Nouvelles - Bezth B`nei Tsion

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leaders of the Jewish Ministry
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•
Shabbat - Bo
Shabbat Shalom Newsletter
Ressources :
Le magazine en ligne Shalom Adventure : www.shalomadventure.com
665
aø;b
16 janvier / 6 Shvat
2016 / 5776
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site est fait pour vous.
• Facebook : https://www.facebook.com/WJAFC?fref=ts
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Développement professionnel urbain :
Le CCAJAF (Centre Culturel
d’Amitié Judéo-Adventiste de
France) c’est :
- Une formation professionnelle
Urbaine pour le Ministère en
faveur des Juifs
• Galerie Photos sur Google+ : http://picasaweb.google.com/jewishadventist
Nous avons posté plusieurs photos sur Internet ces dernières années. N’hésitez pas à jeter un œil.
Pour les activités en France : https://www.flickr.com/photos/beth-bnei-tsion_paris/
Sommaire
• Radio en ligne : www.shema-israel-radio.com
Si vous voulez écouter des chants Juifs ou Messianiques. Si vous voulez vous exercer à écouter les Écrits Apostoliques en hébreu moderne, c’est LA radio à laquelle vous brancher !
• Site Internet de la Mission Adventiste : https://jewish-adventistmission-org.lifehopecenters.org
Ce site internet est le nouveau lien du Bureau de la Mission Adventiste de la Conférence Générale des Adventistes
du Septième Jour.
- Des cours pour les
étudiants en théologie.
- L’aide à l’implantation de
nouvelles congrégations
- Encourager le dialogue
Judéo-adventiste entre
rabbins et théologiens.
• Site Internet Russe : http://www.boruh.info
Ce site Internet est en langue russe. La parasha ainsi que plusieurs autres articles y sont postés chaque
semaine.
CCAJAF
Paris
Journal d’information et de formation publié par le
Centre Culturel d’Amitié Judéo-Adventiste de France
Sous la responsabilité du Bureau de
la Mission adventiste de la Conférence générale
Nous prions chaque
semaine pour le
ministère judéoadventiste ou les Juifs
du monde entier. Selon
Journal d’information et de formation — Numéro 665 — 16 janvier 2 0 1 6 / 6 S h v a t 5 7 7 6
la liste de prière pour
2016, je suggère que
nos collaborateurs prient
durant la période du
17 au 23 janvier 2016
pour Ralph Ringer qui
Jael Wells Cuellar
Richard Amram Elofer
Hubert Paulleta
8
Nouvelles
p. 1
Commentaires de la Parasha p. 2-4
Haftara p. 4-5
Écrits apostoliques
p. 5
Histoires
p. 6
Le coin de l’Inspiration p. 6-7
Coloriage pour enfants
p. 7
Journal
d’information
hebdomadaire
Judéo-adventiste
Publication anglaise :
Richard-AM.am Elofer
Publication russe :
Alexandra Obrevko
Publication hollandaise :
Hubert Paulleta
Publication française :
Sabine Baris
Publication espagnole :
Jael Wells Cuellar
Publication portugaise :
Carlos Muniz
travaille dans la Division
Carlos Muniz
Nord-Américaine comme
responsable du Ministère
Emails :
Alexandra Obrevko
les États-Unis et le
Anglais : [email protected]
Russe : [email protected]
Français : [email protected]
Espagnol : [email protected]
Portugais: [email protected]
Hollandais : [email protected]
Crédit photos : Richard Elofer, Alexandra Obrevko, Hubert Paulleta,
Sabine Baris, Jael Wells Cuellar, Carlos Muniz et Advent Digital Media
Pour plus d’informations, nous contacter sur www.jewishadventist.org
Judéo-adventiste pour
Canada. Prions pour son
ministère.
Sabine Baris
Nouvelles
Nouveau programme de Master
v Notre ministère se développe chaque année
et nous essayons d’offrir la meilleure formation
possible. Après des discussions entre Dr.
Alexander Bolotnikov et quelques Universités
adventistes, un nouveau programme académique
débute cette année aux USA. C’est un M.A. en
Missiologie, en 4 ans, avec une insistance sur
le Ministère en faveur des Juifs. C’est un cours
intensif sur place et sur Internet, en ligne (Shalom
Learning Center). Nous débutons ce mois-ci cette
formation académique avec ses premiers cours, à
Portland (OR). Les cours suivis actuellement par
les étudiants sont l’Herméneutique et l’Exégèse
biblique du livre du Deutéronome, donnés par le
Dr Bolotnikov, et les Fondements bibliques de la
Missiologie, donné par le Dr. Elofer. Si quelqu’un
désire se joindre à ces cours, maintenant ou pour
le futur, merci de contacter le Dr. Bolotnikov
([email protected]).
Centre de santé en Yisrael
v Plusieurs parmi vous se souviennent que
lorsque Richard Elofer se trouvait en Yisrael, il
désirait ouvrir un Centre sur le style de vie en
vue d’un ministère sur la santé, il avait visité une
propriété, mais qui était trop chère pour l’œuvre
en Yisrael. Il avait compris que ce projet devait se
trouver sous la responsabilité d’une organisation
adventiste self-supporting (autofinancée) plutôt
que sous celle de l’Œuvre en Yisrael. C’est pour
cette raison qu’il y a quelques années, alors qu’il
se trouvait à une convention ASI, il a parlé
avec quelques-unes de ces organisations, et
spécialement avec Steven Grabiner, le Président
d’OCI. Bien que Richard Elofer ait quitté
Yisrael pour la Conférence Générale, OCI a
continué ses recherches sur la faisabilité de ce
projet, a recueilli des fonds et peut maintenant
aller de l’avant. En Juillet 2014, Richard a parlé
avec Steven, il était très confiant concernant le
projet et il vient de recevoir l’accord pour un
premier paiement, le second devant survenir
l’année prochaine.
Dans son dernier email, Steven dit au sujet de
cette propriété : “Il y a 5 chambres d’hôtes en
service. La propriété se trouve au centre d’un
petit verger de mangues”. Il est très proche du
site de Magdala, sur la côte de la Mer de Galilée,
la ville de Marie de Magdala, un endroit très
connu de Yeshoua. Nous souhaitons un grand
succès à ce projet. Merci de prier pour cela, et
tous ceux qui veulent contribuer financièrement
à ce projet sont bienvenus, merci de contacter
Steven ([email protected]).
Résumé de
la Parashat
D
Bo
. dit à Moshe qu’il
endurcit le cœur
de Pharaon afin
qu’au travers des plaies
miraculeuses, le monde
sache pour toujours qu’il est
le vrai D.
Pharaon est averti au sujet
de la plaie des criquets et
sur sa sévérité. Pharaon est
d’accord de laisser partir
les hommes seulement,
mais Moshe insiste sur le
fait que tout le monde doit
partir.
Durant la plaie, Pharaon
demande à Moshe et
Aharon de faire disparaître
les criquets, et il admet qu’il
a péché.
D. met fin à la plaie
mais endurcit le cœur
de Pharaon, et celui-ci
ne libère pas le peuple
d’Yisrael.
Le pays est maintenant
enveloppé
d’épaisses
ténèbres, sauf les Israélites.
Pharaon appelle Moshe
et lui dit d’emmener
toutes les personnes hors
d’Égypte, mais de laisser
les
troupeaux. Moshé
répond que non seulement
ils prendront tous leurs
troupeaux,
mais
que
Pharaon y ajoutera les siens
également.
Moshe dit à Pharaon que
D. va envoyer une plaie
supplémentaire, la mort des
premiers-nés, et qu’enfin les
Juifs quitteront l’Égypte.
D. endurcit encore le cœur
de Pharaon qui avertit
Moshe que s’il devait le
“Nos troupeaux iront avec nous,
et il n’en restera pas un sabot ;
car nous en prendrons pour
servir l’Éternel, notre Dieu ;
et jusqu’à ce que nous soyons
arrivés là-bas, nous ne savons
pas ce que nous offrirons pour le
culte de l’Éternel.” (Exode 10.26)
Parasha
de la semaine
Bo
aø;b
Exode 10.1 - 13.16
Viens à ... (Bo)
L
a parasha débute par une
révélation continue de la
part de D. : “L’Éternel
dit à Moshe : Va vers Pharaon”
(Exode 10.1)
Le nom de cette parasha bo est issu
du verbe lavo qui signifie “venir”.
“Viens à Pharaon” qui a été traduit
par la suite par “Va vers pharaon”
Cette expression peut être comprise
“rends-toi auprès de pharaon dans
son palais, au cœur de sa splendeur
royale” “car j’ai endurci son cœur et
le cœur de ses serviteurs, pour faire
éclater mes signes au milieu d’eux.”
(Exode 10.1).
En d’autres termes : Que ces plaies
démontrent à pharaon que même
si le fleuve et le sol, le pays et toutes
ses richesses naturelles luxuriantes,
demeurent inchangés, personne
ne peut posséder et jouir de cette
abondance sans que cela ne soit la
volonté de D.
L’œil humain
A
u sujet de la plaie des
sauterelles la Torah
déclare : “Elles couvriront
la surface de la terre,et l’on ne pourra
plus voir la terre”(Exode 10.5a).
L’expression hébraïque pour “la
surface de la terre” ‫ עין הארץ‬est
“Ein Haaretz”, le même mot que
‫ עין‬qui signifie “œil” et “source”
comme dans Ein Gedi, une oasis
et ancienne ville proche de la Mer
Morte.
L’œil humain est appelé ‫עין‬, une
source, non pas que l’esprit de
2
l’homme en jaillit, mais plutôt que
c’est à travers l’œil que le monde
se déverse en l’homme. L’œil de
l’homme devient littéralement
‫הארץ‬ ‫עין‬, la source du monde.
L’esprit ne se révèle pas par l’œil,
mais, au contraire, le monde
extérieur est révélé à travers cet œil.
Celui-ci est une source par laquelle
le monde coule en l’esprit humain.
Comme si l’univers se déversait et
était contenu dans l’œil, au moyen
duquel il pénétrait l’esprit.
Ainsi Exode 10.5 pourrait être
traduit de la manière suivante :
“Elles couvriront la terre, l’obstruant
de sa source ; la terre ne trouvera pas
son chemin vers sa source, et donc
sera cachée à la vue de l’homme.”
Les sauterelles obstrueront la terre
de telle sorte qu’elle ne paraîtra pas
à l’œil humain.Il ne sera pas capable
de la percevoir.
Le même verset se poursuit disant :
“elles dévoreront le reste de ce qui
est échappé, ce que vous a laissé la
grêle,elles dévoreront tous les arbres
qui croissent dans vos champs”
(Exode 10.5b). Leur richesse était
leur fierté, à tel point qu’ils ont cru
pouvoir narguer “le D. de Moshe”
puisqu’ils détenaient encore leurs
biens les plus précieux.
Célébrer une
fête
M
oshe dit à pharaon :
“Nous
partirons
tous, jeunes gens et
vieillards, hommes et femmes,
avec nos moutons, nos chèvres
et nos bœufs, car nous devons
célébrer une fête en l’honneur du
Seigneur. ” (Exode 10.9)
Ces paroles de Moshe sont la
réponse à la question de pharaon
“Vous pouvez aller rendre un culte
au Seigneur votre Dieu. Mais
quels sont ceux qui partiront ?”
(Exode10.8).
Tous iront, jeunes, adultes et
anciens, ce qui signifie : nous
ne faisons pas appel à des
intermédiaires, des prêtres, ni à
aucun représentants que ce soit
devant D.
S’il nous faut partir, alors nous
partons tous. La communauté
réside en chacun d’entre nous.
Rien ni personne ne doit rester en
arrière, car nous avons une ‫חג־יהוה‬
une fête à célébrer en l’honneur
d’Hashem. Rabbi Hirsch traduit
ceci par “Nous devons former un
cercle autour de D.”
Il est intéressant de noter que le
mot hébreu ‫ חג‬Chag a un lien avec
le mot arabe Chaj en rapport avec
leur pèlerinage à la Mecque.
Rabbi Hirsch nous rappelle que ce
mot vient de la racine (CHGG)
qui a pour signification “former
un cercle” ou “ se déplacer en
cercle” que nous retrouvons au
Psaume 107.27‫יחוגו וינועו‬.
“Saisis de vertige, ils chancelaient
comme un homme ivre, Et toute
leur habileté était anéantie.” Le
mot est la traduction de YaChoGu,
le verbe CHaG.
Ce sens de Chag “faire le tour” a
sans doute la même origine que
le mot arabe Chaj, qui consiste
à faire le tour de la Ka’aba à la
voir une nouvelle
Moshe mourrait.
Mecque. Une célébration consiste
donc à s’assembler autour de D. et à le
célébrer pour tout ce qu’il a accomplit
en faveur de son peuple.
Les valeurs
morales d’Yisrael
L
a Torah déclare : “Parle au
peuple, pour que chacun
demande à son voisin
et chacune à sa voisine des vases
d’argent et des vases d’or. L’Éternel fit
trouver grâce au peuple aux yeux des
Égyptiens ; Moshe lui-même était
très considéré dans le pays d’Égypte,
aux yeux des serviteurs de Pharaon et
aux yeux du peuple.”(Exode 11.2-3).
La déclaration faite dans ce verset
nous informe que le peuple d’Yisrael a
demandé aux égyptiens des présents
et non des prêts. Le premier mot
‫ דבר־נא‬est un verbe à l’impératif, à la
forme piel (intensive) et le second mot
“s’il vous plaît”.
Cette
expression
implique
toujours une réticence de la part de
l’interlocuteur. Pourquoi une telle
réticence ? En raison de leur éthique.
Moshe et le peuple étaient réticents à
compromettre cette victoire morale
par de telles demandes aux égyptiens
selon ce que D. leur ordonnait de
faire en cet instant.
Le peuple venait juste de prouver
sa valeur morale de la plus brillante
des façons. Durant trois jours, leurs
oppresseurs, aveuglés et assaillis par
l’obscurité, étaient totalement à leur
merci. Durant trois jours tous leurs
biens étaient restés sans protection au
sein de leurs foyers. Mais aucun juif
n’a pris avantage de cette opportunité
pour se venger ; aucun juif n’a porté
la main sur un égyptien ou sur la
moindre de ses possessions. C’est à
ce moment précis où la vue leur est
revenue et qu’ils ont retrouvé intact
et en lieu et place tout ce qui leur
appartenaient, que D. a permis aux
égyptiens de réaliser la grandeur
morale de ce peuple. Cette prise de
conscience a fini au bout du compte
par avoir raison de l’antipathie
qu’éprouvaient les égyptiens envers
les hébreux. Et plus que tous les
miracles qu’il a opérés, la grande
valeur morale de son peuple a fait
de l’homme Moshe un personnage
dont les égyptiens avaient la plus
grande estime.
C’était la volonté de D. que son
peuple ne parte pas les mains vides.
Les générations précédentes, ayant
passé leurs vies dans l’esclavage, n’ont
pas été capable d’acquérir les biens
les plus modestes. C’était la volonté
de D. que la première pierre de la
prospérité de son peuple soit acquise
et consacrée par la reconnaissance de
leur valeur morale par ceux qui les
avaient méprisés.
Vers minuit
L
aTorah déclare :“Moshe dit :
Ainsi parle l’Éternel : Vers le
milieu de la nuit, je passerai
au travers de l’Égypte”(Exode 11.4).
Pourquoi Moshe a-t-il changé les
paroles de D. par “vers le milieu de la
nuit” lorsqu’il a répété les paroles du
Tout-Puissant aux égyptiens ?
Étonnant ! Neuf plaies ont déjà
atteint les égyptiens. Moshe les avait
prévenus et a été loyal à chaque fois.
Maintenant c’est au tour du premier-
né de chaque famille dans tout le
pays d’Égypte de trouver la mort.
Quelle différence que cela se produise
quelques minutes avant ou après
minuit ?
Rabbi Pachouz affirme que : “Cela
illustre le pouvoir d’une personne à
trouver une faute. À partir de ce qui
pourrait être considéré comme un
petit écart — et peut-être un écart dû
à leurs propres calculs — ils auraient
cherché à traiter Moshe de menteur
et à le discréditer totalement. Lorsque
quelqu’un désire trouver une faute, il
trouvera toujours de quoi incriminer.
Notre leçon :
1) Soyons attentifs lorsque nous
tombons dans le piège de la recherche
de fautes alors que nous devrions
nous focaliser sur les aspects positifs
d’autrui et sur la vue d’ensemble.
2) Soyons vigilants lorsque certains
s’avèrent être des chercheurs de
fautes… et à les traiter avec douceur
car ces personnes s’irritent aisément
et qu’il est difficile de traiter avec
elles.”
La Mort des
premier-nés
L
es enfants d’Yisrael ont reçu
pour ordre de répandre
le sang de l’agneau pascal
sur les poteaux de leurs portes et
sur leurs linteaux. Les mérites du
sang et l’accomplissement de ce
commandement devrait les protéger
du danger durant la mort des
premiers-nés. De plus, au moment
de la plaie le verset déclare que D.
pasach — “est passé par-dessus” les
foyers juifs.
Toutes les plaies précédentes n’ont
touché que les égyptiens et aucune
3
fois,
D. dit à Moshe que le mois
de Nissan sera le premier
mois de l’année.
Il est demandé aux Israélites
de prendre un agneau, le
10 du mois, et de le garder
jusqu’au 14. L’agneau doit
être sacrifié comme une
offrande de Pesach, son sang
doit être mis sur les poteaux
des portes, sa chair doit être
rôtie et mangée.
Le sang sur les poteaux des
portes sera un signe pour D.
qui passera par-dessus leur
maison lorsqu’il frappera
les premiers-nés d’Égypte.
Le peuple de D. doit se
rappeler ce jour de leur
sortie d’Égypte en ne
mangeant jamais de levain
à Pesach.
Moshe
rapporte
les
commandements de D.
et Yisrael s’y conforme
fidèlement. D. envoie la
dernière plaie, tuant les
premiers-nés et Pharaon
envoie les Israélites hors
d’Égypte.
D. donne à Moshe et
Aharon les lois concernant
le sacrifice de Pesach, le
pidyon haben (la rédemption
du premier-né) et les
tef illin.
Haftara
Jérémie
46.13-28
“On prendra de son sang et l’on
en mettra sur les deux poteaux
et sur le linteau de la porte des
maisons où on le mangera.”
(Exode 12.7)
D
ans notre parasha,
le pharaon ne veut
pas se repentir et
libérer le peuple de D., il dit à
Moshe “Sors de chez moi !”
(Exode 10.28).
Dans
la
Haftarah,
Jérémie annonce la venue
de Néboukadnetsar, roi
de Babylone, sur l’Égypte
“Parole que l’Éternel adressa
au prophète Jérémie sur
l’arrivée de Neboukadnetsar,
roi de Babylone, qui venait
frapper le pays d’Égypte”
(Jérémie 46.13).
La punition de l’Égypte
pour ce qu’elle a fait aux
enfants d’Yisrael c’est la
déportation à vie (19). C’est
exactement ce qui s’est
passé dans l’Histoire ; les
Égyptiens
d’aujourd’hui
sont, en fait, les arabes venus
d’Arabie Saoudite au 7ème
siècle. Bien que l’Égypte
était une grande civilisation
avec une imposante armée,
elle ne résista pas à l’invasion
babylonienne car le Seigneur
avait décidé de livrer l’Égypte
aux Babyloniens : “Pourquoi
tes vaillants hommes sont-ils
emportés ? Ils ne tiennent
pas, car l’Éternel les renverse.
Il en fait trébucher un grand
nombre” (Jérémie 46.15-16).
Les Égyptiens seront
déportés et ne reviendront
plus jamais dans leur
pays, même la ville de
protection particulière n’a été
nécessaire. Pourquoi la mort des
premiers-nés requérait-elle un
nouveau mérite et une mesure
supplémentaire de miséricorde ?
Tandis que les plaies avaient
pour but de conduire pharaon
à la soumission à D., les enfants
d’Yisrael se trouvaient sous la
protection divine. Mais lorsque les
plaies se sont avérées être purement
punitives par nature et que l’attribut
de justice s’est déchaîné, ils se sont
retrouvés soumis à un examen de
leurs cœurs et avaient besoin de
plus de protection pour contrer la
punition.
La Torah déclare : “Cette nuit-là, je
passerai dans le pays d’Égypte, et je
frapperai tous les premiers-nés du
pays d’Égypte, depuis les hommes
jusqu’aux animaux, et j’exercerai
des jugements contre tous les dieux
de l’Égypte. Je suis l’Éternel. Le
sang vous servira de signe sur les
maisons où vous serez ; je verrai le
sang, et je passerai par-dessus vous,
et il n’y aura point de plaie qui vous
détruise, quand je frapperai le pays
d’Égypte.” (Exode 12.12-13).
Lesangétaitlesignedefoid’Yisrael ;
le message que nous transmettons
à nos enfants est qu’en dépit des
miracles opérés contre les égyptiens
qui ont résisté à D., Hashem attend
de nous que nous soyons fidèles à
ses commandements, à sa parole
et que nous nous en remettions au
sang des sacrifices pour notre salut
4
(voir le commentaire dans la partie
de la Brit HaChadasha).
Une grande
multitude
L
a Torah déclare :
“Les enfants d’Yisrael
partirent de Ramsès pour
Souccoth au nombre d’environ
six cent mille hommes de pied,
sans les enfants. Une multitude de
gens de toute espèce montèrent
avec eux ; ils avaient aussi des
troupeaux considérables de brebis
et de bœufs.” (Exode 12.38).
Le texte hébreu fait mention,
à propos des égyptiens qui ont
quitté l’Égypte eirev rav, alah
itam, d’une multitude de gens de
toute espèce [qui] montèrent avec
eux”. Depuis que D. est avec eux,
et qu’il les a protégés des plaies, le
peuple d’Yisrael est devenu très
populaire en Égypte. Tous sont
persuadés que leur entreprise sera
une réussite ; c’est la raison pour
laquelle “une multitude de gens”
s’est jointe à eux.
Cette expérience nous rappelle
ce qui s’est produit en 1947-1948
lorsque les Nations-Unies ont
voté pour la création de l’État
d’Yisrael. Beaucoup de personnes,
“une multitude de gens” se sont
réjouis avec Yisrael, ont voté pour
lui et l’ont soutenu.
Les égyptiens ont réalisé à quel
point les juifs avaient souffert de
l’esclavage ; le monde combien
les juifs avaient souffert de la
Shoah. Cependant, moins d’une
génération plus tard, “la multitude
de gens” a fini par regretter d’avoir
été aux côtés d’Yisrael. Ils ont
commencé à convaincre Yisrael
que l’esclavage et la nourriture
égyptienne n’étaient pas si mal.
Ils ont tenté de le convaincre que
Moshe était mort sur le Sinaï, et
qu’il serait préférable de fabriquer
une idole (un veau d’or) qui
ramènerait Yisrael en Égypte.
De nos jours, il semble que cela
ne soit pas si bien que cela d’être
“pour” Yisrael. Les terroristes sont
partout cherchant à s’occuper de
ceux qui le soutiennent.
Lorsque tout est au vert pour
Yisrael, lorsqu’il réussit, “une
multitude de gens” le plébiscite,
mais aussitôt que les difficultés
et le danger paraissent, la grande
multitude prend la poudre
d’escampette. Au cours de
l’histoire, et plus récemment dans
les relations entre le monde et
l’État d’Yisrael, lorsque les Juifs
sont sur la pente ascendante, tout
le monde répond présent. Mais
dès que le vent de l’opinion public
change de direction, ils fuient. Ils
boycottent. Ils condamnent. Il
semble que ceux qui s’attachent
à Yisrael à la manière de la
“multitude de gens” ne le font
que de manière périphérique et
uniquement quand ils sont en
situation favorable.
D
Écrits apostoliques — MARC 14.32-44
ans la parashat Bo,
Moshe annonce le
dernier fléau, la mort
des premiers-nés d’Égypte.
“Moshe dit : Voici ce qu’a dit
L’Éternel : Vers le milieu de la
nuit, je m’avancerai dans l’intérieur
de l’Égypte ; et tous les premiersnés vont mourir dans le pays
d’Égypte, depuis le premier-né
du Pharaon assis sur son trône
jusqu’au premier-né de la servante
qui travaille aux meules, et tous les
premiers-nés du bétail. Il y aura
de grands cris dans tout le pays
d’Égypte, tels qu’il n’y en a jamais
eu et qu’il n’y en aura jamais. Mais
chez les Israélites, pas même
un chien n’aboiera, ni contre un
homme, ni contre une bête, afin
que vous reconnaissiez la différence
que Dieu fait entre l’Égypte et
Yisrael.” (Exode 11.4‑7).
Bien que Moshe ait annoncé
qu’aucun Israélites ne mourait, leur
agoisse fut palpable cette nuit-là.
En parallèle à ce texte, Yeshoua
est présenté dans la Bible
comme le premier-né. Ainsi
lisons-nous dans la Besora de
Luc, “Elle (Myriam ou Marie)
enfanta son fils premier-né.
Elle l’emmaillota et le coucha
dans une crèche, parce qu’il n’y
avait pas de place pour eux dans
l’hôtellerie.” (Luc 2.7).
De même, le livre de l’Apocalypse
présente Yeshoua comme le
premier-né d’entre les morts :
“Yeshoua HaMasciach, le
témoin fidèle, le premierné d’entre les morts et le
souverain des rois de la terre !”
(Apocalypse 1.5)
affirmant
ainsi que Yeshoua est réssuscité
des morts. Nous savons que
Yeshoua ne fut pas le premier à
ressusciter car la Besora de Luc
nous rapporte que Yeshoua a
ressuscité Lazare et qu’en tant
que Mashiach il devait être le
premier en toutes choses.
Rabbi Shaul vient aussi confirmer
cela quand il dit : “Il est la tête
du corps, de la Kehila (l’Église).
Il est le commencement,
le premier-né d’entre les
morts, afin d’être en tout le
premier.” (Colossiens 1.18).
Pour en revenir au lien entre
la parasha Bo et la Besora de
Marc, Yeshoua savait que cette
nuit de Pessach, les premiersnés d’Yisrael craignaient en
particulier le jugement de D.,
et ils ne pouvaient dormir alors
qu’ils attendaient que l’ange de
la mort passe et qu’on donne le
signal de l’Exode.
Yeshoua aussi fut dans l’angoisse
juste après avoir célébrer le seder
avec ses disciples, il partit avec
eux à Géthsémané, un jardin
situé au pied du mont des
oliviers, pour une nuit spéciale
de prière et d’angoisse : “...Ils
allèrent ensuite dans un lieu
nommé Gethsémané, et Jésus
dit à ses disciples : Asseyezvous ici pendant que je prierai.
(Marc 14.32).
Tous les disciples n’étaient pas
auprès de Yeshoua lorsqu’il priait
dans ce jardin, mais seulement
trois d’entre eux : Shim’on
(Pierre), Yaakov (Jacques) et
Yochanan (Jean) (Marc 14.33).
Dans la parasha, Moshe
prit avec lui ses plus proches
disciples, Aharon et Josué, pour
accomplir son ministère et les
miracles devant Pharaon. La
dernière nuit que les Israélites
passèrent en Égypte fut une nuit
de prière, la nuit du sacrifice de
l’agneau de Pâque.
Yeshoua savait qu’il représentait
lui-même le sacrifice.
Durant ce Seder de Pâque, on
servait une cinquième coupe
qu’on ne buvait pas, c’était la
coupe de la colère de D.
Yeshoua savait également que
seul le Mashiach pouvait la boire,
“Yeshoua leur dit : Mon âme est
triste jusqu’à la mort ; restez ici
et veillez. Puis il s’avança un
peu, se jeta contre terre et pria
que, s’il était possible, cette
heure s’éloigne de lui. Il disait :
Abba, Père, toutes choses te sont
possibles, éloigne de moi cette
coupe. Toutefois non pas ce que
je veux, mais ce que tu veux.”
(Marc 14.34-36).
Finalement Yeshoua accepta de
boire cette coupe de souffrance et
de sacrifice même si ses disciples
ne mesuraient pas vraiment ce
qu’il se passait d’important et de
spécial cette nuit-là.
Cette même nuit fut très
douloureuse pour Yeshoua car
il savait qu’il devait subir la
trahison de l’un de ses disciples :
“ C’en est fait. L’heure est
venue ; voici que le Fils de
l’homme est livré aux mains des
pécheurs. Levez-vous, allons ;
celui qui me livre s’approche.”
Marc 14.41‑42).
C’est ce qui se passa
effectivement,
“Aussitôt,
comme il parlait encore, survint
Judas, l’un des douze, et avec
lui une foule armée d’épées
et de bâtons, envoyée par les
principaux sacrificateurs, les
scribes et les anciens. Celui qui
le livrait leur avait donné un
signal : Celui à qui je donnerai
un baiser, c’est lui ; saisissez-le et
emmenez-le sous bonne garde”
(Marc 14.43‑44).
J’ai personnellement accepté
Yeshoua comme mon Sauveur
il y a de cela 40 ans et depuis
j’ai rencontré plusieurs croyants
en Yeshoua qui l’ont trahi et
sont retournés à leur ancienne
vie. Chacun de nous sera mis à
l’épreuve un jour. Sommes-nous
prêts à nous tenir ferme pour
Yeshoua ou le trahirons-nous ?
C’est la question à laquelle nous
devons répondre aujourd’hui.
5
Memphis sera dépourvue
de ses habitants d’origine.
“Fais ton bagage pour la
déportation, habitante, fille
de l’Égypte ! Car Noph
deviendra une désolation,
elle sera brûlée, elle n’aura
plus d’habitants. L’Égypte
est une très belle génisse...
Le taon vient du nord, il
vient.” (Jérémie 46.19-20).
Les Égyptiens vivant en
Égypte actuellement ne
sont pas des descendants
des Égyptiens de l’époque.
Ce qui s’est passé en
Égypte est présenté comme
une punition de D. :
“L’Éternel des armées, le
D. d’Yisrael, dit : Voici : je
vais intervenir contre Amôn
de No, contre le Pharaon,
l’Égypte, ses dieux et ses
rois, contre le Pharaon et
ceux qui se confient en lui.”
(Jérémie 46.25).
D. punira également
Yisrael pour son péché
mais ne l’anéantira pas
totalement : “Toi, Yisrael
mon serviteur, n’aie donc
pas peur ; ne perds pas
courage, toi qui descends de
Jacob, car je viens te sauver
de ces régions lointaines.
Je viens sauver tes enfants
du pays où ils sont exilés.
Yisrael, tu retrouveras
tranquillité et sécurité, on
ne vous inquiétera plus...
J’exterminerai toutes les
nations parmi lesquelles
je t’ai banni, mais toi, je
ne t’exterminerai pas ; je
te punirai selon le droit, je
ne puis pas t’innocenter.”
(Jérémie 46.27-28)
Histoires et Traditions
Le coin de
l’Inspiration
v Le Seigneur
démontra aux égyptiens
que la terre toute
entière obéit au D.
des Hébreux – que le
tonnerre, la grêle et les
tempêtes obéissent à
sa voix. Pharaon, le roi
arrogant qui un jour
demanda, “Qui est le
Seigneur, pour que je
lui obéisse ?” s’humilia
et dit “J’ai péché… :
Le Seigneur est juste
et moi et mon peuple
nous sommes mauvais.”
Il supplia Moshe d’être
son intercesseur auprès
de D., afin de voir
cesser le tonnerre et les
éclairs terrifiants.
(SR 117)
Notre frère
U
n homme émigra aux ÉtatsUnis d’une petite ville de
Pologne et devint très riche.
Au départ il envoyait encore de
l’argent à sa famille en Pologne, mais
avec le temps, ses affaires l’occupèrent
tant qu’il en oublia complètement sa
pauvre famille en Pologne.
Des années plus tard, son frère
émigra lui aussi aux États-Unis.
Il alla trouver son frère pour lui
demander de l’aide, mais l’homme
riche nia avoir un frère. “Vous devez
faire erreur… je n’ai pas de frère.”
Mais le nouvel arrivant était certain
qu’il s’agissait de son frère. Pourtant,
malgré toutes ses tentatives l’homme
riche refusa, insistant qu’il n’avait
pas de frère. Finalement il décida
d’essayer une fois encore.
Lorsque l’homme riche ouvrit la
porte, son frère lui dit, “Je suis venu
te dire que tu ferais mieux de rédiger
un testament dans les meilleurs
délais car bientôt tu mourras !”
“Comment osez-vous… Je viens de
faire mon examen médical annuel et
le médecin m’a affirmé que j’étais en
bonne santé !”
“Laisse-moi te dire comment je le
sais. Tu vois, je ne suis peut-être pas
médecin, mais chez nous, dans notre
petit village, lorsque quelqu’un ne
pouvait reconnaître son propre frère,
nous savions qu’il était terriblement
malade et que ses jours étaient
comptés…”
La Torah dit, “Pour tous les enfants
d’Yisrael il y avait de la lumière dans
leurs demeures.”
De fait, il nous faut nous assurer
qu’il y ait de la lumière parmi nous
afin que nous voyions et sentions
les besoins des autres et que nous
fassions tout notre possible pour
aider.
6
R
Rabbi Zusia
abbi Zusia était disciple de
Rabbi Dov Ber de Mezritch
qui fut leader du mouvement
hassidique à la mort de Rabbi Israel
– Baal Shem Tov. Rabbi Zusia, qui
mourut en l’an 5561 (1800) était une
personne d’une grande humilité.
Son amour pour ses semblables
Juifs ne connaissait pas de limite.
Rabbi Zusia était lui extrêmement
pauvre. Pourtant, non seulement il
acceptait avec joie sa condition, mais
il ne la percevait même pas comme
négative. Cette histoire l’illustre.
Un jour, quelqu’un vint trouver
Rabbi Dov Ber de Mezritch et lui
demanda, “Le Talmud enseigne
que l’on devrait louer D. pour le
mauvais tout autant que pour le bon.
Comment est-ce possible ?”
Rabbi Dov Ber lui demanda de
poser sa question à Rabbi Zusia qui
se trouvait à l’étude à cet instant.
L’homme s’y rendit et rencontra
Rabbi Zusia vêtu d’habits râpés et
raccommodés qui seuls racontaient
son histoire de pauvreté et de
difficultés. L’homme s’approcha
de Rabbi Zusia pour recevoir
l’explication du Talmud qui disait
que l’on doit bénir D. pour le mauvais
comme pour le bon.
Rabbi Zusia réfléchit un instant et
dit, “Je ne comprends pas pourquoi
mon enseignant vous a envoyé à moi.
Comment répondre puisque jamais
rien de mauvais ne m’est arrivé ?”
Le frère de Rabbi Zusia était Rabbi
Elimelech. Pour purifier leurs âmes,
ils erraient parfois de ville en ville
apportant de l’aide aux autres Juifs.
Ne révélant pas leur identité, on les
traitait comme de simples personnes.
Lors d’une nuit froide, ils firent halte
dans une auberge et se reposèrent
auprès de la cheminée. Cette même
nuit, des paysans du coin firent la
fête dans l’auberge. De temps en
temps les paysans ivres se mettaient
en cercle et dansaient. L’un deux
donnait un coup de pied à Rabbi
Zusia à chaque passage à côté de lui.
Après un certain temps, Rabbi
Elimelech ne supporta plus de voir
son frère dans la douleur. “Zusia, il
n’est pas juste que tu reçoives tous
ces coups. Échangeons nos place,”
suggéra-t-il. C’est ce qu’ils firent.
Cependant, au prochain tour, le
paysan ivre dit “Ce n’est pas équitable
que je frappe chaque fois le même. Je
vais frapper l’autre aussi !” Encore
une fois Rabbi Zusia reçut les coups !
“Tu vois,” dit Rabbi Zusia à son frère,
“On ne peut doubler D. ! Ce qui est
Bashert (destiné) à Zusia viendra à
Zusia !”
Parasha des enfants
Bo
aø;b
Le coin de
l’Inspiration
v Une plaie redoutable
s’abattit encore sur
l’Égypte, plus sévère
qu’aucune avant elle.
Ce furent le roi et les
prêtres idolâtres qui
s’opposèrent jusqu’au
bout à la requête de
Moshe.
Le peuple lui, désirait
que l’on permette aux
Hébreux de quitter
l’Égypte. (SR 118)
La véritable liberté
N
os sages disent, ”La véritable
liberté est atteinte seulement
par l’étude de la Torah.”
Sans la connaissance de la différence
entre le bien et le mal, on ne peut être
considéré comme libre, dans le sens
réel de la liberté.
On raconte la vieille histoire d’un
homme riche qui, en plus de
nombreux champs et de vergers,
possédait des serviteurs et des
esclaves. Il était méchant, difficile et
d’un caractère emporté. Si un esclave
ne répondait pleinement pas à ses
volontés, il était battu sans pitié.
Un jour, alors qu’il battait un de ses
esclaves, un homme sage passait
par là. Il s’arrêta et dit, “Ce n’est ni
approprié ni éthique pour un esclave
de battre un autre esclave !”
“Que voulez-vous dire par un esclave
battant un autre esclave ?” demanda
furieusement l’homme riche. “Je suis
le propriétaire et c’est mon esclave !”
“Vous avez tort ! À mon sens,
vous êtes plus esclave qu’il ne
l’est ! Lui, n’a malheureusement
pas d’autre choix que d’être
esclave, mais vous, qui ne pouvez
contrôler votre colère, êtes de fait
esclave de votre mauvais caractère
et de vos tentations. Votre colère
est votre maître qui vous dirige et
vous en êtes l’esclave !”
Exode 10.1-13.16
“L’Éternel dit à Moshe : Étends ta main sur le pays d’Égypte pour faire venir
les sauterelles et qu’elles montent sur le pays d’Égypte ; qu’elles dévorent toute
l’herbe de la terre, tout ce que la grêle a laissé. Moshe étendit son bâton sur le pays
d’Égypte ; et l’Éternel fit souffler un vent d’est sur le pays toute cette journée et
toute la nuit. Au matin, le vent d’est avait amené les sauterelles. Les sauterelles
montèrent sur tout le pays d’Égypte et se posèrent dans tout le territoire de l’Égypte ;
c’était si grave qu’auparavant il n’y avait jamais eu tant de sauterelles et qu’il n’y
en aura jamais plus autant par la suite. Elles couvrirent la surface de toute la terre,
et la terre fut obscurcie ; elles dévorèrent toute l’herbe de la terre et tout le fruit des
arbres, tout ce qui était resté après la grêle ; et il ne resta aucune verdure aux arbres
ni à l’herbe des champs, dans tout le pays d’Égypte.” (Exode 10.12–15)
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