
Mix’ Dance - Espace Gérard Blondeau
Dimanche 9 juin : théâtre-MDA (14h enfants-17h adultes)
Mardi 18 juin à 18 h : l’Appel du 18 juin
- devant la mairie
Vendredi 21 juin 18 h 30 : Apéro Concert
avec les Hot Rats - Espace Gérard Blondeau
Samedi 22 juin : Journée du sport et de la nature
Samedi 22 et dimanche 23 juin : Expo travaux des
ateliers - Maison des Arts
Samedi 29 juin : Cyclo’Folies
Départ : place de la Mairie
Samedi 27 juillet de 9h à 16h : Collecte de sang
- Espace Gérard Blondeau
Lundi 12 août de 15h à 20h: Collecte de sang
- Espace Gérard Blondeau
Éditorial du Maire
Sommaire
Les berges, le SRCE
p 2 à 17
Espace jeunes
p 18
Classe de neige
p 19
Jardin au naturel - déchetterie
p 20 & 21
La Maison des Arts
p 22 & 23
Agenda 21 ( CACP)
p 24
Jeudi 29 août à 18 h : Libération de Maurecourt à 18 h De la joie et de la peine
devant la mairie
Samedi 7 septembre : Forum des associations, Rallye Commémoration-Église-Administration
Pédestre organisé par l’Espace Jeunes et la Bibliothèque,
Sports et ...
Fête communale : retraite aux flambeaux en
musique avec feu d’artifice
Animation et culture en images
Samedi 21 et dimanche 22 septembre – JourAgenda et sommaire
nées portes ouvertes - Maison des Arts
« Maurecourt Les Nouvelles »
Vendredi 27 septembre à 21 h : Ciné-débat
- Maison des Arts
Dimanche 29 septembre : Déjeuner du Foyer des anciens - Espace G. Blondeau
p1
Bulletin municipal de la ville de Maurecourt
Mai 2013
Directeur de la publication: Gérald Rutault
Directeur délégué / réalisation : Jean-Pierre Baudin
Impression: Imprimerie Grillet S.A-Vélizy
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p 25
p 26
p 27
p 28 à 31
p 32
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