Nouvelles - Beth B`nei Tsion est sur Youtube

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We pray every week for the
leaders of the Jewish Ministry
Shabbat Shalom Newsletter
Ressources :
• Site internet : https://jewishadventist-org.gcnetadventist.org
À consulter absolument. Pour s’abonner à notre newsletter, pour télécharger des ressources (École du shabbat
hébraïque et autres liens), pour commander, entre autres, le livre “Consolez, Consolez mon peuple…” etc.
•
Le magazine en ligne Shalom Adventure : www.shalomadventure.com
663
Shabbat - Shemot
twømVv
2 j a n v i e r / 2 1 Te v e t
2016 / 5776
Si vous voulez consulter des articles, regarder des liens vidéos et tout savoir sur YYisrael et le Judaïsme, ce
site est fait pour vous.
• Facebook : https://www.facebook.com/WJAFC?fref=ts
Si vous voulez échanger avec d’autres personnes, ce forum sur facebook est conçu pour cela.
Développement professionnel urbain :
Le CCAJAF (Centre Culturel
d’Amitié Judéo-Adventiste de
France) c’est :
- Une formation professionnelle
Urbaine pour le Ministère en
faveur des Juifs
- Des cours pour les
étudiants en théologie.
- L’aide à l’implantation de
nouvelles congrégations
- Encourager le dialogue
Judéo-adventiste entre
rabbins et théologiens.
• Galerie Photos sur Google+ : http://picasaweb.google.com/jewishadventist
Nous avons posté plusieurs photos sur Internet ces dernières années. N’hésitez pas à jeter un œil.
Pour les activités en France : https://www.flickr.com/photos/beth-bnei-tsion_paris/
Sommaire
• Radio en ligne : www.shema-israel-radio.com
Si vous voulez écouter des chants Juifs ou Messianiques. Si vous voulez vous exercer à écouter les Écrits Apostoliques en hébreu moderne, c’est LA radio à laquelle vous brancher !
• Site Internet de la Mission Adventiste : https://jewish-adventistmission-org.lifehopecenters.org
Ce site internet est le nouveau lien du Bureau de la Mission Adventiste de la Conférence Générale des Adventistes
du Septième Jour.
• Site Internet Russe : http://www.boruh.info
Ce site Internet est en langue russe. La parasha ainsi que plusieurs autres articles y sont postés chaque
semaine.
CCAJAF
Paris
Journal d’information et de formation publié par le
Centre Culturel d’Amitié Judéo-Adventiste de France
Sous la responsabilité du Bureau de
la Mission adventiste de la Conférence générale
Journal d’information et de formation — Numéro 663 — 2 janvier 2 0 1 6 / 2 1 Te v e t 5 7 7 6
Nous prions chaque
semaine pour le
ministère judéoadventiste ou les Juifs
du monde entier. Selon
la liste de prière pour
2015, je suggère que
nos collaborateurs prient
durant la période du 3
au 9 janvier 2016 pour
Jael Wells Cuellar
Richard Amram Elofer
Hubert Paulleta
8
Nouvelles
p. 1
Commentaires de la Parasha p. 2-4
Haftara p. 4-5
Écrits apostoliques
p. 5
Histoires
p. 6
Le coin de l’Inspiration p. 6-7
Coloriage pour enfants
p. 7
Journal
d’information
hebdomadaire
Judéo-adventiste
Publication anglaise :
Richard-AM.am Elofer
Publication russe :
Alexandra Obrevko
Publication hollandaise :
Hubert Paulleta
Publication française :
Sabine Baris
Publication espagnole :
Jael Wells Cuellar
Publication portugaise :
Carlos Muniz
le Centre de l’Amitié
Carlos Muniz
Emails :
Pour plus d’informations, nous contacter sur www.jewishadventist.org
Liste de prière 2016
v Une nouvelle liste de prière a été élaborée, si
vous ne l’avez pas reçue et désirez partager ce
temps de prière avec nous, nous vous la ferons
parvenir par email aussi n’hésitez pas à nous
contacter à l’adresse suivante : [email protected].
8000 Juifs français ont fait
Alyah en 2015
v Selon un rapport du quotidien israélien
“Haaretz” basé sur les dernières statistiques du
ministère israélien de l’Immigration, de l’Aliyah
et de l’Intégration, plus de huit mille juifs
français se sont installés en Yisrael en 2015.
Judéo-Adventiste et ses
Alexandra Obrevko
Anglais : [email protected]
Russe : [email protected]
Français : [email protected]
Espagnol : [email protected]
Portugais: [email protected]
Hollandais : [email protected]
Crédit photos : Richard Elofer, Alexandra Obrevko, Hubert Paulleta,
Sabine Baris, Jael Wells Cuellar, Carlos Muniz et Advent Digital Media
Nouvelles
dirigeants à travers le
de leur ministère et de
Sabine Baris
La France sera pour une nouvelle année
consécutive la plus grande source d’immigration
vers Yisrael, suivie de l’Ukraine (sept mille en
2015, six mille en 2014).
Avec une population juive estimée à cinq cent
mille, la France représente la troisième plus
grande communauté juive au monde, après
Yisrael et les États-Unis d’Amérique.
Le ministre de l’Immigration, de l’Aliyah et de
l’Intégration israélien Ze’ev Elkin a affirmé au
quotidien que le nombre total d’“olim” venant en
Yisrael en 2015 serait d’environ trente mille, une
augmentation de 13% par rapport à l’an passé.
“Cela représentera le record de cette dernière
décennie,” selon Elkin. “Une opportunité qui ne
doit pas être gaspillée.”
Bénédiction du Venezuela
monde. Prions en faveur
leur succès.
casher à Paris en janvier dernier. Selon Haaretz,
les estimations initiales ont été exagérées.
Le Congrès Juif Mondial commente en ces
termes : “Tandis qu’en 2014 sept mille juifs
ont quitté la France pour Yisrael — plus du
double des chiffres de 2013 — il est estimé que
les prévisions pour 2015 dépasseront les huit
mille, signe annonciateur d’un évènement sans
précédent.
Cependant, les chiffres pour 2015 étaient à
l’origine supposés atteindre un niveau plus élevé
en raison de l’attaque terroriste du supermarché
v Jorge Perez partage avec nous cette bonne
nouvelle : “Cette année a vu s’accomplir de
nombreuses bénédictions et objectifs pour le
ministère hébraïque adventiste du Vénézuela.
Nous sommes actuellement vingt membres
enregistrés et trois nouveaux frères ont été
immergés dans le mikveh cette année. Nous
possédons notre propre local où il nous
est possible de nous réunir et de mettre en
pratique notre liturgie hébraïque adventiste.
Nous avons été officiellement reconnus par la
fédération du Vénézuela Centre Est en tant
que groupe organisé avec sa propre identité et
une mission claire.
Résumé de
la Parashat
L
Shemot
e livre de Shemot
(Exode) relate la
création de la nation
d’Yisrael à partir des
descendants de Yaakov.
Au début de la parasha de
cette semaine, pharaon,
craignant
l’explosion
démographique d’Yisrael,
les réduit en esclavage.
Cependant, lorsque leur
taux de natalité s’accroît, il
ordonne aux sages-femmes
de tuer les nouveau-nés
mâles.
Yocheved donne naissance
à Moshe et le cache dans
les roseaux du Nil. La fille
de pharaon le découvre et
l’adopte, bien qu’elle sache
qu’il est probablement
hébreu. Myriam, la sœur de
Moshe, offre de lui trouver
une nourrice pour le bébé et
s’arrange pour que sa mère
Yocheved s’acquitte de la
tâche.
Des années plus tard,
Moshe est témoin d ’une
scène où un ég yptien
bat un hébreu, et
Moshe tue l ’ég yptien.
Réalisant que sa vie est
désormais en danger,
il fuit en Midian où il
sauve Tsipporah, dont
le père Yitro (Reuel)
approuve leur mariage.
Sur le mont Chorev (le
mont Sinaï) Moshe aperçoit
le buisson ardent et s’en
approche, lieu où D. lui
commande de conduire son
peuple hors d’Égypte vers
“Un homme de la tribu de Lévi
épousa une femme de la même
tribu. La femme devint enceinte,
puis mit au monde un garçon.
Elle vit que l’enfant était beau
et le cacha durant trois mois.”
(Exode 2.1-2)
Parasha
de la semaine
Shemot
Erets Yisrael, la terre promise
twømVv
à leurs ancêtres.
Moshe réplique que le
peuple d’Yisrael doutera
de ce qu’il est un envoyé
de D., aussi D. le rend-il
capable d’exécuter trois actes
Exode 1.1 - 6.1
miraculeux qui serviront de
preuve aux yeux du peuple :
Shemot - Exode
L
a parasha déclare :
“Voici les noms des
fils d’Yisrael, venus en
Égypte avec Yaacov et la famille
de chacun d’eux” (Exode 1.1).
Le mot “avec” en hébreu est
im (ayin-mem sofit) Im Yaakov,
mais l’auteur emploie et (aleph
- tav) Et Yaakov. Rabbi Hirsch
dit que “Et Yaakov dénote une
relation plus intime que Im
Yaakov” et d’ajouter que “L’un
des éléments caractéristiques
de la langue hébraïque est
que les mots exprimant la
connexion signifient également
séparation.”
Il ne peut s’établir de lien étroit
sans une séparation préalable
des autres avec Yaakov, chacun
avec sa famille. Tous assemblés
ils font partie de la même tige,
mais chacun est devenu une
branche séparée, indépendante,
le centre de leur propre famille.
Ils demeurent tous les enfants
de Yaakov, mais désormais ils
ont aussi leurs propres enfants .
C’est la raison pour laquelle le
récit change d’optique et passe
de l’histoire de personnalités
individuelles et de familles à
celle d’une nation, la transition
s’opère en rappelant les noms
des individus déjà connus
de nous en tant que pierres
fondatrices de la communauté
nationale d’Yisrael. “Reouven,
Siméon, Lévi, Yehoudah,
Issachar, Zebouloun, Binyamin,
Dan, Naphtali, Gad et Asher.
2
Les personnes issues de Yaacov
étaient au nombre de soixantedix en tout. Yosef était alors en
Égypte.” (Exode 1.1-5).
C’est le cœur et l’âme même de
la nation, de toutes les familles
réunies.
Chaque fils établit son propre
foyer, une branche de celui de
ses parents, même si le père
dépend de ses enfants et petitsenfants. Parents et enfants,
enfants et parents nouent des
liens et s’unissent à jamais —
c’est la racine du peuple éternel
de D., ici réside le secret de son
éternité.
“Les enfants d’Yisrael furent
féconds et multiplièrent, ils
s’accrurent et devinrent de plus
en plus puissants. Et le pays en
fut rempli.” (Exode 1.7).
Ce lien entre les ancêtres et
leurs descendants est d’une telle
importance, que juste avant
la venue du Mashiach, l’une
des missions du peuple de D.,
symbolisée par Eliyahu Hanavi,
consistera en “Il ramènera le
cœur des pères à leurs enfants,
Et le cœur des enfants à leurs
pères, De peur que je ne vienne
frapper le pays d’interdit.”
(Malachie 4.6). Nous vivons
en ce temps de la venue du
Mashiach, ce qui signifie qu’il
est de notre devoir et notre
privilège d’accomplir cette
mission : “tourner le cœur des
pères vers leurs enfants” Le
peuple du Mashiach et le peuple
d’Yisrael sont séparés, un grand
effort doit être entrepris afin
de rétablir ce lien et d’entamer
la réconciliation entre ces deux
branches du peuple de D.
les douze tribus
d’Yisrael
L
a Torah donne les noms
des tribus d’Yisrael :
Reuben, Simeon, Levi
et Yehoudah ; (Ex 1.2) Issachar,
Zebouloun et Binyamin ;
(Ex 1.3) Dan et Naphtali ; Gad
et Asher.” (Ex 1.4).
Le rassemblement des noms est
significatif : les quatre premiers
sont les fils aînés de Leah.
Rabbi Hirsch affirme que “ceuxci lui étaient originellement
destinés ; car après la naissance
de Yehudah il est dit : “Elle
devint encore enceinte, et
enfanta un fils, et elle dit : Cette
fois, je louerai l’Éternel. C’est
pourquoi elle lui donna le nom
de Juda. Et elle cessa d’enfanter.”
(Genèse 29.35).
Issachar et Zevouloun sont les
plus jeunes fils de Leah, mais
elle les a eus bien plus tard, après
que Bilha ait donné naissance à
Dan et Nephtali et Zilpa à Gad
et Asher. Binyamin se trouve
lié à Issachar et Zevouloun
car il est le plus jeune. Sa mère
Rachel, meurt en le mettant
au monde, et devenu orphelin,
Leah sa tante l’adopte et l’élève
en compagnie de ses deux plus
jeunes fils Issachar et Zevouloun.
Ces onzes sont les fils de Yaacov
“Voici les noms des fils d’Yisrael,
venus en Égypte avec Yaacov
et la famille de chacun d’eux”
(Exode 1.1). Yosef se trouve déjà
en Égypte, c’est pourquoi il n’est
pas mentionné. À cette liste nous
ajoutons Ephraïm et Menashe,
ce qui nous donne treize tribus.
Cependant, le pays sera divisé
parmi douze d’entre eux, puisque
Levi ne recevra pas de territoire en
Canaan mais seulement des villes
dans tout le pays.
Souvenons-nous
L
a
parashat
Shemot
nous raconte la mise en
esclavage du peuple juif
en Égypte, survenu uniquement
après la mort de Yaakov et de ses
fils.
Aussi longtemps que Yosef dirige
le pays, Yaakov et sa famille vivent
dans la province de Goshen
et jouissent du “meilleur du
pays.” Après leur disparition, les
égyptiens font des descendants
de Yaakov leurs esclaves.
La Torah nous dit que : “Il s’éleva
sur l’Égypte un nouveau roi,
qui n’avait point connu Yosef”
(Exode 1.8).
Pharaon et les égyptiens décident
d’oublier tout le bien que Yosef
leur a prodigué. Ils oublient
volontairement qu’il a sauvé leur
royaume de la famine. Ils effacent
de leur mémoire la venue de Yosef
en Égypte, la famine stoppée,
bien qu’elle était supposée durer
cinq ans de plus. Au lieu de
rendre le bien pour le bien, ils les
réduisent au statut d’esclaves.
Bien que les histoires relatées
par la Torah soient survenues
des milliers d’années auparavant,
de nombreuses leçons peuvent
être tirées d’elles pour notre
enseignement. Rabbi Shaul
l’exprime en ces mots “Ces choses
leur sont arrivées pour servir
d’exemples, et elles ont été écrites
pour notre instruction, à nous
qui sommes parvenus à la fin des
siècles.” (1 Corinthiens 10.11).
Cela s’avère tout à fait vrai dans
le cas de la mise en esclavage du
peuple d’Yisrael et leur libération
d’Égypte. C’est pourquoi la
Torah nous répète à quatorze
reprises que nous devons nous
souvenir de l’esclavage d’Égypte.
“Tu te souviendras que tu as
été esclave en Égypte, et tu
observeras et mettras ces lois en
pratique.” (Deutéronome 16.12).
La naissance de
Moshe
L
es parents de Moshe,
Amram et Yocheved, ont
déjà deux enfants, Miriam
et Aharon, avant la naissance de
Moshe. Lorsque pharaon ordonne
que chaque nouveau-né mâle
soit jeté dans le fleuve, selon la
tradition juive, Amram ne veut
plus avoir d’enfant et divorce de
Yocheved. D’autres suivent son
exemple et divorcent également
de leurs épouses. Miriam aurait
alors dit à son père : “ton décret
est encore plus cruel que celui de
pharaon ! Le sien n’affecte que les
garçons. Mais en refusant d’avoir
des enfants tu seras, toi, celui qui
empêchera que les filles vivent
aussi”.
Amram réalise que sa fille a
vu juste. Il épouse de nouveau
Yocheved. En conséquence de
l’intervention de Miriam, Moshe
voit le jour.
La Guemara relate que lorsque
Moshe est né, la maison s’est
remplie de lumière. Amram
embrasse Miriam sur le front
et lui dit : “Ta prophétie s’est
accomplie.”
Cependant, lorsque Moshe est
jeté dans le Nil (pour le cacher
des égyptiens), Amram va voir
Miriam et la tape sur le front lui
demandant : “Alors qu’en est-il de
ta “grande prophétie” ?”
Rabbi Yissocher Frand affirme
que c’est dans ce contexte que
nous commençons à appréhender
le sens du pasuk. “La sœur de
l’enfant se tint à quelque distance,
pour savoir ce qui lui arriverait.”
(Exode 2.4).
La récompense que Miriam
recevra plus tard n’est pas juste
due au fait qu’elle s’est tenue sur
les bords du Nil durant quelques
instants, mais pour avoir été
l’héroïne de toute l’histoire
d’Amram et de tous les juifs qui ont
3
son bâton transformé en
serpent,
sa
main
saine
couverte de lèpre, et l’eau
changée en sang.
Lorsque
Moshe
déclare
qu’il n’est pas un bon orateur
en public D. le rassure en lui
disant que son frère Aharon
sera son porte-parole.
Aharon accueille Moshe
à son retour en Égypte et
ils demandent tous deux à
pharaon de libérer Yisrael.
Pharaon répond par de
durs
décrets,
déclarant
qu’Yisrael devra produire
le même quota de briques
qu’auparavant
mais
sans
qu’il ne leur soit fourni de
matières premières.
Le peuple s’affole, mais D.
assure à Moshe qu’il forcera
pharaon à laisser partir
Yisrael.
“La fille du Pharaon descendit vers le
Nil pour se baigner et ses compagnes
se promenèrent au bord du Nil.
Elle aperçut le coffret au milieu des
roseaux et envoya sa servante pour le
prendre. Elle l’ouvrit et vit l’enfant :
c’était un petit garçon qui pleurait.
Elle en eut pitié et dit : C’est un des
enfants des Hébreux !”
(Exode 2.5-6)
Haftara
Ashkenazim
Ésaïe 27.6-29.23
Sephardim
Jérémie 1.1-2.3
D
ans la parasha,
Yaakov (Yisrael)
est
opprimé
par une nation étrangère
alors qu’Yisrael est une
bénédiction pour cette
nation, “Il bénit Yosef et dit
: Que le Dieu en présence
de qui ont marché mes
pères Abraham et Isaac
Que le Dieu qui est mon
berger depuis que j’existe
jusqu’à ce jour, que l’ange
qui m’a racheté de tout
mal bénisse ces garçons !
Qu’on les appelle de mon
nom et du nom de mes
pères, Abraham et Isaac ;
qu’ils prolifèrent beaucoup
au milieu du pays !”
(Genèse 48.15-16)
Cette
situation
se
répétera plusieurs fois tout
au long de l’histoire du
peuple d’Yisrael : après
avoir été une bénédiction
pour ses hôtes, Yisrael sera
persécuté par ces mêmes
nations.
Dans la parasha que
liront les Ashkenazim
cette semaine, l’accent est
mis sur les bénédictions
faites à Yaakov qui est
extirpé d’Égypte et sera
abondamment béni par le
Seigneur : “Dans les temps
à venir, le peuple de Yaacov
poussera de nouvelles
racines,
Yisrael
sera
florissant et s’épanouira,
couvrant le monde de ses
repris leurs épouses, pour avoir
été responsable de la naissance
de celui qui deviendra le chef
de la nation juive. Elle a sauvé
son frère et conséquemment la
nation toute entière car elle a
refusé de perdre espoir.
Miriam nous enseigne une leçon
intemporelle : ne pas perdre
espoir lorsque les choses tournent
mal. Cette précieuse leçon est
symbolisée par son attente sur la
rive du sort de Moshe posé sur
les flots du Nil.
L’eau dans
l’exode
L
’eau joue un rôle
déterminant dans cette
parasha. Au début,
pharaon décrète que chaque
garçon hébreu devra être noyé
dans le Nil (Exode 1.22).
Plus tard lorsque Moshe naît,
sa mère le place dans un panier
et dépose le tout sur le fleuve
(Exode 2.3). Moshe est trouvé
par la fille de pharaon, Batiya,
qui l’élève comme son propre
fils (Exode 2.6). La Torah nous
raconte que le nom de “Moshe”
lui a été donné par Batiya qui
dit : “Quand il eut grandi, elle
l’amena à la fille de Pharaon, et il
fut pour elle comme un fils. Elle
lui donna le nom de Moshe, car,
dit-elle, je l’ai retiré des eaux.”
(Exode 2.10).
“Moshe” fait référence au fait
qu’il a été “tiré de l’eau”.
Par la suite, il fuit l’Égypte ;
l’eau joue une nouvelle fois un
rôle important. Sur le chemin
vers Midian, il s’arrête à un
puits. À cet endroit, sa future
4
femme, Tsipporah, conduisait
les troupeaux de son père afin
de les y abreuver. Lorsque les
autres bergers tentent d’en
chasser Tsipporah et ses sœurs,
Moshe s’interpose “Les bergers
arrivèrent, et les chassèrent.
Alors Moshe se leva, prit
leur défense, et fit boire leur
troupeau.” (Exode 2.17).
Plus tard encore, lorsque D.
ordonne à Moshe de se rendre
auprès du peuple juif afin
de lui dire que D. les sortira
d’Égypte, il lui donne trois
signes à accomplir : “S’ils ne
croient pas même à ces deux
signes, et n’écoutent pas ta voix,
tu prendras de l’eau du fleuve,
tu la répandras sur la terre, et
l’eau que tu auras prise du fleuve
deviendra du sang sur la terre.”
(Exode 4.9).
On retrouve également l’eau
dans le prénom de la sœur de
Moshe, “Miriam.” Ce prénom
vient de deux mots “Mar”
(amer) et “Yam” (eau). Il fait
référence à l’amertume ressentie
par le peuple juif au jour de sa
naissance, notamment par le
décret de pharaon enjoignant
à noyer tout bébé mâle dans le
fleuve.
L’Exode s’est déroulé en passant
à travers la Mer Rouge. Elle
représente pour le peuple
d’Yisrael un mikveh spirituel
au moyen duquel ils ont été
purifiés, c’est pourquoi rabbi
Shaul dit aux croyants qui
vivaient à Corinthe “Frères, je
ne veux pas que vous ignoriez
que nos pères ont tous été sous
la nuée, qu’ils ont tous passé
au travers de la mer, qu’ils ont
tous été baptisés en Moshe
dans la nuée et dans la mer”
(1 Corinthien 10.1-2).
Souvenons qu’un rocher suivait
Yisrael dans le désert et que
de ce rocher de l’eau lui était
dispensée. Ce rocher était une
représentation spirituelle du
Mashiach qui avait la capacité
à donner de l’eau à ceux qui le
suivait.
Yeshoua dit à une femme
samaritaine “Si tu connaissais
le don de Dieu et qui est celui
qui te dit : Donne-moi à boire !
tu lui aurais toi-même demandé
à boire, et il t’aurait donné de
l’eau vive.” Celle-ci lui répond :
“Seigneur […] tu n’as rien pour
puiser, et le puits est profond ;
d’où aurais-tu donc cette eau
vive ? Es-tu plus grand que
notre père Yaacov, qui nous a
donné ce puits, et qui en a bu
lui-même, ainsi que ses fils et
ses troupeaux ?”
Yeshoua lui explique alors :
“Quiconque boit de cette eau
aura encore soif ; mais celui qui
boira de l’eau que je lui donnerai
n’aura jamais soif, et l’eau que
je lui donnerai deviendra en
lui une source d’eau qui jaillira
jusque dans la vie éternelle.”
(Jean 4.10-14).
Shaul dit au sujet du rocher
qui précédait Yisrael dans
le désert “Ils ont tous bu le
même breuvage spirituel, car ils
buvaient à un rocher spirituel
qui les suivait, et ce rocher était
le Mashiach.” (1 Corinthiens
10.1-2).
N
Écrits apostoliques — MARC 14.10-21
ous poursuivons notre
lecture de la parasha
en lien avec la Besora
de Marc. Cette semaine nous
entamons la lecture du livre de
l’Exode qui relate l’esclavage
en Égypte ainsi que l’Exode.
Le premier chapitre d’Exode
fait mention de la trahison
du Pharaon envers le peuple
d’Yisrael.
Nous savons que le peuple
d’Yisrael a rejoint Yosef qui
vivait en Égypte et a sauvé les
égyptiens d’une grande famine.
Pharaon fut très reconnaissant
envers Yosef pour ce qu’il avait
fait pour son pays. Cependant,
il est dit que dès que Yosef
et le pharaon moururent, le
nouveau pharaon qui monta sur
le trône, “ne savait rien de Yosef.”
(Exode 1.8).
Cela est surprenant car les
égyptiens avaient de bons
moyens de se souvenir de leur
histoire. L’attitude du nouveau
pharaon semble être une
trahison, une trahison que l’on
peut comparer à celle révélée
au début de la Besora de Marc :
“Alors Judas Iscariote, un des
douze disciples, alla proposer
aux chefs des prêtres de leur
livrer Yeshoua.” (Marc 14.10)
Judas était l’un des disciples de
Yeshoua, il avait suivi Yeshoua
durant ses trois années de
ministère, il avait entendu ses
enseignements, vu ses miracles,
son amour et sa compassion pour
les gens. Mais étant donné que
Yeshoua n’avait pas répondu à ses
attentes, il décida de le trahir.
Le récit rapporte une autre
scène : c’est l’époque de Pessach
(la Pâque), “Le premier jour de
la fête des pains sans levain, le
jour où l’on sacrifiait les agneaux
pour le repas de la Pâque,
les disciples de Yeshoua lui
demandèrent : « Où veux-tu que
nous allions te préparer le repas
de la Pâque ?” (Marc 14.12).
Les douze premiers chapitres
d’Exode rapportent l’histoire
de Pessach qui sera à la base de
la Haggadah récitée durant le
Seder, la première nuit de Pessach.
Le chapitre 5 fait allusion à une
fête : “Le premier jour de la fête
des pains sans levain, le jour où
l’on sacrifiait les agneaux pour le
repas de la Pâque, les disciples
de Yeshoua lui demandèrent :
“Où veux-tu que nous allions
te préparer le repas de la
Pâque ?” (Exode 5:1).
Cette fête que Moshe voulait
que le peuple d’Yisrael célèbre
n’est pas Pessach car Pessach sera
ordonné par D. plus tard, après
les 9 plaies d’Égypte, lors du
départ du peuple d’Égypte.
Cette fête est en fait le Shabbat.
D. a donné le Shabbat à
l’humanité depuis la création
du monde (Genèse 2.1-3), ce
jour spécial fut donné à Noé,
Avraham, Yitsak, Yaakov et au
peuple d’Yisrael. Mais lorsque
le peuple était esclave en Égypte
il lui était impossible de se
souvenir et d’observer le jour de
Shabbat. D. désirait à nouveau
reconnecter son peuple à la
création et à ce jour d’adoration
(Exode 16).
Là aussi il y a un rapport entre
l’histoire de Yeshoua et Pessach.
La Besora dit qu’il s’agissait du
jour du sacrifice de l’agneau, ce
qui signifie que le jour suivant
était le jour du Shabbat de
Pessach. D’après la Bible , le
premier jour de Pessach devait
être considéré comme un jour de
Shabbat, c’est à dire un jour de
repos : “Le premier jour de cette
semaine, vous vous rassemblerez
pour m’adorer. Ce jour-là, vous
n’accomplirez pas votre travail
ordinaire.” (Lévitique 23.7).
Cependant, la Besora ne dit pas
que Yeshoua et ses disciples
célèbrèrent Pessach tout de suite
car ils durent s’y préparer : “Il
envoya deux de ses disciples
et leur dit : Allez à la ville ; un
homme portant une cruche d’eau
vous rencontrera ; suivez-le, et là
où il entrera, dites au maître de
la maison : Le Maître dit : Où
est la salle où je mangerai Pessach
avec mes disciples ? Et il vous
montrera une grande chambre
haute, aménagée et toute prête :
c’est là que vous nous préparerez
Pessach. Les disciples partirent,
arrivèrent à la ville, trouvèrent
les choses comme il le leur avait
dit, et préparèrent Pessach.”
(Marc 14.13-16).
Cette préparation est en lien
avec le texte de la parasha
qui parle de la préparation du
premier Pessach d’Yisrael (cette
préparation s’étend sur trois
parashot).
Alors que la Besora est plus
courte que la Torah, c’est
pourquoi Yeshoua célèbre ce
Seder spécial avec ses disciples
juste après la préparation :
“Le soir venu, il arriva avec les
douze.” (Marc 14.17).
Après que Yeshoua ait annoncé
ce qu’il adviendrait le texte
dit que “Ils commencèrent à
s’attrister”. Pessach est une fête
joyeuse qui célèbre la libération
d’Yisrael. Alors que dans la
parasha, ce n’est pas un temps
de joie car le peuple d’Yisrael est
encore sous le joug de l’esclavage.
Même si Moshe fut appelé à
retourner en Égypte et à parler
à Pharaon, le peuple n’était
pas encore libre, et Moshe vint
l’annoncer. De même, le texte
de Marc annonce au monde la
joie d’être libéré de l’esclavage
du péché.
Dans la parasha, le sauveur
était symbolisé par l’agneau
de Pessach et la Besora de Marc
nous parle du Mashiach qui est
l’agneau de Pessach qui mourra
pour le monde.
5
fruits.” (Ésaïe 27.6) “Quand
eux ou leurs enfants verront
en effet ce que je ferai parmi
eux, ils reconnaîtront qui
je suis, moi, l’unique vrai
Dieu, le Dieu de Yaacov, ils
redouteront de me déplaire,
à moi, le Dieu d’Yisrael.”
(Ésaïe 29.23).
Dans la parasha, Moshe a
été appelé par D. pour être
son prophète, mais Moshe
refuse la première fois :
“Moshe dit à l’Éternel : Ah
! Seigneur, moi je ne suis pas
un homme qui ait la parole
facile...” (Exode 4.10).
Les Séphardim liront la
Haftarah dans le livre de
Jérémie, quand ce dernier
est appelé par D. et qu’il
refuse à l’instar de Moshe :
“Je reçus cette parole du
Seigneur : Je te connaissais
avant même de t’avoir
formé dans le ventre de ta
mère ; je t’avais mis à part
pour me servir avant même
que tu sois né. Et je t’avais
destiné à être mon porteparole auprès des nations.”
Je répondis : “Hélas !
Seigneur Dieu, je suis trop
jeune pour parler en public.”
(Jérémie 1.4-6)
Histoires et Traditions
Le coin de
l’Inspiration
v Les prières ferventes
de la mère avaient placé
son enfant dans la
main de D. et les anges,
invisibles, se tenaient
au-dessus de son
humble couche.
Ils y dirigèrent la main
de la fille de Pharaon.
Sa curiosité fut attisée
par le petit panier, et
posant son regard sur
le bel enfant qui s’y
trouvait, elle comprit
son histoire d’un
regard.
Les pleurs du
nourisson éveillèrent
sa compassion, et (…)
elle décida qu’il fallait le
sauver ; elle l’adopterait
comme son propre
enfant. (PP 241-243)
Donner aux
œuvres
L
e Talmud raconte que
lorsqu’ils donnaient aux
œuvres de bienfaisance, les
sages mettaient tous leurs efforts à ce
que les pauvres ne découvrent pas qui
était leur bienfaiteur afin de ne pas les
embarrasser.
Sarah et Yocheved
U
n groupe de mendiants se
plaignaient de la pingrerie des
gens et, par conséquent, de la
petitesse de leur collecte.
L’un d’eux dit, “Ça ne va pas si mal.
J’ai récemment reçu un rouble entier
de la part d’un homme riche.”
Les autres étaient émerveillés.
“Vraiment ? Quand cela s’est-il
passé ?” demandèrent-ils.
“Lors de Pourim,” répondit l’homme.
Les mendiants se mirent à rire, “Si
cela s’était passé un jour normal,
nous en serions impressionnés. Mais
à Pourim, où est l’exploit ? Tout le
monde est charitable à Pourim !”
La même logique s’applique à la
description que la Torah fait de
Sarah et Yocheved. Sarah vivait
dans une époque ordinaire. Donner
naissance à un enfant à 90 ans était
donc inhabituel et méritait d’être
mentionné.
De son côté, Yocheved vivait à une
époque à laquelle D. accomplissait
de nombreux miracles pour le peuple
juif. Ainsi, le miracle supplémentaire
de voir Yocheved donner naissance à
un enfant à l’âge de 130 ans n’avait
rien d’extraordinaire !
Yisrael survécut
P
ourquoi D. choisit-il de se
révéler à Moshe au travers
du buisson ardent qui ne se
consumait pas ?
6
Au cours de l’histoire aucune autre
nation n’a vécu les souffrances,
les persécutions et les exécutions
connues par le peuple juif. Pourtant,
au travers de tout cela notre peuple
en est sorti vivant et porteur d’une
identité spéciale. Aucune autre nation
n’a, comme la nôtre, passé plus de
temps en exil que dans son propre
pays. Pourtant nous avons gardé les
mêmes lois et traditions pendant
plus de trois mille ans. Aucune autre
nation n’a essuyé plus d’attaque contre
sa culture et son mode d’éducation
et d’enseignement que le peuple juif.
Pourtant, nous n’avons pas seulement
survécu, mais aussi prospéré.
Rabbi Meir Shapiro était membre
du Seim polonais (parlement). Un
membre du Seim lui a demandé un
jour, “Pourquoi les Juifs placent-ils un
œuf dur dans l’assiette de Seder ?”
Rabbi Meir répondit, “Plus on cuit
les autres aliments, plus ils deviennent
mous. Mais plus l’on cuit les œufs,
plus ils durcissent. L’œuf de Seder
symbolise le peuple juif. Tout comme
l’œuf, les souffrances et les douleurs
infligées au peuple juif ne nous ont
pas brisés. Au contraire, elles nous ont
rendus plus durs et plus forts.
Au buisson ardent, D. montra à
Moshe que, tout comme le buisson
brûle mais ne se consume pas, le
peuple juif rencontrerait de l’adversité
mais ne serait jamais détruit. Plus de
trois mille ans ont passé et en effet,
le fait que le peuple juif ait survécu et
qu’il soit fort et plein de vie est l’un des
plus grands miracles de l’Histoire.”
Voulons nous être
aidés ?
R
abbi Label Lam, qui s’est
installé en Yisrael il y a des
années, rencontrait ses soucis
pour intégrer son fils à l’école. Le
jeune garçon éprouvait des difficultés
pour s’intégrer parmis les autres
écoliers. Soient qu’ils n’eussent pas été
accueillants ou qu’il ne leur parût pas
chaleureux, le problème demeurait
et s’envenimait. Le père demanda
à un ami proche, qui avec le temps
était devenu un conseiller prisé
en matière d’éducation, ce qu’il
convenait de faire pour son fils.
Ce dernier lui conseilla d’écouter
avec son fils Yehudi, ce soir là, son
programme de radio réservé aux
enfants. Le problème de Yehudi fut
présenté aux auditeurs qui furent
invités à appeler pour proposer
des solutions. L’idée était de voir
Yehudi s’identifier avec certaines
pistes ou suggestions tout en ne
sachant pas que la discussion traitait
de lui. Quelque chose d’étrange
se produisit. Yehudi lui-même
demanda s’il pouvait appeler la
radio. Ce qu’il fit. Il suggéra que
le garçon apporte à l’école des
bonbons et des petits cadeaux pour
tous les enfants de la classe et que
cela aiderait peut-être à ce qu’il
soit mieux accepté. Cela semblaitêtre une si bonne idée que son père
l’appliqua et devinez quoi ? Cela
fonctionna ! Yehudi avait trouvé
lui-même sa solution et n’est plus
revenu en arrière depuis. Lorsque
la fille de Pharaon étendit sa main
ce ne fut pas pour ramasser quelque
chose d’anodin, mais pour recueillir
un bébé juif en danger parmi les
roseaux. Parfois une personne devra
éployer de grands efforts pour en
aider une autre, mais les résultats
pourraient s’avérer étonnamment
favorables si l’on fait ce que l’on peut
premièrement. Un autre facteur
entre cependant en ligne de compte.
La personne doit vouloir participer
dans le fait d’être aidée. Et il se
pourrait qu’elle détienne la clé de
son propre salut.
Parasha des enfants
Shemot
twømVv
Le coin de
l’Inspiration
v Aharon, instruit par les
anges, alla à la rencontre
de son frère duquel il avait
été si longtemps séparé ;
et dans les lieux isolés du
désert ils se rencontrèrent,
près de l’Horeb…
Ensemble ils firent
voyage jusqu’en Égypte ;
et arrivés en terre de
Goshen, ils procédèrent au
rassemblement des anciens
d’Yisrael. (PP 257)
Exode 1.1 - 6.1
“Moshe faisait paître le troupeau de Yitro, son beau-père, sacrificateur de Madian ; il mena le
troupeau au-delà du désert et se rendit à la montagne de Dieu, à Horeb. L’Ange de l’Éternel
lui apparut dans une flamme de feu, au milieu d’un buisson. Moshe regarda, et voici que le
buisson était tout en feu, mais que le buisson ne se consumait point. Moshe dit : Je vais faire
un détour pour voir quel est ce spectacle extraordinaire, et pourquoi le buisson ne brûle pas.
L’Éternel vit qu’il faisait un détour pour voir ; et Dieu l’appela de l’intérieur du buisson et dit :
Moshe ! Moshe ! Il répondit : Me voici ! Dieu dit : N’approche pas d’ici, ôte tes sandales de tes
pieds, car l’endroit sur lequel tu te tiens est une terre sainte. Et il ajouta : C’est moi le Dieu de
ton père, le Dieu d’Avraham, le Dieu d’Yitsak et le Dieu de Yaacov. Moshe se cacha le visage,
car il craignait de diriger ses regards vers Dieu.” (Exode 3.1-6)
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