MEMO-BAC 1 Probabilités-variable aléatoire 1. événements indépendants 2. Probabilité de A ∪ B p(A ∪ B) = p(A) + p(B) − p(A ∩ B) (rappel : A ∪ B se lit A ou B et A ∩ B se lit A et B) 3. Probabilités conditionnelles p(A ∩ B) = p(A) × pA (B) On a aussi p(A ∩ B) = p(B) × pB (A) 4. Calcul de pA (B) p(A ∩ B) pA (B) = p(A) 5. Formule des probabilités totales p(B) = p(A ∩ B) + p(A ∩ B) ou bien par exemple p(A ∪ B)= p(B) − p(A ∩ B) si p(B) est donnée. www.maths-es.fr-mathématiques en Terminale ES –MEMO-BAC 6. Loi binomiale Identifier l’épreuve de Bernouilli que l’on répète et les deux issues possibles, vérifier qu’il y a indépendance, donner les paramètres de la loi binomiale... Rédaction type (à faire avant tout calcul de probabilité) : On répète ....fois successivement l’épreuve de Bernouilli ..........ayant les issues possibles S et S avec p(S) =..... Ces expériences aléatoires sont indépendantes. La variable aléatoire X donnant le nombre de succès S parmi les n épreuves suit une loi binomiale de paramètres n et p = p(S) notée B(n; p). n p(X = k) = × pk × (1 − p)n−k p p E(X) = np et V (X) = np(1 − p) (rappel : l’écart type σ = V (X)) 7. Espérance-variance Si le tableau ci-dessous donne la loi de probabilité de la variable aléatoire X prenant les valeurs x1 , x2 ..... Valeurs de xi de X x1 x2 ...... xn p(X = xi ) p1 p2 ...... pn Vérifier que la somme des probabilités p1 + p2 + ...... + pn = 1 E(X) = p1 x1 + p2 x2 + − − − − − − +pn xn et V (X) = p21 x1 + p22 x2 + ...... + p2m xn − E(X)2 p (rappel : l’écart type σ = V (X)) 2 Suites 1. Forme explicite : On peut calculer un sans calculer les termes précédents quelque soit la valeur de n donc un est sous forme explicite. MEMO-BAC Page 1/5 www.maths-es.fr-mathématiques en Terminale ES –MEMO-BAC A et B sont indépendants si p(A ∩ B) = p(A)p(B) ou pA (B) = p(B) (la réalisation de ”B” ne dépend de ”A”) MEMO-BAC 2. Relation de récurrence : On ne peut pas calculer un+1 sans calculer le terme précédent donc un est définie par récurrence. 3. Variations d’une suite Si un+1 − un > 0 alors la suite (un ) est strictement croissante. Si un+1 − un < 0 alors la suite (un ) est strictement décroissante. 4. Suites arithmétiques un+1 = un + r où r est la raison de la suite. un = u0 + nr et pour tous entiers n et p, un = up + (n − p)r si le premier terme de la suite est u1 par exemple, on a alors un = u1 + (n − 1)r premier terme + dernier terme S =nombre de termes× 2 quand on calcule u0 + u1 + .... + u10 par exemple, il y a 10 + 1 = 11 termes..... www.maths-es.fr-mathématiques en Terminale ES –MEMO-BAC 5. Suites géométriques un+1 = un × q où q est la raison de la suite. un = u0 × q n et pour tous entiers n et p, un = up × q n−p si le premier terme de la suite est u1 par exemple, on a alors un = u1 × q n−1 1 − q nombre de termes S =premier terme 1−q La limite d’une suite géométrique quand n −→ +∞ est 0 si sa raison q est telle que −1 < q < 1 6. Suites majorées-minorées-bornées (un ) est majorée par M si pour tout entier un ≤ M (un ) est minorée par m si pour tout entier un ≥ m (un ) est bornée si pour tout entier un est à la fois minorée et majorée. 3 Fonctions 1. Théorème de la valeur intermédiaire Rédaction type : (dans le cas d’une fonction strictement croissante pour l’équation f (x) = 0) f est continue et strictement croissante sur [a; b]. f (a) < 0 et f (b) > 0 donc d’après le théorème de la valeur intermédiaire, l’équation f (x) = 0 admet une solution unique α avec α ∈ [a; b] Pour arrondir aux dixièmes par exemple, il faut encadrer α aux centièmes. 2. Convexité Graphiquement, f est convexe si les tangentes sont en-dessous de la courbe. Pour montrer qu’une fonction est convexe (respectivement concave), il faut étudier les variations de f 0 (x). Pour étudier les variations de f 0 (x), il faut étudier le signe de f 00 (x) MEMO-BAC Page 2/5 www.maths-es.fr-mathématiques en Terminale ES –MEMO-BAC Etudier le signe de un+1 − un . MEMO-BAC Si f 00 (x) > 0, f 0 est strictement croissante et f est convexe. Si f 00 (x) < 0, f 0 est strictement décroissante et f est concave. 4 Fonction ln 1. La fonction ln est définie sur ]0; +∞[ et lnu est définie pour u(x) > 0 2. ln1 = 0 et ln(e) = 1 avec e ≈ 2, 71 3. Signe de ln lnx > 0 pour x > 1 4. Dérivation 1 (lnx)0 = x 5. Primitives 1 x www.maths-es.fr-mathématiques en Terminale ES –MEMO-BAC Si x > 0 F (x) = lnx est une primitive de f (x) = 6. Règles de calcul Si a, b sont des réels strictement positifs : a lna + lnb = ln(ab) lna − lnb = ln( ) b √ ln( a) 1 ln( ) = −lna a En particulier : 2 = ln(e2 ), 3 = ln(e3 )...... 5 Exponentielle 1. La fonction exp est définie sur R et ex > 0 exp est la réciproque de ln : ln(ex ) = x et si x > 0, elnx = x. 2. Signe de ex ex > 0 et donc eu(x) > 0 3. Dérivation (ex )0 = ex et (eu )0 = u0 eu (e−x )0 = −e−x 4. Primitives F (x) = ex est une primitive de f (x) = ex sur R. G(x) = eu(x) est une primitive de g(x) = u0 (x)eu(x) 5. Règles de calcul Si a, b sont des réels : ea = e(a−b) ea × eb = e(a+b) eb MEMO-BAC e−a = 1 ea Page 3/5 e0 = 1 et ln(an ) = nlna et 1 lna = 2 www.maths-es.fr-mathématiques en Terminale ES –MEMO-BAC Si f 00 (x) s’annule et change de signe en x = a, la courbe admet un point d’inflexion au point de coordonnées (a; f (a)) MEMO-BAC 6 Primitives-intégrales 1. Si f est continue sur un intervalle I, f admet des primitives sur I 2. signe de f (x) donne les variations de F puisque F 0 (x) = f (x). 3. Rédaction type pour le calcul d’une aire : f est continue et positive sur [a; b] (avec a < b) donc l’aire A du domaine limité par la courbe, l’axe des abscisses et les droites d’équations x = a et x = b Rb est égale à A = a f (x)dx = F (b) − F (a) unités d’aires (en vert sur le graphique). 4. Valeur moyenne La valeur moyenne de f sur [a; b] est www.maths-es.fr-mathématiques en Terminale ES –MEMO-BAC 7 1 Rb f (x)dx b−a a Loi à densité sur un intervalle 1. Pour justifier qu’une fonction f correspond bien à une loi à densité sur un intervalle [a; b], il faut donc vérifier que : a) f continue sur [a; b]. b) f (x) ≥ 0 pour tout réel x de [a; b] R1 c) 0 f (x)dx = 1 2. p(X = a) = 0 p(X ≤ a) = p(X < a) p(X ≥ a) = 1 − p(X < a) 3. Pour tous réels α et β de I (α < β), on a : Rβ p(α < X < β) = α f (x)dx p(a ≤ X ≤ b) = p(x ≤ b) − p(x < a) Rb 4. E(X) = a xf (x)dx 5. La loi uniforme sur [a; b] est la loi ayant pour densité la fonction constante f définie par 1 f (x) = b−a α−a a+b p(X ≤ α) = et E(x) = b−a 2 6. Un variable aléatoire X suit la loi normale centrée réduite, notée N (0; 1) si sa densité de −x2 1 probabilité est la fonction f définie sur R par f (x) = √ e 2 2π 2 7. Loi normale N (µ; σ ) Dire qu’une variable aléatoire X suit une loi normale d’espérance µ et d’écart type σ 2 notée X −µ N (µ; σ 2 ) signifie que la variable aléatoire T = suit la loi normale centrée réduite σ N (0; 1). p(µ − 2σ ≤ X ≤ µ + 2σ) ≈ 0, 95 et p(X ≤ µ) = p(X ≥ µ) = 0, 5 8. Intervalle de fluctuation Soit X une variable aléatoire suivant la loi binomiale B(n; p) (p ∈]0; 1[) MEMO-BAC Page 4/5 www.maths-es.fr-mathématiques en Terminale ES –MEMO-BAC F primitive de f sur I si F !‘(x) = f (x) MEMO-BAC # p p p(1 − p) p(1 − p) √ √ est l’intervalle de fluctuation asympL’intervalle IF = p − 1, 96 ; p + 1, 96 n n X totique au seuil de 95% de la variable aléatoire F = n Il faut n ≥ 30, np ≥ 5 et n(1 − p) ≥ 5 " Si on note donc "f la fréquence dans # un échantillon de taille n alors p observée d’un caractère p f (1 − f ) f (1 − f ) √ √ l’intervalle IE = f − 1, 96 ; f + 1, 96 n n est l’intervalle de confiance de la proportion de ce caractère dans la population totale au niveau de confiance 95% www.maths-es.fr-mathématiques en Terminale ES –MEMO-BAC Il faut aussi n ≥ 30, nf ≥ 5 et n(1 − f ) ≥ 5 1 1 qui est une approximation de l’intervalle satisfaiOn peut aussi utiliser IE f − √ ; f + √ n n sante. MEMO-BAC Page 5/5 www.maths-es.fr-mathématiques en Terminale ES –MEMO-BAC 9. Estimation d’une proportion à partir d’un échantillon