Global macro matters Retour en arrière avant de se projeter dans l’avenir : Evaluation de nos perspectives pour 2015 Etude de Vanguard — Joseph Davis, PhD — Décembre 2015 The Vanguard Group, Inc. publie depuis un certain temps une étude annuelle des perspectives économiques et en matière d’investissement. Nous estimons que pour traiter l’avenir avec le respect qui s’impose, nos projections de marchés se situent davantage à long terme et doivent être plutôt envisagées sous l’angle des probabilités que de l’approche traditionnelle des « prévisions exactes ». Ce document reflète et analyse la manière dont nos perspectives publiées en décembre 2014 se sont réalisées jusqu’à présent en 2015. Economie mondiale Retour en arrière Analyse de nos points de vue Nous estimons que le monde se trouve dans une phase de décélération structurelle et que la croissance économique mondiale risque de rester péniblement fragile pendant quelque temps. Conformément à notre point de vue à long terme sur la décélération structurelle à l’échelle mondiale, la croissance a continué à ralentir cette année. Des agences telles que le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale ont revu à la baisse les perspectives de croissance à court terme. La croissance économique de la Chine est dans une phase descendante prolongée mais progressive, la croissance du PIB étant vraisemblablement destinée à tomber en dessous de 7 % et à descendre aux alentours de 5 % d’ici 2020. Une chute brutale typique des marchés émergents ne devrait toutefois pas se produire. Comme nous l’avions anticipé, la croissance de l’économie chinoise est restée décevante cette année, du fait de la poursuite du ralentissement du secteur immobilier et de la contraction du secteur de la production industrielle, mais, pour l’instant, la Chine a évité une chute brutale de son économie. Il est peu probable que nous assistions à une répétition des crises des marchés émergents de la fin des années 1990. Certaines économies de marchés émergents risquent de continuer à souffrir pour s’adapter à l’évolution des dynamiques de la croissance mondiale. La combinaison de la chute des cours des matières premières, de la baisse de la demande chinoise et du renforcement du dollar US a donné lieu à des faiblesses importantes de nombreuses économies des marchés émergents. L’Euro restera intact. Au vu des inquiétudes entourant de nouvelles crises, le retour à une économie européenne dynamique et équilibrée risque de prendre encore plusieurs années. La croissance économique européenne en hausse légère a constitué une petite surprise, malgré un renforcement des inquiétudes autour d’une sortie de la Grèce de la zone euro au cours de l’été. Certains pays en périphérie tels que l’Espagne ont connu une amélioration légèrement plus rapide que prévu, bien que des difficultés d’ordre structurel persistent. L’économie américaine devrait résister malgré le ralentissement de la croissance à l’échelle mondiale. Néanmoins, la récente poussée cyclique du pays au-delà de sa tendance de croissance à 2 % n’est pas pour autant à l’abri des risques de baisse conjoncturelle en Europe et en Chine. L’économie américaine a résisté, malgré les mauvaises conditions climatiques en hiver et les répercussions de la faible croissance des marchés émergents et un dollar US fort. Le marché de l’emploi a continué à se resserrer, le taux de chômage se situant aux alentours de 5 %. Réservé aux Investisseurs Professionnels, tels que définis dans la Directive MiFID. En Suisse, réservé auxinvestisseurs institutionnels. Distribution publique interdite. Ce document est publié par The Vanguard Group Inc. Il a pour unique objectif de former et d’informer et ne constitue pas une recommandation ou une sollicitation en vue de l’achat ou de la vente d’investissements. Il est précisé qu’il est rédigé dans le contexte du marché des Etats-Unis et qu’il contient des données et analyses spécifiques à ce pays. Inflation Retour en arrière Analyse de nos points de vue Une menace déflationniste continue de planer sur un monde présentant des capacités excédentaires, malgré des politiques monétaires « reflationnistes » prolongées. Notre point de vue structurel selon lequel les risques déflationnistes supplanteraient les risques inflationnistes a été contredit cette année par la chute brutale et imprévue des cours des matières premières. Dans la plupart des pays, les taux d’inflation des indices des prix à la consommation étaient négatifs ou proches de 0 %. Aux Etats-Unis, les cours des matières premières et des importations, et la perspective du renforcement du dollar atténuent la hausse de l’inflation sous-jacente. L’apparition de pressions sur les salaires devrait se poursuivre et se développer aux Etats-Unis en 2015 et au-delà, laissant penser que l’inflation sous-jacente américaine devrait approcher son objectif de 2 % au cours de l’année prochaine ou peu après. Les taux de l’inflation sous-jacente aux Etats-Unis ne sont pas tombés en dessous de 1 %, même s’ils sont restés inférieurs à l’objectif de 2 % de la Réserve Fédérale. La croissance des salaires américains était en moyenne de 2 % en 2015, connaissant seulement une augmentation modeste et inégale. En Europe et dans les marchés émergents, la désinflation reste un risque important. L’inflation de l’Union Européenne est restée en dessous de l’objectif de 2 % fixé par la Banque Centrale Européenne (BCE), et les pressions déflationnistes sont restées une source d’inquiétudes malgré le programme d’assouplissement quantitatif de la BCE. Politique monétaire Retour en arrière Analyse de nos points de vue Les politiques des banques centrales risquent de diverger au cours des prochaines années. La BCE et la Bank of Japan (BoJ) risquent d’avoir des difficultés à relever les taux au cours de cette décennie. La BCE, la BoJ et la Banque Populaire de Chine ont toutes poursuivi ou donné des signaux forts indiquant de nouvelles politiques de relance cette année. La politique monétaire à l’échelle mondiale est restée conciliante. Nous pensons qu’un décollage est susceptible d’avoir lieu au deuxième semestre de l’année 2015, et nous soulignons que la hausse du taux de la Fed devrait être plus progressive (en évoluant petit à petit ou en effectuant des pauses) et s’arrêtera plus bas que selon les prévisions de certains. En novembre 2015, la Fed n’avait pas encore relevé ses taux d’intérêts à court terme, même si une hausse en décembre semble de plus en plus probable. La Fed a toutefois revu à la baisse ses estimations de taux à long terme et les représentants de la Fed annoncent un rythme de hausse des taux très progressif et la possibilité d’effectuer une pause aux alentours de 1 %. Marchés boursiers Retour en arrière Analyse de nos points de vue Obligations monde Au vu du contexte macroéconomique, de la « chasse au rendement » renforcée sur le marché obligataire, et de la compression des spreads de crédit, nous estimons que le risque de crédit est potentiellement plus important que le risque de duration à court terme. Les investisseurs obligataires ont sous-estimé le risque de crédit et surestimé le risque de hausse brutale des taux. Nos prévisions se sont avérées exactes sur le marché obligataire mondial, certains segments tels que les titres à haut rendement et la dette des marchés émergents sous-performant les bons du trésor américains et les indices de référence d’obligations de haute qualité. Les stratégie à duration courte comportent d’importantes pertes de revenus et ne conduiront pas nécessairement à la surperformance d’un portefeuille obligataire largement diversifié dans les années à venir. Aux Etats-Unis et dans la plupart des autres marchés développés, les taux à long terme ont baissé, donnant lieu à une autre année de surperformance pour les portefeuilles à échéance longue. En réalité, le rendement des bons du trésor à 10 ans est resté au bas (voire en dessous) de notre fourchette d’estimation « à la juste valeur » pour la majeure partie de l’année 2015. Nous pensons que les avantages en termes de diversification des obligations « investment grade » persisteront, malgré la faiblesse des taux d’intérêt et les inquiétudes selon lesquelles les caprices de la Fed autour de l’atténuation de l’assouplissement quantitatif en 2013 pourraient se réitérer. Au cours du mois d’août, un mois à décile inférieur en termes de performance des actions, les obligations de haute qualité « investment grade » ont en réalité permis aux portefeuilles équilibrés de se maintenir à flot, comme nous l’avions anticipé. Actions monde Après plusieurs années où nous avons laissé penser que de solides rendements d’actions étaient possibles malgré une période prolongée de croissance économique en deçà des prévisions, nos perspectives à moyen terme pour les actions monde sont davantage prudentes que baissières. Bien que nos perspectives pour les marchés boursiers se situent sur le long terme, les rendements des actions monde ont été nuls et la correction du marché en été n’a pas réellement été de nature à modifier nos perspectives à moyen terme pour les marchés boursiers mondiaux. Pour certains segments instables du marché actions que nous avions remarqués en 2014 (à savoir, les small-caps et les stratégies d’actions axées sur les dividendes ou les revenus), la tendance centrale peut être encore plus faible. Les secteurs de marché que nous avions relevés ont sous-performé le marché dans son ensemble. Réservé aux Investisseurs Professionnels, tels que définis dans la Directive MiFID. En Suisse, réservé auxinvestisseurs institutionnels. Distribution publique interdite. Ce document est publié par The Vanguard Group Inc. Il a pour unique objectif de former et d’informer et ne constitue pas une recommandation ou une sollicitation en vue de l’achat ou de la vente d’investissements. Il est précisé qu’il est rédigé dans le contexte du marché des Etats-Unis et qu’il contient des données et analyses spécifiques à ce pays. Connect with Vanguard® > global.vanguard.com Vanguard global economics team Joseph Davis, PhD, Global Chief Economist Europe Peter Westaway, PhD, Chief Economist Biola Babawale Tom Kynge Asie-Pacifique Qian Wang, PhD, Senior Economist Alexis Gray Jessica Wu Continent américain Roger A. Aliaga-Díaz, PhD, Principal and Senior Economist Andrew J. Patterson, CFA Vytautas Maciulis, CFA Michael DiJoseph, CFA Matthew Christopher Tufano Zoe B. Odenwalder Ravi Tolani David Pakula Christos Tasopoulos Tout investissement comporte un risque, y compris la possibilité de perdre les fonds investis. La diversification ne constitue pas une garantie de bénéfices ou une protection contre une perte. Les investissements obligataires comportent des risques de taux d’intérêt, de crédit et d’inflation. Vanguard Research P.O. Box 2600 Valley Forge, PA 19482-2600 CFA® est une marque commerciale appartenant au CFA Institute. Réservé aux Investisseurs Professionnels, tels que définis dans la Directive MiFID. Réservé aux Investisseurs Professionnels, tels que définis dans la Directive MiFID. En Suisse, réservé auxinvestisseurs institutionnels. Distribution publique interdite. Ce document est publié par The Vanguard Group Inc. Il a pour unique objectif de former et d’informer et ne constitue pas une recommandation ou une sollicitation en vue de l’achat ou de la vente d’investissements. Il est précisé qu’il est rédigé dans le contexte du marché des Etats-Unis et qu’il contient des données et analyses spécifiques à ce pays. © 2015 The Vanguard Group, Inc. Tous droits réservés. ISGGMMLBF 122015