Les mécanismes de la force

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Les mécanismes de la force
Positionner la force comme qualité physique.
On est tous structurés en mettant en jeu de l’énergie.
I.

Dans la structure, il y a des leviers, des articulations et des muscles. Le muscle
se met en jeu en produisant de la force. Il est au centre de notre démarche.

On raisonne sur 3 axes différents : l’amplitude (conditionne la force musculaire),
le temps (relié à l’énergie => ATP, filières énergétiques) et le niveau d’analyse
(notion de coordination ; le bon fonctionnement du sarcomère dépend de la
coordination de l’actine et la myosine, la fibre de la bonne coordination des
sarcomères….)
Les mécanismes de la force sont :
 Structuraux : touchant à la compo même du muscle
 Fibres II
 Hypertrophie
 Sarcomère
 Nerveux : concernant l’utilisation des unités motrices
 Recrutement
 Synchronisation
 Coordination inter-musculaire
 Etirements : lequel potentialise la contraction
 Réflexe myotatique
 Elasticité
1. Structuraux

Fibres musculaires :
Trois types de fibres musculaires :
 Type I : fibres lentes, tps de contraction long, métabolisme aérobie,
glycogène+++, force faible.
 Type IIA : fibres rapides, tps de contraction bref (moyen), métabolisme anaérobie,
glycogène++, force moyenne.
 Type IIB : fibres rapides+, tps de contraction bref (faible), métabolisme
anaérobie+++, glycogène+, force élevée.
Les unités motrices :
 I : petites, durée de la secousse longue, besoin de beaucoup plus de
forces pour les recruter, fatigabilité faible
 IIA et IIB : plus grandes, durée de la secousse courtes, fatigabilité élevée.
Plus le % de fibres II est recruté, plus la force est élevée. Pour cela, il faut des charges
lourdes, avec des poids au-delà de 80% (jusqu’à 10 séries de 3 répétitions).

Hypertrophie :
Une augmentation de la taille est due à une resynthèse protéique (suite à une dégradation
du glycogène => « taper dedans »). Le muscle a un pouvoir d’adaptation, il faut donc tjs le
surprendre afin d’augmenter la trophie : il y a synthèse de la myofibrille en périph. Il y a
hypertrophie des fibres de type I et II.
Il peut également y avoir une hyperplasie au niveau de la myofibrille (une traction Oblique
dessus peut provoquer un risque de rupture de la strie Z, et une myofibrille peut donner
naissance à 2 myofibrilles).
Le tissu de soutien, tissu conjonctif, est de 13% (que ce soit chez le sédentaire ou chez le
culturiste). Le tissu conjonctif suit le même procédé, il y a conservation de la proportion entre
tissu de soutien et fibres.
Il a été démontré que la vascularisation est différente suivant le mode de travail et la force.
L’augmentation de la taille des fibres musculaires est démontrée, mais l’augmentation du nb
de fibres ne l’a pas été.
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Idéal : 10 séries de 10 répétitions ; 6 répétitions on est plus vers les
mécanismes nerveux ; 15 rép on est vers l’endurance.
3 min de récup’
Facteurs favorisants : on ne fait jamais de travail au-delà de 45min ;
alimentation avec surcharge en Protéines.
Sarcomères
Le travail musculaire en amplitude serait susceptible d’augmenter le nb de sarcomères en
série.
Facteurs favorisants le fonctionnement des sarcomères : travail en amplitude et étirements,
exercices de pliométrie.
2. Nerveux

Recrutement
Il est basé sur la loi de Henneman => les fibres lentes sont toujours recrutées avant les
fibres rapides. Plus la charge va augmenter, plus on va être obligé de recruter de façon
temporelle et spatiale les fibres IIa, puis IIb.
(A priori, sur les mouvements balistiques, on pourrait recruter uniquement les fibres IIb).

Synchronisation des u.m.
Loi du tout ou rien : un axone innerve l’ensemble d’une unité motrice. L’ensemble des u.m.
est le pool moteur. Pour avoir un mouvement fin, il y a un phénomène de désynchronisation
des u.m. (par les cellules de Renshaw).
L’entrainement en force permet au SNC d’inhiber le circuit de Renshaw. Pour cela, il nous
faut des charges lourdes (de 80% ou plus… jusqu’à 10 séries de 3 rép.)

Coordination inter-musculaire
C’est l’apprentissage de la coordination du mouvement. Replacer toutes les qualités
physiques au sein du geste sportif.
3. Etirement

Réflexe myotatique
Le détecteur de changement de longueur : le FNM.
Chez le sujet débutant : la contraction enregistrée est sup à la contraction volontaire et avant
l’impact au sol, il y a un temps pour ensuite ressauter.
Chez le sujet entrainé : il se laisse tomber et associe le réflexe myotatique et la contraction
volontaire pour ressauter.

Elasticité
* Composante élastique série.
* A l’origine des méthodes pliométriques : - squat jump
- Counter movement jump (+5% d’élasticité)
- drop jump (+11,2%)
Les modalités de la force sont:
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Force maximale
Force vitesse
Force endurance
Le type de travail musculaire est :
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Propulseur
Freinateur
Statique
Combiné
Le type de contraction musculaire est :
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Isotonique
Isométrique
Auxotonique (combiné entre isométrie et anisométrie)
Le caractère de la contraction musculaire est :
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Vitesse cyclique ; vitesse acyclique
Explosive réactive ; explosive balistique ; explosive tonique
Phasique ; tonique
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