La mortalité observée dans le territoire de santé « Var

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Analyse de la mortalité par territoire
Provence-Alpes-Côte d’Azur
(période 1995-1999)
La mortalité observée
dans le territoire de santé « Var Ouest »
2007
F A I T S
M A R Q U A N T S
Le territoire de santé « Var Ouest » est composé de
Dans ce territoire de santé, le sida et la maladie d’Alzhei-
deux territoires de proximité (Brignoles et Toulon-
mer sont en surmortalité par rapport à la métropole ; la
Hyères). En 1999, il regroupait 602 051 habitants,
maladie d’Alzheimer l’est également par rapport à la ré-
dont près de 90 % vivaient dans le territoire de proxi-
gion.
mité « Toulon-Hyères » situé sur la côte.
Chez les hommes, il existe également une surmorta-
Entre 1995 et 1999, 6 415 habitants de ce territoire
lité par cancer de la plèvre et du poumon à la fois par
sont décédés en moyenne chaque année. Comme
rapport à la métropole et la région. Une surmortalité est
dans l’ensemble de la région, quatre grandes causes
aussi observée pour le cancer de la vessie par rapport à
sont responsables d’environ trois quarts des décès : il
la métropole et pour toutes les pathologies liées à une
s’agit, par ordre décroissant, des maladies cardio-vas-
consommation excessive d’alcool et pour le suicide,
culaires, des tumeurs, des maladies de l’appareil res-
comparativement à la région.
piratoire et des traumatismes et empoisonnements.
Chez les femmes, il existe une surmortalité par cancers
Si la situation de ce territoire apparaît globalement
des voies aéro-digestives supérieures et par suicide com-
plus favorable que la moyenne nationale, elle est en
parativement à la métropole et la région et une surmorta-
revanche plus nuancée par rapport à la région : deux
lité par cancer pulmonaire par rapport à la métropole.
sexes confondus, il existe en effet une surmortalité
La fiabilité des causes de décès doit être améliorée dans
générale et prématurée évitable. Cette dernière est liée
ce territoire où il existe un excès de causes inconnues ou
à l’importance de certains comportements à risque
mal définies par rapport à la France et la région.
(consommation de tabac, d’alcool…) et de certaines
maladies d’origine professionnelle.
www.sirsepaca.org
Analyse de la mortalité par territoire
Provence-Alpes-Côte d’Azur
(période 1995-1999)
Var Ouest
L
’objectif de cette synthèse est de décrire la mortalité observée dans le territoire de santé « Var Ouest » sur la période
1995-19991 et de situer ce territoire de santé non seulement
par rapport à la métropole mais aussi par rapport à la moyenne régionale. Dans la première partie, après avoir présenté
les niveaux de mortalité générale (toutes causes confondues),
mortalité prématurée et mortalité prématurée évitable, nous
analyserons les principales causes de décès : l’importance
respective des quatre plus grands domaines pathologiques
de la Classification Internationale des Maladies ainsi que les
principales affections jouant un rôle essentiel dans cette mortalité. Dans la seconde partie, nous mettrons en évidence les
spécificités de ce territoire de santé en mentionnant les causes
de décès présentant une surmortalité significative par rapport
à la métropole d’une part et par rapport à la région d’autre part.
Ce territoire de santé comprend deux territoires de proximité :
Brignoles et Toulon-Hyères, regroupant 602 051 habitants au
recensement de 1999.
I. PRINCIPALES CAUSES DE DECES OBSERVEES DANS
LE TERRITOIRE DE SANTE « VAR OUEST »
Entre 1995 et 1999, 6 415 personnes vivant dans ce territoire de santé sont décédées, en moyenne, chaque année. Les
décès masculins y sont majoritaires (3 271 hommes contre
3 144 femmes). Le taux comparatif de mortalité (ou risque
de décès) s’élève à 887 pour 100 000 habitants. Il est plus
élevé chez les hommes que chez les femmes (H : 1153 pour
100 000 ; F : 687 pour 100 000) conduisant à une surmortalité
masculine de 70 %.
Près de 18 % des personnes sont décédées avant d’avoir
atteint l’âge de 65 ans. Les hommes sont deux fois plus nombreux à mourir prématurément que les femmes (respectivement 24 % et 12 % des décès masculins et féminins). Le
risque de mourir avant 65 ans s’élève à 224 pour 100 000
habitants. Il est 2,3 fois plus élevé chez les hommes que chez
les femmes (H : 316 pour 100 000 ; F : 137 pour 100 000).
Rappelons que les pathologies responsables des décès prématurés sont souvent liées à des comportements individuels
à risque (tabagisme, alcoolisme, conduite dangereuse, comportement sexuel…).
Parmi les décès survenus dans ce territoire de santé, 9,2 %
étaient évitables2, proportion dépassant 12 % chez les hommes (contre 6 % chez les femmes). La surmortalité masculine
engendrée par la mortalité prématurée évitable est identique à
celle qui est observée pour la mortalité prématurée.
1
Cinq dernières années de codification homogène
selon la CIM9 disponibles lors de l’analyse.
Cf. document « Méthodologie »
2
Cf. document « Méthodologie »
J Répartition des décès selon les grands
chapitres de la Classification Internationale
des Maladies (9 ème révision)
Dans ce territoire de santé, quatre chapitres sur dix-sept rassemblent à eux seuls 73 % des décès. Avec plus de 30 % des décès observés, les maladies de l’appareil circulatoire constituent la première
cause de mortalité devant les tumeurs qui se situent en seconde position avec 28 % des décès. Viennent ensuite, dans des proportions
très inférieures, les maladies de l’appareil respiratoire (7,7 %) suivis
de près par les traumatismes et empoisonnements (7,5 %).
Malgré de grandes similitudes, la répartition diffère selon le sexe.
Tout d’abord, la concentration des décès est plus marquée chez les
hommes puisque les quatre premiers chapitres regroupent 76 % des
décès masculins et 70 % des décès féminins. Chez les hommes, avec
près d’un tiers des décès masculins, les tumeurs devancent les maladies de l’appareil circulatoire (27 %). En revanche, chez les femmes,
ce sont les affections cardio-vasculaires qui prédominent (34 % des
décès féminins), les tumeurs arrivant en seconde position (23 %).
L’ordre des deux autres grands domaines pathologiques diffère également selon le sexe. Chez les hommes, les traumatismes et empoisonnements arrivent en 3ème position avec 8,7 % des décès, suivis des
maladies de l’appareil respiratoire (8 % des décès masculins). Chez
les femmes, c’est l’inverse qui est observé, les maladies de l’appareil
respiratoire devançant de peu les traumatismes et empoisonnements
(respectivement 7,5 % et 6,3 % des décès féminins).
J Les quatre grandes causes de décès
• Les maladies de l’appareil circulatoire, 1ère grande cause de
mortalité dans ce territoire de santé, occasionnent une moyenne annuelle de 1 950 décès. Le taux comparatif de mortalité s’élève à 263
pour 100 000 habitants. Il est plus élevé chez les hommes que chez
les femmes (H : 320 pour 100 000 ; F : 218 pour 100 000) engendrant
une surmortalité masculine de 50 %. Deux affections précises représentent 47 % des décès du chapitre : les cardiopathies ischémiques
(22 % des décès du chapitre) et les maladies vasculaires cérébrales
(25 %). Chez les hommes, les cardiopathies ischémiques sont majoritaires (27 %), tandis que, chez les femmes, ce sont les maladies
vasculaires cérébrales qui prédominent avec cette même proportion.
Mais l’âge est un facteur déterminant pour ces pathologies liées au
vieillissement de la population. A structure d’âge identique, le risque
de décès par cardiopathies ischémiques est deux fois plus élevé chez
les hommes que chez les femmes. La surmortalité masculine est, en
revanche, relativement faible pour les maladies vasculaires cérébrales
(+20 %).
• Les
tumeurs, 2ème grande cause de mortalité dans ce territoire
de santé, font environ 1 800 victimes en moyenne annuelle. Le taux
comparatif de mortalité s’élève à 245 pour 100 000 habitants. Il est
Var Ouest
2,1 fois plus élevé chez les hommes que chez les femmes
(H : 354 pour 100 000 ; F : 168 pour 100 000). Les tumeurs
sont responsables d’un grand nombre de décès prématurés.
Un quart des décès par tumeurs survient avant 65 ans, proportion un peu plus élevée chez les hommes que chez les femmes (respectivement 26 % et 23 %).
Chez l’homme, le cancer du poumon est de loin le plus
meurtrier (un quart des décès tumoraux masculins). Dans des
proportions comprises entre 9 et 10 %, viennent ensuite les
cancers des voies aéro-digestives supérieures (VADS), de la
prostate et de l’intestin. Puis, loin derrière, le cancer de la
vessie (5 %) et les leucémies (3 %). Chez la femme, c’est
le cancer du sein qui fait le plus de victimes (18 % des décès tumoraux féminins) devant le cancer de l’intestin (13 %)
et le cancer pulmonaire (7,7 %). Viennent ensuite, dans des
proportions variant entre 3 % et 4 %, le cancer de l’utérus,
les leucémies et le cancer des VADS et, dans une moindre
mesure, le cancer de la vessie (1,7 %).
Pour toutes les localisations étudiées, les taux comparatifs
masculins sont supérieurs aux taux féminins. L’intensité de la
surmortalité masculine varie selon la localisation tumorale.
Elle est particulièrement élevée pour les cancers liés à une
consommation excessive d’alcool et/ou de tabac : maximale
pour le cancer de la vessie (supérieure à 7), aux environs de
6 pour les cancers des VADS et le cancer pulmonaire, elle est
supérieure à 4 pour le cancer de la plèvre lié à l’environnement professionnel. Relativement faible pour les cancers de
l’intestin (+60 %) et les leucémies (+50 %), la surmortalité
masculine est minimale pour le cancer de la peau (+40 %).
• Les
maladies de l’appareil respiratoire, 3ème grande
cause de mortalité dans ce territoire de santé, entraînent annuellement environ 500 décès. Le taux comparatif de mortalité
s’élève à 67 pour 100 000 habitants. Il est deux fois plus élevé
chez les hommes que chez les femmes (H : 98 pour 100 000 ;
F : 48 pour 100 000). Comme les maladies de l’appareil circulatoire, les affections respiratoires sont très liées au vieillissement de la population, ce qui explique une mortalité prématurée relativement faible : 8 % de ces décès surviennent
avant 65 ans chez les hommes contre 4 % seulement chez
les femmes.
Deux grands types d’affections regroupent près de 78 %
des décès respiratoires : les pneumonies ou broncho-pneumonies (46 %) et les bronchites chroniques et maladies pulmonaires obstructives (BCPO) (32 %). Dans ce territoire de
santé, les hommes et les femmes sont plus concernés par les
pneumonies et broncho-pneumonies (H : 43 % ; F : 49 %)
que par les BCPO (H : 35 % ; F : 28 %). Avec plus de 4 %
des décès respiratoires, l’asthme y est plus meurtrier que la
grippe (2,4 %).
ORS PACA-INSERM U379 - DRASS PACA - 2007
A structure d’âge égale, le risque de décéder d’une BCPO est
2,4 fois plus élevé chez les hommes que chez les femmes. La surmortalité masculine est inférieure à 2 pour les pneumonies ou
broncho-pneumonies, très faible pour l’asthme (+10 %) et nulle pour
la grippe.
• Les traumatismes et empoisonnements, 4ème grande cause de
mortalité dans ce territoire de santé, sont à l’origine de 480 décès en
moyenne chaque année. Le taux comparatif de mortalité s’élève à 74
pour 100 000 habitants et il est 2,1 fois plus élevé chez les hommes
que chez les femmes (H : 103 pour 100 000 ; F : 49 pour 100 000).
Ces morts violentes, particulièrement liées aux comportements individuels à risque, sont responsables d’une importante mortalité prématurée : six décès sur dix surviennent avant 65 ans chez les hommes
contre trois décès sur dix chez les femmes.
Trois grands groupes dominent l’ensemble des traumatismes
et empoisonnements. Avec 26 % des décès du chapitre, le suicide
représente la première cause de morts violentes devant les chutes
accidentelles (22 %) et les accidents de la circulation (15 %). Cette
répartition diffère sensiblement selon le sexe. Chez les hommes, le
suicide prédomine (30 % des décès masculins par morts violentes)
devant les accidents de la circulation (19 %) et les chutes accidentelles (13 %). Chez les femmes, ce sont les chutes accidentelles qui
occupent la 1ère place avec plus d’un tiers des décès traumatiques
devant le suicide (un décès sur cinq) et les accidents de la circulation
(9 %).
Dans ce territoire de santé, le risque de décès par noyade est 5 fois
plus élevé chez l’homme que chez la femme. De même, les hommes
meurent 3 fois plus d’un accident de la circulation et se suicident
2 fois plus que les femmes. Le risque de décès par chute accidentelle
n’est que très légèrement plus élevé chez les hommes que chez les
femmes (+10 %).
Les accidents de la vie courante représentent 42 % des décès
par traumatismes et empoisonnements. Ils représentent plus de la
moitié des décès traumatiques chez les femmes (contre un tiers chez
les hommes). L’analyse des taux comparatifs, qui tient compte de la
structure d’âge des populations à comparer, fait apparaître une surmortalité masculine de 50 %.
II. CAUSES DE DECES EN SURMORTALITE DANS LE TERRITOIRE
DE SANTE « VAR OUEST » PAR RAPPORT A LA METROPOLE
ET LA REGION PACA
Dans ce territoire de santé, l’analyse des causes de décès porte sur
des effectifs très importants. Les différences observées par rapport à
la métropole ou la région sont plus souvent significatives que dans
les territoires où le nombre de décès est plus faible2.
Var Ouest
J Par rapport à la métropole
Dans ce territoire de santé, le niveau de mortalité générale
est significativement plus faible qu’en métropole, quel que
soit le sexe considéré (respectivement -4 % et -2 % chez les
hommes et les femmes).
Si la mortalité prématurée est significativement inférieure
à la métropole (-3 %), la sous mortalité observée chez les
hommes n’est pas significative (-3 %) et le niveau observé
chez les femmes est comparable à celui de la métropole
(-1 %). En ce qui concerne la mortalité prématurée évitable,
le niveau ne diffère pas significativement du niveau national
pour chacun des deux sexes (respectivement -4 % et +3 %
pour les hommes et les femmes).
• Causes de décès en surmortalité par rapport
à la métropole
Dans ce territoire de santé, seul le chapitre des maladies
infectieuses et parasitaires est en surmortalité significative par
rapport à la métropole (+13 %). Une surmortalité significative est observée chez les hommes (+20 %) alors que chez
les femmes le faible excès de mortalité n’est pas significatif
(+3 %). Parmi les maladies infectieuses, le sida est en surmortalité significative aussi bien chez les hommes que chez
les femmes (respectivement +44 % et +71 %).
Bien que le niveau de mortalité par tumeurs soit significativement plus faible qu’en métropole (-2 %), plusieurs localisations cancéreuses sont en surmortalité significative et
notamment les cancers liés à l’alcoolisme, au tabagisme ou
à l’environnement professionnel : le cancer pulmonaire chez
les hommes et les femmes (respectivement +7 % et +14 %),
le cancer de la plèvre et de la vessie chez les hommes (respectivement +58 % et +24 %) et le cancer des VADS chez
les femmes (+24 %). A noter, bien que non significatifs, des
excès de mortalité par cancers de la plèvre, de la peau et leucémies chez la femme.
Parmi les maladies de l’appareil respiratoire dont la mortalité est significativement plus faible qu’en métropole, la
pneumonie ou broncho-pneumonie se distingue par une surmortalité significative deux sexes confondus (+8 %) et chez
les hommes (+12 %).
Dans le chapitre des maladies du système nerveux, la maladie d’Alzheimer est en surmortalité significative par rapport
à la métropole (+20 %) et de même intensité quel que soit le
sexe considéré.
Parmi les traumatismes et empoisonnements, il existe une
surmortalité significative par suicide chez les femmes uniquement (+28 %). Cette mortalité est probablement sous estimée
du fait de la méconnaissance de certaines morts violentes
(cf. Fiabilité des causes de décès par rapport à la métropole). A
noter un excès non significatif de mortalité par noyade chez
les hommes (+22 %).
Analyse de la mortalité par territoire
Provence-Alpes-Côte d’Azur
(période 1995-1999)
• Fiabilité des causes de décès par rapport à la métropole
Dans ce territoire de santé, la fréquence des causes mal définies
ou non déclarées est significativement plus élevée qu’en métropole
(+41 %), quel que soit le sexe (respectivement +31 % et +48 % chez
les hommes et les femmes). Rappelons que ces causes imprécises
ou non déclarées sous estiment l’importance des morts violentes et
notamment des suicides2.
J Par rapport à la région PACA
Dans ce territoire de santé, le niveau de la mortalité générale est
significativement plus élevé qu’en région (+1 %) alors qu’il est significativement plus faible qu’en métropole. Bien que cet excès de
mortalité soit très faible, il est significatif du fait du nombre important
de décès. Cette significativité n’est toutefois pas retrouvée en fonction
du sexe.
Le niveau de mortalité prématurée ne diffère pas significativement
du niveau régional, quel que soit le sexe considéré. En revanche,
il existe une surmortalité significative pour la mortalité prématurée
évitable (+4 %) ; cette significativité n’est toutefois pas retrouvée en
fonction du sexe.
• Causes de décès en surmortalité par rapport à PACA
Dans ce territoire de santé, deux grands types de pathologies sont
en surmortalité significative par rapport à la région : les tumeurs et les
maladies du système nerveux et organes des sens.
En effet, le niveau de mortalité tumorale est significativement supérieur de 4 % par rapport à la région ; l’excès de mortalité est significatif chez les hommes uniquement (+4 %). L’étude des localisations
met en évidence une surmortalité significative par cancers du poumon
et plèvre chez les hommes (respectivement +6 % et +37 %) et par
cancer des VADS chez les femmes (+24 %).
Concernant les maladies du système nerveux et organes des sens,
les excès de mortalité observés au niveau de chacun des deux sexes
ne sont pas significatifs. En revanche, il existe une surmortalité significative par maladie d’Alzheimer pour les deux sexes. Une surmortalité significative par dépendance et cirrhose alcoolique est également
observée chez les hommes (respectivement +40 % et +13 %).
Parmi les traumatismes et empoisonnements, dont le niveau de
mortalité ne diffère pas significativement de la moyenne régionale,
il existe une surmortalité significative par suicide pour chacun des
deux sexes (respectivement +16 % et +31 % chez les hommes et les
femmes).
• Fiabilité des causes de décès par rapport à PACA
On retrouve par rapport à la région, mais chez les femmes uniquement, une fréquence significativement plus élevée de causes mal
définies ou non déclarées (+17 % contre +5 % chez les hommes).
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