III1 – Activité 1 Les micro-organismes dans notre environnement Problème : Comment appréhender la diversité des micro-organismes ? Mo.2 Le vivant : unité d'organisation et diversité Situation de départ : On va essayer d'appréhender la diversité et notamment la dangerosité des micro-organismes pour faire comprendre à Hubert s'il a raison ou pas. Consigne : A partir des documents 1 à 6, rédiger un petit texte expliquant à Hubert s'il a raison d’avoir autant peur des micro-organismes. Il faudra réaliser et insérer dans le texte un dessin d’observation au microscope de micro-organismes qu'on trouve dans le roquefort. (I.1 – Ré.3 – Ré.4 – Ré.7 – Ra.6 – Co.1) Évaluation de la compétence I.1 Ré.3 Ré.4 Ré.7 Ra.6 Co.1 Critères de réussite et d'évaluation • INTEGRALITE : Toutes les informations nécessaires sont relevées. • PERTINENCE : Les informations sont utiles. • EXACTITUDE : Il n'y a pas d'erreur de lecture et d'information déformée. • PROPRETE : Réaliser une préparation microscopique propre. • EXPLOTABLE : La préparation doit être facilement observable au microscope. • EXACTITUDE : Utiliser le microscope optique de façon correcte. • PERTINENCE : L'objet d'étude est parfaitement observable. • SOIN : Le matériel doit être remis en état à la fin. • INTEGRALITE : Réaliser un dessin d'observation complet (éléments, légendes, titre). • EXACTITUDE : Les éléments et les informations doivent être corrects. • CONFORMITE : Les règles du dessin d'observation sont respectées (traits parallèles, alignés, grossissement, etc.). • SOIN : Le dessin doit être propre et soigné (dessin centré, traits à la règle, etc.). • PERTINENCE : Les informations sont mises en relation dans un ordre logique en rapport avec le problème ou la situation. • CONFORMITE : Des connecteurs logiques sont utilisés pour relier les informations entre elles. • LISIBILITE : Écriture et présentation soignée (en rapport avec la situation). • CONFORMITE : Orthographe et grammaire correctes. Document 1 : Une définition de micro-organisme Les micro-organismes sont des êtres vivants microscopiques (= non visibles à l'œil nu) très divers souvent composés d’une seule cellule. On les appelle aussi les microbes. Les plus nombreux sont les virus et les bactéries mais on peut signaler également les champignons, les ciliés, les rhizopodes (amibes), etc. Certains micro-organismes peuvent être bénéfiques ou neutres pour notre santé. Cependant certains peuvent être dangereux voir mortels. On dit que ces micro-organismes sont pathogènes. Les virus mesurent entre 20 à 300 nm (= nanomètres), les bactéries entre 1 à 3 μm (= micromètres) alors que les ciliés ou les champignons mesurent jusqu’à 100 μm. La plupart des micro-organismes de notre environnement ne sont pas pathogènes pour un homme ou une femme en bonne santé et on en trouve partout (voir tableau ci-contre). Rappel : 1 mm = 1 000 μm = 1 000 000 nm. Donc un virus de 20 nm fait 0,00002 mm, un champignon de 300 µm fait 0,3 mm. Document 2 : La flore intestinale La flore intestinale représente l’ensemble des bactéries qui peuplent nos intestins. Elle est composée d’au moins 1014 bactéries (10 fois plus de cellules que dans notre corps) pour une masse totale de plus de 1kg. 500 à 1000 espèces de bactéries différentes la constituent. Cette flore intestinale nous est très utile. En effet, elle permet notamment lors de la digestion de dégrader les fibres et de fabriquer certaines vitamines utilisables par notre organisme. Elle permet également de protéger notre intestin contre la prolifération de bactéries pathogènes. Elle est donc ultra bénéfique voire vitale pour notre santé. Un exemple de bactérie de la flore intestinale est Escherichia coli (ou E. coli). C’est une des principales espèces de bactéries composant la flore intestinale. Dans des conditions « normales », cette bactérie n’est pas pathogène mais est au contraire « utile » à notre organisme. Voir photo ci-contre. Document 3 : Exemples de moisissures bénéfiques et utiles dans le roquefort Certains champignons, appelés moisissures, peuvent être bénéfiques comme le champignon utilisé dans la fabrication du roquefort : Penicillium roqueforti. Cette moisissure transforme le lait en roquefort lors d'une fermentation. Cela donne du goût au fromage et peut être mangé car bénéfique pour la santé. On peut l'observer au microscope facilement en suivant ce protocole : ➢ Déposer de la partie bleue du roquefort sur la lame grâce à une pince fine. ➢ Déposer une goutte de colorant de bleu de méthylène (pour colorer le champignon). ➢ Poser délicatement la lamelle sur la préparation. ➢ Observer au microscope en choisissant le meilleur objectif. ➢ Réaliser un dessin d'observation de la moisissure observée. ➢ Nettoyer le matériel à la fin de manipulation. Spore (ou conidie) Mycélium (= filaments) Conidiophore (= organe produisant les spores ou conidies pour la reproduction du champignon) Observation de Pénicillium roqueforti vu au microscope optique (x 600) Document 4 : Les mycoses, des champignons moins bénéfiques Certains champignons microscopiques peuvent être dangereux. Ce sont des parasites de la peau et des muqueuses provoquant des maladies nommées « mycoses ». Une mauvaise hygiène peut entraîner quelques fois l'apparition de mycoses. x 300 Document 5 : Le virus d'Epstein-Barr Ce virus à l'origine de la mononucléose infectieuse (aussi appelée « maladie du baiser »), se transmet le plus souvent par la salive. Dans l'organisme, ce virus va infecter certains globules blancs, responsables de la défense de l'organisme. L'infection entraîne fièvre, grande fatigue, perte d'appétit, douleurs musculaires, etc. Dans la plupart des cas, une cure de repos de quelques semaines permet à l'individu de retrouver son état initial. Taille : 0,05 µm Document 6 : Plasmodium falciparum Le Plasmodium (Plasmodium falciparum) est un protozoaire responsable du paludisme ou malaria chez l'Homme. Il est transmis par la piqûre de la femelle de l'anophèle, un moustique des régions chaudes. Il infecte les cellules du foie et les globules rouges qu'il détruit rapidement. Il finit en général par être mortel. Taille : 1 à 2 µm