INTRODUCTION

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,1752'8&7,21
En République Centrafricaine (RCA), la tomate ou /\FRSHUVFXP
HVFXOHQWXP Mill.est le légume exotique le plus consommé (PARN, 1995). Le
haricot vert appelé 3KDVHROXVYXUJDOLV/est aussi l’une des cultures vivrières de
la RCA. Bien que ce dernier ne fasse pas partie des habitudes alimentaires des
centrafricains, sa culture crée des activités génératrices de revenus pour les
cultivateurs. De plus, le haricot vert est l’une des principales source de protéines
végétales pour l'
alimentation humaine dans de nombreux pays en voie de
développement (Fouilloux et Bannerot, 2003).
Cependant, les rendements de ces deux cultures restent faibles dans
beaucoup de pays du monde d’une manière générale et en RCA en particulier.
Pour la tomate, en plein champ, le rendement moyen est de 27 t/ha dans les pays
développés, mais il est seulement de 18,5 t/ha dans les pays en développement.
Des rendements extrêmement élevés sont obtenus dans un grand nombre de pays
tempérés jusqu’à 500 t/ha grâce aux modes de production très sophistiqués
(FMTI, 2003). Pour le haricot vert, il est de l'
ordre de 0,2 à 0,5 t/ha dans les
systèmes culturaux traditionnels et 3 à 6 t/ha en stations expérimentales ou en
cultures modernes (Baudouin et DO., 2001).
L’augmentation du rendement est nécessaire et exige la disponibilité des
semences qui sont de bonne qualité et en quantité suffisante auprès des
utilisateurs. Celle-ci doit répondre à certaines exigences de qualité, notamment
phytosanitaires (absence d’insectes et de maladies), physiologiques (critères de
taille, qualité germinative…), et génétique (espèce et provenance adaptée et
performante). L’utilisation des semences traditionnelles pose un certain nombre
de problèmes ayant des conséquences sur la croissance et le développement des
plants, donc jouant sur le rendement.
Pour contribuer à cette augmentation, nos travaux ont consisté à suivre la
croissance et le développement de deux types de variétés de la tomate et du
haricot vert ; à savoir la variété améliorée (VA) et la variété traditionnelle (VT)
ou dégénérée appelée encore variété locale. Ce suivi tient compte des paramètres
aussi bien quantitatives que qualitatives ainsi que les critères du rendement. Les
objectifs principaux sont la mise en relief du phénomène de dégénérescence des
variétés qui influe sur le rendement et le comportement des plants des variétés
traditionnelles par rapport à ceux des variétés améliorées.
Pour mieux réaliser nos observations, interpréter nos résultats et tirer les
conclusions, une recherche bibliographique a été nécessaire dans un premier
temps. Et pour une meilleure compréhension, le matériel et les méthodes utilisés
ont été également décrits en second lieu.
1
,%,2&/$66,),&$7,21'(720$7((7'8+$5,&279(57
%LRFODVVLILFDWLRQGHODWRPDWH
La tomate RX /\FRSHUVLFXP HVFXOHQWXP Mill.(synonyme de 6RODQXP
O\FRSHUVFXP L.) est une plante herbacée, annuelle, appartenant à la famille des
6RODQDFHDH. Le nombre chromosomique est de 2n = 2x = 24. (De Lannoy, 2001)
%LRFODVVLILFDWLRQGXKDULFRWYHUW
Le haricot vert ou haricot commun, 3KDVHROXVYXOJDULV L., appartient à la
sous-tribu des 3KDVHROLQDH, tribu des 3KDVHROHDH, famille des )DEDFHDH ou
3DSLOLRQDFHDH et ordre des )DEDOHVou/HJXPLQRVDOHV. Comme chez la plupart
des espèces de la sous-tribu des 3KDVHROLQDH, le nombre chromosomique est de
2n = 2x = 22 (Baudouin et DO., 2001).
,,25,*,1((7',9(56,7('(/$&8/785('(720$7((7'8
+$5,&279(57
2ULJLQHGHODFXOWXUHGHODWRPDWHHWGXKDULFRWYHUW
2ULJLQHGHODFXOWXUHGHODWRPDWH
D’ après Delorme (2004), la tomate proviendrait d'
une 6RODQDFHDH
sauvage, une tomate cerise, qui existe encore au Mexique, dans la région de
Veracruz. Elle fut d'
abord cultivée au Pérou, pays d'
origine de la pomme de
terre. Les plants étaient semblables à de la vigne et donnaient des petits fruits
connus localement sous le nom de « tomalt ». En 1544, elle était connue en
Europe. Aujourd'
hui, la plante tropicale s'
est adaptée à des régions plus froides
que celles de son pays d'
origine et la tomate est cultivée dans les pays chauds et
tempérés du monde entier.
2ULJLQHGHODFXOWXUHGXKDULFRWYHUW
Originaire d’ Amérique Centrale et du Sud, le haricot a été découvert par
Christophe Colomb sur l’ îles de Cuba. Il y a environ 7 000 ans, le haricot était
déjà cultivé par les habitants du Mexique et du Pérou, il conquit
progressivement toute l’ Amérique du Sud (Lamboley, 2001). Le haricot
commun a été diffusé dès le XVIème siècle vers d’ autres régions, après la
découverte de l’ Amérique par Christophe Colomb, principalement les EtatsUnis, l’ Europe et l’ Afrique tropicale, secondairement vers l’ Afrique du Nord et
l’ Asie (Baudouin et DO., 2001).
2
'LYHUVLWpGHVHVSqFHVGHWRPDWHHWGXKDULFRWYHUW
'LYHUVLWpVGHVHVSqFHVGHWRPDWH
La région de diversification du genre /\FRSHUVLFXPse situe au Pérou. Il
s’ agit des espèces sauvages apparentées. On trouve l'
espèce /SLPSLQHOOLIROLXP,
à fruits rouges, les espèces /SDUYLIORUXP et /FKLPLHOHZVNLL, autocompatibles
et formant un complexe sous-générique, l'
espèce / KLUVXWXP, l'
espèce /
SHQQHOOLL (ex 6RODQXP SHQQHOOLL), les espèces / SHUXYLDQXP et / FKLOHQVH
forment un autre complexe sous-générique. / FKLOHQVH est moins variable.
L'
espèce /FKHHVPDQLL présente la particularité d'
être absente du Pérou ; elle a
évolué en isolement dans les îles Galápagos (INRA, 1999). La forme à petits
fruits / HVFXOHQWXP YDU FHUDVLIRUPH, ou tomate cerise, est la seule forme
sauvage du genre rencontrée aussi en dehors de l'
Amérique du Sud (Rick, 1986).
'LYHUVLWpGHVHVSqFHVGXKDULFRW
Le genre 3KDVHROXV comprenait plus de 200 espèces, mais en 1974,
Verdcourt en a rattaché un grand nombre au genre Vigna. Finalement, après
plusieurs révisions, Deboucq, en 1988, a recensé 56 espèces dans ce genre.
Quatre espèces du genre 3KDVHROXV, seulement, décrites dans le tableau I
suivant, ont un intérêt agricole :
7DEOHDX,(VSqFHVFXOWLYpHVGXKDULFRWHWOHXULQWpUrW
3OXQDWXV
1RPERWDQLTXH 3YXOJDULV 3FRFFLQHXV
H. de Lima
1RPFRPPXQ H. commun H. d’ Espagne
Epigée
Hypogée
Epigée
*HUPLQDWLRQ
&DUDFWpULVWLTXHV Polymorphe Souvent grosse Lignes radicale
graines
sur graines
Tropicale
Tropicales
=RQHGHFXOWXUH Tropicale,
tempérée
d’ altitude
humide
Rés. aux basses
,QWpUrWSRXUOD
T° et virus
VpOHFWLRQ
allogamie
6RXUFH)RXLOORX[HW%DQQHURWH : Haricot
3DFXWLIROLXV
Tepary bean
Epigée
Petite gousse
(<8 cm)
Régions
sèches
Rés.
Sécheresse
Rés. bactéries
Nous ajouterons à cette liste, l'
espèce 3 SRO\DQWKXV (GDUZLQLDQXV ou
IODYHVFHQV), à germination épigée, intermédiaire entre 3YXOJDULV et 3FRFFLQHXV
et qui, longtemps, a été considérée comme une sous espèce de 3 FRFFLQHXV
(Fouilloux et Bannerot, 2003). Pour le haricot vert, il existe différentes variétés.
3
Les deux principaux sont le haricot filet ou fin et le haricot mange-tout
(OCVCM, 2004)
,,, '(6&5,37,21%27$1,48('(/$720$7((7'8+$5,&27
9(57
'HVFULSWLRQERWDQLTXHGHODWRPDWH
Plante annuelle (parfois vivace), herbacée, odorante, atteignant 1 m de
hauteur ou plus. La tige est succulente et visqueuse. Feuilles sont pétiolées,
alternes, irrégulièrement pennées ou bipennées, longues de 10 à 40 cm ; folioles
variables, ovées à ovées-lancéolées, à marge dentée. Fleurs en grappes de cymes
latérales ; le fruit est une baie rouge ou jaunâtre, de forme et dimension variables
(Adjanohoun et DO., 1985).
Selon les variétés, on distingue deux types de croissance des tiges. Les
plantes à croissance indéterminée et les plantes à port déterminé. (De Lannoy,
2001). Chez les variétés à port indéterminé, chaque bouquet floral est séparé par
3 feuilles et la plante peut croître ainsi indéfiniment. Chez les variétés à port
déterminé, les inflorescences sont séparées par deux feuilles, puis une feuille,
avant de se retrouver en position terminale sur la tige. Les tiges, les feuilles et
les jeunes fruits sont recouverts de poils simples ou glanduleux, qui confèrent
une odeur caractéristique à la plante. La fleur est hermaphrodite. Le pistil est
entouré d'
un cône de 5 à 7 étamines à déhiscence introrse et longitudinale. La
figure 1 montre les différentes parties de la tomate :
1
2
3
4
5
)LJXUH'LIIpUHQWHVSDUWLHVGHODWRPDWH%RXNHI
/pJHQGH (1) : bourgeon apical ; (2) : inflorescence ; (3) :
(4) : entre-nœuds ; (5) : fruit (tomate) ; (6) : bourgeon axillaire.
feuilles ;
4
'HVFULSWLRQERWDQLTXHGXKDULFRWYHUW
Le haricot est une plante buissonnante, annuelle et légèrement pubescente.
Les formes volubiles mesurent 2 à 3 m de hauteur alors que les formes naines
atteignent 20 à 60 cm. Les tiges sont angulaires ou cylindriques et les feuilles
trifoliées et habituellement ovales, mesurent entre 7,5 et 14 cm de long sur 5,5 à
10 cm de large et sont alternées. Le pétiole peut mesurer jusqu’ à 15 cm. La
racine pivotante est bien développée et complétée par des racines adventives
latérales. Les inflorescences axillaires ou terminales, sont blanches, roses ou
pourpres (Caburet et Hekimian, 2003).
Les étamines sont soudées et une libre et disposées en deux cycles.
L’ ovaire comprimé latéralement contient 4 à 12 ovules. La structure florale,
l’ anthèse avant l’ ouverture de la fleur et la réceptivité éphémère du stigmate
favorisent l’ autogamie . Les variétés traditionnelles fleurissent en jours courts.
Le fruit contient un nombre très variables de graines (4 à 12) de forme ovoïde ou
réniforme et de couleur noire, brune, jaune, rouge, blanche ou marron.
On distingue deux habitus de croissance avec pour chaque habitus,
plusieurs formes suivant le type de développement de la partie terminale de la
tige principale, suivant le nombre de nœuds, suivant la longueur des entrenœuds et, en conséquence, la hauteur de la plante, suivant l’ aptitude à grimper et
suivant le degré de types de ramification. Il en existe quatre types : I, II, III, IV.
Seuls les types I qui correspond à la VA que nous avons utilisée et IV qui
correspond à la VT seront décrits (Baudouin et DO., 2001).
- 7\SHV , : les plantes se caractérisent par un nombre limité de nœuds (3 à 7
avant l’ apparition de l’ inflorescence terminale). Les ramifications latérales
sont peu nombreuses et partent des premiers nœuds de la tige principale. Le
port est érigé. Ce type de croissance correspond au haricot nain avec des entrenœuds courts et une hauteur réduite de la plante (30 à 50 cm). Le cycle cultural
est très court.
- 7\SH ,9 : les plantes sont volubiles ou grimpantes et produisent un nombre
élevé de nœuds après la floraison. Les ramifications latérales sont plus courtes
que la tiges principale. Celle-ci caractérisée par de longs entre-nœuds, atteint
une longueur variant entre 160 et 250 cm. Les gousses peuvent se repartir
uniformément le long de la tige principale où se concentrer dans la partie
supérieure de la plante. Les haricots de type IV doivent avoir un tuteur.
5
1
6
2
3
5
4
)LJXUH'LIIpUHQWHVSDUWLHVGXKDULFRWYHUW,15$D
/pJHQGH(1) : inflorescence ; (2) : ramification secondaire ; (3) : tige principale
(4) : feuille ; (5) : graines ; (6 ) : gousses.
,9&<&/(6%,2/2*,48(6'(/$720$7((7'8+$5,&279(57
&\FOHELRORJLTXHGHODWRPDWH
La tomate fait l’objet d’une culture annuelle bien que, dans certaines
conditions, la plante soit pérenne (INRA, 2000 (b)). Les semences sont mises en
pépinière. La germination a lieu après 3 à 4 jours et elle est épigée. Les plantules
sont repiquées au bout de 25 à 45 jours après la mise en pépinière lorsqu’ elle ont
à peu près 15 cm de hauteur, 5 à 6 feuilles et une tige d’ environ 5 mm de
diamètre. La floraison débute 50 à 65 jours après la mise en pépinière, les
plantes sont très sensibles à la température de l’ air qui joue un rôle non
seulement au moment de la formation des fleurs², mais également au moment de
la pollinisation et de la fécondation. La première récolte intervient 60 à 80 jours
après le repiquage et se fait lorsque les fruits sont rouges (pour la
transformation), orange à rouge pour la consommation immédiate ou vert
jaunâtre pour la consommation différée (De Lannoy, 2001).
6
&\FOHELRORJLTXHGXKDULFRWYHUW
La graine constitue le matériel habituel de semis. La germination a lieu
entre 4 et 5 jours après le semis. La floraison commence par l’ induction florale
et l’ initiation des organes reproducteurs. La date de floraison varie en fonction
du type de cultivar, de la température et de la photopériode. Elle est
généralement située entre 28 et 42 jours après le semis. L’ auto pollinisation est
fréquente et la pollinisation croisée rare (INRA, 2000 (b)).
La période de remplissage des grains dure 23 à 50 jours et la maturité
complète des graines sèches est atteinte entre 65 et 150 jours après le semis
(Caburet et Hekimian, 2003). Les récoltes sont très échelonnées chez les variétés
volubiles et chez les variétés naines ; elles peuvent être réalisées en une seules
fois lorsque 80 à 90% des gousses sont mûres et doivent se faire avant la
déhiscence complète des gousses (Baudouin et DO., 2001).
9 (;,*(1&(6 (&2/2*,48(6 '(/$&8/785('(720$7( (7
'8+$5,&279(57
([LJHQFHVFOLPDWLTXHVGHODFXOWXUHGHWRPDWHHWGXKDULFRWYHUW
([LJHQFHVFOLPDWLTXHVGHODFXOWXUHGHWRPDWH
La température optimale de la tomate se situe entre 20° et 30°C, avec une
croissance maximale vers 25°C. La tomate est peu sensible au photopériodisme,
mais est exigeante en énergie lumineuse. Un faible rayonnement lumineux
réduit le nombre de fleurs par bouquet et affecte la fécondation. Combiné à de
fortes températures diurnes et à des nuits tièdes (écart jours/nuit < 10°C), ce
faible rayonnement conduit à l’ avortement des fleurs et des fruits. Les périodes
sèches et fraîches sont plus favorables à la production que la saison pluvieuse et
chaude (Caburet, et DO., 2003).
([LJHQFHVFOLPDWLTXHVGHODFXOWXUHGXKDULFRWYHUW
Le haricot vert ou commun est à l’ origine une plante de jours courts, mais
les variétés sélectionnées en milieu tempéré fleurissent même en jours longs
(seize heures). Les photopériodes longues et les températures élevées peuvent
agir sur le type de développement, en transformant les variétés indéterminées à
entre-nœ uds courts en variétés volubiles (Caburet et Hekimian, 2003).
La température optimale pour la germination est comprise entre 25° et
30°C. Lors de la saison culturale, la plante se développe bien si la température
mensuelle se situe entre 16° et 25°C. En dessous de 13°C, la croissance est
fortement ralentie, tandis que des températures supérieures à 30°C affectent
défavorablement la production en gousses et en graines. Pour obtenir une bonne
production, les précipitations doivent être modérée mais bien reparties, 80 à 120
7
mm lors de la croissance végétative et 40 à 60 mm lors de la fructification
(Baudouin et DO., 2001).
([LJHQFHVpGDSKLTXHVGHODFXOWXUHGHODWRPDWHHWGX+DULFRWYHUW
([LJHQFHVpGDSKLTXHVGHODFXOWXUHGHWRPDWH
La tomate préfère des sols riches en matières organiques, meubles et
profonds, à forte capacité de rétention en eau, mais bien drainés. Sa tolérance à
l’ acidité du sol est moyenne (6,5 à 7,5) (De Lannoy, 2001).
([LJHQFHVpGDSKLTXHVGHODFXOWXUHGXKDULFRW
Le haricot vert s’ adapte à de nombreux types de sols : légers à
moyennement lourd ou tourbeux, avec un pH neutre et un bon drainage. Il est
sensible à la salinité. Les sols les plus propices sont les colluvions, les sols
allophanes bien pourvus en matières organiques et les vertisols magnésiens. Les
sols ferralitiques acides sont les moins appropriés (Caburet et Hekimian, 2003).
Comme toutes les légumineuses, le haricot vert est une plante
relativement exigeante en azote et c’ est essentiellement la fixation symbiotique
qui permettra de satisfaire ce besoin. Le taux de fixation peut atteindre 60 à 120
kg d’ azote par hectare si les conditions édaphiques sont satisfaisantes,
principalement au niveau des températures, du pH et des éléments minéraux
(Baudouin et DO., 2001).
9,,03257$1&('(/$720$7((7'8+$5,&279(57
,PSRUWDQFHQXWULWLRQQHOOHGHODWRPDWHHWGXKDULFRWYHUW
,PSRUWDQFHQXWULWLRQQHOOHGHODWRPDWH
D’ après l’ Encyclopédie des Aliments (1997), la tomate est une bonne
source de vitamine C et de potassium, elle contient de l’ acide folique et de la
vitamine A. La tomate verte est très acide et contient une substance toxique, la
solanine, qui disparaît à la cuisson. La tomate est dite apertive, diurétique,
antiscorbutique, énergétique, désintoxiquante et reminéralisante. Le tableau II
qui suit montre certaines valeurs nutritives de la tomate :
7DEOHDX,,9DOHXUVQXWULWLYHVGHODWRPDWHURXJHFXLWHHWFUXHSRXUJ
8
7RPDWHURXJHFUXH
(DX
7RPDWHURXJHFXLWH
93,8 %
92,2 %
3URWpLQHV
0,8 g
1,1 g
0DWLqUHVJUDVVHV
0,3 g
0,4 g
*OXFLGHV
4,6 g
5,8 g
)LEUHV
1,2 g
1,5 g
21
27
&DORULHV
Pour 100 g
6RXUFH/¶(QF\FORSpGLHGHVDOLPHQWV
,PSRUWDQFHQXWULWLRQQHOOHGXKDULFRWYHUW
Les haricots secs sont pour la plupart une excellente source de potassium
et d’ acide folique. Ils sont une bonne source de magnésium et de fer et
contiennent, en outre, du cuivre, du phosphore, du zinc, de la thiamine, de la
niacine et de la vitamine B6 (Encyclopédie des aliments, 1997). Le haricot frais
est dit diurétique, dépuratif, tonique et anti-infectieux. Le tableau III montre les
valeurs nutritives des formes de consommation des différentes variétés du
haricot :
7DEOHDX ,,, 9DOHXUV QXWULWLYHV GHV GLIIpUHQWV IRUPH GH FRQVRPPDWLRQ GX
KDULFRWSRXUJ
+DULFRW
FUX
IUDLV +DULFRWURXJH +DULFRWEODQFVHFERXLOOL
(DX
90,3%
89,2%
63,0%
3URWpLQHV
1,8 g
1,9 g
9,7 g
0DWLqUHVJUDVVHV
0,1 g
0,3 g
0,3 g
*OXFLGHV
7,1 g
7,9 g
25,0 g
)LEUHV
1,8 g
2,4 g
6,3 g
31
127
139
&DORULHV
Pour 100 g
6RXUFH/RPEROH\
9
,PSRUWDQFHPRQGLDOHGHODWRPDWHHWGXKDULFRWYHUW
,PSRUWDQFHPRQGLDOHGHODWRPDWH
La tomate est le légume le plus consommé dans le monde après la pomme
de terre. Elle est cultivée sous presque toutes les latitudes. Avec une superficie
d’ environ 3 millions d’ hectares, sa culture occupe près du tiers des surfaces
mondiales consacrées aux légumes. A l’ échelle mondiale, la production annuelle
de tomate, en tant que fruit frais, représente environ 100 millions de tonnes. A
titre de comparaison, les productions de pomme de terre ou de riz sont
respectivement 3 fois et 6 fois plus importantes (FAO, 2002).
Sur ces 100 millions de tonnes produites chaque année à l’ échelle
mondiale, plus du quart sont destinés à la transformation industrielle, ce qui
place la tomate au premier rang des légumes transformés. L’ essentiel de la
production est localisé dans l’ hémisphère Nord, qui transforme en moyenne plus
de 91 % du total mondial entre les mois de juillet et décembre. Les 9 % restant
étant traités entre janvier et juin dans l’ hémisphère Sud. Le Brésil fait exception,
étant le seul pays de l’ hémisphère Sud à transformer plus d’ un million de tonnes
par an et ce, pendant la saison de production de l’ Hémisphère Nord (FMTI,
2003).
,PSRUWDQFHPRQGLDOHGXKDULFRW
La production de 3YXOJDULV constitue 95% de la production mondiale du
haricot. Moins de 5% de la production totale provient de trois autres espèces de
3KDVHROXV. 30% de la production totale provient de l’ Amérique tropicale. Le
Brésil est le principal producteur (Caburet et Hekimian, 2003).
D’ après Baudouin et DO. (2001), la production mondiale en graine sèche
est estimée à 14 millions de tonnes par an pour une superficie de 24 millions ha.
L’ Amérique latine fournit 30% ou 4 millions tonnes par an de cette production
et la consommation par tête dans ce continent est de 13,3 kg par an ou 25 g par
jour.
,PSRUWDQFHGHODWRPDWHHWGXKDULFRWYHUWHQ$IULTXHFHQWUDOH
En Afrique centrale comme ailleurs dans le monde, la tomate est le
légume la plus consommée. En RCA, elle l’ est aussi (PARN, 1995).
Quant au haricot, l’ Afrique fournit 10 à 25% de la production mondiale et
on estime que 60% de cette production provient de cinq pays : l’ Ouganda (13%),
le Rwanda (13%), le Burundi (12%), la Tanzanie (11%) et le Kenya (9%). Les
autres pays les plus importants sont l’ Angola, le Cameroun et la République
Démocratique du Congo (RDC). La consommation moyenne de haricot par tête
est de 31,4 kg par an avec, dans la région des grands lacs : Rwanda, Burundi, et
10
Est de la RDC, des valeurs extrêmes de 50 kg par an ou 137 g par jour. Le
haricot vert est donc une culture essentielle dans l’ alimentation des populations
de l’ Afrique centrale et orientale (Baudouin et DO., 2001).
Par contre, en RCA, le haricot vert n’ est pas trop consommé malgré son
importance dans l’ alimentation humaine.
La commercialisation de ces deux cultures mais en particulier de la tomate
montre leur importance dans l’ alimentation en RCA. Sur les marchés et plus
particulièrement ceux de Bangui, nous distinguons plusieurs circuits de
distribution qui peuvent être long ou court (Figure 3) :
&LUFXLW GLUHFW : le producteur vend directement ses produits aux
consommateurs. Ce circuit est adapté aux marchés de proximité des zones de
production ;
- &LUFXLWFRXUW : les producteurs des environs des grandes villes surtout Bangui
vendent leur production aux détaillants de leur village ou des marchés de la
ville. Ce circuit n’ est pas très développé (vente aux portes d’ entrées de la
ville, aux abords des marchés) ;
- &LUFXLWORQJ : C’ est le circuit classique de commercialisation. Il fait intervenir
différents acteurs (producteurs, collecteurs, grossistes, semi-grossistes,
détaillants). Ce circuit est emprunté pour la distribution des tomates et du
haricot vert des zones éloignées des villes.
Détaillants
Cultivateurs
Grossistes Consommateurs
Revendeurs
)LJXUH&LUFXLWGHYHQWHGHODWRPDWHHWGXKDULFRWYHUWj%DQJXL
1 : Circuit directe ; 2 : Circuit court ; 3 : Circuit long.
9,,87,/,6$7,21'(/$720$7((7'8+$5,&279(57
/¶XWLOLVDWLRQGHODWRPDWH
La tomate est cultivée dans la plupart des cas pour être consommée crue
ou cuite. Les tomates vertes sont comestibles une fois cuites. Le jus de la
tomate extrait des feuilles et de la tige, après l’ avoir bouilli dans l’ eau et le laissé
refroidir est utilisé comme bio pesticide dans la lutte contre les attaques des
chenilles, des mouches noires et blanches. Il sert à préserver toute attaque
ultérieure (Tombet, 1995).
La tomate est également utilisée en médecine traditionnelle. Les feuilles
en décoction sont recommandées pour leurs propriétés hypotensives et le fruit
11
coupé en deux serait efficace dans le traitement des furonculoses en application
locale (Boukef, 1986).
Le jus de fruits verts écrasés est utilisé en gargarisme et en boisson contre
l’ angine (Ake Assi et DO., 1985). La tomate est recommandée pour les personnes
qui ont la constipation et qui soufrent de catarrhe et rhume (Lomboley, 2001).
/¶XWLOLVDWLRQGXKDULFRWYHUW
Le haricot frais se consomme le plus souvent cuit que cru. Cuit, on le
mange chaud ou froid. Les jeunes gousses sont mangées vertes entières ; les
feuilles peuvent être consommées comme épinards et les graines séchées
constituent un aliment très important. La tige est utilisée comme fourrage
(Caburet et Hekimian, 2003).
Le haricot est recommandé aux personnes souffrant de l’ obésité et ayant
des troubles du système nerveux des rhumatismes, de gastro-entérite et en
cataplasme, il guérit les morsures de serpent (Lomboley, 2001).
9,,,&216(59$7,21'(/$720$7((7'8+$5,&279(57
&RQVHUYDWLRQGHODWRPDWH
Pour conserver la tomate, le produit doit être préparé à partir de tomate
mûres lavées conformes aux caractéristiques du fruit de /\FRSHUVFXP
HVFXOHQWXP Mill. Il doit être soumis à un traitement thermique après élimination
des pédoncules, calices et cœ urs, sauf dans le cas des variétés où le calice est
insignifiant de part sa texture et son aspect (FAO,1989).
Des techniques de transformation et de conservation artisanales
permettent de disposer de tomate pelées, de tomate séchées ou de pulpe de
tomate tout au long de l’ année, même lorsqu’ il n’ y a plus de tomate fraîches sur
le marché. Pour la fabrication de concentré, les cultivars doivent être choisis en
fonction de la qualité des fruits (fermeté du péricarpe et teneur en matière sèche
soluble élevée) (De Lannoy, 2001).
&RQVHUYDWLRQGXKDULFRWYHUW
Les graines sèches du haricot constituent sous les triques le principal
produit récolté. C’ est sous cette forme que le haricot est conservé dans la
majorité des cas.Les gousses vertes une fois récoltées se dessèchent et perdent
leur couleur si la température dépasse 20°C. Pour éviter cette perte de qualité,
elles sont réfrigérées et stockées à 4° à 7°C avant d’ être expédiées (Baudouin et
DO., 2001). Pour l’ expédition, on utilise des emballages en polyéthylène aéré qui
permettent de maintenir une humidité relative de 95 à 100%. Le stockage a lieu
entre 5° et 8°C (Caburet et Hekimian, 2003).
12
,;3+<723$7+2/2*,('(/$720$7((7'8+$5,&279(57
La sensibilité aux maladies des cultures maraîchères dépend du degré
d’ adaptation des variétés aux caractéristiques climatiques et édaphiques du
milieu considéré (Moustier et David, 1996).
3K\WRSDWKRORJLHGHODWRPDWH
Un grand nombre d’ agents pathogènes se trouvent à l’ origine de diverses
infections pouvant causer des pertes importantes de récolte. Les maladies sont
pour la plupart causées par des champignons parasites, des bactéries, des
mycoplasmes, des virus, des nématodes et des conditions défavorables du
milieu.
D’ après Delannoy (2001), nous pouvons citer :
OHVEDFWpULRVHV : par exemple la gale bactérienne (;DQWKRPRQDVFDPSHVWULVSY
9HVLFDWRULD) qui se manifeste par la formation sur les feuilles de petites taches (1
à 3 mm) aqueuses qui noircissent ; le flétrissement bactérien (3VHXGRPRQDV
VRODQDFHDUXP) se manifestant par un ramollissement des feuilles qui fanent sans
jaunir ;…
OHV YLURVHV : dont le Virus de la Mosaïque du Tabac (TREDFFR 0RVDLF
7REDPRYLUXV, TMV) provoque l’ apparition d’ une mosaïque en zone claire et
foncée sur les feuilles et se transmet par simple contact de même que par les
semences et les débris de végétaux laissés dans le sol (il n’ est pas transmis par
les insectes) ; le virus de jaunes feuilles en cuillère de la tomate (7RPDWR<HOORZ
/HDI&XUOGeminivirus III, TYLCV) ;…
OHV FRQGLWLRQV GH O¶HQYLURQQHPHQW : elles peuvent nuire gravement à la
croissance normale des plantes. On peut ranger, parmi ces facteurs, les
mauvaises conditions de température ou d’ humidité au dessus ou à l’ intérieur du
sol, les déséquilibres de la nutrition, la carence ou l’ excès de substances
minérales, l’ acidité ou l’ alcalinité du sol, un mauvais drainage ou la pollution
industrielle.
Parmi les insectes ravageurs, on rencontre surtout la noctuelle de la
tomate (+HOLFRYHUSD DUPLJHUD) qui rongent et pénètrent dans les fruits qui
tombent lorsqu’ ils sont piqués à l’ état jeune. Nous pouvons citer aussi $FXORSV
O\FRSHUVLFL qui est un acarien et qui provoque l’ acariose.
Les produits chimiques sont utilisés pour lutter contre les maladies et
ravageurs. Nous pouvons citer par exemple : immidaclopide ou pyriproxyphène
(contre les aleurodes ; cyromazine ou abamectine (contre les mouches mineuses)
phosalone ou endosulphan contre les chenilles ; produits à base de cuivre (contre
la gale bactérienne), etc.(Caburet, et DO.., 2003).
13
3K\WRSDWKRORJLHGXKDULFRWYHUW
Parmi toutes les contraintes du milieu rural, les maladies et ravageurs
constituent l’ une des entraves les plus sérieuses à l’ amélioration et à
l’ intensification de la culture du haricot vert et à l’ obtention de bons rendements
étant donné que la protection chimique est rarement utilisé. Le tableau IV
résume quelques unes des principales maladies du haricot et les résistances.
7DEOHDX,9/HVSULQFLSDOHVPDODGLHVGXKDULFRWHWOHVUpVLVWDQFHVFRQQXHV
0DODGLHV
,PSRUWDQFH $JHQWV
pFRQRPLTXH SDWKRJqQHV
7UDQVPLVVLRQ 5pVLVWDQFHV
$QWKUDFQRVH grave
&ROOHWRWULFXP
OLQGHPXWKLDQXP
)XVDULRVH
grave
localement
)XVDULXP VRODQLSol
3\WKLXP
VS
5KL]RFWRQLDVS
%RWU\WLV
grave mais %RWU\WLVFLQHUHD
traitement
efficace
0RVDwTXH
MDXQH
pas grave en Virus 2
général
semences,
eau, air
air
monogénique
polygénique
tolérance liée à la
couleur des grains
faible tolérance
observée
pucerons,
monogénique,
légumineuses immunité
6RXUFH)RXLOORX[HW%DQQHURW
Parmi les ravageurs du haricot, nous pouvons citer les Poucerons noir du
haricot, $SKLV IDEDH (qui peuvent envahir les jeunes pousses) et les chenilles
foreuses des gousses, 0DUXFDVWHVWXODOLV qui rongent les organes floraux qui se
déssèchent. Pour lutter contre ces maladies et ravageurs, l’ utilisation des
semences saines est conseillée ainsi la destruction des parties infectées. Les
produits chimiques sont également utilisés. Nous pouvons citer le thiophanateméthyl et le mancozèbe (contre l’ anthracnose) ; le diméthoate ou pyrimicarbe
(contre la mosaïque commune et contre les pucerons) ; la deltaméthrine, la
cyperméthrine ou le fenvarélate (contre les chenilles foreuses) ; etc. (Baudouin
et DO., 2001).
;6(0(1&(6'(/$720$7((7'8+$5,&279(57
'pILQLWLRQV
Nous appelons semence, tout matériel végétal de reproduction pouvant
être une graine ou tout autre partie d’ un végétal apte à former une plante
complète après semis ou enfouissement.
14
Une semence est appelée locale lorsqu’ elle est issue d’ une variété qui a
évoluée pendant une période assez longue dans les conditions agro-écologiques
propre à une zone donnée. Par contre, une semence de qualité est une semence
produite par un producteur enregistré, qui s’ avère conforme aux normes
minimales propres à l’ espèce végétale concernée et a fait objet d’ un contrôle de
qualité selon les modalités précises et les semences mères doivent être des
semences de mainteneur*. (FAO, 1995).
$PpOLRUDWLRQJpQpWLTXHGHVVHPHQFHV
Les biotechnologies et autres méthodes de pointe ont permis de réaliser
l’ amélioration génétique de différents types de semences. L’ un des risques
principal est que le produit synthétisé par un ou des gènes insérés peut se
transmettre aux êtres humains ou aux animaux d’ élevage ou bien le produit
présente des risques de contaminations.
Cette amélioration des qualités héréditaires des végétaux, c’ est-à-dire du
génotype, s’ obtient par sélection et par l’ hybridation, plus rarement par
mutation. Le but recherché est l’ obtention de variétés dont la production soit
forte, régulière, de qualité et la culture facile (Gautier,1995).
Les méthodes traditionnelles permettent aussi de faire l’ amélioration
génétique des semences. Parmi celles-ci, nous pouvons citer à titre d’ exemple la
sélection généalogique ou pedigree, la SSD (Single Seed Descent), la méthode
des populations hybrides… Elles ont deux objectifs : d’ une part, sélectionner de
nouvelles combinaisons de gènes dans une population dérivée d’ un croisement
et d’ autre part, rétablir l’ homozygotie, au moins pour certains caractères
agronomiques visibles. La sélection massale est aussi l’ une des méthodes les
plus importantes dans l’ amélioration des végétaux. Il a été appliquée depuis
longtemps avec succès chez beaucoup d’ espèces allogames (Bouharmont, 1994).
2EWHQWLRQGHVK\EULGHV
Les chercheurs peuvent envisager, soit d’ améliorer certains caractères de la
variété, soit de faire apparaître des caractères nouveaux, ou bien d’ associer sur
une même variété des caractères qui se trouvaient séparés sur plusieurs autres.
L’ hybridation est un croisement d’ espèces ou de variétés différentes,
obtenu par pollinisation contrôlée de lignées pures. Les hybrides ont de
meilleurs rendements que les variétés traditionnelles, mais leur stérilité contraint
les agriculteurs à racheter des semences tous les ans au lieu de les produire euxmêmes (ATTAC, 2001). Le tableau V suivant résume certains avantages et
inconvénients des hybrides.
*
Mainteneur : Personne ou organisation responsable de la préservation de la pureté génétique des variétés
susceptibles de fournir des semences de qualité déclarées à la production des semences souches et récurrentes
de ces variétés en vue de leur multiplication
15
7DEOHDX9$YDQWDJHVHWLQFRQYpQLHQWVGHVK\EULGHV
$YDQWDJHV
,QFRQYpQLHQWV
- Association dans un génotypes de
caractères dominants
- Complexité et longueur du cycle de
création des lignées parentales et des
hybrides
- Performance maximale associée à
l’ utilisation de l’ hétérosis*
- Stabilité des performances selon le
milieu
- Contraintes et coût de la production
des semences
- Homogénéités
6RXUFH$77$&
'pJpQpUHVFHQFHGHVYDULpWpV
Actuellement, les semences mises souvent à la disposition des agriculteurs
sont des hybrides. Ils sont en général stériles ou, s’ ils se reproduisent, leurs
descendants perdent leurs qualités. Ils doivent donc être reconstitués à chaque
génération en repartant des lignées parentales (ATTAC, 2001). S’ ils ne le sont
pas (utilisées sur plusieurs générations), elles perdent leur potentiel génétique de
départ. Plus les générations passent, plus le taux de semences hybrides
diminuent, c’ est le phénomène de dégénérescence (Magoumbala, 2004, convers.
pers.). La figure 3 ci-dessous montre l’ obtention des hybrides et dégénérescence
des variétés.
3 3
;
3 3
(Lignées parentales)
) P1P2(hybrides) 100%
) F1 X F1
3 3 ;3 3 P1 P1 (25%) P2 P2 (25%) 3 3 3 3 >@
) moins d’ hybrides qu’ en F2.
)LJXUH2EWHQWLRQGHVK\EULGHVHWGpJpQpUHVFHQFHGHVYDULpWpV
*
Hétérosis : Phénomène qui consiste au retour à l’ état hétérozygote par hybridation entre lignées relativement
pures et qui provoque un notable accroissement du développement par rapport aux lignées initiales.
16
$PpOLRUDWLRQJpQpWLTXHGHODWRPDWH
L’ amélioration des variétés de la tomate, les sélectionneurs tendent à
mettre au point des variétés cumulant le maximum de résistance aux parasites
avec des caractères agronomiques intéressants (adaptation à diverses conditions
de stress) et une meilleure qualité de fruits (forme, calibre, couleur, fermeté,
durée de conservation, teneur en matière sèche soluble HWF.). Il existe
actuellement de nombreuses variétés hybrides F1, hautement performantes en
Afrique tropicale, mais celle-ci ne sont pas à la portée des petits producteurs en
raison de leur prix élevé (De Lannoy, 2001).
$PpOLRUDWLRQJpQpWLTXHGXKDULFRWYHUW
L’ amélioration génétique du haricot se heurte à de nombreux problèmes
en raison de la multiplicité des objectifs poursuivis. Les critères de sélection
sont divers : augmentation et stabilité de la production en graine, une résistance
génétique multiple aux maladies et aux ravageurs, une tolérance ou résistance
vis-à-vis de l’ acidité du sol, de la sécheresse et de la salinité, sans oublier les
critères de qualité et d’ acceptabilité de la graine comme la dimension, la forme,
la couleur, les teneurs, la digestibilité des protéines, l’ élimination des facteurs
antinutritionnels et la diminution de la durée de la cuisson. (Baudouin et
DO.,2001).
Les premiers travaux de sélection chez le haricot ont commencé par
l’ introduction de résistance aux maladies. Sélectionner pour la résistance aux
maladies permet rapidement d’ améliorer les rendements et la qualité et de
faciliter la production de semences. (Fouilloux et Bannerot, 2003).
6WRFNDJHGHVVHPHQFHV
Le stockage des semences est basée surtout sur l’ humidité relative de l’ air
et sur la teneur en humidité des produits. La qualité de la semences peut être
détériorée pendant la période de stockage si certaines conditions ne sont pas bien
réunies. Durant cette période, les produits sont menacés non seulement par les
insectes, les rongeurs, les oiseaux et autres parasites, mais peuvent aussi être
contaminés par les moisissures, les levures ou les bactéries. Il faut veiller à
maintenir la viabilité (capacité de germination) des semences, ce qui pourra
favoriser une bonne croissance de la plante entraînant par conséquent un bon
rendement. Pour réduire les pertes dues au stockage, il faut connaître les
conditions optimales d’ environnement pour le stockage de chaque produit ainsi
que les conditions favorables à ses parasites.
,PSRUWDQFHGHODTXDOLWpGHVVHPHQFHV
D’ une manière générale, une semence de bonne qualité donne les plantes
à gros fruits, c’ est-à-dire à bon rendement, susceptibles de résister aux maladies
et à certains stress biotiques et abiotiques.
17
La bonne qualité d’ une semence ne signifie pas directement un bon
rendement car, quelque soit le potentiel génétique de rendement d’ une plante
cultivée, sa réalisation dépend du traitement agronomique auquel elle est
soumise en cours de culture. Une variété très productive donne parfois, si sa
culture est mal conduite un rendement inférieur à celui d’ une variété peu
productive. (FAO, 1980). En l’ absence d’ une protection efficace, les variétés
modernes sont plus exposées que les populations anciennes à cause de la
disparition de l’ adaptation protectrices au cours de la domestication, de
l’ uniformité des variétés, qui facilite l’ adaptation des agents pathogènes et de
l’ extension des cultures favorable à celle des parasites (Bouharmont, 1994) .
;,5(1'(0(17'(/$&8/785('(/$720$7((7'8
+$5,&279(57
'pILQLWLRQ
Le rendement est défini comme étant la production évaluée par rapport à
une norme, une unité de mesure (Larousse, 2001).
D’ après Tayeb (1994), la résultante des interactions entre les caractères
propres d’ un peuplement, les facteurs et les conditions de l’ environnement qu’ il
exploite ainsi que les modifications qu’ il subit par les techniques culturales
détermine le rendement et la qualité du produit recherché par l’ homme et il faut
distinguer :
OHUHQGHPHQWELRORJLTXH : c’ est l’ accumulation de matière sèche totale au sein
d’ un peuplement végétal, système aérien et racinaire compris depuis l’ établissement du couvert végétal (émergence) jusqu’ à la récolte.
OH UHQGHPHQW XWLOH RX UHQGHPHQW pFRQRPLTXH : qui correspond à la matière
sèche récoltable donc utile accumulée dans les parties aériennes et racinaires.
On distingue plusieurs groupes : groupes de plantes dont le rendement
économique provient de la croissance végétative (canne à sucre, betteraves à
sucre, pomme de terre… ) ; groupe de plantes dont le rendement économique
provient de la croissance reproductrice. (oléagineux, coton, toutes les
céréales… ).
3KRWRV\QWKqVHUHVSLUDWLRQHWUHQGHPHQW
Plusieurs phénomènes peuvent avoir une influence sur le rendement en
particulier la photosynthèse et la respiration.
18
Le rendement biologique ou la matière sèche accumulée au sein d’ un
végétal est le résultat d’ un bilan entre le gain de carbone à partir du CO2 de l’ air
grâce à la photosynthèse et la perte de carbone par respiration, autres
catabolismes et sénescence. La respiration permet de satisfaire les besoins
énergétiques du métabolisme, conduisant à la fabrication des glucides
complexes, de lipides, de corps aromatiques, de protides et d’ autres substances
nécessaires à la croissance et au développement des plantes (Tayeb, 1994).
5HQGHPHQWGHODWRPDWHHWGXKDULFRWYHUW
5HQGHPHQWGHODWRPDWH
Dans les régions tropicales de basses altitudes au cours de la saison sèche
et humide ou dans la région équatoriale, les rendements moyens varient de 5 à
20 t/ha. En saison sèche dans les régions de basses altitudes ou dans les région
tropicales d’ altitude, les rendements sont de l’ ordre de 20 à 50 t/ha. Les
rendements potentiels ont considérablement augmentés grâce à un choix
raisonné des cultivars et à l’ application de techniques culturales appropriées : 15
à 25 t/ha en Guinée-Bissau, au Gabon et au Congo-Brazzaville, 20 à 35 t/ha en
Guinée et au Tchad, 20 à 45 t/ha au Cap-Vert, au Mali, en Cote d’ Ivoire et en
Mauritanie, 20 à 80 au Niger et au Sénégal (De Lannoy,2001).
A l’ inverse, les rendements extrêmement élevés obtenus dans certains
pays tempérés jusqu’ à 500 t/ha résultent de modes de production très
sophistiqués, à forts niveaux d’ intrants, dans des milieux artificialisés (FMTI,
2003).
5HQGHPHQWGXKDULFRWYHUW
L’ écart est très grand entre les rendements en graines sèches obtenus chez
le haricot commun dans les systèmes culturaux traditionnels : 200 à 500 kg/ha et
ceux obtenus en station expérimentales ou en culture modernes avec des
cultivars améliorés et les conditions phytotechniques optimales : 3000 kg/ha
pour les variétés naines à 6000 kg/ha pour certaines variétés volubiles. Cet écart
s’ explique par les diverses contraintes observés au sein de l’ exploitation
paysannes : sols pauvres et carencés, stress hydrique, pratiques agronomiques
médiocres, mauvaise qualité des semences, absence de variétés améliorées…
(Baudouin et DO., 2001).
19
,0$7(5,(/87,/,6(
0DWpULHOELRORJLTXH
Notre matériel végétal est constitué de 4 variétés dont 2 de tomate (locale
et améliorée) et 2 également de haricot (locale et améliorée). Quarante plants ont
été choisis au hasard en raison de 10 plants pour chaque variété. La figure 4,
(page 22) le montre le dispositif expérimental.
$XWUHPDWpULHO
Le matériel non végétal est constitué d’ engrais pour la fertilisation du sol
et des produits chimiques utilisés pour lutter contre les parasites. Il est constitué
aussi d’ instruments de mesure (règles).
,,0(7+2'(6
2EWHQWLRQGHVVHPHQFHVXWLOLVpHV
/HVYDULpWpVWUDGLWLRQQHOOHV
Les semences traditionnelles de la tomate que nous avons utilisées au
cours de notre expérimentation ont été obtenues par extraction des grains de
tomates achetées à Bangui au marché de kilomètre 5. Ces graines ont été séchées
pendant une période de 5 jours. Les semences de la variété traditionnelle du
haricot vert ont été prises dans le jardin maraîcher de N’ gola, à 13 km de
Bangui, axe Boali. Elles ont été séchées dans les gousses.
/HVYDULpWpVDPpOLRUpHV
Les semences des variétés améliorées ont été importées. Ces semences
sont sélectionnées et certifiées par l’ Institut National de Recherche
Agronomique (INRA).
(VVDL
L’ essai a été fait pour que nous puissions évaluer les paramètres
quantitatifs et qualitatifs des variétés améliorées et traditionnelles de la tomate et
du haricot vert. Le dispositif adopté est le bloc aléatoire à deux répétitions avec
alternance et dans chacun, chaque variété est représentée par 5 plants. Un seul
essai a eu lieu.
20
3RXUODWRPDWHOHGLVSRVLWLIH[SpULPHQWDOpWDLWOHVXLYDQW :
7,4 m
7,4 m
20 3 3 cm
973 9$ 3 3 P
7,4 m
7,4 m
20
3 3 cm
973 9$
P
P
3 7,4 m
9$ 3 3 7,4 m
3 3 3 97
20
cm
7,4 m
3 3 9$
3
3
3RXUOHKDULFRWYHUWOHGLVSRVLWLIH[SpULPHQWDOpWDLWOHVXLYDQW :
7,4 m
7,4 m
20 3 3 3 3 cm
973 3 9$
P
7,4 m
7,4 m
20 3 3 3 3 cm
97
9$ 3 3 P
P
3 7,4 m
97
3 3 9$
7,4 m
P
7,4 m
3 97
20
cm
3
P
7,4 m
20 3 3 cm
9$
3
20
cm
3 P
)LJXUH'LVSRVLWLIH[SpULPHQWDOH
7,4 m
3 97
1
21
L’ essai a lieu dans la ferme agronomique chinoise de Boyali, située dans
la commune de Pissa, Préfecture de la Lobaye, à 62 Km de Bangui, capitale de
la République Centrafricaine.
Cette zone possède comme la plupart des régions Centrafricaines un
climat de type Oubanguienne caractérisé par une saison de pluie ( de mars à
octobre avec un léger fléchissement en juin et juillet) et une saison relativement
sèche avec très peu de pluie de novembre à février. La quantité d’ eau tombée
annuellement dans cette région est de 1500 à 1800 m. La température moyenne
varie entre 25 et de 27°C par jour et la nuit, elle atteignent 9 à 15°C. Les sols de
cette région sont très peu épais souvent rocailleux et caillouteux et sont associés
à des sols d’ un grand intérêt agronomique (PARN, 1995).
L’ installation a lieu le 29 octobre 2003 et la récolte a lieu :
3RXUODWRPDWH : le 10 février 2003 pour la variété traditionnelle et le 26
janvier pour la variété améliorée ;
3RXUOHKDULFRWYHUW : le 31décembre 2003 pour les deux variétés.
'LVWDQFHGHSODQWDWLRQ
Notre essai a été faite sur 8 planches dont chacune avait 15 m de longueur
et 1 m de largeur. Chaque planche comptait également deux lignes jumelles de
plantation. La superficie utilisée pour notre expérimentation est de 272 m2 dont
120 m2 cultivés. Le nombre total de plants était de 592. La distance séparant les
deux types de variétés se trouvant sur une même planche était de 20 cm et celle
entre deux planches parallèles était de 1 m.
3RXUODWRPDWHODVXSHUILFLHWRWDOHXWLOLVpHHVWGHP2 . Le nombre total de
plants est de 296, soit 148 pour chaque variété. Les distances étaient les suivantes : 40 cm entre deux plants sur une même ligne et 85 cm entre les lignes.
3Rur le haricot vert, la superficie utilisée est aussi de 136 m2 cultivés. Le
nombre total de plants est de 296, soit 148 pour la variété traditionnelle et 148
pour la variété améliorée. La distance entre deux lignes jumelles est de 80 cm
et celle entre deux plants est de 40 cm pour les deux variétés.
(QWUHWLHQGHVFXOWXUHV
La fertilisation a commencé à partir de 15 jours après la mise en pépinière
pour la tomate et après le semis pour le haricot vert. Elle se faisait tous les 15
jours jusqu’ à la récolte. L’ engrais utilisé est le NPK.
22
0HVXUHGHVSDUDPqWUHVTXDQWLWDWLIV
Les mesures des paramètres quantitatifs ne concernaient que 40 plants :
20 pour la tomate et 20 pour le haricot vert en raison de 10 plants pour chaque
variété.
Pour la tomate, nous avons commencé les mesures des paramètres
quantitatifs le jour du repiquage, c’ est-à-dire 30 jours après la mise en pépinière.
Ces mesures ont continué de se faire à des intervalles réguliers de 10 jours : 40
jours (T1), 50 jours (T2), 60 jours (T3), 70 jours (T4), 80 jours (T5), 90 jours
(T6), 100 jours (T7) et 110 jours (T8) après le repiquage.
Les mesures des paramètres quantitatifs du haricot vert ont commencé 10
jours après le semis et se sont continuées à des intervalles réguliers de 10 jours
jusqu’ au 60ème jours.
D 7DX[GHOHYpH
Le taux de levée est définie comme étant la proportion des plants qui ont
poussés après la mise en pépinière (pour la tomate) et après le semis (pour le
haricot vert). Il est exprimé en pourcentage.
E +DXWHXU
La hauteur est définie comme étant la distance entre le sol et le bourgeon
apical. Nous avons choisi de la mesurer pour nous permettre d’ évaluer et de
comparer la croissance entre les différents plants pour chaque variété.
F 1RPEUHGHIHXLOOHVSDUSODQW
Nous avons dénombré les feuilles par plant par comptage.
G/RQJXHXUHWODUJHXUGHVIHXLOOHV
La longueur des feuilles est définie comme étant la distance entre le
bourgeon axillaire qui se trouve à la base des feuilles et l’ extrémité apicale des
feuilles. La largeur mesurée est la plus grande distance du limbe dans le sens
perpendiculaire à la longueur. Les mesures se sont effectuées à l’ aide d’ une
règle graduée.
H1RPEUHHQWUHQ°XG
L’ entre-nœ ud est la distance qui sépare deux nœ uds. Un nœ ud est un point
sur un plant d’ où part une ou plusieurs feuilles. Leur nombre a été obtenu par
comptage et ne concernait que les branches principales.
23
&ULWqUHVGXUHQGHPHQW
Nous avons déterminé le rendement par plant. Le nombre de fruits a été
obtenu par simple comptage, le poids total et le poids moyen des fruits ont été
obtenus par simple pesée. Les mesures de la longueur, de la largeur et du calibre
des fruits ont été prises à l’ aide d’ une règle graduée. La forme du fruit a été
aussi obtenue en faisant le rapport longueur/calibre.
Les critères du rendement sont très importants car ce sont ceux qui
intéressent le plus les agriculteurs et ce sont ceux aussi qui font l’ objet principal
de notre étude.
$QDO\VHVWDWLVWLTXH
Les variables que nous avons utilisées sont : la hauteur des tiges (H), le
nombre de feuilles (Nf), la longueur des feuilles (Lf), la largeur des feuilles (lf),
le nombre d’ entre-nœ uds (Nen), le nombre de fruits par plant (Nfr), la forme des
fruits, la largeur des fruits (Lfr), le calibre des fruits, le poids total par plant (Pt)
et le poids moyen (Pm) par plant.
L’ analyse des moyennes est effectuée pour chacune des variables. Les
logiciels utilisés pour le traitement des données sont Excel et le SPSS.10.0.
24
,5(68/7$76
$QDO\VHGHVSDUDPqWUHVTXDQWLWDWLIVGHVSODQWV
Les paramètres quantitatifs des deux variétés de la tomate et du haricot
vert ont été mesurés (annexe 1). Pour pouvoir bien les analyser, un test de
comparaison des moyennes au seuil de 5% a été utilisé (annexe 2).
7DX[GHOHYpH
D7DX[GHOHYpHFKH]ODWRPDWH
La levée des plants des deux variétés de la tomate a lieu au 4ème jours après la
mise en pépinière. Le taux de levée a été calculé au même moment. Il est de
67% pour la VT et de 34% pour la VA.
E 7DX[GHOHYpHFKH]OHKDULFRWYHUW
La levée des plants de la VT a lieu avant ceux de la VA. C’ était au 5ème
jours après semis pour les premiers et au 6ème pour les seconds. Le taux de levé
des plants de la VT est assez élevé et il est de 83%. Celui de la VA est de 44%.
+DXWHXUGHVWLJHV
D+DXWHXUGHWLJHVGHODWRPDWH
Les moyennes calculées chez la VT sont inférieures à celle de VA de T1 à
T4, donc les VA sont les plus vigoureux. Mais de T5 à T8, les VT sont les plus
vigoureux. Le test de comparaison des moyennes montre que cette différence
n’ est pas significative entre les deux moyennes à T1, T5, T6, T7, et T8, c’ est-àdire que les deux variétés de la tomate ont la même vitesse de croissance à ces
stades.
Par contre, à T2 et T3, la différence entre les moyennes est significative, ce
qui signifie qu’ à 20 et 30 jours après le repiquage, la vitesse de croissance des
plants de la VA est supérieure à celle de la VT. La figure 3 qui suit montre la
croissance des deux variétés de la tomate.
25
120
100
80
60
40
20
0
H
VT
VA
1
2
3
4
5
6
7
8
T( X 10 jours)
)LJXUH&RXUEHVGHFURLVVDQFHGHVGHX[YDULpWpVGHWRPDWHGX
UHSLTXDJHjODUpFROWH
E+DXWHXUGHVWLJHVGXKDULFRWYHUW
Les plants des VT sont largement les plus vigoureux de T1 à T8. La
comparaison des moyennes pour les deux variétés du haricot vert, c’ est-àdire la VA (à croissance déterminée) et la VT (à croissance indéterminée)
montre que la différence est significative sauf à T1 où elle ne l’ est pas, ce
qui veut dire que la vitesse de croissance des plants de la VT est la même
au début que celle de VA, et devient supérieure à cette dernière à partir de
T2 jusqu’ à la récolte comme le montre la figure 4 ci-après :
350
300
250
200
150
100
50
0
H
VT
VA
1
2
3
4
5
6
T ( X 10 jours)
)LJXUH&RXUEHVGHFURLVVDQFHGHVGHX[YDULpWpVGXKDULFRWYHUWGX
VHPLVMXVTX¶jODUpFROWH
26
1RPEUHGHIHXLOOHVSDUSODQW
D1RPEUHGHIHXLOOHVGHODWRPDWH
Les deux variétés de la tomate ne possèdent pas le même nombre de
feuilles. A T1, T2, T3, T4 et T5 les plants de la VA ont un nombre de feuilles
élevé et à T6, T7 et T8, ceux de la VT ont un grand nombre de feuilles. Le test
de comparaison des deux moyennes montre qu’ elles sont significativement
différentes seulement à T1, T2, T3 et T4. Mais à T5, T6, T7, et T8, les deux
moyennes ne sont pas significativement différentes comme le montre bien la
figure 5 ci-après :
Nf
25
20
15
VT
VA
10
5
0
1
2
3
4
5
6
7
8
T ( X 10 jours)
)LJXUH+LVWRJUDPPHGXQRPEUHGHVIHXLOOHVGHVGHX[YDULpWpVGH
WRPDWH
E1RPEUHGHIHXLOOHVGXKDULFRWYHUW
Le nombre de feuilles des plants de la VT est supérieur à celui des plants
de la VA à tous les stades du développement. La différence des moyennes du
nombre de feuilles à ces différents stades du haricot vert depuis le semis jusqu’ à
la récolte est significative comme l’ illustre bien la figure 6 ci-contre. Le
paramètre nombre de feuilles permet de suivre la croissance des plants.
27
Nf
60
50
40
VT
VA
30
20
10
0
1
2
3
4
5
6
T ( X 10 jours)
)LJXUH +LVWRJUDPPH GX QRPEUH GHV IHXLOOHV GHV GHX[
YDULpWpVGXKDULFRWYHUW
/RQJXHXUHWODUJHXUGHVIHXLOOHV
D/RQJXHXUHWODUJHXUGHVIHXLOOHVGHODWRPDWH
Pour le paramètre longueur des feuilles chez la tomate, la comparaison
des moyennes décèle une différence significative à 10, 40 et 50 jours et une
différence non significative pour les autres stades. A 10 jours et à 50 jours, les
feuilles des plants de la VA sont plus longues que celles de la VT. Par contre, à
40 jours, la longueur des feuilles desplants de la VT est plus grande que celle
des plants de la VA. La figure 7 montre les moyennes des longueurs des feuilles
des différents plants de la tomate :
30
25
20
15
10
5
0
Lf
VT
VA
1
2
3
4
5
6
7
8
T (x 10 jours)
)LJXUH&RXUEHVGHO¶pYROXWLRQGHODORQJXHXUGHVIHXLOOHVGHVGHX[
YDULpWpVGHODWRPDWH
28
Les moyennes calculées pour le paramètre largeur des feuilles sont toutes
différentes de T1 à T8 (Figure 8). Les moyennes de la largeur des feuilles des
plants de la VA sont plus grandes que celles des plants de la VT. Mais le test de
comparaison des moyennes entre les deux montre ces différences ne sont pas
significatives depuis la date de repiquage jusqu’ à la récolte.
25
lf
20
15
VT
VA
10
5
0
1
2
3
4
5
6
7
8
T (x 10 jours)
)LJXUH&RXUEHVGHO¶pYROXWLRQGHODODUJHXUGHVIHXLOOHVGHVGHX[
YDULpWpVGHODWRPDWH.
E/RQJXHXUHWODUJHXUGHVIHXLOOHVGXKDULFRWYHUW
Au cours de notre expérimentation, les feuilles de la VT du haricot vert
présentaient une surface foliaire supérieure à celles de la VA dans les premiers
stades et une surface inférieure dans les derniers stades. Le test de comparaison
des moyennes entre les deux variétés du haricot vert pour le paramètre longueur
des feuilles montre une différence significative depuis la date de semis jusqu’ à
la récolte. A T1 et T2, les feuilles des plants de la VT sont plus longues que
celles de la VA.A partir de T3, T4, T5 et T6, les plants de la VA ont des feuilles
plus longues que celles des plants de la VT (figure 9).
29
Lf
15
VT
VA
10
5
0
1
2
3
4
5
6
Temps (x 10 jours)
)LJXUH&RXUEHVGHO¶pYROXWLRQGHODORQJXHXUGHVIHXLOOHVGHVGHX[
YDULpWpVGHODGXKDULFRWYHUW
Comme pour le paramètre longueur des feuilles chez le haricot vert, les
moyennes sont différentes aussi comme la figure 10 le montre. Ces différences
ne sont pas significatives à tous les stades d’ après le test de comparaison des
moyennes. A T1 et à T4, les feuilles des plants de la VT ont une largeur plus
grande que celle des feuilles des plants de la VA et à T5 et à T6, ce sont les
feuilles des plants de la VA qui sont plus larges.
12
lf
10
8
VT
VA
6
4
2
0
1
2
3
4
5
6
T (x 10 jours)
)LJXUH&RXUEHGHO¶pYROXWLRQGHODODUJHXUGHVIHXLOOHVGHVGHX[
YDULpWpVGXKDULFRWYHUW
30
1RPEUHG¶HQWUHQ°XGV
D1RPEUHG¶HQWUHQ°XGVGHODWRPDWH
Du T1 à T5, les plants de la VA ont un nombre plus élevé d’ entre-nœ uds
et du T6 à T8, ceux de la VT ont un grand nombre d’ entre nœ uds. Les moyennes
calculées pour ce paramètre sont différentes à tous les stades (Figure 11).
D’ après le test de comparaison des moyennes, ces différences sont toutes
significatives.
Nen
20
15
VT
VA
10
5
0
1
2
3
4
5
6
7
8
T ( X 10 jours)
)LJXUH+LVWRJUDPPHGXQRPEUHG¶HQWUHQ°XGGHVGHX[YDULpWpVGH
WRPDWH
E 1RPEUHG¶HQWUHQ°XGVGXKDULFRWYHUW
Au T1, le nombre d’ entre-nœ uds est le même pour la VT et VA. Aux autres
stades, c’ est la VT qui possède un grand nombre d’ entre-nœ uds. La
comparaison des moyennes décèle une différence significative à tous les
stades sauf à T1 où les moyennes sont égales (Figure 12).
Nen
20
15
VT
VA
10
5
0
1
2
3
4
5
6
T ( X 10 jours)
)LJXUH+LVWRJUDPPHGXQRPEUHG¶HQWUHQ°XGVGHVGHX[YDULpWpVGX
KDULFRWYHUW
31
&ULWqUHVGXUHQGHPHQW
Les rendements ont été estimés pour les variétés traditionnelles et
améliorées de la tomate et du haricot vert. Afin de pouvoir comparer les résultats
entre ces variétés, certains critères ont été pris en considération. Il fallait aussi
dans un premier temps que les deux types de variétés de tomate ainsi que celles
du haricot vert soient cultivées sur le même champ ; dans un deuxième temps,
les dates de mises en pépinière et de semis soient les mêmes et dans un dernier
temps, les techniques de culture soient identiques.
La comparaison des moyennes des critères du rendement a été faite
également au seuil de 5%. Les valeur trouvés sont regroupées dans l’ annexe 3.
Les critères retenus sont le nombre de fruits par plant (Nfr), le poids total de
fruit par plant (Pt), le poids moyen de fruit (Pm), la longueur et la largeur des
fruits (Lfr et lfr) ainsi que la forme et calibre des fruits.
1RPEUHGHIUXLWVSDUSODQW
D1RPEUHGHIUXLWVSDUSODQWGHODWRPDWH
Le nombre moyen de fruit par plant a été calculé. Les plants de la VT ont
un nombre moyen qui est inférieur à celui des plants de la VA. Il est de 20,2
fruits chez les premiers et 23,6 fruits chez les derniers. D’ après le test de
comparaison des moyennes, cette différence est significative.
A partir de la figure 13 ci-dessous, le nombre de fruits des plants P1, P2,
P3 et P6 de la VT est supérieur à celui des plants P1, P2, P3 et P6 de la VA.
Pour les autres plants, c’ est-à-dire P4, P5, P7, P8, P9 et P10, le nombre de fruits
le plus élevé est celui des plants de la VA.
Nfr
35
30
25
20
VT
VA
15
10
5
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
Plants
)LJXUH+LVWRJUDPPHGXQRPEUHGHIUXLWVGHVGHX[YDULpWpVGH
WRPDWH
32
E1RPEUHGHIUXLWVSDUSODQWGXKDULFRWYHUW
Chez le haricot vert, les plants de la VT ont un nombre moyen inférieur à
celui des plants de la VA. Pour ceux de la VT, il est de 25,5 fruits et pour ceux
de la VA, il est 38 fruits. Le test de comparaison des moyennes montre que cette
différence est significative. Comme l’ illustre la figure 14, tous les plants de VT,
de P1 à P10 ont un nombre de fruits inférieur à ceux de la VA.
Nfr
50
40
30
VT
VA
20
10
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9 10
Plants
)LJXUH+LVWRJUDPPHGXQRPEUHGHVIUXLWVGHVGHX[YDULpWpVGX
KDULFRWYHUW
3RLGVWRWDOGHIUXLWVSDUSODQW
D3RLGVWRWDOGHIUXLWVSDUSODQWGHODWRPDWH
Le poids total par plant a été calculé pour les deux variétés de la tomate.
Le poids total moyen par plant a été calculé aussi. Le poids total moyen par
plant de la VT est inférieur à celui des plants de la VA.
Chez les plants de la VT, le poids total moyen par plant est de 1088,9 g et
1640,7 g chez ceux de la VA. Le test de comparaison de moyenne décèle une
différence significative. A partir de la figure 15 ci-dessous, seulement le poids
total de fruits des plants P1 de la VT est supérieur à celui du plant P1 de la VA.
Pour les autres plants, c’ est-à-dire P2, P3, P4, P5, P6, P7, P8, P9 et P10, le
nombre de fruits le plus élevé est observé chez des plants de la VA.
33
Pt/plant
2500
2000
1500
VT
VA
1000
500
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
Plants
)LJXUH+LVWRJUDPPHGXSRLGVWRWDOGHVIUXLWVSDUSODQWVGHVGHX[
YDULpWpVGHWRPDWH
E3RLGVWRWDOGHIUXLWVSDUSODQWGXKDULFRWYHUW
Pour les deux variétés du haricot vert aussi, le poids total par plant a été
calculé ainsi que le poids total moyen par plant. Le poids total moyen par plant
de la VT est inférieur à celui des plants de la VA. Il est de 128,1 pour les plants
de la VT et de 164,63 g pour les plants de la VA. Le test de comparaison de
moyenne décèle une différence significative.
A partir de la figure 16ci-contre, le poids total de fruits par plant du plant
P10 de la VT est supérieur à celui du plant P10 de la VA. Les autres plants de la
VT ont un poids inférieur à ceux de la VA.
Pt/plant
250
200
150
VT
VA
100
50
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9 10
Plants
)LJXUH+LVWRJUDPPHGXSRLGVWRWDOGHVIUXLWVSDUSODQWVGHVGHX[
YDULpWpVGXKDULFRWYHUW
34
3RLGVPR\HQGHIUXLW
D3RLGVPR\HQGHIUXLWGHODWRPDWH
Les poids moyens du fruit des plants des deux variétés de la tomate ont
été mesurés. Pour la VT, il est de 55,70 g et pour la VA, il est de 71 g. Le test de
comparaison de ces deux moyennes montre qu’ elles sont significativement
différentes. Le fruit des plants de la VA pèse beaucoup plus que celui des plants
de
la
VT comme
l’ illustre
la
figure 17
qui
suit :
g
80
60
VT
VA
40
20
0
1
Variétés
)LJXUH+LVWRJUDPPHGHVSRLGVPR\HQVGHVIUXLWVSDUSODQWVGHVGHX[
YDULpWpVGHODWRPDWH
E3RLGVPR\HQGHIUXLWGXKDULFRWYHUW
Le poids moyen du fruit des plants de la VT est supérieur à celui des
plants de la VA et est de 5,02 g. Celui des plants de la VA est de 4,32 g. Le test
de comparaison de ces deux moyennes montre que ces dernières
significativement différentes. La figure 18 ci-contre montre cette différence :
g
5,2
5
4,8
4,6
4,4
4,2
4
3,8
VT
VA
1
Variétés
)LJXUH+LVWRJUDPPHGHVSRLGVPR\HQVGHVIUXLWVGHVGHX[
YDULpWpVGXKDULFRWYHUW
35
&DOLEUHIRUPHORQJXHXUHWODUJHXUPR\HQVGHVIUXLWV
D)RUPHHWFDOLEUHGHVIUXLWVGHODWRPDWH
Les deux types de variétés ont les fruits qui avaient la même forme. Il
s’ agit de la forme arrondie. Les calibres sont différents. Celui des fruits des
plants de la VT est de 5,8 mm de la et celui des plants de la VA est de 6,9 mm
E)RUPHORQJXHXUHWODUJHXUPR\HQQHVGHVIUXLWVGXKDULFRWYHUW
Les gousses des deux variétés du haricot vert sont droite. La longueur
moyenne de fruit du haricot vert (ou gousse) est de 9,8 cm pour la VT et 12,9
cm pour la VA. La largeur moyenne des gousses est de 1,1 cm pour la VT et 0,7
cm pour la VA.
5HQGHPHQWVGHODWRPDWHHWGXKDULFRWYHUW
Les rendements de la tomate et du haricot vert ont été estimés par ha . Les
deux types de variétés aussi bien pour la tomate que le haricot vert ont été
cultivés avec les densités égales.
5HQGHPHQWGHODWRPDWH
Sur une surface d’ 1 ha, c’ est-à-dire 10 000 m2, les rendements des deux
variétés de la tomate trouvés sont les suivants (figure 19) :
- pour la VT, il est de 24,4 t/ha ;
- pour la VA, il est de 36,4 t/ha.
Rdt (t/ha)
40
30
20
VT
VA
10
0
1
Variétés
)LJXUH+LVWRJUDPPHGHVUHQGHPHQWVGHVGHX[YDULpWpVGHODWRPDWH
36
Les rendements estimés pour la tomate sont différents. Les plants de la
VT ont un rendement qui est inférieur à celui des plants de la VA.
5HQGHPHQWGXKDULFRWYHUW
Sur une surface d’ 1 ha, les rendements des deux variétés du haricot vert
trouvés sont les suivants(figure 20) :
- pour la VT, le rendement est de 2,7 t/ha ;
- pour la VA, le rendement est de 3,5 t/ha.
Rdt (t/ha)
4
3
VT
VA
2
1
0
1
Variétés
)LJXUH+LVWRJUDPPHGHVUHQGHPHQWVGHVGHX[YDULpWpVGXKDULFRW
YHUW
Les rendements estimés pour les deux variétés du haricot vert sont
différents. Comme pour la tomate, les plants de la VT ont un rendement qui est
inférieur à celui des plants de la VA.
5HODWLRQHQWUHOHVGLIIpUHQWVSDUDPqWUHVTXDQWLWDWLIVHW
FULWqUHVGXUHQGHPHQW
Nous avons calculé les coefficients de corrélation des combinaisons des
paramètres pour déterminer les différentes relations qui lient les paramètres
quantitatifs que nous avons mesurés entre eux dans un premier temps, et dans un
second temps, celles qui lient les paramètres quantitatifs mesurés et les critères
du rendement.
37
5HODWLRQHQWUHOHVGLIIpUHQWVSDUDPqWUHVTXDQWLWDWLIVGHODWRPDWH
Les valeurs qui ne sont pas prises en considération dans les tableaux VI et
VII qui suivent sont très proches ou égales à zéro, ce qui signifie que la
corrélation est nulle ou presque nulle ; il n’ y a pas de liaison entre paramètres et
critères de rendement considérés.
7DEOHDX9,&RHIILFLHQWVGHFRUUpODWLRQHQWUHGLIIpUHQWVSDUDPqWUHVGHV
GHX[YDULpWpGHODWRPDWH
3DUDPqWUHV
97
9$
0,947
0,172
+1I
0,654
+/I
0,56
+OI
0,89
0,35
+1HQ
0,35
0,47
1I/I
0,47
0,19
1IOI
0,64
0,97
1I1HQ
0,8
0,73
/IOI
0,37
/I1HQ
0,33
OI1HQ
/pJHQGH H : hauteur des tiges Nf : nombre des feuilles
Lf : longueur des feuilles lf : largeur des feuilles
Nen : nombre d’ entre-nœ uds.
1% : >0,7 0 : fortement corrélés ; entre 0,30 et 0,70 : moyennement corrélés ;
< 0,30 : faiblement corrélés.
Pour la VT de la tomate, les paramètres H/Nf, H/Nen, Nf/Nen, Lf/lf ont
une forte corrélation. Les autres paramètres, c’ est-à-dire H/Lf, Nf/Lf, Nf/lf,
Lf/Nen, lf/Nen sont moyennement corrélés.
A partir du tableau VI ci-dessus, nous avons pu constaté que pour la VT
de la tomate, le nombre de feuilles et le nombre d’ entre-nœ uds dépendent de la
hauteur. Il y a une très grande relation entre le nombre de feuilles et le nombre
d’ entre-nœ uds. Le nombre de feuilles dépend aussi du nombre d’ entre-nœ uds.
Pour la VA de la tomate, tous les paramètres sont moyennement corrélés à
l’ exception de H/Nf, Nf/lf. La faible corrélation entre la hauteur et le nombre de
38
feuilles montre que la vigueur du plant n’ a pas de très grande relation avec le
feuillage. Comme pour la VT, le nombre d’ entre-nœ uds est lié au nombre de
feuilles ainsi que la longueur des feuilles par rapport à la largeur.
5HODWLRQHQWUHOHVGLIIpUHQWVSDUDPqWUHVTXDQWLWDWLIVHW
FULWqUHVGXUHQGHPHQWGHODWRPDWH
Les différents paramètres quantitatifs de la tomate et les critères du
rendement sont liés. Le tableau VII ci-après regroupe les valeurs des coefficients
de corrélation que nous avons calculés :
7DEOHDX9,,&RHIILFLHQWVGHFRUUpODWLRQHQWUHOHVGLIIpUHQWVSDUDPqWUHV
PHVXUpVHWOHVFULWqUHVGXUHQGHPHQWGHVGHX[YDULpWpVGHOD
WRPDWH
3DUDPqWUHV
97
0,69
+1IU
0,6
+3W
-0,51
+3P
0,5
1I1IU
0,38
1I3W
-0,5
1I3P
0,67
/I1IU
0,51
/I3W
-0,5
/I3P
0,4
OI1IU
OI3W
-0,3
OI3P
0,53
1HQ1IU
0,3
1HQ3W
-0,5
1HQ3P
0,93
1IU3W
0,8
1IU3P
3W3P
/pJHQGH : Nfr : nombre de fruits ;
Pt : poids total ;
9$
0,55
0,41
-0,27
0,23
-0,7
-0,4
0,57
-0,6
-0,2
0,51
0,19
0,14
-0,1
0,59
-0,72
Pm : poids moyen.
D’ après le tableau ci-dessus, nous pouvons dire que pour la VT de la
tomate, il existe une forte corrélation entre Nfr/Pt et Nfr/Pm. Le poids total et le
poids moyen sont fonction du nombre de fruits. Plus le nombre de fruits
39
augmente, plus le poids total et le poids moyen augmentent. A l’ exception du
paramètre lf et le critère du rendement Pm qui sont faiblement corrélés, les
autres entre eux sont liés moyennement. La Lf et lf sont en corrélation positive
avec le nombre de fruits d’ une part, et d’ autre part, en corrélation négative avec
le poids moyen. Ceci montre que plus la surface des feuilles est grande, plus le
nombre de fruits augmente et plus le poids moyen diminue.
Pour la VA, nous pouvons dire que la vigueur d’ un plant influe
moyennement sur le nombre des fruits en augmentant leur nombre et plus le
nombre de fruits augmente moyennement, plus leur poids augmente
moyennement en fonction de la hauteur du plant. Mais plus la vigueur est
importante, elle influe moyennement sur le poids moyen du fruit en le
diminuant. Le paramètre Lf est en corrélation fortement négative avec le critère
du rendement Nfr. Aussi les critères du rendement Nfr et Pm sont en corrélation
fortement négative. Ceci veut dire que plus les feuilles sont larges, plus le
nombre de fruits diminue fortement et plus le nombre de fruits augmente, moins
le poids moyen augmente.
5HODWLRQHQWUHOHVGLIIpUHQWVSDUDPqWUHVTXDQWLWDWLIVGXKDULFRWYHUW
Comme pour la tomate, les valeurs qui ne sont pas prises en considération
dans les tableaux VIII et IXsuivants sont très proches ou égales à zéro, ce qui
signifie qu’ il n’ y a pas de liaison entre paramètres et critères de rendement
considérés.
7DEOHDX9,,,&RHIILFLHQWVGHFRUUpODWLRQHQWUHOHVGLIIpUHQWVSDUDPqWUHV
GHVGHX[YDULpWpVGXKDULFRWYHUW
3DUDPqWUHV
97
9$
0,446
0,479
+1I
0,44
+/I
0,263
+OI
0,620
+1HQ
0,29
1I/I
0,43
0,3
1IOI
0,161
1I1HQ
0,463
0,229
/IOI
0,46
/I1HQ
0,31
-0,44
OI1HQ
40
Les paramètres quantitatifs de la VT du haricot vert sont faiblement liés
sauf H/Nf, Nf/Nen, Lf/lf et lf/Nen qui sont moyennement corrélés. Plus la
hauteur est moyenne, plus le nombre de feuilles augmente moyennement. Plus le
nombre de feuilles augmente, plus la largeur augmente. Par contre, quand le
nombre d’ entre-nœ uds augmente, la largeur des feuilles diminue.
Pour la VA du haricot vert, tous les paramètres sont moyennement liés
sauf H/lf et Nf/LF. Plus la hauteur augmente moyennement, plus le nombre de
feuilles et d’ entre-nœ uds augmente moyennement, ce qui n’ est pas le cas pour la
VT où la corrélation est nulle.
5HODWLRQHQWUHOHVGLIIpUHQWVSDUDPqWUHVTXDQWLWDWLIVHW
FULWqUHVGXUHQGHPHQWGXKDULFRWYHUW
Le tableau IX qui suit montre les relations qui lient les différents paramètres
quantitatifs du haricot vert avec les critères du rendement.
7DEOHDX,;&RHIILFLHQWVGHFRUUpODWLRQHQWUHOHVGLIIpUHQWVSDUDPqWUHV
PHVXUpVHWOHVFULWqUHVGXUHQGHPHQWGHVGHX[YDULpWpVGX
KDULFRWYHUW
3DUDPqWUHV
+1IU
+3W
+3P
1I1IU
1I3W
1I3P
/I1IU
/I3W
/I3P
OI1IU
OI3W
OI3P
1HQ1IU
1HQ3W
1HQ3P
1IU3W
1IU3P
3W3P
97
9$
-0,74
- 0,8
0,69
-
-0,53
-0,13
-0,5
0,29
-0,41
-
-0,14
-
0,16
-0,56
-0,14
-0,17
0,2
-
-0,46
-
0,3
0,23
-
0,18
-
0,88
0,83
-
0,55
-
41
Chez la VT du haricot vert, le nombre de fruits est en corrélation négative
avec la hauteur de la tige, le nombre de feuilles et la largeur des feuilles. Plus le
plant est vigoureux, plus le nombre de fruits diminue et si le nombre de fruits
diminue, le poids total diminue aussi ainsi que le poids moyen. Dans le cas
inverse, plus le plant a un nombre élevé de fruits, plus son poids total augmente,
ce qui explique la forte liaison entre le nombre de fruits et le poids total.
L’ augmentation forte du nombre de fruits chez la VA influe sur le poids total en
l’ augmentant fortement d’ où la liaison élevée entre ces deux critères du
rendement. Ceci est le contraire chez la VT. De même, si le nombre de fruits
augmente moyennement, le poids moyen augmente moyennement. La hauteur
de la tige joue aussi sur le nombre de fruits. Plus la hauteur augmente
moyennement, plus le nombre de fruits augmente moyennement. Les paramètres
Lf et lf sont en corrélation moyennement négative avec Nfr. Ceci nous permet
de dire que la surface des feuilles joue sur le nombre de fruits. Plus la surface est
grande, moins le plant a des fruits.
42
,,',6&866,216
'HODPLVHHQSpSLQLqUHHWGXVHPLVjODUpFROWH
La germination a lieu dans les normes pour les deux variétés de la tomate
(3 jours pour la VT et 4 jours pour la VA) et du haricot vert (4 jours pour la VT
et 5 jours pour la VA). D’ après De Lannoy (2001), pour la tomate, la
germination a lieu après 3 à 4 jours après la mise en pépinière. Chez le haricot
vert, elle a lieu après 4 ou 5 jours (INRA, 2000 [b]). Le repiquage pour les deux
variétés de la tomate a lieu au 30ème jours après la mise en pépinière, ce qui est
prévu par De Lannoy (2001), entre 25 et 35 jours. La fructification chez la
tomate a débuté au 20ème jours pour la VA et 24ème après le repiquage pour la VT
et la récolte a lieu 81 pour la VT et à 75 jours pour la VA après la mise en
pépinière. D’ après toujours De Lannoy, la floraison et la fructification ont lieu
entre 50 à 60 jours après la mise en pépinière et la première récolte a lieu 60 à
80 jours après le repiquage. Nos résultats le confirment. Pour le haricot vert, la
fructification a commencé 31 jours (pour la VA) et 37 jours (pour la VT) après
le semis. La récolte a lieu 60 jours après semis. Les délais de fructification
prévus par (INRA, 2000 [b]) sont comparables à ceux que nous avons trouvé :
entre 28 à 42 jours. Ceux prévus pour la récolte par Caburet et Hekimian (2003)
sont un peu différents : entre 65 à 150 jours. La raison pour cette légère
différence est que nous nous sommes arrêté au stade haricot vert et non haricot
avec des graines à maturité complète.
7DX[GHOHYpH
Les taux de levée des VT de la tomate et du haricot vert sont supérieurs (à
peu près le double dans les deux cas) à ceux des VA. L’ hypothèse est que les
VT se seraient adaptées aux conditions édaphiques et climatiques de la région
par rapport à ceux des VA. Aussi, les différences de pouvoir germinatif peuvent
être liées à des différences d’ énergie germinatives, de maturité physiologique et
de conditions de récolte et de conservation des semences (Tayeb,1994).
Rappelons que les quatre types de semences n’ ont pas été conservées dans les
mêmes conditions.
+DXWHXUGHVWLJHVQRPEUHGHIHXLOOHVORQJXHXUHWODUJHXUGHVIHXLOOHV
HWQRPEUHGHIUXLWVSDUSODQW
La très grande différence entre la hauteur de la VT et de la VA du haricot
vert s’ explique par le fait que les deux variétés ont des types de croissance
43
différents. La VT a une croissance indéterminée et la VA a une croissance
déterminée. La corrélation entre la hauteur et le nombre des feuilles est positive
pour toutes les variétés de la tomate et du haricot vert. Le feuillage a un rôle
déterminant dans la phase végétative dont il constitue les principales formations
et influence le rendement. Les feuilles interviennent dans le processus directeur
de la croissance et du développement végétal dont la photosynthèse, la
transpiration, la respiration, la circulation, le stockage et le transport des
substances nutritives de la plante, etc. Dans ces processus, les feuilles
interviennent surtout par leur surface, leur âge, leur composition chimique et
leur nombre.
Le nombre de feuilles joue sur la hauteur des tiges, si les feuilles sont
nombreuses, cela suppose une photosynthèse importante. Plus une plante
photosynthétise, plus elle croît rapidement. Un grand nombre de feuilles baisse
le rendement. L’ hypothèse est que la respiration gaspille une part des assimilats
photosynthétiques (Du Jardin, 1994).
Le poids moyens des graines des fruits de la VT du haricot vert est élevé
par rapport à celui des fruits de la VA. Lorsque la surface foliaire est grande,
elle augmente le rendement en favorisant le remplissage des gousses dont les
graines ont un poids moyen. Par contre, lorsque la surface foliaire est petite, les
gousses ne sont pas bien remplies mais elles contiennent des grains robustes
(différences individuelles). Dans ce dernier cas, on note une densité des plantes
au champs élevée et un nombre moyen de gousses par plant très bas (Cubaka,
1991).
5HQGHPHQW
Les rendements des VA de la tomate et du haricot vert sont nettement
mieux par rapport à ceux des VT.
Les rendements trouvés chez la tomate sont satisfaisants par rapport à
ceux prévus par De Lannoy (2001) pour l’ Afrique équatoriale et d’ une manière
générale en Afrique tropicale (20 à 50 t/ha) : 24,4 t/ha pour la VT et 36,4 t/ha
pour la VA. Compte tenu du fait que les deux variétés ont été cultivées dans les
mêmes conditions expérimentales, ceci nous amène à dire que la différence des
rendements de ces deux variétés de la tomate est génétique. Nous pouvons
conclure que la VT a dégénéré.
Chez la VT du haricot vert qui est à croissance indéterminée, le rendement
est de 2,7 t/ha au lieu de 6 t/ha prévus par Baudouin et DO. (2001). Pour la VA
qui est une variété naine, le rendement est de 3,5 t/ha, à peu près le double de
celui trouvé par Nyabienda au Rwanda (1991) qui est de 1,5 à 2 t/ha, supérieur à
44
celui prévu par Baudouin et DO. (2001) qui est de 3 t/ha et aussi plus grand par
rapport à celui trouvé par Cubaka à Bukavu (1991) qui est de 2,81 t/ha.
Pour la VT, cette grande différence de rendements ne nous surprend pas.
Le rendements trop bas de la VT s’ expliquerait par plusieurs raisons notamment
celles évoquées ci-haut au point 3.2.2. Il sera important de signaler que d’ autres
raisons proviendraient des conditions culturales que nous avons suivies. En
effet, lors du semis, les deux variétés ont été prises dans les mêmes conditions
de semis et de culture car aucune indication ne montrait qu’ il s’ agit d’ une
variété volubile.
Les distances séparant deux plants pour la variété volubile sont de 1 m
dans les conditions expérimentales normales au lieu de 40 cm que nous avons
laissées entre les plants, ce qui a augmenté à peu près de 150 % la densité des
plants sur la surface cultivée. Plus la densité est trop élevée, plus le rendement
diminue. Ceci expliquerait le faible nombre de fruit par plante de cette variété.
D’ après Cubaka (1991), quand on note une densité élevée au champ, le nombre
moyen de gousses par plant sera bas, ce qui est conforme à la théorie de la
dynamique des populations.
Les conditions climatiques pourraient aussi contribuer à cette baisse de
rendement. Les formes à croissance déterminée (types I et II) sont surtout
cultivées en régions de basses ou moyennes altitudes, tandis que les formes à
croissance indéterminée (types III et IV) dominent dans les régions plus élevées
(Baudouin et DO. 2001).
Etant donné que la VT au moment de sa récolte, le rendement estimé est
un plus du tiers du rendement prévu et que pour la VA, au même moment le
rendement prévu est atteint, l’ hypothèse serait que la VT a dégénéré.
La différence entre le rendement de la VA du haricot et ceux trouvés dans
d’ autres régions du monde pour la variété naine s’ expliquerait par le fait que ces
plants n’ ont pas eu un même traitement agronomique. De plus, les conditions
climatiques et édaphiques ne sont pas les mêmes.
45
&21&/86,21
La présente étude est un essai préliminaire de l’ impact de la qualité des
semences de la tomate et du haricot vert sur le rendement. Les méthodes
utilisées nous ont permis d’ atteindre nos objectifs.
Les deux variétés aussi bien de la tomate que du haricot vert croissent et
se développent différemment. La germination est mieux chez les VT (67%
contre 34% pour la tomate et 83% contre 44% pour les haricot vert). La
fructification est meilleure chez les VA. La durée du cycle des plants de la VT
est la plus longue chez la tomate, ils sont de 121 jours pour plants de la VT et
105 pour les plants de la VA. Chez le haricot vert, le stade haricot vert est atteint
au 60 jours pour les plants des deux variétés. Les plants de la VT de la tomate
sont les plus vigoureux avec une hauteur moyennes de 109,49 cm et pour les
VA, la hauteur est de 106,3 cm. Les plants des VT du haricot vert ont une
hauteur moyenne de 292, cm supérieur à 33,96 cm des plants de la VA. Les
feuilles sont en moyenne 24,1 et 24 respectivement chez la VT et la VA de la
tomate. Chez le haricot, elles sont au nombre de 53,5 pour la VT et 29,2 pour la
VA.
Les feuilles de la VT de la tomate sont plus grandes que celles de la VA
avec une longueur moyenne de 24,99 cm et une largeur de 22,5 cm pour les
premières ; 23,74 cm et 22,26 cm pour les secondes. Les feuilles de la VT du
haricot vert sont plus petites que celles de la VA avec 11,26 cm de longueur et
9,89 de largeur pour les premières ; 13,79 cm de longueur et 10,3 cm de largeur
pour les secondes. Le nombre d’ entre-nœ uds moyen des plants de la VT chez la
tomate et chez le haricot vert est supérieur à celui des plants de la VA. Pour la
tomate, il est de 18,8 chez la VT et 17,6 chez la VA. Pour le haricot vert, il est
de 18,8 chez les plants de la VT et 6,4 chez les plants de la VA. Un nombre de
fruits et un poids total par plant les plus élevés sont obtenu chez les VA :
- nombre de fruits par plant : 20,2 et 23,36 respectivement pour la VT et la VA
de la tomate, 25,5 pour la VT du haricot vert et 38 pour la VA ;
- poids total par plant : 1640,7 et 1088,9 respectivement pour la VT et la VA de
la tomate, 128,1 pour la VT du haricot vert et 164,63 pour la VA ;
Le poids moyen de fruit de la VT de la tomate est moins élevé : 55,7 g
contre 71 g pour la VA. Chez le haricot vert, les fruits de la VT ont un poids
élevé : 5,02 g contre 4,32 g des fruits de la VA. Les meilleurs rendements sont
46
aussi obtenus avec les VA : 24,4 t/ha pour la VT et 35,4 t/ha pour la VA de la
tomate ; 2,7 t/ha et 3,5 t/ha respectivement pour la VT et la VA du haricot vert.
Ces faibles rendements des VT seraient dus à leur dégénérescence.
Pour faire face à ce problème, nous suggérons :
- des essais à grande échelle et sur plusieurs cycles culturales pour une
meilleure évaluation de l’ impact de la qualité des semences sur le rendement ;
- des essais dans d’ autres régions de la RCA pour infirmer ou confirmer certains
caractères ;
- des études économiques visant à voir la rentabilité des semences traditionnelles
par rapport aux semences améliorées ;
- des essais pour déterminer les périodes favorables et défavorables à la culture
de la tomate et du haricot vert ;
Nous suggérons au gouvernement :
- de créer un organe spécialisé de certification et de contrôle des semences en
République Centrafricaine en vu de mettre à la disposition des utilisateurs des
semences de qualité, adaptées aux conditions agroclimatiques du pays ;
- de subventionner l’ achat des semences améliorées afin que ces dernières
parviennent aux utilisateurs à un prix bas et de mettre à la disposition des
agriculteur, des moniteurs d’ agriculture pour la vulgarisation et pour le suivi.
- de contrôler la qualité des semences importées et les conditions de stockage
afin de garantir des rendements potentiels.
47
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