• Dr El Amine Kahouadji • Dr Kheira Kerrouche, Dr Mesli, • Pr K.Mahmoudi • Aucun intérêt financier L’ophtalmologie a su tirer avantage des dernières avancées de la technologie comme la chirurgie de la cataracte Examiner et quantifier les différents type de déviation dans un strabisme ( horizontal, vertical et rotatoire) en même temps peut être difficile surtout pour un jeune ophtalmologue non expérimenté en strabologie c’est comme essayer de positionner une antenne parabolique sans connaitre la direction du satellite GAZELAB Introduction • Le diagnostic et l’évaluation des déviations strabiques n’ont pas trop changé durant ces dernières décennies reposant essentiellement sur l’étude des reflets pupillaires pour le test d’Hirshberg ou bien l’utilisation de prisme de Berens ou de Krimsky avec une marge d’erreurs non négligeable • Dans la pratique courante de strabologie on remarque que près de 95% des patients examinés ou opérés ne présentent pas de difficulté de management en dehors des micro strabisme, reprises, forte myopie, basedow, syndrome restrictif post traumatiques post chirurgie de décollement de rétine • l’amélioration du niveau qualitatif de la prise en charge des strabismes relève du même ordre d’idée que la différence entre le prêt a porter et la haute couture Introduction • La marge d’erreurs dans l’appréciation de la déviation strabique peut aller a 25% avec 20% concernant des erreurs de parallaxe et de manque de pratique des prismes et 5% concernant la superposition de plusieurs prismes quand la déviation est supérieure a 50∆. • Variabilté de 4∆ pour le meme ophtalmologiste et une difference de l’ordre de 10∆ entre plusieurs chirurgien pour le meme patient (de Jongh E & all. Inter-examiner variability and agreement of the alternate prism cover test (APCT) measurements of strabismus performed by 4 examiners. Strabismus. 2014 Dec;22(4):158-66. ) Une étude américaine en 2011 sur 517 chirurgien strabologues montre que le risque d’erreur dans le management des strabisme est 6 fois plus important pour les chirurgiens qui ont moins de 1500 interventions de strabisme a leurs actif (Shen E.Errors in strabismus surgery. JAMA Ophthalmol. 2013 Jan;131(1):75-9). Matériel et méthodes • Notre série bien que préliminaire pour une étude plus importante représente une série rétrospective de 20 patients recrutés en grande partie au niveau de notre service de consultation de l’E.H.S de Canastel avec strabisme, ou on a utilisé en premier lieu un examen classique d’évaluation de la déviation oculaire par les prismes de Krimsky puis à l’aide d’un appareil assisté par ordinateur, et on a pour les mêmes patients comparé les dosages chirurgicaux à l’aide des abaques classique et à l’aide de logiciels spécialisé. Résultats 14 patients feminin et 6 masculins 16 ET , 3 XT, 1 hypertropie pour les strabismes de moins de 20 dioptries la marge d’erreur est comprise entre 30 et 40% de surestimation par les méthodes conventionnelles en comparaison avec le Gazelab et un peu moins de 15% pour les strabismes jusqu’à 45 dioptries Discussion L’appréhension du résultat post opératoire ou de l’éventualité d’une diplopie malgré un test de jampolsky négatif rebute plus d’un chirurgien surtout en début de carrière c’est pour cela que l’aide de la technologie dans le processus de diagnostic est très appréciable sachant que le taux de réintervention des strabismes aux états unies atteint 50% CAS N°1 • Cas d’un jeune de 21 ans opéré de strabisme avec une hyeprtropie avec un incident per opératoire à type d’hématome musculaire et glissement du muscle dans son fascia 20 ∆ de déviation horizontal et 20 ∆ verticale Diplopie ayant nécessité une reprise (5mm de recul du droit supérieur) 15 ∆ de déviation horizontal et 04 ∆ verticale 15j après la reprise 11 ∆ de déviation horizontal et 01 ∆ verticale 30j après la reprise CAS N°2 • Cas d’une femme de 47 ans opéré de cataracte avec une diplopie hétéronyme post opératoire 08∆ de déviation horizontal et 04 ∆ verticale Press on avec rééducation orthoptique CAS N°3 • Garçon de 12 ans qui présente un hypertélorisme avec léger épicanthus et légère asymétrie faciale avec un nystagmus. • Le doute du strabisme qui à été émis par le pédiatre et donc suggéré aux parents Conclusion La prise en charge des strabismes n’est pas une pathologie à sous-estimer mais plutôt à encourager et la doter de tous les moyens nécessaire afin de l’optimaliser, pour une meilleure reproductibilité des gestes chirurgicaux corrélé a des indications précises. Se remettre en question est une noble façon d’aborder notre travail mais la strabologie devrait faire l’objet d’améliération tant sur le plan de l’examen que sur le plan de la chirurgie au même titre que la cataracte qui a su profiter des avancées technologiques avec l’introduction de nouvelles techniques opératoires.