Maurecourt Les Nouvelles Mai 2013 Éditorial Chères Maurecourtoises, chers Maurecourtois. Ce numéro de Maurecourt les nouvelles est largement consacré à la nature et à la place que nous souhaitons lui donner à Maurecourt. L’aménagement de nos berges et le Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE) sont, vous le constaterez, tout à fait en phase. De même, la volonté de la commune de ne plus utiliser de désherbants chimiques, contribuera, à notre modeste niveau bien sûr, à protéger cette nature que nous empruntons aux générations futures et qui est de plus en plus fragilisée par les activités humaines non raisonnées. Dans le même domaine vous trouverez une page consacrée au débat autour de l’agenda 21 de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise (CACP) dont nous faisons partie. A ce sujet, permettez-moi de rappeler que c’est la CACP qui va reprendre la fourniture de l’eau et que cela ne devrait avoir aucune incidence sur nos approvisionnements, si ce n’est une diminution de son prix. Quelques pages sont consacrées à nos jeunes, classe de neige à Lamoura, Espace jeunes, mais vous n’y trouverez pas une description de nouveaux rythmes scolaires pour la rentrée. En effet, comme vous le savez, le Conseil municipal après une étude approfondie de ce dossier, a jugé plus sage de ne pas se lancer dans cette réforme dès la rentrée 2013, souhaitant, comme la grande majorité des communes des Yvelines, avoir plus de temps pour mettre en place toutes les structures d’encadrement nécessaires à ce changement de pratiques. Le sport, la Maison des Arts, les manifestations de la Commission animation et culture sont comme d’habitude au rendez-vous. Le sport avec un coup de projecteur sur le football club de Maurecourt qui, nous l’espérons, aura bientôt des terrains praticables. Voilà pour le côté « joies » et puis, il y a aussi les «peines » et nous pensons à ceux qui nous ont quittés et tout particulièrement à James Neyt et à Alain Tanguy qui ont tant apporté à notre commune. Le budget de la commune a été voté en avril comme c’est la règle et il vous sera rapporté dans le prochain numéro. Vous pourrez constater que malgré les temps difficiles que nous vivons, aucune augmentation de nos contributions n’a été votée. Mais pour l’heure, nous en sommes au joli mois de mai, alors je vous souhaite un soleil clair et beau et une bonne lecture. Cordialement, Le Maire http://www.ville-maurecourt.fr Gérald Rutault 1 Berges de l’Oise Préambule Le chantier des berges pour la phase 1 est aujourd'hui presque achevé. Cet espace dont nous avons souhaité préserver les habitats (faune/flore), voire les enrichir, va maintenant poursuivre son évolution naturelle. Arbustes nectarifères, talus arbustifs, zones de prairie, vergers, friches, arbres en totem, nichoirs, mare, souches, tas de bois, arbres, frayères à poissons, plantes hygrophiles, ripisylves, roselière, tout ce qui a pu être mis en œuvre pour faire de ce lieu un réservoir de biodiversité l’a été, un des leitmotiv de ce projet, étant , d’irriguer de vie les jardins et espaces naturels de notre village. Maurecourt « Capitale* francilienne de la biodiversité en 2011 », c’était pour les uns une légitime fierté et pour notre commission environnement...plutôt de nouveaux devoirs. En 2012 et en ce début d’année nous avons donc lancé de nouvelles actions : la berge située en amont de la sente de la Saussaie est revenue à l’état naturel, le dernier bateau étant parti au déchirage. Son nettoyage se poursuit, en attestent : la destruction de dalles en béton qui avaient fleuri au fil du temps, l’évacuation des gravats et des immondices, opération lourde puisqu'elle s’effectue en préservant le milieu environnant, les nettoyages induits par les dépôts flottants charriés par l’Oise, et dans la zone nouvellement aménagée, le ramassage des détritus jetés à même le sol, la réparation des actes de vandalisme (feux, destruction des panneaux pédagogiques installés sur la zone de l’ancien chantier naval, etc.). Tous ces travaux sont réalisés par nos services techniques. C’est une économie importante pour la commune et nous les en remercions. Avec la CACP et le CG 78 , nous étudions actuellement la réalisation de voies vertes qui nous permettront Extrémité nord du Quai Boubou Dado Une des zones de collecte et de filtration des eaux de pluie Zone rond point quelque soit le temps de nous promener à pieds secs! Berges - Quai Boubou Dado - Objectif 2013 Ce secteur n’a jamais fait l’objet d’aménagements (cf. photos ci-dessus). Le montage financier est complexe en termes de financements, puisqu’il fait appel à un grand nombre de prestations techniques distinctes : le traitement des eaux pluviales, l’assainissement, l’éclairage, la mobilité, le stationnement, les bornes de Noues de collecte et de filtration Place de retournement Figure 1-Projet d’aménagement 2 Berges Berges de l’Oise de l’Oise - SRCE raccordement pour les bateaux et l’enfouissement des réseaux. D’un montant de 433 300 € TTC, ce dossier associe : le CG 78 pour la partie assainissement et mobilité, la Région Ile-de-France et la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise pour le traitement des eaux pluviales et l’éclairage public, le SIERTEC (Syndicat Intercommunal d'Électricité de la Région de Conflans-Sainte-Honorine) pour l’enfouissement des réseaux électriques, la régie communale pour la création des bornes de raccordement bateaux. Les subventions attendues sont d’environ 100 000 €. Descriptif du projet (cf. figure1) A la fois urbain et empreint de techniques naturelles, ce projet constitue le lien entre deux zones qui ont vocation à vivre ensemble : la zone bateau logement, la zone urbaine. L’aménagement retenu (cf. figure 1) doit concilier plusieurs exigences : les habitants doivent accéder à leur maison ou à leur bateau dans de bonnes conditions, quelle que soit la météo, l’accès à la zone naturelle doit être pacifié pour les promeneurs (maîtrise de la vitesse des véhicules). La circulation sera donc ralentie à l’intersection de la rue Maurice Berteaux et du Quai Boubou Dado (entrée de rue ramenée à 3 m de largeur), les eaux pluviales doivent être filtrées par des noues avant de rejoindre l’Oise, un accès cyclable doit être assuré depuis l’intersection précitée avec : le chemin de contre halage et la sente de la Saussaie (accès terrains de football + chemin de la ville de Paris), le quai Boubou Dado, puis la rue de l’Oise (Andrésy) jusqu’à la future passerelle qui sera accolée au pont de l’Oise à Andrésy. Ensuite, via les quais de Conflans-Sainte-Honorine, le franchissement de la Seine (via la passerelle jaune), permettra de rejoindre la « vélo route ParisLondres ». Les travaux d’assainissement et d’adduction d’eau ont été réalisés en intégrant l’organisation spatiale du projet qui se décline comme suit : placette de retournement d’environ 7m40 de diamètre destinée aux manœuvres des camions de servitudes (déménagements, pompiers, ordures ménagères ..). La bande de roulement sera de 5 m de large. Cette voirie étant dans la continuité de la circulation douce qui traverse l’ENS, la bande cyclable y sera intégrée. Concernant le stationnement, 32 places seront réalisées : côté Oise (à l’est) elles seront disposées latéralement le long d’une bande arborée,. côté ouest, elles jouxteront majoritairement le trottoir et assureront aux riverains un accès facile à leur domicile (courses, etc.). Réalisées en terre-pierre, elles s’inséreront dans la trame végétale qui jouxte le site. Les surfaces drainantes seront connectées aux noues. Les entrées de propriétés seront réalisées en béton désactivé comme sur le reste de la commune. Une dizaine d’arbres sera plantée en complément de ceux existants. Berges - Secteur de la Saussaie - Objectif 2016 Ce projet s’inscrit dans la phase 2 d’aménagement des berges. D’un intérêt écologique important, il permettra de rétablir la zone humide qui existait avant qu’elle ne soit Secteur de la zone naturelle Vue du terrain d’honneur (ellipse) en période d’inondation). comblée par le remblai qui sert actuellement de terrain d’honneur1 au club de football. Il intègre aussi les recommandations du Schéma Directeur d’Assainissement et de Gestion de l’Eau qui vise entre autres à améliorer la qualité biologique de l’eau et des espaces attenants. Celles-ci recommandent de : un linéaire de 160 m, ponctué en extrémité par une 3 Berges de l’Oise - SRCE Ce projet de renaturation des berges s’accompagnera pour des raisons évidentes d’une relocalisation des deux rétablir les continuités écologiques, terrains de football à l’arrière des vestiaires de football (cf. maintenir et développer la fonctionnalité des milieux figure ci-contre): aquatiques, le terrain synthétique dédié aux entraînements sera préserver et restaurer les espaces de mobilité des implanté et aménagé en dehors des zones d’aléas cours d’eau, hydrauliques*, préserver et restaurer les zones d’expansion des crues Le terrain en gazon naturel sera réalisé et aménagé en Nota 1: ce terrain est situé dans la Noue de l’Oise. zone d’aléas hydrauliques modérés. Il est accidentogène et impraticable2 en période de pluie Nota *: Les zones d’aléas hydrauliques sont des zones vu qu’il est impossible à drainer. inscrites dans le Plan de Prévention des Risques et Nota 2 : la liste des matchs annulés pour la seule année Inondations arrêté par le préfet en juillet 2007. 2012 se décline comme suit : Elles sont classifiées en trois familles : 15, 28 et 29 janvier, 4, 11 et 12 février, 3 mars, les zones d’aléas très forts (violet foncé dans le 13 et 14 octobre, 8 et 9 décembre, document de PPRI). Ce sont les zones où l’eau est Cette liste, dont les arrêtés d’annulation sont obligatoires montée de plus de 2m par rapport au sol actuel pour les matchs de championnat n’intègre pas le nombre (référence crue de 1910), d’entraînements annulés. les zones d’aléas forts (violet clair dans le PPRI). Ce Cela en dit long sur les difficultés à faire jouer les jeunes sont les zones où l’eau est montée entre 1m et 2m auenfants qui constituent 60 % de l’effectif du club. dessus du sol actuel (référence crue de 1910). les zones d’aléas modérés (bleu clair dans le document de PPRI). Ce sont les zones où l’eau Terrains de football - Objectif 2016 est montée de moins d’1 m par rapport au sol actuel (référence crue de 1910). protéger et restaurer les zones humides, Rue de Choisy Sente de la Saussaie Enquête publique La zone naturelle précitée et la réinstallation des deux terrains de football a fait l’objet d’une enquête publique du 23 janvier 2013 au 22 février 2013. Cette enquête a reçu un large écho puisque quatre registres ont été nécessaires pour collecter les avis. Ceux-ci à plus de 85% sont favorables au projet de création des deux terrains de football présenté par la municipalité. Le préfet par arrêté du 29 avril 2013 a conclu que le projet présenté par la commune (création de deux terrains de football et d’une zone naturelle) est d’utilité publique. Vestiaires Terrain synthétique Terrain gazon naturel Bois conservés Zone naturelle l’Oise Alignement d’arbres et fossés Prairie de roseaux 4 Deux opérations Deux plans de financement Comme dans toutes les opérations de ce type nos partenaires institutionnels nous épaulent au moyen de contrats. Par exemple, la Salle de sports, la Maison des arts et le square paysager ont été financés au moyen d’un contrat régional, contrat qui Berges de l’Oise - SRCE regroupait les subventions départementales et régionales. technique de la réalisation sera probablement revu à la baisse consécutivement à la procédure d’appel d’offre. Pour ce contrat en plus des aides précitées, nous bénéficierons de l’aide de la Communauté d’Agglomération de Cergy-Pontoise dans le cadre du Zone naturelle - Plan de financement 2 dispositif nommé « Contrat de Territoire ». Le projet étant assimilable à une zone humide, il est probable que le taux de subventions atteigne 80 %. Réalisation des 2 terrains de football Pour notre part nous avons retenu 70% dans nos Plan de financement 1 projections. Nota : cet aménagement déjà remis au Syndicat Le coût de l’opération est estimé à 1 751 584 € HT. Intercommunal d’Assainissement de la Région de l’Hautil Ce montant est une estimation haute qui intègre : (SIARH), dans le cadre de sa politique d’amélioration la réalisation des 2 terrains de foot : 1 472 462 €, biologique de l’eau, a été présenté à l’Agence de l’Eau les dépenses connexes : 119 888 € (maîtrise d’œuvre, Seine Normandie (AESN) qui subventionne ce type de coordinateur sécurité, bureau de contrôle, etc.) réalisation. les aléas : 159 235 €. Cette réalisation sera sous maîtrise d’ouvrage du Syndicat Mixte Seine Oise (SMSO) qui aura à sa charge : la recherche de financements auprès de l’Agence de l’Eau Seine Normandie, du CG 78, de l’AEV et de la Région Ile-de-France, la passation des marchés, le suivi de la maîtrise d’œuvre, des ordres de paiement et des travaux réalisés, la réception des travaux et la cohérence de l’ensemble. Nous sommes dans une phase estimative. Les chiffrages annoncés ci-dessus servent à dimensionner et à construire le plan de financement du projet, préalable indispensable avant de solliciter nos partenaires institutionnels pour l’obtention de subventions. Montage financier Il se décline comme suit : part partenaires : 1751 584 x 60 % = 1 050 950 € part commune : 1 751 584 x 40% = 700 634 € Cette estimation s’inscrit : dans une fourchette haute en terme de coût de réalisation du projet. C’est une sécurité qui permet à la commune d’avoir une ouverture de crédit (côté partenaires institutionnels) suffisamment dimensionnée en cas de surcoût éventuel, dans une fourchette basse en terme de subventions. Il est possible que nous soyons sur ce projet à plus de 70 % de subventions grâce à l’aide de la Communauté d’Agglomération de Cergy-Pontoise. Mais...mieux vaut s’inscrire dans la prudence. Nota : le prix annoncé, compte tenu du peu de complexité Extrémité « est » de la zone qui sera demain transformée en zone naturelle Le coût de l’opération est estimé à 362 796 € décliné comme suit : la réalisation de la zone naturelle 365 090 €, les dépenses connexes 24 555 €, les aléas : 32 981 €. Montage financier Il se décline comme suit : part partenaires : 362 796 x 70 % = 253 957 € part commune : 362 796 x 30 % = 108 838 € Cette estimation s’inscrit : dans une fourchette haute (pour les mêmes raisons 5 Berges de l’Oise - Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE) Le SRCE - Volet Régional de la trame* verte et bleue - Cf. Tome 1 du SRCE que celles explicitées pour les terrains de football) dans un fourchette basse en terme de subventions. Une biodiversité remarquable mais menacée ... La TVA liée aux deux projets L’ Île-de-France abrite un riche patrimoine naturel. Cette situation s’explique par la diversité des substrats géologiques et par le maintien d’un territoire rural important. Les terres agricoles occupent 50% du territoire et les boisements 23%. Les milieux urbains représentent 26%. Les 6% restants sont occupés par des surfaces en eau, des zones humides et des friches. Dans le tableau ci-dessous, vous trouverez l’inventaire des espèces menacées ainsi que celles protégées par groupes de population. Nota* : LRR : liste rouge régionale - LRN : liste rouge nationale D’un montant de 378 899 € pour les terrains de football, elle sera reversée à la commune par l’État pour un montant de 324 331 €. Le SMSO récupèrera lui la réversion de la TVA concernant la zone naturelle. Elle sera affectée à son budget de fonctionnement. Conclusion Composante du quartier de Choisy, le projet terrains de football / zone naturelle accompagnera deux autres programmes de rénovation : les immeubles HLM du Grand Choisy, sous maîtrise d’ouvrage et financement du groupe Pierre et Lumières. Celui-ci doit en préalable recueillir un avis favorable des locataires, la placette de la ZAC de Choisy sous maîtrise d’ouvrage communale. Ces opérations contribueront à la rénovation de ce quartier en lui redonnant une texture en phase avec la réalité urbaine de Maurecourt. De plus, ce projet confortera notre SRCE - Nombre total d’espèces protégées et menacées en IDF politique d’offre d’équipements de loisirs pour différents groupes taxonomiques en zone urbaine et centrale. Nombre total Nombre Nombre d’espèces sur En effet pour que les modes de Groupe d’espèces d’espèces les listes rouges régiodéplacements doux se substituent à la Taxonomique spontanées protégées nales ou nationales* voiture en ville, il faut que les équipements soient situés sur des axes 1440 dont 1274 Flore vasculaire 185 LRR : 400 indigènes fréquentés, bien éclairés, en proximité des structures scolaires et périscolaires. 64 dont 57 Mammifères 26 LRN : 29 Il faut aussi qu’ils soient desservis par indigènes des sentes piétonnes, cyclables ou des 168 dont 160 voies aménagées en zone 30. Oiseaux nicheurs 129 nicheuses LRR : 39 indigènes Joël Tissier Conseiller Général des Yvelines 1er Adjoint au Maire Chargé des Finances de l’Intercommunalité et de l’Environnement Reptiles 12 dont 11 indigènes 9 LRN : 0 Amphibiens 17 dont 16 indigènes 15 LRN : 2 Poissons 53 dont 31 indigènes 14 sur le bassin de Seine LRN : 10 sur le bassin de Seine Écrevisses 6 dont 2 indigènes 2 LR internationale : 2 Libellules (odonates) 60 13 LRR : 29 menacées Papillons diurnes 92 vues dont 91 indigènes 19 LRN : 2 espèces quasi-menacées Sauterelles, grillons, criquets 57 vues récemment 5 LRN : 3 espèces menacées 6 Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE) Quelques définitions La trame verte et la trame bleue Issue des lois « Grenelle d’aout 2009 et de juillet 2010 » les trames précitées ont pour objectif d’enrayer la perte de biodiversité en participant à la préservation, à la gestion et à la remise en état des milieux nécessaires aux continuités écologiques, tout en prenant en compte les activités humaines et notamment agricoles en milieu rural . Liste rouge des espèces menacées Publiée tous les 4 ans, la liste rouge de l’UICN (Union Mondiale pour la Conservation de la Nature) suit avec rigueur les 44 838 espèces animales et végétales sauvages sur l’ensemble de la planète. Ce nombre ne représente que 2,7% du nombre réel qui, lui, est inconnu (évalué néanmoins à 50 millions, peut-être deux fois plus). Ces populations sont suivies régulièrement et la liste rouge est mise à jour à peu prés chaque année. Elles sont ensuite réparties dans 7 catégories allant de : « les moins concernées » à « éteintes dans la nature ». Ce document cadre est le volet régional des trames vertes et bleues élaborée dans chaque région. proposer des outils adaptés pour la mise en œuvre de ce plan. Dans son diagnostic, le SRCE inventorie une liste d’actions à réaliser sur le territoire régional, voire interrégional dont certaines nous concernent localement. Elles répondent à l’enjeu suivant : mieux comprendre le fonctionnement des espèces (dont leur déplacement) pour mieux les préserver. Le Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN) a donc défini une méthodologie concernant la fonctionnalité des espaces à mettre en relation pour y parvenir. Celle-ci est déterminée par la présence d’espèces animales dites de cohérence. Le SRCE en Ile-de-France Le mot cohérence fait référence à la nécessité « d’harmoniser et de lier des espaces appropriés aux déplacements des espèces et aux ressources indispensables à leur survie ». Ces espèces correspondent à 4 milieux distincts nommés sous-trames : arborée, herbacée, bleue ou grande culture. Ces espèces ont été proposées par le MNHN non pas pour des critères de rareté ou de protection mais en fonction de la part de chacune d’entre elles dans la population française. Le Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE) poursuit les objectifs suivants : identifier les composantes des trames : (réservoirs de biodiversité, corridors, cours d’eau, canaux et les obstacles au fonctionnement des continuités écologiques), identifier les enjeux régionaux de préservation et de restauration des continuités écologiques et définir les priorités régionales via un plan d’action stratégique. Les plantes sauvages disparaissent en Ile-deAprès analyse du Conservatoire Scientifique Régional du France Patrimoine Naturel (CSRPN), elles ont été arrêtées Un quart des espèces est menacé par l’utilisation des comme espèces à étudier ou modèle biologique. pesticides et l’urbanisation selon l’UICN (Journal Le C’est donc avec l’aide de ces modèles qu’il est possible Monde 18 janvier 2012) de comprendre le fonctionnement des passages de faune, Une plante sur 4 est menacée selon le Muséum National d’Histoire Naturelle. La destruction et la dégradation de leurs habitats représentent la première cause de régression. Les changements dans l’utilisation des sols impactent fortement les milieux naturels en les fragmentant et en supprimant de nombreux corridors écologiques. Maurecourt - Frayère habitée de poissons et de végétaux filtrants La sauvegarde de ces espèces passent par le renforcement de la trame verte et des aires protégées. 7 Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE) les exigences biologiques ainsi que les modalités de dispersion et de migration des espèces. Le SRCE s’affirme donc plus comme un outil de compréhension que de protection. État de l’eau en IDF - (Cf. Tome 4 - SRCE ) L’équilibre masse d’eau / consommation A ce jour, le croisement des données masse d’eau /consommation ne révèle pas de problématique en Ile-deFrance mais...cet équilibre est fragile en particulier pour les ressources en eau souterraine. Pour exemple : Les nappes de Beauce et de Champigny sont sensibles aux sécheresses récurrentes (cf. sécheresse 2003/2011). De plus elles cristallisent des enjeux importants de : SRCE : les objectifs retenus sur Maurecourt Les objectifs concernant Maurecourt Continuités aquatiques et milieux humides réhabiliter les annexes hydrauliques et éviter l’assèchement des zones humides. But : favoriser la diversité des habitats indispensables au cycle de vie de certaines espèces, favoriser le développement d’habitats diversifiés capables d’accueillir des espèces aquatiques et terrestres utilisant la végétation rivulaire. Espaces agricoles ou grandes cultures ralentir le recul des terres agricoles et limiter la fragmentation des espaces cultivés, limiter le recul des espaces prairiaux, concilier productivité agricole et accueil de la biodiversité, stopper la disparition des zones humides alluviales et la biodiversité associée, éviter la simplification des lisières entre cultures et boisements, importantes pour de nombreuses espèces telles que les musaraignes, les serpents et les oiseaux. Espaces urbains conforter les continuités écologiques de la ceinture verte, en particulier le long des vallées et au contact des forêts périurbaines, limiter la minéralisation des sols qui isole la faune du sol et réduit les habitats disponibles pour la faune et la flore en milieu urbain, promouvoir et généraliser les pratiques de gestion des espaces verts et naturels adaptés à la biodiversité. qualité : 90 % des prélèvements exercés sur la nappe de Champigny le sont pour alimenter un million de franciliens (7% pour l’usage industriel). A savoir que cette nappe est menacée par plusieurs facteurs, dont l’infiltration des herbicides et des pesticides. Capacité* : la nappe de Champigny est surexploitée comme la majorité des nappes d’eau en Ile-de-France. Nota* : l’association AQUI’Brie a obtenu que le volume de prélèvements soit revu à la baisse (de 164 000 m3/jour à 140 000 m3/jour). Les pollutions - Évolution Dans la région Ile-de-France la qualité des rivières et des nappes s’est améliorée. Si des pollutions ont diminué, d'autres continuent néanmoins de perturber les milieux aquatiques. Elles sont issues principalement de substances azotées ou phosphorées (engrais, eaux usées, etc.) et de micros polluants métalliques ou organiques. Les eaux souterraines sont particulièrement concernées par ces pollutions. Qualité de l’eau distribuée en Ile-de-France Elle est satisfaisante, mais en contrepartie, elle nécessite un traitement toujours plus pointu que ce soit pour les eaux prélevées en surface ou dans les nappes. Ce traitement...a un coût. Les continuités aquatiques - Préalable Risques liés à la pression anthropique sur la ressource et sa qualité Ils se déclinent comme suit : Partie intégrante de la trame bleue, l’état des rivières, aquifères et autres zones humides nécessite une grande attention. artificialisation des sols qui empêche les nappes de se recharger et l’eau d’être filtrée, Alors que le Schéma Directeur de la Région Ile-de-France pollution par les eaux de ruissellement chargées de 2013 (qui intègre la loi du Grand Paris) annonce la micros polluants (métaux lourds). construction de 70 000 logements par an sur 20 ans, le Cette pollution exercent une pression sur les aquifères SRCE apporte quelques précisions sur l’état de la et peut remettre en cause la qualité de l’eau. ressource en eau et son évolution (Cf. encadré vert ci80% des 300 tonnes de métaux lourds rejetés dans les après). rivières chaque année en Ile-de-France le sont via les 8 Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE) eaux de ruissellement, pertes de fonctionnalité des zones humides en raison de la déconnexion avec les eaux de surface ou souterraines, croissance de l’eutrophisation des milieux aquatiques : en 1999, seules les parties centrales et nord ouest de l’Ile-de-France n’étaient pas classées en zone sensible d’eutrophisation. Depuis le 23 décembre 2005, elles le sont. L’intégralité de la région Ile-de-France est donc concernée par ce phénomène qui conduit à l’asphyxie des milieux aquatiques. Les défis à relever L’Ile-de-France doit faire face à trois défis pour le maintien de la biodiversité et de la trame bleue : améliorer la qualité de l’eau, améliorer la protection des zones humides, reconquérir les continuités écologiques. Ces améliorations sont consignées dans les directives cadres sur l’eau avec pour objectif réglementaire un bon état de l’eau pour 2015, voire 2021 ou 2027. Le bon état biologique de l’eau est un indicateur de qualité. État écologique et chimique de l’eau en Ile-de-France 8% seulement des masses d’eaux atteignent le bon état écologique notamment à cause de polluants spécifiques fortement déclassants, (objectif 2015 40%), 6% des masses d’eau sont considérés en bon état chimique, (objectif 2015 - 25%). Limiter l’impact des pressions anthropiques sur les masses d’eau L’état actuel des ressources aquatiques en Ile-de-France révèle des pressions anthropiques importantes qui aboutissent à une diminution de la ressource en eau et de sa qualité (pollution, eutrophisation). acheminés vers les stations d’épuration. Contexte climatique Le changement climatique risque d’avoir un impact sur la recharge en eau des nappes souterraines et des eaux de surface, alors que dans un même temps les besoins (quantité et temporalité) risquent d’évoluer . La réduction des précipitations et l’augmentation de la pression sur les ressources en période estivale devraient se traduire par une baisse significative de la recharge des ressources en eau souterraine comme le souligne le rapport « Ressources en Eau et les Extrêmes Hydrologiques dans les bassins de la Seine et la Somme (RExHySS) de décembre 2011. Ce rapport a été financé par le ministère de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement. Le rapport « RExHySS » - Que dit-il? L’impact du changement climatique aurait pour conséquence une réduction de 25% du niveau actuel de recharge des nappes à l’horizon 2050 voire plus de 30% à l’échéance 2100. Si 2100 peut paraître lointain, 2050 est un horizon proche en terme de projection à l’échelle de l’Ile-deFrance. En l’absence de mesures de restriction des prélèvements, le niveau des nappes devrait connaître une baisse importante à court et moyen terme. Le rapport souligne que la baisse de la recharge des masses d’eau aurait un impact plus important que la hausse des prélèvements. Cette réduction de la disponibilité des ressources est déjà une réalité pour certaines masses d’eau (nappe de Beauce et de Champigny*). Qualité de l’eau - Lu dans le rapport du GICC-Seine Le rapport du GICC - Seine*, souligne que le changement climatique aura un impact sur la qualité des cours d’eau avec pour origine : l’augmentation de la température de l’eau et la Le SDAGE* 2010-2015 définit plusieurs objectifs qui visent à limiter la dégradation de l’eau par les rejets domestiques, les eaux de ruissellement et l’activité industrielle. Ces objectifs se déclinent comme suit : réduire la pollution des milieux par les polluants classiques, les pollutions diffuses et les substances prioritaires, restaurer les milieux aquatiques et les zones humides, maîtriser les eaux de ruissellement urbain dans un contexte où les zones imperméabilisées ne cessent de croître du fait de l’urbanisation. Ces mesures sont indispensables pour contenir les volumes d’eau Maurecourt - Berges de l’Oise 9 Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE) réduction des débits dans les rivières. Ces paramètres agiront sur l’évolution physico-chimique et microbiologique des cours d’eau avec pour conséquences : une eutrophisation accrue, une augmentation de la concentration des polluants et le développement de micro organismes toxiques. Cela aura un impact sanitaire non négligeable, une évolution de l’occupation et de l’usage des sols : modification des pratiques culturales notamment avec un impact possible sur la qualité de l’eau : Nota* : GICC - Seine : Ce projet émane du Programme Interdisciplinaire de Recherche sur l’Environnement de la Seine (PIREN Seine ) qui associent le CNRS, l’Agence de l’eau Seine Normandie, la Direction régionale et interdépartementale de l’Environnement et de l’Energie d’IDF, Eau de Paris, le SIAPP, Voies Navigables de France, les Grands Lacs de Seine, etc...Il a bénéficié de 10 ans de travail et de modélisation. Qualité de l’eau - L’alerte du SIAPP Le SIAAP** alerte sur les conséquences à plus long terme de la croissance de population et d’emplois en Ile-deFrance et notamment dans sa zone centrale. En effet l’organisation de l’assainissement et les techniques actuelles ne pourraient pas assurer un assainissement suffisant pour garantir le bon état de la Seine - (Cf. contribution du SIAPP aux travaux sur l’assainissement de l’agglomération parisienne - Direction Santé Environnement, juillet 2011).Nota** : Syndicat Intercommunal pour l’Assainissement de l’Agglomération Parisienne Conclusion Bien que la directive cadre sur l’eau (DCE), devrait permettre une amélioration de l’état chimique et biologique de la ressource en eau à l’horizon 2015, un grand nombre d’incertitudes demeure quant à l’impact du changement climatique et de la pression anthropique sur la qualité et le niveau de la ressource en eau. à l’application du SRCE dans les PLU locaux (Cf. tome 2 du SRCE - Enjeux et plan d’action). Elle est donc reconnue comme l’un : des acteurs ayant déjà lancé des études sur les continuités aquatiques et les milieux humides (cf.*) l’un des territoires doté d’une des 68 connexions majeures d’IDF pour les transitions faune / flore en zone de grande culture. Nota* : la phase1 est aujourd'hui achevée. La phase 2 consiste à réaliser la zone naturelle précitée. A propos de l’état des milieux aquatiques Depuis 1995, nous avons engagé de nombreuses actions pour préserver la ressource en eau. Dans les paragraphes qui suivent vous trouverez les grandes lignes des actions mises en œuvre ou réalisées. Eaux usées : à noter qu’avec un taux de raccordement aux eaux usées qui sera proche de 100% en 2013, et cela en séparatif (eaux usées dissociées des eaux pluviales), la ville de Maurecourt sera intégralement propre* quant à ses rejets. Nota* : l’assainissement de la rue Kléber Vasseur, et des sentes des Prés de Choisy et de la Saussaie est inscrit au budget d’assainissement 2013. Une nouvelle étape dite de rénovation des réseaux sera menée ultérieurement là où des problèmes sont apparus au fil du temps. Le réseau de la rue du Général De Gaulle sera le premier traité. Eaux pluviales : dans la lettre territoriale de « Confluence - Rivières Ile-de-France - Décembre 2012 » l’ Agence de l’Eau Seine Normandie affiche clairement son analyse et ses objectifs concernant les substances dangereuses qui polluent les aquifères : « La réduction et l’élimination des substances dangereuses parmi lesquelles des métaux, des polluants organiques ou encore des pesticides, comptent parmi les priorités d’actions européennes et nationales. En effet, leur présence constitue un frein à l’atteinte du Maurecourt et le SRCE bon état des masses d’eau d’ici à 2015 autant qu’elle suscite une préoccupation grandissante quant à leur Les enjeux et plans d’actions à mettre en œuvre sont impact sur la santé et l’environnement ». identifiés dans le Schéma Régional des Cohérences Écologiques (SRCE) publié en décembre 2012. Une partie de ces polluants est acheminée vers les cours La ville de Maurecourt y figure parmi les collectivités d’eau via les eaux de ruissellement** de nos voiries. territoriales ayant : Nota** : un sol imperméabilisé restitue 4 à 20 fois plus mis en place des actions favorables au développement d’eau par ruissellement vers la rivière qu’un sol naturel. des trames vertes et bleues (Cf. tome 2 du SRCE Depuis plusieurs années nous menons des actions pour Enjeux et plan d’action). réduire ces transferts directs : ruissellement sur sols servi de support pour le rapport ttrame verte - trame imperméabilisés / rivières en : bleue élaboré par l’IAURIF en 2011, projet pilote dédié 10 Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE) Intégration à Maurecourt des objectifs du SRCE (continuités aquatiques et zones humides) posant des débourbeurs, réalisant où cela est possible des parkings infiltrants, raccordant des collecteurs eaux pluviales (via des débourbeurs) à des noues filtrantes. D’autres actions sont menées pour limiter les pollutions à la source : la plus emblématique étant la suppression des traitements phytosanitaires depuis 2010 pour traiter les mauvaises herbes sur nos voiries. L’objectif : « eaux pluviales propres avant rejet dans la rivière » fait partie des politiques prioritaires de la municipalité. La ville de Maurecourt dans le cadre des contrats de bassin 2012 - 2015 a rédigé en 2010 à l’adresse du Syndicat Intercommunal d’Assainissement de la Région de l’Hautil (SIARH) un document répondant aux demandes de l’Agence de l’Eau en ce qui concerne le retour au bon état écologique de la rivière. Le document précité intègre des orientations (O) du SDAGE 2010 - 2015 et les dispositions (D) associées retenues dans le SRCE : Objectifs du SRCE : Continuités aquatiques et zones humides- Compatibilité SRCE / SDAGE Préambule Les objectifs fixés par le SRCE sont recensés dans le tome 2 § 4.3.8. Les objectifs sont les suivants : remettre les espèces au cœur de l’action en faveur des cours d’eau, des milieux humides et des milieux associés, assurer la libre circulation des espèces tant aquatiques que terrestres, reconquérir les têtes de bassins, rétablir les connectivités entre milieux terrestres et milieux aquatiques, stopper la disparition et la dégradation des zones humides, renaturer les berges des grands cours d’eau, dont les grands axes fluviaux, lutter contre la faune et la flore invasive, assurer la formation de tous les acteurs pour la prise en compte des enjeux de continuité trame verte et bleue. Ces orientations font référence à des orientations consignées dans des documents de travail tels le : O n°15 : préserver et restaurer la fonctionnalité des milieux aquatiques… D 49 : restaurer, renaturer et artificiels, aménager les milieux dégradés et D 48 : entretenir les milieux de façon à favoriser les habitats et la biodiversité, D 53 : réduire les infrastructures présentes dans les berges des cours d’eau ….et sur les terres riveraines, D 59 : identifier et gérer les forêts alluviales. A Maurecourt, il s’agit des petits boisements qui longent l’Oise où l’on retrouve (comme à grande échelle) les essences d’arbres qui peuplent les forêts alluviales. O n°18 : gérer les ressources vivantes en assurant la sauvegarde des espèces au sein de leur milieu D 71 : promouvoir une gestion patrimoniale naturelle basée sur les milieux et non pas les peuplements. A Maurecourt cela correspond à la création des deux frayères. O n°20 : lutter contre la faune et la flore invasive et exotique D 89 : définir et mettre en œuvre une stratégie d’intervention pour limiter les espèces invasives. Schéma Directeur d‘Aménagement et de Gestion de l’Eau (SDAGE) – Agence de l’Eau Seine Normandie), Plan de Gestion des POissons MIgrateurs (PLAGEPOMI). Les orientations préconisées par le SRCE de décembre 2012, sont déjà pour partie intégrées à la politique environnementale que nous menons depuis 2002 (projet d’aménagement des berges situé à l’extrémité de la sente de la Saussaie, création des noues filtrantes quai Boubou Dado, poursuite de l’aménagement de la phase 1 des berges, entretien, etc.). 11 Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE) Objectifs du SRCE : Espaces agricoles ou de grandes cultures Nous avons d’ailleurs, en partenariat avec l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme de la Région Ile-deFrance (IAURIF), étudié avec attention comment valoriser biologiquement cette continuité. Espaces agricoles Les espaces de grandes cultures forment un vaste continuum* que les espèces animales utilisent dans leur globalité sans axe préférentiel de déplacement facilement déterminable, sauf localement lorsqu’il existe des zones contraintes par l’urbanisation ou des massifs forestiers entre les grandes plaines. Cependant, ces grands espaces peuvent constituer des obstacles à la diffusion des espèces les plus exigeantes, celles des sous-trames bleues, arborées, herbacées lorsque les milieux connexes aux cultures (mares, prairies, bosquets, friches, haies..) ne sont pas assez représentés. Maurecourt Corridor écologique Oise - Hautil Une des 68 connexions majeures identifiées en IDF Nota : un continuum est associée à une sous-trame et représente l’espace accessible, à partir de réservoir de biodiversité (ou zone nodale), au groupe d’espèces associées à cette sous-trame. Il comprend les réservoirs de biodiversité et une enveloppe d’une largeur variable autour de ces réservoirs. La largeur de l'enveloppe correspond à la distance maximale qui peut être parcourue par le groupe d’espèces, calculée en fonction des facilités de déplacement offertes par les milieux traversés. A Maurecourt... La matrice agricole est dominante. Néanmoins les biotopes à base de trame arborée (boisements, friches, etc.) les espaces herbacés (secteur du Fay et de Belle Espaces agricoles - Enjeux et plan d’action Fontaine) et la lisière forestière de l’Hautil laissent penser Les orientations préconisées par le SRCE en milieu agricole sont les suivantes : maintenir les espaces agricoles et leurs fonctionnalités écologiques et économiques, limiter la consommation des espaces agricoles, préserver leurs liaisons, préserver et conforter les réseaux d’infrastructures naturelles adossés aux systèmes de production agricole : bordures de chemins enherbées, lisières forestières, bosquets, arbres isolés, ripisylve, têtes de bassins, mares, etc. Actions à prendre pour les mettre en œuvre : Nous en avons retenu quelques unes (déclinées cidessous) qu’ils seraient souhaitable de prendre dans notre secteur. Maintien et préservation que la connexion maintenue par Maurecourt entre les maintenir la fonctionnalité des mosaïques agricoles deux grands réservoirs de biodiversité que sont l’Oise et ainsi que des réseaux de mares, la forêt de l’Hautil est ouverte à un grand nombre introduire des objectifs de préservation des habitats en d’espèces issues d’autres sous-trames (herbacées, milieu agricole. arborés, bleues). 12 Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE) Petit patrimoine boisé Identifier s’il y a lieu dans les documents d’urbanisme le petit patrimoine boisé. Suivi des actions engagées Évaluer les PRIF (AEV) et les ENS départementaux au regard des objectifs de maintien et de restauration des continuités écologiques en milieu agricole. Gestion Promouvoir une gestion des lisières entre milieu agricole et forestier qui préserve leur fonctionnalité écologique en s’appuyant sur les chemins agricoles, jachères, etc. Les orientations de préservation des terres agricoles et naturelles prises par Maurecourt Maurecourt a très largement répondu à cette problématique posée dans le SRCE : En 1992, en arrêtant un espace naturel sensible (N°1) sur le plateau agricole, En 2008, en arrêtant deux espaces naturels sensibles avec pour objectif respectifs : pour le premier (N° 3) : la préservation de la trame bleue et des milieux associés, l’Agence des Espaces Verts et la Région Ile-de-France. Tous ces dispositifs ont permis la mise en place des trames vertes et bleues déclinées ci-avant. Maurecourt est la seule ville du secteur à avoir sanctuarisé les 2/3 de son territoire pour préserver les terres propres à la culture et au développement des espèces faunistiques et floristiques. Concernant les actions à prendre demain Elles appellent pour la plupart une autre approche de l’agriculture. A ce jour les esprits ne sont pas encore mûrs pour une telle évolution. Les Mesures Agro Environnementales Territorialisées (MAET) sont un des outils qui permettront peut-être de faire évoluer la situation. Nous envisageons de rencontrer le Parc Naturel Régional du Vexin pour en discuter. Paysage du Vexin -Theuville Pesticides et urbanisation pénalisent lourdement la biodiversité en Ile-de-France la préservation d’espaces dédiés aux champs captants. pour le deuxième (N°2) : la protection de la trame boisée du Petit Val. En 2009, la commune a adopté un Périmètre Régional d’Intervention Foncière (PRIF*) de 226 ha validé par ha Les plantes sauvages disparaissent en Ile-de-France Un quart des espèces est menacé par l’utilisation des pesticides et l’urbanisation selon l’UICN (Journal le monde 18 janvier 2012). Une plante sur 4 est menacée selon le Muséum National d’Histoire Naturelle. La destruction et la dégradation de leurs habitats représentent la première cause de régression. Les changements dans l’utilisation des sols impactent fortement les milieux naturels en les fragmentant et en supprimant de nombreux corridors écologiques. La sauvegarde de ces espèces passe par le renforcement de la trame verte et des aires protégées. Artificialisation des sols Cette problématique est sensible en Ile-de-France puisque les sols agricoles, boisés et naturels ont disparu sous la poussée de l’urbanisation au rythme de 2 375 ha par an entre 1990 et 2008. 13 Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE) Pesticides...quelques chiffres La France est le 3ème consommateur mondial de pesticides et le 1er utilisateur en Europe avec une masse totale de 63 700 tonnes en substances actives vendues en 2009. ? Elle occupe le 4ème rang par la consommation rapportée au nombre d’ha cultivés 5,4kg/ha/an (hors prairie permanente) derrière le Portugal, les Pays-Bas et la Belgique. Les fongicides représentent 49% du volume, les herbicides 34%, les insecticides 3% et les produits divers 14%. Impact en Ile-de-France Depuis 200, suite à la loi n°20006-1772 du 30 décembre 2006, l’ONEMA a créé la Banque Nationale des Ventes des Distributeurs agréés (BNV-D) permettant la traçabilité des pesticides pour chaque agence de bassin. Sur le bassin de la Seine 15 250 et 15 850 tonnes de substances actives ont été vendues en 2008 et 2009 sur un territoire d’environ 100 000 km2, soit 1/5éme de la France métropolitaine. La pression phytosanitaire par unité de surface est donc supérieure à celle du reste du pays. ? Où trouve-t-on les pesticides ? 14 Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE) Or, plus de la moitié du Ou trouve-t-on les pesticides ? tonnage des produits présente un risque toxique ou polluant pour l’environnement. Lien pesticides et baisse de la biodiversité Cela a donné lieu à de grandes batailles très médiatisées en particulier celle concernant le Cruiser qui contribuait à faire disparaître les abeilles. A noter que ces batailles sont sans fin. A peine un produit estil interdit après plusieurs années de travaux nécessaires à la démonstration de sa nocivité qu’un autre surgit. S’il est lui aussi nocif, le cycle de démonstration de sa nocivité sera tout aussi long. n’est qu'imparfaitement assuré au regard de leurs Impact sur les populations impacts sanitaires réels et l’effet des perturbateurs endocriniens est mal pris en compte. Des effets sont constatés sur les populations Il est donc nécessaire d’améliorer la procédure professionnelles (agriculteurs) et ont donné lieu à des d’autorisation de mise sur le marché des pesticides (AMM) procès retentissants. et le suivi post-AMM. Malgré les incertitudes, le plan phytosanitaire mis en place en 2008 recommande néanmoins de baisser de ► Troisième constat : 50% la consommation à l’horizon 2018. les protections contre les pesticides ne sont pas à la Une bonne intention ce rapport, mais comment agir pour hauteur des dangers et des risques, que ce soit lors de qu’il aboutisse à une obligation de résultat? leur conception, de leur fabrication, de leur Sans visibilité sur les circuits de production, de commercialisation ou de leur utilisation. Les matériels distribution et d’épandage, cela paraît difficile. d’épandage des pesticides et les équipements de protection individuelle ne protègent pas toujours efficacement l’utilisateur. Octobre 2012 - A l’issue de 7 mois de travaux une ► Quatrième constat : mission sénatoriale a dressé à l’unanimité cinq conçues après la Seconde Guerre mondiale pour produire constats sur les pesticides et vendre toujours davantage, les pratiques ► Premier constat : industrielles, agricoles et commerciales actuelles les dangers et les risques des pesticides pour la santé n’intègrent pas suffisamment la préoccupation de sont sous-évalués. l'innocuité pour la santé du recours aux pesticides. Certaines manifestations d’effets sanitaires Il convient donc de mieux cerner les limites de ces potentiellement lourds et à long terme ne peuvent pratiques et de faire évoluer ce modèle. actuellement être recensées et semblent être appelées à ► Cinquième constat : se multiplier. ► Deuxième constat : la mise en vente de produits pesticides dépend de l'obtention d'une autorisation de mise sur le marché (AMM), valable dix ans. Les effets de ces produits sur la santé se manifestent parfois plusieurs dizaines d'années après leur utilisation. Le suivi des produits après leur mise sur le marché le plan Ecophyto 2018, qui prévoit de réduire de 50 % la quantité de pesticides utilisés en France à l'horizon 2018, doit être renforcé. En effet, quatre ans après son lancement, l’usage des pesticides a... augmenté au lieu de diminuer !!! Nota: Les bandes dessinées sont extraites d’une exposition de Natureparif : l’agence pour la nature et la biodiversité d’Ile-de-France. 15 Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE) Les espaces urbains - Enjeux et plan d’action Les actions déclinées des orientations arrêtées par le SRCE en milieu urbain sont les suivantes : Berges : favoriser la reconquête des berges. La préservation d’une zone tampon est nécessaire afin de laisser la place pour renaturer les abords du fleuve ou de la rivière, Renaturation : encourager les opérations de « désartificialisation » et désimperméabilisation des sols Espaces verts : passer d’une gestion intensive à une gestion écologique comprenant le zéro pesticide, Cycle de l’eau : restaurer le cycle de l’eau en milieu urbain, supplémentaires. Les agrandissements d’école et du restaurant scolaire ont vertes et bleues dès la conception des aménagements été effectués sur des secteurs déjà artificialisés. urbains en intégrant les friches et les espaces de biodiversité ordinaire et en limitant l’imperméabilisation Espaces verts et pesticides : depuis 2010, Maurecourt est « zéro pesticide ». des sols. Cette politique vise à la préservation des espèces mais Les orientations arrêtées par Maurecourt surtout à la préservation de la santé de ses habitants. Vu l’état des connaissances et la nature des Comme nous l’avons rappelé, Maurecourt a intégré dès 2004 dans son PLU et dans ses actions d’aménagement questionnements sur ce sujet complexe (troubles neurologiques, dysfonctionnements hormonaux, cancers, les trames vertes et bleues. etc.), le principe de précaution mérite d’être appliqué Le SRCE étant un outil de mise en œuvre de celles-ci et nous l’appliquons. arrêté en décembre 2012, à fortiori toutes les actions De nombreuses communes nous ont rejoints dans cette précitées sont prises en compte depuis 2004. voie et des solutions d’aménagement commencent à émerger, solutions qui permettront de traiter avec efficacité des lieux sensibles tels les voiries et espaces verts en ville ainsi que les cimetières. Aménagement urbain : prendre en compte les trames Cycle de l’eau : la collecte et le traitement des eaux pluviales qui est une compétence CACP, va être repris sur certains secteurs. La qualité des rejets vers l’Oise sera ainsi améliorée: à court terme : rue de l'Oise et à l’extrémité du quai Boubou Dado (2013), à moyen terme : le collecteur EP de la sente de la Saussaie qui véhicule une grande partie des eaux pluviales situées au nord de l’avenue de l’Ancienne Gare sera complètement remanié (2016). Berges : les zones tampons sont en place partout où nous avons la maîtrise foncière. Un emplacement réservé est intégré au PLU depuis 2004 sur tout le linéaire des berges jusqu’à Jouy-le-Moutier. Renaturation : depuis 2004 la politique suivie est de concentrer les équipements en ville, sur un même axe ce qui nous évite de créer des voiries et des parkings Aménagement urbain : la requalification de l’ancien chantier naval situé en zone urbaine est un exemple type de ce que doit être la prise en compte de la trame bleue en zone urbaine (ce projet est reconnu bien au-delà de Maurecourt). Il intègre la nature en ville, ce qui en corollaire oblige à réserver des espaces à la biodiversité (habitats et zones de plantations sauvages destinés aux espèces). 16 Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE) Ces zones sont protégées par des barrières dites « ganivelles ». C’est l’ambition qui habite notre équipe. Le projet de terrain de football qui jouxtera cet espace et la réfection des sentes (chantier naval et Saussaie) finiront de conférer à ce projet son statut de nature en ville. Nota* : Nature est une revue scientifique généraliste de référence. C'est l'un des journaux scientifiques les plus anciens et les plus réputés au monde. Joël TISSIER Nota : nous allons sécuriser l’accès sud depuis le quai Boubou Dado (travaux prévus pour fin mai) ; des personnes indélicates trouvant un malin plaisir, à salir, casser, brûler et à déranger les espèces résidentes, des arrêtés seront prochainement pris pour réglementer l’accès et fixer les modalités d’usage de ce site. Conseiller Général des Yvelines Premier adjoint au Maire Chargé de l’Intercommunalité, des Finances et de l’Environnement Conclusion Fini les désherbants chimiques ! Préserver la biodiversité, rappelle Robert Barbault, directeur du département d’écologie et de gestion de la biodiversité au Muséum d’Histoire Naturelle de Paris, c’est faire équipe avec la vie. « Dans le cadre du développement durable, Maurecourt s’est engagé pour le 0% de produits phytosanitaires. Les services techniques ont été dotés d’un désherbeur thermique. » Réchauffement climatique, surconsommation, déchets, pesticides et autres produits toxiques, fragmentation des territoires sont autant de maux qui vont à l’encontre de ce partenariat souhaité par Robert Barbault. Dans la revue « Nature* du 7 juin 2012», les scientifiques annoncent trois mauvaises nouvelles : la première : la biosphère terrestre est à la veille d’une bascule irréversible du fait de l’ampleur des pressions exercées sur la planète par l’homme, la deuxième : que les systèmes qui composent cette biosphère représentent localement des bénéfices irremplaçables pour les économies et les sociétés humaines, la troisième : que les transitions de la biosphère se sont toujours effectuées consécutivement à un changement climatique. Notre commune représente peu à l’échelle des efforts à fournir... Mais nous aimons citer cette histoire amérindienne. Celle d’un tatou et d’un colibri qui conversent en proximité d’un gigantesque incendie de forêt: Colibri « Arrête de gesticuler, colibri, tu n’éteindras jamais ce feu avec l’eau contenue dans ton bec. Certes répondit l’oiseau au tatou mais moi je fais ma part ». 17 A I D O N S LA ! Espace Jeunes Vacances d'hiver 2013 : au bowling Initiation danse cubaine Vacances d'hiver : soirée Journée filles Atelier déco Vacances d'hiver : atelier sculpture en chocolat Que du bonheur ! Vacances d'hiver : atelier sculpture en chocolat http://ejmaurecourt.canalblog.com (06.37.43.00.96) 18 Classe de neige Les élèves des classes de CE1/CE2 et CE2 de l’école Les Tilleuls ont fait un séjour à l’école des Neiges de Lamoura. Ski alpin ( chasse-neige, slaloms, téléski, pistes bleues et rouges …suivant les groupes de niveau...), randonnées à raquettes ... Veillées ( La patate star, jeux de société, times up, crayon fou, chaussettes land…). Visites ( musée de la Boisellerie, atelier de la corne…). Que du bonheur aussi ! Merci aux enseignantes Mme Bourgeaux et Mme Lagier, aux accompagnateurs, aux animateurs et à la Caisse des écoles. 19 JARDIN AU NATUREL -Quels beaux rosiers ! Comment faitesvous avec les pucerons ? me demande ma voisine. -Extrait d’ortie. - Vos légumes ont l’air de très bien pousser ! Quels engrais mettez-vous ? Rien de spécial : d’abord du compost, j’ajoute des plantes « compagnes » puis je paille. Mon interlocutrice a l’air très étonnée et ne sait qu’en penser : - Moi qui utilise des supers insecticides et des engrais qui me reviennent chers, je n’arrive pas à ce résultat ! - Eh oui, la nature peut rivaliser avec la chimie ! Bien sûr vous ne pourrez pas régler ainsi tous vos problèmes mais l’idée principale du jardinage naturel est d’abandonner les produits chimiques et de donner aux plantes le pouvoir de se défendre elles-mêmes contre les parasites. Si vous utilisez des produits issus de l’industrie pétrochimique , quand vous tuez un « ennemi » de vos cultures vous tuez aussi un « ami » et en prime vous vous intoxiquez et vous polluez nos réserves en eau. Alors mieux vaut prévenir que guérir : ce pourrait être la devise du jardinier respectueux de la nature. - Comment faire ? - D’abord il faut protéger la terre et pour cela épandre du compost ou du fumier décomposé, du BRF (bois raméal fragmenté), de la paille ou du paillis (lin, chanvre, coque de sarrasin ...). - Qu’est-ce que c’est le compost ? - C’est l’ensemble de nos épluchures, de nos déchets de tonte, de nos feuilles mortes, de nos broyats d’arbustes que nous mettons dans un bac appelé composteur et qui au bout de plusieurs mois, grâce aux micro-organismes qui le décomposent , va nous donner un mélange qui permettra d’améliorer et de nourrir le sol pendant l’automne et l’hiver et ce sans dépenser un sou ! - Et saviez-vous que dans votre jardin vous aviez une usine sous les pieds ? Vers de terre, insectes divers, bactéries, algues et champignons travaillent le sol sans relâche pour vous. Ils décomposent et digèrent le compost ou le paillis et le restituent sous forme d’éléments nutritifs assimilables par les plantes. coup moins traumatisante et moins fatigante pour vous. Ma voisine songeuse marche à mes côtés avec précaution. Je continue mes recommandations : - Maintenant parlons de nos alliés que sont les plantes et les insectes. Au potager la première grande règle c’est de favoriser la diversité pour minimiser le risque d’attaque généralisée. La deuxième c’est de planter des cultures semblables en rangs éloignés les uns des autres afin d’y insérer des plantes aromatiques ou répulsives qui seront des leurres olfactifs et tromperont les nuisibles. Ensuite il faut éviter les engrais, même naturels, type « coup de fouet » trop riches en azote qui gorgent les plantes de sève, celles-ci devenant ainsi des paradis pour les insectes suceurs. Rien ne vaut un engrais organique à décomposition lente tel que le compost ou le fumier. - Quelles sont ces plantes utiles ? Sont-elles connues ? Bien sûr ! Vous avez 4 catégories de plantes qui vont vous aidez : Les plantes stimulantes : ortie, consoude, fougère aigle, pissenlit, à utiliser en traitement préventif, soit en pulvérisation foliaire, soit en arrosage pour favoriser la vie microbienne du sol. Les plantes fongicides : ail, prêle, tanaisie, à utiliser en traitement préventif pour lutter contre les champignons responsables de maladies. Les plantes répulsives : armoise, capucine, sauge, thym, lavande, tagettes, œillets d’Inde, à l’odeur très forte qui brouillent les pistes des parasites. Les plantes à l’action insectifuge : ail, consoude, fougère, ortie, sureau, etc. -Donnez-moi des exemples. Les plus célèbres : l’ortie, super fortifiant, accélérateur de compost et répulsif contre les pucerons et le ver des pommes. La prêle, utilisée contre la rouille, la cloque du pêcher, la tavelure et la moniliose, a aussi une action répulsive contre le ver du poireau. - Il faut faire des préparations ? Ce serait dommage de mettre à l’arrêt toute cette activité, - En effet, on les prépare de différentes façons avec de soit en laissant un sol nu (trop nettoyé )et desséché en l’eau de pluie : en extraits fermentés (on ne dit plus purin), été, soit en le bêchant profondément et en dérangeant ses en décoctions, en infusions, en macérations. On les dilue différentes couches ce qui est un ensuite selon qu’on les utilise en pulvérisation ou en arrocataclysme pour cette vie microsage. bienne si riche. A la place je vous Si vous n’avez pas le temps ou la possibilité de les prépaconseille d’utiliser la grelinette (du rer, vous pouvez les trouver dans certains magasins ou nom de son inventeur) qui est beau- dans des* catalogues de jardinage. Ces extraits végétaux 20 JARDIN AU NATUREL ne suppriment pas les parasites comme les pesticides chimiques, mais ce sont eux qui vont stimuler les défenses immunitaires des plantes ce qui est très important surtout dans la durée et sans accoutumance. sateurs, adieu cerises, abricots, pêches, pommes, poires, courgettes ou bien ...maigres récoltes. - Avez-vous encore des conseils à me donner ? - Beaucoup mais ce sera pour une autre fois. - J’ai vu un jardinier qui plantait des fleurs parmi ses légumes : c’est très joli ! - Oui mais pas seulement. Comme je vous l’ai dit certaines plantes très odoriférantes trompent les parasites en les attirant ou en les repoussant. Par exemple le souci est un leurre pour les noctuelles et la piéride du chou, le romarin repousse les altises du chou tout comme l’épinard. Pour terminer en beauté ce tour d’horizon, n’oubliez pas, si vous le pouvez ou si vous commencez votre jardin, d’installer une haie diversifiée qui attirera toute une faune alliée et enrichira votre environnement plus que ne le fera jamais une monotone haie de thuyas ou de lauriers palme (grands vecteurs de maladies) qui se contaminent très facilement les uns les autres ce qui est très rare dans une haie composée d’essences diverses. On va donc mettre en place ce qu’on appelle des plantes « compagnes » et les couples les plus célèbres sont les carottes-poireaux, carottes-oignons, carottes-ail, œillets d’Inde-tomates ou aubergines, tomates-persil, fenouilchou, navets-radis, etc… Et qu’est-ce qu’on fait pour les arbres et les arbustes fruitiers ? - Comme vous le voyez j’ai mis dans mes bordures décoratives des fleurs et des plantes mellifères annuelles ou vivaces et des herbes aromatiques qu’il faut laisser fleurir : elles seront visitées par les insectes butineurs : abeilles, bourdons, syrphes, papillons que vous sauverez car leur nombre diminue dramatiquement, mais vous profiterez aussi de leurs services car ils féconderont vos fruitiers, vos fraisiers, vos légumes à fleurs. Sans insectes pollini- -Finalement que de possibilités ignorées ! Oui et en plus ça marche ! Misons sur la nature plutôt que sur les produits chimiques sources de maladies graves et fatales pour notre environnement. Un jardinier avisé en vaut deux... Marie-Claude Gibb Conseillère municipale L’ACCUEIL EN DÉCHÈTERIE SE MODERNISE L’agglomération de Cergy-Pontoise compte cinq déchèteries réparties sur l’ensemble du territoire. Leur gestion est déléguée à Veolia propreté via la société dédiée CGECP (Compagnie générale d’environnement de Cergy-Pontoise). Leur accès est gratuit et exclusivement réservé aux habitants des 13 communes de l’agglomération. A partir du 6 mai 2013, l’accès aux déchèteries est réglementé par un badge. Pour l’obtenir, il vous suffit de vous présenter à l’agent d’accueil lors de votre premier passage en déchèterie, muni d’une pièce d’identité (carte d’identité, passeport, permis de conduire) et d’un justificatif de domicile daté de moins de 3 mois (type facture EDF, Telecom, quittance de loyer, avis d’imposition local). Si vous n’avez pas ces documents, l’agent d’accueil vous délivrera une attestation provisoire qu’il faudra présenter au passage suivant avec les pièces demandées afin d’obtenir votre carte définitive. La délivrance de cette carte est gratuite. L’année suivante, un nouveau justificatif de domicile récent (de moins de trois mois) sera demandé pour l’activation du badge désactivé le dernier jour de l’année écoulée. L’accès aux déchèteries est exclusivement réservé aux particuliers, habitants de Cergy-Pontoise. En cas de perte ou de vol du badge, l’usager devra faire une déclaration écrite sur l’honneur. Un nouveau badge lui sera alors remis. A compter du 1er septembre 2013, les usagers sans badges ainsi que ceux qui se présenteront sans les justificatifs requis se verront seront refuser l’accès en déchèterie. Le formulaire d’attribution à remplir pour l’obtention d’un badge est disponible dès à présent à l’accueil des cinq déchèteries de l’agglomération ou en téléchargement: http://www.cergypontoise.fr/upload/docs/application/pdf/2013-04/formulaire_de_demande_badge.pdf 21 La Maison des Arts Expositions 22 La Maison des Arts Les ateliers vous attendent ... Nouveau: les conférences musicales et le café philo ... Jean Pierre Baudin Conseiller délégué MDA / Communication 23 Agenda 21 Le 21 février 2013 à 20h a eu lieu à la Maison des Arts Janusz Korczac de Maurecourt, le premier des ateliers territoriaux sur le thème : « vivre ensemble ». Cet atelier était ouvert aux habitants des communes de Neuville et de Maurecourt. Les objectifs en étaient : faire émerger des projets d'urbanisme et d'aménagement intégrant les enjeux du développement durable (en particulier la mixité sociale et intergénérationnelle), faire vivre une dynamique de sensibilisation et de participation, protéger notre patrimoine naturel et dynamiser la biodiversité, reconstituer des réserves et corridors écologiques et avoir une gestion différenciée des espaces verts. Thèmes : participation citoyenne, les lieux de vie, le juste éclairage public, la prévention des déchets, rapport à l'Oise, gestion durable des espaces forestiers... Après une présentation rapide des initiatives conduites par la Communauté d’agglomération et par les deux communes participant à l’atelier, en petits groupes les participants prennent part à des tables rondes, accompagnés d’un animateur chargé de recueillir leurs réactions puis leurs propositions. Les neuf ateliers thématiques de la concertation Agenda 21 se sont terminés le 18 avril par celui d'Osny. Les échanges autour des thèmes "Vivre ensemble", "Rayonner, être fier" et "Se former, apprendre", "Habiter", "Se déplacer", "Travailler", "Se divertir", "Être solidaire" ont mobilisé les Cergypontains. La démarche trouvera son aboutissement le 23 mai lors d’une réunion plénière du Conseil consultatif du développement durable d’agglomération (CCDDA) ouverte au public. L'ensemble des contributions est en train d'être rassemblé dans un Livre blanc qui sera présenté ce soir-là 24 Jean Pierre Baudin Conseiller délégué MDA / Communication De la joie Lors de l’accueil des nouveaux maurecourtois, chaque association a, comme il est de coutume, présenté ses activités. Bienvenue aux nouveaux membres de notre commune. et de la peine... Monsieur James Neyt nous a quitté Tout homme mérite notre respect, certains méritent des hommages plus appuyés pour ce qu’ils ont donné à leurs semblables, à la collectivité. James fut de ceux-là. James est né sur un bateau, le Pax. Nom prédestiné car ce sera sa ligne de vie. Batelier, il le restera toute sa vie avec ces principes forts de la batellerie que sont: la solidarité, l’entraide et l’amour familial. Mais pour James la vie ne peut se résumer au travail, la vie c’est le don de soi, c’est participer à la vie de ses concitoyens. C’est ainsi qu’il va s’engager totalement dans son village pour les enfants, pour ses semblables ; mais aussi pour ses collègues de travail. Dès 1964 James va adhérer à la Caisse des écoles de Maurecourt. Durant de très longues années il y participera activement, montant les stands de la kermesse avec ses amis René Buffard et Mr Delbury. Travaillant activement au sein du bureau, il en deviendra le vice-président, puis après 46 années d’activités intenses, président d’honneur. En 1966 James intégrera le corps des pompiers volontaires de Maurecourt. Durant 21 ans il restera au service de ses concitoyens. Être pompier volontaire, c’est considérer que la vie ne peut se concevoir qu’aux services de l’autre, que la solidarité, l’humanisme sont l’essence de la vie. Il terminera cette activité au grade de sergent. Pour être complet, être solidaire c’était aussi se mettre aux services de ses collègues. De 1966 à 1986 James militera de façon très active que ce soit dans son syndicat ou dans la diffusion des organes de presse. Malgré toutes ses activités, James n’oubliait pas sa famille. Il était aussi un père, un père de sept enfants qu’il élèvera, éduquera dans la droiture et le respect des autres. James tu auras été un exemple, toute ta vie tu auras donné aux autres, que tu en sois remercié. A toute sa famille, la population de Maurecourt, le Conseil municipal par ma personne vous présentent leurs plus sincères condoléances. ( Extraits de l’oraison funèbre prononcée par Gérald Rutault Maire de Maurecourt ) 25 Commémoration Comme à son habitude, la Commune a commémoré, le 19 mars, le cessez-le-feu de la guerre d’Algérie, en présence de la FNACA. C’était le 51éme anniversaire de la fin officielle des combats. Église Le moteur d’entraînement de la cloche et le coffret de sécurité vont être remplacés. Ci-contre, une vue imprenable... Administration générale Dans le cimetière Depuis l’automne 2012, un jardin du souvenir a été édifié. Désormais vous avez la possibilité, si vous le souhaitez, de faire disperser les cendres de votre défunt au jardin du souvenir. Pour toutes les modalités, bien vouloir se renseigner en mairie au service état civil. Un règlement intérieur du cimetière a été adopté par le conseil municipal. Il vous sera remis à l’achat d’une concession et pour une ancienne concession, celui-ci sera remis au moment de son renouvellement. Le jardin du souvenir Pour le consulter, s’adresser en mairie au service état civil. 26 Didier Guerrey Maire Adjoint chargé de l’administration générale Sports Le football club de Maurecourt est en pleine expansion. Ci-contre, les jeunes des catégories "Foot animation "U7/U9/U11 et U13 c'est à dire les enfants de 6 à 13 ans. Les équipes dans lesquelles ces jeunes évoluent, rivalisent à présent avec les clubs voisins, pourtant plus importants en licenciés et dotés d'infrastructures conséquentes. Toutes nos équipes attendent les nouveaux terrains pour faire encore mieux. Dernièrement, elles ont atteint les phases finales de diverses compétitions et ont obtenu de très bons résultats en championnat. A noter, que notre club recherche des personnes de bonne volonté pour encadrer la catégorie U15 (15 ans) qui sera engagée en championnat dès le mois de septembre, ou tous autres bénévoles voulant s'investir et rejoindre une équipe de dirigeants bien sympathiques de la section Football de Maurecourt. Pour tous renseignements contacter la section Football de Maurecourt (Mairie de Maurecourt 01 39 70 23 20) Le Président Yannick Vanhouteghem Installation de nouveaux modules au Centre de loisirs. Vous avez pu le constater, deux bâtiments modulaires Portakabin ont été récemment installés dans la cour du Centre de loisirs. Il s’agit d’un don du Comité d’entreprise de Thalès Communications avec lequel nous avions été mis en relation par un membre d’une association maurecourtoise. Grâce à ce geste généreux du CE de Thalès, nous avons pu remplacer à moindre coût l’ancien module Algeco et obtenir ainsi une plus grande surface Christian Legoff d’activités pour les enfants. Adjoint au Maire Ces installations seront prochainement Animation / culture mises en service. A ne pas manquer en juin ... 27 Culture, animations, événements … en images Salon de peintures 2013 : « L’univers de la mer » . Du 20 au 24 mars 2013, la Commission Animation et culture organisait son salon de printemps à la Maison des Arts. L’UNIVERS DE LA MER était le thème retenu cette année. Pour cette organisation, l’équipe de la Commission était assistée de l’association « Autour de Berthe Morisot ». 51 exposants ont présenté leurs créations dont 36 traitaient le thème choisi. Au total, ce sont 128 œuvres qui, pour le plus grand plaisir du nombreux public, décoraient les travées de la Maison des Arts. Vous trouverez ci-après le palmarès des œuvres récompensées. ... Prix du Jury sur le thème, Catégorie huile : deux premiers prix ex aequo ont été attribués : « Univers bleu » de Françoise Aniskine et « Retour de pêche » de Christian Tétard. Catégorie autres techniques : 1er prix attribué à « Coup de vent sur St Malo » de Julia Philippe. Catégorie Acrylique et technique mixte : 1er Prix pour « Évasion » de Neumi Dudas Crepel et 2ème prix pour « Marée noire, le corps mourant » de Didier Renaud ; Maquettes : M Ciavatta Prix des écoles : « La montagne aux rubis» de Denis Seignez - Prix du Public : « Rouille» de Christian Billiet Prix de l’Agglomération : « Pont Aven» de Julia Philippe - Prix du Conseil Général : « Jeux de lumière» de Christian Billiet - Prix de la Municipalité : « Scène en Yvelines» de Françoise Aniskine. Christian Le Goff - Maire adjoint chargé de l’animation et de la Culture 28 Culture, animations, événements … en images Les 9èmes Gargantuades : Du 5 au 7 avril 2013, les arts de la table, de la musique et du théâtre ont été réunis à l’occasion des Gargantuades. A proximité des stands des producteurs, les concerts, cabarets, jeux anciens ont assuré l’animation. Le désormais célèbre « Salon du livre gourmand » a créé l’événement en présentant les blogs culinaires. La foule des gastronomes de tous âges a afflué ... Scheepsfolk Le cri du vin La chorale Arc en ciel de Maurecourt Green Jacket Les ateliers culinaires du SALON du LIVRE GOURMAND Au marché du terroir on goûte, on achète et on déguste entre amis. 29 Culture, animations, événements … en images Des Maurecourtois à l’honneur Des maurecurtois engagés au service des habitants ont été mis à l’honneur lors des vœux de la municipalité. Remise des diplômes du travail Repas des Aînés : le 20 janvier les seniors maurecourtois se sont retrouvés à l’EGB autour d’un repas convivial. BROCANTE : le 21 avril , le soleil printanier et la paella « maison » ont attiré de nombreux visiteurs à la brocante annuelle TELETHON : en décembre, la Compagnie des Fleurs, le Centre de Loisirs ainsi que les associations RSC78, Donneurs de Sang Bénévoles et MBCO (Badminton) ont participé activement au Téléthon. 30 Culture, animations, événements … en images MARCHé DE NOËL : le 9 décembre, place de la Mairie, petits et grands, enfants et parents, partagent ensemble les mêmes émotions liées à la magie de Noël. Des stands hauts en couleurs Pour se réchauffer : crêpes et vin chaud Des spectacles à découvrir en famille 31 Agenda Agenda et sommaire Samedi 5 octobre de 9h à 16 h : Collecte de sang - Espace Gérard Blondeau Jeudi 23 mai 20 h : Café-Philo - Maison des Arts Dimanche 6 octobre : Spectacle « amal’game »chorale & danses « Pour Camille » - Espace G. Blondeau Vendredi 24 mai 21 h : Ciné-débat - Maison des Arts Samedi 25 et dimanche 26 mai : accueil des Anglais de Brundall, ville jumelée avec Maurecourt Vendredi 11 octobre à 21 h : soirée Théâtre « L’abri bus » avec les Comédiens de la Tour Mercredi 29 mai : 20 h 45 : Conférence «Hiéroglyphes» - Espace G. Blondeau Maison des Arts Samedi 12 octobre à 20 h : soirée Moules/frites Samedi 31 mai : 20h30 théâtre à la MDA (atelier adultes) - Espace G. Blondeau Dimanche 2 juin : kermesse de la Caisse des Écoles - Dimanche 20 Octobre à 14 h : Loto FCPE - EGB Espace G. Blondeau & square J. Drapier Vendredi 25 octobre à 21 h : Ciné-débat Vendredi 7 juin à 20 h 45 : Conférence « G. Braque » - Maison des Arts avec Georges Papazoff - Maison des Arts Samedi 8 juin à 21 h : Soirée Laprak avec Maï Mor - Espace Gérard Blondeau Samedi 8 juin à 21 h : spectacle danse avec Mix’ Dance - Espace Gérard Blondeau Dimanche 9 juin : théâtre-MDA (14h enfants-17h adultes) Mardi 18 juin à 18 h : l’Appel du 18 juin - devant la mairie Vendredi 21 juin 18 h 30 : Apéro Concert avec les Hot Rats - Espace Gérard Blondeau Samedi 22 juin : Journée du sport et de la nature Samedi 22 et dimanche 23 juin : Expo travaux des ateliers - Maison des Arts Samedi 29 juin : Cyclo’Folies Départ : place de la Mairie Samedi 27 juillet de 9h à 16h : Collecte de sang - Espace Gérard Blondeau Lundi 12 août de 15h à 20h: Collecte de sang - Espace Gérard Blondeau Éditorial du Maire Sommaire Les berges, le SRCE p 2 à 17 Espace jeunes p 18 Classe de neige p 19 Jardin au naturel - déchetterie p 20 & 21 La Maison des Arts p 22 & 23 Agenda 21 ( CACP) p 24 Jeudi 29 août à 18 h : Libération de Maurecourt à 18 h De la joie et de la peine devant la mairie Samedi 7 septembre : Forum des associations, Rallye Commémoration-Église-Administration Pédestre organisé par l’Espace Jeunes et la Bibliothèque, Sports et ... Fête communale : retraite aux flambeaux en musique avec feu d’artifice Animation et culture en images Samedi 21 et dimanche 22 septembre – JourAgenda et sommaire nées portes ouvertes - Maison des Arts « Maurecourt Les Nouvelles » Vendredi 27 septembre à 21 h : Ciné-débat - Maison des Arts Dimanche 29 septembre : Déjeuner du Foyer des anciens - Espace G. Blondeau p1 Bulletin municipal de la ville de Maurecourt Mai 2013 Directeur de la publication: Gérald Rutault Directeur délégué / réalisation : Jean-Pierre Baudin Impression: Imprimerie Grillet S.A-Vélizy 32 p 25 p 26 p 27 p 28 à 31 p 32