La prise en compte du changement climatique dans le bassin Rhin

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La prise en compte du changement
climatique dans le bassin Rhin-Meuse
Rappelons que le plan de gestion des eaux 2016‐2021 (schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux, SDAGE), adopté fin 2015, intègre un tome spécifique consacré au changement climatique, le tome 5. Il fait notamment la synthèse des études et des démarches existantes sur le bassin Rhin‐Meuse. Il identifie des cibles concernées par un enjeu lié aux changements climatiques, dites « cibles prioritaires » pour la période 2016‐2021 (voir carte page 7). Il précise les mesures existantes concourant à l’atténuation ou à l’adaptation au changement climatique. Voici les mesures qui ont été renforcées par le SDAGE 2016‐2021 
celles permettant à la fois de limiter la pollution par temps de pluie en milieu urbain et de réduire le ruissellement ; Des noues ou des mares de décantation peuvent être des solutions pour gérer à la parcelle les eaux pluviales ‐ Source : « Gestion intégrée des eaux pluviales : Pourquoi ? Comment ? Retour d’expériences de collectivités du bassin Rhin‐Meuse », agence de l’eau Rhin‐Meuse, décembre 2015 © AERM/AS Léger 
celles destinées à restaurer les cours d’eau et les zones humides : elles renforcent l’autoépuration des cours d’eau, améliorent la disponibilité de la ressource en eau (ripisylve limitant l’évaporation, zones humides jouant le rôle d’éponge) et participent à la prévention des inondations (zones d’expansion des crues) ; 
celles favorisant la lutte contre les espèces invasives. Bassin Rhin‐Meuse. L’adaptation au changement climatique pour préserver les ressources en eau et les milieux aquatiques 1
Voici les mesures nouvelles qui ont été intégrées dans le SDAGE 2016‐2021 
la fiabilisation des dispositifs de désinfection de l'eau destinée à l'alimentation humaine. En effet, l'augmentation des températures et des phénomènes climatiques extrêmes risquent d'avoir pour conséquence une dégradation de la qualité microbiologique des eaux brutes ; 
une amélioration des traitements dans les stations d'épuration : création de zones « tampon» végétalisées en sortie de station d’épuration ou de réseau de drainage, pour assurer un abattement supplémentaire de la charge polluante ; pour les nouvelles stations d'épuration, acquisition d'une emprise foncière suffisante dès la conception de l’ouvrage pour permettre si besoin la mise en place d’un traitement complémentaire. En effet, le changement climatique étant susceptible d'augmenter la sévérité de l'étiage (la période de basses eaux dans les cours d'eau) et de le prolonger, mais aussi d'accentuer les épisodes orageux, l’impact des rejets sur le milieu récepteur est susceptible de s'alourdir ; 
le renforcement de la surveillance et de la connaissance des prélèvements et autres usages actuels et futurs, l'encouragement aux économies d’eau, la prise en compte des impacts probables du changement climatique dans les SCOT (schémas de cohérence territoriale) et autres schémas directeurs (notamment les schémas départementaux d’alimentation en eau potable) ; 
le développement de partenariats pour favoriser la recherche et développement et l’innovation afin de s’adapter aux changements susceptibles d’impacter l’eau et sa gestion ; 
La mise en œuvre de procédés d'épuration (à performance épuratoire au moins égale) faisant appel à des énergies renouvelables ou conduisant à la moindre production de CO2 et à la création de zones « naturelles » de filtration. Bassin Rhin‐Meuse. L’adaptation au changement climatique pour préserver les ressources en eau et les milieux aquatiques 2
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