LAITUE

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LAITUE
Lactuca sativa L.
Famille botanique : Astéracées (anciennement Composées)
Plante annuelle de jours longs (supérieurs à 12-14h) à cycle court..
Plante autogame.
Légume feuille
La laitue préfère la mi-ombre et n’aime pas les excès de chaleur, qui la font monter en
graines. Elle aime une terre fertile, bien drainée, fraîche et ameublie.
Commercialement, les gens préfère la batavia (plus croquante, plus résistante aussi).
Les romaines sont moins appréciées (trop craquantes). Les chicorées sont un bon
créneau l’hiver , mais le blanchiment donne plus de travail et augmente le risque
sanitaire.
Profondeur de racines : plusieurs informations :
• système racinaire pivotant, peu profond (25-30 cm maxi 15 cm), épais et
chevelu. L’élevage en mottes tend à supprimer le pivot.
• Profondeur 10-15 cm.
• Profondeur 120-180 cm, largeur 15-45 cm
Zéro de végétation : au-dessous de 7°, croissance racinaire ralentie.
Hauteur : approx 20cm. Largeur approx. 30cm
Nombre de graines par gramme : 600 à 1000 graines /g
Faculté germinative : la graine se conserve 3 à 4 ans à une température de 10°C et une
humidité relative de 30%, mais elle demeure très sensible à l’excès d’humidité. Les
graines ont une inaptitude à germer - dormance – pendant 2 à 6 mois après récolte. Il
est admis que les meilleures graines sont celles de 2 ans, et qu’une laitue monte
d’autant moins vite à graines que sa germination a été rapide. Conserver les graines
entre 4° et 10°. Dormance induite au-delà de 25°.
Exposition ensoleillée.
Durée de cycle : entre 4 et 7 semaines après la plantation en été, de 8 à 12 semaines
après plantation en hiver (2 à 4 mois au total).
Modes de conservation : ne se conserve pas longtemps, à manger rapidement.
ASSOCIATIONS
Associations positives :
• En bordure ou entre les légumes à cycle long et grand espacement (tomates,
chou, fraisier,…).
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Brassicacées (radis, chou, navet,…), betterave rouge, fabacées (pois, haricots,
fève,...), cucurbitacées (melons, courge, …), carottes, cardon, artichaut,
cerfeuil, anteh, lin.
• Oignons, échalottes, poireau (dont l’odeur éloigne les lapins).
Associations négatives :
• Eloigner du persil, du cresson et du céleri.
•
ROTATIONS
Respecter une rotation de 2 ou 3 ans.
Précédents favorables :
Liliacées (poireau, ail, oignon, échalotte), cucurbitacées non sensibles au
nématode à galle (melon, courgette, concombre), brassicacées (radis, navets,
chou (?)), solanacées (tomates (?), aubergines, poivron), céréales à paille et
pommes de terre primeur avant plantations de juillet à septembre.
Précédents défavorables :
Salades, tomates (?), haricots, betterave, chou (?), fève, pois, navet, engrais
vert.
PREPARATION DU SEMIS
Préparation du sol, fumure :
• Sol meuble, humifère, frais. pH : de 6 à 7. Les salades craignent les
excès de salinité.
• Le sol doit avoir une teneur en humus de 3 à 5%. L’excès d’azote
retarde la pommaison tout en favorisant les champignons pathogènes
(botrytis,…). L’apport de matière organique peu dégradé avant
plantation est déconseillé (attention en particulier au fumier peu ou pas
décomposé et aux engrais verts en précédent direct).
• Décompactage à 50-60cm. Travail superficiel sur 15-30cm.
Nivellement du sol pour éviter les excès d’eau dans les creux.
Rappuyage léger pour une meilleure reprise du plant.
• Apporter 20kg / 10 m2 de compost mûr.
Semences :
Les semences doivent être passées au froid lorsqu’elles sont issues d’une
récolte de l’année.
SEMIS
Dose de semis : 1 à 2g/10m2.
Température de germination : 5° (préférablement 10°) à 27°, optimum entre 15° et
20°, dormance au-delà de 25°. Eviter les températures supérieures de début d’automne
par les opération suivantes :
• humidifier le sol pour le refroidir
• humidifier le terreau la veille au soir
• semer très tôt le matin et recouvrir de suite les mottes de plaques de
polystyrène pendant les 2 jours de germination
• retirer les plaques le soir du 2° jour lorsque l’enrobage des graines est éclaté et
que le germe pointe.
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Levée en 4 à 10 jours (6-8 jours à 10°-12°).
Capacité germinative des graines nues : 75%.
Faire un semis toutes les 3 semaines environ, voire toutes les semaines. Ou bien par
exemple faire un semis toutes les 2 semaines, avec 2 variétés à vitesses de croissance
différentes.
En place, en ligne de poquets :
A 5mm de profondeur, 25 à 40 cm entre les poquets selon les variétés, 30cm entre les
lignes recouvertes de feuilles broyées.
• Eclaircir très tôt pour ne laisser que 3 plants.
• Puis éclaircir au stade 3-4 feuilles : laisser le plant le plus fort en place,
repiquer les deux autres sans trop les enterrer.
• Exige plus de désherbage
• Donne des laitues plus précoces (1 semaine environ), plus résistantes aux
maladies et à la montée en graine. Ceci semble vrai par rapport au repiquage à
racines nues, pas nécessairement si le plant et repiqué avec sa motte ou avec la
terre qui entoure ses racines.
En place, en lignes :
• Semer 1 graines tous les 3 à 5cm dans des sillons peu profonds (1cm), espacés
de 25cm. Refermer le sillon, tasser avec le dos du râteau et arrosez en pluie
fine. Maintenir une bonne humidité jusqu'à l'apparition des premières feuilles
qui doit être la plus rapide possible (8 jours).
• Eliminer les laitues à 2-3 feuilles en gardant une distance de 25 cm.
En pépinière :
• Recommandé en cas de risque limaces important.
• En godets, en terrine (1 à 2g / m2) en ligne ou à la volée. Ou en plateaux de
128 cellules (plantation 30 jours après le semis).
• L’été, afin d’éviter la dormance de la semence induite par les températures
élevées, il faut protéger le semis jusqu’à l’émergence de la radicule, soit en
ombrant la pépinière, soit en recouvrant les mottes d’une plaque de
polystyrène et en pratiquant des bassinages répétés.
• A 18°-20° pendant 48h pour avoir une levée homogène.
• Eclaircir si le semis est trop dru pour obtenir des plants trapus : éliminer les
laitues à 2-3 feuilles en gardant une distance de 5cm.
• Développement du plant :
o Température : entre 10° et 22-25°, avec un optimum à 15° pour avoir
des plants vigoureux. Ventiler et bassiner à partir de 18°.
o Temps de développement : de 18 à 45 jours à 15°. De 18 à 20 jours
pour les semis de fin de printemps et d’été ; de 40 à 50 jours pour ceux
de plein hiver (novembre à janvier).
o Eviter les arrosages jusqu’au stade cotylédons étalés. Ne pas laisser
sécher la motte (bien humidifier le terreau avant le semis pour éviter
tout stress hydrique).
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Semis précoce :
Il est possible de récolter dès le mois de mars vos premières laitues. Pour cela,
pas une minute à perdre : c'est en agissant à partir de la mi-janvier, en
pratiquant ce que les jardiniers nomment des semis de la saint Antoine (17
janvier), que vous profiterez au plus tôt de vos propres salades.
Semer des laitues pommées de printemps ('Appia', 'Prima', 'Batavia dorée de
Printemps', 'Gotte'...).
Où ?
Le semis peut bien sûr s'opérer sous serre, mais également en pleine terre ! En
effet, les graines de laitue ne craignent pas le froid. Au pire, la "levée" sera
retardée, mais elle aura ainsi lieu dès que possible.Si la terre du jardin est
recouverte de neige, ce n'est pas un problème : dégagez la bande de terre en
rejetant la neige sur le côté, semez puis remettez la neige en place.
Sous serre, le mieux est encore d'utiliser des caissettes en polystyrène. Veillez
à ce que la température sous l'abri ne dépasse pas les 20°C, limite pour que la
germination s'effectue correctement.
Et ensuite ?
Entre 2 et 3 mois plus tard (selon le temps, donc en général vers la deuxième
quinzaine du mois de mars), il faudra pratiquer un éclaircissage, en ne
conservant qu'un jeune plant tous les 20 cm.
Si vous avez cultivé sous abri, il suffit d'un mois aux graines pour donner des
plantules portant 4 feuilles. Il faut alors repiquer, idéalement dans la terre du
potager, sous un tunnel.
La récolte
En pleine terre, comptez environ un mois et demi de croissance avant de
pouvoir récolter vos premières petites "pommes". Selon que vous aurez semé
sous serre ou en pleine terre, compter de fin mars à mi-mai : comme le temps
passe, mais quel plaisir !
PLANTATION
Désherbage : techniques préparatoires :
Réaliser au préalable un faux semis (cela permet de limiter le désherbage à un seul
passage de binette) :
Commencer 20 jours au moins avant le semis : préparation du lit de semence,
arrosage s’il ne pleut pas, voire couverture avec film de forçage au printemps
pour favoriser au maximum la levée des graines adventices, puis 10-15 jours
plus tard destruction de la levée d’adventices. En commençant tôt, il est
possible d’effectuer plusieurs faux semis successifs.
La solarisation, également utilisée contre les maladies du sol, peut détruire une partie
des graines présentes dans le sol : la plupart des annuelles et des vivaces à faible
enracinement sont affectées. Le liseron, l’amarante et le pourpier peuvent résister au
traitement. La solarisation détruit les champignons du sol (T>40°), mais pas les
bactéries. Un apport de compost stable végétal est souhaitable après pour
réensemencer le sol en champignons.
• Méthode : prépare le sol comme pour planter la salade (arrosage et travail du
sol). Poser une feuille de plastique transparent de 40 microns étanche sur toute
la surface à traiter. Le plein suffisant du sol est primordial, car c’est l’eau qui
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•
•
conduit la chaleur. Sur sol sableux, rajouter des lignes de goutteurs tous les
80cm.
Période : mois les plus chauds de l’année (juillet-août). Durée : 4-5 semaines.
Région où l’efficacité est connue : au Sud de Lyon. Probablement efficace du
1° juillet au 15 août dans le Nord de la France. Tsol>38-40°.
Travail du sol avant plantation de la laitue : inutile en sol resté souple, travail
superficiel à 15cm maximum sinon, pour éviter des remontées de
champignons pathogènes. Fertilisation azotée inutile, et même risques d’excès
d’azote.
Avant, pendant ou après la plantation : réalisation du plein du sol.
Stade de plantation :
• En général : stade 3-4 (4-5) feuilles vraies, avec les racines qui ont bien
colonisé la motte.
• En été : stade 2-3 feuilles vraies, pour limiter la transpiration et éviter des
stress.
• Au printemps et en hiver : les plants doivent être vigoureux pour résister au
froid à repiquage possible au stade 4-5 feuilles vraies. Néanmoins, les plants
ne doivent pas être trop développés ! Ils doivent être bien repris mais encore
jeunes lors des grands froids.
• En cas de semis en motte de 3,5cm : planter jeune, surtout quand il fait chaud,
au moment où les racines sortent de la motte. Jusqu’à fin octobre : stade 2-3
feuilles vraies ; en hiver : stade 3-4 feuilles vraies.
Enterrer les plants à mi-hauteur de la motte sans bornage excessif (ou même
simplement poser la motte sur le sol en plein hiver afin de limiter le risque de
pourrissement), ou à pleine hauteur en période sèche ; ne pas enterrer le collet.
Habiller les plants un peu étiolés.
Densité de plantation : entre 12 et 18 plants / m2 (pas plus de 14 en conditions
humides), ou 5 laitues par mètre linéaire. 25 cm entre les plants, 30 cm entre les rangs.
Arroser chaque plant avec l’équivalent d’un verre d’eau.
Au printemps, éviter les plantations proches des talus, ceux-ci abritant les
gastéropodes.
Faire des arrosages répétés jusqu’à la reprise des plants.
ENTRETIEN
La croissance végétative est d’autant plus rapide que les jours sont longs et la
température élevée (optimum 20°). Les laitues de printemps ont un cycle de
croissance de plus en plus court à mesure que les jours s’allongent.
La floraison de la laitue intervient en jours longs. La plante restera au stade pomme
d’autant moins longtemps que les jours sont longs.
Binage superficiel : la laitue craint la concurrence des adventices. Les racines de la
laitue sont peu profondes. Ou bien pailler. Le paillage (plastique ou papier) limite
l’enherbement, conserve la structure du sol, réduit les salissures et donc le temps de
parage des laitues.
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Pour la salade d’hiver : sans paillage, il y a plus de travail (nécessité de sarcler 2 fois)
et plus de risque sanitaire, les feuilles étant en contact avec la terre.
Arrosage :
• Pendant ou après la plantation : réaliser le plein du sol.
• Arrosages à petites doses mais rapprochés et répétés pour que les mottes
restent humides. Ceci afin d’avoir une bonne reprise des plants et un bon
développement racinaire. Les arrosages suivants devront être réguliers et
abondants.
• Phase de croissance racinaire : arroser peu jusqu’au stade 18 feuilles (cela
limite également les maladies).
• Phase de développement des feuilles : arroser modérément, éviter les
arrosages fréquents (maladies) ou trop espacés (goût amer).
• Au stade 18 (12) feuilles (pré-pommaison) : arrosage important (10mm /
semaine en fonction de l’ensoleillement), refaire le plein du sol pour la
pommaison des salades sans oublier d’aérer.
• De la pommaison à la récolte, réduire les apports à des bassinages de 34mm/jour en prévention des nécroses marginales des feuilles.
• Arroser toujours sans mouiller le feuillage, et de préférence les jours
ensoleillés et/ou ventés.
• Le sol doit toujours être frais, la sécheresse favorise la montée en graines.
• Arroser le matin pour favoriser le ressuyage et pour éviter que l’eau ne
reste trop longtemps sur les feuilles.
• Limiter l’humidité en hiver.
• Un déficit hydrique peut occasionner la formation prématurée de pommes
défectueuses et des brûlures marginales. Le manque d'eau rend la laitue
amère.
• Arroser le moins possible un mois avant récolte(sols argilo-limoneux).
Pommaison : besoin important de lumière et de température modérée (<20°). Aérer le
tunnel le plus longtemps possible et disposer une jupe de 1m de haut aux entrées du
tunnel. Mettre les portes aux avis de gelées.
Sous éclairement réduit (jours courts et faible intensité lumineuse), des températures
diurnes élevées retardent la pommaison, alors que des températures basses la
favorisent.
En situation de fort éclairement, des températures diurnes de l’ordre de 20° accélèrent
la pommaison.
Certaines variétés de printemps et d’hiver peuvent supporter des températures
négatives (de –5° à –10°), mais cette résistance se manifeste surtout durant les stades
jeunes, alors qu’elle s’affaiblit très sensiblement dès le début de la pommaison. En fin
de saison, la laitue doit être récoltée avant les premières gelées.
Jusqu’au stade pommaison, les salades gèlent à –5°. A partir de la pommaison, elles
gèlent à 0° à pose de P17.
Pour une température du sol inférieure à 7°, la croissance racinaire est fortement
ralentie, ainsi que la capacité des racines à absorber l’eau du sol. Il en résulte un
déficit de l’alimentation hydrique pouvant conduire à des nécroses marginales.
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Tisanes prêle, prêle+ortie, achilée+ortie ; décoctions (ail + oignon) contre les
pucerons, le botrytis, le mildiou,…
Pailler le sol si vous cultivez des salades d'hiver (mâche comprise); les jeunes plants
craignent le gel. Pailler le sol si vous cultivez des salades d'hiver (mâche comprise);
les jeunes plants craignent le gel.
RECOLTE
4 à 7 semaines après la plantation.
Il est préférable de récolter tôt le matin, afin que la turgescence des feuilles soit
maximale et la conservation meilleure.
Laitue à couper : récolter au couteau en coupant les feuilles au ras de la tige, sans
abimer les racines pour permettre la repousse.
Toutes laitues : récolter par temps sec pour améliorer la capacité de conservation.
CARENCES, MALADIES ET RAVAGEURS
Lmesures de lutte préventive :
Rotation des cultures.
Intégrer des engrais verts dans la rotation (phacélie, seigle, crucifères nématicides,
tagètes).
Avant la salade, engrais vert de moutarde brune, très chargée en composés soufrés qui
nettoient le sol.
Eliminer les débris végétaux et les déchets de récolte.
Aérer le sol en profondeur. Ne pas planter trop densément.
Utiliser des variétés adaptées à la saison.
Eviter les plantations profondes.
Eviter de planter les laitues dans une partie mal exposée.
Planter des plants en mottes.
Arroser et biner régulièrement.
Désherbage et binages fréquents.
Pailler.
Raisonner l’irrigation (éviter les excès d’humidité, irrigation localisée, ne pas mouiller
le feuillage).
Arroser le matin plutôt que le soir.
Arroser peu à la fois mais régulièrement.
Travailler sur des plantes sèches
Eviter les excès d’azote. Utiliser de la matière organique bien décomposée.
Attention aux conditions sous abri en hiver.
Pulvérisations préventives de décoction de prêle à 2 semaines d’intervalle.
Utiliser de la décoction de tanaisie.
Pulvérisation de purin d’ortie ou de décoction de fougère, sur les jeunes plants
uniquement.
Protéger contre les pucerons.
Favoriser les hérissons, chauve-souris, étourneaux, pies.
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Aleurode
Anthracnose de la laitue : notamment sur laitue romaine, taches jaunes puis brunes
sur les feuilles âgées qui présentent des perforations en fin d’attaque.
• Préventif : éliminer les débris végétaux, aérer, travailler sur des plantes
sèches, rotation des cultures, raisonner l’irrigation.
Bactérioses dues à Pseudomonas, Xanthomonas : pourritures diverses et taches au
niveau des limbes, lésions en V à partir du bord du limbe qui gagnent rapidement le
coeur de la plante. Côtes noires : pétioles et nervures principales qui pourrissent.
• Conditions favorables : humidité.
• Préventif : bonne gestion de la fumure, de l’arrosage, élimination des
déchets de culture et adventices. Rotation des cultures.
Carence en bore : feuille dure et cassante, système racinaire peu développé.
• Conditions favorables : surchaulage ou sol trop calcaire.
• Préventif : engrais acidifiant : soufre (50 à 150 kg/ha), ptentkali, kiésérite
ou autre engrais apportant du soufre (sulfate).
• Curatif : engrais foliaire apportant du bore.
Carence en cuivre : chlorose internervaire surtout sur les jeunes feuilles ; nécroses
marginales et terminales sur les vieilles feuilles ; les parties nécrosées sont relevées et
de couleur brun blanchâtre.
• Conditions favorables : surchaulage ou sol trop calcaire.
• Préventif : engrais acidifiant : soufre (50 à 150 kg/ha), ptentkali, kiésérite
ou autre engrais apportant du soufre (sulfate).
Carence en molybdène : nécroses marginales et terminales, surtout des vieilles
feuilles ; le bord de la feuille est souvent relevé.
• Conditions favorables : sol acide.
• Préventif : chaulage. Engrais vert à base de légumineuse (qui utilisent le
molybdène pour fixer l’azote atmosphérique, et donc l’accumulent dans
leurs tissus).
Carence en phosphore : apparition de reflets rougeâtres sur les marges foliaires.
• Conditions favorables : basses températures.
• Préventif : chaulage.
Hépiale : flétrissement, racine sectionnée ou attaquée par une larve (chenille
d’environ 4cm, de couleur blanchâtre et à la tête brun-rouge).
• Préventif : planter dans un sol indemne de débris végétaux.
• Curatif : arracher tout plant présentant des signes de flétrissement ;
rechercher la larve au niveau des racines et la détruire.
Lapins :
Limaces et escargots :
• Conditions favorables : les résidus de matière organique mal enfouie et
mal dégradée (reste de culture, paille) favorisent les limaces.
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•
Préventif : épandre du marc de café au pied des cultures sensibles.
Mildiou de la laitue (meunier) : duvet blanchâtre sous les feuilles. Sur la face
supérieure des feuilles, surtout externes : taches claires puis jaunes délimitées par les
nervures. Puis nécrose totale (pourriture ou dessèchement).
• Conditions favorables : températures voisines de 15° plus humidité
(conditions fréquentes en automne, mais risque présent toute l’année),
mauvaise aération.
• Préventif : ne pas planter trop densément. Rotation des cultures d’au moins
3 ans. Variétés résistantes. Raisonner l’irrigation. Eviter les excès d’azote.
Attention aux conditions sous abri en hiver. Arroser le matin plutôt que le
soir. Pulvérisations préventives de décoction de prêle à 2 semaines
d’intervalle.
• Curatif : éliminer aussitôt les feuilles atteintes, ou détruire les plants trop
touchés (le champignon survit dans les débris végétaux).
Mosaïque de la laitue (virose) : taches claires en mosaïque sur les feuilles, nanisme
de la plante qui ne pomme pas.
• Conditions favorables : pucerons.
• Préventif : protéger contre les pucerons.
• Curatif : arracher les plants atteints. Traiter contre les pucerons.
Mouche mineuse : feuilles perforées, larves qui creusent des galeries dans les
feuilles. Attaque en pépinière et sur les jeunes plants.
• Conditions favorables :
• Préventif :
• Curatif :
Mulots :
Nématodes à gales (Meloidogyne sp.) :
• Préventif : intégrer des engrais verts dans la rotation (phacélie, seigle,
crucifères nématicides, tagètes), aérer le sol en profondeur, effectuer une
solarisation avant plantation..
Noctuelles défoliatrices (héliothis) : limbes des feuilles mangés, activité nocturne,
principalement en automne et au printemps. Chenilles vertes.
• Conditions favorables :
• Préventif :
• Curatif : BT (2 traitements à 7 jours si forte infestation).
Noctuelles terricoles (vers gris) : jeunes plants mangés, collets sectionnés, chenilles
(jusqu’à 5cm de long, gris-brun, avec des taches noires) dans les pommes. Présence
de août à octobre, activité nocturne.
• Conditions favorables : temps chaud et sec.
• Préventif : désherbage et binages fréquents.
• Curatif : appâts au son (pour 100m2 : mélanger et apporter en boulettes sur
la culture 200g de son + 20g de sucre ou mélasse + 1dl d’eau + 20cc de
pyréthrines). Collecte des larves et chenilles auprès des plants touchés, en
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les cherchant dans la terre avec un couteau. Bacillus thuringiensis.
Décoction de tanaisie.
Oïdium : duvet blanchâtre sur la face supérieure des feuilles.
• Conditions favorables : manque de lumière. Humidité, 15-19°.
• Curatif : soufre mouillable (4-6kg/ha), du stade 10 à 18 feuilles (par
T<28° ; sur feuillage sec ; éviter de traiter par forte luminosité).
Pourriture grise (botrytis) : le collet et/ou les feuilles de la base jaunissent, sèchent
et se couvrent d’une moisissure grisâtre. Collet rouge ou noir, pourriture sèche au
niveau du collet.
• Conditions favorables : basses températures et forte humidité. Peut traduire
un excès d’azote. Plantation trop profonde ou avec des plants trop avancés.
• Préventif : modérer la fertilisation azotée, utiliser de la matière organique
bien décomposée. Aérer. Eviter les plantations profondes et serrées.
Pailler. Désinfection du sol par solarisation. Rotation longue. Eviter les
excès d’humidité (irrigation localisée, ne pas mouiller le feuillage).
Pulvérisation de décoction de prêle. Arroser le matin plutôt que le soir.
Utiliser des variétés adaptées à la saison. Eviter de planter les laitues dans
une partie mal exposée.
• Curatif : détruire les plants attaqués.
Pucerons des racines : présence sur les racines, affaiblissement des plantes.
• Conditions favorables : présence de laiterons, peupliers et autres herbes
sensibles aux environs.
• Préventif : planter des plants en mottes. Arroser et biner régulièrement
(éventuellement avec de la décoction de tanaisie).
Pucerons du feuillage :
• Préventif : utilisation de plantes relais pour les auxiliaires. Pulvérisation de
purin d’ortie ou de décoction de fougère, sur les jeunes plants uniquement.
Pythium : fonte des semis
• Conditions favorables : conditions trop humides ou trop froides.
• Préventif : maîtriser la température et l’arrosage.
Rhizoctone brun : pourriture brune des feuilles de la base, liquéfaction du limbe puis
nécrose de la nervure centrale.
• Conditions favorables : l’été (temps chaud et humide). Maladie transmise
par le sol.
• Préventif : pailler. Pulvérisation de décoction de prêle. Ne pas planter trop
densément. Avant la salade, engrais vert de moutarde brune, très chargée
en composés soufrés qui nettoient le sol.
Sclérotiniose : le feuillage est affaissé et étiolé, le collet casse facilement. Une
pourriture humide, d’abord blanchâtre puis couverte de sclérotes noirs, se développe
sur le collet et les feuilles de la base. Le plant est facilement arrachable.
• Conditions favorables : températures de 15° à 21°. Hygrométrie élevée.
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•
•
Préventif : planter de façon suffisamment aérée, pailler. Désinfecter le sol
par solarisation. Rotations longues (en tenant compte des autres plantes
sensibles), éliminer les déchets de récolte. Pulvérisation de décoction de
prêle. Avant la salade, engrais vert de moutarde brune, très chargée en
composés soufrés qui nettoient le sol.
Curatif : arracher et détruire les plants atteints.
Tip burn (nécrose marginale) : déséquilibre entre l’absorption et l’évaporation de
l’eau, nécroses sèches à humides sur les bords des limbes.
• Conditions favorables : manque d’enracinement en condition d’humidité
déficiente.
• Préventif : bien gérer l’aération. Choisir une variété adaptée à la saison.
Arroser peu à la fois mais régulièrement. Eviter les fumures riches en
azote.
Ver blanc : flétrissement brutal de la plante
• Conditions favorables : surtout active au début du printemps.
• Préventif : favoriser les hérissons, chauve-souris, étourneaux, pies.
• Curatif : collecter les larves en dégageant suffisamment la terre autour des
plantes attaquées.
Virus des taches orangées et grosses nervures (big vein) :
• Conditions favorables : virus transmis par les nématodes et le champignon
du sol Olpidium brassicae
• Préventif : désinfecter le sol par solarisation.
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