Préhistoire et Antiquité Moyen Age Musique Grégorienne 650 1000 Johannes BRAHMS 1833-1897 Compositeur allemand Les mots-clés Danse hongroise n°5 en sol mineur : 3’06 min http://www.youtube.com/watc h?v=5tvjR0j5yEY Mise en ligne le 12 sept. 2009 Orchestre symphonique russe du Bolshoi, Tomomi Nishimoto : chef d’orchestre. Exploitations pédagogiques Ecole Notre Dame 1300 Temps Moderne Ars Nova 1400 1450 Renaissance 1600 Baroque Classique 1750 1800 XIXe siècle XXe et notre époque Romantique Moderne Contemporaine 1910 Né le 7 mai 1833 à Hambourg, mort le 3 avril 1897 à Vienne, il est un compositeur, pianiste et chef d'orchestre allemand. Johannes Brahms est l'un des plus importants musiciens de la période romantique et est considéré par beaucoup comme le « successeur » de Ludwig van Beethoven. Sa première symphonie a été décrite par Hans Von Bülow comme étant « la dixième symphonie de Beethoven ». Brahms a passé la plus grande partie de sa carrière à Vienne, où il était l'une des figures importantes sur la scène musicale. Il a composé pour piano, musique de chambre, orchestre symphonique et pour voix et chœurs. À la différence d'autres grands compositeurs de musique classique, Johannes Brahms n'a jamais composé d'opéra. Étant également un pianiste virtuose, il a donné la première représentation de beaucoup de ses compositions ; il a aussi travaillé avec les musiciens célèbres de son époque, dont notamment la pianiste Clara Schumann et le violoniste Joseph Joachim. Brahms était un perfectionniste intransigeant, qui a détruit beaucoup de ses travaux, et laissé quelques-uns non publiés. Brahms était à la fois un traditionaliste et un novateur. Sa musique utilise largement les structures et techniques de composition des maîtres baroques et classiques. Il était un maître du contrepoint, une méthode de composition rigoureuse pour laquelle Bach est célèbre, ainsi que du développement thématique, un procédé de composition introduite par Haydn, Mozart et Beethoven. Alors que beaucoup de ses contemporains ont critiqué sa musique, qu'ils ont trouvée trop académique, ses œuvres ont été admirées, par la suite, par des personnalités aussi diverses que le progressiste Arnold Schoenberg et le conservateur Edward Elgar. Danse – Orchestre symphonique Forme musicale : Pièce symphonique inspirée d’une danse traditionnelle hongroise Formation instrumentale : Orchestre symphonique L'intérêt du musicien pour la musique tzigane fut très précoce : dès l'âge de dixneuf ans, il accompagna le violoniste hongrois Eduard Reményi à travers l'Allemagne, qui l'initia à la musique de son pays et lui présenta Joseph Joachim. Celui-ci devint par la suite son ami. Au nombre de vingt-et-une, les danses hongroises furent composées sur plusieurs années : les six premières furent proposées dès 1867 à un éditeur, qui les refusa. Les dix premières parurent en 1869 dans leur version pour piano à quatre mains. Les dernières ont été éditées en 1880. Elles ne comportent pas de numéro d'opus, le compositeur ne les considérant pas comme des œuvres originales, mais de simples adaptations d'œuvres de musique traditionnelle. Il semble cependant que les thèmes des onzième, quatorzième et seizième soient totalement originaux. Il en existe de nombreuses transcriptions. Seules la première, la troisième et la dixième furent orchestrées de la main du musicien. Antonín Dvorak fit l'orchestration des cinq dernières. Brahms fit un arrangement des dix premières pour piano seul. Son ami le violoniste Joseph Joachim en fit également une version pour violon et piano. Parmi ces vingt-et-une danses hongroises, la plus connue est sans aucun doute la cinquième, très souvent jouée. Une scène célèbre dans le cinéma où on peut l'entendre est une scène du film Le Dictateur de Charlie Chaplin, lorsque celui-ci, jouant le rôle d'un barbier, rase un client en suivant le rythme de la musique. On l'entend aussi dans Le retour du grand blond avec Pierre Richard. 1e audition de l’extrait musical : orienter les réactions vers l‘atmosphère générale ( travail sur le sensible de l’élève) → voir fiche sur l’accès au document 2e audition et auditions suivantes : Attirer l’attention des élèves sur des éléments musicaux : mouvement → lent/rapide ; caractère →triste/gai ; les différents timbres →identifications d’instruments (voir fiches n°1 et n°2 sur l’aide à l’écoute) ; les nuances → fort/doux/crescendo/decrescendo ; le thème ; la mélodie … Ils donnent leur impression et parviennent parfois à fredonner l’air. Questionnaire possible : Combien percevez-vous de parties ? → 3 (vif-lent-vif) Quelles sont les ruptures entre ces parties (changements) ? tempo, caractère, dynamique, texture et épaisseur instrumentale Y a-t-il des notes plus appuyées dans les sections rapides ? Par quoi sont-elles appuyées ? L’utilisation de cet instrument vous évoque-t-il un autre instrument de la tradition populaire hongroise ? Cymbale => imitation tambourin (dans la musique tzigane, marque les accents dynamiques). Terminer le travail d’écoute par un travail écrit débouchant sur une trace écrite. Autres œuvres Gilles Rougeyrolles CPDEM46 – avril 2013 Autres danses hongroises-concerto pour violon-Symphonie n°3