Les bassins de vie - SCoT du Ruffecois
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Synthèse du diagnostic territorial et de l’état initial de l’environnement 19 Des unités, aires urbaines et zones d’emplois angoumoisines qui s’étendent notamment en direction du Ruffécois Unité urbaine : La notion d'unité urbaine repose sur la continuité du bâti et le nombre d'habitants. On appelle unité urbaine une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) qui compte au moins 2 000 habitants. Aire urbaine : Une aire urbaine ou « grande aire urbaine » est un ensemble de communes, d'un seul tenant et sans enclave, constitué par un pôle urbain (unité urbaine) de plus de 10 000 emplois, et par des communes rurales ou unités urbaines (couronne périurbaine) dont au moins 40 % de la population résidente ayant un emploi travaille dans le pôle ou dans des communes attirées par celui-ci. Zone d’emplois : Une zone d'emploi est un espace géographique à l'intérieur duquel la plupart des actifs résident et travaillent, et dans lequel les établissements peuvent trouver l'essentiel de la main d'œuvre nécessaire pour occuper les emplois offerts. Une seule unité urbaine est présente sur le territoire : celle de Ruffec (composée de Ruffec et Condac). Son périmètre n’a pas évolué depuis 1999, contrairement à l’unité urbaine d’Angoulême qui devient limitrophe du Pays Ruffécois au Sud du territoire. Synthèse du diagnostic territorial et de l’état initial de l’environnement 20 Synthèse du diagnostic territorial et de l’état initial de l’environnement 21 Ruffec constitue la seule polarité du territoire à générer une aire urbaine comprenant au-delà de l’unité urbaine les communes de : Bernac, Les Adjots, Taize-Aizie, Barro, Villegats, La Faye, La Chévrerie et Villiers Le Roux. L’aire urbaine se compose ainsi d’une dizaine de commune. Là encore son périmètre n’a pas évolué depuis 1999. La partie Sud du territoire est concernée par l’aire urbaine d’Angoulême. Cette dernière s’est étendue depuis 1999. Si son développement s’exerce plutôt en direction de l’Est depuis 1999, certaines communes du Sud du Pays Ruffécois appartiennent désormais à cette aire urbaine : La Chapelle et Puyreaux. Cette influence croissante d’Angoulême se traduit également par les zones d’emplois. Alors qu’en 1990 la moitié Nord du Pays appartenait à la zone d’emploi de Haute-Charente et la partie Sud à celle d’Angoulême, c’est désormais la presque totalité du territoire qui est liée à la zone d’emploi angoumoise (voir cartes en pages suivantes). Synthèse du diagnostic territorial et de l’état initial de l’environnement 22 Synthèse du diagnostic territorial et de l’état initial de l’environnement 23 Le Pays Ruffécois : un territoire, quatre logiques En lien avec les constats décrits précédemment, le Pays Ruffécois présentent différentes logiques de fonctionnement et d’organisation : Un pôle d’emploi de l’espace rural au Nord avec Ruffec Une logique périurbaine au Sud avec la seconde couronne de l’agglomération angoumoise. Cette partie du territoire a ainsi su tirer profit du phénomène de périurbanisation et développer une très large fonction résidentielle. Des franges Est et Ouest du territoire caractérisées par une faible densité et qui pâtissent du développement résidentiel des communes situées sur l’axe de la RN 10 et de l’exode agricole Une très forte mobilité professionnelle des personnes habitant à proximité de la RN 10 et la voie ferrée (avec les gares de Luxé et Ruffec, autour de Ruffec et sur la CDC de la Boixe). Synthèse du diagnostic territorial et de l’état initial de l’environnement 24 Carte de synthèse Synthèse du diagnostic territorial et de l’état initial de l’environnement 25 8. Des infra-territoires aux spécificités marquées PAYS DE LA BOIXE : une dynamique positive dans l’ensemble des secteurs d’activités et un équilibre entre économie présentielle et non présentielle Emploi et activité La communauté de communes de la Boixe est la seule du Pays ruffécois à connaître une augmentation du nombre d’emplois dans l’ensemble des secteurs d’activités entre 1999 et 2010 : Agriculture : + 4 emplois, 7 % des emplois en 2010 Services privés : + 417 emplois, 47 % des emplois en 2010 Industrie : + 110 emplois, 16% des emplois en 2010 Services publics : + 174 emplois, 21 % des emplois en 2010 Construction : + 108 emplois, 9 % des emplois en 2010 Par ailleurs, même si sa part est en léger recul entre 1999 et 2010, la sphère non présentielle représente près de la moitié des emplois en 2010 (49 % des emplois, soit 1 116 emplois en 2010). Il s’agit de la communauté de communes présentant la part d’emplois liés à l’économie non présentielle la plus importante du Pays Ruffécois. Les « rapports de force » apparaissent ainsi très équilibrés entre économie présentielle et non présentielle sur ce territoire. En termes de tendances entre 1999 et 2010, ce rapport est également relativement équilibré : sphère non présentielle : + 373 emplois sphère présentielle + 440 emplois Foncier à vocation économique Zone d’activité ZE La Gagnerie Les Coteaux ZA ZA de la Touche d’Anais Localisation Vocation dominante Potentiel de développement (ha) Saint-Amant-de-Boixe Mixte 12 Vars Mixte 8 La Chapelle Anais Tertiaire 0 Synthèse du diagnostic territorial et de l’état initial de l’environnement 26 Pays Manslois : des secteurs productifs fragilisés & une activité dominée par l’économie présentielle Emploi et activité La communauté de communes du Pays Manslois, à l’image de la CC du Val de Charente, a connu une baisse du nombre d’emplois dans les secteurs productifs et une augmentation du nombre d’emplois dans les secteurs de la construction et tertiaires entre 1999 et 2010 : Agriculture : - 112 emplois, 8 % des emplois en 2010 Services privés : + 92 emplois, 31 % des emplois en 2010 Industrie : - 128 emplois, 17% des emplois en 2010 Services publics : + 282 emplois, 34 % des emplois en 2010 Construction : + 62 emplois, 9 % des emplois en 2010 Avec près des deux tiers des emplois en 2010, la sphère présentielle « domine » l’économie du territoire. Cette part est également en forte augmentation entre 1999 et 2010 (passage de 55 % à 64 % des emplois). En termes d’évolution du nombre d’emplois entre 1999 et 2010, le constat confirme une fragilisation des secteurs productifs : sphère non présentielle : - 56 emplois sphère présentielle + 306 emplois Foncier à vocation économique Zone d’activité Les Combes Leroy-Somer ZA des Champs Bouyers Site de l’ancienne Papeterie Localisation Vocation dominante Surface viabilisée disponible en ha Réserves foncières en ha 0,7 Celettes Artisanale 1,5 Saint-Groux Mansle Industrielle Mixte 0,95 Villognon Maisons rouges Chenon 11,5 ZA Les Borderies Mansle artisanale 5 ZA Saint-Angeau Saint-Angeau artisanale 2,73 Synthèse du diagnostic territorial et de l’état initial de l’environnement 22 3,85 27 CC du Pays d’Aigre : une agriculture qui se maintient, une industrie fragilisée et un développement de l’économie présentielle Emploi et activité La communauté de communes du Pays d’Aigre représente le territoire du Pays Ruffécois où l’agriculture représente la part des emplois la plus importante (16 %, contre moins de 8 % sur les autres intercommunalités) et se trouve la seule avec la CC de la Boixe où le nombre d’emplois agricole est en légère augmentation : Agriculture : + 16 emplois, 16 % des emplois en 2010 Services privés : + 104 emplois, 29 % des emplois en 2010 Industrie : - 62 emplois, 18% des emplois en 2010 Services publics : + 112 emplois, 29 % des emplois en 2010 Construction : + 56 emplois, 8 % des emplois en 2010 A l’image des autres intercommunalités, le territoire connaît un poids de plus en plus important de l’économie présentielle (passage de 54 % des emplois en 1999 à 59 % en 2010). Toutefois, en lien avec le poids important de l’agriculture, la part de l’économie non présentielle reste relativement importante sur ce territoire (41 % en 2010). Par ailleurs, en termes de tendances entre 1999 et 2010, ces deux pans majeurs de l’économie voient leur nombre d’emplois augmenter (seule la CC du Pays de la Boixe est également dans cette sitution) : sphère non présentielle : + 23 emplois sphère présentielle + 203 emplois Foncier à vocation économique Zone d’activité Petit Combrejou ZAA de la Grande Pièce ZA Localisation Charmé Villejésus Vocation dominante Potentiel de développement (ha) Artisanale Mixte 0, 40 1,2 Aigre Synthèse du diagnostic territorial et de l’état initial de l’environnement 0 28 CC du VAL DE CHARENTE : des secteurs productifs fragilisés & une activité dominée par l’économie présentielle Emploi et activité La communauté de communes du Val de Charente, à l’image de la CC du Pays Manslois, a connu une baisse du nombre d’emplois dans les secteurs productifs et une augmentation du nombre d’emplois dans les secteurs de la construction et tertiaires entre 1999 et 2010 : Agriculture : - 183 emplois, 7 % des emplois en 2010 Services privés : + 395 emplois, 39 % des emplois en 2010 Industrie : - 134 emplois, 12 % des emplois en 2010 Services publics : + 302 emplois, 34 % des emplois en 2010 Construction : + 80 emplois, 8 % des emplois en 2010 Avec deux tiers des emplois en 2010, la sphère présentielle « domine » l’économie du territoire. Cette part est également en augmentation entre 1999 et 2010 (passage de 60 % à 67 % des emplois). Le Val de Charente est l’intercommunalité où la part des emplois liés à l’économie non présentielle est la plus faible du Pays Ruffécois avec « seulement » un tiers des emplois. En termes d’évolution du nombre d’emplois entre 1999 et 2010, le constat confirme une fragilisation des secteurs productifs : sphère non présentielle : - 185 emplois sphère présentielle + 646 emplois Foncier à vocation économique Zone d’activité Le Chamdon Localisation Vocation dominante Potentiel de développement (ha) Villegats Artisanale 0,6 Villefagnan Artisanale 1ha Ruffec Ruffec Industrielle Industrielle 0 0,5 ZI du Nord ZA Ruffec Nanteuil en Vallée Mixte 0 Les Groies Condac Le Clos de la Salle ZI de la Gare ZA des Groyes et de la gare Synthèse du diagnostic territorial et de l’état initial de l’environnement 29
